Reportage et bande dessinée
p. 67-82
Note de l’éditeur
Revue Hermès no 54, La bande dessinée : art reconnu, média méconnu, 20091
Texte intégral
1En marge des mass media, mais fort d’une histoire propre, le reportage dessiné2 peut-être une voie non conformiste de se confronter à la réalité. Il le prouve au fil des livres publiés et des collaborations au sein de revues.
2De 2003 à 2006, le temps de publier sept numéros, nous avons à quelques-uns – libraires, journalistes, auteurs de bandes dessinées, écrivains, photographes, graphistes… – animé une revue baptisée La Lunette dont le propos était de publier des reportages graphiques réalisés par des auteurs qui, pour la grande majorité, ne faisaient pas profession de journalisme. Nous voulions croiser les genres et les écritures, insister sur la subjectivité évidente du point de vue de chacun et mettre en exergue un regard artistique sur la réalité. L’idée était d’élargir le plus possible le sens du mot « reportage ». Nous publiions dans chaque numéro un entretien avec un auteur qui s’inscrivait dans des formes très différentes de reportages en bande dessinée (Étienne Davodeau, Emmanuel Guibert, Jean-Christophe Menu, Troub’s, Fabrice Neaud, Philippe Squarzoni, Pascal Rabaté). Si la revue ne s’était pas arrêtée faute, entre autres, de moyens financiers et de distribution, nous espérions bien avoir un entretien avec Joe Sacco, l’auteur américain qui, d’une certaine façon, a fait reconnaître le reportage en bande dessinée avec ses livres en Palestine et en Bosnie (le seul auteur à avoir une formation de journaliste), Jean-Philippe Stassen pour son travail au Rwanda, ou encore Robert Crumb qui a écrit ses Sketchbooks Reports dès 1964. Il va sans dire que si Tintin avait écrit un reportage, nous aurions aimé le publier… Cela dit, en toute prétention, nous avions mieux puisque l’auteur Nicolas Dumontheuil avait inventé pour la revue un Tintin post-moderne et décalé, « idiot » au sens propre et touchant du terme, qui découvrait le monde le regard saturé par ses clichés occidentaux (récits qu’il a ensuite publié sous la forme de livres).
3Nous étions évidemment en réaction vis-à-vis d’un traitement journalistique conformiste et formaté et nous voulions proposer une autre forme plus librement portée sur un questionnement artistique et humain. À titre personnel, de formation journalistique, cette revue poursuivait un travail que j’avais entamé en ex-Yougoslavie avec le dessinateur David Prudhomme, Voyages aux pays des Serbes qui mêlait textes et dessins (sans case), reportage et questionnement plus intime faisant suite à plusieurs voyages et à un documentaire vidéo réalisé durant la période de guerre dans ce pays.
L’ancien nouveau
4Depuis des caricaturistes comme Honoré Daumier apparus au début du xixe siècle avec l’émergence de la presse jusqu’au travail de Rodolphe Töpffer ou Gustave Doré, depuis les récits au xxe siècle de Saul Steinberg et de Will Eisner (pionnier du graphic novel*) jusqu’à Art Spiegelman aux États-Unis, puis des dessinateurs de Hara-Kiri et Charlie Hebdo aux expérimentations de Pierre Christin et Enki Bilal en France, la liste est longue (et extrêmement réduite ici) de ceux qui ont contribué à inscrire dans la durée une forme liant reportage et dessin.
5L’historique et le panorama concernant le reportage dessiné ayant été fait d’une belle manière par la revue 9e Art (janvier 2002) et par d’autres publications, je voudrais juste insister sur quelques points liés à ce qui peut être défini comme un genre, ainsi que l’a fait Thierry Groensteen dès 1985, et qui a pour origine le désir d’auteurs voulant de manière plus explicite évoquer une réalité donnée, se préoccuper d’actualité hors du dessin de presse avec un questionnement différent de celui du carnet de voyage, malgré la frontière souvent floue entre ces deux genres. De la même façon que peuvent ponctuellement le faire certains journalistes, des photographes, des écrivains, des artistes et pour l’audiovisuel, de manière plus ancrée, des réalisateurs de documentaire de création.
