« M & M », les discours médiatiques français et allemand
p. 257-274
Texte intégral
1Avec Emmanuel Macron, s’ouvre une nouvelle ère de la médiatisation de la fonction présidentielle française. La machine médiatique semble, elle aussi, en marche : un titre du Monde illustra d’ailleurs le risque de dérive people, « Les Macron ou la République en “Match”1 ». Si le journal conclut en écrivant que « seuls Sophie Marceau, Céline Dion et les enfants du prince de Galles… font aussi bien », il situa également le couple dans la lignée des « Monaco, de Kennedy made in France » et ce « pour le plus grand bonheur de ses lecteurs », concédant ainsi la dimension politique à la fois unique et universelle du nouveau et très charismatique président et de son couple. Il a également souligné que « la presse étrangère était saisie par la “Macronmania”2 ».
2La présente étude datée de mai 2017, à la croisée des sciences politiques et des sciences des médias, est nécessairement frappée du sceau de l’immédiateté. Elle vise à mettre en relation trois thèmes majeurs de l’information, macronisme, discours pro-européen et distance critique, dans la perspective de regards croisés : l’analyse de discours doit en effet permettre de montrer si l’approche des médias allemands infirme ou confirme celle des médias français, d’appréhender la réalité toujours plus marquée de l’espace public franco-allemand en cette super année électorale3, où se succèdent présidentielle (mai 2017), législatives (juin 2017) et élections au Bundestag (septembre 2017). Sans prétendre épuiser le foisonnant corpus de presse disponible et à partir d’un éventail aussi large que possible, l’information est analysée dans une approche chronologique de janvier à mai 2017, autour des fondements du programme de E. Macron : sa politique européenne et son programme économique et social, du reste intrinsèquement lié aux attentes des partenaires européens (dont la République fédérale), et ce afin de mettre en évidence les phénomènes relevant de nouvelles convergences tout comme d’une éventuelle incommunication possible.
« Nous sommes tous Berlinois, nous sommes tous Européens4 » : soutien sans faille à Angela Merkel en janvier 2017
3En janvier 2017, Emmanuel Macron a balisé avec cohérence sa voie vers la présidence : en affichant début janvier son soutien à la politique d’accueil des réfugiés d’Angela Merkel, qu’il situa du reste dans un contexte résolument pro-européen, il rendit crédible sa volonté de relancer l’Union européenne en étroite collaboration avec l’Allemagne. Alors que l’attentat sur un marché de Noël au centre de Berlin risquait de donner lieu à une campagne populiste dirigée contre la chancelière, E. Macron a déclaré dans une tribune du Monde que « La chancelière Merkel et la société allemande dans son ensemble ont été à la hauteur de nos valeurs communes ». Les médias allemands tels que la Süddeutsche Zeitung5 (entretien avec E. Macron) ou le Handelsblatt avaient déjà publié la veille en gros titres le slogan tiré de sa déclaration, « Macron : Merkel a sauvé notre dignité ! » ; d’autres suivirent le 2 janvier, Die Welt, Die Augsburger Allgemeine et le Berliner Morgenpost, qui qualifia en outre E. Macron de « jeune star montante de la politique ». Die Welt plaça ses déclarations dans la perspective des élections au Bundestag, notamment la phrase : « Rien n’est plus faux que l’abjecte simplification de ceux qui affirment qu’en ouvrant ses frontières aux migrants, la chancelière aurait exposé l’Europe aux pires dangers ». En Autriche, le Standard titra : « Des compliments pour la politique des réfugiés de Merkel en provenance de France6 ». L’information fut souvent livrée brute, les citations parlaient d’elles-mêmes.
4La déclaration fut moins médiatisée en France, peut-être parce que E. Macron avait évoqué le manque de réactivité de la France et de l’Allemagne au début de la crise des réfugiés, lorsque ceux-ci convergeaient vers Lampedusa. La tribune fut reprise par Europe 1 ou sur LePoint.fr par exemple7, la journaliste soulignant que E. Macron refusait « de reconstruire des murs dans une Europe qui en a trop souffert », disant alors précisément ce que les Allemands en général et la chancelière en particulier pensaient. Elle insista également sur son concept de nécessaire « solidarité » face à une « communauté de destin » qu’il convenait d’« affirmer ».
