Ben Turpin
p. 87-125
Texte intégral
1Bernard Turpin naquit le 19 septembre 1869 à La Nouvelle-Orléans dans une famille d’origine française. De ces lointains ancêtres il conserva, dit-on, toute sa vie une pointe d’accent sans doute à l’origine du surnom de « the frenchman » qu’on lui donna chez Mack Sennett. Ses parents travaillaient dans une confiserie et lorsque le petit Bernard faisait des singeries derrière la vitrine du magasin, il provoquait des attroupements et divertissait déjà un public ravi. En 1876, la famille au complet part s’installer à New York dans un quartier de l’East Side. Après un bref séjour à l’école, il travaille en usine pour oublier les confiseries dont il se dit dégoûté. À 17 ans, son père le lâche dans le monde avec 100 dollars en poche (une grosse somme pour l’époque). Après avoir fait un peu la noce, Ben perd tout son argent au jeu à Jersey City... Il travaille alors quelque temps dans une confiserie industrielle (Mike Shield) à Chicago, mais pas pour longtemps. Pendant les cinq ans qui suivent, nul ne sait de quoi vit l’ami Turpin, sans doute de petits métiers pas très réguliers, ni très honnêtes. En 1890 – il a donc 22 ans –, il décide de se mettre vraiment au travail à Saint Louis : il se fait embaucher comme plongeur dans un restaurant. Il amuse aussi les clients par ses imitations et ses grimaces et commence à penser qu’il pourrait gagner sa vie en utilisant ses dons innés de comique.
2Ainsi en 1891, il prend la route avec un spectacle forain : il gagne 7 dollars par semaine. C’est le début d’une période assez obscure sur laquelle ses deux principaux biographes, B. Brown1 et G.A. Katchmer2, donnent des informations plutôt contradictoires. Il semble que, jusqu’en 1907, Ben Turpin ait travaillé dans le milieu du spectacle : petits shows dans des cafés à Houston (Texas), participation à des tournées dans des compagnies théâtrales plus ou moins miteuses (Mabel Page Répertoire Company, Jones, Linick et Schaffer de Chicago, etc.). C’est sans doute à cette époque qu’il monte un numéro inspiré d’un « comic strip » célèbre « Happy Hooligan », et qu’apparaît son fameux strabisme convergent qui fera une grande partie de sa gloire. Une photo datant de 1891, reproduite dans le numéro 0 de Cinémathèque pour vous montre qu’à 22 ans ses yeux ne présentaient encore aucune anomalie. Plusieurs anecdotes ont circulé sur l’origine de cette infirmité ; l’explication la plus vraisemblable est sans doute la moins pittoresque : au cours des nombreuses acrobaties qu’il exécutait sur scène, il fit une chute qui endommagea gravement un nerf optique et détruisit le parallélisme de ses yeux.
3C’est seulement à 39 ans, en 1907, que Ben Turpin va débuter au cinéma : il rencontre « Broncho Billy » Anderson, vedette de l’Essanay qui le fait engager dans sa compagnie. Il est à la fois portier, accessoiriste et comédien. La même année, il tourne son premier film, Ben Gets a Duck and Is Ducked, et se marie avec une actrice canadienne française née à Québec, Carrie Le Mieux, qui fera quelques films avec lui sous le nom de Carrie Turpin. Sur cette première période à l’Essanay, il donne ses impressions dans une interview donnée à la revue Moving Picture World (3-4-1909) : « C’était une vie excitante. J’ai travaillé dans le cinéma pour Essanay pendant deux ans. Je dois dire que j’ai fait beaucoup de chutes et ramassé beaucoup de bosses. Je dois avoir cassé à peu près vingt caisses de vaisselle, renversé des cheminées, démoli des tas de beaux meubles ; j’ai eu les yeux pochés, les deux chevilles foulées et beaucoup de meurtrissures... Je n’oublierai jamais ces deux ans. J’avais engagé un copain pour jouer un rôle dans un des films, il devait se lancer à l’eau et je lui ai demandé s’il savait nager. Il me répondit que oui, alors on l’engagea. Je devais, dans le film, le jeter à l’eau, ce que je fis. Aussitôt dans l’eau, il coula et quand il resurgit, il se mit à crieR : « Un bateau ! un bateau ! ». Il était sur le point de se noyer. Le cameraman tournait toujours jusqu’à ce que le metteur en scène crie stop ! Finalement, on mit un bateau à l’eau et on le repêcha. Dès qu’il fut sur le rivage, il partit en courant et on ne le revit jamais. »
4La collaboration avec l’Essanay cesse momentanément en 1909 : Ben est envoyé par l’Independent Motion Picture (IMP) fondée par Carl Laemmle pour prospecter en Californie. Ainsi, il participe à la construction des studios IMP. Mais cette association cesse rapidement pour des raisons inconnues. De 1909 à 1914, B.T. n’a aucune activité cinématographique et reprend sa vie de comédien de music-hall.
5En 1914, il réapparaît à l’Essanay avec un salaire de 25 dollars par semaine. Il a maintenant sa silhouette bien connue : un petit homme (1,62 mètre environ) mince, à l’épaisse moustache en brosse, le front dégarni, et son célèbre regard... Il travaille avec Wallace Beery qui, déguisé en jeune Suédoise, joue le rôle principal de la série des Sweedie, ou bien avec le « Joyous Trio » formé de Margaret Joslin (Sophie Lutts), Victor Potel (Slippery Slim) et Harry Todd (Mustang Pete) dans la série des Snakeville Comedies ; il n’apparaît alors que dans des second rôles.
6En 1915, Chaplin, déjà célèbre, arrive à l’Essanay et remarque B.T. qui tourne aussitôt avec lui His New Job (Chariot débute). Bien que B.T. n’ait jamais voulu l’admettre, Chaplin eut sans doute une grande influence sur son jeu. Barry Brown déclare à ce sujet :
7« Chaplin doit être considéré comme un des grands artisans du succès de B.T. Sous son exigeante direction, le style indiscipliné de B.T. fut raffiné. Ce dernier se moquait des ordres méticuleux de Chaplin, ne percevant pas totalement leur signification3. »
8En 1922, parlant de Chaplin, B.T. déclarait à Robert Florey, autre « Français » de Hollywood :
9« Charlie était un chic type, mais, tout d’abord, je ne le compris pas très bien. Il ne faisait pas les choses comme les autres et se montrait si exigeant dans sa direction des scènes que nous tournions ensemble qu’il en arrivait souvent à m’exaspérer. On ne m’avait demandé, jusqu’alors, que de faire des grimaces, et mon affliction suffisait à faire rigoler les gens. l’aurais pu, d’ailleurs, les faire rire sans cela, mais Charlie me disait : “faites ceci, ne faites pas cela, regardez par ici, marchez comme ça, recommencez...” Après tout, nous ne faisions pas de l’art, nous n’étions pas des chanteurs de Grand Opéra (sic), mais tout de même, comme il avait l’air de savoir ce qu’il faisait, je ne me plaignais pas trop, mais je l’ai toujours trouvé un peu snob. D’ailleurs, j’ai prouvé depuis que je pouvais travailler sans lui, je suis maintenant étoile de la Keystone, et mes films font beaucoup d’argent4. » Les relations avec Chaplin ne semblaient donc pas au beau fixe. À l’Essanay, on lui offre maintenant 30 dollars par semaine pendant deux ans. Le dernier film qu’il tourne pour cette maison sera Burlesque on Carmen (Chariot joue Carmen, 1916) qui devait être à l’origine un 2 bobines ; l’Essanay exigea d’allonger le film pour en faire un 5 bobines et Chaplin dut s’incliner. En 1916, Chaplin quitte l’Essanay pour la Mutual-Vogue, entraînant avec lui B.T. à qui les studios de Santa Barbara (S. Hutchinson) offrent un contrat de 100 dollars par semaine. Dans ces Vogue Comedies, il fit deux séries : l’une en équipe avec Paddy McGuire (ils forment un couple de vagabonds : Bungling Bill, et son ami B.T., dit Bloggie), l’autre avec Rube Miller qui assure également la mise en scène.
10En 1917, Mack Sennett le remarque. George Stout, son directeur commercial, réussit à le rencontrer malgré les obstacles de la Vogue, et, sans sa moustache, il ne le reconnut pas ! Il fut cependant engagé à 200 dollars par semaine et joua quelques personnages secondaires dans deux ou trois films avant d’obtenir le rôle principal de A Clever Dummy. Il devient assez rapidement une des grandes vedettes de l’équipe Sennett. Dès le début des années vingt, il gagne 3 000 dollars par semaine. Le métier n’est cependant pas de tout repos puisqu’en 1918, il avait été déjà hospitalisé vingt-cinq fois à la suite d’accidents de tournage. Dans une interview à Harry Carr (cité par B. Brown5) B.T. déclarait :
11« Une fois, on m’avait suspendu à une corde dans un canyon et quelqu’un coupa la corde. J’ai été mordu par un lion grincheux et pourchassé par des chiens capricieux. Dans une comédie de Mack Sennett, le méchant devait me frapper avec une statuette en toc ; par erreur, il en prit une en marbre. Je me souviens seulement que tout est devenu noir ; ensuite je suis devenu fou et j’ai flanqué une raclée au bonhomme ; il se mit à crier et je découvris que c’était ma femme. Je suis resté au lit pendant une semaine. » Mack Sennett passe ensuite chez Pathé et B.T. le suit. C’est alors qu’il tourne ses meilleurs films (1919-1924), pour la plupart des parodies : de classiques, de westerns, de northerns, de mélodrames, de péplum, des films de von Stroheim, des serials, etc. Il tourne aussi deux longs métrages en vedette : A Small Town Idol (1921) et The Shriek of Araby (1924) où il parodie Rudolph Valentino. Il invente aussi le personnage de Rodney St. ClaiR : un officier à monocle, portant un uniforme blanc immaculé, célèbre guerrier et grand séducteur. Cette caricature d’Eric von Stroheim apparaîtra, quelque fois sous des noms fantaisistes, dans plusieurs films. Le « Frenchman » est célèbre par ses acrobaties et la facilité avec laquelle il réussit la cabriole arrière avec chute sur le dos, cascade connue dans l’argot du métier sous le nom de 108... Il fait rarement bon ménage avec les metteurs en scène car il a ses propres idées. En homme avisé – il est même assez avare – il place son argent, et sitôt qu’il est à l’abri du besoin il ralentit sagement son activité cinématographique. On le dit excentrique : dans son appartement, à Beverley Hills, il garde ses meubles sous housse, ne les ôtant que pour les réceptions. Brown6 prétend qu’il était « émotif, superstitieux et vantard ». Il semble bien qu’il passait pour un original dont il était de bon ton de se moquer à l’occasion, témoin cette anecdote citée par K.C. Lahue et T. Brewer7 : Mack Sennett invita un jour B.T. à une chasse au canard, car malgré son strabisme c’était un fameux chasseur. Pour lui faire une farce, il remplit ses cartouches de sciure, puis abandonna B.T. derrière son affût. Ce dernier s’étonna un peu de voir ses tirs sans résultat, mais un chasseur qui passait par là lui suggéra d’essayer ses munitions. Ce que fit Ben immédiatement avec succès. À la fin de la journée, Mack Sennett et ses amis s’étonnèrent du tableau de chasse de Ben qui se garda bien de mentionner le passage d’un autre chasseur...
12Une chose l’obsède : que son strabisme, principale source de son succès, l’abandonne ! Le facétieux W.C.Fields, qui savait que B.T. était très croyant, souffla un jour à son metteur en scène de lui dire : « Ben, si vous ne me voyez pas, c’est que je rentre chez moi ce soir et je vais aller prier Saint Joseph de décroiser vos yeux ». Du coup, B.T. assura son strabisme à la Lloyds de Londres pour 100 000 dollars... C’est du moins ce que prétendait Mack Sennett...
13Dévoué à sa femme Carrie qui était d’une santé très fragile, il quitta l’écran pour pouvoir la soigner en juillet 1925. Elle mourut trois mois plus tard, à 43 ans. La même année, opéré de l’appendicite, il tomba amoureux de son infirmière, Babette D. Dietz, et ils se marièrent le 7 juillet 1926. Vers la fin de sa vie, il semble qu’il perdit un peu la tête ; J. Gaborit8 raconte qu’on le vit un jour en train de régler la circulation en plein centre d’Atalantic City en proclamant : « Ben Turpin, 3000 dollars par semaine ! » G. Katchmer cite la même anecdote, mais la situe beaucoup plus tôt (vers 1924) : Ben aurait fait ce petit numéro simplement pour amuser sa première épouse déjà très malade. En juin 1940, il eut une première alerte cardiaque et mourut le 1er juillet 1940 à 71 ans. À son enterrement, on reconnut Charlie Murray, Buster Keaton, Victor Potel, Dot Farley, Del Lord, Billy Bevan, Andy Clyde, James Finlayson, Al St. John, Hank Mann. Charlie Chaplin, peu rancunier, fit envoyer une énorme gerbe de roses rouges.
14En France, il est sans doute celui qui a eu le plus de surnoms : Calouchon, Calouchard, Andoche, Casimir et Narcisse !
BEN TURPIN OU MACK SENNETT-CASANOVA
15Parler de Ben Turpin c’est immédiatement évoquer un certain regard, une vision peu orthodoxe de la vie – au sens propre et au sens figuré – grâce à ce fameux strabisme qui, pour le commun des mortels, fit la gloire de ce petit bonhomme d’origine française. Il est sans doute vrai qu’une partie de son succès provient de cette infirmité accidentelle, mais on ne saurait négliger ses multiples talents d’acrobate, de mime et de comédien acquis peu à peu en fréquentant des artistes comme Wallace Beery, Mack Sennett et Charlie Chaplin lui-même.
16Du reste, la vedette de l’équipe Sennett qu’il était devenu dans les années 1920-1927 n’avait pas le monopole du strabisme... À la Sunshine Fox, un dénommé Clyde Cook avait bâti une partie de sa notoriété sur ce défaut. D’abord sous la direction « artistique » de Charles Parrott (Charley Chase), puis vers 1919 en tandem avec Polly Moran (future partenaire de B.T. chez Sennett), dirigé par Eddie Cline ou Earle C. Kenton, Clyde Cook – baptisé Dudule par les distributeurs français toujours inventifs ! – eut ainsi son heure de gloire grâce à des films tels que The jockey (Dudule à dada), The huntsman (Dudule chasseur), etc. Chez Hal Roach aussi on avait un loucheur de talent en la personne de George Rowe ; ce dernier apparaissait dans de courtes séquences, souvent fort hilarantes, volant quelquefois la vedette aux grands noms auxquels il était associé. Peigné avec soin, la raie au milieu du crâne, arborant une petite moustache à la Chariot, ce grand garçon jouait les benêts avec un réel bonheur ; on n’oubliera pas ses éblouissantes apparitions aux côtés de Snub Pollard (Go as You Please, 1920 ; Join the Circus, 1923), de Harold Lloyd (Never weaken, 1921) ou de Laurel et Hardy (You’re Darn Tootin’, 1928). Cependant, malgré tout son talent, on ne lui confia jamais, à notre connaissance, de premier rôle.
17Pour Ben Turpin, cette accession au rang de star fut assez laborieuse puisqu’il débuta en 1907 et ne fut reconnu comme vedette à part entière que vers 1919, alors qu’il avait plus de 50 ans. L’univers « turpinien » qui, comme le regard de son héros, apparaît désaxé ou anormal ne s’est donc pas construit sur la rigueur et les géniales inspirations d’un Chaplin ou d’un Keaton. Il serait plutôt le fruit du long travail de maturation du comédien et de la collaboration avec une équipe aux talents nombreux, celle de Mack Sennett. Depuis les premiers slapsticks assez primaires de l’Essanay jusqu’à la grande époque Sennett qui débute en 1919, s’écoulèrent de longues années pendant lesquelles Ben joua les faire-valoir aux côtés des vedettes du moment (W. Beery, Ch. Chaplin). C’est ensuite, au cours de la période Sennett (1917-1927), que va s’élaborer son style. Malgré la variété des réalisateurs qui le dirigent (Eddie Cline, Richard F. Jones, Earle C. Kenton, Del Lord, Del Ruth, etc.) Ben Turpin réussit à créer un personnage original évoluant dans un univers très surprenant où régnent la parodie, la dérision... et les femmes. Cependant, bien que Ben s’intéressât de près à la mise en scène, acceptant mal d’être dirigé par un autre que lui-même, on ne saurait affirmer qu’il fut, à l’instar des grands (Chaplin, Keaton, Lloyd), le seul créateur d’un personnage dont la paternité peut sans doute être attribuée à Mack Sennett superviseur de la plupart de ses films. En premier lieu, les gagmen et scénaristes qui travaillèrent pour Ben Turpin furent tentés d’utiliser son strabisme comme source intrinsèque de comique. Dans The Daredevil (1923) Ben, acteur dans un film sur le Grand Nord, doit jouer les Guillaume Tell, mais son regard en biais lui fait manquer la cible : il tire à l’arc sur le canotier du metteur en scène. De même, chasseur émérite dans The Wild Goose Chaser (1925), Ben voit – en un gag génial – son fusil à canon double diverger à l’image de ses yeux, chaque canon optant pour une cible différente. Ses prunelles asymétriques ont d’ailleurs quelque chose de magique, puisque, non content – comme nous le verrons plus loin – d’envoûter le sexe faible, un seul regard ensorcelant du héros suffit à arrêter la grande horloge, interloquée, ou à faire voler en éclats le miroir anéanti de Bright Eyes (1922). Plus tard, dans sa courte période parlante, aux côtés de Laurel et Hardy (Our Wife, 1931), Turpin juge de paix prononce l’union de la plantureuse Bebe London (fiancée de Hardy) avec... Stan Laurel et, dans la foulée, proclame qu’il va embrasser la mariée : il dépose alors un baiser sur la joue de Hardy ! Dans Keystone Hôtel (1935), sorte d’hommage nostalgique aux anciennes vedettes du burlesque (Ford Sterling, Chester Conklin, Marie Prevost, etc.) Ben Turpin incarne le Comte Drewablank, arbitre des élégances, qui préside un concours de beauté. L’incertitude de son regard va provoquer un drame lorsqu’il désigne comme gagnante... l’habilleuse !
