Conclusion
p. 197-202
Texte intégral
La fin des migrants ?
1Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale – la France entre en guerre en 1939, l’Italie en 1940, les États-Unis en 1941 – contraint les Italiens émigrés de part et d’autre de l’Atlantique à prendre position dans le conflit qui oppose désormais leur patrie d’origine et leur pays d’adoption. Parce qu’il est aussi un combat idéologique entre les forces de la liberté démocratique et celles de l’oppression fasciste et nazie, le conflit donne l’occasion aux Italiens d’exprimer, par leurs choix individuels et collectifs, la mesure de leur attachement aux débats cruciaux de l’heure. Mis à part quelques cas minoritaires, le constat est univoque : dès l’été 1940, la prise de distance des émigrés avec l’Italie fasciste est très nette, y compris de la part de nombre de ses précédents zélateurs, tel le Progressa italo-americano, le plus ancien et le plus lu des journaux italiens aux États-Unis, longtemps chantre modéré du gouvernement mussolinien, qui prive ce dernier d’une caisse de résonance inestimable auprès des Italo-Américains. Malgré les multiples manifestations d’allégeance, la déclaration de guerre de l’Italie aux États-Unis, trois jours après l’attaque de Pearl Harbor, provoque un réflexe nationaliste qui se traduit par la stigmatisation des Italiens non naturalisés comme « étrangers ennemis » (« enemy aliens ») : tous se trouvent dans l’obligation de se faire enregistrer au bureau de poste du quartier, se voient interdire les déplacements au-delà de cinq miles autour de leur domicile, tandis que des centaines d’Italiens sont arrêtés dans le pays par les agents du FBI et détenus dans des camps de prisonniers1. Pour la masse des Américains d’origine italienne, pourtant, l’entrée en guerre des États-Unis contre les forces de l’Axe a mis fin à la plupart des ambiguïtés. Plus d’un million de jeunes soldats d’origine italienne servent dans l’armée américaine au cours de la Seconde Guerre mondiale, certains découvrant, lors du débarquement en Sicile ou de la reconquête de la péninsule, l’Italie réelle, bien loin du mythe des origines entretenu par les plus anciens immigrants.
2Dans la région parisienne, le déclenchement du conflit produit des réactions globalement similaires. Les tentatives de rapatriement des nationaux par le gouvernement fasciste à partir du début de l’année 1939 sont un échec retentissant : une cinquantaine de familles italiennes de la banlieue nord-est en février, un second convoi, guère plus important, quelques mois plus tard. Au total, le nombre des rapatriés en provenance de la région parisienne demeure très faible (7 000) jusqu’au début de la guerre, ce qui témoigne de l’intensité du processus de sédentarisation des migrants à l’échelle de la capitale. Si, à partir de juin 1940, le rejet populaire qui s’exprime à travers l’expression du « coup de poignard dans le dos » conduit quelques dizaines de milliers d’Italiens à quitter la France – fuyant surtout l’avancée des troupes allemandes –, l’immense majorité demeure dans le pays d’accueil et se soumet avec empressement à la « déclaration de loyalisme » envers le gouvernement français. Sans constituer un élan aussi massif qu’on a pu le dire, l’enrôlement de plusieurs dizaines de milliers de volontaires italiens dans l’armée française témoigne de l’attachement des migrants à leur patrie d’accueil. À La Villette, deux fils d’Italiens du quartier figurent parmi les « morts pour la France » lors de la désastreuse campagne de 19402. Ainsi, à Paris comme à New York, les manifestations d’adhésion aux valeurs démocratiques en marge de l’affrontement mondial qui s’annonce et la multiplication des naturalisations à la veille du conflit attestent la volonté d’afficher publiquement la nouvelle légitimité nationale à laquelle une grande partie des migrants se rattache désormais. Phénomène décalé d’intégration civique et politique précipité au gré des circonstances extérieures, il traduit dans les deux nations la profondeur du processus d’ancrage et son accélération dans la seconde moitié des années 1930, dont on ne prendra véritablement la mesure qu’au lendemain de la guerre. La traversée des épreuves communes – Exode, Occupation, parfois Résistance, pour les Français, champs de bataille européens pour les Américains – et la profondeur chronologique de l’aventure migratoire ont incontestablement favorisé la nationalisation des anciens immigrants.
