Présentation générale
Les rituels à l’épreuve de la mondialisation-globalisation
p. 9-24
Note de l’éditeur
Les termes repris dans le glossaire sont suivis d’une*.
Texte intégral
1Le Rituel, longtemps étudié à travers ses manifestions violentes (scarifications*, flagellations, excision, taille des dents, etc.) ou sa liturgie* profane (franc-maçonnerie, 14 juillet, baccalauréat, 1er mai, 11 novembre, etc.) est un lien privilégié entre histoire présente et future. À travers lui s’expriment les identités patrimoniales, la rémanence culturelle des sociétés et le lien social. En poussant l’analyse à son terme, on peut considérer que la « Mondialisation-globalisation* » tend à conforter la pratique et l’exercice de la ritualisation puisque celle-ci permet de dominer les phénomènes aléatoires et épisodiques de la réalité sociétale. C’est à la compréhension de ce concept clef pour appréhender les sociétés contemporaines qu’est consacré le présent ouvrage.
2À contre-courant d’idées reçues sur l’individualisation*, la « Mondialisation-globalisation » ne fait pas disparaître la pratique rituelle, mais la transforme, la fait évoluer en profondeur et de façon accélérée.
Le rituel : un invariant des cultures et des sociétés
3Cet ouvrage est un florilège de textes parus dans deux numéros de la revue Hermès (le no 4, Le nouvel espace public, 1989 et le no 43, Rituels, 2005) complété par un texte inédit de David Le Breton intitulé « Rites personnels de passage : jeunes générations et sens de la vie ».
4Contrairement à certaines prédictions alarmistes sur l’avènement d’une mondialisation-globalisation, seulement synonyme d’indifférenciation et de dépassement des diversités patrimoniales, tous les rituels ne disparaissent pas. En effet, de très nombreux rituels perdurent et l’on assiste aujourd’hui à l’avènement de nouveaux rituels, notamment profanes (nouveaux réseaux sociaux sur la toile, téléphonie mobile, etc.). Ils apparaissent comme de plus en plus nécessaires au fonctionnement de nos sociétés occidentales faussement post-modernes engagées dans des processus de « tribalisation ». Au nom d’une hyper rationalité scientifique et technique vecteur de modernité, nos sociétés contemporaines relèguent un peu vite ce que l’homme a mis des siècles, voire des millénaires à fonder, façonner et modeler, à savoir les pratiques sociales, religieuses, politiques, culturelles... Il en est des rituels comme des langues qui se développent, s’hybrident, disparaissent et plus rarement, renaissent.
Essai de définition
5Le Rituel, en tant que concept, est avant tout une séquence d’actions symboliques codifiées et organisées dans le temps. Cette situation explique que les sciences humaines dans leur ensemble (sociologie, histoire, anthropologie, sciences de la communication, éthologie, psychologie sociale, science politique...) s’y intéressent. Cet Essentiel d’Hermès consacré au(x) rituel(s) permet de s’interroger de façon claire et concise sur un concept polysémique* et relativement protéiforme* mais qui renvoie à une réalité indispensable à toute société humaine. Car toutes les communautés sociales se sont constituées par des formes ritualisées d’interaction et de communication verbale et non verbale (Wolton 1997, 2005).
6Étymologiquement, le rituel, qui provient du latin ritus, renvoie au culte religieux mais aussi à toute coutume fixée par une tradition. Un rituel est toujours une répétition d’occasion et de forme, chargée de signification « symbolique ». Il n’est pas d’essence spontanée et le respect de la règle garantit l’efficacité du rituel.
7Le rituel recèle une dimension collective déterminante, car il marque la vie sociale et les périodes importantes d’une société. Généralement, il a aussi une dimension spatio-temporelle précise. En d’autres termes, il se déroule dans un certain lieu et à un moment précis, qui instaure une coupure entre temps quotidien et temps du rituel.