5À la mi-janvier, Emmanuel Macron était en visite à Berlin et a pris la parole dans un haut lieu du savoir et de la culture humaniste, l’université Humboldt de Berlin. Son discours résolument pro-européen reçut le soutien appuyé de personnalités reconnues des deux côtés du Rhin et fut parfaitement relayé en France et en Allemagne. Les médias français, tels Le Figaro et Challenges, ont du reste alors rappelé la courageuse prise de position de E. Macron après l’attentat de Noël, d’autant plus qu’il se rendit dans un centre de formation pour réfugiés de la Deutsche Bahn, tandis que dans Libération, N. Raullin remarqua qu’il « s (av) ait manier le symbole8 ». À cette date, Les Échos notèrent déjà que les médias allemands couvraient très bien son déplacement.
6La radio Deutschlandfunk pointa « un discours choc pour l’Europe9 », car E. Macron s’était référé à la phrase de l’ancien président de RFA Roman Herzog : « L’Europe a besoin d’un électrochoc ». Elle évoqua en sous-titre un « plaidoyer flamboyant en faveur de l’Europe et de la collaboration franco-allemande » dans le grand « amphithéâtre bondé » de l’université. Tous les médias ont insisté sur le soutien de l’ancien ministre des Affaires étrangères de Gerhard Schröder (1998-2005), le vert Joschka Fischer, qui avait inauguré en 2000 la tradition des discours pour l’Europe à la Humboldt, et sur le fait qu’il sembla « même impressionné » : « Voici que pour la première fois, une voix s’engage en faveur de l’Europe […] on avait presque oublié que cela existait et c’est vraiment très courageux de la part d’un candidat à l’élection présidentielle en France. Je lui souhaite beaucoup de succès. » La Süddeutsche Zeitung titra « Parlons de l’Europe ! » et l’article s’ouvrait sur une citation empruntée à la conclusion du discours de E. Macron, une envolée « pleine de pathos », selon le journal : « “En ce qui concerne l’Europe […] je vais dans le sens de Willy Brandt : Es muss zusammenwachsen, was zusammengehört10.” Macron le dit en allemand11 ».
7Par ailleurs, E. Macron a fait son discours en anglais et se profile ainsi en chef d’État à la stature internationale de par une communauté de langue, alors même qu’il s’agissait d’un acte de foi en faveur du rôle moteur du couple franco-allemand : “I do want much more Europe and I do want to do that with Germany and I do trust Germany12”. Pour les Allemands, c’était un signe évident. Si la presse française a très bien couvert ce déplacement, avec des titres comme : « À Berlin, Macron veut “restaurer la confiance avec les Allemands en faisant des réformes sérieuses”13 », « À Berlin, Macron défend une “Europe de la souveraineté”14 […] devant une salle comble » ou « À Berlin, Macron plaide pour “une Europe plus ambitieuse”15 », certains médias dont BFMTV ont curieusement pointé le fait que « Macron parle en anglais en déplacement à Berlin16 » comme un aspect négatif. Ce qui fut aussi le choix de la rédaction de l’Express, qui titra : « Présidentielle : Macron s’exprime en anglais à Berlin, le FN voit rouge17 ». Rien de comparable à Berlin où les médias ont pris bonne note du postulat du candidat : le couple franco-allemand, c’est l’Europe, il doit refonder l’Union européenne, et il incombera aux Français « de restaurer la confiance » avec l’Allemagne. Son message prônant une « Europe de la souveraineté », un « renforcement du corps des garde-frontières », la création d’un « système de renseignement commun » et l’Europe de la défense a été bien analysé des deux côtés du Rhin.
La première visite à Berlin en mars 2017 : adoubement et formation du tandem
8Angela Merkel a finalement décidé de recevoir Emmanuel Macron à la mi-mars, après que François Fillon a été déstabilisé par l’affaire d’emplois fictifs de ses proches. À l’occasion de sa venue le 16 mars, la Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) a souligné sa nouvelle « stature18 », le passage du statut de « nouveau porteur d’espoir » à celui de « prétendant supportant d’énormes attentes ». L’article évoqua aussi les soupçons d’Anticor, association de lutte anticorruption, concernant la fortune de E. Macron. En France, Capital a souligné un « insigne honneur refusé à François Hollande19 ».
