Les archives de la guerre d’Algérie : le secret entre violence et mémoire*
p. 103-110
Texte intégral
1Parmi les « archives secrètes » de la France contemporaine, celles de la guerre d’Algérie devraient avoir, pourrait-on croire, une place de choix. Massacres, torture, putsch des généraux : tous les ingrédients semblent réunis pour faire de ces archives militaires un domaine privé de la raison d’État. Le paradoxe est que le souci ou le goût du secret n’a joué en fait dans la préhistoire de ces fonds, dans leur longue gestation, et ne jouent encore dans leur gestion courante qu’un rôle limité. L’étude de ces trois phases de leur histoire nous montre que les véritables enjeux sont ailleurs.
GUERRE D’ALGÉRIE, GUERRE DES ARCHIVES
2Pour comprendre la composition actuelle des archives de la guerre d’Algérie, il faut remonter le temps jusqu’au début du conflit lui-même. En 1954, la Xe région militaire – qui recouvrait les trois départements algériens et le Sahara – jouissait d’une certaine autonomie. Elle était notamment la seule circonscription militaire à disposer d’un bureau d’archives particulier, situé à Blida près d’Alger, pour les archives dites collectives – c’est-à-dire les documents intéressant la gestion de personnel –, tandis que les neuf régions métropolitaines versaient leurs archives collectives au bureau de Paris1. À cette époque, une partie des archives militaires anciennes étaient déposées aux archives du gouvernement général et dans celles des trois départements algériens. Ces dépôts civils conservaient notamment les fonds des anciens bureaux arabes et de la direction des territoires du Sud. En revanche, les dossiers conservés dans les organismes militaires eux-mêmes subirent à cette époque des dommages irréparables. Avec l’accroissement des effectifs et l’hypertrophie des états-majors, les changements de locaux et le manque de place entraînèrent des éliminations massives des papiers jugés inutiles. De sorte qu’en 1959 les états-majors d’Algérie ne possédaient plus guère de documents antérieurs à 1950. Dès le début des opérations, pour gagner de la place, le commandant du quartier général du commandement en chef avait brûlé les archives antérieures au conflit. Des destructions analogues avaient lieu dans la plupart des organismes subordonnés. « L’hypertrophie des états-majors en créant des besoins de locaux a provoqué la destruction des archives », résumait, en 1959, le commandant Jeanmot, envoyé en mission d’exploration par le Service historique. À cette époque, les états-majors ne possédaient plus guère de documents antérieurs à 19502.
3Le commandant Jeanmot attira l’attention de ses supérieurs sur le caractère « politico-militaire » des archives détenues à la délégation générale et sur l’intérêt historique des archives opérationnelles. À la suite de sa mission, le Service historique proposa la création d’un dépôt régional d’archives militaires historiques. Aucune suite ne semble avoir été donnée à cette suggestion. En revanche, des instructions furent adressées aux titulaires de grands commandements pour veiller à la préservation des dossiers arrivés entre leurs mains3. Ces recommandations semblent avoir été entendues, puisque dans les fonds actuels de la guerre d’Algérie la Ve République est beaucoup mieux représentée que la IVe.
4La question des archives revint à l’ordre du jour après le cessez-le-feu de mars 1962. En juin 1962, le ministre des Armées prescrivit au commandant en chef en Algérie le versement des archives historiques au SHAT et celui des archives collectives au Bureau central d’archives collectives qui venait d’être créé à Pau4. Pour éviter que des documents compromettants ne tombent aux mains du FLN, de premiers tris et destructions devaient être effectués sur place avant le transfert des archives en métropole5. On sait encore peu de chose de l’étendue de ces opérations. Si des éliminations massives ont pu avoir lieu, le temps, les moyens ou la volonté semblent en revanche avoir manqué pour que soient effectué des tris et des caviardages plus affinés. De l’avis de tous ceux qui ont traité les fonds de la guerre d’Algérie, les archives qui sont parvenues en France n’ont pas fait l’objet de campagne de censure6.
