Glossaire
p. 261-274
Texte intégral
1Les mots du glossaire sont signalés par une étoile dans le texte.
2ABLATION. Processus par lequel un glacier perd de la masse. On parle de fonte pour les glaciers de montagne et de vêlage d’icebergs pour l’Antarctique, le Groenland et le Spitzberg. Dans certains climats, la sublimation (passage direct de l’état solide à l’état vapeur) peut également contribuer de manière significative à l’ablation.
3ALBÉDO. Proportion du rayonnement solaire incident réfléchie par une surface planétaire, exprimé en pourcentage. L’albédo de la Terre varie en fonction de la nébulosité*, des surfaces recouvertes de neige, de glace…
4ALCALINITÉ. Capacité de l’eau à maintenir son pH constant lors d’une adjonction d’acide, liée à la présence d’ions carbonates, bicarbonates, hydroxydes, borates, phosphates… ALCÉNONES. Molécules organiques (cétones) à 37 atomes de carbone possédant 2, 3 ou 4 doubles liaisons (respectivement C37 : 2, C37 : 3 et C37 : 4) photosynthétisées par une algue calcifiante de surface.
5ANALYSEDE FOURIER. Cette méthode d’analyse spectrale*, très largement utilisée dans les sciences, consiste à décomposer un signal complexe comme une combinaison de fonctions oscillantes (sinus et cosinus) d’arguments variables. Elle s’applique de façon simple aux signaux périodiques, avec les « séries de Fourier », et peut être étendue aux cas non périodiques où la « transformée de Fourier* » décompose alors le signal sur un ensemble continu des mêmes fonctions.
6ANALYSE SPECTRALE. Technique numérique dont l’objectif est de décomposer un signal compliqué afin d’en extraire les composantes régulières les plus importantes. La nature du problème à traiter va décider en général des composantes régulières choisies (qui compose alors « l’espace spectral ») : un signal qui semble présenter des motifs répétitifs sera avantageusement décomposé par une analyse de Fourier*, alors que les « harmoniques sphériques » peuvent convenir pour un signal réparti sur une sphère. Pour les musiciens, une bonne analogie est la décomposition d’un accord complexe dans les notes élémentaires qui le composent, avec les amplitudes correspondantes.
7ANNEAUX DES AIGUILLES. Tourbillons de méso-échelle créés au large de l’Afrique du Sud par la rétroflexion du courant des Aiguilles. Ces tourbillons comptent parmi les plus gros observés sur Terre, ils ont aussi le record de longévité (plusieurs mois).
8ARAGONITE. Autre forme cristalline du carbonate de calcium (voir calcite), plus soluble.
9ARCHÉEN. Éon* le plus ancien de l’histoire de la Terre. L’archéen couvre la période s’étendant de -4 milliards d’années à -2,5 milliards d’années. Il est précédé par l’éon* « non officiel » appelé Hadéen (en référence au Dieu grec Hadès, le nom désignant les Enfers, ce qui doit rappeler les conditions générales de la Terre à cette époque).
10ATTRIBUTION. L’attribution des causes d’un changement climatique détecté consiste à établir quelles sont ses causes les plus probables, à un certain niveau de confiance.
11BASE DE DONNÉES SPECTROSCOPIQUES. Archive informatique recensant les paramètres spectroscopiques des molécules d’intérêt atmosphérique. Les deux plus connues sont GEISA* et HITRAN*.
12BASSIN-VERSANT. Portion de territoire délimitée par des lignes de crête, dont les eaux alimentent un exutoire unique.
13BDCLIM. Base de données climatologiques de Météo-France.
14BENTHIQUE. Désigne une espèce qui vit à proximité du fond marin (à quelques centimètres audessus du fond marin, posée dessus ou enfouie dans les sédiments*).
15BIOSPHÈRE. Ensemble du monde vivant sur Terre et dans les océans.
16C4MIP. Le Coupled Carbon Cycle Climate Model Intercomparison Project est un projet international dans lequel plusieurs modèles couplés, représentant de façon explicite le fonctionnement du système climatique* et du cycle du carbone, sont comparés. Une dizaine de groupes de modélisation de part le monde y participent.
17CALCITE. Carbonate de calcium (CaCO3) dont l’origine peut être minérale (précipitation chimique dans les concrétions naturelles des grottes par exemple) ou biologique (produit par des organismes vivants).
