Chapitre 9. Les aliments
p. 105-111
Texte intégral
1Bien que le régime des voyageurs ailés soit primordial pour leur santé et leurs performances, les sources narratives négligent ordinairement de l’évoquer. Mais les maigres allusions qui leur échappent en révèlent les différences dans les lieux et le temps.
L’IRAQ ABBASSIDE
2À Basra et Bagdad, les pigeons passaient pour éprouver un besoin de graines « froides », autant que de nids propres et frais. Aussi pouvaient-ils recevoir, entre autres, carthame, lentilles, haricots Mungo (māš) et orge1, probablement séparés et alternés plutôt qu’offerts en mélange savoureux, même si la conservation par séchage les rendait disponibles le long de l’année, sans devoir les remplacer successivement les uns par les autres, suivant la saison de leur maturité naturelle.
3La valeur nutritive des ces aliments est cependant inégale : le plus important était le carthame (Carthamus tinctorius), dont les graines oléagineuses étaient réputées aussi vitales aux pigeons que la viande aux humains pour les forces que donne leur graisse2. On leur prêtait des vertus manifestes, alors qu’elles sont violemment purgatives pour l’homme. Mais nulle part ailleurs, les pigeons ne semblent les avoir jamais consommées. De nos jours, elles ne sont même plus servies aux perroquets, bien qu’ils en soient si friands qu’ils leur ont légué leur nom3.
4Les lentilles constituent un excellent tonique riche en albumine comme en matières azotées et, de surcroît, digeste4, spécialement pour les pigeonneaux5. Mais il faut se défier des nouvelles qui déterminent le dévoiement6. De toute Antiquité7, leur saveur réjouit le goût des colombins8. Pour en augmenter l’agrément, on les macérait dans la douceur d’un jus9.
5Quant à l’orge, il devait être tamisé (manḫūl), à savoir mondé pour le dépouiller de sa pellicule pointue dont les extrémités acérées risquent de provoquer des accidents chez les petits nourris à la becquée10. Le penchant des pigeons pour cet aliment se perd dans la nuit des temps11. Au xixe siècle, il suscitait encore l’engouement12, surtout l’hiver13, bien qu’on le soupçonnât de retarder la ponte14. Mais on finit par le déconseiller, notamment en période d’entraînement15, pour « sa haute teneur en cellulose et la mauvaise valeur biologique de ses protéines16 », malgré certaines facultés salutaires pour l’organisme17.
6Enfin, les haricots ne sont plus donnés aux oiseaux, alors qu’ils en sont friands de temps immémorial18.
7Outre ces graines « froides », on offrait aux pigeons une graine « chaude » ; autrement dit, tonique et stimulante : le cumin, dont le délice servait à les attacher au colombier19, notamment avant l’envolée pour glaner aux abords20, sans doute aussi pour les détourner des cultures qu’ils risquaient de saccager à coups de bec. Ce goût des colombins pour ce condiment fut redécouvert à plusieurs milliers de kilomètres dans l’espace et plus de huit cents ans d’intervalle : en Angleterre au xviiie siècle, une chatte en chaleur rôtie au cumin et autres épices passait pour les fixer à domicile et attirer ceux d’alentour ; aussi les colombophiles qui espéraient peupler gratuitement le colombier aux dépens du voisinage préconisaient d’y glisser le félin cuit dans une jarre percée de trous latéraux et recouverte de liège pour la préserver de la fiente et de la pluie21. De même, en France au xixe siècle, le cumin relevait couramment les tourteaux de terre, de vesces et de sel souvent parfumés à l’anis ou à d’autres graines aromatiques, dont les pigeons sont friands, malgré leurs méfaits22.
8Enfin, diverses substances servaient à des fins thérapeutiques. Mais les vertus qu’on leur prêtait étaient impropres à rendre les pigeons à la santé, ni même à donner l’illusion de les guérir : le safran, le sucre blanc et dur ou une écuelle d’eau de chicorée prise à jabot vide ne peuvent traiter ni soulager les maladies du foie23 qui viennent souvent d’excès de nourriture et d’indigestions24 dues à l’abus de graines oléagineuses25 (comme le carthame) ; de même, les haricots Mungo écossés ou le lait sont des remèdes inutiles contre la tuberculose26 jadis appelée phtisie pulmonaire ou consomption27 : le mal étant irrémédiable chez l’oiseau, rien ne peut le sauver du péril.
