Introduction
p. 10-17
Texte intégral
Le projet éditorial
1Plusieurs objectifs ont entouré la naissance de cet atlas. Tout d’abord, combler un vide : en effet, il n’existe pas, à notre connaissance, d’atlas contemporain de l’Égypte, alors qu’il y a plusieurs atlas de l’Égypte ancienne ou antique et que les archéologues sont à l’origine d’une production cartographique substantielle. Cette lacune, étonnante au regard de la fascination orientaliste ou touristique que suscite ce pays du Proche-Orient, est sans doute liée au découpage administratif et à la configuration linéaire du territoire habité, qui rendent très complexe, sinon impossible, sa représentation à une échelle fine dans un format moyen de livre. L’ouvrage de Christophe Ayad, Géopolitique de l’Égypte (Complexe, 2002) a constitué l’une des rares initiatives récentes proposant des clés de compréhension du pays au travers de cartes schématiques. La volonté d’offrir au grand public un panorama illustré de l’Égypte au début du xxie siècle a présidé à ce projet d’atlas, en s’inspirant du modèle de celui du Liban, coordonné par Éric Verdeil, Ghaleb Faour et Sébastien Velut, et paru aux Presses de l’Ifpo, CNRS Liban, en 2007.
2Notre ambition initiale était aussi de faire état, sous une forme vulgarisée, forcément partielle et non exhaustive, des travaux actuels de chercheurs en sciences humaines et sociales, notamment de celles et ceux rencontré·e·s ou accueilli·e·s au Centre d’études et de Documentation juridiques, économiques et sociales (CEDEJ), une unité mixte française de recherche à l’étranger, implantée au Caire depuis 1968. Ce laboratoire, sous tutelle du CNRS et du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, se singularise par la vitalité de son pôle « Humanités numériques », animé par une trentaine d’ingénieur·e·s, de cartographes et de géographes égyptien·ne·s. Depuis 2007, cette équipe effectue la mise à jour cartographique de l’Égypte grâce à une collaboration officielle entre le CEDEJ et le CAPMAS (Central Agency for Public Mobilization and Statistics), une institution publique égyptienne créée en 1964 et équivalente à l’INSEE en France. Cet atlas s’appuie sur le travail quotidien de ces employé·e·s du CEDEJ, dont les noms figurent dans la liste des contributrices et des contributeurs. Cette collaboration entre un centre de recherche français à l'étranger et un institut national chargé du recensement de la population est un exemple réussi de coopération scientifique internationale. Plusieurs cartes de cet atlas, inédites, exploitent ainsi les données du recensement de 2017, transmises au CEDEJ pour ce projet.
3Enfin, et ce point est fondamental, notre souhait était de réaliser un ouvrage qui ne donne pas uniquement un aperçu des recherches françaises ou européennes sur l’Égypte, mais qui croise aussi le regard et l’analyse de collègues égyptien·ne·s : une quinzaine d’entre elles et eux ont accepté de répondre à l’appel à contributions, à dessein formulé en trois langues, le français, l’arabe et l’anglais. Une traduction de l’atlas vers l’arabe et l’anglais a été entreprise, en parallèle à la version française, en vue d’une publication électronique gratuite en libre-accès sur OpenEdition. Car n’en déplaise aux défenseurs de la francophonie, la population égyptienne est avant tout arabophone, puis anglophone, la pratique du français est limitée à une catégorie issue des classes sociales moyennes ou supérieures. Notre vœu le plus cher est que les Égyptiennes et les Égyptiens puissent trouver quelque intérêt à cet ouvrage.
Les découpages de l’Égypte
4Les représentations du territoire égyptien ont varié à travers l’histoire. La vision dualiste de l’Égypte antique, découpée entre Haute-Égypte (Ta shémaou) et Basse-Égypte (Ta méhou), était incarnée par la double couronne coiffant le pharaon de l’Empire unifié, il y a 3000 avant J.-C., l’une de couleur blanche (Haute-Égypte) et l’autre de couleur rouge (Basse-Égypte). Cette distinction a été reprise par les géographes arabes lors de la conquête arabo-islamique, puis ultérieurement par les géographes égyptiens qui avaient coutume de distinguer deux zones : Wajh bahari (Basse-Égypte) et Wajh qebli (Haute-Égypte).