18CARBONIFÈRE. Période du passé géologique appartenant à l’ère Paléozoïque*. Elle s’étend de -359,2 à -299 millions d’années.
19CAROTTAGE. Prélèvement d’un volume d’échantillon (souvent cylindrique) par gravité (en mer) ou forage (glace, continent) à l’aide d’un tube en acier de longueur variable selon le substrat échantillonné (de quelques mètres à plusieurs centaines de mètres quand il s’agit de la glace). On appelle « carotte » le cylindre d’échantillon prélevé qui conserve la position des différentes couches qui le composent et qui assurent la trace temporelle des variables climatiques reconstruites. Exemple : carotte de sédiments* marins, de glaces, de bois…
20CASCADE. Écoulement turbulent descendant le long d’une pente (sens propre). Transfert d’énergie d’une échelle spatiale à l’autre (sens figuré). Elle est directe si l’énergie va vers les petites échelles (inverse sinon).
21CÉNOZOÏQUE. Ère* la plus récente de l’histoire géologique, couvrant les 65,5 derniers millions d’années de l’histoire de la Terre et dans laquelle nous sommes toujours.
22CHAÎNE D’OXYDATION. Réactions successives qui conduisent à l’oxydation d’un composé.
23CHALEUR LATENTE. Chaleur absorbée ou libérée lors des changements d’état (de l’eau par exemple).
24CHAMP DE CONCENTRATION. Distribution spatiale de la concentration d’un composé.
25CHAMP DE GRAVITÉ. La gravitation est le phénomène physique qui cause l’attraction réciproque des corps entre eux sous l’effet de leur masse. La Terre, via son champ de gravité, exerce sur tout objet en orbite une attraction qui dépend de la répartition des masses à la surface et en profondeur dans le globe.
26CHIRONOME. Insecte de petite taille (diptère) ressemblant à un moustique vivant à proximité des lieux humides. Sa capsule céphalique renseigne sur le climat et la température de l’eau à l’époque où elle a été fossilisée.
27CIRCULATION MÉRIDIENNE DE BREWER-DOBSON. Circulation de grande amplitude caractérisée par une ascendance de la troposphère* vers la stratosphère* dans les tropiques, un transport des tropiques vers les hautes latitudes et finalement un retour dans la basse stratosphère. Elle passe également d’un hémisphère à l’autre dans la haute stratosphère et dans la mésosphère. Elle transporte la vapeur d’eau de la tropopause* équatoriale vers la stratosphère et l’ozone atmosphérique des régions tropicales (où il est produit) vers les régions polaires et tempérées.
28CIRCULATION THERMOHALINE. Organisation globale de la circulation océanique (en fonction de la latitude et de la profondeur) liée aux différences de densité de l’eau de mer (contrôlée par la température et la salinité) et qui exporte de la chaleur des basses latitudes tropicales vers les hautes latitudes polaires. Les mouvements de surface des courants marins associés à cette circulation (e.g. Gulf Stream) sont également pilotés par la rotation de la Terre et la direction/intensité des vents de surface.
29CIRRUS. Du latin « filament », le cirrus est un genre de nuage présent dans la couche supérieure de la troposphère*, et principalement formé de cristaux de glace.
30CLIMATOLOGIE. Elle représente une moyenne de données environnementales à partir d’observations ou de simulations numériques sur une assez longue période (typiquement 30 ans). C’est une sorte de référence, qui en réalité n’existe pas, mais permet d’établir des écarts (ou anomalies) à une moyenne (ou « normale ») pour analyser les variations environnementales aux diverses échelles de temps.
31CŒUR DE CALCUL. Unité de calcul. Un processeur peut être composé de plusieurs cœurs de calcul.
32COMPOSÉS BIOGÉNIQUES. Composés issus/produits/synthétisés par les organismes biologiques (sols, végétation). Le méthane résultant de la fermentation par exemple, ou encore le protoxyde d’azote fortement émis en zones agricoles, sont des composés biogéniques.
33CORPS NOIR. Objet matériel absorbant tout le rayonnement électromagnétique* qu’il reçoit. Cet objet émet lui-même un rayonnement électromagnétique dont les caractéristiques (longueurs d’onde et intensité) ne dépendent que de sa température.