8Les rituels donnent au monde sensible une dimension humaine signifiante. La force des rites et rituels est avant tout de créer des liens. En cela, la globalisation*, en tant que processus normatif uniformisant et simplificateur, même en devenant un postulat pour l’ensemble de l’humanité, ne pourrait venir à bout de la pratique rituelle. En d’autres termes, tout comme le Mythe, le Rituel est indispensable aux sociétés humaines y compris celles du multiculturalisme*, du Web 2.0 ou du Web 3.0...
Rétrospective épistémologique
9Les notions de « rite », de « rituel » et de « cérémonie » ont dans les cultures européennes une longue histoire issue des discussions théologiques et philosophiques qui les ont précisées. Il faut distinguer le « rite », qui est une pratique codifiée, et le « rituel », qui est le produit de la codification des rites ; la « cérémonie », qui est la forme extérieure codifiée et souvent solennelle donnée au rite, et le « cérémonial1 », produit de la codification des pratiques cérémonielles. La tradition socio-anthropologique illustrée par Émile Durkheim et Claude Lévi-Strauss fusionne « rite » et « cérémonie » ne retenant du rite que la forme cérémonielle et rejette la pensée vivante du côté du mythe. Valide pour ce qui a trait aux sociétés primitives, cette thèse de la fusion entre rite et cérémonie ne l’est pas pour les sociétés « historiques » dans lesquelles nous vivons.
10La démarche de Pierre Bourdieu par rapport au rituel est différente car il essaie de théoriser des « faits sociaux totaux » dans son livre Le sens pratique, basé sur le structuralisme de Claude Lévi-Strauss où les structures sont à la fois expliquées et explicatives. Les rites ont pour lui comme la fonction d’instaurer un monde nouveau. Dans son ouvrage Ce que parler veut dire, « Les rites d’institution », Pierre Bourdieu reprend l’analyse d’Arnold van Gennep sur les « rites de passage » pour s’intéresser aux deux états successifs, l’avant, l’après et surtout l’entre-deux du rituel.
11Si l’on désire assigner une application précise à « rite », « rituel » et « cérémonie rituelle » alors qu’ils sont consubstantiels* et partagent un tronc commun épistémologique*, on peut recourir aux exemples suivants. Pour ce qui à trait à la pratique religieuse, la liturgie catholique apostolique* et romaine tridentine* relève du rite, les sept Sacrements catholiques2 sont des rituels et la bénédiction et l’invocation sur l’eau des fonds baptismaux est une cérémonie rituelle. À titre d’exemple profane, on pourrait considérer que le doctorat est un rite universitaire, la soutenance de thèse un rituel et la remise du diplôme à l’impétrant (le candidat) une cérémonie rituelle.
12Dans certaines cultures, le rituel est considéré comme un moyen de construire l’événement. Dans la culture russe traditionnelle il est possible de « réduire » ou « étirer » le temps à l’aide de rituels. Cela impose un nouveau regard sur la relation entre rituel et événement, le rituel devenant en soi un moyen de construire l’événement.
13L’origine rituelle de la culture, c’est l’idée que les techniques et les institutions qui caractérisent les sociétés humaines répondent, en première instance, à des exigences cultuelles ou magico-religieuses : une culture, c’est d’abord une forme de culte. L’unité de tous les rites – du double point de vue de leur fonction et de leur structure – leur objectif commun est de promouvoir la vie, c’est-à-dire la stabilité et la prospérité des sociétés et de leurs membres, et tous sont agencés suivant le même scénario et constitués des mêmes traits, diversement développés, combinés ou hiérarchisés.