5Les opérations de tri comme le transfert des archives de l’Algérie en France eurent lieu dans une atmosphère particulièrement dramatique. Problème aigu du transport, tout d’abord : les moyens aériens et maritimes étaient mobilisés par le plan de retour en métropole des unités françaises d’Algérie, puis par le flot des pieds-noirs exilés. Dès juin 1962, les autorités envisageaient en outre un « retour massif d’Européens d’Algérie au moment du scrutin sur l’autodétermination »7. L’exode humain fut accompagné d’un véritable exode patrimonial. L’armée devait en effet apporter son concours au transfert des archives civiles dites « de souveraineté »8. Elle veillait également au sauvetage des monuments et souvenirs historiques militaires, dirigés vers Vincennes et vers le musée de l’Armée. Outre les archives, le Service historique recueillit alors les objets les plus divers : drapeaux, armes, uniformes, statues, plaques, bas-reliefs, monuments aux morts9. Pendant ce temps, en Algérie, les monuments militaires non transportables ou détériorés étaient détruits sur place10.
6La genèse des archives de l’Algérie peut donc se résumer à deux moments. Un premier moment, où les archives ont d’abord servi à faire la guerre, où leur conservation et leur destruction ont été subordonnées au bon fonctionnement de la mécanique militaire. Un second moment, où leur intérêt patrimonial a été ressenti assez fortement pour assurer leur préservation. On remarquera que le changement de tendance est intervenu à l’époque où le conflit allait changer de face : il y a une coïncidence chronologique assez curieuse entre les premières missions du Service historique en Algérie et le tournant de l’autodétermination.
QUARANTE ANS DE GESTATION
7Le versement des archives de l’Algérie s’échelonna tout au long des années 1960. Dès 1962, le ministère de la France d’outre-mer reversa les archives militaires de l’ex-ministère du Sahara (Service des affaires sahariennes). Directement ou après transfert à Blida, les archives de l’état-major interarmées d’Alger et celles des grandes unités dissoutes arrivèrent à Vincennes en 1963. En juin 1963, le bureau de Blida lui-même fut transféré à Pau, dans le cadre du plan d’évacuation « Cigogne VII »11. Les archives des centres militaires d’internement, centres de tri et de transit, centres d’hébergement, centres de passages, furent elles aussi transférées au Bureau de Pau en 1963, et reversées au SHAT en 1965 et 1966. Les archives de la base de Mers el-Kébir arrivèrent à Vincennes en 1967 et 196812.
8Dans un premier temps, il fut procédé au lotissement et à un premier ordonnancement des dossiers. Ces opérations se poursuivirent de 1963 jusqu’à 197013. Constatant qu’il n’y avait pas un « fonds Algérie » mais une succession de fonds divers, les archivistes du Service historique les distribuèrent d’emblée selon un ordre hiérarchique, depuis le cabinet militaire de la délégation générale jusqu’aux archives des secteurs. C’est le plan de classement qui a été conservé jusqu’à aujourd’hui14. Les quelques exceptions à ce principe tiennent soit à la typologie uniforme des documents – les journaux des marches et opérations réunis en une suite unique ; les monographies des sections administratives spécialisées –, soit à l’arrivée tardive ou à la provenance des fonds (base de Mers el-Kébir, sites sahariens, Service des affaires sahariennes). À Vincennes, dans l’ambiance propre à certains milieux militaires à la fin des années 1960, alors que bien des officiers, anciens des guerres coloniales, restaient fidèles à l’esprit « Algérie française », de nouvelles tentations de destruction ou de « correction » se firent jour. On visait notamment les archives des centres d’internement, tardivement arrivées à Vincennes, qui avaient un caractère souvent sériel, et qui rappelaient des pages peu glorieuses du conflit. Mais, finalement, le souci de préservation pour la mémoire et pour l’histoire l’emporta15. Les tris et éliminations dans les fonds de la guerre d’Algérie furent donc réduits au minimum. Intégralement conservées, les archives des centres, pourvues d’un répertoire succinct, sont accessibles sur dérogation. Parmi les archives de commandement, seules les archives disciplinaires du 1er bureau, arrivés à Vincennes en même temps que les autres archives de l’état-major interarmées en Algérie, ont été séparées de l’ensemble. En raison de leur degré de confidentialité, leur traitement a été reporté sine die16. Le classement des archives de la guerre d’Algérie s’interrompit pendant les années 1970. L’énergie du Service historique était alors concentrée sur le traitement des énormes masses d’archives de la IIIe République, notamment de la Première Guerre mondiale.