9Ce qui était nouveau, c’est la volonté des médias de contrer le discours médiatique issu de la crise de la dette, influencé entre autres par des partis anti-européens et basé sur une prétendue volonté hégémonique de l’Allemagne. Alors que la dépêche de l’AFP20 au titre neutre fut reprise assez fidèlement par les médias, qui ont tous couvert l’événement (I24news : « À Berlin, Macron voit beaucoup de convergences avec Merkel21 » par exemple), Europe 1 a traduit dès le titre un rapport de forces différent : « À Berlin, la voix de Macron fait mouche22 », tout comme Le Parisien qui titra « Macron soigne sa stature à Berlin23 ». Europe 1 évoqua aussi le débat sur l’Europe prévu à la Hertie School of Governance avec Jürgen Habermas, philosophe reconnu dans les deux pays et qui a toujours lutté en faveur d’une Allemagne européenne, et auquel assista aussi Sigmar Gabriel (SPD, ami de Macron). Certes l’article se référait à une déclaration d’un conseiller de A. Merkel, (« C’est le seul candidat qui nous dit ce qu’on veut entendre »), mais le titre infirmait une quelconque hypothèse de soumission.
10C’est là une tendance importante de l’information qui perdure au-delà de cette visite et tend à contrer les populistes qui fustigent une Europe allemande. Entre les deux tours, Der Kurier (Autriche) voulut marquer cette nouvelle qualité des relations franco-allemandes et il titra alors « Merkel : Macron ne sera pas un simple toutou des Allemands24 », soulignant que « l’amitié franco-allemande est essentielle pour les deux pays, mais aussi pour l’Union européenne ». L’article renvoyait à l’assertion de la chancelière : « Je n’ai pas le moindre doute qu’Emmanuel Macron, s’il devait être élu – ce que je souhaite – soit alors un président fort ». En mai, Le Monde fit un gros titre avec « Paris-Berlin : le mythe de la soumission », ce que Cécile Calla souligna dans un article de même teneur fin mai pour 10 nach 8 (Die Zeit), s’interrogeant sur la nouvelle confiance en eux des Français et « la fin du complexe d’infériorité25 ? ».
11France 24 a listé les projets d’Emmanuel Macron : « lutter contre les extrêmes », renforcer « l’Europe de la défense », « tenir les engagements » européens de la France et engager « une politique d’investissements européens », ce qui – soulignait le reportage – « pourrait constituer un sujet conflictuel avec Angela Merkel26 ». Capital a aussi rappelé les sujets qui fâchent : mettre en place un budget et un ministre des Finances et de l’Économie de la zone euro, mais à côté de thèmes bienvenus comme l’Europe de la défense ou la coopération en matière de contrôle des frontières. Libération titra une semaine plus tard « Le chouchou des Allemands27 », traduisant déjà le formidable revirement des relations franco-allemandes et de l’opinion publique allemande. Les médias français et allemands ont donc adhéré à la relance du projet européen, sans toutefois passer sous silence les écueils.
La « marche » triomphale du nouveau président en mai 2017 ?
12Après l’élection d’Emmanuel Macron le dimanche 7 mai, les médias ont célébré une victoire qui signifiait un nouvel « espoir » pour l’Europe. Le Monde a analysé la « macronmania » qui s’est emparée des médias étrangers : « La presse étrangère a moins de réserve que les médias français. Elle s’enthousiasme à plein vent pour le jeune homme… Cela n’était pas arrivé depuis très longtemps. D’un point à l’autre du globe, le président Emmanuel Macron fait la une des journaux et des actualités télévisées. C’est bon pour l’ego des Français et l’image de la France à l’étranger [… ]28 ». Les médias allemands étaient à l’unisson, Le Monde rappelant précisément la une du Spiegel, celles du Time et de The Economist. La une du Spiegel du 13 mai présenta en effet un portrait de E. Macron, dont les contours étaient toutefois marqués d’un halo vert et rouge, un flou qui trouvait son explication dans le gros titre « Le cher ami/l’ami cher. Emmanuel Macron sauve l’Europe… et l’Allemagne doit payer29 ». Or, Le Monde avait déjà parlé d’une certaine « crispation » face aux plans du nouveau président, résumant cela sous la formule : « Plus solide que jamais, l’Allemagne attend Emmanuel Macron30 ». D’autres médias allemands avaient aussi maintenu leur ligne éditoriale de mise en abîme des deux systèmes économiques, courante depuis la crise de la dette, au risque de relancer l’incommunication persistante. Comment s’articulent ces deux tendances de l’information après le succès de « La République en marche » ?