LA SICILE
9Dans le restant des pays d’Islam, le régime des pigeons était relativement monotone, alors qu’il est important de le varier28 et qu’ils se lassent vite du grain favori29 : dans l’île d’Italie que l’Afrique avait longtemps rattachée sans jamais l’absorber, on ne leur offrait peut-être que du froment miellé30, dont ils mangent volontiers les graines31, bien qu’ils préfèrent les rondes aux allongées32 ; quoique fort digestes33, ces céréales tendent à les relâcher quelques jours pendant l’hiver34, notamment si elles sont trop fraîches ou humides35 ; en outre, leur richesse en farine et en amidon les porte à l’embonpoint sans leur donner du nerf36. Aussi, leur excès doit être banni, sinon l’oiseau devient inapte au sport37. Quant au miel, il est recommandé pour ses vitamines A, B et c38.
L’EMPIRE MAMELOUK
10Les messagers ailés de la poste ne semblent avoir reçu que des féveroles39, jadis appelées fèves des marais40. Cette nourriture est reconnue, de toute éternité, comme l’une des meilleures pour les pigeons le long de l’année, surtout pendant l’élevage41, bien qu’elle soit plus adaptée aux grandes et fortes races qu’aux petites qui ne peuvent souvent en ingérer les grosses graines42. Particulièrement riche en protéines43, elle leur permet de se refaire les muscles brûlés par le retour44. Toutefois, ses multiples avantages sont entachés d’un inconvénient de taille : les matières azotées et les hydrates de carbone dont elle regorge tendent à engraisser les oiseaux45.
11Pour en masquer l’amertume, le grain était mêlé de sucre : mais les mâles éloignés des femelles en étaient brutalement privés, pour précipiter leur retour au nid, sitôt délivrés de leur captivité46. Les bienfaits de ce précieux stimulant ont été tardivement découverts : d’assimilation rapide, presque immédiate47, il facilite la respiration dont il régularise le rythme48 et développe l’endurance ; les pigeons soumis à ce régime emportent souvent les concours et reviennent sans accuser de fatigue, la robe lisse, brillante et serrée comme au lâcher49.
L’EMPIRE MOGHOL
12Contrairement au restant du monde musulman, la nourriture de base des oiseaux dépendait de leur destination : dans les colombiers d’Akbar, on leur servait du millet, excellent, mais onéreux50 : pur, s’ils s’envolaient au ciel ; mélangé à six différents grains, si leurs ailes ne pouvaient les éloigner de la terre51.
LES RATIONS
13Elles variaient suivant l’espèce et l’appétit des pigeons, le climat et les saisons. Seules les visites renouvelées après la distribution permettent de les fixer : les restes de nourriture révèlent l’excès ; une absorption trop rapide, l’insuffisance52. Aussi certains amateurs peuvent donner 25 g dans la saison inclémente, portés à 30 en cours d’élevage et à 35 lors des compétitions53 ; d’autres, 30 l’été, réduits à 20 l’hiver54 ; d’autres encore, 30 dans les vagues d’âpre froid55 ou même une moyenne de 4056 qu’ils diminuent, la chaleur venue, mais augmentent et même doublent aux grands frissons de l’hiver pour leur permettre de lutter contre ses rigueurs57, car ils peuvent en ingérer quotidiennement jusqu’à 5058.
14En Iraq abbasside, les voyageurs ailés recevaient deux rations de valeur inconnue par jour, l’une le matin, l’autre le soir, jetées sur la terrasse59 (sinon sur une aire), s’ils jouissaient de la liberté, ou déposées dans une mangeoire, s’ils étaient momentanément réduits en captivité. Mais les jeunes qui essayaient leurs ailes étaient brièvement sevrés du grain matinal : la faim les gardait près du nid60.
15Dans l’Empire mamelouk où l’on avait coutume, depuis une lointaine antiquité, de mesurer le grain sans le peser, les greniers du sultan fournissaient aux messagers de la poste un quart de wayba (3,75 l) de féveroles par centaine et par jour61, soit 3,75 cl chacun ou 29 g. Mais seuls les pigeons en liberté recevaient ces rations : elles étaient brutalement abaissées pour les mâles détenus dans les colombiers d’internement ; de plus, le grain leur devenait amer, privé du sucre qui l’agrémentait, pour les engager à filer, sitôt lâchés, à leur nid y retrouver les douceurs et l’abondance autant que la femelle et la couvée62.
