Essai dans le cadre du Néolithique ancien méditerranéen pour extraire de sa coquille le « facteur social »
p. 737-743
Résumés
L’étude de la diffusion du mouton permet de démontrer la complexité de la structure sociale des communautés du mésolithique méditerranéen. La transition de la chasse à l’élevage comprend non seulement une évolution des techniques de gestion d’animaux ou de subsistance collective, mais aussi l’appropriation par l’individu d’une ressource multipliable. La genèse du genre de vie pastoral des Khoi-Khoi de l’Afrique du Sud montre la difficulté d’identifier une telle transition au moyen de l’analyse archéologique.
The study of the dispersion of the sheep seems to show the complexity of the social structures of Mediterranean Mesolithic communities. The transition from hunting to herding involves not only the evolution of techniques of animal management or collective subsistence, but also the individual appropriation of a « multiplicable » resource. The genesis of the pastoral way of life of the Khoi-Khoi of Southern Africa reveals the difficulty of identifying such a transition through archaeological analysis.
Texte intégral
1. Orientation théorique
1Le modèle actuel des communautés pré-agricoles n’est pas bien défini. Il ne s’agit pas de « bandes », toujours par monts et par vaux, dépourvues d’outillages sinon quelques pièces légères, ignorantes des techniques de culture des plantes et de gestion d’animaux et surtout qui n’auraient pas connu de différenciation sociale.
2Ce modèle est tiré d’un échantillon de sociétés « survivantes » des déserts, des forêts boréales ou équato-riales, de la toundra. Mais dans la zone tempérée comparable à l’Europe, des sociétés beaucoup plus avancées se sont développées au cours de l’Holocène à cause de la richesse des ressources. Chez ces tribus, des individus privilégiés dirigeaient les moyens de production principaux : ils participaient au système de l’échange de biens prestigieux avec leurs « partners » lointains, possédaient même des esclaves : les exemplaires-clés sont l’Amérique Septentrionale Archaïque et le Japon durant le floruit de la culture Jomon (Watanabe 1972, Ford 1974, Bender 1978, Rowley-Conwy 1983).
3Une telle « évolution sociale » s’est réalisée surtout à la suite de la mobilisation des ressources par des hommes dominants déclenchée par la compétition (Ford 1974, Bender 1978, Pearson 1957 : 339). Les théoriciens ne sont pas d’accord au sujet des effets, soit positifs soit négatifs, de ces activités d’entrepreneur (Gamble 1981, Gilman 1981, Halstead 1981 a, O’Shea 1981). Dans le cadre d’un échantillon de sociétés de la Papouasie, Nouvelle Guinée, Morren a démontré (1977) que l’intensification de la culture de la terre s’est accrue avec le déclanchement de l’élevage porcin ; bien que ce dernier compromette l’autonomie politique locale, l’égalité sociale, l’autarcie économique jusqu’à l’équilibre écologique de longue durée, il renforce l’autorité des « Big Men » au centre de l’organisation. Ce rôle catalyseur du porc est d’autant plus intéressant parce qu’il n’est pas indigène de la Papouasie, n’y étant arrivé que vers l’époque des premiers témoins de l’horticulture au milieu de l’Holocène (Golson et Hughes 1976).
2. Les modèles de la diffusion ovine méditerranéenne
4Les zooarchéologues ont montré que le mouton s’est introduit en milieu méditerranéen à la charnière des 6e et 7e millénaires a.c. (Ducos 1977, Poplin 1979, Uerp-mann 1979, Geddes 1981, Vigne 1984). Pourquoi ? Deux modèles seulement sont proposés (fig. 2, A+B).
L’intégration du mouton au système agropastoral : le troupeau ovin aurait fourni du fumier pour les champs, ainsi qu’une espèce de sécurité contre la faillite possible de la moisson due à la sécheresse. Les moutons auraient trouvé leur subsistance soit en consommant du chaume et de la jachère pâturée, soit en participant à des remues à la saison à la montagne la plus proche (Halstead 1981b, Jarman et Webley 1975). Une telle pratique se réalise avec difficulté au cœur d’un groupement familial à cause du manque de main d’œuvre (Delille 1977). Ce modèle ne s’applique que dans les Pouilles, où la précocité d’implantation du village est bien connue (Tiné 1976). Mais déjà en Calabre les premiers gisements s’éparpillaient sans ordre (Ammerman et Bonardi, 1981). Dans l’aire de répartition de la céramique cardiale classique les premiers moutons se signalent avec au moins un millénaire d’avance sur les gisements de plein air ; ils se trouvent dans des abris ou des grottes montagneuses (Coudrot 1976, Geddes 1981, Vigne 1984). Il faut considérer que, s’ils ont réellement existé, les premiers villages côtiers sont actuellement au-dessous de la mer, des étangs ou des alluvions récentes à l’instar de l’Ile Corrège, Leucate (Geddes, Guilaine, Monaco, 1983).
