Les auteurs
p. 203-207
Texte intégral
1Laurence Allard est maîtresse de conférences en Sciences de la communication, chercheure à l’Université Paris 3-IRCAV et enseigne à l’Université Lille 3. Ses thèmes de recherche portent sur les usages expressifs et citoyens des technologies de communication, du Web à l’Internet des objets en passant par le téléphone mobile ainsi que sur une anthropologie du Connected Everything. Elle est entre autres l’auteure de Mythologie du portable (Cavalier Bleu, 2010 et a codirigé Téléphone Mobile et Création (Armand Colin, 2014). Son site professionnel : http://culturesexpressives.fr/doku.php?id=accueil
2Hacène Belmessous est chercheur indépendant. Collaborateur permanent de la revue Urbanisme depuis mars 1995, il est producteur délégué à France Culture et fait partie d’un think tank « Espaces publiques ». Il dirige la collection « Comme un accordéon » depuis 2007. On lui doit également plusieurs essais, dont : Sur la corde raide – Le feu de la révolte couve toujours en banlieue (Le Bord de l’eau, 2013), et Opération banlieues – Comment l’État prépare la guerre urbaine dans les cités françaises (La Découverte, 2011).
3Olivier Blondeau est docteur de l’Institut d’Études Politiques de Paris. Il est co-auteur avec Laurence Allard de Devenir Média, l’activisme sur Internet entre défection et expérimentation (Amsterdam, 2007). Il est actuellement délégué général de l’association Labo Citoyen – Citoyens Capteurs.
4Hélène Jannière est professeure d’Histoire de l’architecture contemporaine à l’Université Rennes 2 et membre de l’Équipe Histoire et critique des arts (EA 1279). Après plusieurs publications sur les revues d’architecture, ses recherches portent actuellement sur l’histoire de l’urbanisme après 1945 et sur la critique architecturale du xxe siècle, notamment en France durant les décennies 1950 à 1970. Parmi ses dernières publications, elle a co-écrit avec Richard Leeman, Michel Ragon, critique d’art et d’architecture (Presses universitaires de Rennes, 2013), et « “L’enfer du décor” – “Stage-set from Hell” – The Grands Ensembles between Social and Aesthetic Criticism : the case of Grigny la Grande Borne, 1969-1974 », Candide. Journal for Architectural Knowledge, no 7, automne 2013, p. 37-60.
5Christian Le Bart est professeur de science politique à l’IEP de Rennes, membre du CRAPE-CNRS et directeur de la Maison des Sciences de l’Homme en Bretagne. Ses recherches portent notamment sur la vie politique locale, les discours et symboliques politiques, les pratiques culturelles. Il a publié récemment : La politique en librairie (A. Colin, 2013) et L’ego-politique, essai sur l’individualisation du champ politique (A. Colin, 2014).
6Dominique Lefrançois, sociologue et urbaniste, enseigne à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-la-Villette et travaille sur les questions des grands ensembles, de l’espace public et de l’insécurité. Elle a notamment co-écrit avec Alessandro Giacone Jean Millier, un hussard de l’architecture (AAM, 2008) et avec Paul Landauer une monographie consacrée à l’architecte Émile Aillaud : Émile Aillaud, architecte (Éditions du Patrimoine, in Folio, 2011).
7Bruno Marzloff, sociologue et prospectiviste (cabinet Chronos) vient de publier Sans bureau fixe. Transition des territoires, transitions des mobilités (Fyp, éditeur 2013). Il a publié en 2009 chez le même éditeur, Le 5e écran, les médias urbains dans la ville 2.0. @GroupeChronos@CiteDesServices@dat_act
8Gérard Monnier a enseigné l’histoire de l’art contemporain à l’Université d’Aix-en-Provence et est professeur émérite de l’Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne. Auteur d’ouvrages de référence dans le domaine de l’histoire de l’architecture du xxe siècle (et plus particulièrement du Mouvement moderne), il pratique la photographie d’architecture depuis 1964. Depuis 1990, il publie plusieurs études historiques et critiques sur la photographie d’architecture et donne de nombreuses conférences sur le sujet. Son site personnel : http://gerard.monnier.over-blog.com/
9Anne-Solange Muis est docteure en géographie, enseignante-chercheure rattachée au département Génie Urbain de l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UMR MA102). Ses domaines de recherche portent sur l’analyse des territoires dits « durables », leurs définitions, les représentations du développement durable et les diverses applications qui en découlent sur les territoires français. Elle a notamment publié Application territoriale du développement durable, de la stratégie à l’action (Berger-Levrault, 2011) et Territoire, Soi et les autres (Séguier, 2011), ainsi qu’un article, en mars 2014, dans la revue numérique Cybergeo : European Journal of Geography, « Territoire, identité et gouvernance : quelle équation pour un développement durable ? », disponible sur : http://cybergeo.revues.org/26246
10Thierry Paquot a été l’éditeur de la revue Urbanisme (juillet 1994-juin 2012), le producteur de « Permis de construire » (1996-2000) et de « Côté Villes » (dans « métropolitains, 2000-2012) sur France-Culture, il est le rhapsode de L’Esprit des villes. Philosophe de l’urbain, professeur des universités, il est actuellement en délégation à l’Institut des sciences de la communication du CNRS (ISCC).
11Richard Sennett est un sociologue et historien américain qui enseigne à la London School of Economics et à l’université de New York. Il est aussi romancier et musicien (violoncelle). Proche de Michel Foucault, il se réclame de John Dewey, William Morris, Albert Hirschman et Karl Polanyi. Il est l’auteur de nombreux ouvrages historico-anthropologiques sur la ville (La conscience de l’œil : urbanisme et société, Verdier, 2000 et La Chair et la Pierre. Le corps et la ville dans la civilisation occidentale, Verdier, 2002) et sur ce qui fait ou pas « société » (Ce que sait la main : la culture de l’artisanat, Albin Michel, 2010 et Ensemble, Albin Michel, 2013). Cette œuvre originale traduite en de nombreuses langues renouvelle la compréhension de l’être humain et de ses activités.
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