Quelques mots sur l’Asie centrale
p. 115-122
Texte intégral
1Août 2006
2Les pays d’Asie centrale sont accueillants au curieux, à l’observateur et au voyageur, quel que soit le mode de locomotion adopté par ces derniers.
3Pourtant, adossés pour certains d’entre eux, comme le Kirghizstan et une partie du Kazakhstan, à la Chine, où l’on sait que le vélo fut roi, le vélo a curieusement très peu de place dans les sociétés d’Asie centrale ex-soviétique. En ville, il est plus que marginal et, pour prévenir tout risque d’attentats à partir des motos, ces dernières ont été interdites à Tachkent, la capitale de l’Ouzbékistan.
4Cependant, la progression à vélo vers ces pays, qui nous sont lointains plus par ce que l’on ne sait pas encore d’eux que par la distance qui les sépare de l’Europe, est un moyen de locomotion bien adapté à la perception de la notion de franchissement des espaces climatiques, géographiques et culturels. L’Asie centrale ex-soviétique, proche et lointaine d’une Europe occidentale rêvant d’Orient, constitue un monde pour la connaissance duquel les outils mêmes d’observation et d’analyse restent à compléter pour certains, à inventer pour d’autres.
5Le voyage en vélo de Benjamin Guinot1 est le symbole de cette approche à la fois volontaire et nouvelle.
6L’Asie centrale contemporaine émerge sur la scène mondiale riche de toute sa diversité, mais également de toute la complexité de ses héritages multiples et des différentes visions qu’ont d’elle ses partenaires historiques et actuels : la Chine, l’Inde, l’Iran, mais aussi la Russie, la Turquie et l’Europe.
7Les pays de l’Asie centrale ex-soviétique sortent d’une matrice commune, les décennies de la période soviétique, qui ont vu la formation même de ces États sous leurs noms et dans leurs frontières actuels. Des différences ont toujours existé entre eux, leurs sociétés, leurs niveaux de vie, et elles se sont accentuées depuis leur indépendance en 1991. Il n’existe donc pas une seule grille de lecture qui s’appliquerait à tous de façon indifférenciée. Cependant, ces États partagent un socle commun qui rend la comparaison entre eux à la fois incontournable et riche de réflexions.
8Qu’est-ce donc que l’Asie centrale ? C’est une aire dont le nom est exogène ; que les Occidentaux ne peuvent vraiment étudier sur place que depuis 1991, date de la dislocation de l’URSS ; dont la définition dans les publications varie énormément, d’un pays ou d’un auteur à l’autre et d’une époque à l’autre ; son nom en langue russe, dans laquelle a été publiée la grosse majorité des travaux la concernant, ne correspond pas à l’usage occidental ; elle n’a jamais fait partie d’un seul État ; ses limites, larges ou étroites, ne correspondent pas aux frontières des États ; ses principales caractéristiques culturelles sont très souvent vues au travers de facteurs monde, comme le fait d’être une région d’islam sunnite, aux populations parlant des langues turciques et iraniennes, un croisement turco-persan, qui sont autant de facteurs partagés par bien d’autres cultures autour de l’Asie centrale.
9L’expression Asie centrale définit ainsi un vaste ensemble historique articulé en plusieurs sous-unités et recouvre une quantité de situations politiques, économiques et culturelles, de communautés ethniques et de processus identitaires. L’Asie centrale s’est constituée, en tant qu’aire culturelle, entre identité propre de chacun de ses éléments et identité de l’ensemble régional qu’ils forment, entre facteurs locaux et facteurs globaux, ou universels…
10L’Asie centrale fut une région carrefour reliant entre elles différentes grandes aires culturelles de l’Asie. Sa position de point de rencontre de domaines ethno-linguistiques et religieux majeurs et d’intérêts géopolitiques et économiques considérables en fait une zone à la profondeur historique exceptionnelle, située au cœur des principaux enjeux du monde contemporain.
Le territoire
11La division territoriale et le statut administratif des entités entrant dans la composition de l’Asie centrale montrent une certaine hétérogénéité : cette aire est composée d’États indépendants d’une part, et, d’autre part, de régions appartenant à des États centraux (Xinjiang, en Chine), ou bien à des pays dont seules des portions sont indiscutablement situées dans ce qui est le plus généralement désigné par l’expression Asie centrale (les provinces du Nord de l’Afghanistan).
12Les États indépendants sont les républiques qui faisaient partie de l’URSS en tant que républiques fédératives : le Kazakhstan, le Kirghizstan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan. Leurs noms officiels sont les suivants : Qazaqstan respublikasy, Kyrgyz respublikasy, O’zbekiston respublikasy, Ğumhurijati Toğikiston, Türkmenistan respublikasy.