L’intégration du mouton à l’économie mobile de la chasse et de la cueillette : les chercheurs de l’école toulousaine ont proposé qu’avant le plein néolithique il y avait une économie mixte de chasseurs-éleveurs transhumants. Quoique fondé sur des faits très convaincants (Guilaine et al. 1979, Geddes 1981), ce modèle n’explique pas le paradoxe-clé : quels étaient les avantages uniques offerts par le mouton qui pourraient en expliquer la diffusion étonnante depuis la Turquie jusqu’au Tage ? Et pourquoi, après cet éclatement extraordinaire, une évolution tellement ralentie de l’élevage spécialisé (lait, laine) du mouton, peut être inachevée jusqu’au 3e ou 2e millénaire a.c. ? (Sherratt 1981).
D’autres modèles : certes, nous pourrions échafau-der une théorie à partir d’un modèle de l’écologie et de l’éthologie du mouton moins anachronique, par exemple celui du mouflon corse (Pfeffer 1967) qui ne s’éloigne pas d’un territoire annuel d’un rayon de cinq kilomètres, se nourrissant plutôt du feuillage que de l’herbage, (fig. 1, C). En plus, il faut penser aux pratiques pastorales plus « archaïques » qui semblent avoir survécu jusqu’à nos jours en Corse (Ravis-Giordani 1975, Lewthwaite, 1984). Mais il s’y trouve une solution plus radicale.
3. Domestication, fait social
5Les animaux domestiqués fournissent non seulement des calories et des protéines à un groupe humain quelconque mais aussi une ressource multipliable de reproduction dont l’usufruit peut tomber dans les mains d’un seul individu. L’anthropologue Ingold (1980) a recherché les aspects sociaux du genre de vie des tribus boréales éleveurs et chasseurs de renne. La transition de la chasse à l’élevage ne s’explique pas seulement par une « intensification » des relations homme/animal. Au contraire, le pâtre peut se trouver dans une situation qui est nettement plus précaire, ne tuant qu’un minimum du troupeau, toujours en lutte avec les prédateurs, dépendant d’une chaîne trophique trop simplifiée, très vulnérable aux crises écologiques (Ingold 1980 : 31, 78-81). Puisque les relations entre pâtre et moutons s’orientent plutôt vers le troupeau entier que vers la bête individuelle, le problème de marronnage devient plus complexe (Ravis-Giordani 1975, Poplin 1979, Ingold 1980 : 112, 178-9). En fait, la transition ne s’explique pas par un « modèle progressif ». D’un autre côté, une crise écologique ne conduirait pas une société au genre de vie pastoral en provoquant une faillite de la chasse ; dans ce cas la répartition obligatoire des produits de la chasse se fait dans un rayon plus étendu ; les groupuscules se réunissent jusqu’à l’éclatement du cannibalisme, qui, cependant, se manifeste au dedans du groupe domestique (Ingold 1980 : 144-51). Mais la transition peut s’expliquer assez facilement par une nouvelle définition des relations sociales : le troupeau domestique est surtout une possession.
6Une étude de plusieurs tribus sibériennes par Ingold démontre qu’au cœur d’une économie de chasse, des rennes domestiques sont pourvoyeurs de ressources « secondaires » (bât, traînage, monture, même du lait). Chaque chasseur « moyen » parmi les Nganasan en possédait une dizaine ; mais il existait de grands propriétaires qui en avaient une centaine et louaient ses bêtes à une clientèle de chasseurs pauvres qui devaient les rembourser en partageant les produits de leur travail ; ces derniers recevaient en plus deux rennes par semestre (Ingold 1980 : 15, 165-7). En effet, il y avait des éleveurs « riches » et des chasseurs « pauvres » dans le cadre de la même société ; on constate, d’ailleurs, une nette contradiction entre le principe de partage obligatoire des fruits de la chasse et celui de l’accumulation individuelle des bêtes domestiquées. Voilà, selon Ingold, la possibilité d’une transition de pratiques purement techniques sans impliquer des facteurs extérieurs (Ingold 1980 : 80, 168-9). On pourrait se demander si l’introduction des troupeaux de moutons domestiques dans le cadre d’une économie prédatrice a permis l’accumulation (multiplicative) de la richesse » (Ingold 1980 : 24). Ingold lui-même suit la piste orthodoxe au sujet de la domestication ovicaprine, niant que la domestication des moutons se soit déroulée avant l’agriculture et la vie sédentaire du village parce que, à la différence du renne, le mouton n’offre aucune valeur instrumentale, fonctionnant seulement comme « objet du travail » (Ingold 1980 : 137). A mon avis, il y a trois réponses possibles à cette objection :
Perfection précoce du système agropastoral villageois : domestication secondaire des animaux par les agriculteurs du village, expansion jusqu’aux Pouilles, perte des gisements primaires côtiers. Autrement accélération de la diffusion du secteur pastoral qui dépasse l’agriculture dès que celle-ci s’est établie.
