La transculture de l’information : vers une posture multiculturelle de l’information
p. 159-175
Note de l’éditeur
Inédit
Texte intégral
1D’un point de vue historique, le concept de « culture de l’information* » est à mettre en relation avec la « littératie* de l’information » (en anglais, information literacy*) et à rattacher à des problématiques et des recherches propres aux sciences de l’information et de la communication (SIC) qui se sont beaucoup développées ces dernières années. Le terme information literate, mentionné pour la première fois par Zurkowski (1974), désignait tout individu possédant et utilisant les compétences et les techniques appropriées pour solutionner ses problèmes à l’aide de l’information et qui disposait ainsi des connaissances essentielles pour son insertion dans la société de la connaissance*, basée sur les savoirs et les savoir-faire.
2On peut identifier trois grandes origines au concept de littératie de l’information : une origine économique, une autre bibliothécaire et enfin, une troisième d’ordre citoyen (Serres, 2007 ; Le Deuff, 2009). La première déclinaison regarde le domaine de la veille et de l’intelligence économique, la deuxième est orientée vers l’acquisition des compétences pour l’avenir, tandis que la troisième est nécessaire à la vie démocratique. La culture de l’information est proche de l’intelligence économique et territoriale, dans le sens de la culture d’information d’entreprise, tandis que, dans le monde des bibliothèques, la culture de l’information est orientée vers la formation des utilisateurs à l’utilisation des ressources et à la maîtrise de l’information*. Pour ce qui est du milieu éducatif-formatif, la culture de l’information revêt plutôt une dimension pédagogique et documentaire.
Culture de l’information et milieux de pratique
3La littératie de l’information trouve d’abord sa justification et son terrain d’application dans le monde de l’éducation, où des ateliers et des cours sont dispensés afin de former chez les apprenants les habitudes et les compétences informationnelles* nécessaires à la réussite de leurs études et à leur future vie professionnelle. L’impératif d’améliorer le contenu de ces actions formatrices mobilise de nombreux chercheurs qui essaient d’identifier de nouvelles approches et de monter des curricula* à la hauteur des défis engendrés par le déluge informationnel. D’autre part, en milieu organisationnel, il est possible de parler plutôt d’« intelligence informationnelle* », vue comme une « intelligence collective organisationnelle » – où culture du texte et de l’hypertexte*, culture de l’audiovisuel et de l’hypermédia, culture informatique (computer literacy), culture des médias (media literacy), culture des réseaux (network literacy) sont mises à profit pour atteindre les objectifs de l’organisation. Ces compétences se retrouvent ainsi au cœur du concept d’intelligence économique (Bruté de Rémur, 2008 ; Moinet et Marcon, 2011). Bien que le niveau et les exigences en matière de ces savoirs et savoir-faire varient selon les milieux concernés (éducatif, organisationnel, social), les liens et les logiques apparentés font en sorte que les chercheurs en SIC dialoguent souvent sur cette problématique, qui est celle des mutations que vit l’interaction de l’individu avec l’information, dans le passage du réel au virtuel, mais dans des contextes distincts.
4Si des nuances peuvent délimiter les concepts de littératie, de culture de l’information et d’intelligence de l’information selon leur contenu ou leurs procédures, leur finalité la plus large relève la forte similarité qui les unit, dans un tout dont la cohérence est à l’image des dynamiques éducatives, professionnelles et sociales. Selon cette logique descriptive et dans leurs sens les plus étendus, il est possible de circonscrire la littératie à la formation à l’utilisation de l’information ; la culture de l’information à l’épanouissement de la personne et à l’apprentissage tout au long de la vie ; tandis que l’intelligence de l’information est dédiée à l’aide à la prise de décision organisationnelle. Il serait toutefois contraire à la vision transdisciplinaire d’édifier des frontières tranchées entre ces concepts. L’identification ici de ces distinctions est avancée seulement à des fins analytiques et pour proposer l’inclusion de la littératie, de la culture et de l’intelligence de l’information dans un méta-concept, celui de transculture de l’information.
Culture de l’information, reflet de la diversité du monde
5À cet effet et à une autre échelle, qui est celle du monde, il s’agit de prendre en considération l’omniprésence de l’information ainsi que l’étendue des stratégies employées pour s’en servir. Pendant que le monde occidental fait face à des préoccupations informationnelles critiques telles que les big data, la fraude électronique ou la protection de la vie privée, il ne faut pas oublier qu’en 2014, deux tiers de l’humanité n’ont pas accès à Internet, et donc la réalité informationnelle de ces individus et de leurs collectivités est – et le restera encore au moins pour quelque temps –, bien différente, malgré les projets les plus ambitieux comme l’ordinateur à cent dollars1 ou le projet Loon de Google2.