34COUPLAGE DE CODES NUMÉRIQUES. Échanges synchronisés de variables communes à deux codes numériques, via des champs dit « de couplage » à l’interface, généralement accompagnés d’une transformation de l’information fournie par le code source sur son maillage pour l’exprimer sur celui du code cible.
35CRÉTACÉ. Période du passé géologique appartenant à l’ère* Mésozoïque*, et s’étendant de -145,5 à -65,5 millions d’années.
36CRYOSPHÈRE. Sous système climatique* regroupant l’ensemble des zones englacées et enneigées du globe. La cryosphère comprend donc les calottes glaciaires, les glaciers mais également la glace de mer (ou banquise), la glace des lacs et des rivières, le pergélisol* et les surfaces enneigées des régions continentales.
37CYANOBACTÉRIES. Algues unicellulaires (d’une seule cellule). Il s’agit des premières bactéries capables de réaliser la photosynthèse, ce qui a conduit à transformer l’atmosphère terrestre il y a environ 3 milliards d’années d’une atmosphère riche en CO2 en une atmosphère oxygénée.
38DEGRÉS DE LIBERTÉ. Dans le cadre de l’analyse statistique, ils sont définis ici par le nombre de valeurs non redondantes dans une série aléatoire. Quand une valeur aléatoire au temps t est proche de la valeur au temps t-1, il y a redondance partielle de l’information, ce qui affecte le nombre de degrés de liberté.
39DENDROCHRONOLOGIE. Identification des cernes de croissance annuels des arbres ; cette information est utilisée pour dater des échantillons de bois à partir de séries de références régionales.
40DÉTECTION. Permet de montrer qu’un phénomène observé est significativement différent, d’un point de vue statistique, de ce qui pourrait être expliqué par la seule variabilité interne du climat.
41DEUTÉRIUM(2H OU D). Isotope naturel de l’hydrogène. Son noyau atomique possède un proton* et un neutron, il est donc plus lourd que l’hydrogène.
42DISSIPATION TURBULENTE. Lorsque le déplacement méridien des masses d’air et la conservation du moment angulaire de la Terre génèrent des vitesses de vent fortes, les différences de vitesse de ce vent avec l’air ambiant produisent des instabilités de l’écoulement avec formations de tourbillons de toutes tailles qui dissipent l’énergie et empêchent le déplacement méridien de ces masses d’air de se poursuivre plus loin.
43DISTILLATION ISOTOPIQUE. Les différentes formes isotopiques stables de la molécule d’eau (HDO, H218O, H216O) diffèrent par leur masse et ont des pressions de vapeur saturante différentes. Lors du transport d’humidité dans l’atmosphère, un refroidissement entraîne un fractionnement isotopique*, la phase condensée (précipitations) contenant davantage d’isotopes* lourds de l’eau que la phase vapeur. Ce processus de distillation est à l’origine d’une relation étroite entre température de l’air et composition isotopique des précipitations.
44DORSALE OCÉANIQUE. Frontière de divergence entre deux plaques tectoniques et lieu de création de la nouvelle lithosphère* (ou croûte) océanique.
45DYNAMIQUE DES FLUIDES GÉOPHYSIQUES (DFG). Branche de la mécanique des fluides traitant spécifiquement des écoulements de fluides à l’échelle des planètes (Terre, Jupiter, etc.) et caractérisés par les rôles primordiaux de la rotation et de la stratification.
46EARTH SIMULATOR. Supercalculateur japonais composé à l’origine de 5 120 processeurs vectoriels. Cette machine resta en tête des calculateurs les plus puissants de la planète de 2002 à 2004.
47ÉCLAIREMENT SPECTRAL ABSOLU. Puissance reçue à une unité astronomique (unité de distance correspondant à la distance moyenne Terre-Soleil), sur une surface donnée perpendiculaire au rayonnement* incident et par intervalle de longueur d’onde (en mW/m2/nm). En intégrant l’éclairement spectral des longueurs d’onde les plus courtes aux plus longues, on obtient l’éclairement total en W/m2.
48ÉCOTRON. En écologie, dispositif expérimental et instrumenté qui permet simultanément de conditionner l’environnement d’écosystèmes naturels, simplifiés ou complètement artificiels et de mesurer des processus générés par les êtres vivants présents dans ces écosystèmes, notamment les flux de matière et d’énergie.
