Ritournelle et phonotope
p. 167-174
Résumés
L’article se propose d’étudier le rôle que les dimensions rythmique, vocale et sonore jouent dans la construction, la délimitation et l’appropriation d’un territoire (humain et animal). Dans la pensée de Deleuze et Guattari cette question est traitée à travers le concept de « ritournelle », qui est mis en relation avec la notion de « phonotope », notion développée par le philosophe allemand Peter Sloterdijk et qui associe à son tour très étroitement l’espace et le son. La lecture de Sloterdijk permet également d’étudier les transformations produites par les mutations technologiques contemporaines dans la dimension sonore du lien social.
This paper focuses on the role of the dimensions of rhythm, voice and sound in construction, creation of boundaries and appropriation of territories (both animal and human). In Deleuze and Guattari’s philosophy this question is treated with the concept of “refrain”, which can be linked with the notion of “phonotope”, developed by the German philosopher Peter Sloterdijk, to equally create relations between space and sound. This reading of Sloterdijk also allows us to analyze transformations produced by contemporary technological changes in the soundscape of social relations.
Texte intégral
Musique et territoire
1Gilles Deleuze et Félix Guattari ont mis en évidence, dans leur travail commun, le rôle que les composantes rythmiques, vocales et sonores jouent dans la construction, la délimitation et l’expérience du territoire. À leurs yeux, en effet, la territorialisation est toujours une opération d’ordre esthétique : le territoire est l’effet de l’art et, réciproquement, l’art est le produit d’une activité de territorialisation. Ils appellent ainsi « ritournelle » la dimension rythmique et musicale du processus de création d’un territoire. Le concept de ritournelle prend forme presque en même temps dans Mille plateaux1 et dans L’Inconscient machinique2 (ouvrage signé seulement par Félix Guattari) et il associe une composante géographique, une composante esthétique, une composante politique et une philosophie de la Nature qui dialogue avec les acquis de la biologie et de l’éthologie. S’il existe une analogie entre les ritournelles humaines et le chant territorial des oiseaux, la musique en tant que création humaine a le privilège de pouvoir se soustraire à son ancrage territorial pour exprimer une puissance de déterritorialisation sonore qui traverse les groupes sociaux, les époques, les rythmes et les territoires constitués.
2Tout comme le chant des oiseaux, la ritournelle a une dimension territorialisante et contribue à la constitution d’un « chez soi » pour un individu ou un groupe : un enfant qui chantonne dans le noir esquisse un centre stable et calme, un espace habitable au sein des forces menaçantes du chaos. Dans Le geste et la parole, André Leroi-Gourhan (dont la pensée est très présente dans Mille plateaux) avait déjà souligné la dimension rythmique de la « domestication » par l’homme du temps et de l’espace3. L’intégration dans un espace et un temps concrets est commune à tous les vivants : chez les animaux, elle se traduit dans la perception de sécurité donnée par l’inclusion de l’individu dans l’espace et le rythme d’un troupeau, mais aussi par l’insertion dans un refuge, permanent ou temporaire. La perception d’un périmètre de sécurité, d’un refuge clos ou de rythmes socialisants instaure une continuité entre l’animal et l’homme, puisque la construction d’abris leur est commune (à l’inverse de la maîtrise des outils et du langage). La socialisation humaine doit progressivement créer des rythmes, des cadences et des intervalles régularisés qui se substituent à la rythmicité chaotique du monde naturel et qui humanisent également l’espace, par extraction du chaos extérieur. Mais pour Deleuze et Guattari toute opération de territorialisation implique une dynamique parallèle de déterritorialisation, et les rythmes, la musique et le chant permettent également d’échapper à la fixité de tout « chez soi » par le choix de vitesses, de rythmes, de sonorités différents.