13La macronmania montre que les médias se veulent le reflet de l’opinion publique : en France, on a vu des scènes de liesse (photographiées du reste dans le Spiegel31) après l’annonce des résultats des deux tours, et en Allemagne, des Français et des sympathisants allemands se sont rassemblés devant la chancellerie pour accueillir E. Macron à Berlin le 15 mai. Le « duo » Macron/Merkel a donc aussi cultivé les symboles et les annonces emblématiques, avec parfois une certaine emphase. Le Monde conclut son reportage avec la citation de Merkel « Hermann Hesse a dit que tous les débuts étaient magiques », et la petite mise en garde de la chancelière : « La magie ne pourra durer que s’il y a des résultats32 ». Celle-ci semble néanmoins avoir pris la mesure du phénomène Macron (Dans Der Spiegel, le cher ami était aussi en page intérieure « le séducteur ») et être bien décidée à se mettre à l’unisson, au moins tant qu’elle ne doit pas renier ses convictions. Le contexte des élections au Bundestag explique en partie ce que l’on pourrait prendre pour de l’opportunisme, mais A. Merkel veut aussi saisir l’occasion de faire avancer l’Union européenne de concert avec une France qui se réforme pour mettre en échec les populistes. Et les médias ont relayé la solennité, le caractère historique des événements, cédant même à la fascination. Die Zeit cultiva le paradoxe : à la une, le gros titre « Le Sauveur » traduisit cette fascination exercée par le personnage de E. Macron sur la classe politique et la société allemande, tandis que le titre de l’éditorial voyait un nouveau président « Élu, mais pas aimé33 ». Avec « Der Heiland » et non « Der Retter »34, le style frôla un messianisme dont on ne trouvera pas d’équivalent dans les médias français. Dans les médias allemands, la macronmania se nourrit aussi de la germanophilie du président et de son équipe35 : comme plusieurs médias, Die Zeit énuméra dans un article intitulé « Macron allemand » les noms d’Édouard Philippe, Philippe Étienne, Sylvie Goulard, Alexis Kohler et Clément Beaune, tous proches collaborateurs du président et qui avaient fait leurs études ou travaillé en Allemagne. Les dessinateurs ne furent pas en reste, tel Colcanopa en France, qui dessina de manière jubilatoire pour Le Monde un tapis rouge que foule un E. Macron de la taille d’un mignon, après avoir descendu l’escalier d’honneur, et s’exclamant « Angela ! », ce à quoi Merkel lui répond « Appelez-moi Mutti ! » et en son for intérieur, elle ajoute « Grand fou36 ! ». Enfin certains médias allemands ont même osé le sigle « M & M » (allusion au couple franco-allemand et aux confiseries chocolatées) qui pourrait symboliser le retour du couple franco-allemand37.
14Malgré le revirement de la classe politique et de l’opinion publique allemandes observable à travers ce nouveau discours médiatique, il ne serait pas justifié de parler d’optimisme béat. La FAZ avait lancé les hostilités entre les deux tours. Le 3 mai, un éditorial évoqua « Ce très cher ami38 ». E. Macron serait certes « l’homme politique le plus apprécié », « porté aux nues par les politiques allemands », « mais personne ne se demande qui va payer à la fin » : car « oui il veut des réformes, mais ses projets sont flous ». Le 9 mai, le Tagesspiegel se demanda en gros titre « Après les présidentielles en France, la patience est-elle de mise avec Macron ? » : pour lui, « L’issue du scrutin n’a résolu aucun des problèmes que l’Union européenne connaissait avant les élections » et « les plans d’Emmanuel Macron sont jusqu’alors tabou à Berlin ». Le tabloïd Bild, dont la question « Combien va nous coûter Macron39 ? » fut d’ailleurs citée dans Le Monde40, choisit néanmoins un titre positif et rappela que les médias allemands ont comparé E. Macron à J.-F. Kennedy ou G. Schröder pour sa volonté de réformes. Le 8 mai également, Bild demanda aussi à E. Macron et A. Merkel s’ils allaient refaire l’Europe.
