Modernité et sécularisation
Hans Blumenberg, Karl Löwith, Carl Schmitt, Leo Strauss
SÉCULARISATION : « Action de transférer un bien d’Église dans le domaine public. – Action de soustraire une fonction, une institution sociale à la domination, à l’influence religieuse, ecclésiastique, de (la) mettre entre les mains des laïcs, des pouvoirs publics. – Action de donner à quelque chose un caractère laïc, non religieux, non sacré. »
MODERNE : « Qui est, a été réalisé depuis peu de temps et souvent d’une manière différente de ce qui avait été fait précédemment et qui est représent...
Éditeur : CNRS Éditions
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 16 juin 2016
ISBN numérique : 978-2-271-09132-1
DOI : 10.4000/books.editionscnrs.6562
Collection : CNRS Philosophie
Année d’édition : 2007
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-271-06492-9
Nombre de pages : 173
Michaël Fœssel, Jean-François Kervégan et Myriam Revault d’Allonnes
IntroductionPremière partie. Le projet moderne
Rémi Brague
La sécularisation est-elle moderne ?Michaël Fœssel
Le modèle de la sécularisation : quel concept de monde ?Myriam Revault d’Allonnes
Ce que disent les modernes. « Sécularité » ou « sécularisation » ?Deuxième partie. La sécularisation : entre histoire et politique
Daniel Tanguay
De la fin de l’histoire à l’ère du présentismeQuelques réflexions sur le Zeitgeist contemporain inspirées de F. Fukuyama, A. Kojève et K. Löwith
Carole Widmaier
Leo Strauss et le problème de la sécularisationPhilippe Quesne
Réinvestissement : une nouvelle histoire ?Jean-François Kervégan
Les ambiguïtés d’un théorème. La sécularisation, de Schmitt à Löwith et retourTroisième partie. Objets modernes, objets sécularisés ?
Laurent Jaffro
La divinisation du socialSÉCULARISATION : « Action de transférer un bien d’Église dans le domaine public. – Action de soustraire une fonction, une institution sociale à la domination, à l’influence religieuse, ecclésiastique, de (la) mettre entre les mains des laïcs, des pouvoirs publics. – Action de donner à quelque chose un caractère laïc, non religieux, non sacré. »
MODERNE : « Qui est, a été réalisé depuis peu de temps et souvent d’une manière différente de ce qui avait été fait précédemment et qui est représentatif du goût dominant de l’époque. – Qui ne s’inspire pas des réalisations antérieures par les principes, les règles établies et apporte quelque chose d’inédit, d’original. – Qui se veut à l’avant-garde du progrès, de la mode. »
L’époque moderne peut-elle congédier son passé et ne se revendiquer que d’elle-même ? Ou la théorie du progrès historique ne serait-elle qu’un succédané profane des théodicées religieuses classiques ? Et les concepts prégnants de la politique contemporaine ne seront-ils que des concepts théologiques laïcisés ? Hans Blumenberg, Karl Löwith, Carl Schmitt et Leo Strauss, la métaphysique, le droit, la politologie sont au cœur de cet ouvrage dirigé par Michaël Fœssel, Jean-François Kervégan, Myriam Revault d’Allonnes.
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