Abattre les murs
3À l’aube du XXIe siècle, la source s’est tarie et l’Italie est devenue l’un des principaux pays d’immigration de ceux qui rêvent aujourd’hui des eldorados de l’Union européenne. Sortie du cycle séculaire de l’émigration, cet Ulysse collectif que fut la péninsule se penche sur son passé, objet d’histoire désormais clos, comme en témoigne la somme colossale de la Storia dell’emigrazione italiana, récemment publiée3. Étudiants, salariés d’entreprises multinationales, diplomates, intellectuels et activistes d’extrême-gauche ayant déposé les armes composent autant d’itinéraires de migration qui sont loin d’offrir la cohérence qu’on peinait déjà à distinguer au sein du groupe de leurs prédécesseurs, à l’époque de l’immigration de masse en provenance de la péninsule4. Au terme d’un processus séculaire, les frontières sociales, ethniques, linguistiques, religieuses et comportementales se sont estompées et les anciens immigrants sont devenus transparents. C’est vrai à New York où, dès 1950, cinq ans après la mort de Fiorello La Guardia, les trois candidats en lice pour l’élection municipale sont tous nés en Italie et arrivés enfants dans la ville5 ; c’est vrai aussi à Paris où, après quelques décennies de silence, la relecture du passé des migrants italiens a contribué à forger une identité ritale dont la connotation positive témoigne de la persistance d’un lien valorisé avec la terre des origines dans un processus de francisation massive.
4La prise en compte du phénomène sur la longue durée, à travers plusieurs vagues migratoires superposées et trois à quatre générations de migrants, éclaire le lent processus d’intégration des Italiens, qui n’est pas dénué d’accélérations brutales ni d’épisodes régressifs. Le choix de l’aval du flux migratoire – les espaces d’arrivée, plutôt que les villes et villages de départ – accentue l’impression de stabilité des groupes à l’échelle locale. Celle-ci n’est pourtant pas synonyme, on l’a dit, de sédentarité des individus et l’horizon des migrants demeure avant tout celui d’une intense mobilité au sein de l’« univers des possibles » dont parle Jean-Luc Pinol. Dès l’aube du xxe siècle, les quartiers de La Villette et d’East Harlem sont devenus des territoires italiens où se mêlent trajectoires familiales stables à l’échelle locale et météores de l’aventure migratoire, la sédentarisation d’une partie des migrants dans l’espace local permettant l’essaimage des autres dans les périphéries parfois lointaines du port d’attache. À ce titre, l’importance et la précocité de l’immigration familiale apparaît déterminante dans le processus d’implantation durable des migrants. Plus encore, la naissance d’un enfant, surtout lorsqu’il prend la nationalité du pays d’accueil – automatiquement aux États-Unis, de plus en plus aisément en France avec les codes de la nationalité de 1889 et 1927 –, est un catalyseur puissant dans le processus de non-retour.
5Paradoxalement, l’importance de l’immigration familiale fait également apparaître la multiplicité et le poids des réseaux fondés sur le front de parenté, la maisonnée, le lien villageois ou régional. Ceux-ci sont à l’intersection de deux phénomènes : le repli sur le groupe et l’entre-soi d’une part, l’intégration facilitée à la société d’accueil de l’autre. En effet, entretenant les indicateurs objectifs de l’ethnicité (agrégation et ségrégation résidentielle, endogamie, sociabilité campaniliste, etc.), les réseaux favorisent dans le même temps la pénétration du marché du travail local par l’exercice d’une solidarité ethnique, parfois assortie d’un paternalisme sans scrupules, qui permet aux migrants pionniers d’embaucher ou de trouver un emploi pour les plus récemment arrivés. Comme l’a magnifiquement analysé Nancy Green à propos de l’industrie de la confection à Paris et à New York, les réseaux de migrants « n’expliquent pas seulement les églises et les synagogues, les associations d’entraide et les chorales. Ils nous aident à comprendre la dynamique de la segmentation et la microsegmentation du marché du travail6 ». Si la mixité ethnique domine dans le cadre professionnel, les ateliers de confection et les chantiers de construction où l’on ne parle que l’italien ne sont pas rares sur les deux rives de l’Atlantique, et ils participent d’un même phénomène de niche professionnelle des migrants, dont les membres de la deuxième génération tentent, avec plus ou moins de succès, de s’extraire dès qu’ils en ont l’opportunité. À ce titre, les mesures tentées de la mobilité socio-économique des migrants concordent avec la remise en cause, déjà ancienne, d’une idéologie de la réussite dans les sociétés pourtant réputées ouvertes et méritocratiques que sont celles de la France et des États-Unis.