18L’équipe Sennett avait bien compris que ce strabisme faisait partie de l’univers de Turpin, à tel point que cette particularité subsistait même après la mort du héros, créant ainsi un surprenant effet comique : dans Salome vs Shenandoah (1919), la tête tranchée de Ben Turpin, qui jouait le rôle de saint Jean-Baptiste, était présentée à Salomé sur un plateau et continuait à loucher. Pour son premier film en vedette chez Sennett (A Clever Dummy, 1917), Ben joue le rôle d’un petit employé de maison débrouillard, assez chaplinesque donc, qui prend la place d’un robot très perfectionné construit à son image. L’essentiel des effets comiques repose sur les mimiques et gesticulations acrobatiques du faux mannequin. On retrouve de même un Ben Turpin encore sous l’influence de Chaplin dans Ten Dollars and Ten Days (1924) : simple vendeur dans un grand magasin, il va découper la robe d’une cliente en même temps que le coupon d’étoffe ; cependant, amoureux de la caissière soupçonnée de vol, il fera arrêter le vrai coupable par chance plus que par ingéniosité. En effet, contrairement à Chariot ou à Beaucitron (Snub Pollard), il ne se tire des situations périlleuses que grâce à de miraculeux concours de circonstances : dans Yukon Jake (1924), ce sont les ruades de son cheval qui lui permettent de venir à bout d’une bande de malfaiteurs dans un saloon ; en prison dans Ten Dollars and Ten Days (1924), il ne s’évade qu’avec l’aide involontaire d’un colosse fou furieux qui l’éjecte de sa cellule...
19Ainsi donc le Ben Turpin des débuts est assez classique ; bien entendu, l’essentiel de son comique repose sur son physique : petit, fluet, les jambes courtes, un cou de poulet surmonté d’un visage triangulaire au crâne dégarni, l’inévitable moustache en balai-brosse et ses yeux9... Malgré sa silhouette ridicule et son visage caricatural, Ben, toujours sans complexe, reste toujours d’une grande dignité : fièrement cambré, la tête haute et le menton altier, il évolue, l’air faraud et sûr de lui, sans se soucier de sa silhouette de clown.
20L’équipe Sennett réalise rapidement tout le parti qu’elle peut tirer de cet acteur tout droit sorti d’un dessin de Dubout : puisqu’il est physiquement l’antithèse des séducteurs du cinéma hollywoodien, il jouera donc les héros : la parodie devient sa spécialité. Tous les genres cinématographiques seront ainsi abordés. Le western : Turpin est l’indomptable shérif de Taming Target Center (1917) et de Sheriff Nell’s Tussle (1918). Le northern : encore shérif dans Yukon Jake (1924) où il se mesure au ventru Kalla Pasha. Le mélodrame : deux pastiches des films lacrimaux de l’époque, East Lynne with Variations (1919) démarquant l’œuvre bien-pensante de Mrs Henry Wood, qui connut plusieurs adaptations à l’écran, et Where’s My Wandering Boy This Evening ? (1923) qui parodie Where’s My Wandering Boy To Night ? (1922), et où Ben joue le rôle d’un campagnard aux prises avec les tentations de la grande ville. Parodie des films « orientaux » tel que The Shriek of Araby (1923) qui suit pas à pas The Sheik (1921) avec Rudolph Valentino, ou d’œuvres classiques comme Romeo and Juliet (1924) où il campe un Roméo peu juvénile, de romans célèbres comme Uncle Tom Without a Cabin (1919) qui n’est autre que La Case de l’oncle Tom revue et corrigée par la maison Sennett. Les films où le cinéma s’auto-parodie sont une source classique du burlesque ; Ben s’y distingue dans The Daredevil (1923) qui pastiche les serials mouvementés ; Ben y est promu cascadeur car un « director » l’a vu chevaucher avec succès un cheval sauvage sans savoir que notre héros est, au sens propre, collé à la selle. Home-Made Movies (1922) se moque des productions fauchées en nous montrant les « ficelles » du tournage d’un film sur le Grand Nord.
211924 semble marquer un certain tournant dans la carrière de la grande vedette qu’est déjà Ben Turpin. Quelques œuvres antérieures laissaient déjà présager la future orientation de son personnage : en particulier son premier long métrage en vedette, Married Life (1920), où il (Rodney St. Clair) joue les briseurs de foyer, tandis que le mari jaloux (Jimmy Finlayson) se venge en le faisant opérer, après un accident, par un docteur original (Ch. Conklin) qui fait administrer à son patient du gaz d’éclairage pour l’endormir ; le malade flotte au-dessus de la table d’opération, s’envole comme un aérostat et perturbe les pensionnaires du pavillon des alcooliques qui croient à de nouvelles hallucinations causées par leur drogue...
22Il convient de réserver une place particulière à ce personnage de Rodney St. Clair que Ben Turpin incarna dans une série de films. C’est ainsi qu’en 1924, à l’apogée de son succès, il tourne Three Foolish Weeks, parodie du célèbre Foolish Wifes (1921) d’E. von Stroheim ; reprenant donc le rôle de St. Clair, il réalise une étonnante caricature du plus fameux des acteurs maudits dans son uniforme blanc, monocle vissé à l’œil, botté de cuir noir, irrésistible et cynique séducteur. St. Clair va revivre, quelquefois sous des noms différents, mais toujours aux nobles consonances, dans The Prodigal Bridegroom (1926), When a Man’s a Prince (1926), A Harem Knight (1926) – parodie simultanée des « turqueries » à la mode – , The Pride of Pickeville (1927) où il apparaît en baron Bonamo, et enfin dans un autre long métrage, The Wife’s Relation (1928). C’est incontestablement son personnage type, véritable synthèse du héros « turpinien ». Il est important de noter que l’essentiel des effets comiques repose dans ces films sur les rapports de Ben Turpin avec le sexe faible. St. Clair est un Casanova plein de morgue, avec parfois une pointe de sadisme à l’image de son modèle. Toutes les femmes sont amoureuses de lui et s’il apprécie ses conquêtes, il ne veut en aucune façon – comme Don Juan – se lier définitivement à l’une d’entre elles. Aussi, à l’inverse du classique happy end, la plupart de ses films se terminent sur un mariage rompu. Dans The Pride of Pickeville (1927), lorsque Andy Clyde, père de la jeune personne (Thelma Hill) qui s’est jetée dans ses bras en profitant de l’obscurité d’un tunnel, propose à notre héros l’alternative, le mariage ou la mort... St. Clair hésite à peine un instant et un intertitre nous apprend sa décision qu’il ponctue d’un viril mouvement du menton : « Tirez ! » Dans le même film, une autre jeune fille (Ruth Taylor) est tombée amoureuse de lui d’après une photo parue dans un magazine. Ben débarque accidentellement dans sa chambre le jour de ses noces et la belle Ruth tombe dans ses bras sous les yeux de son père. Voilà donc St. Clair avec deux fiancées et sans envie de se marier. Seule solution, la fuite dans un train pris au vol ; mais Thelma Hill, la tenace, apparaît miraculeusement derrière un siège. C’en est trop pour Ben, qui s’effondre...
23La persécution de ces femmes qui, jeunes ou plus âgées, apparaissent généralement dans l’univers de Ben Turpin sous l’aspect de furies déchaînées, hystériques, dévoreuses d’homme, est le thème majeur d’un grand nombre de films de Ben : dans A Harem Knight (1926), c’est la très mûre Louise Carver – ancienne favorite du harem – qui poursuit implacablement le héros de ses assiduités dans la séquence finale. Encore une, fois Ben capitule et perd connaissance... Exception à la règle, ici, la jolie Madeline Hurlock va préférer le bel aviateur français (Danny O’Shea) à St. Clair, contraint dans une scène baroque à évoluer, costumé en bayadère, sous les yeux du Sultan (Marvin Lobach) horrifié par le spectacle.
24Dans The Jolly Jilter (1927), Ben fait face au trio féminin cher à Freud : la femme génitrice (la future belle-mère, Sushine Hart), la femme compagne (Madeline Hurlock, la fiancée) et la femme destructrice (sa maîtresse, Alma Bennett). Incarnant encore un milliardaire, Turpin est persécuté par une superbe danseuse de music-hall, follement amoureuse de lui, qui simule à plusieurs reprises le suicide pour faire échouer son mariage avec M. Hurlock. À la fin, dans sa colère, la vamp en folie décime les protagonistes du drame à coups de batte de baseball jusqu’à l’arrivée de la police. La copie que nous possédons, hélas incomplète, ne permet pas de savoir laquelle des trois femmes prendra finalement le dessus, mais on peut parier sans trop de risque que Ben restera célibataire à la fin de ce film riche en gags surréalistes : après un faux empoisonnement... à la sauce piquante, Ben et sa maîtresse calment leur gorge en feu, lui, en avalant un bocal et ses poissons rouges, elle... avec un extincteur d’incendie !
25Cependant, si la jalousie des femmes est dangereuse, celle des maris bafoués l’est tout autant. Ainsi, dans The Raspberry Romance (1925), B. Turpin chanteur d’opéra, fiancé à la grosse et maternelle Blanche Payson, séduit Madeline Hurlock, jeune femme mariée ; poursuivi par le mari jaloux, il ne devra son salut qu’à sa fiancée-mère protectrice. De même, dans A Hollywood Hero (1927), il incarne une vedette adulée par le public féminin, et, pour essayer d’échapper au mari peu compréhensif d’Alma Bennett, sa dernière conquête, il devra se déguiser en femme de chambre. Broke in China (1927) donne encore une nouvelle dimension aux relations que Turpin entretient avec le sexe faible. Notre héros n’est ici qu’un simple marin en bordée avec un camarade dans un cabaret de Shangai. Il va encore séduire une entraîneuse sur le retour (Louise Carver) qui – au début du moins – semble plus attirée par ses gains au jeu que par ses beaux yeux. Mais l’alcool aidant, celle-ci se met à raconter sa triste vie en de mélodramatiques flash – back, imitée d’ailleurs par Ben qui découvrira finalement que cette vieille maquerelle n’est autre que sa mère ! Ainsi donc, toutes les femmes – même la sacro – sainte génitrice – sont les mêmes : qu’elles soient jeunes ou plus âgées, ce sont, dans l’univers du comique, soit des amoureuses hystériques, soit des êtres avides et pervers.
26Dans Daddy Boy (1927), Ben Turpin, riche mais cardiaque business man, boucle le cycle en s’intéressant... aux petites filles : elles ont gardé très provisoirement leur innocence et n’ont pas encore acquis la cupidité ou les vices des adultes. Pour séduire l’une d’entre elles, il lui offre son portrait : Rodney St. Clair en grand uniforme stroheimien ! Joli clin d’oeil de l’équipe Sennett. Même dans Yukon Jake (1924), déjà cité, au scénario fondé sur l’opposition classique et chaplinesque entre le gros méchant Kalla Pasha et le fluet, maladroit shérif Cyclone (B.T.), un curieux rêve très kitsch dans la neige du Grand Nord révèle encore les fantasmes du héros : au milieu des igloos de carton-pâte surgissent des créatures de rêve (les fameuses Bathing Beauties) qui se baignent avec le sourire dans un trou pratiqué dans la banquise et entourent Ben de mille prévenances.
27On voit comment le personnage de Ben Turpin a évolué : partant d’une silhouette très classique du burlesque – le petit homme ridicule que le hasard sauve des situations périlleuses – il va peu à peu se spécialiser dans la parodie, et plus précisément dans celle du séducteur (période 1923-1927)10 qui lui permettra de tourner ses meilleurs films. Ce Mack Sennett-Casanova nous donne sa vision bunuelienne et assez pervertie – comme l’est son regard – de l’âme féminine, puisque sa colossale misogynie l’entraîne à faire de chaque femme un obscur objet de désir certes, mais aussi un ange exterminateur.
FILMOGRAPHIE11
1907
28Première période Essanay :
29Il est très difficile de recenser avec certitude les films où B.T. apparaît au cours de cette première période. Quelques titres seulement sont connus : Ben Gets a Duck and is Ducked (1b) Sc. : B.T. affamé poursuit un canard dans une fontaine publique.
30Dans une interview à Photoplay (1918), B.T. raconte que ce premier film fut tourné dans South Park à Chicago. Un vrai policeman intervint à la fin du tournage, arrêta B.T. qui passa quatre heures en prison dans des vêtements mouillés avant que l’on vienne le tirer d’affaire.
1909
Midnight disturbance (1b) Sc. : B.T. a des démêlés avec un bouledogue.
Dans Moving Picture International (3 – 4 – 1909), B.T. raconte : « Le film le plus dur que j’aie fait, c’est midnight disturbance : un chien, un bouledogue, devait attraper une patte attachée à ma taille ; il la manqua et saisit un morceau de mon anatomie. J’ai raté plusieurs scènes et il a fallu recommencer. Pendant les répétitions je fus mordu encore plusieurs fois et le producteur me demanda seulement : "Alors, Ben, est – ce que ça fait mal ?" » Mister flip (1b)
Sc. : En complet veston, œillet à la boutonnière, coiffé d’un canotier, B.T. apparaît ici en élégant dandy, incorrigible coureur de jupons. De plus, il est pourvu d’une abondante chevelure et d’une de paire de moustaches de fantaisie. Il entre dans un salon de coiffure et fait une cour très poussée à la manucure, puis à la standardiste, à la coiffeuse... Chaque fois, il est remis à sa place assez brutalement. Dans une pâtisserie, il attaque encore la serveuse derrière son comptoir ; celle-ci se défend en lui écrasant une tarte sur la figure... Catalogue Blackhawk A Case of Seltzer (Ib ?)
Copie au musée du cinéma George – Eastman (Rochester)
31Deuxième période Essanay :
1914
29.7 – Sweedie and the Lord (1b) – I : Wallace Beery
Dans la série des Sweedie, W. Beery, en travesti, joue une servante suédoise.
17.8 – Sweedie and the Double Exposure (1b) – I : Wallace Beery, Harry Dunkinson, Sadie Pearl, Frank Hamilton.
22.8 – Sweedie Springs a Surprise (1b) – I : Wallace Beery.
21.9 – Sweedie Skate (1b) – I : Wallace Beery, Leo White, Charles Wrigh.
2.10 – Golf Link Champion « Chick Evans » Links with Sweedie (1b) – I : Wallace Beery, Chick Evans, Leo White, Charlotte Mineau, Ruth Hennessy.
5.10 – The Fickleness of Sweedie (1b) – I : Wallace Beery.
12.10 – Sweedie Learns to Swim (1b) – I : Wallace Beery, Leo White, Betty Brown. Sc. : B.T. joue le rôle du maître nageur qui va essayer d’apprendre à nager à Sweedie (W. Beery). Mais celle-ci veut prendre des leçons chez elle. Il y aura de nombreux dégâts dans la maison. Catalogue Blackhawk (d.v.)
19.10 – She Landed a Big One (1b) – I : Wallace Beery.
9.11 – Sweedie and the Trouble Maker (1b) – I : Wallace Beery.
23.11 – Sweedie at the Fair (1b) – I : Wallace Beery.
14.12 – Madame Double X (1b) – I : Wallace Beery, Robert Boulder, Leo White. 17.12 – Snakeville’s Blind Pig (1b) – R : Roy Clements.
24.12 – Slippery Slim Gets Square (1b)
1915
7.1 – The Battle of Snakeville (1b) – R : Roy Clements.
11.1 – Sweedie’s Suicide (1b) – I : Wallace Beery, Robert Boulder, Leo White, Charlotte Mineau.
32Prod. American :
15.1 – The Clubman’s Wager (1/2 b) – I : William Bowman, William Horse, lames Hamilton, Herman Frank, Harry De Vere Sc. : Les quatre membres d’un club proposent à un vagabond (B.T.) d’essayer d’échanger un billet de 1 000 dollars pour faire un pari. Les tentatives du clochard sont la source d’une série de péripéties comiques. Une partie du film est un documentaire sur la fabrication de plaques de blindage et de canons.
33Essanay :
18.1 – Sweedie and the Dog (1b) – I : Wallace Beery, Leo White, Betty Brown.
25.1 – Two Bearts That Beat as Ten (1b) – I : Wallace Beery, Betty Brown, Robert Boulder, Charlotte Mineau.
1.2 – His New Job (Chariot débute) (2b) – R/Sc : Ch. Chaplin – I : Ch. Chaplin, Frank I. Coleman, Charles Insley, Charlotte Mineau, Leo White, Agnes Ayres, Gloria Swanson.
Dans ce premier film de Chaplin pour l’Essanay, B.T. joue un candidat à un emploi au studio Lockstone où Chaplin lui – même cherche du travail... et finit par faire des ravages. (d.v.)
8.2 – Sweedie Goes to College (1b) – R : F. Baker I : Wallace Beery, Gloria Swanson, Charlotte Mineau.
15.2 – A Night Out (Chariot fait la noce) (2b) – R/Sc : Ch. Chaplin – I : Ch. Chaplin, Edna Purviance, Bud Jamison, LeoWhite, Fred Goodwins.
B.T. est le compagnon de boisson de Chariot. (d.v.)
18.2 – Snakeville’s Beauty Parlor (1b) – R. Roy Clements I : Harry Todd, Margaret Joslin.
1.3 – Sweedie’s Hope/ess Love (1b) – I : Wallace Beery
11.3 – The Champion (Chariot boxeur) (2b) – R/Sc : Ch. Chaplin – I : Ch. Chaplin, Lloyd Bacon, Bud Jamison, Edna Purviance, Leo White, Paddy Mcguire, Carl Stockdale, G.M. Anderson, le chien Spike.
B.T. joue un vendeur ambulant. (d.v.)
15.3 – Love and Trouble (1b) – I : Wallace Beery.
22.3 – Sweedie Learns to Ride (1b) – I : Wallace Beery, Betty Brown.
25.3 – Two Bold, Bad Men (1b) – R : Roy Clements – I : Leo White, Victor Potel (?) B.T. et L. White sont les deux méchants.
29.3 – Curiosity (1b) – I ; Ruth Hennesy, Robert Boulder, Leo White, Florinda Kingsley.
1.4 – A Coat Tale (1b) – R : Roy Clements – I : Victor Potel, Harry Todd.
29.4 – The Undertaker’s Uncle (1b) – R : Roy Clements – I : Margaret Joslin, Victor Potel.
29.4 – By the Sea (Chariot à la plage) (1b) – R/Sc : Ch. Chaplin – I : Ch. Chaplin, Billy Armstrong, Bud Jamison, Edna Purviance, Margie Reiger.
Petit rôle pour B.T. (d.v.)
6.5 – How Slippery Slim Saw the Show (1b) – R : Roy Clements – I : Harry Todd, Margaret Joslin, Victor Potel.
B. T incarne le “vilain”.
13.5 – Sweedie in Vaudeville (1b) – I : Wallace Beery, Arthur Bates, Edmund Thompson.
20.5 – Sweedie’s Hero (1b) – I : Wallace Beery.
27.5 – A Bunch of Mates (1b) – R : Roy Clements – I : Victor Potel, Harry Todd.
3.6 – Sophie and the Fakir (1b) – R : Roy Clements – I : Margaret Joslin, Harry Todd, Victor Potel.
17.6 – The Broken Pledge (1b) – R/Sc. : Wallace Beery – I : Wallace Beery, Victor Potel, Gloria Swanson.
22.7 – Offers Started but Sophie Finished (1b) – R : Roy Clements I : Margaret Joslin, Carrie Turpin, Victor Potel, Harry Todd.
29.7 – Snakeville’s Twins (1b) – R. Roy Clements – I : Harry Todd, Margaret Joslin, Victor Potel.
12.8 – The Bell Hop (1b) – R : Roy Clements – I : Victor Potel.
2.9 – Versus Sledgehammers (1b) – I : Harry Todd, Margaret Joslin, Victor Potel, Raymond McKee.