49EFFET DE SERRE. Processus naturel de réchauffement de l’atmosphère des basses couches. Par analogie avec les faces transparentes des serres agricoles, les gaz à effet de serre* contenus dans l’atmosphère laissent passer le rayonnement solaire incident et « retiennent ensuite à l’intérieur » la chaleur induite. C’est le piégeage des rayonnements infrarouges émis par la surface terrestre et les basses couches atmosphériques alors chauffées qui entraîne l’augmentation de température.
50EL NIÑO. Voir ENSO.
51EMBÂCLE. Dans les sources historiques, le terme désigne le plus souvent le gel des cours d’eau. Plus que l’embâcle qui perturbe les échanges fluviaux et le fonctionnement des moulins à grains, c’est la débâcle qui est crainte car elle engendre des inondations et la destruction d’infrastructures.
52ENDOLITHIQUE. Désigne des espèces vivant à l’intérieur d’un substrat minéral calcaire (lichen, algues rouges, vertes…). Ces espèces qui opèrent par voie chimique, utilisent des acides pour creuser des galeries.
53ÉNERGIE CINÉTIQUE (ATMOSPHÉRIQUE). Énergie associée aux mouvements atmosphériques. En toute rigueur, l’énergie cinétique inclut une partie de l’énergie interne (agitation moléculaire) mais on ne fait référence ici qu’à l’énergie due aux mouvements macroscopiques. Lorsque la vitesse de déplacement d’une particule d’air augmente, elle acquiert de l’énergie cinétique.
54ÉNERGIE DE CHALEUR LATENTE (ATMOSPHÉRIQUE). Énergie échangée lors d’un changement de phase (solide, liquide ou gazeux) de l’eau atmosphérique se produisant sans changement de température. Elle est ici considérée comme un « réservoir » pour l’atmosphère car l’énergie contenue dans l’eau évaporée à la surface est libérée dans l’atmosphère au moment de la condensation.
55ÉNERGIE INTERNE (ATMOSPHÉRIQUE). Énergie des particules qui composent l’atmosphère à l’échelle microscopique. Elle peut être cinétique (agitation moléculaire) ou potentielle (due aux différentes interactions entre ces particules). Lorsque qu’un volume d’air reçoit une quantité de chaleur ou que les forces de pression internes à cette particule produisent un travail, la particule acquiert de l’énergie interne.
56ÉNERGIE POTENTIELLE DE PESANTEUR (ATMOSPHÉRIQUE). Énergie associée à la position des particules atmosphériques dans le champ de gravité* terrestre. Lorsqu’une particule d’air s’élève, elle acquiert de l’énergie potentielle.
57ENSO/EL NIÑO. Phénomène climatique ayant lieu à une fréquence de 2 à 7 ans dans l’océan Pacifique tropical, qui se traduit par des variations intenses des échanges d’énergie entre océan et atmosphère, modifie la circulation océanique, la température, les vents, les précipitations, ainsi que les échanges de CO2 avec l’atmosphère. ENSO désigne l’oscillation de pression entre Darwin (Australie) et l’Ile de Pâques (Chili) qui induit l’ensemble des déséquilibres climatiques décrits ci-dessus. L’événement El Niño décrit l’élévation des températures de la mer, généralement en fin d’année, à l’Est du Pacifique et le long des côtes d’Amérique du Sud.
58ÉOCÈNE. Période géologique appartenant à l’ère* Cénozoïque*, et s’étendant de -55,8 à -33,9 millions d’années.
59ÉON. Très longue période de temps, de durée arbitraire. L’histoire de la Terre, de sa formation à nos jours, est divisée en quatre éons : Hadéen*, Archéen*, Protérozoique et Phanérozoique*.
60ÈRE. Période de temps géologique plus courte qu’un éon*. On distingue quatre ères dans l’Archéen*, trois dans le Protérozoique et trois dans le Phanérozoique* : Paléozoique*, Mésozoique* et Cénozoique*. Les grandes coupures (entre les ères ou entre les périodes) correspondent à des événements majeurs de l’histoire de la Terre (ouverture des océans, formation de chaînes de montagnes…) et de la vie (apparition/disparition d’espèces). L’ère primaire ou Paléozoïque (-545 à -245 millions d’années) se termine avec une grande vague d’extinctions, l’ère secondaire ou Mésozoïque (-245 à -65 mA) s’achève avec la crise Crétacé* Tertiaire et notamment la disparition des dinosaures. Et enfin, l’ère tertiaire ou Cénozoïque (de -65 à nos jours ou de -65 à 1,8 mA) est parfois subdivisée avec une ère quaternaire (-1,8 mA à nos jours) dans laquelle nous sommes toujours.