15Qu’il s’agisse des médias français ou allemands, la ligne éditoriale peut, en mai, souvent être qualifiée de « jubilatoire », plus encore en Allemagne qu’en France. L’intertextualité récurrente dans les articles et reportages marque une nouvelle étape de l’interconnexion croissante des espaces publics franco-allemands que l’on peut expliquer par la coïncidence des calendriers électoraux. Elle est à la fois la preuve vivante de l’émergence d’une identité européenne, ce que l’information sur la montée des populismes en Europe laissait déjà pressentir41. Malgré des réserves, les médias célèbrent la renaissance du couple franco-allemand.
16Avec la montée des populismes, le IVe pouvoir a – si l’on peut dire – senti passer le vent du boulet en France comme en Allemagne. Dans l’espace public franco-allemand, voire européen, les médias sont donc à l’unisson avec une partie de la classe politique et de l’opinion publique pour se réjouir de l’élection d’Emmanuel Macron. En caricaturant, on pourrait aussi dire qu’en Allemagne comme en France, ils adorent présentement un roi de la communication qui trouve en Angela Merkel, la femme la plus puissante d’Europe, une partenaire idéale, quelles que puissent être les différences partisanes ou même d’âge, pour mettre fin à l’incommunication persistante. Les médias allemands se sont même avérés à la fois plus dithyrambiques et plus critiques que les médias français, dont le regard reste fixé sur la lourde tâche qui attend le réformateur.
Notes de bas de page
1 Philippe Ridet, « Les Macron ou la République en “Match” », Le Monde, 20 mai 2017, p. 7.
2 Céline Lussato, « La presse étrangère saisie par la “macronmania” », Éditorial, Le Monde, 16 mai 2017, p. 25 ; Roger Cohen, « Work. Mr. Macron, Work », nytimes.com, 24 avril 2017 cité dans L’Obs, 11 mai 2017, p. 58-59 ; Timothée Vilars, « La presse allemande sous le charme de Macron, le “messie centriste” », nouvelobs.com, 16 mars 2017.
3 Pour une analyse de l’espace publique et de l’opinion publique franco-allemands voir Dominique Herbet, « Émergence d’une politique étrangère transnationale et opinion publique germanophone ou européenne ? Le couple franco-allemand au prisme des médias européens pendant la crise en Ukraine », Revue d’Allemagne, 48/2016, p. 305-316 ; « Les Français et l’Allemagne : d’Angela Merkel à Wolfgang Schäuble, le discours médiatique entre fascination et rejet », Allemagne d’aujourd’hui, 214/2015, p. 95-106.
4 Emmanuel Macron, « Nous sommes tous Berlinois, nous sommes tous Européens », Le Monde, 2 janvier 2017.
5 Leo Klimm, « Macron : Merkel hat unsere Würde gerettet », Süddeutsche Zeitung, 1er janvier 2017. À cette date, le journal le plaçait en 3e position dans la course à la présidence.
6 <Derstandard.at/2000050100256/Franzoesischer-Ex-Minister-Macron-lobte-Merkels-Politik> (consulté le 11 juin 2017).
7 Hélène Valenzuela, « Macron : Merkel et les Allemands ont “sauvé” la “dignité” de l’Europe », LePoint.fr, 2 janvier 2017.
8 Nathalie Raullin, « À Berlin, Macron plaide pour une Europe plus ambitieuse », Libération, 11 janvier 2017.
9 Klaus Remme, « Ruck-Rede für Europa », Deutschlandfunk, 11 janvier 2017.
10 « Ce qui va ensemble doit grandir ensemble. » (TdE.)
