Prononciation et translittération
p. 303-304
Texte intégral
1Pour couper court à de grandes discussions philologiques ou linguistiques sur les systèmes de translittération, la simplicité s’est imposée comme un leitmotiv : les noms grecs et bulgares ont trouvé une adaptation française phonétique ; les dénominations turque, albanaise et serbo-croate ont conservé leur orthographe originale en alphabet latin. Les termes techniques ont été généralement traduits ou ajoutés entre parenthèses à l’attention des hellénisants, hormis les quelques vocables qui ne possèdent pas d’équivalent français. La distinction entre municipalité et commune pour refléter la différence entre δήμος et κοινότητα est apparue fortuite : ces deux noms, simplement synonymes en français, ne peuvent révéler une différence de statut administratif.
2Le principal problème provient donc des toponymes et des patronymes. Les premiers ont été transcrits à partir des formes les plus usuelles, extraites des cartes topographiques des États concernés (trois alphabets différents : grec, latin et cyrillique). Les nombreux patronymes turcs, grecs, slaves et albanais extraits des registres cadastraux (rédigés en grec démotique) ont imposé une reconstitution délicate de l’orthographe originale des noms, afin d’éviter une double distorsion avec la langue française : les fonctionnaires chargés de rédiger les actes se sont contentés d’adapter phonétiquement les noms « barbares ». Ρασελ est ainsi redevenue Rachel, et I ουντα, Juda. L’orthographe des noms juifs a été calquée sur celle adoptée par J. Nehama (Histoire des Israélites de Salonique, Salonique, 1978), et celle des noms turcs accordée au volumineux index onomastique de V. Dimitriadis (Topographie de Salonique..., Salonique, 1983).
3L’orthographe française s’est accordée au plus proche du grec : le « h » initial s’impose dans hypo-thikophylakio ; le « y » remplace systématiquement le upsilon grec ; le « ϕ » devient « ph ». Mais l’origine slave du toponyme fait préférer Florina à Phlorina. Les formes linguistiques archaïsantes ont été rendues en grec démotique.
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Salonique au XXe siècle
Ce livre est cité par
- Santilli, Anthony. (2013) Penser et analyser le cosmopolitisme. Le cas des Italiens d’Alexandrie au XIXe siècle1. Mélanges de l'École française de Rome. Italie et Méditerranée. DOI: 10.4000/mefrim.1516
- Maria Gravari‑Barbas, . (2010) Culture et requalification de friches: le front pionnier de la conquête des marges urbaines. Méditerranée. DOI: 10.4000/mediterranee.4390
- Yerolympos, Alexandra. (2005) Formes spatiales d’expansion urbaine et le rôle des communautés non musulmanes à l’époque des Réformes.. Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée. DOI: 10.4000/remmm.2801
Salonique au XXe siècle
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