Diffusion d’un bien prestigieux malgré ses qualités économiques : est-ce que le mouton n’a servi qu’à multiplier les richesses des individus et à créer des liens d’échange inter-tribal, à l’instar du porc de la Papouasie, Nouvelle Guinée ? (Morren 1977).
Préadaptation mésolithique : si, selon le regretté David Clarke (1978 : 26-8, 33-4), des préadaptations à la vie agricole avaient déjà été à l’actif des populations mésolithiques elles-mêmes (cueillette intensifiée, vie sédentaire), les avantages offerts par le mouton auraient été également appréciés (complément diététique et assurance contre la faim à l’échelle locale).
4. Un modèle de l’archéologie du mouton en milieu méditerranéen : le cas du Khoi-Khoi
7La genèse des Khoi-Khoi, pâtres de la région du Cap de l’Afrique du Sud, nous fournit un « test » particulièrement valable parce que :
le climat et la végétation du Cap sont de type méditerranéen (Di Castri et Mooney 1973).
ni le mouton ni la vache ne sont indigènes au Cap (Forde 1934 : 346-7, Phillipson 1977 : 13, Elphick 1977 : 57).
les pâtres se sont mêlés avec les « bandes » de chasseurs, qui leur ressemblaient sur le plan racial et linguistique ; ces genres de vie opposés ont été décrits depuis trois siècles par des observateurs perspicaces (Elphick 1977, Schrire 1980).
l’arrivée des moutons est attestée vers la charnière des ères (Schweitzer et Scott 1973, Schweitzer 1974), en étroite juxtaposition avec l’adoption de la technologie céramique, (Phillipson 1977 : 233-67) et l’élaboration finale de l’art rupestre (Phillipson 1977 : 266-90, fig. 1).
8L’Ethnohistoire orthodoxe distingue les pâtres (Hottentots, Khoi-Khoi) des chasseurs (Bushmen, San), qu’on regarde comme des exemplaires vivants des sociétés paléolithiques (Schrire 1980 : 11-16). Mais Elphick, en examinant les plus anciens documents, a trouvé plusieurs cas où les « chasseurs » possédaient non seulement un cheptel et un kraal mais aussi les connaissances nécessaires pour traire et monter ses bêtes. Entre les aborigènes, la distinction Khoi-Khoi/Sonqua signifiait une différence pécuniaire et signalait le statut. Les relations entre pâtre et chasseur prenaient toute une gamme de formes : les uns étaient propriétaires du bétail, les autres gar-deurs, espions, soldats, chasseurs à gages. Ainsi les chasseurs ont accumulé leurs propres troupeaux, à l’exception de ceux saisis en « razzia », tandis que les pâtres se sont appauvris à cause de pertes de bétail (épizooties, faillites de pâturage, razzias de guerres avec les autres tribus Khoi-Khoi). Au vue de l’ambiance précaire et de l’oscillation stochastique des frontières entre pâtres et chasseurs, la genèse du genre de vie pastoral ne s’explique pas sans référence aux aspects sociaux. Le cheptel exprimait des relations sociales, soit dans le cadre d’un tribut (prestation à l’occasion d’un mariage, louage aux clients), soit sur le plan régional (croissance et déclin des tribus par l’incorporation de chasseurs et d’autres pâtres, établissement de chaînes pour l’échange de biens prestigieux) (Elphick 1977 : 23-68). Comment démontrer ces relations, ces processus, ces cycles positifs et négatifs par l’analyse archéologique ? Des liens linguistiques avec les chasseurs « Central Bush » du Botswana Septentrional (Elphick 1977 : 5-22) s’accordent avec le postulat d’une origine dans la région nord-orientale de l’Afrique, celle des moutons à queue grasse, (Schweitzer 1974 : 75). Sans doute, les groupes proto-Khoi, ayant acquis des troupeaux-souches, se sont déplacés du Botswana au Cap en traversant le Kalahari et en évitant les zones propices à l’agriculture où les Bantous (agriculteurs de l’Age du Fer Ancien) étaient sur le point de pénétrer (Maggs 1980, fig. 1). Mais est-ce que l’archéologue, privé d’une connaissance de ces faits ethnographiques ou ethnozoo-logiques, parviendra aux mêmes conclusions ? Il faut interroger l’archéologie du Cap en ne tenant compte que des restes matériels.