3Dans l’ouvrage Qu’est-ce que la philosophie ?4, les deux auteurs écrivent que « l’art commence peut-être avec l’animal qui taille un territoire et fait une maison »5 ou que « l’art commence non pas avec la chair, mais avec la maison ; ce pour quoi l’architecture est le premier des arts »6. Comme l’animal-architecte, l’artiste dresse des bornes, fait des marques qui tracent les frontières d’un territoire. L’architecture est définie ici par l’action de faire des plans et de les joindre, d’emboîter des cadres, mais cette activité est conçue comme une composante essentielle également pour d’autres activités artistiques : ainsi, la fresque s’inscrit dans le cadre du mur, le cinéma agence des plans et des cadres. Mais ce système de cadrages doit ensuite être soumis à une sorte de décadrage qui ouvre le territoire sur l’univers, un mouvement qui va de la maison-terre à la ville-cosmos. Même si le son ne semble pas à première vue pouvoir être « cadré », la situation de la musique n’est pas radicalement différente de celle des autres arts : les blocs de sensations sonores ne cessent de s’agencer pour assurer une certaine fermeture, une certaine clôture du composé musical. L’air mélodique, le motif, le thème constituent la maison sonore, mais leur clôture s’accompagne toujours d’une possibilité d’ouverture sur un plan de composition de plus en plus illimité.
4Le plateau sur la ritournelle dans Mille plateaux propose également une philosophie de la musique et de sa dimension territoriale. La ritournelle est le contenu originaire proprement musical, le lien entre des lieux, des ethnies, des territoires et l’univers musical, mais la musique est une opération active et créatrice qui consiste à déterritorialiser la ritournelle, à transformer incessamment une inspiration originaire tirée de la « couleur musicale » d’un territoire donné. Si Deleuze et Guattari attribuent au son, à la voix et à la musique une grande puissance de déterritorialisation, ils reconnaissent également le danger que les forces de la ritournelle se transforment en rengaines, dotées d’un pouvoir de fascination collective qui peut se plier à de formes multiples du pouvoir politique ou commercial.
Ritournelles et rengaines
5Réduites à leur aspect de standardisation et de répétition, les ritournelles peuvent donc servir à figer et à quadriller le temps et l’espace d’un individu ou d’une société. Dans L’Inconscient machinique Guattari décrit un procès progressif d’appauvrissement de l’hétérogénéité des rythmes, des chants, des musiques qui a accompagné le développement et la diffusion planétaire de formes de société capitalistiques, qui ont progressivement balayé les territorialités traditionnelles : tout le monde finit par vivre aux mêmes cadences, accélérées et orientées par un idéal exclusif de production et de productivité. Les musiques ont dû souvent renoncer à leur dimension territoriale spécifique, alors que la musique occidentale a eu la prétention de devenir un modèle universel, « classique ». Le temps et l’espace collectifs ont fini par être structurés par les médias : des rengaines, des rythmes, des indicatifs stéréotypés ont fini par s’imposer et par constituer, dans un processus d’appauvrissement esthétique généralisé, cet « air du temps » qui nous conduit à nous sentir « comme tout le monde » et à accepter le monde « comme il va ».
6De son côté, Gilles Deleuze a également donné des éléments pour penser la standardisation et l’uniformisation de l’espace, du temps et des modes de subjectivation contemporains. À la fin de L’Image-mouvement7, il parle des « clichés » comme de la forme appauvrie et résiduelle de la vie collective, ce qui donne l’illusion d’un sens commun et partagé, tout en créant le non-sens absolu. Les clichés sont des slogans sonores ou visuels, des chansonnettes qui marquent une époque, des images et des sons flottants qui passent de l’extérieur dans le monde intérieur, jusqu’au moment où chacun commence à fonctionner par des clichés psychiques et finit par devenir un cliché parmi d’autres : « clichés physiques, optiques et sonores, et clichés psychiques se nourrissent mutuellement »8, le dedans devient tout aussi pauvre que le dehors.
7La formidable puissance cosmique, vitale et esthétique de la ritournelle musicale, réduite à une pure répétitivité vide de sens, devient ainsi un danger redoutable : les clichés ou les « ritournelles capitalistiques » s’insinuent dans l’intériorité de chacun sous la forme de slogans publicitaires ou politiques, de marques, de fausses évidences véhiculées par les médias, de musiques commerciales qui saturent progressivement tous les espaces publics, de ritournelles qui n’ouvrent sur aucun dehors et qui appauvrissent notre puissance d’exister, de penser, de voir et d’écouter.