9.9 – A Quiet Little Came (1b) – R : Roy Clements – I : Harry Todd, Margaret Joslin.
23.9 – Snakeville’s Hen Medic (1b) – R : Roy Clements – I : Harry Todd, Margaret Joslin, Victor Potel.
7.10 – Snakeville’s Weak Women (1b) – R. Roy Clements – I : Harry Todd, Margaret Joslin.
18.11 – Snakeville’s Eugenic Marriage (1b) – R : Roy Clements – I : Harry Todd, Margaret Joslin.
19.11 – Too Much Turkey (1b) – R : G.M. Anderson – I : Ruth Saville, G.M. Anderson, Carrie Turpin.
25.11 – It Happened in Snakeville (1b) – R : Roy Clements – I : Harry Todd, Margaret Joslin. 9.12 – The Merry Models (1b) – I : Harry Todd, Margaret Joslin, Carrie Turpin.
16.12 – Snakeville’s Champion (1b) – R : Roy Clements] – I : Harry Todd, Margaret Joslin, Victor Potel, Lloyd Bacon.
B.T. gagne un match de lutte. Snakeville’s Debutantes (1b) – R : Roy Clements – I : Harry Todd, Margaret Joslin, Victor Potel.
A Christmas Revenge (1b) – I : G.M. Anderson, Harry Todd, Marguerite Clayton. His Regeneration (1b) – I : G.M. Anderson, Charlie Chaplin.
1916
22.4 – Charlie Chaplin’s Burlesque on Carmen (Charlot joue Carmen (4b) – R/Sc : Ch. Chaplin – I : Ch Chaplin, Edna Purviance.
Lawrence A. Bowes, Frank J. Coleman, 1. Henderson, Bud Jamison, John Rand, Leo White, Wesley Ruggles, May White. Ben Turpin joue le rôle d’un bohémien (Remendados) amoureux de l’imposante Frasquita (May White), et se bat à plusieurs reprises pour ses beaux yeux. Toutes ses scènes ont été ajoutées par l’Essanay pour allonger le film, prévu par Chaplin en 2 bobines seulement. D’ailleurs, B.T. et Chaplin n’apparaissent jamais ensemble.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
34Vogue Films Inc., Mutual – VogueComedies :
28.5 – National Nuts (1b) – R : Jack Dillon – I : Paddy McGuire, Rena Rogers, Arthur Moon, Edward Sedgwick, Jack Gaines.
Sc. : R. Rogers admire un joueur de baseball, Strikeout Murphy (P. McGuire), mais elle est amoureuse de Jeff (B.T), lanceur remplaçant. Jeff réussit à l’emmener au bal malgré les objections de son riche papa qui veut la marier à lord Rawsberry. Cependant, Rena, fascinée par Murphy délaisse peu à peu Jeff. Rawsberry soudoie l’arbitre pour faire tomber la cote de Murphy : au premier match de la saison, l’arbitre met de l’arsenic sur la balle que le lanceur (Murphy), a l’habitude de lécher auparavant ; Murphy s’écroule et est remplacé par Jeff, qui sauve l’équipe. Cependant, l’arbitre avoue sa faute. Jeff est chassé du terrain, tandis que Murphy devient un héros et se marie avec Rena. 4.6 – Nailing a Lie ou When Papa Died (1b) – R : Jack Dillon – I : Paddy McGuire, Rena Rogers, Arthur Moon, Jack Gaines.
Sc. : Rooney – un politicien – lit dans le journal que Bloggie (B.T.) passe ses après – midi à raconter aux autres employés qu’il est un escroc. Rooney rencontre le père de R. Rogers (J. Gaines) ; arrivés chez ce dernier, ils trouvent sa fille dans les bras de son ami (A. Moon). Rooney demande au père de se débarrasser de Moon. Dans la confusion qui s’ensuit, Rooney sera perdant : il fait arrêter Bloggie pour le meurtre du père, mais ce dernier arrive et Rooney lui promet de l’argent s’il fait semblant d’être mort jusqu’à ce que Bloggie soit jugé coupable et exécuté. Le père refuse et démasque Rooney qui est emprisonné.
11.6 – His Blow Out ou The Plumber (Calouchon plombier) (1b) – R : Jack Dillon – I : Paddy McGuire, Rena Rogers, Arthur Moon, Jack Connelly, Edward Sedgwick, Louise Owens.
Sc : Le bain de Madame, dont le mari est médecin, est prêt, mais une fuite se déclare au robinet de la salle de bains. On téléphone au plombier (B.T.). L’eau monte dans la salle de bains et coule dans l’escalier. Par ailleurs, la femme de chambre est amoureuse d’un police – man. B.T. part au boulot sans se presser et un deuxième plombier est appelé (P. McGuire). Le docteur part en visite. À son arrivée, B.T. s’occupe plus de la femme de chambre que de la fuite. L’escalier se transforme en cataracte et B.T. descend à la cave ; il se dispute avec son collègue qui vide quelques bouteilles trouvées là. La malade et sa mère, ne voyant pas arriver le médecin partent chez lui et affrontent l’inondation. B.T. s’occupe de la malade tout en se bagarrant avec son partenaire. Il perce un trou dans le sol de la salle de bains et inonde la pièce du dessous. Arrivée des policiers et arrosage général. On finit par arrêter l’eau tandis que B.T. se cache à la cave dans un tonneau. (d.v.)
18.6 – The Delinquent Bridegrooms (1b) – R : Jack Dillon – Sc. : Robert A. Dillon – I : Paddy McGuire, Rena Rogers, Arthur Moon, Jack Gaines, Edward Laurie, Louise Owens, Margaret Templeton.
Sc. : Thompson et Brown sont fiancés à deux veuves, Mrs Moon et Dolan. Rentrant chez lui avec son ami, Thompson trouve sa fille (R. Rogers) dans les bras de son ami (A. Moon). Les deux fiancés font sécher leurs habits de noce dans le jardin. Bungling Bill (P. McGuire) et Bloggie (B.T.) sautent le mur, volent les vêtements, laissant les leurs à la place. Poursuivis, ils volent une auto et se sauvent. Ils sont cependant capturés et incarcérés car ils sont incapable de payer la caution. Thompson et Brown, ayant revêtu les habits des deux clochards, sont aussi arrêtés. Thompson téléphone au fils de la veuve Moon pour qu’il paye la caution. A. Moon accepte à condition que Thompson donne son accord pour marier sa fille avec lui. Le père refuse et s évade avec son ami. Les deux veuves enlèvent un pasteur qui marie les deux amoureux. À la fin de la cérémonie, Bill et Bloggie débarquent par une fenêtre, poursuivis, par les policiers. Une folle poursuite commence... 25.6 The Iron Mitt (1b) – R : Jack Dillon Sc. : Robert A. Dillon – I : Paddy McGuire, Rena Rogers, Arthur Moon, Jack Gaines, Edward Laurie.
Sc. : Le richissime Montmorency Jones reçoit un avertissement du “Poing de Fer” qui lui promet une terrible vengeance s’il n’abandonne pas la moitié de sa fortune et s’il n’autorise pas le mariage de sa fille (R. Rogers) avec un “vilain”. Un détective (A. Moon) aidé de Bill (P. McGuire) et Bloggie (B.T.) se lance à la poursuite du méchant. Un liquide miracle qui change la main du Poing de Fer en une arme terrible joue un rôle important. Le détective réussit à capturer le malfaiteur et le père le récompense en lui donnant la main de sa fille. Parodie de « The Iron Heal » de Jack London.
2.7 – Just for a Kid (1b) – R : Jack Dillon – I : Paddy McGuire, Rena Rogers, Arthur Moon, Jack Gaines, Edward Laurie.
Sc. : Bill (P. Mcguire) et Bloggie (B.T.) apprennent par la presse qu’un concours de bébés va avoir lieu avec 50 000 dollars de récompense comme premier prix. Les deux complices volent le rejeton de M. et Mme Moon (A. Moon et R. Rogers) et, après de nombreuses péripéties, Bloggie, habillé en femme, amène le bébé dans une voiture d’enfants jusqu’au concours. Il gagne le premier prix mais apprend que l’argent est destiné à encourager la natalité en Chine et, pour cette raison, les 50 000 dollars sont payés en pièces chinoises, équivalant à 17 cents aux États – Unis !
9.7 – Hired and Fired ou The Leading Man (1b) – R : Jack Dillon – Sc. : Robert A. Dillon – I : Paddy McGuire, Rena Rogers, Arthur Moon, Jack Gaines, Edward Laurie.
Sc. : Bill et Bloggie, sans travail, trouvent un emploi aux studios Vogue. Là, il volent le déjeuner d’un accessoiriste et le vol est imputé à un tragédien qui se plaint toujours d’avoir faim. Ce dernier est renvoyé. Le metteur en scène demande à Bloggie de reprendre le rôle. Bloggie a des problèmes avec une longue moustache qu’il a du mal à fixer. Lorsque le metteur en scène crie : « Action ! », Bloggie s’élance mais tombe, arrachant sa moustache et la séquence est gâchée. Après plusieurs prises, Bloggie est renvoyé et, pour se venger, il prend la lance d’incendie et arrose tout le monde.
16.7 – A Deep Sea Liar ou The Landlubber (1b) – R : Jack Dillon Sc. : Robert A. Dillon
– I : Paddy McGuire, Rena Rogers, Arthur Moon, Jack Ganes.
Sc. : L’amiral Shimsky confère avec le magnat Murray Sinclair au sujet de sa dernière invention relative aux sous – marins. A l’hôtel, le chef de la marine du Limburger fait l’homme du monde. A. Moon, agent du gouvernement, amoureux de Rena, la fille de l’inventeur, essaie sans succès d’acheter l’invention. Moon engage deux hommes (Bill et Bloggie), anciens marins qui ont été pris à l’hôtel pour satisfaire aux moindres désirs de l’amiral. Les événements vont se précipiter...
21.7 – For Ten Thousand Bucks (2b) – R : Jack Dillon – I : Paddy McGuire, Rena Rogers, Arthur Moon, Jack Gaines, Edward Laurie, Nill Farin, Gypsy Abort.
Sc. : Bill et Bloggie volent un tacot et sont poursuivis par la police. Ils se réfugient dans l’appartement de Carmen Sapho (G. Abbott), une aventurière, qui les charge de voler un colis contenant 10 000 dollars dans un rapide. Les deux lascars sautent dans le train mais, surpris sans billets, sont contraints à travailler comme briseurs de grève. Puis, habillés en serre – freins, il ramassent les tickets des voyageurs. Les résultats sont désastreux. Carmen se débrouille pour emmener le propriétaire de l’argent chez elle. Elle remplace le sac qui contient les billets par un autre. Un autre bandit débarque, assomme le propriétaire et part avec le mauvais sac. Après de tumultueuses poursuites dans un train, le sac revient finalement à son propriétaire grâce aux efforts de Bill et Bloggie qui sont récompensés.
6.8 – Lost and Found (2b) – R : Rube Miller – I : Rube Miller, Paddy McGuire, Lillian Hamilton.
Bungling Bill’s Dress (2b ?) – R : Jack Dillon – I : Paddy McGuire, Gypsy Abbott. Bill et Bloggie font des dégâts dans un studio de cinéma.
13.8 – Some Liars (2b) – R : Rube Miller – I : Rube Miller, Gypsy Abott, Eva Thatcher, Owen Evans.
Sc. : La femme de Ben porte la culotte tandis que Rube est le patron chez lui. Les deux lascars se retrouvent au café du coin et déclenchent une bagarre. On retrouve leurs vestes sur le port. Les femmes se lamentent, ignorant qu’ils ont été sauvés par la police maritime et qu’ils sont en prison pour trente jours. Leur peine purgée, ils n’osent pas rentrer chez eux et un policier, qui observe leur étrange manège, finit par les arrêter. Les épouses débarquent et manifestent leur joie. Les maris racontent des histoires extravagantes pour expliquer leur absence. Une lettre qui arrive du commissariat de police fait éclater la vérité. Les deux épouses ramènent leurs maris au bercail après les avoir tabassés...
3.9 – The Stolen Booking (2b) – R : Rube Miller – I : Rube Miller, Ed. Laurie, Larry Bowles.
17.9 – Doctoring a Link ou A Total Loss (2b) – R : Rube Miller – I : Rube Miller, Lillian Hamilton.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
1.10 – Poultry a la Mode ou The Harem ou Magic Pool (2b) – R : Rube Miller – I : Rube Miller, Walter Roger, Lillian Hamilton.
Sc. : B.T. et Rube qui gardent un troupeau de canards et d’oies éprouvent une soif terrible. Ils envoient deux émissaires (une oie et un canard) chercher un cours d’eau où ils pourraient se désaltérer. Les deux volatiles trouvent une jolie fontaine dans un palace appartenant à un Turc chargé de trouver des filles pour le harem du sultan. Les deux amis les ont suivis et les trouvent en train de boire : les volatiles sont aussitôt transformés en filles. Ils essayent de les attraper et, quand ils y parviennent, les volatiles reprennent leur forme initiale. Le Turc éjecte brutalement les deux amis. Ils retournent à leur troupeau qu’ils ramènent à la fontaine magique ; là, ils assomment le Turc, le mettent dans un coffre et encouragent leur troupeau emplumé à se baigner dans l’eau miraculeuse. Immédiatement, l’endroit se remplit de filles. B.T. et Rube prennent du bon temps jusqu’à ce que le Turc s’échappe. Ils se retrouvent eux – mêmes plongés dans la fontaine et... se réveillent : leurs épouses les aspergent avec un tuyau d’arrosage.
Copie aux Archives nationales du film (Ottawa)
15.10 – Ducking a Discord (2b) – R : Rube Miller – I : Rube Miller, Lillian Hamilton. Sc. : La femme de Rube adore la musique : du matin au soir un vieil accordéon inonde de musique toute la maison. Rube essaye de se débarrasser de son épouse : il la met dans un sac et lance le tout dans la rivière. B.T. la tire de là et tombe amoureux d’elle. Ils décident de se venger de Rube : ils enfarinent leur visage et l’épouse vient hanter son mari réfugié dans les bras de L. Hamilton. Plus tard, la bande de pickpockets à laquelle appartient Rube se réunit et la femme fantôme apparaît de nouveau. Elle réussit ainsi à ramener son mari dans le droit chemin.
29.10 – He Died and He Didn’t (1b) – R : Rube Miller – I : Rube Miller, Lilian Hamilton.
Sc. : Un prospecteur (R. Miller) entre dans un saloon et voyant un joueur (B.T), lui tire dessus et le laisse pour mort. Rube est arrêté et pendu à un arbre ; il a le temps de raconter son histoire : B.T. et lui étaient ensemble au Texas ; son ami l’a dépouillé, lui a volé sa femme et a disparu. Au moment où Rube est sur le point de rendre son dernier soupir, un message arrive : B.T. a été retrouvé. On coupe la corde aussitôt. Rube découvre que sa femme est toujours vivante, mais elle a déjà sept chenapans. B.T. essaye de se débarrasser de ce fardeau familial, cependant que Rube s’enfuit sur sa vieille mule.
12.11 – Picture Pirates (2b) – R : Rube Miller
– I : Rube Miller, Lillian Hamilton, Rosie Rosee, Larry Bowes.
Sc. : Les épouses de Rube et B.T. (L. Hamilton et R. Rosee) sont serveuses dans un café. Un collectionneur achète un tableau rare et le “Pirate des tableaux” (L. Bowes), se présentant comme un amateur, lui téléphone à ce sujet. B.T. et Rube essayent de faire les poches du pirate ; ils se font prendre et celui – ci leur propose de l’aider à voler le tableau. Les deux lascars emmènent la femme du collectionneur dans le café où travaillent leurs femmes. Ils l’abandonnent là et courent voler le tableau, mais ce n’est, hélas, qu’une copie car l’original a été mis en lieu sûr. Dans l’appartement, ils boivent du whisky empoisonné tout exprès... Plus tard, le pirate paye les deux amis pensant avoir le tableau original.
3.12 – The Wicked City (2b) – R : Rube Miller – I : Gypsy Abbott, Paddy McGuire, Arthur Moon, Margaret Templeton.
Sc. : B.T., propriétaire d’un restaurant dans un petit village, est amoureux de la serveuse (G. Abbott) et lui offre une bague. La fille va en ville acheter son trousseau. Le cuisinier (P. McGuire) apprend qu’une fortune l’attend à la ville ; il part aussitôt avec sa femme (M. Templeton). La serveuse passe la nuit dans un hôtel et prend par erreur la chambre d’un commis voyageur (A. Moon). Le cuisinier et sa femme occupent la chambre voisine. B.T, qui vient de vendre son restaurant, est aussi à l’hôtel, employé comme groom. La nuit sera pleine de surprises... Il s’en suit une poursuite sauvage à l’issue de laquelle le commis voyageur et la serveuse débarquent dans la maison d’un pasteur et se marient.
10.12 – Shot in the Fracas (2b) – R : Rube Miller – I : Margaret Templeton, Paddy McGuire, Arthur Moon, Gypsy Abbott.
Sc. : A. Moon, champion de tir à l’arc, possède une médaille à laquelle il tient beaucoup. B.T., concierge de son immeuble, balaye lorsque P. McGuire, un camelot, escalade l’échelle d’incendie, passe par la fenêtre de l’appartement de Moon et vole la médaille avant que la femme de Moon (G. Abbott) n’arrive. Caché derrière un rideau, P. McGuire regarde A. Moon qui s’entraîne au tir à l’arc. Une des flèches frappe B.T. accidentellement et ce dernier est emmené dans l’appartement pour se remettre de sa frayeur. A. Moon rentre chez lui et, trouvant B.T., fait une crise de jalousie. McGuire s’arrange pour glisser la médaille dans la poche de B.T. Enfin, la médaille retrouve son propriétaire, mais auparavant une usine de briques a explosé, projetant dans les nuages le camelot malhonnête.
17.12 – Treed (2b) – R : Robin Williamson – I : Larry Bowes, Lillian Hamilton, Florence Rosee, Rube Miller, Owen Evans, Harry Huckins.
Sc. : Deux employés (O. Evans et R. Miller) sont tombés amoureux de la fille de l’épicier (L. Hamilton). Sa sœur, un laideron, a aussi un amoureux, mais c’est un septuagénaire. La jeune fille préfère Rube et celui – ci, après s’être querellé avec son employeur, demande à Lillian d’aller danser avec lui. Sa sœur et son amoureux les retrouvent dans un bosquet ; Owen les rejoint, mais Rube le renvoie brutalement. Puis Rube perd son travail et décide d’enlever sa dulcinée que l’on veut marier de force avec Owen. Rube vole l’argent de la dot et part avec la jeune fille, mais ils sont contraints à revenir. Un double mariage est décidé : Owen épousera Lillian, et Rube, le laideron. Lilian et Rube s’enfuient en voiture et la police du village se lance à leur poursuite. L’auto tombe d’une falaise et reste perchée sur un arbre qu’un bûcheron est en train de couper. Rube est arrêté, Lillian est forcée de se marier avec Owen et la sœur doit se contenter du septuagénaire.
