Les auteurs

1 Anne-Coralie Bonnaire est chargée de recherche à l’université de technologie de Chemnitz, où elle dirige le projet destiné à évaluer et améliorer l’intégration académique des étudiants internationaux. Elle a réalisé sa thèse en cotutelle franco-allemande en communication et médias et sciences de la société à l’université Paris-Descartes et à l’université de Leipzig. Ses domaines de recherche concernent l’évaluation et la transmission des compétences interculturelles, la comparaison des médias à l’international et l’étude des cultures académiques. Avant cela, elle a travaillé dans le domaine de la coopération internationale en France, en Allemagne et en Bulgarie et a étudié le cinéma et la communication dans ces mêmes pays ainsi qu’en République Tchèque.

2 Olivier Breton est diplômé en Sciences, textes et documents de l’université Paris VII. Il a enseigné la philosophie et les lettres tout en se consacrant à l’édition, à la recherche et au journalisme. En 2008, il a fondé l’agence de communication et de presse All Contents. Il développe le magazine et le site ParisBerlin depuis plus de dix ans, un magazine au service de l’Europe (www.parisberlinmag.com), et sur le même modèle, ParisAlger, ParisMontréal, ParisTéhéran, etc. Olivier Breton est notamment membre du conseil d’administration du Cercle économique de Berlin et décoré de la Bundesverdienstkreuz (officier de l’ordre du Mérite allemand). Il a entre autres dirigé avec Pierre Janin, Quand l’Allemagne s’est réinventée, le choc de la réunification (éditions Autrement, 2010).

3 Sarah Cordonnier est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Lyon 2, membre de l’équipe lyonnaise de recherche en SIC (Elico, EA 4147). Sa dernière publication, « Les sciences consacrées à la communication, laboratoire disciplinaire ? Analyses exploratoires d’un discours “international” », a paru dans la Revue française des sciences de l’information et de la communication (n° 10, 2017, <http://rfsic.revues.org/2750>).

4 Damien Ehrhardt est docteur de l’université Paris-Sorbonne et HDR à l’université de Strasbourg. Il est actuellement maître de conférences en musicologie et relations internationales à l’université d’Evry-Val-d’Essonne et responsable d’axe au sein du laboratoire SLAM à l’université Paris-Saclay. Lauréat du prix de l’Amitié franco-allemande, il est président de l’association Humboldt France, avec laquelle il organise de nombreux colloques interdisciplinaires. Parmi ses publications, nous pouvons citer Les relations franco-allemandes et la musique à programme, 1830-1914 (Symétrie, 2009) et la direction du numéro de la revue Études germaniques « Franz Liszt – Musique, médiation, interculturalité » (63/3, juillet-septembre 2008).

5 Michel Hau est professeur émérite d’histoire économique et sociale à l’université de Strasbourg et membre honoraire de l’Institut universitaire de France. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et agrégé d’histoire, il a soutenu une thèse, L’industrialisation de l’Alsace, 1803-1939, publiée en 1987. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont : Histoire économique de l’Allemagne : xix^e-xx^e siècles (Economica, 1994) et France-Allemagne : La difficile convergence (Peter Lang, 2015).

6 Dominique Herbet est professeure en civilisation allemande à l’université de Lille III (laboratoire CECILLE) où elle dirige l’UFR Langues, littératures et civilisations étrangères (LLCE). Elle est aussi membre du comité de rédaction de la revue Allemagne d’aujourd’hui et membre du Comité des historiens franco-allemands de recherche sur l’histoire des xix^e et xx^e siècles. Elle a, entre autres, récemment codirigé deux ouvrages aux Presses universitaires du Septentrion : L’Allemagne entre rayonnement et retenue (avec H. Miard-Delacroix et H. Stark, préface d’A. Grosser, 2016) et Fuite et expulsions des Allemands : transnationalité et représentations, xix^e-xxi^e siècle (avec C. Hähnel, 2016).

7Ursula E. Koch est docteure ès lettres en études germaniques (Paris), professeure émérite à la Ludwig-Maximilians-Universität de Munich. Elle est co-fondatrice de l’Équipe interdisciplinaire de recherche sur l’image satirique (EIRIS) et de sa revue annuelle Ridiculosa (Brest) ; Ursula E. Koch est entre autres, membre du comité scientifique de la revue Allemagne d’aujourd’hui (Paris), membre de la Commission historique de Berlin et du Comité franco-allemand des historiens. Elle est spécialisée dans l’histoire de la communication et des relations franco-allemandes, dans le domaine des médias en général et de l’image satirique en particulier. Elle est notamment auteure de « L’image de l’autre dans la société civile. Le miroir des caricatures” (Allemagne d’aujourd’hui, vol. 4, n^o 214, 2015) et co-auteure, avec Pierre Albert, du « Que sais-je ? » Les Médias en Allemagne (2000).

