Liste des auteurs
p. 313-315
Texte intégral
1Catherine Aubertin est économiste de l’environnement, directrice de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Elle travaille au Brésil et en Guyane sur les traductions locales des conventions internationales et l’utilisation des outils économiques pour la conservation (marchés, mécanismes REDD, paiements pour services environnementaux). Elle a publié Protected areas, sustainable land ? Ashgate, 2011 (avec E. Rodary) ; Le développement durable : enjeux politiques, économiques et sociaux. La Documentation française, 2010 (avec F.-D. Vivien) ; Les marchés de la biodiversité, 2007 (avec F. Pinton et V. Boisvert). Elle est co-rédactrice en chef de la revue Natures, Sciences, Sociétés. catherine.aubertin@ird.fr
2Stefan C. Aykut est politiste et sociologue des sciences au LISIS, Université Paris-Est Marne-la-Vallée, et chercheur associé au Centre Marc Bloch de Berlin. Ses recherches portent sur la gouvernance globale de l’environnement et sur la sociologie de la modélisation et de la scénarisation énergétiques. Il est l’auteur, avec Amy Dahan, de Gouverner le climat ? 20 ans de négociations internationales (Presses de Sciences Po, 2015).
3Irène Bellier est directrice de recherches au CNRS (responsable du IIAC/LAIOS, EHESS-CNRS). De l’anthropologie du genre (Mai huna) à l’anthropologie des institutions (ENA, Commission européenne), ses recherches l’ont conduite de l’Amazonie à l’Europe puis aux Nations unies où elle travaille depuis 2001 sur le mouvement international des peuples autochtones et l’extension des droits humains. Auteur de plusieurs ouvrages, elle a coordonné récemment Peuples autochtones dans le monde. Les enjeux de la reconnaissance (2013) et Terres, territoires, ressources. Politiques, pratiques et droits des peuples autochtones (2014), tous deux publiés à l’Harmattan.
4Sarah Benabou est anthropologue à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD-MNHN, UMR Paloc). Ses recherches portent sur la conservation de la nature dans les pays du Sud (Inde) et le développement récent d’instruments dits de « marché » pour la conservation, notamment la compensation écologique. Elle est l’auteur de Conserver la nature par l’exclusion des humains ? La lutte pour l’accès et l’usage des ressources dans la réserve de biosphère de Nanda Devi, Inde (Presse de l’ANRT, 2014), « Making up for lost nature ? A critical review of the international development of voluntary biodiversity offsets » (Environment and Society, 2014).
5Valérie Boisvert enseigne l’économie écologique à l’Université de Lausanne (Institut de Géographie et de Durabilité, Faculté des Géosciences et de l’Environnement). Ses recherches portent sur l’économie politique de la biodiversité, la construction de marchés et la mise en place de droits de propriété en relation avec l’environnement.
6Monica Castro (Universite de Pau-CNRS) développe sur une base interdisciplinaire une approche de political ecology appliquée aux politiques internationales de gestion de la diversité biologique et des services écosystémiques en lien avec l’agriculture.
7Denis Chartier est géographe, maître de conférences à l’université d’Orléans en détachement CNRS au laboratoire d’éco-anthropologie et d’éthnobotanique du MNHN. Après avoir mené des recherches sur l’action des ONG internationales environnementales, il a travaillé sur les politiques conjointes de développement et de conservation en Amazonie brésilienne. Il a été co-rédacteur en chef de la revue Écologie & politique et a co-dirigé avec Etienne Rodary un ouvrage consacré à la géographie environnementale (Presses de Sciences Po, 2016).
8Gille Cloiseau est maître de conférence en linguistique anglaise à l’université d’Orléans. Ses recherches portent sur l’apport de la prosodie à la sémantique, la signification des variations prosodiques à l’oral. Il a achevé sa thèse de doctorat en 2007 : « Une redéfinition de la métaphoricité à l’oral : mise en place d’outils d’analyse par une approche de corpus contrastive ».