Le phonotope
8Cette réflexion sur le lien entre le son et le lieu et sur son évolution dans la société contemporaine a été plus récemment prolongée par le philosophe allemand Peter Sloterdijk. Dans sa trilogie des Sphères9, Sloterdijk a en effet développé la vision d’un univers où chaque individu est toujours accordé à travers des rythmes, des mélodies et des projets collectifs avec des millions d’autres, forme une dyade avec un lieu, est niché dans une sphère, un globe ou une écume dont les dimensions et les connexions se modifient dans le cours de l’histoire individuelle et collective et ont un caractère esthétique, architectural, technologique, territorial, mais également sonore et musical. Le chapitre VII des Bulles, intitulé « Le stade des sirènes », souligne (en polémique avec l’importance attribuée par la psychanalyse à l’image) le rôle essentiel de la formation primitive du Moi par l’ouïe, du rapport auditif et audiovocal du sujet à lui-même, aux autres et au monde. Depuis l’ouïe fœtale étudiée par la psychoacoustique, les sons constituent un élément essentiel pour s’orienter dans un environnement, en se livrant à une écoute ou à un refus d’écoute, l’une étant aussi vitale que l’autre. L’ouïe constitue ainsi un lien très archaïque entre la vie psychique de chaque individu et une vie sociale qui ne se constitue, dans un premier temps, qu’à travers une cloche acoustique qui englobe un groupe et l’inscrit dans un territoire sonore, cloche qui peut (tout particulièrement dans les cultures européennes) être consignée à travers des formes d’écriture et de notation et se transmettre ainsi d’une génération à une autre : « Dans un domaine de synergie fait d’imprégnations relevant de l’histoire naturelle et de l’histoire des symboles, les oreilles humaines sont devenues les agences dominantes des associations ethniques10. » L’enracinement d’un groupe dans un territoire se présente, entre autres, comme « un séjour dans une serre sonosphérique », dont les composantes vont des sonorités d’une langue partagée à celles produites par l’élaboration esthétique musicale. À travers la notion de « phono11 », Sloterdjik associe à son tour étroitement l’espace et le son. Le son d’un lieu dépend toujours de ses habitants, et un lieu ne peut se transformer en territoire habité que grâce à la constitution de soundscapes singuliers, qui vont du retentissement presque incessant des voix, aux bruits de toutes sortes produits par toutes les activités humaines, à l’expression musicale associée à un territoire donné. Un groupe habite un territoire aussi par l’intermédiaire des éléments de sa cohésion « sonosphérique », qu’un étranger arrivant de l’extérieur doit progressivement s’approprier.
9Cette dimension sonore du lien social a été modifiée en profondeur par les mutations technologiques. Les audiomédias, qui brisent constamment le silence des appartements urbains dans lesquels de plus en plus d’individus vivent seuls, créent désormais des « phonotopes » individuels et individualisés, des microsphères auditives, des plongées acoustiques qui nous permettent (depuis les lecteurs de cassettes ou de CD portables équipés d’un casque, jusqu’à la large diffusion des lecteurs MP3) de reconstituer à volonté (par exemple dans les transports en commun) un territoire sonore indépendant de celui des autres. En ce sens, Sloterdijk peut définir le postmoderne comme « un produit secondaire de la télécommande », terme générique appliqué aux dispositifs qui permettent de régler l’admission du son et de l’image pour donner à chacun la possibilité de choisir soi-même son environnement auditif12. Cette possibilité de choix n’est pourtant très souvent que purement illusoire. En effet, dans la société de masse moderne on assiste à la production d’une « synchronisation phonotopiques » des ouïes et des lieux par l’omniprésence des musiques commerciales et des mélodies de hit-parade, qui n’exploitent que la dimension répétitive de la ritournelle musicale. Le succès commercial d’un morceau populaire détermine la reproduction à l’infini du même modèle, qu’on entendra au même moment dans tout territoire de la planète, jusqu’à coloniser les oreilles du collectif et les rendre sourdes à la nouveauté.