B.T. joue sans doute un rôle secondaire
31.12 – Jealous Jolts (2b) – R : Rube Miller – I : Paddy McGuire, Gypsy Abbott, Margaret Templeton, Arthur Moon.
Sc. : La reine du village (G. Abbott) aime B. Turpin, simple ouvrier agricole. Un cowboy (P. McGuire) veut épouser la fille et a la faveur des parents. Une nuit, il prend B.T. au lasso, le traîne, l’assomme et finit par l’enfermer dans une botte de foin. G. Abbott, qui veut nourrir un cheval avec cette botte, pique B.T. d’un coup de fourche. Le lendemain, le cow – boy récidive et enterre B.T. vivant tandis que la fille est attachée sur une chaise. Elle réussit à s’échapper, met involontairement le feu à la maison et se trouve poursuivie par son père et par le vilain cow – boy. B.T., qui est sorti de son trou, enfile une tenue de plongeur qu’il remplit d’air, et se met alors à flotter dans les nuages. On lui tire dessus, il tombe aux pieds de sa belle. Un constable débarque et les marie. Un peu plus tard, B.T. est encore poursuivi par sa première femme, une lavandière...
35Essanay Comedies :
8.11 – A Safe Proposition (1b) – I : Victor Potel.
22.11 – Some Bravery (1b) 6.12 – A Waiting Game (1b)
21.12 – Taking the Count (1b)
1917
36Vogue Films Inc., Mutual – VogueComedies :
14.1 – A Lisle Bank (1b)
21.1 – Masked Mirth (2b) – R : Robin Williamson – I : Ed. Laurie, Lillian Hamilton, Eugene Shaw, Margaret Templeton, Art Currier.
28.1 – A Circus Cyclone (2b) – R : Rube Miller – I : Gypsy Abbott, Paddy McGuire, Arthur Moon.
B.T.joue un artiste qui cherche à percer.
11.2 – The Musical Marvel (2b) – R : Robin Williamson – I : Gypsy Abbott, Ed. Laurie, Artur Moon.
Sc. : B.T. est pianiste dans un bastringue ; il joue en même temps de la batterie. Un gros moustachu arrive et tire des coups de revolver désordonnés, et en particulier – comme il se doit – sur le pianiste. Quand B.T. joue l’air favori de la femme du vilain, ce dernier se met à raconter sa vie. On comprend (?) que son épouse l’a quitté pour un jeune et beau garçon. Arrivée de nouveaux clients parmi lesquels l’ex – femme du fou de la gâchette. Elle semble impressionnée par le talent de B.T. et lui donne son adresse, puis elle s’en va en manquant de peu son exmari. Ce dernier la recherche. B.T. va chez la jeune fille qui veut organiser un concert pour luI : il sera chef d’orchestre. Au cours des répétitions, un saboteur (le mari ?) échange les partitions des musiciens, ce qui conduit à une grande pagaïe, d’autant que le vilain débarque. Explosions et inondations concluent le film.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
15.2 – The Butcher’s Nightmare ou Ben’s Wild Dreams (2b) – R : Robin Williamson – I : Gypsy Abbott, Margaret Templeton, Arthur Moon, Ed. Laurie, Harry Huckins. Sc. : B.T. possède une petite boucherie. Il détient aussi une hypothèque sur la maison de la veuve Templeton et, en échange de la main de sa fille, il déchirera cette hypothèque.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
10.3 – His Bogus Boast ou A Cheerful Liar (2b) – R : Robin Williamson – I : Carrie Turpin, Arthur Moon, Ed. Laurie.
Sc. : B.T. va dans un club, emmené par un ami, et commence à raconter devant un public de dames admiratives ses exploits (imaginaires) comme shérif dans le Far West. Long flash – back qui parodie les westerns et les seriais de l’époque. B.T. possède un frère jumeau qui ne lui facilite pas beaucoup sa tâche de justicier (il est un peu fou et a des visions étonnantes : main géante, squelettes animés...) : retrouver la jeune personne (C. Turpin) enlevée par un méchant bandit. À la fin du film, les hommes du club, jaloux des succès féminins de B.T., ridiculisent ce dernier en l’effrayant avec une peau d’ours qu’a revêtue le barman noir. B.T. prend la fuite...
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
24.3 – A Studio Stampede ou Out of Control (2b) – R : Robin Williamson – I : Gypsy Abbott, Ed. Laurie, Art Currier.
Sc. : Vic (B.T.) est amoureux d’une vedette de cinéma, Dora Darling. Après plusieurs échecs, il parvient à s’introduire dans le studio de cinéma et se fait embaucher comme accessoiriste. Il sème la pagaille pendant le tournage, en chargeant par exemple le revolver avec du chocolat. Deux malfaiteurs se sont introduits sur le plateau et posent une bombe. B.T. vient au secours de son idole qu’il croit en danger et finit par sauter sur la bombe.
D’après une copie 8 millimètres d’origine inconnue. (d.v.)
7.4 – Why Ben Bolted ou He Looked Crooked (2b) – R : Robin Williamson – I : Gypsy Abbott.
Catalogue Morcraft. (d.v.)
5.5 – Bucking the Tiger (2b) – R : Robin Williamson – I : Ed. Laurie, Lillian Hamilton, Eugene Shaw, Margaret Templeton, Art Currier.
B.T. est le gardien d’un cirque de tigres. 19.5 – Caught in the End (2b) – R : Robin Williamson – I : Ed. Laurie, Lillian Hamilton, Margaret Templeton, Art Currier.
B.T. est président de l’Union Square Fishball Company.
Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington)
Frightened Flirts (2b) – R : Robin Williamson
37Triangle Echo :
13 (?).5 – Sole Mates (2b) – R : Herman Raymaker – I : Florence Clarke, Vivian Edwards, Alfred Gronell.
38Triangle – Keystone :
27.5 – Oriental Love (2b) – R : Walter Wright – I : Ora Carew, Joseph Belmont, Joseph Callahan, Nick Cogley, Mack Swain.
15.7 – A Clever Dummy (Le mannequin balladeur) (2b) – R : Herman Raymaker – I : Wallace Beery, Chester Conklin, Juanita Hansen, Claire Anderson, lames Donnelly, lames DeLano.
Sc. : B.T., simple employé, sert de modèle à un inventeur pour réaliser un mannequin – robot télécommandé. Il est chargé de mettre son double dans une malle à la cave. Pendant l’absence de l’inventeur, il prend la place du mannequin qui doit être présenté à deux agents de music – hall. Ils veulent exhiber le phénomène sur scène. Les deux agents sont très impressionnés par les mimiques du faux robot et l’achètent. Au théâtre, Ch. Conklin est chargé de faire marcher le robot ; il a quelques difficultés à en être maître. On range le mannequin dans la loge des dames et B.T. ne s’en plaint pas. Le pseudo – robot fait enfin son apparition sur scène avec des danseuses, puis, au cours de son numéro, il subtilise les billets du portefeuille d’un spectateur et s’enfuit. Arrivée de 1 inventeur qui dévoile la supercherie. Poursuites en voiture et à moto. B.T. restitue l’argent et se sauve.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
12.8 – Lost, a Cook (Ambroise cuisinier) (2b) – Sc. : Mack Sennett – I : Mack Swain, Ether Teare, Paul Jacobs, Malcolm StClair. Sc. : Bagarre entre le chien de Mal. St. Clair et un chat. B.T. boit du punch (gags). Poursuite à moto avec E. Teare. (d.v.)
19.8 – The Pawnbroker’s Heart (Casimir est sans pitié) (2b) – R/Sc. : Edward Cline – I : Chester Conklin, Peggy Pearce (Viola Berry), Glen Cavender, Caroline Rankin. « Une farce au rythme rapide, toujours construite sur un mouvement. Ainsi se maintient la réputation de la Keystone. Tout au long des péripéties, le réalisateur tente de ne pas sombrer dans la confusion générale sans y réussir tout à fait. À la conclusion de cet imbroglio se trouve un vol de coffre – fort dans un bureau. Les occasions de bagarres comiques ne manquent pas et c’est sans doute la seule chose qui compte pour le spectateur qui a payé sa place pour se divertir » (M.P.W. vol. 33, n° 9, 1917, p. 1387).
Copie au UCLA Film Archive (Los Angeles)
39Mack Sennett – Paramount :
7.10 – A Bedroom Blunder (2b) – R : Eddie Cline – I : Charles Murray, Mary Thurman, Wayland Trask, Eva Thatcher, Pat Forde, Slim Summerville, Glen Cavender, Wallace Beery.
B.T. joue le petit rôle d’un employé de bureau
21.10 – Roping Her Romeo (La femme shérif) (2b) – R : Fred Fishback – I : Polly Moran, Slim Summerville, Ethel Teare, Frank Bond, Glen Cavender, Wayland Trask, Fred Fishback, le chien Teddy.
Sc. : La femme sherif Nell (P. Moran) ne veut pas priver les habitants de Triggerville de plaisirs innocents, mais cela l’ennuie beaucoup d’avoir une bataille rangée à coups de revolver chaque fois qu’elle fait des tartes. Honest – Eyed Jack (B.T.) et Black Pete (S. Summerville) sont en compétition pour séduire Nell. Jack l’aime pour elle et pour ses tartes, tandis que Pete pense que, une fois marié, il aura la loi de son côté. Mais Jack a séduit Nell et doit se marier avec elle. Pete, jaloux, déclenche une bagarre dans la ville. Délaissant ses tartes, Nell se précipite sur les lieux, calme la tourmente et force les deux rivaux à se réconcilier. Cependant, Pete embarque Jack dans une partie de poker où tout le monde triche ; il finit par lui prendre l’acte de mariage et le titre de propriété de la maison où les jeunes mariés devaient passer leur lune de miel. Voyant le désastre, Nell prend le relais et regagne tout ce que Jack a perdu. Plus tard, Nell fait le ménage dans sa maison lorsque paraît une jolie jeune fille. On apprend que Jack, qui cherche à se marier depuis longtemps, est le fidèle client d’une agence matrimoniale. Par une ironie du destin, l’agence lui a finalement trouvé une épouse le jour où Nell a accepté de se marier avec lui. Cependant, désespéré par ses pertes au jeu, B.T. essaye d’attaquer la diligence de 5 heures sans savoir que Pete a déjà rançonné les passagers. Tout finira par s’arranger : Nell découvre la duplicité de Pete et le capture après une terrible poursuite.
Premier film en tandem avec Polly Moran.
12.11 – That Night (2b) – R : Eddie Cline et Hampton Del Ruth – I : Charles Murray, Mary Thurman, Wayland Trask, Eva Thatcher, Wallace Beery, Tom Kennedy, Glen Cavender, Pat Kelly, Gene Rogers. Petit rôle pour B.T.
17.11 – Are Waitresses Safe ? (Les déboires de Philomène) (2b) – R : Victor Heerman et Hampton Del Ruth – I : Louse Fazenda, Slim Summerville, Glen Cavender, Vera Steadman, le chien Teddy, le chat Pepper, Wayland Trask, Tony O’Sullivan, Jack Cooper, F.B.Cooper, Victor Heerman, Phyllis Haver, Grover Ligon, Gene Rogers, Tom Kennedy.
Sc. : L. Fazenda débute comme cuisinière et serveuse dans un hôtel. Le Chef se plaint de ce que les biscuits qu’elle a faits sont trop lourds et elle les fait si légers qu’ils rebondissent comme des balles de caoutchouc. Teddy le chien galope avec un chapelet de saucisses autour du cou et met en émoi tout l’hôtel. On joue à un billard très spécial : pendant la partie, un spécialiste parvient à écrire son nom avec une des boules. On passe à la résidence d’un millionnaire où L. Fazenda et B.T. sont employés. Ceux – ci donnent une réception en l’absence des propriétaires. La réception tourne au désastre. (d.v.)
30.12 – Taming Target Center (Casimir au Far – West) (2b) – R : William Campbell et Hampton Del Ruth – I : Polly Moran, Tom Kennedy, Gonda Durand, Larry McGrath, Laura La Varnie, Gene Rogers, George Binns.
« Target Center est une petite ville endormie et B.T. s’y montre un bon shérif spécialement quand il ne s’y passe rien. La prison est utilisée pour élever les poussins, mais avec l’arrivée de P. Moran tout change. Elle a décidé d’épouser B.T. et vient en visite. Cependant le moment est mal choisI : quelques uns de habitants de Target Center ont provoqué une petite émeute que l’intervention de P. Moran va transformer en débâcle, remplissant la prison de détenus au lieu de poussins. Pendant ces événements, P. Moran a découvert que B.T. est un couard et, de plus, elle le trouve en situation compromettante avec la vamp du coin (G. Durand). Surpris par P. Moran et par le propriétaire du café (T. Kennedy) – qui est aussi le méchant de service – en train de trinquer amicalement – apparemment du moins – avec la terrible vamp, B.T. cherche à s’enfuir en se dissimulant dans un baril, mais sans succès. Il s’ensuit un méli – mélo dans lequel sont impliqués P. Moran, le propriétaire du café, le pasteur, un couple de femmes fatales et beaucoup d’autres personnes ; après divers rebondissements, les habitants de Target Center, ayant endossé leurs plus beaux habits, se rendent finalement tous à l’église le dimanche pour la première fois de leur vie... Quand P Moran arrive sur son véloce coursier, elle tente de « nettoyer » l’auberge : jusque dans l’escalier, elle effectue une chasse à cheval, au galop et au trot, afin de forcer le groupe à sortir ; elle le prend au lasso d’un seul coup et traîne tout le monde en prison... Répondant à un appel au secours P. Moran vole à travers la prairie pour sauver un garçon en train de se noyer et exécute un saut par dessus le canyon. C’est un film sur lequel on peut compter pour s’amuser. Une œuvre bien enlevée où les situations comiques parodiques succèdent aux frissons ; l’ensemble est délicieusement divertissant ». (M.P.W. vol. 35, n° 1, 1917, p. 94).
1918
3.2 – Watch Your Neighbor (Surveillez votre voisin) (2b) – R : Victor Heerman et Hampton Del Ruth – I : Charles Murray, Wayland Trask, Mary Thurman, Edgar Kennedy, Cliff Bowes, Billy Armstrong. Petit rôle pour B.T.
10.2 – Sheriff Nell’s Tussle (Le vaillant ou L’aimable Shérif) (2b) – R : William.S. Campbell et Hampton Del Ruth – I : Polly Moran, Billie Armstrong, Gonda Durand, Al McKinnon, Frank J. Coleman.
Sc. : Polly Moran (le shérif Nell) est une de ces femmes de l’ouest capables de tirer d’une main et de l’autre se poudrer le nez avec une patte de lapin. Mais malgré ses prouesses, elle a un cœur tendre et cela lui pose bien des problèmes. Deux malfrats débarquent à Triggerville après avoir traversé le désert. Ils ont dans l’idée de vider un coffre – fort bien rempli mais cette mission exige un plan complexe et astucieux : ils auront recours à la plus noire des traîtrises, d’abord pour échapper à la vigilance de Nell, ensuite pour accomplir tranquillement leur infâme besogne. Triggerville s’enorgueillit d’une belle bibliothèque dont Nell est la principale cliente. Apprenant cela, les deux bandits organisent une représentation théâtrale au bénéfice de la bibliothèque. La population tout entière, excepté les malades, afflue au théâtre pendant que les voleurs officient tranquillement. Nell se lance à leur poursuite, prenant tous les risques, et triomphe enfin.
22.4 – Saucy Madeline (Casimir Hercule) (2b) – R : Richard Jones et Hampton Del Ruth – I : Polly Moran, Charles Lynn, Jack Cooper, Frank Coleman, Harry Gribbon, Wayland Trask, George Jeske.
« Une farce pure et simple de Sennett avec une intrigue et des personnages subordonnés à des rebondissements et à des gags ingénieux. P. Moran n’a qu’une possibilité très limitée de montrer son propre génie créatif à cause du très particulier B.T., l’homme qui louche à un tel point que les opérateurs deviennent nerveux quand ils doivent le prendre en premier plan. Le miracle, c’est que, dans une certaine limite prévisible et excusable, il ne se répète jamais. Dans chaque film il présente quelque chose de nouveau et d’original et sa source d’invention ne semble jamais tarie. Les merveilleuses pérégrinations des boules dans un bowling ou encore l’exploit d’un homme qui fait fondre le gros morceau de glace qui lui est tombé dessus représentent les plus récents exemples de sa capacité d’invention dans Saucy Madeline » (M.P.W.vol.36, n° 4, 1918, p. 588).
20.5 – The Battle Royal (Casimir boxeur) (2b) – R : Richard (ones – I : Polly Moran, Charles Lynn, Wayland Trask, Abdul, Al McKimon, George Jeske, Glen Cavender, le chien Teddy.
Sc. : B.T. a des ennuis avec sa logeuse et son fils (W. Trask) le jette dehors enfermé dans sa malle. B.T. tombe sur Ch. Lynn qui l’emmène manger chez lui un plat de spaghetti rétif. La femme de Lynn (P. Moran) flirte avec B.T. Le mari se fâche et poursuit B.T. jusque chez un coiffeur. Là, il prend la place du barbier et menace B.T. de son rasoir. Ce dernier s’en sort et les deux hommes décident de régler leur différent en gentlemen : un combat de boxe en public. W. Trask assiste au combat et remet régulièrement en piste B.T. Après un combat épique où Lynn est déclaré vainqueur tandis que B.T. se retrouve sous le ring, une poursuite folle commence qui se termine dans une réception. Les deux hommes passent par la cheminée, inondant de suie, puis de plâtre les invités, et galopent sur le toit qui s’effondre : ils se retrouvent sur le ring...
3.6 – Love Loops the Loop (Lulu la reine du tourbillon ( ?))(2b) – R : Walter Wright et Hampton Del Ruth – I : Charles Murray, Mary Thurman, Wayland Trask, Harry Booker, Laura La Varnie, Abdul.
Sc. : W. Trask, amoureux de Mary Thurman, est en rivalité avec Ch. Murray. M. Thurman fait le looping de la mort sur des patins à roulettes.
Petit rôle pour B.T. (un chef d’orchestre dans un café).
3.6 – Her Screen idol (2b) – R : Edward Cline – I : Louise Fazenda, Ford Sterling, Marvel Rea, Ed Kennedy, Glen Cavender, Jack Cooper, Gene Rogers, Roxana McGowan, Laura la Varnie, Charles Lynn, Marie Prevost. Petit rôle pour B.T.
17.6 – Two Tough Tenderfeet (Calouchard et Bocalas ou Casimir est un héros ou Casimir et les lions) (2b) – R : F. Richard Jones et Hampton Del Ruth – I : Polly Moran, Charles Lynn, Bert Roach, Laura La Varnie, Wayland Trask, Jack Cooper, Paddy McGuire.