6Le succès de certains auteurs de bandes dessinées, dont ceux cités plus haut, depuis le milieu des années 1990, a eu son propre effet d’entraînement, avec un effet de mode certain, autant chez les auteurs que chez les éditeurs, et le reportage dessiné est maintenant plus présent dans le paysage, comme aujourd’hui dans les « mooks3 » : par exemple, la revue XXI ou la récente Revue dessinée (avec sa version numérique), initiée par des auteurs de bande dessinée qui en sont les actionnaires majoritaires tout en bénéficiant du soutien de l’éditeur Futuropolis (Gallimard). Ce qui en fait l’originalité est l’utilisation de tout ou partie des codes de la bande dessinée (cases, séquences, bulles, texte narratif, jeux entre le texte et l’image, etc.) et potentiellement une approche de la réalité qui lui est propre.
7Ainsi que le dit Jean-Christophe Menu, auteur et l’un des fondateurs de l’Association4, c’est « comme si la sursaturation d’images ordinaires équivalait à leur inexistence, et comme si le reportage devait se trouver un nouveau langage pour redevenir humain ». Art Spiegelman, l’auteur de Maus, dira de son côté : « Dans un monde où les caméras mentent, autant prendre son mensonge directement de l’artiste. » Joe Sacco, lui, affirme : « Je suis sceptique quant au concept de “journalisme objectif”. Je crois qu’une personne extérieure aborde toujours un sujet avec ses propres préjugés. En me mettant en scène, je dévoile ce grand “secret” au lecteur. » Et pour clore ces citations, Étienne Davodeau souligne : « Raconter, c’est cadrer. Cadrer, c’est éluder. Éluder, c’est mentir. L’objectivité est un leurre5. » Mais dans la critique globale d’un certain journalisme servile et fagoté par de multiples contraintes, il ne faut évidemment pas oublier que de nombreux journalistes font bien leur travail, dont une caractéristique essentielle est le recoupement des informations. Et qu’il existe aussi des contributions au long cours remarquables publiées par des journalistes et écrivains comme on peut en lire dans la revue Feuilleton, inspirée par des revues américaines où elle puise la majorité de ses articles.
Fragilité d’un dispositif
8Car si le journalisme a lui-même ses traditions de traitement non conformiste (reportages d’écrivains au xxe siècle, usage du « je » dans le magazine américain Rolling Stones, le journalisme « gonzo6 », ou encore l’approche de Michael Herr dans le magazine Esquire puis dans son livre Putain de mort (1980), le travail de nombreuses revues dans tous les pays…), et que même le journalisme le plus conventionnel use de ficelles fictionnelles pour capter l’attention, il est évident que le reportage dessiné cherche un chemin non emprunté par les médias de masse* et peut-être plus particulièrement par la télévision. Il peut également aller contre le silence des médias dominants sur certains sujets, se démarquer d’un traitement journalistique rivé à l’actualité spectaculaire ou institutionnelle, s’inscrire ailleurs que dans une vision consensuelle de la réalité (voir évidemment les positions de Pierre Bourdieu et d’autres chercheurs sur ces questions7). Le fait que ces publications existent souvent sous la forme de livres, qui ne se fabriquent pas en quelques heures, induit un rapport au temps différent et peut-être une attention différente du lecteur.
9Il faut au fond que nous soyons persuadés des limites de ces médias de masse à représenter le réel, voire de leur propension à en fabriquer un, il faut que nous en soyons lassés pour accepter de suivre un individu (ou un duo textes/dessins) seulement pourvu de crayons et manifestant de prime abord une certaine fragilité. Comme il y a infiniment plus de traits qu’il n’y a de qualité d’images télévisuelles et que le dessin tout comme l’écriture offrent plus de possibilités de se détacher d’une représentation réaliste ou naturaliste, l’évidente subjectivité qui se dégage d’un reportage dessiné nous permet peut-être de retrouver ce sentiment de réalité dont par ailleurs, il nous semble nous éloigner. Paradoxalement, la majoritaire et « réaliste » image de télévision redonne au symbolique dessin tout son poids d’évocation de la réalité. La bande dessinée ressort de la littérature et des arts graphiques, elle n’est pas un mélange des deux mais, dans l’idéal, une conjugaison des deux qui créé sa propre dimension. Si un média met en scène le monde, un travail d’auteur est peut-être alors une mise en scène de soi dans le monde, même si l’auteur en question n’use pas du « je » en tant que narrateur.