6Il s’ensuit alors que les compétences informationnelles sont culturelles selon leur ancrage dans les différentes régions et milieux, tout en constituant un ensemble d’habiletés génériques nécessaires au bon fonctionnement dans un milieu organisationnel, mais aussi dans la vie quotidienne, car elles deviennent aussi des sources de pouvoir – étatique, corporatif ou personnel –, des instruments d’échange, d’anticipation et de communication qui exigent de la durée pour se développer et mûrir.
7Ainsi, il s’impose à nous de prendre en compte les visions qui sous-tendent le domaine et ses champs d’application selon les différentes aires géoculturelles du monde. En effet, dans la zone qu’on appellera franco-latine, la science correspondante est désignée plutôt au pluriel. En regroupant l’information et la communication – sciences de l’information et de la communication (SIC) –, elle consiste en un ensemble flexible et aux multiples ramifications, mais qui se nourrit de la conscience du profond lien entre, d’une part, l’information, vue comme processus, objet, support, activité, message, etc. et, d’autre part, la communication, vue surtout comme moteur et liant social.
8D’autre part, si nous examinons l’aire anglo-saxonne, nous serons confrontés à une séparation nette entre les concepts au cœur des SIC, ce qui donne naissance à deux sciences distinctes : sciences de l’information (SI) et sciences de la communication (SC), séparation qui retrouve son expression, entre autres, dans le peu de dialogue entre les programmes de formation qui leur sont dédiés. Ainsi, les bachelors et les masters en SI forment des archivistes, des bibliothécaires, des documentalistes, tandis que les SC préparent pour des carrières en journalisme, relations publiques, publicité, médias. Même si les chercheurs et les praticiens des deux camps reconnaissent qu’au cœur de leur travail se retrouvent l’information et la communication, leurs manières de les approcher divergent sur plusieurs points. Par exemple, pour les uns, les systèmes de classification censés décrire toute la connaissance, et pour les autres, les plans de communication, ayant pour objectif d’orchestrer des campagnes de promotion (politique, corporative, etc.) avec la prise en compte de tous les facteurs et de toutes les cibles liés au succès de l’action en question.
9Ces objectifs s’avèrent ambitieux et souvent difficiles à atteindre, que ce soit en SI ou en SC, étant donné l’imbrication des concepts, des actes et des phénomènes informationnels et communicationnels, et l’importance capitale du facteur humain/social/culturel en jeu dans ces processus. Ceci constitue d’ailleurs la principale critique formulée à l’adresse du modèle de Shannon (1948) – à l’origine de ce clivage, vu que la transmission d’un message entre un émetteur et un récepteur par l’intermédiaire d’un canal peut échouer en l’absence du partage de codes socioculturels (Mattelart, 2003 ; Jeanneret et de Vecchi, 2005). De plus, le succès d’une action ou d’un projet dépend last but not least, de la démocratisation de la production d’informations grâce aux avancées technologiques. Cette démocratisation, qui se traduit par un accès élargi au Web 2.0, ne s’accompagne pas de l’initiation des innombrables nouveaux producteurs d’information aux « règles de grammaire » ou de l’acquisition des métacompétences* (Liquète, 2012) nécessaires pour « parler » la langue de la société de l’information* et pour maîtriser ses rouages.
10Le dialogue semble difficile entre les différents camps mentionnés, malgré les arguments forts issus de nombreuses réflexions épistémologiques, montrant que les barrières ne sont en fait pas vraiment étanches et que l’approche cartésienne devrait laisser la place à de nouvelles manières de voir le monde, plus en phase avec les multiples interactions modelant la réalité et la vie. À cet effet, rappelons le récent propos de Marcia J. Bates3, une des plus importantes voix en sciences de l’information du monde anglo-saxon, qui exprimait, dans un échange4 avec nous, son regret par rapport aux différences entre les deux cultures (franco-latine européenne et anglo-saxonne) dans le domaine des SIC/SI, ainsi que par rapport à la difficulté de les surmonter, au moins dans un avenir proche.