5Aujourd’hui, le découpage du pays change selon les administrations publiques égyptiennes, comme en témoignent leurs études, leurs plans ou leurs communiqués. Le CAPMAS, par exemple, divise, en 2017, le territoire en quatre zones : les gouvernorats urbains, les gouvernorats de la Basse-Égypte (Wajh bahari), les gouvernorats de la Haute-Égypte (Wajh qebli) et les gouvernorats frontaliers. De son côté, le ministère de la Planification établit une division économique du pays en sept régions (iqlim-s) depuis le décret républicain no 181 de 1986 : le Grand Caire, le Delta, le canal de Suez, Alexandrie, le Nord de la Haute-Égypte (Chamal el-Saïd), le Sud de la Haute-Égypte (Ganoub el-Saïd) et Assiout. Cette vision est aussi celle adoptée par le GOPP (General Organization for Physical Planning), un organe en charge de la planification urbaine.
6Quelle que soit la partition, l’unité de référence spatiale commune est le gouvernorat (mouhafaza), qui incarne le premier maillon administratif, créé et délimité par décret présidentiel. La carte administrative officielle de l’Égypte, établie par le CAPMAS, est actuellement divisée en 27 gouvernorats (urbains, ruraux ou frontaliers). Ce maillage politico-administratif de premier niveau a peu bougé au cours du xxe siècle, puisqu’on dénombrait 23 provinces en 1927 (mouhafaza-s et moudiriya-s) et 25 gouvernorats en 1960. À cette date sont créés les gouvernorats du Sinaï (1960), de Port Saïd et d’Ismaïlia, avec la division du gouvernorat du Canal ; puis, en 1986, sont distingués le Nord Sinaï et le Sud Sinaï. Le gouvernorat de Louxor est le dernier-né, en 1996.
7À l’échelon inférieur, les gouvernorats se subdivisent en districts ruraux (markaz-s) et en districts urbains (qism-s). Le nombre de districts est demeuré remarquablement stable depuis 1917, dans le Delta et la vallée du Nil. L’affinement du maillage administratif, à ce niveau intermédiaire, est le plus souvent corrélé à l’expansion urbaine, planifiée ou non.
8La maille administrative la plus fine correspond soit au quartier urbain (chiyakha) au sein des districts urbains, soit au village (qaria) ou à la ville (madina) dans les districts ruraux. Les villes au sein des districts ruraux sont, en général, chef-lieu de la circonscription. C’est à cette grande échelle que les ajustements du découpage sont les plus intenses – les modifications dépassent le millier depuis 1996.
9Si la création et la délimitation des districts ruraux sont du ressort du Premier ministre – qui peut aussi ériger un village en ville –, celles des districts et des quartiers urbains relèvent de la compétence de la Direction générale des élections du ministère de l’Intérieur. Les gouverneurs ont, quant à eux, le pouvoir de créer et de modifier le nom des villages (qaria-s). Dans un État centralisé et bureaucratique comme l’Égypte, où les municipalités ont des pouvoirs et des ressources budgétaires limités, les gouvernorats sont un échelon clé, car les gouverneurs, nommés par le président de la République, disposent de larges compétences, notamment en matière d’aménagement du territoire et de gestion des services et des équipements publics. Plus de la moitié des gouverneurs sont d’anciens militaires à la retraite.
10Au total, en 2017, l’Égypte est un assemblage de 6362 unités administratives.
11Les cartes de cet atlas offrent une version actualisée du fond cartographique du territoire.
« L’Égypte, don du Nil » : jusqu’à quand ?
12Cet atlas fournit des clés de lecture d’un vaste pays arabe (997 739 km2), ancré dans le Machrek et traditionnellement considéré par les géographes arabes comme le cœur du monde arabo-islamique (qalb el-alam el-arabi). Si les déserts libyque et arabique incarnent une coupure toute relative, les Égyptiens semblent, à l’époque contemporaine, avoir moins de liens (familiaux ou économiques) avec le Maghreb qu’avec le Soudan, le Moyen-Orient et surtout les pays du Golfe, pourvoyeurs d’emplois. La culture gastronomique est à cet égard révélatrice : ici, point de couscous ou de thé à la menthe ; café à la turque, foul (purée de fèves), mouloukheya, kochari (plat national à base de pâtes, de lentilles et de riz), ou encore mahchis (farcis) et mezzés levantins dominent sur les tables.