61ÉRUPTION PLINIENNE. Éruption caractérisée par l’émission d’une lave d’une grande viscosité formant très rarement des coulées, décrite pour la première fois par Pline l’Ancien. Dans la plupart des cas, la lave peine à sortir de la cheminée volcanique ce qui entraîne l’augmentation de la pression interne dans le volcan jusqu’à provoquer de gigantesques explosions extrêmement destructives.
62EUV. Rayonnement* extrême ultraviolet de longueur d’onde comprise entre 10 et 121 nm (Ly α).
63ÉVÉNEMENT DE DANSGAARD-OESCHGER. Événement de réchauffement brutal suivi par un refroidissement graduel. Les événements de Dansgaard-Oeschger ont été pour la première fois observés dans les glaces du Groenland. Ils se représentent tous les 1 500 à 7 000 ans durant les périodes glaciaires.
64EXTRA-TROPIQUES. Régions de la planète entre 30 et 70 degrés de latitude, à la fois dans l’hémisphère Nord et sud, c’est-à-dire entre les tropiques et les régions polaires. Les régions tempérées sont dans les extra-tropiques.
65FACTEUR DE REVELLE. Rapport de la variation relative de la concentration de CO2 aqueux et de carbone inorganique dissous (CID*) lors d’échanges de CO2. Résultant du caractère acide du dioxyde de carbone, ce facteur représente la capacité de stockage du carbone par l’océan et diminue lorsque la température ou la concentration en CID augmentent.
66FLUX (RADIATIF) MONTANT (DESCENDANT). Rayonnement* traversant une surface. Pour une surface horizontale le flux est montant (descendant) par convention s’il est dirigé vers le haut (bas).
67FORAMINIFÈRE. Organisme unicellulaire de milieu marin ou saumâtre, sécrétant un squelette (organique, carbonaté, agglutiné ou siliceux) qui peut être préservé dans les sédiments* marins.
68FORÇAGE EXTERNE. Facteur de variabilité du climat externe au système climatique*. Il peut être d’origine naturelle comme la variabilité solaire et le volcanisme, ou d’origine anthropique comme les modifications de la composition chimique de l’atmosphère via l’émission de gaz à effet de serre* ou de l’utilisation des sols.
69FORÇAGE ORBITAL. Modification de la répartition de l’énergie solaire incidente au sommet de l’atmosphère (insolation) en fonction de la latitude et de la saison, causée par des variations périodiques des paramètres de l’orbite de la Terre autour du Soleil (excentricité, obliquité et précession des équinoxes). Le forçage orbital a été mis en évidence et quantifié (publication en 1941) par Milutin Milanković, mathématicien et astronome serbe, pour expliquer les paléoclimats.
70FORÇAGE RADIATIF. Désigne la modification du bilan radiatif (énergie disponible pour chauffer le système) de la Terre estimée « au sommet » de l’atmosphère (en W/m2). Il reflète des changements dans les forçages externes*, comme par exemple la teneur en CO2, le volcanisme, l’activité solaire, etc. et est calculé par rapport aux valeurs moyennes des propriétés atmosphériques.
71FORCE DE CORIOLIS. Force décrite par Gaspard Coriolis, tendant à dévier les corps en mouvement vers la droite dans l’hémisphère Nord. Elle est primordiale à l’échelle de l’atmosphère et des océans mais le plus souvent imperceptible à l’échelle humaine sauf pour l’expérience du pendule de Foucault. Notons qu’il s’agit d’une force fictive, qui n’apparaît que pour un observateur associé à un repère en rotation.
72FORCE DE LORENTZ. Force ressentie par une particule chargée électriquement soumise à un champ magnétique et/ou électrique.