9Dans un deuxième temps, le traitement définitif des archives fut entrepris. Il commença en 1981 et se poursuivit jusqu’en 1990. L’opération fut menée par un conservateur familier du conflit et de ses institutions civiles et militaires, M. Jean Nicot, qui avait commencé sa carrière aux Archives départementales d’Alger de 1958 à 1960. M. Nicot procéda au classement et à la cotation définitive des fonds. Il élabora un répertoire numérique et un index général.
10Dans un troisième temps, de 1990 à 1994, un second traitement fut entrepris, afin de parvenir à un niveau d’analyse plus affiné et afin de fixer les délais de communication des documents. Ce travail fut effectué par un groupe d’archivistes placé sous la direction de Mme Caroline Piketty et dit « groupe Algérie »17. Les travaux de ce groupe se poursuivirent jusqu’en 1994.
11En 1992, trente ans après la fin du conflit algérien, le traitement du fonds fut considéré comme achevé et son ouverture annoncée à grand son de trompe. Un premier inventaire dactylographié fut mis à la disposition des chercheurs et une salle de lecture particulière fut ouverte dans la Tour de Paris du château de Vincennes. Le premier lecteur reçu fut un universitaire, M. Daniel Lefeuvre. Par la suite, le « pilier » de la salle de lecture « Algérie » fut le professeur Charles-Robert Ageron18. La même année, une première Introduction à l’étude des archives de l’Algérie fut publiée. En 1994, une première mouture de l’inventaire était imprimée. L’index général de l’inventaire19 parut en 1999, l’introduction générale20 en 2000 et la version définitive du corps de l’inventaire21 en 2001. Enfin, en 2002, le SHAT a publié en coédition avec L’Harmattan un précis des institutions de l’Algérie française, qui doit aider le chercheur à démêler l’écheveau des organismes politiques et militaires impliqués dans le conflit22.
12De cette dernière phase de l’histoire des archives de l’Algérie, on retiendra que les dossiers revenus d’Afrique du Nord sont devenus presque immédiatement des archives historiques, sans cesser pour autant d’être des archives « sensibles », et qu’ils n’ont jamais cessé de bénéficier de l’attention des responsables successifs du Service historique, qui, civils ou militaires, étaient souvent passés par l’Afrique du Nord.
LES PARADOXES DE L’OUVERTURE
13À la fin du conflit algérien, certains officiers redoutaient l’« exploitation tendancieuse » des archives, selon la phraséologie de l’époque, par une historiographie hostile à la France et à son armée. Cette crainte s’est révélée infondée. En effet, la fermeture puis l’ouverture des archives n’ont rien changé au jugement, généralement teinté d’a priori, que les historiens des différentes tendances portent sur l’action de l’armée française. Le mur de sang qui sépare les protagonistes est encore debout, et chacun reste campé du côté qu’il a choisi, sans que l’ouverture ou la publication de documents nouveaux influent en rien sur les positions respectives. En 1992, date de la première ouverture des fonds dont nous parlons, les autorités militaires attendaient une ruée sur les archives de la guerre d’Algérie. À la grande surprise des intéressés, cette ruée n’eut pas lieu. Faute de lecteurs, la salle de lecture Algérie fut fermée en 1994. Depuis lors, les principaux utilisateurs des archives militaires de l’Algérie ne sont pas les historiens mais les anciens combattants, en quête d’une vérité personnelle et particulière, non à la recherche d’une vérité historique globale. Ils consultent surtout les journaux des marches et opérations (JMO), pour reconstituer la chronologie des opérations de l’unité où ils ont servi, éventuellement pour en rédiger l’historique, non pour se faire démystificateurs ou justiciers. Quant à l’écriture par l’armée d’une histoire officielle de grand style – telle que nous l’avons connue en d’autres temps –, l’évolution des mentalités semble l’interdire désormais.