Le rituel : un besoin humain
14La notion de « rite de passage » élaborée par Arnold van Gennep a trop longtemps été considérée par l’anthropologie française, sous l’influence de Marcel Mauss (1909), comme un truisme* sans valeur scientifique. Les succès du structuralisme énoncé par Claude Lévi-Strauss ont entraîné la plupart des anthropologues français vers d’autres horizons que les rituels marquant le cycle de la vie, ou le cycle calendaire, dans la vie sociale et religieuse des peuples. C’est à des anthropologues britanniques, notamment Victor Turner (1990), que l’on doit d’avoir compris la valeur heuristique* de cette notion et d’avoir élaboré, à partir d’elle, d’intéressants développements théoriques. Les rites de passage sont des éléments essentiels pour comprendre comment les cosmologies* des peuples autochtones et leurs ontologies*, qui se définissent souvent les unes par rapport aux autres, modèlent la vie sociale, la vision du monde et les relations avec les autres cultures. Les développements récents de l’anthropologie symbolique convergent dans ce sens.
15Les sociétés traditionnelles sont confrontées à une « déritualisation » de leur vie quotidienne sous les effets de la scolarisation, de l’économie marchande globalisée. Face aux menaces qui mettent en danger la culture de ces peuples, on assiste, en réaction à la résurgence, à une revalorisation d’anciens rituels collectifs, dont certains furent même longtemps prohibés, comme l’excision en Afrique de l’Ouest ou la séquestration pour les prétendues possédées à Madagascar.
Rituel(s) et utilité sociale
16Les rituels sont omniprésents et sont des clefs pour interpréter la vie communautaire. Le rituel est une « magie performative* » pour reprendre les termes de Bourdieu. Même si le rituel est bien précis, ses fonctions ou ses conséquences se propagent à différents niveaux dans toute la société.
17Le phénomène rituel engendre la notion de « communitas » pour expliquer le caractère dynamique du processus d’évolution des sociétés et permet également la cohésion du groupe contre vents et marées. La notion de rituel est pour Victor Turner très importante, il s’en sert pour expliquer le maintien de l’ordre social. Les rituels ne peuvent à eux seuls résoudre le « drame » social, un processus dialogique peut s’instaurer, des éléments exogènes peuvent intervenir...
Mondialisation-globalisation : les nouveaux rituels de la communication
18Sous l’influence de la mondialisation* économique et de l’interconnexion des sociétés et des individus, de nouveaux rituels voient le jour, avant tout dans le domaine des médias, de la communication électronique, des marchés et des organisations. Beaucoup de ces rituels ne nécessitent plus, à l’opposé des rituels traditionnels, la présence corporelle des acteurs. Ils ont lieu dans un espace virtuel qu’ils créent en même temps. Ainsi se forment des communautés de communication entre des êtres humains originaires de différents contextes historiques, linguistiques, culturels vivant dans des endroits éloignés et désirant communiquer entre eux. Il s’agit d’une nouvelle forme d’interaction globale.
19Depuis longtemps déjà, la radio, la télévision, la téléphonie ont pour effet une nouvelle ritualisation de la vie quotidienne et de nouvelles formes de communauté3. Sur le long terme, la télévision, Internet, peuvent ainsi engendrer la formation d’un imaginaire indépendant de l’origine ethnique des téléspectateurs qui, s’y référant, produisent de nouvelles communautés virtuelles et de nouvelles formes de communication ritualisées (chaînes musicales comme MTV, émissions de télé-réalité telle Koh-Lanta, séries télévisées comme le policier du jeudi soir ou bien encore les jeux vidéo). L’abolition théorique de toutes les frontières territoriales et culturelles, rendue possible par Internet bouleverse les patrimoines de ritualisation.
20La Mondialisation-globalisation occasionne une mise en réseau, à l’échelle planétaire, d’organisations et d’individus hétérogènes. Avec l’instauration d’une société-réseau globale, les rituels et les ritualisations qui structurent les domaines des médias, du capital, du travail, de la culture et la communication interpersonnelle connaissent des changements profonds. À la différence des communautés qui se forment par les actions rituelles de plusieurs personnes à un même endroit, il s’agit ici de communautés virtuelles, hétérogènes et protéiformes, dont la taille et la composition fluctuent. Elles sont constituées par des actions ritualisées se référant les unes aux autres, accomplies à divers endroits de la planète et qui représentent de nouvelles formations ritualisées de communautés au sein de la société-réseau globalisante, tels Twitter, Facebook, ou les flash mob, les blogs, les babillards, les wicki, etc. ou l’établissement d’une culture rituelle transnationale au sein des multinationales.