13Le territoire égyptien dessine une sorte de carré désertique, peu accidenté, sauf sur ses confins soudano-libyens et le long du littoral de la mer Rouge. Là, la faille du grand rift oriental est à l’origine de horsts, telle la montagne du Sinaï, protubérance du socle granitique arabo-africain encadrée par les fossés du golfe de Suez et du golfe d’Aqaba. L’essentiel du territoire est composé de plateaux gréseux, troués par la vallée verdoyante du Nil, patiemment aménagée depuis des millénaires et emblématique d’une « Égypte éternelle » : plus de 90 % de la population vit dans cette immense oasis, espace utile étroit qui couvre environ 5 % du territoire. Le delta et la vallée du Nil sont au cœur de l’unité et de l’identité nationales, ce que résume la formule d’Hérodote, « l’Égypte, don du Nil », pour souligner l’assimilation du territoire au fleuve. Mais l’expression est-elle encore pertinente ? Au Caire, les niveaux de pollution du Nil sont inquiétants et, en périphérie urbaine, les canaux sont des dépotoirs, ceux-là mêmes qui servent à arroser les champs verdoyants. Les projets d’aménagement des pays amont, Éthiopie en tête, vont réduire la disponibilité en eau (par habitant par an). En 2030, le pays connaîtra un seuil de pénurie extrême, une urgence que la présence rassurante du Nil tend à faire oublier. Le fleuve prodigue en 2015 environ 70 % des ressources renouvelables en eau. Si, à l’heure actuelle, la consommation annuelle d’eau/habitant atteint 694 m3 en 2015, selon la FAO, cette part devrait tomber en deçà de la barre de 500 m3 d’ici 2030, plaçant le pays dans un état de stress hydrique absolu.
14Cet atlas a été réalisé presque dix ans après la parution de l’ouvrage collectif dirigé par V. Battesti et F. Ireton, L’Égypte au présent. Inventaire d’une société avant révolution (Sindbad/Actes Sud, 2011), qui, à la veille de la révolution du 25 janvier 2011, entendait présenter le bilan de 35 années de transformations, amorcées par la politique d’ouverture économique décrétée par Anouar el-Sadate. Près de dix ans après la révolution de 2011, les défis égyptiens à surmonter se posent avec davantage d’acuité : comment concilier la poussée démographique avec la réduction imminente des ressources en eau dans un pays modelé et articulé depuis 7000 ans autour d’un fleuve nourricier, dont la maîtrise a servi et sert encore d’outil de légitimation politique ? Comment non seulement nourrir, mais aussi assurer une vie décente aux quelque 100 millions de personnes parquées sur une portion congrue du territoire, sans porter atteinte à l’environnement ? Alors que croissent les inégalités sociales, la pauvreté, dont la mesure donne lieu à débat, est le lot d’environ 30 % des habitants en 2017, selon le CAPMAS qui se fonde sur la consommation par tête (enquête par échantillon).
15Comme d’autres pays ont eu à envisager l’après-pétrole, l’Égypte doit se préparer à la fin de l’abondance en eau et repenser son modèle de développement. En 2019, celui-ci s’articule autour de quelques piliers : la mise en valeur du désert, appréhendé comme un exutoire et un front pionnier ; l’appel et le recours aux capitaux privés, notamment étrangers ; une liste de grands travaux pour définir la politique d’aménagement du territoire ; l’implication de l’armée en matière de production économique et d’aménagement spatial. La focalisation sur les infrastructures de transport, symptomatique d’une obsession circulatoire, est aussi emblématique de l’option libérale choisie et de la doxa prônée par les institutions internationales en matière de développement. Ponts, routes, tunnels… la rapidité avec laquelle ces équipements sortent de terre est aussi déconcertante que la fièvre des constructions résidentielles. Le canal de Suez a été élargi et approfondi en 2015, en l’espace d’un an, sous l’impulsion du président al-Sissi pour permettre une circulation à double sens et ramener la traversée de 18 à 11 heures. En permettant d’intensifier les flux de marchandises et d’accroître leur rapidité, ces infrastructures de transport sont censées assurer une meilleure compétitivité et contribuer au développement – selon la vulgate idéologique. La question de la durabilité de ces aménagements est, pour l’instant, reléguée au second plan par les pouvoirs publics, même si l’environnement occupe une place de choix dans les discours officiels.