Sc : B.T. et Ch. Lynn sont dans un train et jouent au poker. W. Trask demande à participer au jeu. Ch. Lynn fait des essais infructueux pour tricher ; il est pris sur le fait : Trask et le chef de train jettent les deux compères hors du train dans le désert. Après avoir erré longuement, ils arrivent dans une caverne habitée par un ermite qui les chasse, mais tombent sur un lion sorti de nulle part qui sépare les deux amis. Ch. Lynn arrive à Crooked Bend, petite ville de l’Ouest, et se désole de la disparition de B.T., mais tout surpris le rencontre, net et propre, dans la salle à manger d’un hôtel. Le shérif Nell (P. Moran) les accueille et est attiré par B.T. Ch. Lynn revient dans la salle à manger dans l’espoir de trouver quelque chose à grignoter. Cependant, le méchant Cecil Legree (B. Roach) entre dans le hall en menaçant Nell : « Payez l’hypothèque ou soyez ma femme ! » Afin d’éliminer Legree et de sauver Nell, B.T. se cache dans une malle que Ch. Lynn place à l’intérieur de l’énorme coffre – fort du vilain. Quand la porte est fermée, B. T. sort de la malle, empoche un sac d’or. Lynn réapparaît dans la chambre de Legree et réclame sa malle. Dans la chambre de Nell, Legree exige une réponse, mais les deux compères débarquent avec l’argent de l’hypothèque. Pour se venger, Legree fait exploser le coffre – fort et fait accuser les deux compères. Très heureusement J. Cooper est là et a pris une photo de Legree en action. Le film se termine sur une poursuite : B.T., Ch. Lynn, P. Moran et). Cooper courent derrière Legree et le capturent. B.T. et Polly chevauchent heureux au soleil couchant, laissant Ch. Lynn le cœur brisé.
11.8 – She Loved Him Plenty (Le don juan du pays) (2b) – R : F. Richard Jones – I : Charles Lynn, Marie Prevost, Edgar Kennedy, Polly Moran, Paddy McGuire.
« C’est vraiment une farce bien enlevée, mais les personnages et l’histoire sont si invraisemblables que le film en devient presque informe malgré les gags ingénieux imaginés par l’équipe Sennett. Il semble que l’on ait eu peur de ne pas avoir un matériau suffisant ; le film se déroule si vite qu’il est presque impossible de comprendre la succession des événements. On a à peine le temps de saisir une péripétie et d’en rire qu’elle a déjà fait place à une autre : ainsi les événements se succèdent à un rythme si rapide qu’une grande partie de l’aspect purement humoristique et divertissant est complètement perdu... Ce qu’il faudrait dans cette production terriblement mouvementée de Sennett, c’est un ralentissement du rythme, afin de permettre à l’esprit du public d’avoir de brefs moments de répit. La haute tension est une bonne chose en elle – même, mais combinée avec un rythme qui dépasse la capacité moyenne de compréhension, elle peut devenir une fatigue pour l’attention et manquer son but. Certains films de Sennett ont un matériau sensationnel, suffisant pour alimenter une douzaine de films de ce genre et engendrer le rire. Sous cet aspect, She Loved Him Plenty ne fait pas exception. C. Lynn et B.T. forment un grand couple pour ce qui est des farces acrobatiques et P. Moran peut facilement faire encore mieux qu’eux » (M.P.W., vol.37, n° 5, 1918, p. 718).
22.9 – Sleuths ! (Casimir détective) (2b) – R : Richard Jones – I : Charles Lynn, Marie Prevost, Tom Kennedy, Chester Conklin, Bert Roach, Eva Thatcher, Dutch Meyers Sc. : B.T. et Ch. Lynn ont un faible pour leur jolie secrétaire (M. Prevost), mais E. Thatcher est là pour rappeler à Ch. Lynn qu’il est marié. Le rusé T. Kennedy met en gage chez les deux compères une montre de grande valeur, puis il l’échange subrepticement contre une autre sans intérêt et s’éclipse. Les deux associés s’aperçoivent de l’escroquerie, prennent leur revolver et se mettent à la poursuite de T. Kennedy. Pour l’arrêter, B.T. fait appel à un policier, mais T. Kennedy détient le reçu et l’argent est remboursé. Pendant la nuit, B.T. et Ch. Lynn sont réveillés par un coup de téléphone de Kennedy qui les invite à venir le voir cambrioler une banque ! Ils y vont, mais tout semble tranquille. Pendant ce temps l’escroc est en train de vider tranquillement le coffre – fort, caché derrière une toile peinte qui imite parfaitement le coffre, puis il s’échappe et ce sont nos deux amis qui sont arrêtés par la police. Au tribunal, le juge (Ch. Conklin) les condamne à un châtiment du troisième degré en utilisant un mannequin destiné à les faire avouer. B.T. et Lynn plaident pendant une heure leur innocence, qui leur est reconnue. Ils essayent à nouveau de pincer l’escroc et y parviennent enfin, mais ce dernier brise ses chaînes et attaque les deux hommes qui sont sauvés in entremis par deux vrais détectives.
17.11 – Whose Little Wife Are You ? (Le triomphe de l’épouse) (2b) – R : Edward Cline – I : Charles Murray, Wayland Trask, Phyllis Haver, le chien Teddy, le chat Pepper, Mary Thurman, Joseph Bel mont, Alice Lake, Paddy McGuire, Heinie Conklin, Tom Kennedy.
« Une comédie qui suscitera des rires nombreux. Elle renferme un grand nombre de scènes toutes du plus pur style non – sens, intelligemment réalisées. .. La scène la plus remarquable est peut – être celle où un gros chien sauve deux matous qui surnageaient accrochés à un morceau de bois dans une cave inondée. Cette scène fera son effet sur tous les publics. De même la chasse à la souris de la première bobine est divertissante. De nombreuses séquences se déroulent dans une pharmacie et dans une auberge au bord de la mer. Belmont et son père, pharmacien, aiment tous les deux une gracieuse manucure et c’est Belmont qui gagne son affection. Mais la situation devient dramatique lorsqu’il est sur le point de se noyer dans l’océan. Pendant ce temps, l’auberge est presque inondée et il en résulte des situations excitantes » (M.P.W., vol.38, n° 3, 1918, p. 443).
Petit rôle pour B.T.
15.12 – Hide and Seek Detectives (Cache et Cache détectives) (2b) – R : Walter Wright et Raymond Griffith ou Eddie Cline – I : Charles Lynn, Marie Prevost, Tom Kennedy, Al McKinnon, Charles Murray, Paddy McGuire.
Sc. : B.T. et Ch. Lynn sont deux détectives qui se consacrent plus à la distraction qu’au travail. Quand ils tombent amoureux de la même fille, dont T. Kennedy est le fiancé et qui s’irrite de leurs prétentions, les événements commencent à se précipiter. Les deux acolytes prennent Kennedy au lasso, mais celui – ci se sauve ; ils inventent alors de le faire arrêter en le faisant accuser d’avoir tué un vagabond qu’ils ont trouvé endormi dans un parc. Il s’ensuit une scène comique au tribunal. Plus tard, tandis que B.T. et Ch. Lynn sont en train de fêter avec deux filles l’élimination de leur rival, celui – ci, qui s’est tiré d’affaire, arrive sur place. Les deux compères voient apparaître le géant en colère, aussi menaçant qu’une nuée orageuse. Il ferme la porte à clef et invite les deux filles à s’asseoir en leur donnant à lire des revues tandis que le massacre commence... (D’après Turconi Davide, op. cit., p. 230).
« Cache et Cache s’entendent comme larrons en foire. Tandis qu’ils déjeunent joyeusement et philosophiquement sur un banc, un poivrot vient à passer et, après avoir agité ses bras en signaux télégraphiques, tombe ivre mort. Cache et Cache, qui ont un ennemi intime, l’hercule Santrac, ont l’idée de le compromettre dans l’aventure. Apercevant leur adversaire, ils simulent un assassinat et, tandis que Santrac accouru pour porter secours à la présumée victime se penche sur son corps, Cache et Cache, dissimulés derrière un buisson, prennent un cliché accusateur. Ils s’intitulent détectives, et, munis de la photo – preuve indéniable du crime – vont faire leur déposition. Le commissaire les félicite de leur sagacité : « Il serait à souhaiter, leur dit – Il, que nous ayons beaucoup de détectives dans votre genre ». Quant à Santrac, se voyant pris comme un rat dans une souricière, il joue des poings et des pieds et s’évade. Dés lors commence une poursuite inénarrable, mêlée d’extraordinaires prouesses automobilistes. À la fin, Cache et Cache trouvent le châtiment qu’ils méritent : les travaux forcés à perpétuité. D’ailleurs, leur épreuve est de courte durée, chacun d’entre eux, en effet, s’assène un violent coup de pioche qui les envoie l’un et l’autre dans un monde meilleur » (C.C. n° 22, mai 1920).
1919
12.1 – Cupid’s Day Off (Ohé Cupidon) (2b) – R : Edward Cline – I : Charles Lynn, Alice Lake, Tom Kennedy, Hughie Mack, Eva Thatcher, Bert Roach, Bothwell Browne, Abdul Majan.
Sc. : B.T. et Ch. Lynn sont propriétaires d’un magasin de chaussures très à la mode. Après une promenade acrobatique sur une échelle mobile dans une des rues les plus animées de la ville, ils accueillent dans leur magasin la jolie A. Lake. Les deux compères se bousculent et se disputent pour s’occuper d’elle : c’est Ch. Lynn qui triomphe jusqu’à l’arrivée de sa femme qui lui administre une raclée. B.T. et son associé suivent A. Lake jusque chez elle. Apparition de T. Kennedy qui réclame une hypothèque pour l’appartement de la jeune femme. Les deux amis décident de lui venir en aide. Ils descendent un escalier et entrent dans une grande salle de jeu en sous – sol dans l’espoir de trouver de l’argent pour la jeune fille. Ch. Lynn gagne grâce à des dés truqués. T. Kennedy, pour se venger, provoque une fausse descente de police, mais les deux amis parviennent à s’échapper avec leurs gains. Ils payent l’hypothèque et célèbrent l’événement en compagnie d’A. Lake dans son appartement lorsque survient le mari (H. Mack)... Plus tard, dans la salle de danse, les deux associés assis à leur table voient arriver A. Lake au bras de T. Kennedy ! B.T. reste stupéfait lorsque le garçon arrive – c’est encore le mari et il lui révèle l’infidélité de sa femme. Le mari ne prête pas attention à ces révélations. Une vraie descente de police termine le film : Alice part au bras de T. Kennedy et les deux compères sont emmenés par la police.
23.2 – East Lynne with Variations (Un père dénaturé) (2b) – R : Edward Cline – I : Marie Prevost, Bobby Dunn, Heinie Conklin, Charles Lynn, Tom Kennedy, Alice Lake, Bert Roach, Ford Sterling. Parodie d’un mélo célèbre aux États – Unis.
9.3 – A Village Smithy (2b) – R : F. Richard Jones – I : Louise Fazenda, Chester Conklin, lames Finlayson, Kalla Pasha, Billy Armstrong, Paddy McGuire, Al McKinnon, Fanny Kelly. Courte apparition de B.T. non créditée.
40Mack Sennett – Sol Lesser :
20.3 – Yankee Doodle in Berlin ou The Kaiser’s Last Squeal (5b) – R : F. Richard Jones – I : Ford Sterling, Bothwell Browne, Charles Murray, Chester Conklin, Marie Prevost, Charles Lynn.
Sc. : Le capitaine d’aviation Bob White (B. Browne) est envoyé en mission dangereuse en Allemagne en vue de voler les plans de l’ennemi pour la prochaine attaque. Bob se déguise en femme afin de prendre au piège le Kaiser (F. Sterling) dont la faiblesse pour le beau sexe est bien connue. Bob flirte avec le Kaiser, Hindenburg (B. Roach) et le prince héritier (Mal. St. Clair), et chacun d’eux est jaloux de l’autre. Bob envoûte totalement le Kaiser par une danse orientale. Hindenburg révèle à la femme du Kaiser que son mari la trompe. Le résultat est désastreux pour les trois hommes. Bob s’arrange pour voler les secrets militaires et l’ennemi est battu à temps. B.T. joue le rôle d’un garde du Kaiser.
Catalogue Blackhawk (d.v.)
41Mack Sennett – Paramount :
30.3 – His Smothered Love (2b) – R : Eddie Cline et Hampton Del Ruth – I : Chester Conklin, Harry Gribbon, Marie Prevost, Jack Cooper, Laura La Varnie, Paddy McGuire, Wayland Trask, Alice Maison. Petit rôle pour B.T.
13.4 – Foolish Age (2b) – R : F. Richard Jones – I : Louise Fazenda, Chester Conklin, lames Finlayson, Phyllis Haver, Kalla Pasha, Charlie Lynn, Heinie Conklin. Petit rôle pour B.T. (un homme grincheux) dans ce film dont les vedettes sont L. Fazenda et Ch. Conklin. 11.5 – When Love Is Blind (Quand l’amour est aveugle) (2b) – R : Edward Cline – I : Marie Prevost, Heinie Conklin, Phyllis Haver, Erle C. Kenton, Marvel Rea, Chester Conklin, Gene Rogers, Kalla Pasha.
25.5 – Love’s False Face (2b) – R : F. Richard (ones – I : Chester Conklin, Marie Prevost, lames Finlayson, Charlotte Mineau, Kalla Pasha, William Armstrong, Charles Lynn, Ed Kennedy, Eddie Gribbon.
Petit rôle pour B.T.
22.6 – No Mother to Guide Him (2b) – R : Mal. St. Clair et Erle C. Kenton – I : Myrtle Lind, Joseph Belmont, Charles Lynn, Isabel Keep, Billy Armstrong.
Sc. : B.T., passionné de chasse au canard sauvage, passe plus de temps à pratiquer son sport favori qu’à s’occuper de sa jolie épouse (M. Lynd). Un de ses vieux amis parvient à enlever sa femme, mais finalement les deux époux se retrouveront réunis et heureux. Scénario écrit à l’origine pour Lloyd Hamilton que Sennett essayait d’avoir dans son équipe pour remplacer Chester Conklin
6.7 – Trying to Get Along (2b) – R : F. Richard Jones – I : Charlie Murray, Charlotte Mineau, Kalla Pasha, James Finlayson, Fanny Kelly, Heinie Conklin, Ford Sterling, Eva Thatcher, Eddie Gribbon, Le chien Teddy. Petit rôle pour B.T.
31.8 – Uncle Tom Without the Cabin (La cause de l’oncle Tom) (2b) – R : Ray Hunt – I : Charlie Lynn, Marie Prevost, Eva Thatcher, Ford Sterling, Jimmy Finlayson, le chien Teddy, Charles Conklin. Sc. : Ch. Lynn, B.T. et M. Prevost, épouse de ce dernier, présentent un spectacle (« La case de l’oncle Tom ») dans une petite ville. La soirée prend du retard car M. Prevost est poursuivie par des admirateurs. Eva Thatcher, critique dramatique, veut interviewer la vedette féminine – au grand regret de B.T. – et celle-ci, pour lui enseigner l’art du maquillage, peint des moustaches et une barbiche sur le visage d’Eva. Au cours du spectacle, M. Prevost, traversant un champ de glaces, perd sa jupe sur un clou oublié par un machiniste et continue son périple en culottes noires. Un accessoiriste distrait noie B.T. sous une avalanche de (fausse) neige. Le public s’amuse beaucoup, mais les moustaches et la barbe d’Eva le révoltent : quelqu’un lance une tarte à la crème sur Ch. Lynn. B.T. apparaît à cheval et un farceur fait exploser des pétards sous sa monture ; cette dernière se venge en démolissant la scène, mettant le public en déroute.
14.9 – A Lady’s Tailor (2b) – R : Erle C. Kenton et Ray Grey – I : Ford Sterling, Harriet Hammond, Eva Thatcher, Billy Bevan, Kathryn McGuire, Phyllis Haver, Isabel Keep, Johnny Rand, Myrtle Lynd, Bert Roach.
Petit rôle pour B.T.
26.10 – Salome Vs Shenandoah (Casimir perd la tête) (2b) – R : Erle C. Kenton et Ray Grey – I : Charles Murray, Phyllis Haver, Marie Prevost, Charles Conklin, Eddie Gribbon, Ford Sterling, Eva Thatcher.
« Dans cette parodie, les acteurs vedettes côtoient une pléiade de belles filles. B.T. se distingue dans le rôle d’un espion confédéré dans « Shenandoah », et dans celui de saint Jean – Baptiste dans « Salomé » où les rôles principaux reviennent à Ch. Murray en Hérode et à L. Carver en Salomé. Les deux représentations sont données à la campagne et le résultat est hilarant » (M.P.W. vol.42, n° 4, 1919, p. 455).
« Savoureuse satire de deux grands drames célèbres du théâtre américain du xixe siècle, Shenandoah dont l’action se passe pendant la guerre de Sécession et que Kenton met en parallèle avec Salomé, la tragédie de la danseuse qui plut tant à Hérode. On y voyait B.T. interpréter un saint Jean – Baptiste inénarrable dont la tête coupée présentée sur un plateau à Salomé continuait à loucher ! ». (Jean GABORIT, op. cit.) 9.12 — The Dentist (2b) – R : F. Richard Jones – I : Charlie Murray, Charlotte Mineau, lames Finlayson, Fanny Kelly, Marie Prevost, Kalla Pasha, Eddie Gribbon, loseph Belmont, Hughie Mack, le chat Pepper. Petit rôle pour B.T.
1920
18.1 – The Star Boarder (Le restaurant de luxe) (2b) – R : lames Davis – I : Louise Fazenda, Billy Armstrong, Bert Roach, Harriet Hammond, John Henry Jr., Billy Bevan, Baldy Belmont, James Davis, le chien Teddy.
Petite apparition de B.T. dans cette comédie dont la vedette est Louise Fazenda.
25.4 – Down on the Farm (Un mariage mouvementé ou À la ferme) (5b) – R : Erle C. Kenton et Ray Grey – I : Louise Fazenda, Bert Roach, Harry Gribbon, Marie Prevost, lames Finlayson, Billy Armstrong.
Sc. : Un banquier (J. Finlayson) doit recouvrer une hypothèque, prise par B. Roach. Il propose que ce dernier lui donne sa fille (L. Fazenda) en échange, mais L. Fazenda est amoureuse d’un campagnard (H. Gribbon) et, pour déjouer les plans de J. Finlayson, elle écrit une fausse lettre prétendant qu’elle est compromise avec un homme mystérieux (B. Armstrong). Le banquier complote pour utiliser cette lettre aux fins de troubler les plans de mariage de L. Fazenda et H. Gribbon. Mais, dans son ardeur, il perd une lettre qu’il avait volée, notifiant que la jeune fille a hérité de 100 000 dollars. H. Gribbon pardonne à la jeune fille sa lettre compromettante, mais l’homme mystérieux apparaît et certifie qu’il n’a jamais écrit la lettre. Le mariage a lieu et l’hypothèque est payée avec l’héritage. B.T. joue le mari de Marie Prevost. (d.v.)