10La question n’est pas de naïvement y reporter la foi que nous avions en l’image photographique ou audiovisuelle comme révélatrice de Vérité – comme tout outil qui tranche dans le réel, le reportage dessiné n’est en soi garant de rien, le dessin a aussi une histoire en tant qu’outil de propagande – mais de partager une expérience de la réalité et des « choses vues » (terme de Victor Hugo) qui comprendra, ou non, un travail journalistique au sens d’une collecte d’informations recoupées. Soumis au même regard critique quant au contenu, le reportage dessiné prendra des processus et formes très différentes suivant les auteurs pour – c’est peut-être l’essentiel – nous amener à voir un pan de la réalité avec une appréhension sensible. Qu’il soit dans un registre autobiographique, qu’il procède à une mise en scène de soi, que son engagement soit plus ou moins prononcé ou qu’il garde une certaine distance. Il s’agit peut-être là de variations, l’essentiel étant l’intention de rendre compte par une vision personnelle qui s’appuiera sur des éléments de la réalité et qui sera en quête d’une forme de vérité, une tension vers ce que l’on nomme le documentaire.
11Le reporter de guerre Jean Hatzfeld, qui fut journaliste puis écrivain, opère un distinguo intéressant entre deux formes d’écriture : « Quand on écrit un article, on essaie de répondre aux questions de ses lecteurs et quand on écrit un livre, on tente de répondre à ses propres questions ». Dans chaque genre, la notion d’auteur s’avère essentielle mais on imagine que le reportage dessiné pourrait justement inclure plus facilement ces deux postures.
12La fragilité précédemment évoquée provient sans doute aussi de la modestie du dispositif et du fait, qu’en général, un dessinateur n’est pas pris « au sérieux » en situation de reportage. Peut-être parce qu’on sous-estime la capacité de l’art à influer sur la réalité et plus sûrement pour le reportage en bande dessinée, parce que cette expression reste pour beaucoup ancrée dans l’enfance et toutes les représentations que l’on peut y associer, et parce qu’elle semble humaine, sans machine. Il y a une forme de douceur dans la captation même si, de fait, le dessin est une interprétation d’une intériorité supposée alors que les autres images sont fortement contraintes par la surface corporelle de ceux qu’elle fixe. Le reporter en dessin a aussi des chances de se situer en dehors des mises en scène faites à l’attention des médias et plus simplement de ne pas suivre les parcours ordinaires des journalistes. Parallèlement, il y a de fait, souvent, une modestie (doutes, relativisation, incapacités dites…) mise en avant dans le travail des auteurs, à rebours du discours du spécialiste omniscient et d’une tentative de synthèse globalisante dans lesquels peut sombrer le journaliste du fait même du dispositif de travail dans lequel il se trouve (rendre vite un avis éclairé et supposé sûr). L’épaisseur humaine de celui qui raconte n’est ainsi pas occultée, ce qui peut aussi supposer la mise à jour de la tension existant entre l’auteur et son « sujet » et donc l’évocation du cheminement personnel. Une posture qu’un journaliste se permet rarement. Pour le lecteur, la personnalisation, en place de la discrétion objectivante, induit également une distanciation vis-à-vis du sujet et donc une liberté d’appréciation plus évidente.