11Si, dans un monde où la circulation des idées est plus libre que jamais, les rapprochements entre les postures épistémologiques du monde occidental en matière de SIC/SI restent encore difficiles, il est possible désormais de comprendre l’ampleur des obstacles s’élevant devant la compréhension des principes à l’œuvre dans les approches orientales et occidentales. Dans les premières, l’information et la communication y sont appréhendées selon le rôle qu’elles jouent dans la collectivité inscrite dans le long terme, entre autres (Marcon et Moinet, 2011), alors que dans la seconde prévalent l’individualisme à court terme, la course à la performance et l’impératif de la compétitivité. Cependant, les phénomènes des communautés d’intérêt et de pratique et des réseaux sociaux numériques massifs représentent une manifestation de la transposition de la dynamique sociale dans le monde virtuel, que l’on ne peut pas ignorer et dont les implications profondes restent encore à étudier.
Des logiques nouvelles pour des changements profonds
12Certaines recherches en SIC ont pour fondement des postures épistémologiques d’inspiration constructiviste, qui considèrent que la connaissance de la réalité est un construit de l’esprit humain et non pas la représentation exacte de la réalité (Floridi, 2011). Il est alors possible d’affirmer que chaque individu construit sa propre connaissance et réalité. Accepter le foisonnement de connaissances et de réalités que cette posture implique peut se traduire par l’acceptation d’une infinité d’angles de vue, de positionnements et même de mondes qui attendent d’être découverts, selon les dernières avancées en physique et en astrophysique. Les explorations à l’échelle micro ou macro-sociale, ou à celle du micro-et du macrocosme annoncent des dynamiques, des énergies ou des territoires aux logiques et caractéristiques nouvelles et fort inattendues.
13Ainsi, admettre l’existence d’autres dimensions mènera forcément à de nouveaux modèles et, entre autres, à de nouvelles façons d’accéder à l’information, de la transmettre ou de la conserver. L’émergence des nouveaux paradigmes aura un impact décisif sur les systèmes en place et mènera forcément vers l’affranchissement de l’emprise des démarches actuelles. Il suffit de penser au fait que le monde numérique est échafaudé, dans son entier, sur le système binaire (0 et 1, qui se traduit en informatique par la reconnaissance et le fonctionnement de deux états seulement, le on et le off), tandis que la physique quantique démontre que les catégorisations habituelles mutent, à cause de l’existence de nouveaux états ou dimensions (selon la logique du tiers inclus et non plus exclus5). La profonde mutation de l’environnement informationnel – qui fait que tous s’abreuvent à la même source de cet ami qui ne veut pas être malveillant6 –, est loin d’être terminée, et c’est à peine si l’on commence à entrevoir les dérives à venir en termes de manipulation et de contrôle de l’information. D’où la nécessité de lancer un immense chantier qui serait celui de repenser, en profondeur, les principes et les voies à l’œuvre actuellement en SIC, marqués par des siècles de réflexion classificatoire rigide et ossifiante, et qui rendent si difficile pour l’utilisateur moyen l’adaptation à des changements informationnels qui pourront s’avérer comme étant les plus importants de toute l’histoire de l’humanité.
14Cette transmutation – ou paradigme en évolution permanente –, n’est possible que par la voie d’une appréhension du monde englobante, qui est celle de la transdisciplinarité (Freitas, Morin et Nicolescu, 1994). Il sera utile de se rappeler que la transdisciplinarité est fondée sur l’acceptation de trois grands axiomes : l’axiome ontologique, postulant l’existence de différents niveaux de réalité et de perception, l’axiome logique (ou du tiers inclus), assurant le passage flexible entre ces niveaux, ainsi que l’axiome de la complexité, reconnaissant la structure hypercomplexe, l’interrelation et la simultanéité de la totalité de ces niveaux. De ces trois axiomes découle la triple possibilité de : a) dépasser les limitations strictes et rigides des approches prescriptives (au cœur des normes, plans, règlements, politiques et standards à appliquer dans l’organisation de la connaissance), de b) accepter l’existence du tiers, d’ordre social et culturel, à l’opposé de la logique binaire limitative et techno-mécaniciste ayant son origine dans la théorie de la communication, ainsi que de c) libérer la pensée de tout carcan réductionniste, afin de l’ouvrir vers la compréhension des interrelations écologiques conséquentielles, où tout est systémique et dialogique.
Pour une transculture de l’information
15À la lumière de ces considérations, la transculture de l’information représente une posture transdisciplinaire qui reflète l’imbrication de l’information et de la communication dans tous les domaines de l’activité humaine (Mallowan, 2012). Elle prépare le terrain de la nécessaire appropriation par tous des principes de base de cette nouvelle langue, la langue de la société de l’information et de la communication – pour que tous réussissent à la « parler ». Son vocabulaire et sa grammaire devraient tenir compte des principes issus de la durabilité, dont, entre autres, l’accessibilité, le consensus, l’efficacité et l’intérêt commun.