16L’Égypte demeure un pays stratégique, au niveau régional, par son poids démographique et par sa position géographique, centrale au sein du monde arabe et nodale entre l’Afrique, l’Europe méditerranéenne et l’Asie. Les autorités entendent exploiter cette rente de situation et réaffirmer le rôle du canal de Suez comme voie de passage mondiale, alors que l’Asie orientale est le moteur de l’économie mondiale depuis plusieurs décennies. Le trafic du Canal est surtout dominé par les convois de porte-conteneurs qui représentent plus de la moitié des revenus et du tonnage, devant les pétroliers. Pourtant les recettes tirées du passage sont sujettes aux aléas de la conjoncture économique et politique, qui contracte le trafic commercial, comme en 2008, ou le dévie. La stabilité du Sinaï et de l’ensemble de l’Égypte est un enjeu pour cette voie, qui dépend également des tensions en mer Rouge, ainsi qu’au large des côtes yéménites et somaliennes.
Organisation de l’ouvrage
17Cet atlas est découpé en sept parties. Il débute par un volet « Géohistoire et géopolitique », rappelant les grands jalons d’un passé proche pour éclairer le temps présent, notamment le reflux d’Oum el-dounia (« mère du monde ») sur la scène régionale arabe. Parce que l’Égypte est un très vieil État-nation, peu concerné par la thématique de l’inadéquation des frontières d’État avec les réalités géographiques, ethniques et religieuses, cette première partie pointe surtout les contraintes externes, telles les turbulences politico-militaires voisines, les reconfigurations migratoires et l’inversion du rapport de force avec les pays africains situés en amont du Nil. Les deux pages dévolues aux migrations, axées sur des thèmes de recherche précis, ne doivent pas faire oublier la présence sur le sol égyptien d’autres aventuriers de la migration économique, comme les Chinois, même si cet aspect n’a pas été évoqué. Rappelons aussi que les Syriens en Égypte, dont l’exemple a été retenu, représentent un flux mineur par rapport à la masse totale des réfugiés syriens exilés depuis 2011. Ceux-ci sont bien plus nombreux en Turquie, au Liban, et secondairement, en Jordanie, en Irak ou en Allemagne.
18Suit une partie consacrée à la « Vie politique », laquelle a focalisé l’attention des recherches récentes au regard des événements révolutionnaires du 25 janvier 2011. Cette partie remet en perspective cet épisode, soulignant la succession des révoltes et révolutions au cours du xxe siècle, ainsi que d’autres spécificités égyptiennes, par exemple celle d’avoir été à la fois l’un des foyers du féminisme arabe et le berceau des Frères musulmans.
19La troisième partie, « Société et démographie », fait état des dynamiques socio-spatiales grâce aux résultats du recensement de 2017. À défaut de pouvoir figurer l’ensemble des régions égyptiennes sur une même page, nous avons sélectionné la région aval (soit le delta du Nil, la région-capitale et la zone du Canal) pour faire état des évolutions démographiques. Cette partie met en lumière la dégradation de l’enseignement public, le désenchantement des jeunes et les défis en matière de santé. Elle évoque, bien entendu, la composante chrétienne, copte, de l’identité égyptienne. Peuplée en majorité de musulmans, en majorité sunnite, l’Égypte se singularise par la présence ancienne des chrétiens, lesquels ont tenu un rôle clé dans la construction du projet politique national et dans le rayonnement culturel et économique du pays au xxe siècle. Il nous était difficile d’aborder les autres groupements chrétiens, grecs orthodoxes ou catholiques, maronites, arméniens, syriens, faute de place. Par ailleurs les données relatives à la répartition des différents groupes religieux, chrétiens, mais aussi juifs, baha’is ou chiites sont l’objet de controverses. Le chiffre de cinq millions de chrétiens recensés en 2017 par le CAPMAS a ainsi été vivement contesté par le pape Tawadros II.