16Dans les pigeonniers d’Akbar, les rations variaient suivant la destination des oiseaux et les saisons : les sédentaires étaient copieusement servis, alors qu’ils ne gagnaient jamais les airs : chaque centaine avalait cinq sīr-s par jour (soit 31,44375 g chacun) et même sept et demi (47,1656 g), lors des périodes d’accouplement ; quant aux pigeons qui volaient loin de la terre, il leur fallait s’accommoder de quatre, soit 25,155 g63 : on devait leur éviter la suralimentation qui entraîne une prise de poids et engendre la paresse. Ces quantités étaient, de plus, réduites du tiers ou du quart pour les jeunes avant de monter au ciel raffermir leurs ailes, afin de les accoutumer à la faim64.
LES ALIMENTS HORS DU COLOMBIER
17Mais si abondant et varié que soit le grain de fond servi à domicile, les pigeons libres ne sauraient résister au désir de battre les champs, spécialement aux époques de l’élevage et de la mue, pour aller chercher les compléments de nourriture qui ne leur sont presque jamais offerts au sein du pigeonnier et dont ils prisent par instinct les bienfaits. Les amateurs doivent favoriser ces exercices salutaires, spécialement pour les jeunes : la voie de la campagne développe non seulement leur sens du retour, mais leur apprend à subsister dans les futurs trajets au long cours, quand ils seront réduits à descendre des airs pour calmer leur faim et réparer leurs forces ; en prenant le chemin des cultures et des plaines écartées en quête d’aliments à picorer, ils échappaient aux lieux peuplés où ils risquaient d’être capturés ou chassés65, notamment s’ils échouaient dans des colombiers étrangers où ils seraient perdus à jamais66.
18Aussi quelles que fussent la nourriture (carthame, lentilles, féveroles ou millet) et la ration reçues, les pigeons devaient glaner à l’ombre du logis, dans les champs auprès desquels il était de préférence placé, notamment en Iraq abbasside67, comme dans les vieux bâtiments d’alentour et parfois même au loin, les substances fournies par la nature dont ils éprouvaient le besoin.
19Elles étaient en majorité végétales : brins d’herbe, lichens, bourgeons d’arbre, graines sauvages68 et baies69 ; mais certaines étaient animales : insectes70, vermisseaux, limaces71 et petits escargots, qui constituent des suppléments d’albumine72 ; enfin, d’autres étaient minérales, notamment le gravier et les petites pierres nécessaires aux fonctions digestives73 dont la dureté triture les graines ramollies dans le jabot pour les réduire en pâte74 que les pigeons recherchent avidement, spécialement les femelles au moment de la ponte75, et surtout le salpêtre dont ils picotaient les efflorescences nitreuses « entre sel pur et terre salée » dans les crevasses au bas d’anciens murs qu’ils dégradaient et dont ils ramenaient des bribes pour nourrir leurs petits76. Aussi pour les fixer au nid, certains éleveurs ne manquent pas de flatter ce goût77 en leur offrant des mortiers et des plâtras détachés par les ans, des pierres salpêtrées ou des pains de gros sel trituré avec de la terre à four séchée au soleil78. Mais il faut prudemment les écarter du colombier, pour en préserver les murs des nitrates qui risquent de les contaminer79 et les enlever deux jours avant le lâcher, pour prévenir la soif ardente qui peut dévorer l’oiseau et le réduire à piquer dans l’eau pour l’éteindre80.
20Cependant, dans les colombiers d’Akbar, les pigeons sauvages fraîchement apprivoisés pour devenir domestiques ne gardaient pas les aliments glanés aux abords du nid, sans doute pour les accoutumer au grain servi. Dès leur retour des champs où leurs ailes les ramenaient tous les jours, on leur offrait de l’eau salée pour en dégager le jabot81.
Notes de bas de page
1 Ğāḥiẓ, III, p. 272-273.
2 Idem, p. 273. On donnait encore tardivement du carthame aux pigeons, Ibn al-Durayhim, fol. 87 v°.
3 NDHN, V, p. 334 ; DSN, XXXIV, p. 16 ; DCHN, III, p. 233.
4 Wittouck (1898), p. 58, 62 ; Renaudet, p. 114 ; Zaepffel, p. 68-69 ; Brechemin, p. 42 ; Serre, p. 48 ; Poulain, p. 62 ; Van der Linden, p. 84-85 ; Vindevogel, Duchatel et Pastoret, p. 94, 95, 96 ; Stevent, p. 121.