16Si la translittératie* peut être vue comme l’alphabétisation du xxe siècle, elle revêt un caractère utilitariste qui lui confère le statut de fondation pour l’édification d’une nouvelle culture générale de chaque individu. Par agrégation, ces cultures individuelles de type nouveau contribueront à créer une culture collective où, grâce à un équilibre réfléchi entre contenu et contenant et à une réconciliation entre concepts et objets (Floridi, 2011), la société va de l’avant en se heurtant moins aux problèmes individuels et collectifs d’analphabétisme informationnel, et permettant ainsi de mener vers l’épanouissement de chacun et vers l’édification de patrimoines collectifs, qu’ils soient personnels et interreliés, associatifs, institutionnels ou corporatifs. Ceci n’exclurait pas l’existence des différentes formes de pouvoir que l’accès à l’information peut conférer, mais contribuerait à diminuer le fossé existant entre info-riches et info-pauvres, entre digital natives et digital immigrants, indifféremment de leur lieu de résidence, de leur langue ou de leur statut économique.
17La transculture de l’information représente aussi une posture multiculturelle de l’information en raison du fait qu’elle englobe, d’une part, les différentes facettes identifiées comme vitales pour la maîtrise de l’information et l’apprentissage tout au long de la vie, ainsi que, d’autre part, les différentes cultures de l’information, telles que définies par les milieux éducatif, corporatif et social. De plus, la transculture de l’information s’enracine dans une science transversale, dont les concepts, les théories et les méthodes sont partie intégrante de toutes les autres sciences et disciplines, ainsi que de tous les « éléments, systèmes et conditions », qui serait la métascience de l’information (Otten et Debons, 1970 ; Doucette, 2011) ; (voir Figure 1).
18Cette nouvelle science constituerait l’expression d’un changement de paradigme dont l’urgence est réclamée par les évolutions accélérées de l’environnement informationnel. Elle saurait dépasser le caractère prescriptif des approches en cours et chercher à créer une grammaire de l’information moins aride et plus accessible au plus grand nombre des utilisateurs (après tout, peu nombreux ont été – et le sont encore – ceux qui ont aimé ou qui aiment la grammaire à l’école). La métascience de l’information, inspirée de la métaphysique floridienne (Floridi, 2011) pour laquelle l’humain est un bâtisseur et non pas seulement un utilisateur de connaissance, saurait dépasser les catégorisations disciplinaires en cours et générer, à la manière dont l’ont fait par exemple les sciences de la vie, un vaste champ de recherches et de nouvelles manières d’appréhender l’information et la communication.
Bibliographie
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Références bibliographiques
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Zurkowski, Paul G., The Information Service Environment Relationship and Priorities, National Commission on Libraries and Information Science, Washington, D. C., National Program for Library and Information Services, 1974.
Notes de bas de page
1 One Laptop per Child (OPMC), 2014 : <http://one.laptop.org/>
2 Google, Loon for All, 2014 : <http://www.google.com/loon/>
3 Marcia J. Bates est professeure en sciences de l’information à la Graduate School of Education and Information Studies, Université de Californie, Los Angeles : <http://pages.gseis.ucla.edu/faculty/bates/>
4 Échange lors du 76e Congrès annuel de l’Association of Information Sciences & Technology, Montréal, 1-6 novembre 2013.
5 Cf. l’équation de Schrödinger, qui montre qu’une particule peut avoir plus que les deux états classiques (A/B, vivant/non-vivant, réel non-réel).
6 Devise de Google : Don’t be evil.
Auteur
Professeure agrégée en sciences de l’information à l’Université de Moncton, Nouveau-Brunswick, Canada. Active en recherche et membre de l’équipe du Laboratoire CEREGE de l’Université de Poitiers, elle est fondatrice du Groupe de recherche en information, communication et documentation durables (GRICODD, http://www.umoncton.ca/umcs/node/374), ainsi que de l’Observatoire PROVIS (Prospective, veille informationnelle et scientifique) de l’Université de Moncton, http://www.umoncton.ca/umcs/node/354). Elle est également à l’initiative du colloque spécialisé en sciences de l’information (COSSI, http://www.umoncton.ca/umcs-cossi/).
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