5. L’Archéologie de la Transition Pastorale au Cap
A la fin du Pleistocène, la perte des plaines côtières, dont plusieurs avaient jusqu’à 70 km de largeur, et de ses rassemblements de mégafaune grégaire, aurait enlevé aux chasseurs sa proie habituelle (Phillipson, 1977 : 33-6). Le processus se révèle clairement à Eland’s Bay Cave (Parkington 1981), pendant l’Holocène : abandon de l’intérieur, trop sec jusqu’au 3e millénaire, développement d’une économie mixte (chasse - cueillette - pêche) sur la côte, transhumance saisonnière vers les montagnes de l’arrière-pays en quête de ressources complémentaires (Phillipson 1979 : 43-5, Inskeep 1980, Parkington 1972). Ce genre de vie s’est parfois maintenu jusqu’à la période coloniale.
Mais sur les côtes de la Namibia et du Cap lui-même, la désintégration du complexe « Wilton » s’est produite déjà au premier millénaire a.c. (Phillipson 1977 : 44, 253) pour être suivie par l’apparition des premières céramiques vers la charnière des ères sur plusieurs centaines de kilomètres de la frange côtière (Maggs 1977 : 171, Phillipson 1977 : 253-6). En étroite association sont arrivés les premiers moutons, soit sur les gisements côtiers (tel que « Die Kelders ») soit aux avant-monts de l’arrière-pays (par exemple Boomplaas à 75 km de la côte) (Schweitzer et Scott 1973, Schweitzer 1974, Maggs 1977 : 171-2, Hall et Vogel 1980 : 434-9) et l’augmentation de la pêche marine (visvywers) (Avery 1975). Les problèmes méthodologiques posés par ces gisements ressemblent aux problèmes discutés à propos des milieux méditerranéens (Helmer 1984). Comment, par exemple, distinguer entre les chasseurs et les éleveurs ?
9Parkington, en s’appuyant sur des analyses zooarchéologiques, paléobotaniques et pétrographiques, tente de démontrer la transhumance entre un gisement côtier (Eland’s Bay Cave) et un autre de l’intérieur montagneux (De Hangen). Comment expliquer, au cœur d’une économie de chasse et de cueillette, quelques os de mouton ? Parkington (1972) pense qu’un groupe de chasseurs s’est approprié du bétail, les éleveurs restants invisibles. Schweitzer, ayant trouvé une nette sélection des animaux (âge et sexe) à Kelders, voit une transformation de chasseur en éleveur sans rupture culturelle, tout en reconnaissant que parmi les éléments secondaires se trouveraient des intangibles, par exemple le statut (Schweitzer 1974 : 50). De fait ce ne sont pas de purs pâtres Khoi, leurs kraals n’ont survécu qu’à l’intérieur (Riet River, Orange Free State) où se trouvent des exemplaires tardifs bâtis en pierre sèche (Maggs 1977 : 734, Phillipson 1977 : 264-5). Les céramiques du Middleveld sont tardives et sans aucune ressemblance avec le style côtier (Phillipson 1977 : 263-4). Il faut admettre que cette transition socio-économique ne se révèle pas en employant les méthodes actuelles (Lewthwaite 1982).
6. En guise de conclusion
10Il existe un choix entre deux possibilités assez nettes :
ou le mouton s’est introduit dans le cadre d’une expansion des communautés agricoles villageoises, dont il n’existe pas de preuve à l’ouest des Pouilles (fait reconnu par toutes les « autorités »).
ou le mouton se diffusait déjà en milieu mésolithique. Mais dans ce cas-ci, l’explication « matérialiste » ne suffit pas, à notre avis, étant donné le peu de bienfaits apportés de l’Anatolie lointaine par voie maritime (précaire). Les données ethnographiques font soupçonner qu’en plein Mésolithique il y avait déjà un chemin ouvert aux entrepreneurs primitifs pour multiplier leurs « richesses », leur clientèle et le rayon de leurs rapports d’échange. Le mouton pouvait circuler comme un « facteur multiplicatif » de biens personnels plutôt que comme ressource de jouissance collective.
Remerciements
A The British Academy (Overseas Conference Grant) qui a couvert les frais de mon voyage en France ; à Mme R. Gould-Zvelebil et Mme E. Rosengren pour la dactylographie ; à Dr John M. Howell pour les illustrations ; à Dr D.S. Geddes et M.J.D. Vigne pour l’envoi de quelques tirés-à-part et manuscrits précieux ; et au Dr J. Arnal pour son hospitalité.
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