6Dans cette perspective, les jeux d’échelles éclairent la diversité des configurations familiales et sociales et des itinéraires résidentiels et professionnels des migrants dans l’espace urbain. Suivi des parcours individuels qui nécessite une connaissance intime des migrants, mais également monographies d’immeubles et de micro-groupes résidentiels et régionaux sont confrontés à la sécheresse des quantifications globales et exhaustives, pour nourrir une démarche qui tente de faire l’histoire des personnes en même temps que celle des actions collectives. Entre facteurs endogènes et facteurs exogènes, la part est souvent difficile à faire, tant l’imbrication des coups de boutoirs qui font tomber peu à peu les murs des territoires italiens est grande. Diversité régionale et démographique des deux groupes de migrants, poids des structures sociales antérieures à la migration, mais aussi rôle des métropoles d’accueil dans les parcours migratoires (port d’entrée ou finistère, refuge antifasciste précoce ou tardif, etc.) et modèle culturel dominant dans les espaces d’implantation sont autant de facteurs de différenciation avancés pour expliquer les évolutions différentes des groupes italiens dans les deux espaces envisagés. Les frontières qui s’érigent autour des migrants sont une réponse du milieu d’accueil à la sollicitation qui lui est faite de la part du corps étranger que constitue en l’occurrence le groupe italien7. Leur forme, leur porosité, leur résistance aux lézardes du temps dépendent à la fois de certains éléments conjoncturels – la répression fasciste en Italie, les crises xénophobes dans le Paris de l’entre-deux-guerres, la dépression économique mondiale à partir de 1929-1930, etc. –, de la nature du milieu d’accueil – l’aspect du tissu urbain, les traditions de mobilité dans la ville, les structures d’encadrement de la population ouvrière à l’échelle locale, la nature du sentiment national, le « modèle » démographique, politique et social parisien et new-yorkais – et enfin de la nature des migrants eux-mêmes comme de la cohérence du groupe d’origine.
Deux chemins vers la transparence
7C’est une tendance dominante dans l’histoire de l’organisation sociale de la ville, celle qui voit les classes moyennes et aisées soucieuses de se distinguer, en termes résidentiels, des vagues migratoires, le plus souvent prolétaires, qui investissent de nouveaux espaces. Tantôt considérés comme moralement, voire politiquement dangereux et contaminants, tantôt fuis en raison de l’aspect d’étrangeté et de pauvreté qu’ils confèrent au voisinage, les migrants jouent donc, dans une certaine mesure, un rôle de repoussoir dans le processus de ségrégation horizontale au sein de l’espace urbain. Les anciens immigrants eux-mêmes et leurs enfants n’agissent pas différemment, quittant, au gré des opportunités qui se présentent, leur premier quartier d’installation, cette enclave ethnique synonyme de ce qu’ils ne sont plus ou qu’ils ne veulent plus être, participant de ce fait au renforcement de la ségrégation socio-spatiale.
8Mais le processus est toujours long, fait de brusques accélérations et de fréquents retours en arrière. Les pourfendeurs de l’immigration récente ont la mémoire bien courte, qui véhiculent la légende dorée de l’immigration italienne dont la fusion dans la nation aurait été le fruit d’un consensus dynamique entre migrants et sociétés d’accueil. Le chemin vers la transparence est escarpé et tortueux et la perception de l’étranger ou du non-citoyen un construit social et politique fortement lié à l’état du milieu dans lequel celui-ci s’insère. L’entreprise comparative – dans l’espace, entre Paris et New York, et dans le temps, entre les générations successives de migrants – n’apporte pas de réponses toute faites, de prétendus modèles nationaux immuables en matière d’intégration des étrangers. En faisant varier les échelles et les niveaux de comparaison, elle donne, comme l’écrit Jacques Le Goff, « un contenu pertinent aux exigences en apparence contradictoires de la pensée historique : la recherche de la globalité d’une part, le respect des singularités de l’autre8 ». Outil heuristique essentiel, la comparaison crée les questionnements susceptibles de mettre en lumière la variation historique des creusets parisien et new-yorkais. Car si le repérage des similitudes et des différences entre les objets comparés dépend très largement du niveau d’analyse9, il faut affirmer que l’ethnicité a existé dans les deux espaces, selon des formes et des rythmes qui ont varié, bien loin de l’opposition caricaturale entre une France universaliste et une Amérique dans laquelle les rapports sociaux seraient nécessairement ethnicisés.
9Sans s’identifier au ghetto, dans lequel la contrainte résidentielle est avant tout exogène, les quartiers ethniques de la périphérie parisienne et new-yorkaise présentent un fonctionnement qui s’y apparente sous certains aspects10. Ainsi, la configuration sociale d’essence villageoise de Vallerotonda-sur-Ourcq, comme le campanilisme ethnico-politique du Harlem italien de l’entre-deux-guerres, font de ces espaces – à un moment donné de leur histoire séculaire – des Petites Italies, marquées par des pratiques sociales fondées sur une appartenance commune au passé migratoire11. Ici et là, pourtant, la fusion des migrants dans le vaste chaudron de l’acculturation domine : résorption des spécificités culturelles et de l’usage de la langue d’origine dans la sphère privée, adoption des pratiques sociales du pays d’accueil ou encore mixité matrimoniale sont les indicateurs d’une déconstruction progressive de l’ethnicité, qui met en lumière les liens entre fait migratoire et espace urbain. Dans ce mouvement global, pourtant, le corps à corps entre les hommes et les espaces qu’ils ont investis ne prend pas des formes identiques à Paris et à New York. À ce titre, le mode de dissolution des territoires italiens de part et d’autre de l’Atlantique, à la fin de l’entre-deux-guerres, apparaît comme un marqueur essentiel des différences établies sur la longue durée. Le contraste entre la « citadelle assiégée » du Harlem italien et l’effacement tranquille et silencieux du territoire italo-villettois est au fondement même de la distinction entre les deux situations. Plus encore que les murs eux-mêmes, symboliquement édifiés autour – et au sein – des migrants, brèches, lézardes et éboulis éclairent l’histoire parallèle des deux métropoles confrontées à l’altérité.