13Le Kazakhstan (2 717 000 km2) est composé de quatorze régions (oblys en kazakh, oblast’ en russe), de deux villes « d’importance nationale », Almaty (ou Alma Ata, en prononciation russifiée), l’ancienne capitale, et Astana, la nouvelle capitale depuis 1997, et d’une ville à statut spécial, Baïkonour. Avec 14 820 000 d’habitants en 2002, contre 16 464 000 lors du dernier recensement général de l’URSS en 1989, le Kazakhstan est le seul pays de l’Asie centrale dont la population a décru depuis l’indépendance jusqu’à 2005, sous l’effet conjugué d’un taux de natalité en baisse, d’un taux de mortalité en hausse et d’une forte émigration, en particulier parmi les nationalités européennes. Cette tendance commence à s’inverser et sa population est estimée actuellement à 15 250 000 habitants. Sa densité de population est de 5,6 hab./km2.
14Le Kirghizstan (198 500 km2) comprend sept régions (oblasty en kirghize). Sa capitale est Bichkek. Le nom de cette ville était Frunze à l’époque soviétique. La population totale du pays était de 5,2 millions habitants en 2002 et elle est légèrement supérieure actuellement, pour une densité de 26 hab./km2.
15L’Ouzbékistan (447 400 km2) possède douze régions (viloyat en ouzbek) et d’une République : depuis l’indépendance, l’ancienne République autonome (ASSR) du Karakalpakistan est devenue République du Karakalpakistan. Il a une superficie de 164 900 km2, pour 1,4 millions habitants. La plus petite région est le viloyat d’Andijan, qui a une superficie de 4 200 km2 pour plus de 2 millions d’habitants, avec une densité de 512 hab./km2, la plus forte de toute l’Asie centrale. La population totale était de 25 millions d’habitants en 2001 et elle est actuellement estimée à plus de 27 millions d’habitants, ce qui signifie que la densité du pays atteint aujourd’hui 60 hab./km2, ce qui est la plus forte densité de l’Asie centrale. Sa capitale est Tachkent.
16Le Tadjikistan (143 100 km2) est composé de deux régions (viloyat en tadjik) et de la région autonome du Haut-Badakhchan. Sa capitale est Douchanbe. La superficie de la région du Haut-Badakhchan est de 63 700 km2, ce qui représente près de 45 % de la superficie du Tadjikistan, et elle a la bourgade de Khorog pour capitale. La population totale du Tadjikistan était de 6,2 millions habitants en 2001 et elle est actuellement estimée à plus de 7 millions d’habitants, avec une densité de 49 hab./km2. Le Haut-Badakhchan seul avait 206 000 habitants en 2000.
17Le Turkménistan (488 100 km2) se compose de cinq régions (welayet en turkmène). Sa population était de 4,8 millions habitants en 2001 et elle est estimée actuellement à un peu plus de 5 millions d’habitants, la densité n’est donc que de 10 hab./km2. Sa capitale est Achkhabad (Aşgabat en turkmène). Le nom de plusieurs villes a été changé ces dernières années, en particulier celui de deux des cinq chefs-lieux d’oblast’ : Čardžou, à l’Ouest, est devenue Turkmenabad et Krasnovodsk, sur la mer Caspienne, est devenue Turkmenbashi.
18Leur position au cœur de l’Eurasie se traduit par le fait que les pays d’Asie centrale ont eu à gérer la question de leurs très longues frontières. Le Kazakhstan, par exemple, possède plus de 12 000 kilomètres de frontières, dont 6 800 kilomètres avec la Russie, 1 500 kilomètres avec la Chine, 1 000 kilomètres avec le Kirghizstan et 380 kilomètres avec le Turkménistan. L’Ouzbékistan a plus de 6 000 kilomètres de frontières dont 2 200 kilomètres, la plus longue, avec le Kazakhstan, et le Tadjikistan possède 3 000 kilomètres de frontières alors que sa superficie n’est que de 143 000 km2.
19Territorialement, la région est stable depuis 1991, et les pays qui la composent n’ont pas eu à affronter de crises politiques intérieures qui auraient eu le territoire ou les frontières pour point de cristallisation (la guerre civile au Tadjikistan, de 1991 à 1994, eut tout à fait d’autres causes). Les frontières n’ont fait l’objet que de très peu de transformations dans leur tracé, mais leur statut s’est profondément transformé avec le processus de l’indépendance de 1991. L’indépendance a, d’une part, transformé en frontières internationales les limites entre anciennes républiques soviétiques et, d’autre part, elle a redéfini le rapport de force entre ces nouveaux États et leurs voisins « extérieurs », non ex-soviétiques, presque tous plus puissants qu’eux désormais. Chaque pays d’Asie centrale a donc dû se livrer à une démarcation puis une délimitation de ses frontières, il reste aujourd’hui peu de segments pour lesquels des négociations se poursuivent.