73FRACTIONAIRBORNE. Rapport entre l’augmentation du CO2 atmosphérique et les émissions de CO2 d’origine anthropique. Il représente la proportion du CO2 émis par l’homme qui s’accumule dans l’atmosphère. En moyenne, ce rapport vaut environ 45 % pour les dernières décennies, ce qui signifie qu’environ la moitié du CO2 émis par l’homme a été absorbé par les puits de carbone, océan et biosphère* terrestre.
74FRACTIONNEMENTISOTOPIQUE. Répartition différenciée selon leur masse de différents isotopes* d’un même élément dans les différents compartiments d’un système (i.e. atmosphère-plante-sol ou océan-atmosphère-glace pour les isotopes de l’oxygène par exemple).
75FRÉONS. Nom commercial des chlorofluorocarbures (CFC*). Ce sont des composés incolores, inodores, ininflammables, non corrosifs à l’état gazeux ou liquide. Les fréons ne sont pas toxiques par eux-mêmes, mais certains de leurs produits de décomposition peuvent être dangereux. Identifiés comme agents destructeurs de la couche d’ozone stratosphérique, ils sont interdits d’émission depuis le protocole de Montréal (1987).
76FRONTOGÉNÈSE. Processus par lequel un front prend naissance ou s’intensifie dans une région de l’atmosphère. Il est fortement lié aux perturbations baroclines d’échelles synoptiques, c’est-à-dire aux tempêtes extra-tropicales.
77GAZ À EFFET DE SERRE. Gaz d’origine naturelle ou anthropique qui absorbent et émettent un rayonnement* aux longueurs d’onde infrarouges, tout en étant plutôt transparents dans le domaine visible. Il s’agit de molécules complexes (au moins 3 atomes). Le gaz à effet de serre le plus abondant est la vapeur d’eau sans laquelle la vie ne serait pas possible sur Terre. Viennent s’ajouter les gaz émis par les activités humaines (CO2, CH4, O3…).
78GÉOCHRONOLOGIE. Ensemble des méthodes qui permettent d’assigner un âge à un phénomène ou un objet géologique.
79GÉOÏDE. Représentation de la surface de la Terre correspondant à une équipotentielle dans le champ de gravité* terrestre.
80GÉOPOTENTIEL. Le géopotentiel G en un point de l’atmosphère est l’expression du travail à accomplir contre le poids pour élever (ou pour abaisser, si zM < 0) jusqu’à ce point un corps matériel de masse unité en partant du point situé au niveau moyen de la mer sur la même verticale et en suivant une trajectoire quelconque. Par abus de langage, on désigne par géopotentiel plutôt l’altitude géopotentielle Z utilisée pour tracer le « relief » des surfaces isobares.
81GÉOSTROPHIQUE. Équilibre entre les forces de gravité et les forces de Coriolis. Dans l’océan, l’effet de la gravité est compensé par l’inclinaison de la densité de surface et d’eau de mer, elle-même commandée par les changements horizontaux de la température et de la salinité. Un courant géostrophique est directement parallèle aux isobares et sa vitesse est inversement proportionnelle à l’espacement des isobares. Un exemple important de courant géostrophique est la circulation thermohaline* océanique.
82GRADIENT. Caractérise le changement de valeur d’une quantité, soit en fonction du temps, soit de l’espace. Par exemple, il existe un gradient de température entre des eaux chaudes et froides en contact.
83HYDROMÉTÉORE. Tout type de particule nuageuse, gouttelette, cristal, goutte de pluie, flocon grêlon, etc.
84ICE CORE VOLCANIC INDEX. Série temporelle de la succession et de l’intensité des événements volcaniques construite à partir de mesures des teneurs en sulfates et acides piégés dans les carottes de glace récupérées au Groenland ou en Antarctique.
85IDENTITÉ DE KAYA. Équation permettant d’expliquer le niveau des émissions de gaz à effet de serre* d’un pays comme le produit simple de quatre variables : l’intensité en carbone de l’énergie consommée, l’intensité énergétique du PIB, le PIB par tête et la population. Les variations combinées dans le temps de chacun de ces déterminants expliquent aussi la variation des émissions totales.
86IMPACTS BIOGÉOPHYSIQUES. Ensemble des effets climatiques résultant de la modification des caractéristiques physiques d’un milieu en contact avec l’atmosphère. Un changement de couverture végétale par exemple modifie l’albédo* de la surface, sa rugosité, sa capacité à échanger avec l’atmosphère. Les préfixes « bio » et « géo » font référence aux capacités qu’ont certains organismes biologiques à modifier des propriétés physiques de leur milieu.