14En dehors de ce cas précis, l’intérêt pour les archives de l’Algérie se borne à une agitation médiatique très superficielle. Les souvenirs et les témoignages des acteurs, dont la presse se fait l’écho, font plus souvent scandale que les papiers d’époque. Cette agitation de surface ne traduit aucun mouvement historiographique de fond : de même que la salle Algérie restait désespérément vide en son temps, de même on n’a compté à Vincennes en l’an 2000 que cinquante recherches universitaires (dont dix thèses) utilisant les archives militaires de l’Algérie. Encore s’agit-il des archives de l’Algérie… depuis 1830 jusqu’à l’indépendance !23
15La communication des archives de l’Algérie n’est pas pour autant une affaire de tout repos. À la fin du conflit, le commandement français craignait aussi que le FLN victorieux n’utilisât les documents tombés entre ses mains pour tirer vengeance de ses ennemis de la veille. Cette crainte s’est révélée fondée : dès 1962, les autorités algériennes exploitèrent des archives abandonnées par les autorités civiles ou militaires pour identifier ceux qu’elles tenaient pour des traîtres24. Il semble que les archives oubliées sur place aient été surtout des archives civiles, notamment celles des services de police, dont l’évacuation fut davantage brusquée que celle des unités militaires25. Depuis lors, périodiquement, le gouvernement de l’Algérie indépendante revendique soit les documents eux-mêmes, soit leur microfilmage intégral, à des fins qui pourraient bien être autres qu’historiques. Voilà pourquoi, du côté français, la volonté de protection du secret comme protection des personnes perdure. Cette volonté s’est même renforcée depuis la guerre civile algérienne. C’est ainsi que les journaux des marches et opérations des unités d’Algérie, qui avaient été déclarés librement communicables en 1992, ont été remis sous le régime de dérogation, après que l’on a constaté que des lecteurs algériens y opéraient des relevés nominatifs. C’est ce même souci de protection des personnes qui inspire actuellement l’instruction des dérogations dans les archives militaires de l’Algérie française. La difficulté est que cette notion de « protection des personnes » n’a pas d’existence explicite dans le droit des archives.
16Pour préserver les secrets contenus dans les archives, quatre solutions principales s’offrent en général aux autorités politiques : la destruction massive, l’épuration sélective, la déshérence volontaire ou la fermeture absolue. Force est de constater qu’après 1962 aucune de ces recettes n’a été appliquée aux fonds d’archives militaires de la guerre d’Algérie. On est au contraire surpris de la continuité des efforts consentis par les autorités militaires françaises en faveur des archives d’une guerre perdue, en faveur d’archives dont le public n’a jamais réclamé la communication avec une grande énergie. Cette sollicitude presque constante tient sans doute à ce que, plus qu’aucune autre guerre, le conflit algérien a été la guerre de l’armée, celle où elle s’est investie tout entière. Face à cette volonté de mémoire ou plutôt de souvenir, pour employer un terme plus classique, avec tout ce qu’il suppose de piété, le souci du secret est passé au second plan.
17Le paradoxe est bien que l’offre ainsi créée ne correspond pas à une demande sociale majeure. Les archives secrètes de la guerre d’Algérie intéressent surtout ceux qui l’ont faite et ceux qui voudraient la continuer. Il en va donc des secrets du conflit algérien comme des secrets de famille : peu de gens, en vérité, ont le désir de les regarder en face.
Notes de bas de page
1 Rapport de mission du chef de bataillon Jeanmot du Service historique de l’armée, 21 octobre 1959 (SHAT, 50 T 50).
2 Du corps d’armée de Constantine, cet officier rapatria cependant un lot de documents relatifs à l’insurrection de 1945.
3 Lettre du ministre des Armées au général commandant en chef en Algérie, Paris, 1er décembre 1959, no 4841/EMA/1.0. (SHAT, 50 T 50).
4 SHAT, 1 R 367-8.
5 Lettre du général Le Puloch, chef d’état-major de l’armée de terre, au général commandant supérieur des forces en Algérie, Paris, 3 août 1962, no 12539/EMA/2/OM. Le général souhaite « éviter la divulgation de certains documents dont une exploitation tendancieuse pourrait être nuisible aux intérêts de la France ».