10Le son et la musique ont ainsi un rôle complexe et paradoxal par rapport aux lieux et aux territoires. D’une part, ils constituent une composante anthropologique essentielle de toute opération de territorialisation, de l’autre leur uniformisation croissante dans un but purement commercial (« tubes » planétaires, animations sonores des espaces marchands, présence obsédante de musiques répétitives dans les gares, les cafés, les lieux de rencontre) contribue à l’entreprise de déterritorialisation et d’uniformisation des espaces dans laquelle est engagé le capitalisme avancé, et à laquelle on s’efforce d’échapper par la reconstitution de territoires sonores ou « phonotopes » individuels qui puissent encore sauvegarder une écoute attentive et sélective.
Musiques mondialisées
11La musique est un élément essentiel de la mondialisation des rythmes, des lieux et des modes de vie, puisqu’elle est puissamment inscrite dans les pratiques culturelles de chacun, transformée en profondeur par le recours au synthétiseur, au sampling, par les possibilités de diffusion sur Internet, par les nouvelles modalités d’écoute et de création.
12La technicité contemporaine semble ainsi introduire une rupture radicale dans la constitution culturelle et territorialisée de la mémoire, des rythmes, des territoires. Très attentif aux évolutions de la musique et au « tournant machinique de la sensibilité13 » qui articule organes des sens et technique, le philosophe Bernard Stiegler a proposé une interprétation du « style » esthétique et musical comme l’occurrence d’une territorialité ethnique, « fût-ce en se constituant contre une telle ethnicité14 ». Le style est déictique, une expérience de l’espace et du temps, de l’ancrage dans une « localité » originaire qui s’exprime par des moyens esthétiques. Face à la déterritorialisation technologique des arts, qui concerne depuis longtemps les flux immatériels de la musique, on peut donc légitimement craindre la destruction de la diversité ethnique et donc la fin de l’« idiomaticité » du style, des formes multiples de sa singularité. Stiegler propose au contraire que le renoncement à la territorialité pourrait ne pas signifier nécessairement un renoncement à la localité du style, qui peut avoir lieu hors du territoire. « Avoir lieu » ne signifie pas nécessairement avoir une paternité, une racine, un ancrage dans une identité nationale et territoriale, mais signifie avant tout sauvegarder les différences idiomatiques et stylistiques essentielles pour que l’expérience esthétique ne soit pas dissoute dans l’uniformisation marchande. La déterritorialisation technique contemporaine pourrait donner lieu à de nouvelles créations esthétiques aterritoriales, délocalisées et déterritorialisées, capables pourtant de ne pas perdre tout lien avec une localité et un territoire, si on considère que « toute territorialisation (toute conquête de l’espace) est d’emblée déterritorialisation, toute communautisation décommunautisation, toute orientation époque de la désorientation15. »
13L’expérimentation musicale de nouvelles possibilités esthétique emprunte les mêmes outils et les mêmes canaux dont se servent les industries culturelles et les musiques commerciales ; elle ne peut donc plus se situer dans une opposition radicale vis-à-vis des arts et des médias de masse et sa fonction de résistance ne peut s’exercer que sous la forme de détournements et d’actions tactiques ponctuelles. La recherche de nouvelles sonorités peut s’exprimer par une pulsion des métissages et des mélanges, qui puissent permettre la création de « montages » créatifs et hétérogènes. Ainsi, des technologies forgées en Occident sont utilisées pour subvertir les rapports entre le « centre » et les périphéries du monde, entre le Nord et le Sud, entre la territorialisation sonore des musiques « ethniques » et l’aspiration à la déterritorialisation des musiques technologiques. Dans les rencontres qui se produisent incessamment entre les technologies les plus avancées et les instruments et les sonorités les plus anciens, étroitement associés à une dimension territoriale, la musique semble continuer à sauvegarder sa capacité de mettre en rapport les « longitudes et latitudes les plus diverses, les vitesses et les lenteurs les plus variées »16, de produire des composés d’affects et de percepts capables d’échapper aux espaces-temps trop lisses et uniformes des sons, des images, des rythmes que la société hyperindustrielle ne cesse de nous proposer et de nous imposer.
Bibliographie
Références bibliographiques
Ouvrages
Deleuze G., 1983, Cinéma 1. L’image-mouvement, Paris, Les Éditions de Minuit.