11 Michael Bauchmüller, « Emmanuel Macron. Reden wir über Europa », Süddeutsche Zeitung, 11 janvier 2017.
12 « Je veux beaucoup plus d’Europe, je veux le faire avec l’Allemagne, et je fais pour cela pleinement confiance à l’Allemagne. » (TdE.)
13 Philippe Desmazes, « À Berlin, Macron veut “restaurer la confiance avec les Allemands en faisant des réformes sérieuses” », LeMonde.fr, 10 janvier 2017.
14 Thibaut Madelin, « À Berlin, Macron défend une “Europe de la souveraineté” », LesÉchos.fr, 10 janvier 2017.
15 Nathalie Raulin, « À Berlin, Macron plaide pour “une Europe plus ambitieuse” », Liberation.fr, 11 janvier 2017.
16 « Quand Macron parle en anglais en déplacement à Berlin », BFMTV, 11 janvier 2017.
17 « Présidentielle : Macron s’exprime en anglais à Berlin, le FN voit rouge », L’Express.fr, 11 janvier 2017.
18 Michaela Wiegel, « Erdrückende Umarmung », FAZ, 16 mars 2017.
19 Michel Rose et Michèle Martin, « Macron se présente en champion de l’Europe à Berlin », Capital, 16 mars 2017.
20 John Macdougall, « À Berlin, Emmanuel Macron s’entretient avec Angela Merkel dans ses bureaux de la chancellerie », AFP, 16 mars 2017.
21 Thomas Wieder, « À Berlin, Macron voit beaucoup de convergences avec Merkel », I24news, 16 mars 2017.
22 Europe 1, « À Berlin, la voix de Macron fait mouche », 16 mars 2017.
23 LeParisien.fr, « Macron soigne sa stature à Berlin », 16 mars 2017.
24 Tobias Schwarz et Jean-François Monier, « Macron wäre kein deutscher Pudel », Der Kurier, 28 avril 2017.
25 Cecilia Calla, « Frankreich : das Ende des Minderwertigkeitskomplexes ? », Die Zeit, 29 mai 2017.
26 « À Berlin, Emmanuel Macron rencontre la chancelière Merkel et se présente en champion de l’Europe », France 24, 17 mars 2017.
27 Nathalie Versieux, « Le chouchou des Allemands », Libération, 24 mars 2017.
28 « La presse étrangère… », Art. cit.
29 « Teurer Freund », Der Spiegel, 13 mai 2017, couverture.
30 Cécile Boutelet, « Plus solide que jamais, l’Allemagne attend Emmanuel Macron », Le Monde, 14-15 mai 2017, p. 5.
31 Julia Amalia Heyer, « Der Verführer », Der Spiegel, 13 mai 2017, p. 10-16.
32 Thomas Wieder, « Macron et Merkel à Berlin, au-delà du “charme” », Le Monde, 17 mai 2017, p. 8.
33 « Der Heiland », Die Zeit, 10 mai 2017, p. 1 ; Elisabeth Raether, « Gewählt, nicht geliebt », 10 mai 2017, p. 1.
34 « Der Heiland » s’applique au Christ sauveur, synonyme « Der Retter » est neutre.
35 Mark Schieritz et Petra Pinzler, « Macron allemand », Die Zeit, 17 mai 2017 ; Cécile Calla, « Das Ende des Minderwertigke itskomplexes ?… », Die Zeit, 29 mai 2017.
36 « À Berlin, la main tendue de Macron à Merkel… », Le Monde, 16 mai 2017, p. 8.
37 « Retten M & M Europa ? », Berliner Zeitung, 8 mai 2107.
38 Ralf Bollmann, « Der teure Freund », FAZ, 3 mai 2017.
39 « Wie teuer wird Macron für uns », Bild, 8 mai 2017 : « Toute l’Europe se réjouit d’avoir Macron. Mais lui aussi pourrait faire des dettes ».
40 Thomas Wieder, « La main tendue de Macron à Merkel », op. cit.
41 Dominique Herbet, « “L’inquiétante étrangeté du populisme” : les cas allemand et autrichien vus de France », Allemagne d’aujourd’hui, 219/2017, p. 7-20.
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France-Allemagne : incommunications et convergences
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