Notes de bas de page
1 Le Titre 50 du Code américain, qui s’appuie sur l’Alien and Sedition Act de 1798, permet au gouvernement américain de détenir des étrangers sur son sol en cas d’urgence. C’est en juin 1942 que les détenus italiens sont les plus nombreux (1 521), chiffre qui demeure dérisoire à l’aune des centaines de milliers de ressortissants italiens que comptent alors les États-Unis. À partir d’octobre 1942. les Italiens ne sont plus considérés comme des « étrangers ennemis », mais il faut attendre la reddition de l’Italie fasciste, le 8 septembre 1943. pour qu’ils soient tous libérés. Sur cette question, une exposition, créée à San Francisco en 1994, est itinérante aux États-Unis mais n’a encore donné lieu à aucune publication (Una Storia segreta : When Italian Americans were « Enemy Aliens », American-Italian Historical Association, Western Regional Chapter).
2 Il s’agit de Gabriel Pacitti et Pierre Boiardi, dont les familles sont présentes dans le quartier depuis la fin du xixe siècle (Archives paroissiales Saint-Jacques-Saint-Christophe AHAP. IC, p. 1). Voir également Leonardo rapone, « I fuorusciti antifascisti, la Seconda Guerra mondiale e la Francia », in Pierre Milza (dir.), Les Italiens en France de 1914 à 1940, Rome, École française de Rome. 1986, p. 343-384.
3 Piero Bevilacqua, Andreina De Clementi, Emilio Franzina (dir.), Storia dell’emigrazione italiana, Roma, Donzelli, 2 vol., 2001-2002. L’expression d’« Ulysse collectif » est issue de l’introduction de cet ouvrage.
4 Les citoyens italiens étaient en l’an 2000 quelque 120 000 aux États-Unis et 380 000 en France.
5 Il s’agit d’Edward Corsi. Ferdinand Pecora et Vincent Impelliteri (qui remporte l’élection).
6 Du Sentier à la 7e Avenue. La confection et les immigrés, Paris-New York, 1880-1980, Paris, Le Seuil, 1998, p. 400-401.
7 Voir Fredrik Barth, Les Groupes ethniques et leurs frontières, trad. dans Philippe Poutignat et Jocelyne Streiff-Fenart, Théories de l’ethnicité, Paris, PUF, 1995 (éd. orig. Paris, 1969), notamment p. 208-210.
8 J. Le Goff, Histoire et Mémoire, Paris, Gallimard, p. 13.
9 C’est ce qu’écrit Nancy Green, pionnière de l’histoire comparée des migrations internationales dans un article programmatique, « L’histoire comparative et le champ des études migratoires », Annales ESC, n° 6, nov.-déc. 1990, p. 1335-1350.
10 Il y a, dans la notion de ghetto, l’idée d’une contrainte résidentielle créée de l’extérieur : les Juifs dans les villes d’Europe de l’Est, comme les Noirs américains jusqu’au milieu du xxe siècle, sont contraints de résider au sein du quartier qui est désigné comme le leur. Sur cet aspect, voir la critique de l’historien américain T.L. Philpott à l’ouvrage de Louis Wirth, dans The Slum and the Ghetto. Neighborhood Détérioration and Middle-Class Reforme, 1880-1930, New York, Oxford University Press, 1978, p. 141 et suiv., ainsi que la lecture critique de Catherine Rhein, « Le Ghetto de Louis Wirth : forme urbaine, institution et système social », in Bernard LEPETIT et Christian TOPALOV, dir., La Ville des sciences sociales, Paris, Belin, 2001, p. 111-149.
11 Sur la signification historiographique et l’intérêt heuristique de la notion de Petite Italie, voir « Petite Italie, le mot et la chose », in Judith Rainhorn (dir.), Petites Italies dans l’Europe du Nord-Ouest. Appartenances territoriales et identités collectives à l’ère de la migration italienne de masse (milieu du xixe-fin du xxe siècle), Valenciennes, Presses universitaires de Valenciennes/Les Belles Lettres, 2005.
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