L’apport de la revue Hermès
21Si l’on procède à un balayage rétrospectif de l’ensemble des volumes de la revue Hermès fondée en 1988, on constate que le rituel et par extension la ritualisation affleure dans plusieurs numéros. Déjà dans le numéro 4 (1989) dédié au nouvel espace public4, Marc Abélès consacre un article aux rituels et à la communication politique moderne. Ce n’est donc pas une préoccupation récente ou bien périphérique pour la revue. Le numéro 43 (2005), qui traite exclusivement de cette question et qui fut coordonné conjointement par Gilles Boëtsch et Christoph Wulf, permet de repositionner le débat scientifique autour de la dimension du rituel, non pas rigide ou bien stéréotypé, mais comme producteur de lien entre les individus, les communautés, les langues et les sociétés humaines. L’un des grands apports de ce numéro fut sans nul doute de faire des rituels des « mondes culturels performatifs ». Car les rituels sont indispensables à la pratique de la religion, de la politique, de la vie publique, de l’art, de l’économie. De tous temps ils ont permis d’appréhender et d’interpréter le monde dans sa pluralité et son unité. Ils rendent possibles la continuité et la perpétuation des pratiques culturelles, identitaires et sociales mais aussi, la transformation et la transcendance des communautés qui constituent les sociétés.
22L’interdisciplinarité du numéro permet de recontextualiser le concept de rituel au sein des sciences humaines tout en soulignant la nécessité absolue de poursuivre la recherche sur des objets scientifiques stylobates* : tel le rituel, en direction des pratiques rituelles profanes ou en direction des rituels dans la vie sociale.
23Les rituels sont des moments clefs pour comprendre et transformer la vie et les sociétés. Au cours des rituels, les sociétés se donnent à voir et se représentent auprès des autres.
24L’ambition de ce numéro, n’est pas de faire un état des lieux exhaustif des rituels, concept consubstantiel de rite, cérémonie et symbole ; l’ambition serait bien démesurée, mais bien de proposer un socle de connaissances accessibles au plus grand nombre qui permettent d’envisager le rituel comme un invariant des sociétés humaines et une dynamique essentielle pour appréhender la Mondialisation-globalisation que nous vivons au quotidien.
25Puisque le rituel est un concept et un processus qui jalonne, organise et structure l’ensemble de la vie et les sociétés humaines, il nous est apparu logique de découper cet Essentiel sur un mode identique. À savoir le débuter par la jeunesse et l’adolescence, puis par l’âge adulte et ses différents stades, enfin de le conclure par le rituel funéraire.
26L’article inédit de David Le Breton traite des ritualités juvéniles, des conduites à risque, de leurs significations ainsi que de la virilité et des rites privés de contrebande.
27Gilles Boëtsch et Dorothée Guilhem, quant à eux, analysent la construction du rituel, sa nature polysémique pour déboucher sur la notion de séduction étudiée par le biais d’exemples ethnographiques tels les geishas ou les Peuls du Niger.
28Marc Abélès, anthropologue et ethnologue, mène une réflexion sur les rituels consensuels, les rites d’affrontement, les rites républicains et la communication politique moderne à travers divers exemples, et enfin sur l’analyse du rituel syncrétique à travers l’évocation du pèlerinage de Solutré.
29L’article de Claude Rivière étudie les célébrations et le cérémonial de la République par la production du rite, le cérémonial protocolaire, les élections municipales, les inaugurations solennelles en concluant sur les liturgies politiques.
30À travers les cérémonies religieuses, Alois Hahn construit une étude sur le rite et la liturgie en développant aussi le rire, émotion et sens, les systèmes rituels, la ritualisation et la déritualisation, le rite et le sacrement.