L’avenir possible
13La narration en bande dessinée, avec ou sans cases, et donc son rapport au temps qui suppose une liberté de lecture – arrêt, accélération, relecture, perception du détail et de l’ensemble –, participe pour le lecteur de ce sentiment de liberté non soumis à un enchaînement imposé. La maniabilité du temps dans la narration en images dessinées et la facile reconstitution et mise en scène peuvent être des avantages. L’auteur cherche bien à emmener avec lui le lecteur dans ses séquences mais il y a malgré tout la possibilité d’en choisir le rythme. L’attention portée à l’écoulement du temps et à tous les temps intermédiaires, entre et à côté des temps spectaculaires, souvent présents dans les récits, crée également des décalages, tout comme l’espace inter-iconique, le blanc entre les cases, dans lesquels le lecteur peut entrer. Les effets de concentration et de rassemblement d’éléments dans la case et les effets de dilatation d’actions ou de moments dans les séquences font également la force de ces récits.
14La vraie question ouverte demeure : quels sont les moyens propres et distinctifs du récit avec dessins ou en bande dessinée pour évoquer la réalité ? Quelles sont ses armes ? Un dessinateur soumis aux mêmes contraintes qu’une partie des journalistes, notamment de temps, fera-t-il mieux et autrement ? Avec, comme premier risque, une approche naïve et quelque peu infantile du reportage – un côté « gentil » et « sympa » –, au premier degré, ou une manière de didactisme illustré ; et comme second, de ne pas se hisser au niveau de questionnement et de réflexion dont font preuve les autres médias et praticiens sur la forme, le point de vue, la narration, les contraintes du genre…
15Une part essentielle du reportage est de « simplement » raconter, de refaire vivre dans le récit la réalité, d’y inclure la complexité et l’épaisseur existentielle, de douter et de tenter de répondre à ces doutes, de proposer une vision de cette réalité en la faisant partager, de faire entendre des voix dans toute leur richesse. Dans le numéro de 9e Art consacré au genre, Vincent Bernière8 envisage l’avenir de la façon suivante : « Soit les auteurs de bandes dessinées se transforment en professionnels de l’information, ce dont on peut douter, soit ils continuent à nous faire part de leurs observations en tant qu’auteurs, ce qu’ils sont indubitablement ». Mais l’alternative est peut-être dans une manière d’entendre le reportage, plus large. Des journalistes ont cette démarche personnelle dans tous les médias, des auteurs de BD également, avec leurs propres usages comme ils l’exercent dans les reportages dessinés. La marginalité de ces auteurs est également leur force. Une utilisation massive du genre ne tendra-t-elle pas vers une saturation identique à celle que nous évoquions pour d’autres médias ?
16Il est possible que l’avenir du reportage dessiné prenne ainsi deux directions : l’une engagée vers les « choses vues » de façon subjective, avec une tension intime envers le « sujet » (par exemple le récit de Christian Cailleaux dans le premier numéro de la Revue dessinée), l’autre vers un journalisme d’investigation utilisant les moyens narratifs de la bande dessinée mais se caractérisant par l’association entre un journaliste de métier et un dessinateur (par exemple le récit de Sylvain Lapoix et Daniel Blancou sur les gaz de schiste dans le même numéro de la Revue dessinée). Ce qui est en jeu dans la question du reportage, comme l’a justement souligné Jean-Christophe Menu, est une réduction de la réalité par des représentations standardisantes et donc une perte de réalité.
Bibliographie
Références bibliographiques
9e Art, no 7, janvier 2002.
Accardo, Alain (dir.), Journalistes précaires, Lormont, Le Mascaret, 1998.
Accardo, Alain (dir.), Journalistes au quotidien : essais de socioanalyse des pratiques journalistiques, Lormont, Le Mascaret, 1995.
Bilal, Enki et Christin, Pierre, L’étoile oubliée de Laurie Bloom. Los Angeles, 1984…, Paris, Casterman, 2007.
Bourdieu, Pierre, La misère du monde, Paris, Seuil, 2007 (1993).
Bourdieu, Pierre, Sur la télévision suivi de L’emprise du journalisme, Paris, Liber, 1996.
Christin, Pierre et Bilal, Enki, Le sarcophage, Paris, Dargaud, 2000.
Crumb, Robert, Sketchbook Reports, Paris, Cornélius, 1999.