Une région actuellement enclavée
20Tous les États de la région sont enclavés. Il existe une quarantaine d’États enclavés dans le monde, contre une trentaine avant l’éclatement de l’URSS en 1991. Depuis cette date, c’est l’Asie centrale qui constitue le plus vaste ensemble d’États enclavés au monde, avec les cinq États de l’Asie centrale ex-soviétique, la Mongolie et l’Afghanistan, ce qui représente sept des onze États enclavés d’Asie. Enfin, le Kazakhstan fait partie des treize États enclavés du monde ayant cinq États pour voisins.
21L’un de ces pays, l’Ouzbékistan, est doublement enclavé, c’est à dire qu’il n’est entouré que de pays eux-mêmes enclavés. Il est, par ailleurs, le seul à être mitoyen d’un État non ex-soviétique qui soit plus pauvre que lui, l’Afghanistan, tandis que le Kazakhstan et le Kirghizstan ont la Chine pour voisin, et le Turkménistan, l’Iran.
22Les dimensions stratégiques et économiques de l’enclavement sont cruciales, en particulier pour les liens de ces pays avec le monde musulman, dont ils font partie et qui les entoure au Sud. Pour les Occidentaux, la lecture de l’Asie centrale est polarisée sur des problèmes de sécurité, de stratégie économique des hydro-carbures et de création de zones d’influence sur les flancs de la Russie, de la Chine et de l’Iran.
23Le problème de l’enclavement est majeur pour des pays qui se cherchent des alliances fortes au-delà de la zone traditionnelle d’influence dans laquelle ils sont inscrits. La question des relations avec leurs voisins a aussi une importance considérable pour leur stabilité et leur développement. Peut-il y avoir des visions et des conséquences positives de l’enclavement ?
Unité-diversité
24Ce qu’on appelle l’Asie centrale est la zone immense au centre de l’Asie dont il existe deux types de définition. Un « premier cercle » indiscuté rassemble des régions qui restèrent en dehors des empires au moins jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, composées d’entités distinctes et indépendantes : de la mer Caspienne jusqu’au Xinjiang, des steppes kazakhes jusqu’au Nord de l’Afghanistan. Un « deuxième cercle » ajoute à ce cœur la Mongolie vers l’est, tout l’Afghanistan au Sud, voire au-delà, à mesure qu’on adjoint aux situations historiques des continuités linguistiques et culturelles.
25Cet espace n’est pas le résultat d’une grande construction politique, antérieure ou actuelle, comme c’est le cas dans les études chinoises, indiennes, russes ou ottomanes. Il n’y a jamais eu, dans l’histoire, un unique État d’Asie centrale, et cet ensemble ne fut unifié que par des forces de conquête, la plupart exogènes. En effet, cette région fut, soit comprise dans des empires monde, pendant des périodes assez courtes (de l’ordre d’un siècle, voire moins), soit divisée, pendant de plus longues périodes. Les nombreuses entités qui la composent alors sont souvent les États successeurs de ces empires monde (comme les États souverains d’aujourd’hui sont les successeurs des républiques soviétiques) et toutes plus petites que ce que l’on entend a minima par l’expression Asie centrale.
26L’accès aux sources fut difficile et celles venant de l’extérieur furent longtemps les plus nombreuses car l’Asie centrale est probablement la seule aire culturelle de cette dimension à n’avoir pas été l’objet de stratégies suivies de relations ou d’influence de la part des États de l’Europe occidentale depuis le XVe siècle jusqu’en 1991, date de l’effondrement de l’URSS (les efforts les plus consistants ayant été tentés par la Grande-Bretagne en Afghanistan, en Boukharie et au Xinjiang). Il n’y a jamais eu non plus d’implantation permanente ou d’une certaine durée, ni occidentale ni russe, avant l’ère coloniale, sous la forme d’ambassades, de missions religieuses ou autres, comme ce qui exista dans l’Empire ottoman, mais aussi en Perse, au Japon et en Chine d’une part, en Inde ou en Indochine avant leur conquête d’autre part. Et, brusquement, la région s’est directement ouverte au monde en 1991 : ses États actuels font partie du groupe des entités les plus récemment devenues souveraines. Enfin, parmi les États postcommunistes, ceux d’Asie centrale sont les seuls qui n’avaient pas de contacts importants avec l’Occident avant 1917.