6 Témoignages de M. Schillinger et de Mme Piketty.
7 Note pour le cabinet militaire du général d’armée aérienne Martin, chef d’état-major interarmées, Paris, 6 juin 1962 (SHAT, 1 R 367-3).
8 Lettre d’André Chamson au colonel Lecerf, chef du cabinet militaire du ministre des Armées, Paris, 23 mai 1962, le remerciant du concours de l’armée pour le transport des archives de l’Algérie en métropole (SHAT, 1 R 367-3).
9 Dès novembre 1961, il est décidé de transférer au musée de l’Armée une partie des collections du musée Franchet-d’Espérey d’Alger (SHAT, 1 R 367-3).
10 SHAT, 1 R 368.
11 Journal des marches et opérations du bureau des archives collectives des formations d’Algérie, 1953-1963 (SHAT, 1H 4572-3).
12 Sur toutes ces opérations, voir le carton 50 T 50.
13 Faute de locaux appropriés, certains fonds durent être installés sous des tentes plantées dans la cour du château. C’est alors qu’eurent lieu l’ouverture des caisses d’archives et leur lotissement dans des cartons plus appropriés à un stockage en magasin (témoignage du commandant de Gouberville).
14 Témoignage du commandant de Gouberville.
15 Témoignage de M. Schillinger.
16 Idem.
17 Ce groupe comprenait Mme Devoucoux, M. François-Xavier Guénot et le sergent-chef Hélène Faivre d’Arcier.
18 Témoignage de Mme Piketty.
19 Il a été effectué par Jean Nicot et Béatrice Olive.
20 Cette introduction est de Thierry Sarmant, avec la collaboration de Philippe Schillinger et Michel Hardy.
21 La préparation de ce volume pour l’impression a été effectuée par Mme Laure Le Roux sous la direction de T. Sarmant.
22 Pouvoir politique et autorité militaire en Algérie française, 1945-1962 : hommes, textes, institutions, Paris, SHAT-L’Harmattan, 2002, par Michel Hardy, Hervé Lemoine et Thierry Sarmant.
23 Statistiques communiquées par M. Samuel Gibiat, conservateur du patrimoine, chef de la division communication. On compte une quinzaine de recherches en 2001.
24 Note du ministre des Armées au secrétaire d’État chargé des affaires algériennes, 7 janvier 1963, sur les « conséquences que pouvait entraîner l’oubli d’archives dans certains locaux administratifs mis à la disposition des autorités algériennes ». Il donne l’exemple de documents tombés, récupérés par l’ALN dans les sous-préfectures (SHAT, 1 R 367-3).
25 Le Service des renseignements généraux d’Oran abandonna sur place en juillet 1962 ses archives et fichiers. Les autorités militaires les récupèrent et le transférèrent en métropole (SHAT, 1 R 367-3).
Notes de fin
* La présente étude a été rédigée à partir des archives propres du Service historique de l’armée de Terre (sous-série 50 T de son cadre de classement), des archives du cabinet du ministre de la Défense (sous-série 1 R) et des archives militaires de la guerre d’Algérie (sous-série 1 H). Elle procède également d’une enquête effectuée par l’auteur auprès des archivistes chargés des fonds de l’Algérie depuis les années 1960 : M. Jean-Claude Devos, conservateur en chef honoraire du SHAT, Mme l’adjudant-chef Isabelle Devoucoux, M. le chef d’escadron (er) Antoine de Gouberville, M. François-Xavier Guénot, chargé d’études documentaires au SHAT, M. Jean Nicot, conservateur en chef honoraire au SHAT, Mme Caroline Piketty, conservatrice aux Archives nationales, M. Philippe Schillinger, conservateur général du SHAT. Que tous soient remerciés ici de leur précieux témoignage. Par ailleurs voir dans ce volume la communication de Raphaëlle Branche.
Auteur
Conservateur en chef du patrimoine, responsable des archives et bibliothèques historiques au Service historique de l’armée de terre
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