14.6 – Married Life (En famille) (5b) – R : Erle C. Kenton – I : Louise Fazenda, Charles Murray, James Finlayson, Ford Sterling, Phyllis Haver, Chester Conklin, Kalla Pasha. Sc. : Au collège, la jolie P. Haver joue dans une pièce le rôle principal. Rodney St Clair (B.T), innocent briseur de foyers, joue le rôle du héros tandis que le mari jaloux (J. Finlayson) observe, caché dans une caisse. Au cours de la pièce, Rodney est blessé par un morceau de décor qui lui tombe dessus. Il est emmené à l’hôpital où J. Finlayson décide qu’une opération est nécessaire. Par erreur, le docteur (Ch. Conklin) administre à B.T. du gaz d’éclairage et ce dernier flotte sur la table d’opération, causant la consternation parmi les pensionnaires du pavillon des alcooliques. La police vient arrêter le docteur et poursuit le mari jaloux qui s’échappe par avion. Un autre avion le poursuit et un combat terrible a lieu dans les airs. Après quelques péripéties, B.T. triomphe et le mari jaloux apprend à faire confiance à sa femme. Premier long métrage avec B.T. en vedette.
1921
42Mack Sennett ; Associated First National :
13.2 – A Small Town Idol (L’idole du village) (7b) – R : Erle C. Kenton Sc. : Mack Sennett – I : Phyllis Haver, Charles Murray, Billy Bevan, Marie Prevost, lames Finlayson, Bert Roach, Kalla Pasha, Al Cooke, Dot Farley, Eddie Gribbon. Sc. : Sam Smith (B.T.) est fiancé à la plus jolie fille du village (P. Haver) jusqu’au jour où il est accusé de vol par J. Wellington Jones (J. Finlayson) et expulsé du village. La chance l’amène dans un studio de cinéma à Los Angeles où, désespéré, il remplace un acteur pour une cascade dangereuse. Ayant réussi dans la carrière cinématographique, il revient dans son village natal riche et célèbre, mais, injustement accusé de meurtre, se retrouve en prison et menacé de lynchage. Une confession du père de l’héroïne le libère et il devient « l’idole du village ».
Il existe des versions 8 et super – 8 très abrégées en 1 ou 2b, distribuées par Universal. (d.v., 2b)
8.5 – She Sighed by the Seaside (2b) – R : Erle C. Kenton – I : Charles (Heinie) Conklin, Marie Prevost, James Finlayson, Bert Roach, Charlotte Mineau, Tiny Ward, Lige Crommie (Conley), les Bathing Beauties Sc. : B.T. est sauveteur sur une plage et M. Prevost, une jolie baigneuse, part en bateau à moteur avec deux soupirants (J. Finlayson et Ch. Conklin). Un voie d’eau se déclare, les galants abandonnent la jeune fille et le bateau. B. T, ignorant le danger, intervient et la sauve. Une romance va naître...
22.5 – Home Talent (4b) – R : Mack Sennett et lames E. Abbe – I : Charles Murray, lames Finlayson, Eddie Gribbon, Kalla Pasha, Phyllis Haver, Dot Farley, Harriet Hammond, Kathryn McGuire.
Sc. : Un quarteron d’acteurs de vaudeville (B.T., 1. Finlayson, E. Gribbon et K. Pasha), en rade dans un hôtel de campagne, décident après une discussion très animée d’unir leurs talents pour monter un show afin de payer leur note. Les répétitions ont lieu en présence du propriétaire (Ch. Murray) : il est question d’un marché d’esclaves de la Rome antique avec de belles captives et un héroïque gladiateur. Pendant ce temps, des cambrioleurs entrent et essayent de voler de l’argent après avoir ligoté le propriétaire à la chaudière ; mais les voleurs sont pris et ce dernier est sauvé avant que la chaudière n’explose. 17.7 – Love’s Outcast (2b) – R : J.A. Waldron – I : Kathryn McGuire, Mildred lune, Kalla Pasha, Dot Farley, James Finlayson, Al Cook, Billy Bevan.
Sc. : On assiste au procès en divorce de B.T. et aux témoignages successifs des intéressés. D’abord K. McGuire, qui, croyant B.T. célibataire, raconte la soirée agitée qu’elle a passée dans un café avec ce dernier. Puis c’est le tour de M. lune, la dame du vestiaire, qui raconte l’arrivée au café du détective engagé par la femme de B.T. Le détective a volé l’argent de B.T. qui n’a pu payer la note. Ce dernier attend le détective à la sortie mais assomme par erreur un marin, K. Pasha, qui vient témoigner à son tour : il raconte ses aventures dans un magasin de chapeaux, le sien ayant été écrasé par B.T. Le détective raconte ensuite à la barre comment, B.T. lui ayant prêté sa casquette, il a été poursuivi par K. Pasha qui l’a pris pour B.T. Il s’est ensuite lancé à la poursuite de B.T. jusque dans un club de dames, puis dans une ferme où B.T. aurait emmené la fille du fermier dans une grange. La fille en question (P. Haver) est le seul témoin en faveur de B.T. : ce dernier l’aurait sauvée d’un taureau sauvage et aurait emporté P. Haver évanouie dans la grange. Devant cet exploit, tout le monde applaudit et B.T. est acquitté.
Copie au National Film Archive (Londres)
15.9 – Love and Doughnuts (Amour et pâtisserie) (2b) – R : Roy Del Ruth – I : Billy Bevan, Mildred lune, Phyllis Haver, H.A. Morgan, Mildred lune, Frank Bond, Al Cooke
Sc. : B.T. dirige une boulangerie où tout est mécanisé. Son aide (H.M. Morgan) ne fait pas grand – chose, mais comme il est très costaud, il n’ose pas le renvoyer. P. Haver, sa fiancée, travaille dans une petite épicerie qui elle aussi marche avec des gadgets (le moulin à café est mû par un écureuil en cage). Elle demande à B.T. de lui faire des tartes au potiron ; celles – ci sont fabriquées grâce à d’ingénieux mécanismes. B. Bevan vole la valise de M. lune, contenant des robes et un collier de perles. B. Bevan propose les robes à P. Haver en se faisant passer pour un voyageur de commerce. B. T. les observe par le trou de la serrure et, se croyant trompé, décide de se suicider. B. Bevan l’en empêche. Ce dernier emmène P. Haver au café, suivi par B.T. qui flirte avec M. June qui s’y trouve aussi. Il envoie des messages amoureux sur un ballon, mais ce dernier, emporté par la brise, arrive sur la table d’un autre couple ; le mari jaloux et coléreux casse la table de B.T. en deux. Puis, B.T. découvre P. Haver et B. Bevan à la même table ; une bagarre s’ensuit et ils sont tous arrêtés. Les trois héros s’échappent et sont poursuivis jusque sur l’eau où B.T. utilise son sous – marin personnel. B. Bevan est enfin pris et B.T. retrouve sa Phyllis.
19.11 – Molly O’ (8b) – R : F. Richard Jones Sc. : Mack Sennett – I : Mabel Normand, George Nichols, Anna Fernandez, Albert Hackett, Jack Muhall, Jacqueline Logan, Bee Deeley, Eddie Gribbon, Carl Stockdale
Petite apparition, non créditée, de B.T.
1922
9.1 – Bright Eyes (Le regard fascinateur ou L’oeil fulgurant) (2b) – R : Mal St. Clair et Roy Del Ruth – I : Harriet Hammond, Dot Farley, Bud Ross, John J. Richardson, Billy Bevan, Kalla Pasha, Phyllis Haver
Sc. : D. Farley et son mari donnent une réception pour annoncer les fiançailles de leur nièce (H. Hammond) avec un prétendu comte (J.J. Richardson). B.T. débarque et se fait éjecter par le maître d’hôtel (B. Bevan), mais parvient à transmettre une lettre au mari de D. Farley de la part d’un vieil ami, l’oncle de B.T., qui lui rappelle que les deux familles ont toujours souhaité que B.T. et H. Hammond se marient. La lettre les informe aussi que B.T. est propriétaire de centaines de puits de pétrole. Les fiançailles avec le comte sont aussitôt rompues. B.T. prend la jolie femme de chambre, P. Haver, pour H. Hammond et lui fait une cour pressante, tandis que Bevan est très jaloux de ce flirt ; se rendant compte de sa méprise, B.T. finit par rencontrer sa vraie fiancée qui s’évanouit en le voyant ! Tandis que l’on emmène B.T. faire du golf pour le distraire, il apparaît que la vraie raison de la détresse de H. Hammond n’est pas le regard tordu de B. T, mais qu’elle est amoureuse du chauffeur (G. O’Hara). Elle essaye de s’enfuir avec ce dernier, pendant que B.T. séduit P. Haver. Mais le faux comte veut se vengeR : il pénètre dans la maison avec l’aide d’un autre bandit (K. Pasha) et vole les bijoux de famille. Le jour du mariage de B.T. et H. Hammond, de nombreux incidents retardent la cérémonie ; en particulier, un télégramme apprend que B.T. est ruiné. On l’embauche aux cuisines et on se lance à la recherche du faux comte. Ce dernier retrouvé, le mariage va avoir lieu, lorsque surgit l’oncle : le télégramme avait été envoyé par H. Hammond et son amoureux et en réalité B.T. est encore plus riche car il a acquis 40 puits de plus ! Quand on retrouve B.T., il est trop tard : il file le parfait amour avec P. Haver. « Il y a deux éclats de rire du genre « dévastateur » qui récompensent amplement le spectateur même si le reste des deux bobines ne contenait pas une seule autre scène comique. L’un dans la scène où B.T., l’homme au regard imprécis, observe innocemment une grosse horloge pour obtenir l’heure, et l’horloge s’arrête... L’autre, lorsque B.T. s’assoit à une table de toilette pour se peigner et que le miroir se casse en morceaux. Beaucoup de séquences racontées ne sont pas drôles, mais attendez de les voir... De plus, ces deux scènes ne sont pas les seuls moments irrésistibles du film. Il y a de nombreux gags typiquement turpiniens » (M.P.W. vol. 54, n°4, 1922, p. 427).
Distribué en 1943 par Warner Bros sous le titre Happy Faces avec un commentaire. 13.4 – Step Forward (2b) – R : Gus Meins – I : Phyllis Haver, Charles Conklin, Kewpie Morgan, Jack Richardson, Kalla Pasha, Fanny Kelly, Andy Clyde, George Nichols, Pat Kelly, le chien Teddy
Sc. : B.T. conduit un omnibus hippomobile et son bon cœur lui cause des ennuis. Teddy est attaché à l’omnibus pour garder une valise d’outils ; lorsqu’un voleur se présente, Teddy démarre et entraîne avec lui le véhicule. Le soir, B.T. retrouve son amie (P. Haver) pour laquelle il vient de construire une modeste maison, mais Phyllis préfère acheter la voiture de ses rêves. Celle-ci se révèle être une voiture volée et B.T. est emprisonné. Dans la cellule voisine, il trouve l’escroc qui lui a vendu le véhicule. Fou de rage, B.T. démolit les murs de sa cellule et les deux hommes s’évadent. B.T. retrouve sa fiancée, se marie et l’emmène dans sa nouvelle maison qu’il trouve occupée par un âne rétif, refusant de quitter les lieux. P. Haver parvient enfin à le faire bouger en lui jouant une valse. Le voyage de noces se fera sur la seule ligne de trolley électrifiée. 15.7 Home – Made Movies (Le cinéma chez soi) (2b) – R : Ray Grey et Gus Meins – I : Phyllis Haver, James Finlayson, Eddie Gribbon, Kalla Pasha, Dot Farley, George Cooper, Dolly Beall.
« Cette comédie s’est déjà révélée un succès éclatant. Quelques – uns des effets les plus divertissants sont obtenus en "expliquant" le cinéma. L’auteur a pris en particulier pour cible les histoires du "Grand Nord". Il ôte leurs illusions aux amateurs en leur révélant comment la neige, les glaçons, la course aux chiens de traîneau et enfin le climat sont parfois artificiels. Le film est d’abord une parodie des productions fauchées : le matériel, rafistolé rapidement, et les "stars" provoquent rire sur rire. Quelques prises ratées et le produit fini tel qu’on nous le montre sur l’écran, tout cela est très drôle » (M.P.W. vol. 58, n° 6, 1922, p. 509).
1923
43Mack Sennett – Pathé :
8.7 – Where’s My Wandering Boy This Evening ? (Un enfant gâté) (2b) – R : J.A.Waldron – I : Priscilla Bonner, Madeline Hurlock, Dot Farley, James Finlayson, Billy Armstrong, le chien Teddy.
« L’histoire concerne un jeune campagnard qui louche, séduit par une chanteuse de la ville. Le film contient de nombreuses situations intéressantes et les réminiscences parodiques de Where’s My Wandering Boy to Night ? (1922, de J.P. Hogan) plairont aux spectateurs raffinés. Il est suffisamment varié pour plaire aux goûts les plus divers. Tout n’est pas très original, mais on insiste beaucoup sur la personnalité de B.T. et sur ses malheurs. Les scènes de tempête dans la cabine constituent une parodie plus subtile qui plaira particulièrement aux spectateurs dotés de sens critique. Les visions pendant le délire arracheront beaucoup de rires bien qu’il s’agisse d’effets de nuit. Quelques sous – titres sont exceptionnellement astucieux et M. Hurlock en habits de vamp, très séduisante, fournit un autre centre d’intérêt au film ». (M.P.W. vol. 63, n° I, 1923, p. 96).
2.9 – Pittsfall of a Big City (Le cauchemar d’Andoche) (2b) – R : J.A. Waldron – I : Dot Farley, Madeline Hurlock, James Finlayson, Priscilla Bonner, Mack Swain, Bud Ross.
« Basé sur un scénario rappelant encore Where’s My Wandering Boy to Night, cette comédie concerne un pauvre garçon de la campagne (B.T.) aux prises avec les tentations de la ville. La distribution est en grande partie la même : D. Farley dans le rôle de la mère et M. Hurlock dans celui de la vamp. Cependant, si les situations sont semblables, la façon de les traiter est assez originale pour susciter un nouvel enthousiasme. La parodie de l’aspect lacrymogène de l’histoire et les nombreux passages purement slaps – tick satisferont les différents sens de l’humour des spectateurs. Il y a quelques scènes de bagarres ; dans l’ensemble, c’est une bonne comédie » (M.P.W., vol.64, n° 1, 1923, p. 70).
14.10 – Asleep at the Switch (L’as du rail) (2b)
– I : Kewpie Morgan, Madeline Hurlock, Billy Armstrong, Bud Ross, Sunshine Hart, Cecille Evans, Margaret Cloud, les chiens Teddy et Cameo.
Sc. : B.T. est un bienheureux chef de gare : les trains ne s’arrêtent pour ainsi dire jamais à la station dont il s’occupe et la caissière est une charmante jeune fille (M. Hurlock). Malheureusement pour lui, un de ses amis (K. Morgan) accompagné d’un chien infernal vient troubler sa quiétude et l’entraîne dans des tas d’aventures (d’après CC. du 12/4/1924). « Bien que renfermant de nombreux gags à la Sennett et beaucoup de situations divertissantes, cette comédie n’a rien de particulier ou d’extraordinaire et n’est pas une des meilleures de Sennett. B.T. y apparaît dans le rôle d’un chef de gare débile. Les meilleurs moments du film, ce sont les exploits astucieux des deux chiens » (M.P.W.vol.64, n° 7, 1923, p. 598). Catalogue Pathé–Baby 9,5, Incomplet (4 x 10 m)
25.11 – The Daredevil (Les risques du métier ou Pagaille au studio ou Andoche fait du cinéma [?]) (2b) – R : Del Lord – I : Harry Gribbon, John J. Richardson, Madeline Hurlock, Irene Lendz, Kewpie Morgan.
Sc. : B. T (Joe Magee) est promu cascadeur, car un metteur en scène l’a vu chevaucher un cheval sauvage avec succès. Mais le metteur en scène ne sait pas que B.T. est en réalité collé à la selle ! Il est constamment en dangeR : on le filme attaché à un poteau dans une pièce pleine d’eau quand le metteur en scène apprend qu’un incendie vient de se déclarer dans le voisinage. Toute l’équipe se précipite sur les lieux du sinistre pour prendre des images sur le vif ; on oublie B.T. attaché à son poteau et l’eau monte... Ce n’est que lorsque le metteur en scène a besoin d’un acteur pour aller dans les flammes sauver l’héroïne qu’il réalise qu’il a oublié B.T. Plus tard, il incarne un trappeur dans le Grand Nord : il doit jouer les Guillaume Tell, mais son strabisme lui joue des tours et il tire à l’arc sur le canotier du réalisateur ; puis on lui donne un trom – blon chargé de grenaille qui éclate... Poursuites dans le studio : B.T. se laisse abuser par les décors et les fausses portes. Il tombe dans un tonneau et s’enfuit coiffé de celui – ci. Un tramway s’arrête à temps pour ne pas l’écraser. L’équipe des cinéastes continue de tourner dans l’espoir de filmer une « vraie » fin ! B.T. renonce au cinéma... Une partie de ce film, la parodie des « serials », est reprise dans la Grande Époque de R. Yougston. Catalogues Film Office (incomplet, Ib) et Blackhawk. (d.v.)
1924
30.3 – The Hollywood Kid (2b) (voir filmographie de Billy Bevan p. 72)
Sans doute courte apparition de B.T. (Avouons que, malgré plusieurs visions de ce film, nous n’avons jamais reconnu notre loucheur !)
44Sennett – Allied Producers and Distributors Corp. :
24.4 – The Shriek of Araby (Un chic cheik) (5b) – R : F. Richard Jones – Sc. : John Grey
– I : Kathryn McGuire, George Cooper, Ray Grey, Luis Frondi, Dick Sutherland, Jones Fred, Walter Perry.
Sc. : Un Arabe en costume national fait de la publicité pour le film Le Cheik devant le cinéma tandis que B.T. distribue des programmes. Mais les passants sont attirés par ce bel Arabe et oublient le guichet... Le patron le renvoie et met B.T. à sa place sur un cheval. B.T. ému donne tout son argent à l’Arabe. On voit ensuite B.T. en mer rivaliser avec un autre Arabe pour conquérir une jeune fille (K. McGuire). B.T. est jeté par dessus – bord et se retrouve dans un canot de sauvetage. Un mois plus tard, il aborde une côte sauvage. Après une course à dos d’autruche, il est capturé et condamné à mort pour avoir tourmenté l’oiseau sacré. Son juge est justement l’Arabe avec lequel il s’est battu sur le bateau. Mais le cheik – c’est l’Arabe envers lequel B.T. s’est montré généreux devant le cinéma – le libère et, comme il part en vacances, il lui donne le commandement de sa troupe. B.T. et un magicien regardent une boule de cristal et y voient une jeune fille dessinant dans le désert. B.T. la retrouve et l’enlève sous sa tente. Cependant un traître sabote ses entreprises. Après un combat dont B.T. sort victorieux, il rend la liberté à la jeune fille, mais celle-ci préfère rester avec lui. Pendant la lune de miel au palais, la jeune fille est encore enlevée par un bandit tandis que B.T. est parti à la pêche ! Une lutte désespérée s’ensuit, B.T. triomphe encore, part à cheval avec sa belle et se baisse pour l’embrasser... Il se réveille sur son cheval, s’apprêtant à baiser la main d’un policeman ! Parodie de The Sheik (1921) avec Rudolph Valentino
45Mack Sennett – Pathé :
6.1 – Ten Dollars and Ten Days ou No ! Wanted (Calouchon somnambule ou Aux Galeries Lafaillite) (2b) – R : Del Lord – I : Harry Gribbon, Irene Lentz, Jack Richardson, Bud Ross, Billy Armstrong.
