Le chant des serpents
Musiciens itinérants du Kerala
Officiants de rituels domestiques, chanteurs au porte-à-porte, contractuels à la radio d'Etat, intervenants dans les colloques de musicologie indienne… Les musiciens itinérants du Kerala (Inde du Sud) pratiquent leur art selon des codes mouvants, riches, inventifs, sans cesse redéfinis en fonction des commanditaires, des lieux et des circonstances. Les « services musicaux » qu'ils offrent aux familles de haut statut visent à traiter les maux et les infortunes. Du fait même de leur mobilité, il...
Note de l’éditeur
La plupart des documents du DVD-rom encarté dans l'édition papier de cet ouvrage ont été transférés sur la plateforme des Archives sonores du CNRS-Musée du l’Homme :
https://archives.crem-cnrs.fr/archives/collections/CNRSMH_E_2008_010_001/
(Ouvrage publié avec le concours du Ministère de la Culture, du Centre de recherche en ethnomusicologie et de la Société Française d’Ethnomusicologie.)
Éditeur : CNRS Éditions
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 28 novembre 2019
ISBN numérique : 978-2-271-12980-2
DOI : 10.4000/books.editionscnrs.15501
Collection : Monde indien. Sciences sociales, 15e-21e siècle
Année d’édition : 2008
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-271-06510-0
Nombre de pages : 384
Les États de la musique
Première partie. Musiques à la demande
Le patronage radiophonique et ses opérations
Deuxième partie. Les supports de la musique
Un répertoire de formes sonores et graphiques
Des musiciens et des musicologues
Troisième partie. Les sons et leurs propriétés
Quand la musique s’empare de l’espace
Les sons en eux-mêmes et leurs propriétés
Officiants de rituels domestiques, chanteurs au porte-à-porte, contractuels à la radio d'Etat, intervenants dans les colloques de musicologie indienne… Les musiciens itinérants du Kerala (Inde du Sud) pratiquent leur art selon des codes mouvants, riches, inventifs, sans cesse redéfinis en fonction des commanditaires, des lieux et des circonstances. Les « services musicaux » qu'ils offrent aux familles de haut statut visent à traiter les maux et les infortunes. Du fait même de leur mobilité, ils sont au cœur des réseaux de patronage qui caractérisent la société indienne.
Christine Guillebaud a suivi ces artistes « nomades » dont l'expression musicale emprunte aux formes populaires et sacrées, mêlant instruments, images, concepts, danses, voix, divinités. Une enquête passionnante qui permet de comprendre in situ le processus de création du « chant des serpents ».
ORCID : 0000-0003-3475-1913
Chargée de recherche au CNRS, Christine Guillebaud est membre du Centre de recherche en ethnomusicologie (CREM) du Laboratoire d'Ethnologie et de Sociologie comparative (LESC-CNRS/Paris X) et membre associée au Centre d'Études de l'Inde et de l'Asie du Sud (CEIAS-EHESS/CNRS).
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De la mondialisation au développement local en Inde
Questions d’échelles
Basudeb Chaudhuri et Frédéric Landy (dir.)
2002