La géopolitique des Indiens du Mexique
Du local au global
Cet ouvrage d’économie politique sur des communautés indiennes et rurales du Mexique répond à des questions que la récente actualité, telle la rébellion zapatiste du Chiapas, pose à propos des Indiens. En quoi consiste leur organisation sociale ? Comment évolue-t-elle avec la transformation du système politique mexicain ? Qu’en est-il du rapport entre le territoire et le pouvoir politique ?
S’appuyant sur une recherche conduite durant plus de trente ans dans l’État du Guerrerro, l’auteur rej...
Éditeur : CNRS Éditions
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 8 décembre 2020
ISBN numérique : 978-2-271-12798-3
DOI : 10.4000/books.editionscnrs.40439
Collection : CNRS Anthropologie
Année d’édition : 2003
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-271-06088-4
Nombre de pages : 252
Cet ouvrage d’économie politique sur des communautés indiennes et rurales du Mexique répond à des questions que la récente actualité, telle la rébellion zapatiste du Chiapas, pose à propos des Indiens. En quoi consiste leur organisation sociale ? Comment évolue-t-elle avec la transformation du système politique mexicain ? Qu’en est-il du rapport entre le territoire et le pouvoir politique ?
S’appuyant sur une recherche conduite durant plus de trente ans dans l’État du Guerrerro, l’auteur rejette la vision romantique selon laquelle l’organisation sociale des Indiens se caractériserait par l’égalitarisme, l’harmonie et le refus du monde extérieur, et explique comment les villages indiens accueillent les bouleversements politiques à partir des préoccupations et des conflits qui leur sont propres.
Le cadre politico-administratif offert par l’État national, qui instaure un principe d’inégalité entre les groupes locaux, conduit ces derniers à rivaliser sans fin sur les plans municipal, agraire, scolaire et, plus récemment, électoral. Les Indiens mettent alors en œuvre des tactiques directement géopolitiques car, en faisant de la politique, ils cherchent à redécouper l’espace, à réaménager les divisions territoriales.
En recourant aux méthodes de l’anthropologie sociale, l’auteur montre en quoi les logiques locales fournissent des éléments d’explication aux problèmes politiques de notre temps.
Directeur de recherche au CNRS, docteur ès lettres, Danièle Dehouve est anthropologue et ethnohistorienne. On lui doit, entre autres, Quand les banquiers étaient des saints. 450 ans de l’histoire économique et sociale d’une province indienne du Mexique, Paris (CNRS EDITIONS, 1990), et Entre el caimán y el jaguar. Los pueblos indios de Guerrero (Mexico, INI-CIESAS, 1994).
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Sacrifices en Islam
Espaces et temps d’un rituel
Pierre Bonte, Anne-Marie Brisebarre et Altan Gokalp (dir.)
1999
Norbert Elias et l’anthropologie
« Nous sommes tous si étranges... »
Sophie Chevalier et Jean-Marie Privat (dir.)
2004