Annexes
p. 295-304
Texte intégral
Annexe 1. Biographie de Jack Valenti (1921-2007)
1Jack Valenti naît le 5 septembre 1921 à Houston dans une famille d’immigrés d’origine sicilienne. Il termine ses études au lycée de Houston à l’âge de 15 ans. Afin de se payer des cours du soir à l’université de Houston, il travaille d’abord comme ouvreur dans un cinéma, puis est engagé comme assistant de la réceptionniste, puis comme secrétaire dans le service de la publicité de la compagnie pétrolière Humble Oil (aujourd’hui connue sous le nom d’Exxon). En 1941, il s’engage dans l’armée de l’air. Au sein de la 12th Air Force, il mène de nombreuses missions en Italie et reçoit notamment la Distinguished Flying Cross. Au retour de la guerre, il retourne au service de la publicité de Humble Oil et monte peu à peu les échelons. En 1948, il obtient un MBA à la Harvard School of Business Administration. En 1952, Jack Valenti est l’un des co-fondateurs de la firme Weekley & Valenti. Cette agence de publicité a également un rôle de conseil en relation publique dans le domaine politique (advertising and political consulting agency). En 1956, il rencontre pour la première fois Lyndon Johnson, alors chef de la majorité au Congrès. En 1962, Jack Valenti épouse Mary Margaret Wiley, secrétaire de Lyndon Johnson, en la présence de celui-ci. Son agence est chargée d’organiser la visite de John Fitzgerald Kennedy à Houston le 21 novembre 1963. Le 22 novembre, il fait partie du cortège présidentiel. Immédiatement après l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, Jack Valenti est emmené par Lyndon Johnson à bord de l’avion présidentiel. Il assiste ainsi à la prise de fonction du nouveau président. Il devient dès lors l’assistant personnel du président Johnson et écrit ses discours. Jack Valenti fait à cette époque une déclaration qui restera célèbre : « I sleep each night a little better, a little more confidently, because Lyndon Johnson is my president. » En 1966, à la demande de Lew Wasserman (MCA) et Arthur Krim (United Artists), Jack Valenti devient le troisième président de la Motion Picture Association of America. Il prend également la tête de la Motion Picture Export Association. En 1968, avec l’aide de Louis Nizer, il remplace le Code Hays par un système de classification des films, le ratings system. En 1982, il s’oppose au format vidéo, alors commercialisé par Sony, et déclare : « I say to you that the VCR is to the American film producer and the American public as the Boston strangler is to the woman home alone. » En 1983, Jack Valenti combat avec succès l’abrogation des Financial Interest and Syndication Rules (fin-syn rules) qui interdisent aux trois grands networks américains (ABC, CBS, NBC) de produire et d’exploiter des programmes. En 1992, il condamne vivement le film JFK d’Oliver Stone qui implique Lyndon Johnson dans l’assassinat de Kennedy. En 2003, il obtient l’interdiction de la diffusion de copies des films à la presse sous format DVD (screeners). Face à la protestation des petits producteurs, l’interdiction est rapidement levée. En 2004, Jack Valenti laisse ses empreintes sur le Walk of Fame hollywoodien. La même année, il est fait Commandeur dans l’Ordre national de la Légion d’honneur française. Le 1er septembre 2004, Jack Valenti quitte la tête de la MPAA-MPEA. Il est remplacé par l’ancien ministre de l’Agriculture, Dan Glickman. En février 2007, le premier Jack Valenti Humanitarian Award est remis à Clint Eastwood, tandis qu’un buste à l’effigie de Jack Valenti est érigé à l’American Film Institute de Los Angeles. Jack Valenti meurt à Washington le 26 avril 2007 des suites d’une attaque.
2Jack Valenti est l’auteur de plusieurs ouvrages : un thriller se passant à Washington (Protect and Defend, 1992), trois ouvrages documentaires (Ten Heroes and Two Heroines, 1957 ; The Bitter Taste of Glory : Nine Portraits of Power and Conflitct, 1971 ; A Very Human President, 1976), un manuel (Speak up with Confidence, 2002) et une autobiographie (This Times, this Place : My Life in War, the White House and Hollywood, 2007).
Annexe 2
3Ces cartes ont été réalisées par l’auteur. Les pays pour lesquels aucune information précise n’était disponible sont laissés en blanc.
Annexe 3. Les quinze marchés les plus importants (1966-2003)
note 5
Annexe 4. Marchés fermés, semi-fermés et boycottés du milieu des années 1960 à nos jours
Marchés fermés et semi-fermés |
Marchés boycottés |
Annexe 5. Vagues de fusions et acquisitions à Hollywood (1962-2004)
Notes de bas de page
1 Les marchés suivants sont notamment : Suisse (16), Philippines (17), Pays-Bas (18), Colombie (24).
2 Suisse (16), Colombie (17), Pays-Bas (19), Philippines (23).
3 Belgique (18), Philippines (22), Colombie (28), Argentine (34).
4 Belgique (16), Philippines (23), Colombie (28), Argentine (38).
5 Afrique du Sud (16).
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