9Elise Demeulenaere est chercheuse au CNRS, affectée à l’UMR Eco-anthropologie et ethnobiologie au Muséum national d’histoire naturelle. Elle inscrit ses recherches dans le champ de l’anthropologie de l’environnement. Au sein de son équipe « Anthropologie et politiques de la nature », elle s’attache à développer des recherches sur la gouvernance de l’environnement ou du vivant qui rendent compte de la diversité des expériences locales des milieux. Ses travaux portent sur les mouvements de réappropriation paysanne des semences, sur les savoirs et techniques mobilisés dans différents modèles d’écologisation de l’agriculture, sur les formes d’engagement des publics dans les sciences naturalistes participatives,…
10David Dumoulin Kervran est sociologue à l’Université Sorbonne Nouvelle (IHEAL-CREDA). Ses recherchent portent sur les réseaux de l’action collective transnationale, la construction située de savoirs, et l’institutionnalisation des sciences de la biodiversité.
11Jean Foyer est sociologue, chargé de recherche CNRS à l’Institut des Sciences de la Communication (CNRS-UPMC-Paris Sorbonne,). Ses recherches portent sur la gouvernance de l’environnement et les controverses sociotechniques. Il est l’auteur de Il était une fois la bio-révolution (PUF, 2010), ¿Desarrollo con identidad? (FLACSO, IFEA, CEMCA, 2010) et De la integración nacional al desarrollo sustentable (CEDRSA, 2011)
12Hervé Le Crosnier enseigne l’informatique et la culture numérique à l’Université de Caen. Chercheur associé à l’ISCC, il travaille sur les communs. Dernier ouvrage : Une introduction aux communs des la connaissance, C & F éditions, 2015.
13Laura Maxim a une formation interdisciplinaire (études universitaires d’écologie et thèse en économie écologique) et est chargée de recherche CNRS à l’Institut des sciences de la communication (ISCC). Elle s’intéresse à la production, l’utilisation et la communication de la connaissance scientifique dans la gouvernance des risques chimiques, à la fois dans l’activité d’expertise sanitaire réglementaire et dans les pratiques d’innovation en chimie verte. Entre autres, elle a contribué au rapport « Leçons tardives des signaux précoces » publié en 2013 par l’Agence européenne pour l’environnement et coordonné l’ouvrage collectif « La chimie durable, au delà des promesses ».
14Edouard Morena (King’s College London) s’intéresse aux formes contemporaines de mobilisations collectives à l’échelle française et internationale. Il s’intéresse plus particulièrement à la formation d’identités collectives à l’intérieur des mouvements sociaux et leur mobilisation par ces derniers.
15Birgit Müller est anthropologue au Laboratoire de l’Anthropologie des Institutions et Organisations Sociales (IIAC-LAIOS, CNRS). Ses recherches portent sur le travail industriel et agricole dans le socialisme et le capitalisme et sa gouvernance institutionnelle. Parmi ses publications Disenchantment with Market Economics. East Germans and Western Capitalism (Berghahn 2007), La bataille des OGM. Combat vital ou d’arrière-garde (éditions ellipse), The Gloss of Harmony. The Politics of Policy Making in International Organisations (Pluto Press 2013).
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Regards croisés sur Rio+20
Ce livre est cité par
- Chartier, Denis. Rodary, Estienne. (2016) Manifeste pour une géographie environnementale. DOI: 10.3917/scpo.chart.2016.01.0013
- Orsini, Amandine. (2020) Global Diplomacy. DOI: 10.1007/978-3-030-28786-3_17
- (2018) Manuel de diplomatie. DOI: 10.3917/scpo.balza.2018.01.0371
- Grisoni, Anahita. Némoz, Sophie. (2017) Les mouvements sociaux écologistes : entre réforme de soi et rapports de classe, entre histoires nationales et circulations européennes. Socio-logos. DOI: 10.4000/socio-logos.3145
- Foyer, Jean. Morena, Édouard. (2015) Une recherche collaborative pour analyser la conférence Paris Climat 2015 : le projet ClimaCOP. Natures Sciences Sociétés, 23. DOI: 10.1051/nss/2015051
- Brumann, Christoph. (2019) Slag Heaps and Time Lags: Undermining Southern Solidarity in the UNESCO World Heritage Committee. Ethnos, 84. DOI: 10.1080/00141844.2018.1471514
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