Sc. : B.T. est réveillé par deux chats. Il s’habille et ses pantalons qui ont pris un mauvais pli (ils étaient roulés dans les rideaux) s’enroulent obstinément, même sur ses jambes. Vendeur dans un grand magasin au rayon des tissus, il découpe la robe d’une cliente en même temps que le coupon d’étoffe et se trouve muté au bar. Scènes d’arrosage avec la bière sous pression. Le chef comptable veut vider le coffre la nuit tandis que deux gardiens veillent en jouant aux cartes. Il simule des apparitions fantomatiques pour les affoler. L’un d’eux, qui est Noir, voit ses cartes devenir toutes blanches d’effroi. Le lendemain, la caissière, dont B.T. est amoureux, est soupçonnée et arrêtée. B.T., qui veut payer la caution, est arrêté aussi comme complice. Au commissariat, B.T. manque d’être étranglé par une corde qui, venant du toit de l’immeuble, passe par la fenêtre. On le jette en prison avec un colosse fou furieux qui l’éjecte de sa cellule et le fait évader. Le chef comptable est surpris par la caissière qui découvre les billets volés. On finit par attraper le voleuR : les policiers se ruent sur lui et le matraquent ; quand ils se relèvent, le malfaiteur est déjà en tenue de bagnard et les fers aux pieds.
(Extraits dans La Grande Époque de R. Youngston)
Catalogues Blackhawk et Film Office. (d.v.)
8.6 – Yukon Jake ou North of 57 (Le shérif cyclone ou Une sacré buche ou Calouchon ne perd pas le nord) (2b) – R : Del Lord
– I : Madeline Hurlock, Nathalie Kingstom, Kalla Pasha, Bud Ross, Jack Richardson, Eli Stanton, Tiny Ward, Gladys Tennison, les Bathing Beauties.
Sc. : B.T., shérif dans une petite ville du Nord, s’oppose à l’horrible Yukon Jake (K. Pasha). Ce dernier provoque B.T. : avec son revolver, il fait un carton sur un avis de recherche et les balles dessinent une tête de mort. B.T. qui veut décimer le gang du Yukon lake, enfourche son cheval que ses ennemis ont harnaché de pétards. Dans le saloon, Yukon lake force le coffre, et trouve un Noir caché à l’intérieur. Le cheval de B.T. aide son maître à vider le saloon : par des ruades successives, il assomme tous les bandits. Yukon lake se sauve vers son repaire dans le Grand Nord. B.T. part à sa poursuite avec un traîneau et un équipage de chiens. Parmi eux, une chèvre et un chien minuscule qui ne touche pas terre lorsque le traîneau est lancé. Yukon lake se retrouve dans une cabane en compagnie d’un autre truand, Tony Macaroni. B.T. débarque à son tour et se retrouve enfermé dans une chambre avec Yukon lake qui le menace d’un couteau. Arrivée d’un ours qui met en fuite le bandit et se couche dans le lit avec B.T. Ce dernier se sauve et, épuisé, s’endort ; il fait un rêve très kitsch : des igloos apparaissent peuplés de créatures de rêves qui se baignent dans un trou de la banquise. B.T. est réveillé par l’ours qui le lèche. Fuite éperdue.
Catalogues Film Office, Blackhawk et Pathé – Baby, 9,5. (d.v.)
3.8 – Romeo and Juliet (Roméo et Juliette) (2b) – R : Reggie Morris et Harry Sweet – I : Natalie Kingstom, Alice Day, Jack Curtis, Vernon Dent, Billy Bevan, Dot Farley, Leo Sulky, Bud Ross, Louise Carver.
Sc. : B.T. est amoureux de la plus jolie fille de la ville, mais se heurte à l’opposition de son futur beau – père. Pour se venger, il part à la ville et devient acteur. Après avoir rencontré la vamp locale, Mlle Midnight, il se fiance avec elle sans connaître son lourd passé. Confronté aux commérages locaux, il décide de rompre mais la vamp n’est pas d’accord. B.T. joue Roméo au théâtre local. Tout va bien jusqu’au 2e acte au cours duquel les machinistes font quelques erreurs, et la scène du balcon tourne à la catastrophe. Cependant, la vamp renonce et B.T. revient à son premier amour. Copie à la bibliothèque du Congrès (Washington)
14.9 – Three Foolish Weeks ou Two Weeks a Half (L’as hélas tique | ?|) (2b) – R : Reggie Morris et Ed. Kennedy – I : Madeline Hurlock, Billy Bevan, William Lowery, Judy King, Tiny Ward, Fanny Kelly.
Sc. : Rod St. Clair prend son bain et son petit déjeuner, lit son courrier. Puis il exécute une séance de gymnastique très agitée. En grand uniforme, il fait un tour dans sa voiture et double M. Hurlock dont l’attelage s’est emballé. B.T., qu’un chaos a projeté sur un des chevaux, sauve assez invontairement la situation et se retrouve avec la jeune fille dans un petit lac. Il emporte la fille dans une maison voisine et leur hôte s’aperçoit, grâce à une bague, que c’est la fille du roi | ?| (B. Bevan). Pendant la nuit, un orage éclate et deux individus pénètrent dans la maison (des émissaires du roi ?) ; B.T. les met en fuite. À la suite d’une galopade, B.T. se retrouve dans la chambre de la femme de son hôte, puis dans son lit. Il en résulte quelques poursuites échevelées ; B.T. se réfugie sur la suspension, puis est éjecté dans la cheminée et projeté dans les airs comme une fusée. D’après une copie incomplète (1b) super – 8 du Collectors Club
26.10 – The Reel Virginian ou The West Virginia » (Fils de Virginie) (2b) – R : Reggie Morris et Ed. Kennedy – Sc. : Frank Capra et Arthur Ripley – I : Sam Allen, Christian). Frank, Alice Day, Fred Ko Vert.
Sc. : B.T., cow – boy dans l’Ouest, est amoureux de la nouvelle institutrice. Oncle Louie et sa fiancée débarquent au village. Un double mariage va avoir lieu lorsque B.T. est accusé de diriger un gang de voleurs de bétail. Au moment où il va être pendu, la fiancée d’Oncle Louie, en réalité un détective habillé en femme, arrête les vrais voleurs. B.T. et son institutrice peuvent se marier. Parodie de The Virginian (1923) de Tom Forman.
Copie à la Cinémathèque argentine (Buenos Aires)
1925
18.1 – A Wild Goose Chaser (L’oie sauvage) (2b) – R : Lloyd Bacon Sc. : Frank Capra – I : Madeline Hurlock, Trilby Clark, Jack Cooper, Eugenia Gilbert, Leo Sulky, Barney Hellum, Evelyn Francisco.
« Ce film déborde de grimaces et des exploits de B.T. Dans cette comédie, B.T. joue un grand chasseur avec une vaste collection de fusils. Un de ceux – ci est à canon double, mais les deux canons se séparent quand B.T. a deux oiseaux à tuer. M. Hurlock, dans le rôle de l’épouse, le suit à travers les marécages et les maquis, trouve un « ami » qui lui suggère de s’enfuir avec lui. Au cours de leur fuite, ils se cachent dans un cinéma et ce que les deux fugitifs voient les incite à revenir pour déchirer un billet laissé pour le mari. Mais celui – ci a trouvé le billet et, après avoir terrorisé toute la maison par des coups de fusil, finit par se réconcilier avec son épouse : ils renonceront l’un à la chasse, l’autre aux fugues » (M.P.W vol.72, n° 3, 1924, p. 270).
1.3 – The Rasberry Romance (2b) – R : Loyd Bacon – Sc. : Jefferson Moffitt et Hal Yates – I : Jack Cooper, Leo Sulky, Madeline Hurlock, Blanche Payson, Thelma Parr, William McCall, Andy Clyde.
« B.T. se prépare à épouser B. Payson qui est plutôt plus vigoureuse que lui... et tente d’avoir du succès comme chanteur à l’opéra de sa ville natale, mais il y récolte seulement quelques légumes variés. Quelques preuves indirectes mais flagrantes le désignent comme séducteur d’une dame mariée et le mari le poursuit sur la scène du théâtre. Le public, pensant que cela fait partie du spectacle, applaudit aux tentatives frénétiques de B.T. pour fuir et aux coups de feu du mari. Enfin, la robuste future épouse de B.T. le sauve. C’est une bonne comédie » (M.P.W, vol. 78, n° 9, 1925, p. 908). 12.4 – The Marriage Circus (Mariez – vous donc) (2b) – R : Reggie Morris et Ed Kennedy – Sc. : Frank Capra et Vernon Smith – I : Louise Carver, Madeline Hurlock, Sunshine Hart, William C. Lawrence, Christian Frank, Ford West, Bud Ross, Heinie Conklin, Pat Kelly. « Louise Carver dans le rôle de la mère et B.T. dans celui du fils soumis qui se consume d’amour forment dans cette comédie un couple qui fera rire tous les publics. M. Hurlock dans le rôle de la vamp brise le cœur de B.T. quand, à l’église, elle le repousse pour un autre prétendant. B.T., pour oublier son malheur, joue à Ben Hur avec une paire de chevaux. Le cortège nuptial le suit dans divers véhicules et, pendant la poursuite, l’épouse est enlevée par un autre admirateur. Le char de B.T. heurte le taxi où repose la jeune femme enlevée et B.T. la libère ainsi sans le vouloir. À notre avis, c’est un des meilleurs films de B. T. » (M.P.W vol. 73, n° 6, 1925, p. 584). Copie au musée d’Art moderne (New York)
46Warner :
Hogan’s Alley (7b) – R : Del Ruth – Sc. : Darryl Zanuck – I : Monte Blue, Patsy Ruth Miller, Willard Louis, Louise Fazenda, Charles Conklin.
Sc. : Premier film dramatique de B.T. Il tient un petit rôle (un étranger) dans ce mélodrame qui raconte la vie d’un boxeur malchanceux.
1926
47Mack Sennett – Pathé :
15.8 – When a Man’sa Prince (2b) (Folies de Prince ou Tête de Turc) – R : Edward Cline – Sc. : Vernon Smith – I : Dave Morris, Blanche Payson, Yorke Sherwood, Sunshine Hart, Madeline Hurlock, Danny O’Shea.
Nouvelle incarnation de Rodney St. Clair Sc. : B.T. s’extrait de son lit, réveillé par un chambellan, et se fait habiller. Il est en grande tenue d’officier. Il perd sa cigarette dans son caleçon, puis vise soigneusement un cendrier et la lance... dans une corbeille à papier qui prend feu. Sa fiancée ( ?), une femme imposante, arrive en voiture accompagnée de sa suivante (M. Hurlock) qui séduit immédiatement B.T., mais on lui indique que c’est l’autre qu’il doit épouser. B.T. enterre sa vie de garçon et festoie en compagnie de filles peu vêtues ; une dispute éclate avec un officier, suivie d’un duel. B.T. rencontre M. Hurlock dans un couloir en train d’essayer d’ouvrir la porte de sa chambre ; il l’aide et elle l’attire à l’intérieur. Un officier, caché derrière un paravent, observe... Après une scène de flirt sur un canapé, M. Hurlock s’évanouit à la vue d’un rat. L’officier espion surgit et entame un nouveau duel avec B.T., puis ce dernier essaye de ranimer M. Hurlock avec un seau d’eau. Cette dernière s’enfuit, revient habillée en vamp. On frappe et B.T. se réfugie dans le lit de la chambre voisine : c’est celui de sa fiancée. Hurlements. Toute la maisonnée débarque dans la chambre ; B.T. salue militairement et sort dignement.
D’après une copie super – 8 incomplète (1b) rebaptisée Ben in Society.
Catalogue Morcraft. (d.v.)
29.9 – The Prodigal Bridegroom (Nuit de noces) (2b) – R : Earle Rodney et Lloyd Bacon – I : Madeline Hurlock, Andy Clyde, Thelma Hill, Marvin Loback, Dave Morris, William McCall, Irving Bacon, Louise Carver.
Sc. : Grand événement à Checkerville : le brillant Rodney St. Clair (B. T.) va se marier avec la petite Lizzie Boone (T. Hill). Rodney et sa fiancée, couronnés de fleurs, dansent (au ralenti) dans les champs. Louise Carver, la bonne de B.T., amoureuse de son patron, se déclare et s’évanouit. Le père de Rodney (A. Clyde) circule en chaise roulante. M. Loback, le père de Lizzie, la persécute et elle appelle au secours : B.T. arrive au trot, mais n’empêche pas sa fiancée de prendre une tarte à la crème sur le nez. Tout le monde part en promenade en voiture ; Lizzie perd son foulard et B.T. s’immerge dans un lac de boue en le récupérant. Puis B.T. prend le train et revient deux semaines plus tard pour la cérémonie avec de grosses liasses de billets. Dans le train, il est vampé par une aventurière (M. Hurlock). Cette dernière le suit et séduit A. Clyde qui, du coup, jaillit de son fauteuil roulant. B.T. veut rompre et raconte l’histoire invraisemblable d’une jeune fille qu’il a sauvée des bandits. M. Hurlock part avec un autre garçon et B.T. reste pendu par les bretelles à un robinet qui remplit d’eau son pantalon. Catalogue Blackhawk (d.v.)
7.11 – A Harem Knight (La favorite du harem) (2b) – R : Gil Pratt – I : Danny O’Shea, Madeline Hurlock, Louise Carver, Marvin Loback, Dave Morris, Barney Hellum.
Sc. : Une jolie favorite (M. Hurlock) est enlevée d’un harem par un bel aviateur français (D. O’Shea). Poursuivie en France par la police du sultan (M. Loback), elle échange ses vêtements de danseuse contre la tenue de soirée, la cape et le haut – de – forme de Rodney St. Clair (B.T.) lui – même en difficulté avec un mari jaloux. La fausse favorite est ramenée au sultan qui n’apprécie pas la substitution. Quant à M. Hurlock, toujours habillée en homme, elle embrasse passionnément le bel aviateur au grand scandale d’un agent de police. Poursuivie, elle se cache dans l’appartement de B.T. qui exige l’échange des vêtements et tombe amoureux de la jolie danseuse. Arrivée du sultan, duel au sabre. Le sultan et ses acolytes ont le dessus mais l’aviateur vient à la rescousse et l’amour triomphe. B.T., déçu que M. Hurlock préfère D. O’Shea, demande un dernier baiser qui se révèle interminable. B.T. en tombe raide d’émotion. Final avec L. Carver (vieille complice du sultan) qui poursuit B.T. de ses assiduités.
Catalogue Blackhawk. (d.v.) (Courts extraits dans la Grande Époque de R. Youngston)
19.12 – A Blonde revenge (Méfiez – vous des blondes) (2b) – R : Del Lord – I : Thelma Parr, Vernon Dent, Barbara Tennant, Ruth Taylor, Billy Gilbert, Barney Hellum, Johnny Burke, Mary Ann Jackson.
Sc. : Gerald Montague (B.T.) fait campagne pour les élections sénatoriales avec comme programme : moins de travail, davantage de loisirs. Son rival (V. Dent) est une vedette de radio. Pour ruiner la réputation de Montague, il envoie sa propre secrétaire se jeter dans les bras de son adversaire en vue de faire prendre des photos compromettantes. Bien entendu, B.T. retournera la situation à son avantage.
« B.T. encore dans un rôle de joyeux compère qui a un faible pour les femmes. Cette fois il se présente comme candidat pour une charge municipale et un rival tente de le calomnier en se servant de sa secrétaire. L’épouse du rival accompagnée d’une femme mariée se rendent chez B.T. Ces dames arrivent toutes au même moment et il en résulte de burlesques complications car elles sont aussi suivies par leurs époux respectifs et par des opérateurs de cinéma. Pour assurer son futur succès, B.T. assiste à la projection d’un film tourné pour sa campagne, mais sa secrétaire a bien fait les choses : il voit projetées sur l’écran des images de ses flirts, de sorte qu’il bat en retraite accompagné de son supporter. C’est une bonne idée de comédie, développée d’une manière divertissante » (M.P.W.vol. 83, n°8, 1926, p. 511).
48Metropolitan :
Steel Preferred (7b) – R : lames P. Hogan – Sc. : Elliot J. Clawson – I : Vera Reynolds, William Boyd, Hobart Bosworth, Charles Murray, Walter Long.
Mélodrame.B.T. joue le rôle d’un barman.
1927
49Mack Sennett – Pathé :
30.1 – A Hollywood Hero (Le shérif de ces dames) (2b) – R : Harry Edwards – I : Alma Bennett, Bud Jamison, Thelma Parr,
William McCoy, Irving Bacon, Eleanor Hibbard, Marvin Lobach, William McCall. « Cette comédie montre B.T. dans le rôle d’une vedette romantique qui se conduit comme un vrai démon avec les femmes. Dans le train, il est reconnu par une de ses admiratrices (A. Bennett) qui tombe en extase devant lui, mais son mari élève de sérieuses objections ! À la fin, quand la dame invite B.T. chez elle et que le mari survient inopinément, il en résultera beaucoup d’agitation et une série d’événements amusants, par exemple B.T. essayant de fuir en se faisant passer pour la femme de chambre. Il y a de bons gags et des situations divertissantes » (M.P.W. vol. 84, n°6, 1927, p. 434).
13.3 – The Jolly Jilter (Don Juan d’occasion) (2b) – R : Edward Cline – Sc. : Paul Whitman et Harry McCoy – I : Madeline Hurlock, Alma Bennett, Sunshine Hart, Dave Morris, Thelma Hill, Ruth Taylor, Andy Clyde.
Sc. : Fred Montague (B.T.) est millionnaire : il se lève et fait sa gymnastique matinale au son d’un petit orchestre de dames. Deidre Divine, actrice de music – hall et superbe créature (A. Bennett), est follement amoureuse de lui. Il va la voir dans les coulisses mais Deidre est très jalouse de la moindre petite danseuse et menace de se suicider avec un revolver dont le barillet est vide, comme a pu s’en assurer B.T. Au moment où elle tire, B.T. fait partir un vrai coup de feu au grand effroi de la dame. B.T. trouve qu’il est plus en sécurité chez lui, mais Deidre le poursuit, embrasse fougueusement dans le noir son valet de chambre en le prenant pour son maître. Arrivée de la fiancée (Madeline Hurlock) et de sa mère. Nouvelles menaces de suicide de la vamp s’il ne rompt pas ses fiançailles. Après une fausse tentative d’empoisonnement, B.T. et sa maîtresse avalent de la sauce piquante qui a un effet dynamite ! B.T.doit boire tout le bocal à poissons rouges et Deidre calme sa gorge avec un extincteur d’incendie. La vamp en folie décime les protagonistes à coups de batte de base – bail. La police, appelée sur les lieux, finit par calmer tout le monde.