5 Aussi peut-on, après l’éclosion, remplacer momentanément les féveroles par des lentilles, Wittouck (1898), p. 62 ; Wittouck (1901), p. 59.
6 Millet-Robinet, p. 155.
7 Columelle, p. 371, livre VIII, § VIII.
8 Serre, p. 48.
9 Ibn Qutayba, II, p. 90/p. 65 ; Ibn ‘Abd Rabbih, VI, p. 239.
10 Brechemin, p. 44 ; Serre, p. 51.
11 Varron, p. 139, livre III, § VII, note que les pigeons en sont friands.
12 Brechemin, p. 43-44.
13 Wittouck (1898), p. 58, 59, 60 ; Van der Linden, p. 86.
14 Renaudet, p. 114-115.
15 Zaepffel, p. 68.
16 Vindevogel, Duchatel et Pastoret, p. 100.
17 Stevent, p. 123.
18 Comme le signale Varron, p. 139, livre III, § VII.
19 Ibn Qutayba, II, p. 90/p. 65 ; Ibn ‘Abd Rabbih, VI, p. 239.
20 Qazwini, p. 295.
21 Moore, p. 14-15.
22 Millet-Robinet, p. 152 ; Pelletan, p. 42 ; Gobin, p. 99.
23 Ğāḥiẓ, III, p. 273 ; Ibn Qutayba, II, p. 90/p. 66.
24 Sur les maladies hépatiques et bilieuses du pigeon, voir Wittouck (1898), p. 283-286 ; Wittouck (1901), p. 296-300.
25 Mégnin, p. 285 ; Renaudet, p. 226-227.
26 Ğāḥiẓ, III, p. 273 ; Ibn Qutayba, II, p. 91/p. 66. Sur cette maladie du pigeon, voir Renaudet, p. 200-202 ; Brechemin, p. 90-91 ; Vindevogel, Duchatel et Pastoret, p. 145-146.
27 La Perre de Roo (1877), p. 282-283 ; Rodenbach, p. 203 ; Mégnin, p. 292-294 ; Wittouck (1898), p. 268-272 ; Wittouck (1901), p. 281-283 ; Blanchon, p. 169.
28 Espanet, p. 61.
29 Mégnin, p. 253 ; Serre, p. 54.
30 Malaterra, p. 50 ; Edgington, p. 169. Dans le monde romain, les pigeons recevaient du blé, Varron, p. 139, livre III, § VII ; Columelle, p. 371, livre VIII, § VIII.
31 Gigot (1889), p. 23 ; Mégnin, p. 252 ; Wittouck (1898), p. 59 ; Wittouck (1901), p. 57 ; Gigot (1904), p. 58-59.
32 Brechemin, p. 50-51.
33 Vindevogel, Duchatel et Pastoret, p. 99.
34 Pelletan, p. 40 ; Chapuis, p. 28.
35 Serre, p. 44.
36 Chapuis, loc. cit. ; Mégnin, p. 252 ; Wittouck (1898), p. 59 ; Wittouck (1901), p. 57 ; Zaepffel, p. 68 ; Brechemin, p. 43.
37 Van der Linden, p. 86.
38 Idem, p. 89.
39 Maqrīzī, II, p. 231 ; Casanova, p. 597. Le terme fūl usité ne peut désigner les fèves, trop grosses, pour être avalées par les pigeons.
40 Boitard et Corbié, p. 41.
41 La Perre de Roo (1877), p. 171 ; Mégnin, p. 252-253 ; Wittouck (1898), p. 58, 63 ; Boeve (1898), p. 21 ; Blanchon, p. 74 ; Gigot (1904), p. 54 ; Wittouck (1901), p. 56 ; Renaudet, p. 114 ; Poulain, p. 62 ; Serre, p. 45-46.
42 Boitard et Corbié, p. 41 ; Brechemin, p. 43.
43 Vindevogel, Duchatel et Pastoret, p. 100.
44 Van der Linden, p. 83.
45 Serre, p. 45-46.
46 Schiltberger, p. 68/p. 53.
47 Van der Linden, p. 88-89.
48 Zaepffel, p. 70.
49 Gigot (1904), p. 64-65, 269, 270 ; Secrets, p. 72.
50 Wittouck (1901), p. 57 ; Renaudet, p. 115 ; Zaepffel, p. 69 ; Stevent, p. 121.
51 Abu l-Faẓl, I, p. 218/I p. 302.
52 Brechemin, p. 58.
53 Chard, p. 113. Pour Gérardin, p. 35, la ration moyenne est de 30 à 35 g, 40 par temps de gelée ; pour Poulain, p. 64, de 25 ; pour Vindevogel, Duchatel et Pastoret, p. 90, de 30 à 40.