31Patrick Baudry étudie la ritualité funéraire, ses traits marquants : universalité, humanité, institutionalité et ses traits plus généraux : temps anthropologique, historique, temporalité spécifique et concluant sur le récit de l’incommunicable.
32Dans son article, Christoph Wulf, après un bilan de la recherche internationale sur les rituels, les analyse dans la culture moderne, étudie la communication et le rituel, la performativité et les principales fonctions des rituels.
Conclusion
33Il faut prendre garde de confondre à nouveau le mythe et le rituel. Les deux se distingueront toujours tant par la nature de leur source d’autorité ultime que par la relation qui les unit. En d’autre terme, le mythe relève des êtres du temps passé souvent d’ordre surnaturel, tandis que le rituel relève d’une interaction directe avec un ou plusieurs instructeurs vivants.
34En outre, les mythes en général ne font pas l’objet d’un quelconque apprentissage formalisé ou évolutif, ils se répètent d’une génération à l’autre et sont d’autant plus vrais qu’ils seront une répétition exacte du contenu originel, ce qui n’est pas le cas du rituel qui a la vocation à évoluer.
35Le Rituel loin d’être un concept scientifique « froid » conserve une place de premier ordre pour les sciences sociales. Les Sciences de la communication ont une réelle valeur ajoutée du point de vue épistémologique pour réinvestir une notion certes ancienne mais en pleine mutation avec la Mondialisation-globalisation. L’émergence et le développement rapide d’Internet et de communautés virtuelles ont donné l’impression d’une extension tout azimut des rituels relevant d’une liturgie profane, et à un retour de la tribalisation.
Bibliographie
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Références bibliographiques
10.3406/arss.1976.3383 :Bourdieu, P., Le sens pratique, Paris, Éditions de Minuit, 1980.
Bourdieu, P., Ce que parler veut dire, Paris, Fayard, 1982.
Gennep van, A., Les rites de passage : étude systématique, Paris, Picard, 1981, (1909).
Lévi-Strauss, C., Tristes tropiques, Paris, Plon, Terres humaines, 1955.
10.3917/puf.strau.2002.01 :Lévi-Strauss, C., Le totémisme aujourd’hui, Paris, PUF, 1962.
Turner, V., Le phénomène rituel, Paris, PUF, 1990.
Wolton, D., Penser la communication, Flammarion, 1997 (format poche, Flammarion/Champs, 1998).
10.15448/1980-3729.2005.27.3317 :Wolton, D., Il faut sauver la communication, Paris, Flammarion, 2005 (Poche, Flammarion/Champs, 2007).
Notes de bas de page
1 Un cérémonial périmé peut-être considéré comme un rite, mais aussi par extension, il peut concerner un comportement relevant de la psychiatrie ou de la psychopathologie, lorsqu’il est la résultante d’un trouble obsessionnel compulsif : TOC.
2 Les sept Sacrements de l’Église catholique sont : le baptême, l’eucharistie, la confirmation, la pénitence, le mariage, le sacrement de l’ordre, et l’extrême-onction.
3 Sans exhaustivité mais à titre d’exemple dans nos sociétés occidentales on peut penser à la grande messe télévisuelle du journal de 20 h, au rituel du réveil en musique avec la radio ou bien encore à l’envoi de texto par les adolescents en lieu et place des conversations téléphoniques.
4 Sur la notion d’espace public, voir aussi Dacheux, É. (dir.), L’espace public, Paris, CNRS Editions, 2008 [coll. Les Essentiels d’Hermès].
Auteur
Chercheur à l’Institut des sciences de la Communication, du CNRS (ISCC). Sa thèse en histoire politique fut primée en 2008 par l’Assemblée nationale du Québec. Membre de plusieurs équipes de recherche il collabore notamment avec le laboratoire Framespa (UMR 5136) et le Groupe de recherche en études canadiennes (GREC) de l’Université Toulouse Le Mirail.
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