Catalogues Pathescope 9,5 incomplet (1b) et Blackhawk. (d.v.)
24.4 – Broke in China (Une scabreuse histoire) (2b) – R Eddie Cline, – I : Ruth Taylor, Alice Belcher, Louise Carver, Ruth Taylor, Thelma Hill, Katherine Ward, George Spear, Frankie Simmons, Don Maines, William McCall.
Sc. : Deux marins, B.T. et son copain accompagné d’un ouistiti, entrent dans un cabaret de Shangai. On leur colle du champagne d’office au grand émoi de B. T qui a peur de ne pas pouvoir payer. Heureusement, le petit singe va jouer un billet à la table de jeu et gagne, ce qui permet de payer la note. Cependant, B.T. oublie une pièce sur la table de la roulette. Deux vieilles entraîneuses persécutent les deux compères. B.T., qui a du vague à l’âme, raconte son mariage manqué (flash – back). Une des deux entraîneuses (L. Carver), elle – aussi, se laisse aller à des confidences et chacun montre ses marques de naissance : surprise ! il s’avère qu’elle est la mère de B.T. (abandonné en bas âge), quant au camarade de bordée, c’est son père ! Pendant ce temps, le numéro 25 sur lequel était resté la pièce de monnaie est sorti plusieurs fois de suite et les deux amis sont devenus riches...
Catalogues Film – Office et Blackhawk. (d.v.)
5.6 – The Pride of Pickeville (2b) – R : Alf Goulding – Sc. : Earle Rodney et Jefferson Moffitt – I : Thelma Hill, Andy Clyde, Ruth Taylor, William McCall, Stanley Blystone, Vernon Dent, Barney Hellum.
Sc. : Dans le train qui va à Pickevilie, se trouvent le baron Bonamo (B.T), autre incarnation de Rodney St. Clair, dans son uniforme blanc d’officier et son serviteur Ludwig. Il y a aussi Pearl Pepper (T. Hill) en quête d’un mari et son père colonel (A. Clyde). À Pickevilie, un couple s’est formé : R. Taylor qui chante en jouant du piano et S. Blystone qui n’a pas l’air d’apprécier son talent ; du coup les fiancailles, sont rompues. R. Taylor qui a vu une photo du baron dans le journal est amoureuse de lui. Le train passe dans un tunnel et T. Hill en profite pour se jeter dans les bras de B.T. Colère du colonel qui propose à B.T. le mariage ou la mort. Le baron n’hésite pas longtemps : « Tirez ! » Mais, arrivé à Pickeville, il est contraint à se fiancer sous la menace tandis que R. Taylor et S. Blystone, réconciliés, se marient. B.T. et sa fiancée jouent à cache – cache dans le parc. B.T. en profite pour essayer de s’enfuir, mais le colonel (A. Clyde) le rattrape. Le fidèle Ludwig essaye de l’aider en collant un essain d’abeilles aux fesses du Colonel. B.T., en fuite, se retrouve chez R. Taylor en robe de mariée. Celle-ci s’évanouit de bonheur dans ses bras. Arrivée du père qui veut marier B.T. avec sa fille compromise, mais le colonel débarque lui aussi. La situation est inextricable. Les deux pères décident un concours de tir pour désigner celui qui aura B.T. pour gendre. T. Hill délivre son bien – aimé en menaçant tout le monde de ses revolvers. B.T. s’enfuit, saute dans le train, respire enfin. Mais quand il s’aperçoit que T. Hill est dans le même wagon que lui... il s’effondre.
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
28.8 – Love’s Languid Litre (2b) – R : Lige Conley Sc. : Phil Whitman et Harry McCoy
– I : Jack Cooper, Lloyd Bacon, Sunshine Hart, Bill McCoy, Peggy Montgomery, William McCall.
Sc. : B.T., modeste paysan, est fiancé à Peggy. Un individu louche (J. Cooper) débarque de la ville et essaye de persuader Peggy de partir avec lui pour étudier l’opéra. La mère de Pegyy avertit B.T. qu’il a un rival. B.T. cherche à surprendre le couple, mais il trouve J. Cooper seul, jouant au solitaire. Ce dernier l’invite à une partie de poker et le déleste de toutes ses économies. Peggy décide de partir avec Jack et, pour consoler B.T., sa mère lui promet de lui faire des biscuits...
23.10 – Daddy Boy (2b) – R : Harry Edwards
– I : Alma Bennett, Johnny Burke, Bill Searby, Alice Ward, Ruth Taylor, Mary Mabery, William McCall.
Sc. : B.T., fiancé à Alma, voit entrer dans son bureau trois jolies étudiantes et se rend compte alors de l’âge de sa promise. Cependant, la mère d’Alma intervient : elle met une perruque blonde à sa fille et l’habille en étudiante. B.T. tombe amoureux d’elle. Le soir, Alma se couche de bonne heure, puis téléphone à un ami pour partir avec lui. B.T. la surprend et l’encourage à filer avec son ami, sans se rendre compte que c’est d’elle qu’il est amoureux. Plus tard, comme il veut l’embrasser pour lui souhaiter bonne nuit, il ne trouve qu’un mannequin et le choc lui donne une sévère indigestion... « B.T., businessman cardiaque et amateur de petites filles, joue au cerceau, enrubanné et offre à l’une d’elles son portrait dans le rôle de Stroheim de When a Man’s a Prince ! » (Jean GABORIT, op. cit.).
50Columbia :
The College Hero (6b) – R : Walter Lang – Sc. : Dorothy Howell – I : Bobby Agnew, Pauline Garon, Rex Lease, Churchill Ross, Joan Standing, Charles Paddock.
B.T. joue le rôle d’un portier dans cette tragi-comédie romantique qui se déroule dans une université américaine.
1927-1928
51Production Weiss Brothers Art Class :
The Eyes Have It (2b) – R : Les Godwins – I : Giorgia O’Dell, Helen Gilmore, Jack Lipson. Sc. : La femme de B.T. mène son mari par le bout du nez. Visite de la belle-mère. B.T. va à la pêche et tombe à l’eau. Une jeune femme l’invite dans son appartement pour qu’il puisse se changer. Mais Mme Turpin et sa mère sont sur sa piste et le surprennent... La belle-mère lui tire dessus à coups de fusil de chasse tandis qu’il s’enfuit et une dizaine de bonshommes en tenue légère sautent par les fenêtres des immeubles avoisinants et s’enfuient (gag repris à plusieurs reprises par Laurel et Hardy)...
Catalogue Blackhawk. (d.v.)
Idle Eyes (L’héritage de Calouchon) (2b) – R : Les Godwins – I : Giorgia O’Dell, Helen Gilmore.
Sc. : B.T. est un pauvre clochard qui essaye de trouver à manger où il peut. Il vole des fruits à un bébé dans son landau, mais ils sont en cire. Un journal signale qu’il hérite d’une immense fortune et promet une récompense à qui le retrouvera. Tout le monde le poursuit et, comme il n’a pas la conscience tranquille, il prend la fuite. Réfugié, puis embauché, dans un salon de beauté, B.T. fait quelques ravages parmi les clientes. Il enferme un gros chien dans une cabine de sauna et celui-ci en ressort très diminué ! Ses poursuivants le découvrent et il prend encore la fuite. Il finit par être rattrapé par une cliente (peu sexy) qui lui explique qu’il est devenu milliardaire et qu’il va pouvoir se marier avec elle. B.T. préfère se jeter à l’eau... Catalogues Blackhawk et Cinémathèque pour vous. (d.v.)
She Said No (2b) – R : Les Godwins – I : Giorgia O’Dell, Helen Gilmore.
Catalogue Morcraft (d.v.)
Holding His Own (2b) – R : Les Godwins – I : Giorgia O’Dell, Helen Gilmore.
Why Babies Leave Home (2b) – R : Les Godwins
– I : Giorgia O’Dell, Helen Gilmore.
Copie à la Bibliothèque du Congrès (Washington)
Seein’ Things (Un portier complaisant [ ?])(2b) – R : Les Godwins – I : Giorgia O’Dell, Helen Gilmore.
Sc. : B.T. est portier dans un grand hôtel. Un des clients a une multitude de valises à porter et B.T. déploie des trésors d’imagination pour s’en tirer. Il finit par remplacer un petit chien en laisse par les valises et fait traîner le tout par une cliente distraite. Une autre cliente a une oiseau dans une cage ; il s’échappe et B.T. se livre à une longue chasse dévastatrice qui le conduit dans le repaire d’une bande d’agitateurs révolutionnaires. Ces derniers le prennent pour leur chef jusqu’à l’apparition du vrai meneur. Une jeune et jolie policewoman s’est infiltrée dans le réseau et, pour ses beaux yeux, B.T. assomme les uns après les autres à coups de bouteille tous les faux barbus dangereux.
Catalogues Cinémathèque pour vous et Morcraft. (d.v.)
Taking the Count (2b) – R : Les Godwins – I :
Giorgia O’Dell, Helen Gilmore. (d.v.)
The Cockeyed Family (2b) – R : Les Godwins
– I : Vera White, Giorgia O’Dell, Helen Gilmore, Billy Barty ( ?).
Sc : B.T., aidé de son épouse (V. White) – qui louche autant que lui – essaye, non sans faire de nombreux dégâts, de se débarasser d’une dent qui le fait souffrir. C’est son fils aîné qui, d’un coup d’oreiller lesté d’un fer à cheval, fera tomber la molaire récalcitrante. D’après une copie super – 8 incomplète (l/2b) intitulée Ben’s Good Fortune. Breaking In (2b) – R : Les Godwins ( ?) Copie super-8
1928
52Columbia :
A Woman’s Way (6b) – R : Edmund Mortimer – Sc. : Elmer Harry – I : Margaret Livingston, Warner Baxter, Armand Kaliz.
Mélodrame qui se déroule dans les milieux de la danse à Paris. Petit rôle pour B.T.
The Wife’s Relation (6b) – R : Maurice Marshall – Sc. : Stephen Cooper – I : Shirley Mason, Gaston Glass, Armand Kaliz, Flora Finch, Arthur Rakin, Dernière incarnation de B.T. en Rodney St. Clair dans cette comédie qui raconte l’histoire d’un inventeur aux prises avec les magnats de l’automobile.
1929
FILMS PARLANTS :
53Warner Bros :
The Show of Shows (15b) – R : John G. Adolphi – Sup. : Darryl F.
Zanuck. B.T. fait une apparition comme serveur dans ce film musical.
54Paramount :
The Love Parade (Parade d’amour) (L.M.) – R : Ernest Lubitsch – Sc. : Ernest Vajda et Guy Bolton – I : Maurice Chevalier, Jeanette MacDonald, Lillian Roth, Lupino Lane, Eugene Palette.
B.T. joue un laquais.
1930
55Pathé :
Swing High (10b) – R : Joseph Stanley – Sc. : James Seymour – I : Helen Twelvetrees, Fred Scott, Dorothy Burgess, Chester Conklin, Daphne Pollard, Bryant Washburn, John Sheehan. B.T. joue un barman dans ce mélo sur le cirque.
56Mack Sennett-Educational :
7.12 – A Hollywood Theme Song (2b) – R : William Beaudine – I : Harry Gribbon, Yola D’Avril, Patsy O’Leary, Barney Hellum, William McCall, Billy Barty, Heinie Conklin. Petit rôle pour B.T.
1931
57RKO :
Cracked Nuts (6b) – R : Edward Cline – Sc. : Douglas Mac Lean et Al Boasberg – I : Bert Wheeler et Robert Woolsey, Edna May Oliver, Boris Karloff, Dorothy Lee.
Deux Américains (le tandem Wheeler et Woolsey) sont mêlés à une révolution dans un pays imaginaire.
B.T. joue son propre personnage.
58Fox :
Ambassador Bill (L.M.) – R : Sam Taylor – I : Will Rogers, Marguerite Churchill, Ray Milland.
59Hal Roach-MGM :
Our Wife (L’enlèvement de bébé poids plume) (2b) – R : lames W. Home – I : Stan Laurel, Oliver Hardy, Jean « Bebe » London, lames Finlayson, Charley Rogers, Blanche Payson.
B.T. joue le juge de paix William Golding qui doit marier O. Hardy et Bebe London, et s’embrouille un peu...
Catalogues Film-Office, Derann, Blackhawk. (d.v.)
60Mack Sennett-Educational :
?.9 – Movie Town (2b) (en couleurs) – R : Mack Sennett – Sc. : John A. Waldron – I : Mack Sennett, Marjorie Beebe, l’orchestre de George Olsen.
1932
61Mack Sennett-Paramount :
6.5 – Lighthouse Love (2b) – R. Babe Stafford – I : Arthur Stone, Franklin Pangborn, Mack Swain, Dorothy Granger, Tom Kennedy.
Petit rôle pour B.T.
62Mack Sennett-Art World :
25.12 – Hypnotized (7b) – R : Mack Sennett – Sc. : Mack Sennett et Arthur Ripley – I : Charlie Mack, George Moran, Charlie Murray, Ernest Torrence, Wallace Ford, Maria Alba.
Apparition de B.T. dans cette comédie dont les héros sont Charlie Mack et George Moran.
63Paramount :
Million Dollars Legs (Folies olympiques) (L.M.) – R : Edward Cline – Sc. : Henry Meyers et Nick Barrows – I : W.C. Fields, Billy Gilbert, Jack Oakie, Andy Clyde, Vernon Dent, Hank Mann, Syd Saylor.
Aux côtés de W.C. Fields. B.T. joue le rôle muet du détective dans cette comédie qui se déroule dans le royaume de Klopstokia.
Make Me a Star (9b) – R : William Beaudine – Sc. : Sam Mintz, Walter DeLeon et Arthur Kober – I : Stuart Erwin, Zasu Pitts, Charles Sellon, Florence Roberts.
64Mack Sennett-Paramount :
Lighthouse Love (2b) – R : Michael Delmer – I : Dorothy Granger, Mack Swain, Franklin Pangborn.
Chase Me, Charlie – I : Charlie Chaplin, Edna Purviance.
Montage de films de l’Essanay racontant l’histoire de Chariot à la recherche d’un travail.
1933
65Paramount :
Hollywood on Parade (1b)
1934
66Prod. Mascot :
The Law of the Wild (Démon noir). Sériai en 12 épisodes – R : Armand Schaefer et B. Reeves Eason – I : Le cheval Rex, Rin-Tin-Tin Jr, Bob Custer, Lucile Browne, Richard Cramer.
B.T., garçon d’écurie, aide Custer à se disculper d’un meutre.
1935
67Warner Bros :
Keystone Hotel (2b) – R : Ralph Staub – Sc. : Joe Traub – I : Marie Prevost, Ford Sterling, Chester Conklin, Jack Duffy, Leo White, Hank Mann, (oe Bordeau, Bobby Dunn, Vivian Oakland, Dewey Robinson. Sc. : B.T. est le comte Drewablank, arbitre de la mode ; il vient dans un hôtel pour présider un concours de beauté. Son strabisme lui joue encore un tour et il désigne... l’habilleuse comme vainqueur. Grande fureur de certains personnages importants qui avaient leurs épouses en compétition. Une homérique bataille de tartes à la crème se déclenche. On appelle les Keystone Cops pour mettre de l’ordre, mais ils ne font qu’amplifier le désordre... On retrouve dans ce film un peu nostalgique presque toutes les vedettes de Mack Sennett, vieillissantes mais toujours pleines de santé ! Catalogue Derann.
68Universal :
Bring’Em Back a Lie (2b) – R : Alf Goulding – Sc. : Raymond Cannon – I : Sterling Holloway.
69M.G.M.
22.10 – Star Lit DayS al the Lids (2b) (en couleurs).
1937
28.1 – Cinema Circus (2b) (en couleurs) – R : Roy Rowland.
1939
7020th Century Fox :
Hollywood Cavalcade (L.M.) – R : Irving Cummings et Mal St. Clair – I : Don Ameche, Alice Faye, les Keystone Cops, Buster Keaton, etc.
B.T. joue un barman.
1940
71Hal Roach-MGM :
Saps at Sea (Laurel et Hardy en croisière) (5b) – R : Gordon Douglas – Sc. : Charles Rogers, Felix Adler, Gil Pratt et Harry Langdon – I : Stan Laurel, Oliver Hardy, Richard Cramer, Harry Bernard, Eddie Conrad, James Finlayson. Très brève apparition (un plan) de B. T. en ouvrier maladroit ; Laurel et Hardy sont les principales victimes de ses erreurs.
Catalogue Blackhawk. (d.v).
T.O.N.I. :
Andoche wattman (2b) (6/1924)
Une erreur judiciaire (2b) (7/1924)
Catalogue Pathé-Baby :
Les fiançailles d’Andoche (10 m),
Un mariage mouvementé (2 x 10 m)
Victor n’est pas une bête (10 m) avec le fox Victor.
Notes de bas de page
1 Barry Brown, « Ben Turpin », in Film in Review, 1977, pp. 467 – 484.
2 George A. Katchmer, Eighty Silent Film Stars, Jefferson, N.J., McFarland, 1991, pp. 946 – 955.
3 Barry Brown, op. cit., p. 471.
4 Maurice Bessy et Robert Florey, Monsieur Chaplin ou le Rire dans la nuit, Paris, Ed. Jacques Damase, 1952.
5 Barry Brown, op. cit., p. 473.
6 Ibid., p. 475.
7 Kalton C. Lahue et Terry Brewer, Kops and Custards : the Legend of Keystone Films, Norma, University of Oklahoma Press, 1968.
8 Jean Gaborit, « Ben Turpin, un prince au royaume du burlesque », in Cinémathèque pour vous, n° 0, p. 1, s.d.
9 On aurait pu penser que le physique de B.T., et tout particulièrement son regard, le prédestinait à des rôles burlesques. Pourtant, pour Mireille Brocey (in Cinémonde n° 337 du 4/4/1935), dans un article sur « Gens et couleurs », B.T. symbolisait le noir et la traîtrise ! Sa photo était accompagnée de ce petit poème en vers de mirliton :
On le reconnaît sans retard
Avec sa petite moustache
Et ses yeux fuient le regard.
Ne croyez pas à ses histoires
Et méfiez – vous toujours de lui
C’est le traître : il a l’âme noire
Comme l’encre et la nuit.
10 À partir de 1927 (période des productions Weiss Brothers), il semble que B.T. abandonne ce rôle de séducteur parodique pour revenir à des scénarios burlesques plus classiques.
11 La filmographie de Turpin repose essentiellement sur l’article de Richard E. Braff, « Ben Turpin Filmography », in Eighty Silent Film Stars, op. cit., pp. 955-961. De nombreuses modifications à ce travail ont cependant été apportées.
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