Introduction
p. 77-78
Texte intégral
1Comme toute aventure collective, le séminaire « Épistémologie de la communication scientifique » a connu son lot d’intégration enthousiaste, de départs déprimés, d’investissements ponctuels et d’engagements durables. Suivant les contraintes institutionnelles, les aléas de la vie, certains initiateurs se sont progressivement retirés, tandis que des chercheurs prenant le train en marche en ont pris progressivement la responsabilité. C’est pourquoi, pour rendre compte de cette aventure humaine, nous avons choisi un récit à plusieurs, reflétant ces degrés multiples d’engagement. Il ne s’agit plus, dans cette seconde partie, de donner à voir, de manière transparente, le déroulement d’une séance du séminaire, mais au contraire, de présenter la vision subjective de chacun des participants ayant bien voulu accepter de rendre compte de son impression. Pour mieux saisir cette subjectivité, connaître d’où parle le chercheur qui donne son point de vue, nous avons choisi de présenter chacun notre parcours de vie. Le but de cet exercice n’est pas de dévoiler sa vie intime, mais de permettre au lecteur de comprendre le chemin qui, en tant que chercheur, nous a conduit, un jour, à intervenir dans le séminaire. Mais la visée de cette seconde partie n’est pas purement testimoniale, elle est aussi autoréflexive. Il s’agit que chacun rende compte de sa perception de cette aventure collective, pour que collectivement nous puissions mieux comprendre ce que nous avons fait. Pour le dire autrement, le but est moins de rendre compte individuellement d’une démarche collective que de partir de la compréhension individuelle du séminaire pour tenter de tirer ensemble des enseignements collectifs. Cette deuxième partie réflexive est donc l’étape nécessaire et préalable à l’écriture de la conclusion générale qui cherchera à expliciter le savoir scientifique que cette aventure pluridisciplinaire a pu mettre à jour. Pour cela, même si le style et la longueur du texte était totalement libre, chaque auteur devait s’efforcer d’aborder quatre thèmes : ce qu’il avait appris de sa discipline, des autres disciplines, de la communication scientifique, de l’épistémologie. Conformément à l’hypothèse de départ qui avait structuré le séminaire (une différence d’approche entre sciences de la nature et sciences de l’homme), nous avons choisi de découper cette deuxième partie en deux sections : la première regroupe les chercheurs en sciences de la nature (mathématiques, sciences pour l’ingénieur, physique des nuages, biologie), tandis que la seconde rassemble des chercheurs en sciences sociales (histoire de l’art, sciences de gestion, sciences de la communication, sciences du langage, sciences de l’éducation). Nous tâcherons de voir, dans la conclusion de cette seconde partie, si une telle structuration par grands domaines recoupe ou non la perception des chercheurs.
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