20La quatrième partie est consacrée au « Grand Caire », tant cette mégapole fascine et abreuve les analyses des chercheurs depuis plusieurs décennies par sa démesure, sa croissance non maîtrisée, les actions publiques de planification et l’ampleur de l’informalité en termes de fonctionnement, comme de production spatiale et économique. Parce que l’Égypte ne se résume pas au Caire, même si la confusion linguistique nous y invite (Masr en arabe dialectal désigne à la fois Le Caire et l’Égypte), il nous a semblé crucial de consacrer un chapitre aux « Provinces égyptiennes », sans pouvoir en livrer un tableau complet. On peut ainsi regretter l’absence d’éclairage sur d’autres oasis que Kharga ou Siwa ou le silence relatif sur la Moyenne-Égypte, mais il est vrai que les conditions d’accès au terrain (et notamment les injonctions sécuritaires) limitent les recherches dans ces contrées, surtout pour les chercheurs étrangers. La sixième partie s’intitule « Économie et environnement » et livre un aperçu, surtout à une petite échelle, de la voie de développement néo-libérale actuelle, des interrogations qu’elle soulève en termes d’environnement et de cohésion sociale. Certaines entrées classiques de l’économie n’apparaissent pas, comme les transports, le tourisme ou l’industrie, même si certaines évoquées, en filigrane, dans d’autres parties. L’atlas s’achève par une partie « Culture et patrimoine », un pan incontournable, avec le choix de présenter quelques fleurons nationaux, voire internationaux, comme le cinéma, la mosquée-université d’al-Azhar et le patrimoine archéologique.
21Cet atlas est inévitablement lacunaire. Il diffère des atlas encyclopédiques classiques dans sa présentation, son plan et son agencement. Certains aspects de la réalité sociale, culturelle ou économique ont été laissés de côté, tels la production littéraire ou les médias. Notre volonté était d’agréger des recherches en cours, quelle que soit la formation disciplinaire des auteur·e·s, la gageure étant de fournir des documents d’accompagnement, si possible avec une dimension spatiale. La priorité a été donnée à l’illustration cartographique. Certains sujets y sont plus propices que d’autres et, en conséquence, pour certaines thématiques (comme l’économie), les graphiques remplacent les cartes. Nous espérons néanmoins que les 50 double-pages réunies permettront aux lecteurs et aux lectrices non spécialistes de saisir les faits saillants de l’Égypte d’aujourd’hui.
Remerciements
22Nous adressons nos remerciements sincères à Claire Gillette, cartographe-géographe, dont la patience, le professionnalisme et les talents ont permis au projet d’aboutir. Merci aussi à Éric Verdeil pour les conseils prodigués en amont et à Blandine Genthon, directrice de CNRS Éditions pour sa confiance. Divers organismes ont accepté de nous fournir des données pour la réalisation de cet ouvrage : le CAPMAS, Airbus (image satellite), la Bibliotheca Alexandrina et l’AFP (photographies). L’atlas a aussi exploité des bases de données ouvertes et disponibles en ligne, essentiellement les fonds de Natural Earth et, surtout, d'OpenStreetMap. Notre reconnaissance va également aux relecteurs Pascal Buresi et Yannick Barthe pour leurs retours critiques, à Pierre Blanc et à Baudouin Long consultés à plusieurs reprises, ainsi qu’à Fatiha Bouzidi, pour la relecture typographique et les commentaires. Merci enfin aux traductrices Hana Ragab (arabe-français) et Lou Guigues (anglais-français).
23Cet atlas a bénéficié du soutien déterminant du bureau Moyen-Orient de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF).
Auteurs
Hala Bayoumi, ingénieure de recherches CNRS en mathématiques appliquées aux sciences humaines et sociales, affectée au CEDEJ depuis 2007, où elle est responsable du pôle Humanités numériques
Karine Bennafla, professeure de géographie, Université de Lyon, directrice du CEDEJ de 2015 à 2019
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