27Aujourd’hui encore, la majorité des travaux sur l’Asie centrale est publiée dans cette zone, plus exactement dans les cinq pays d’Asie centrale ex-soviétique, le Kazakhstan et l’Ouzbékistan étant les plus actifs dans le domaine de la publication. Dans quelles langues ?
28Il y a sept langues « nationales » en Asie centrale (les langues des cinq républiques de l’ancienne URSS, l’ouighour au Xinjiang en Chine et le persan en Afghanistan) dans lesquelles est publiée une partie de la production locale. L’autre partie des publications locales est écrite dans les deux langues impériales de la zone, le chinois et le russe.
29L’expression « Asie centrale » a été forgée par les Russes et les Européens à l’extrême fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle. Cette notion ne fut donc pas empruntée aux catégories locales et, contrairement aux termes qu’elle remplaçait (« Tartarie » chez les Russes et les Occidentaux), elle fut d’abord créée comme une notion géographique : il a fallu beaucoup de temps pour qu’elle puisse être spécifiée en termes culturels, historiques et politiques. Cela explique l’existence de nombreuses définitions de cette expression, que viennent compléter des termes synonymes, ou désignant des régions voisines, comme Asie intérieure, Asie antérieure, Haute Asie, Eurasie centrale, centre-Asie, Asie médiane, etc. Il faut noter aussi que, dans chaque langue, ces expressions restent soumises à des inflexions diverses selon les auteurs et les époques. C’est donc dans les traditions de savoirs en russe et dans les langues de l’Europe occidentale que la signification de ces termes a connu le plus d’inflexions.
30On rencontre en Transoxiane, cette région historique entre les fleuves Amou Darya et Syr Darya, la plupart des grands traits constitutifs de toute l’Asie centrale traditionnelle. Dans les modes économiques, elle était la seule à posséder, sur des périmètres voisins les uns des autres, du nomadisme de steppe aride et de l’agriculture irriguée intensive, de l’agriculture pluviale et du nomadisme de montagne. Sa variété humaine est aussi symptomatique du croisement turco-persan qu’elle constitue : au Nord ou à l’Est, la steppe kazakhe et le chapelet d’oasis du Xinjiang, entièrement turcisés depuis des siècles, au Sud, l’Afghanistan et l’Iran, restés peuplés majoritairement de populations de langues et de cultures iraniennes. Entre les deux, la Transoxiane, et le Nord de l’Afghanistan, où des populations ouzbékophones et tadjikophones vivent mêlées dans les zones irriguées depuis des siècles et où le bilinguisme a été un phénomène social et culturel courant jusqu’au XXe siècle. L’Ouzbékistan, situé dans la partie centrale de la Transoxiane, est en réalité, bien qu’il ne le revendique pas, un concentré des principaux traits constitutifs de toute l’aire de l’Asie centrale.
31Malgré l’absence de relations directes, les Européens ont forgé leur propre tradition d’étude des différentes portions de la « Tartarie ». Aujourd’hui, l’Europe occidentale constitue sans conteste le premier pôle au monde d’enseignement et de formation sur l’Asie centrale en dehors des pays de la zone elle-même. On trouve, dans les principaux sites européens, la plus grande diversité d’enseignements sur l’Asie centrale dans le monde occidental, les travaux aux États-Unis étant concentrés sur quelques domaines phares. Paris est un site reconnu par tous, d’où l’on peut construire des dynamiques qui comptent.
32L’histoire de l’Asie centrale induit la richesse, la variété, mais aussi l’éclatement des héritages. Participer à la fois de l’histoire de la Chine et de la Russie, de l’islam, du bouddhisme et du communisme, cela représente une extraordinaire variété qu’il n’est pas aisé d’appréhender d’un seul regard.
33Depuis 1991, la soif de collaborations scientifiques avec les grands pays de recherche en sciences expérimentales et en sciences humaines démontrée par les États d’Asie centrale reste vive, et a porté l’établissement de nombreux programmes, d’échanges désormais réguliers ainsi que la formation de jeunes spécialistes, mais il y existe encore de très nombreux champs dans lesquels elle peut se réaliser. Les spécialistes français de l’Asie centrale et leurs structures professionnelles ont encore beaucoup de champs nouveaux à défricher en commun avec leurs collègues et les organismes correspondants des pays de l’Asie centrale.
Notes de bas de page
1 Benjamin Guinot a, entre mai et décembre 2006, parcouru l’Eurasie seul à vélo. Spécialiste des questions de pollution de l’air, il est parti de France pour arriver à Pékin, traversant quatorze pays qui s’étendent sur quelque 12 000 kilomètres. N. d. e.
Auteur
École des hautes études en sciences sociales
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