Dabitch, Christophe et Prudhomme, David, Voyages aux pays des Serbes. Dix ans après…, Paris, Autrement, 2003.
Davodeau, Étienne, Rural ! Chronique d’une collision politique, Paris, Delcourt, 2001.
Eisner, Will, Mon dernier jour au Vietnam. Mémoires, Paris, Delcourt, 2000.
Guibert, Emmanuel, Lefèvre, Didier et Lemercier, Frédéric, Le photographe, édition intégrale, Paris, Dupuis, 2010.
Herr, Michael, Putain de mort, Bagneux, Le livre de Paris, 1980.
Kris et Davodeau, Étienne, Un homme est mort, Paris, Futuropolis, 2006.
L@BD, site internet, www.labd.cndp.fr
La revue dessinée, no 1, automne 2013.
Sacco, Joe, Derniers jours de guerre. Bosnie 1995-1996, Montreuil, Rackham, 2006.
Sacco, Joe, Goražde. La guerre en Bosnie orientale, 1993-1995, Montreuil, Rackham, 2004.
Sacco, Joe, Šoba. Une histoire de Bosnie, Montreuil, Rackham, 2000.
Sacco, Joe, Journal d’un défaitiste, Montreuil, Rackham, 2004.
Sacco, Joe, Palestine. Dans la bande de Gaza, Paris, Vertige graphic, 1998.
Sacco, Joe, Palestine. Une nation occupée, Paris, Vertige graphic, 1996.
Spiegelman, Art, Maus. Un survivant raconte, L’intégrale, Paris, Flammarion, 1998.
Squarzoni, Philippe, Dol, Albi, Les requins marteaux, 2006.
Squarzoni, Philippe, Zapata, en temps de guerre, Albi, Les requins marteaux, 2003.
Squarzoni, Philippe, Garduno, en temps de paix, Albi, Les requins marteaux, 2002.
Stassen, Jean-Philippe, Pawa. Chroniques des monts de la lune, Paris, Delcourt, 2002.
Troub’s, Le paradis… en quelque sorte. 90 jours à Bornéo, Paris, Futuropolis, 2008.
Notes de bas de page
1 Extrait actualisé de l’article paru p. 91-98.
2 Une étude et une liste intéressante très exhaustive de livres plus ou moins apparentés au reportage dessiné peuvent être téléchargées sur le site du CCDP d’Angoulême à l’adresse suivante : www.labd.cndp.fr/IMG/doc/ATT00028.doc
3 Contraction de magazine et book : une revue mi-magazine, mi-livre.
4 Maison d’édition de bande dessinée.
5 Citations extraites de 9e art, no 7 (2002), du site internet du CDDP d’Angoulême et de Télérama no 308 (11 novembre 1998).
6 Le journalisme gonzo est une méthode d’investigation journalistique ultra-subjective apparue dans les années 1960 et 1970 aux États-Unis et en France, notamment. Elle a aussi été appelée « nouveau journalisme », au croisement de la littérature et de l’investigation, dans la lignée de récits d’écrivains, subjectifs mais d’inspiration documentaire, décrochés de l’ambition objectiviste toujours plus ou moins défaillante.
7 Voir par exemple Bourdieu, 1993 et 1996 ; Accardo (dir.), 1995 ; 1998.
8 9e art, no 7 (2002).
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Bande dessinée et lien social
Ce livre est cité par
- Robert, Pascal. (2016) Bande dessinée et numérique. DOI: 10.4000/books.editionscnrs.20595
- (2016) Bande dessinée et numérique. DOI: 10.4000/books.editionscnrs.20649
- Robert, Pascal. (2018) La bande dessinée, une intelligence subversive. DOI: 10.4000/books.pressesenssib.9836
- Agbessi, Erics. Dacheux, Éric. (2023) La fabrique de la bande dessinée. DOI: 10.3917/herm.rober.2023.01.0083
- Higelin, Audrey. (2020) La prison comme topique dans la bande dessinée au XXIe siècle : questions d’intertextualité et de réflexivité. Recherches sémiotiques, 38. DOI: 10.7202/1070824ar
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