Deleuze G., Guattari F., 1980, Mille Plateaux, Paris, Les Éditions de Minuit. 1991, Qu’est-ce que la philosophie ?, Paris, Les Éditions de Minuit.
Guattari F., 1979, L’Inconscient machinique. Essais de schizo-analyse, Paris, Éditions Recherches, (rééd. 2010).
Leroi-Gourhan A., 1964, Le geste et la parole, Paris, Albin Michel, 1964 (2 vol. : I. Technique et langage ; II. La mémoire et les rythmes).
Sloterdijk P., 2002, Bulles. Sphères I, Paris, Pauvert. 2005, Ecumes. Sphères III, Paris, Maren Sell Editeurs. 2010, Globes. Sphères II, Paris, Libella-Maren Sell Editeurs.
Stiegler B., 1996, La technique et le temps 2. La désorientation, Paris, Galilée.
Numéros de revues
Cahiers de médiologie no 18 (novembre 2004), Révolutions industrielles de la musique, coordonné par Nicolas Donin et Bernard Stiegler.
Inculte, no 14 (novembre 2007) ; dossier « Deleuze et la musique », p. 30-56.
Notes de bas de page
1 Deleuze et Guattari, 1980 (« plateau » 11 : « 1837 – De la ritournelle »). Pour une étude détaillée des différents aspects de ce concept, je me permets de renvoyer à mon article « La Ritournelle », Dossier « Deleuze et la musique », Inculte no 14, novembre 2007, p. 30-56.
2 Guattari, 1979. Je renvoie en particulier à la lecture des pages 109-155 de la 1re édition.
3 Leroi-Gourhan, 1964. Voir en particulier dans le tome II, La mémoire et les rythmes, le chapitre XIII sur « Les symboles de la société ».
4 Deleuze et Guattari, 1991.
5 Ibid., p. 174.
6 Ibid., p. 177.
7 Deleuze, 1983 ; chap. XII « La crise de l’image-action », p. 266-290.
8 Ibid., p. 281.
9 Sloterdjik, 2002 ; Sloterdjik, 2010 ; Sloterdjik, 2005.
10 Sloterdijk, 2002, p. 567.
11 Le phonotope fait l’objet, notamment, des chap. I et II d’Ecumes (Sloterdijk, 2005, « Insulations » et « Indoors : architectures de l’écume »).
12 Sloterdijk, 2002, p. 523.
13 A ce sujet, je renvoie en particulier à l’article de Nicolas Donin et Bernard Stiegler « Le tournant machinique de la sensibilité musicale », Cahiers de médiologie, no 18, consacré entièrement aux « Révolutions industrielles de la musique » (novembre 2004).
14 Stiegler, 1996, p. 104. La question de la dimension territoriale du « style » en art est traitée dans le chapitre deux de cet ouvrage, « Genèse de la désorientation ».
15 Stiegler, 1996, p. 16-17.
16 Deleuze et Guattari, 1980, p. 379.
Auteur
ENSA – Dijon et Versailles laboratoire HAR – Paris Ouest antonioli.manola@wanadoo.fr
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
The Asian side of the world
Editorials on Asia and the Pacific 2002-2011
Jean-François Sabouret (dir.)
2012
L'Asie-Monde - II
Chroniques sur l'Asie et le Pacifique 2011-2013
Jean-François Sabouret (dir.)
2015
The Asian side of the world - II
Chronicles of Asia and the Pacific 2011-2013
Jean-François Sabouret (dir.)
2015
Le Président de la Ve République et les libertés
Xavier Bioy, Alain Laquièze, Thierry Rambaud et al. (dir.)
2017
De la volatilité comme paradigme
La politique étrangère des États-Unis vis-à-vis de l'Inde et du Pakistan dans les années 1970
Thomas Cavanna
2017
L'impossible Présidence impériale
Le contrôle législatif aux États-Unis
François Vergniolle de Chantal
2016
Sous les images, la politique…
Presse, cinéma, télévision, nouveaux médias (xxe-xxie siècle)
Isabelle Veyrat-Masson, Sébastien Denis et Claire Secail (dir.)
2014
Pratiquer les frontières
Jeunes migrants et descendants de migrants dans l’espace franco-maghrébin
Françoise Lorcerie (dir.)
2010