8 Patricia Oster-Stierle est présidente de l’Université franco-allemande (UFA) depuis début 2015. Elle en était vice-présidente depuis 2013. Docteure en littérature française et titulaire d’une HDR en langues et littératures romanes et en littérature comparée, Patricia Oster-Stierle est aussi titulaire d’une chaire de littérature française à l’université de la Sarre depuis 2003. Elle y a également occupé les postes de vice-présidente en charge de la stratégie de 2005 à 2007, puis en charge de l’Europe et de la culture de 2007 à 2012. Parmi ses publications figurent un volume sur la Dynamique d’un champ culturel « transnational ». L’Allemagne et la France vers 1945 (édité avec H. J. Lüsebrink) et de nombreuses contributions sur la relation franco-allemande et la littérature française.

9 Michaël Oustinoff est professeur de traductologie à l’université Nice Sophia Antipolis membre de l’Université Côte d’Azur (UCA), membre du pôle de recherche Trajectoires du numérique de l’Institut des sciences de la communication (CNRS/Paris-Sorbonne/UPMC). Membre du bureau de rédaction de la revue Hermès, il a coordonné plusieurs numéros dont, avec L.-J. Calvet le n^o 75 « Les langues romanes, un milliard de locuteurs » (2016) et est entre autres l’auteur de Traduire et communiquer à l’heure de la mondialisation (CNRS Éditions, 2012).

10 Gilles Rouet est professeur en sciences de gestion à l’université de Versailles-St-Quentin-en-Yvelines et en relations internationales à l’université Matej Bel de Banska Bystrica (Slovaquie), directeur de l’Institut supérieur de management et titulaire d’une chaire Jean Monnet ad personam en études interdisciplinaires sur l’Union européenne. Il a récemment codirigé, avec J. Nowicki et L. Radut-Gaghi le numéro 77 de la revue Hermès, « Les incommunications européennes » (mai 2017).

11Emmanuel Suard est gérant et directeur de la gestion d’ARTE GEIE. Originaire de Lille, il est magistrat à la Cour des comptes, et a travaillé depuis 2000 dans le groupe ARTE, notamment en tant que directeur du développement et directeur adjoint des programmes. Il a occupé entre 2012 et 2016 les fonctions de conseiller culturel à l’ambassade de France à Berlin et de directeur de l’Institut français d’Allemagne.

12 Damien Talbot est professeur agrégé en sciences de gestion à l’université Clermont Auvergne. Il enseigne, au sein de l’École universitaire de management – IAE Auvergne qu’il dirige, le management stratégique, le management de l’innovation et des chaînes de valeur. Ses travaux portent sur les dynamiques organisationnelles et spatiales qui traversent les chaînes de valeur. Ses dernières publications concernent en particulier les stratégies de proximités développées par les firmes dans la chaîne de valeur aéronautique (architectes intégrateurs, principaux systémiers ou encore sous-traitants). Il est notamment co-auteur de l’article « Relational Rent and Underperformance of Hub Firms in the Aeronautics Value Chain » (avec M. Bécue et J. Belin, M@n@gement, vol. 17, n° 2, 2014).

13 Hedwig Wagner est professeure en sciences des médias européens à l’université de Flensburg en Allemagne. Ses domaines de recherche comprennent études cinématographiques, sciences de l’information et de la communication, théorie des médias et études culturelles, (cultural studies, media studies). Elle s’intéresse principalement à l’européanisation des médias et à l’histoire européenne de médias. Hedwig Wagner est membre du comité de rédaction de la revue Hermès pour laquelle elle a rédigé plusieurs articles consacrés au cinéma ou encore à l’interculturalité et a supervisé, avec Bernard Valade, le numéro 63 consacré aux Murs et frontières (2012).

14 Michèle Weinachter est maître de conférences en études germaniques contemporaines à l’UFR Langues et études internationales (LEI) de l’université de Cergy-Pontoise et à l’Institut d’études politiques de Saint-Germain-en-Laye. Elle est aussi chercheure associée au CIRAC, membre du comité de pilotage du CIERA et membre du comité de rédaction de la revue Allemagne d’aujourd’hui. Ses recherches portent sur les relations franco-allemandes et la construction de l’Europe, et les aspects politiques et économiques de l’Allemagne contemporaine. Elle a notamment dirigé l’ouvrage L’Est et l’Ouest face à la chute du Mur – Question de perspective (CIRAC, 2013) et est l’auteure de nombreux articles.

15 Dominique Wolton est directeur de la revue Hermès (depuis 1988, 79 numéros) et de la collection « Les Essentiels d’Hermès » (depuis 2008, 50 volumes). Il a publié une trentaine d’ouvrages, traduits en plus de vingt langues. Parmi ses derniers ouvrages, citons Communiquer c’est vivre. Entretiens avec Arnaud Benedetti (Cherche-midi, 2016) et un livre d’entretien avec le pape François Politique et société. Rencontres avec Dominique Wolton (Éditions de l’Observatoire, 2017).