54 Boeve (1893), p. 7.
55 Wittouck (1901), p. 58.
56 Chapuis, p. 32 ; La Perre de Roo (1877), p. 172 ; Blanchon, p. 79 ; Benoist, p. 134 ; Merkès, p. 44.
57 Chapuis, p. 32.
58 Vindevogel, Duchatel et Pastoret, p. 76.
59 Ğāḥiẓ, III, p. 274.
60 Idem, III, p. 225.
61 Maqrīzī, II, p. 231 ; passage traduit par Quatremère, Histoire des sultans Mamlouks, II/II, p. 118 n. ; Casanova, p. 597. La wayba valait alors 15 litres ou 11,6 kg, Hinz, p. 52.
62 Schiltberger, p. 68/p. 53.
63 Abu 1-Faẓl, I, p. 218/I p. 302. Au temps d’Akbar, le mann pesait 25,155 kg et valait 40 sīr-s : le poids du sir était donc de 628,875 g, Hinz, p. 22,23.
64 Abu l-Faẓl, I, p. 216/I p. 299.
65 Ğāḥiẓ, III, p. 218-219.
66 Chapuis, p. 36 ; repris par La Perre de Roo (1877), p. 187 ; Gigot (1889), p. 215, 217 ; Wittouck (1898), p. 64 ; Wittouck (1901), p. 63.
67 Ğāḥiẓ, III, p. 270.
68 Espanet, p. 60.
69 Boitard et Corbié, p. 4.
70 Idem, ibid., p. 4.
71 Chapuis, p. 39.
72 Van der Linden, p. 114.
73 Wittouck (1898), p. 64 ; Wittouck (1901), p. 62-63.
74 Boitard et Corbié, p. 4.
75 Chapuis, p. 39.
76 Ğāḥiẓ, III, p. 153 ; repris par Nuwayri, X, p. 272 ; Damīri, I, p. 259/I, p. 591. Élien parle également de la terre saline que les pigeons donnent à leurs petits pour éviter de les sous-alimenter, Characteristics, I, p. 204, 205 [III. 45].
77 Leur goût du salpêtre est depuis longtemps connu, Boitard et Corbié, p. 43 ; Malézieux, p. 235. Ils dégradent les murs qui en sont ravagés, Millet-Robinet, p. 147 ; Espanet, p. 39 ; Gayot, p. 234 ; de même, ils picorent les mortiers imprégnés de sel qui affleurent entre les moellons, Mariot-Didieux, p. 44. Il faut les réparer pour éviter qu’ils ne tombent en ruine, Pelletan, p. 42.
78 Gobin, p. 99 ; Mégnin, p. 251 ; Voitellier, p. 77. Ce mélange de sel gemme, de vieux mortier et de sable est désigné en Angleterre sous le nom de « chat salé » (Salt Cat), Macself, p. 22.
79 Millet-Robinet, p. 152.
80 Wittouck (1901), p. 206 ; Chamberlain, p. 179.
81 Abū l-Faẓl, I, p. 218/I p. 302.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Les chemins de la décolonisation de l’empire colonial français, 1936-1956
Colloque organisé par l’IHTP les 4 et 5 octobre 1984
Charles-Robert Ageron (dir.)
1986
Premières communautés paysannes en Méditerranée occidentale
Actes du Colloque International du CNRS (Montpellier, 26-29 avril 1983)
Jean Guilaine, Jean Courtin, Jean-Louis Roudil et al. (dir.)
1987
La formation de l’Irak contemporain
Le rôle politique des ulémas chiites à la fin de la domination ottomane et au moment de la création de l’état irakien
Pierre-Jean Luizard
2002
La télévision des Trente Glorieuses
Culture et politique
Évelyne Cohen et Marie-Françoise Lévy (dir.)
2007
L’homme et sa diversité
Perspectives en enjeux de l’anthropologie biologique
Anne-Marie Guihard-Costa, Gilles Boetsch et Alain Froment (dir.)
2007