Les réécritures alexandrines
p. 261
Texte intégral
1Au seuil de cette troisième et dernière partie, il est temps de quitter les espaces textuels restreints et de considérer la réécriture dans toute sa liberté. Si l’intertextualité s’insinue grâce aux moyens bien précis que nous avons considérés jusque-là, elle tend à se manifester de manière plus foisonnante et inattendue. Sortant des espaces bien balisés, la réécriture s’enrichit d’une double manière. D’une part dans la diversité des auteurs hypotextuels : Homère est concurrencé par Hésiode et les Lyriques notamment. D’autre part dans l’étendue accordée au phénomène : la réécriture peut embrasser un épisode entier et être donc activée sur plusieurs dizaines ou centaines de vers.
2Nous nous proposons ici d’envisager conjointement ces deux extensions. Après un retour initial nécessaire sur Homère, envisagé ici dans ses apports au niveau des scènes et des épisodes, nous aborderons les réécritures hésiodiques, dont il faut souligner l’importance, et les rapports plus délicats avec la poésie lyrique.
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