87INDICE DU MAGNÉSIUM. Nombre qui exprime le rapport entre les niveaux des ailes de la raie spectrale caractéristique du magnésium et son centre.
88INLANDSIS. Glacier continental de grande dimension, synonyme de calotte.
89INSTABILITÉ BAROCLINE. Mécanisme par lequel les tourbillons de méso-échelle* sont créés. Il s’agit d’un phénomène à seuil ne se déclenchant que si l’écoulement de grande échelle est suffisamment intense. L’instabilité barocline relâche de l’énergie potentielle.
90INTERFÉROMÈTRE. Dispositif optique qui permet de déterminer avec précision des longueurs d’onde, ouvrant alors la possibilité d’estimer depuis le sol ou l’espace les profils verticaux de température, d’humidité et de concentration des gaz atmosphériques.
91INTERVALLE DE CONFIANCE. En statistique, lorsqu’on cherche à estimer un paramètre à partir d’un échantillon de données, l’intervalle de confiance désigne la plage de valeurs contenant, avec une probabilité élevée (90 % ou 95 % des chances), la valeur du paramètre étudié.
92ION DIVALENT. Ion pouvant former deux liaisons chimiques.
93ISOPYCNE. Surface d’iso-densité. Une pente des isopycnes est associée aux courants océaniques.
94ISOTOPE COSMOGÉNIQUE. Isotope radioactif créé par bombardement de rayons cosmiques sur les atomes composant l’atmosphère terrestre. Par exemple le 14C est formé lors de l’absorption de neutrons par les atomes d’azote de la stratosphère* et des couches hautes de la troposphère*. Ce sont généralement des indicateurs de l’activité solaire ou des traceurs de la circulation atmosphérique. On les appelle aussi « cosmonucléides ».
95ISOTOPE RADIO GÉNIQUE. On appelle radiogénique un isotope issu d’une désintégration radioactive.
96ISOTOPES. Deux atomes sont appelés isotopes s’ils ont le même nombre d’électrons et de protons* mais un nombre de neutrons différents ce qui leur confère des masses différentes. Les isotopes sont sensibles au fractionnement physique (voir distillation isotopique*) ou biologique.
97ISOTOPOLOGUE. Molécule dont un des atomes est remplacé par un de ses isotopes.
98JURASSIQUE. Période géologique appartenant à l’ère* Mésozoïque*, et s’étendant de -199,6 à -145,5 millions d’années.
99LAMINE. Subdivision au sein d’une couche sédimentaire, millimétrique, liée par exemple à des modifications de taille ou de composition des grains.
100LAURUSSIE (OU EURAMÉRIQUE). Supercontinent qui s’est formé au Silurien (de -443,7 à -416 mA). Il comprenait les actuelles Amérique du Nord et Europe du Nord et de l’Est.
101LICHÉNOMÉTRIE. Méthode de datation basée sur la vitesse de croissance de certaines espèces de lichens.
102LIDAR. Acronyme pour LIght Detection And Ranging désignant une technologie de télédétection basée sur l’analyse des propriétés d’une lumière laser renvoyée vers son émetteur. Le temps d’aller-retour entre l’émission et la réception du signal permet de déterminer la distance entre l’émetteur (par exemple un avion) et le sol et donc de cartographier l’altitude d’une zone du globe.
103LIMITE DE SCALABILITÉ. Seuil à partir duquel augmenter la parallélisation ne permet plus d’accélérer la simulation.
104LITHOSPHÈRE. Enveloppe solide à la surface de la Terre.
105LŒSS. Terme géologique qui réfère à des dépôts d’argiles et de limons, issus de l’érosion éolienne.
106MEDDIES. Tourbillons de méso-échelle*, toujours anticycloniques, piégeant de l’eau issue de la Méditerranée (chaude et salée) et dérivant vers l’Ouest dans l’Atlantique à la profondeur d’environ 1 000 m. On en a retrouvé jusqu’aux Antilles.
107MER DE LAPTEV. Mer qui borde l’océan arctique, à l’est de la mer de Sibérie Orientale.
108MÉSO-ÉCHELLE. Échelle spatiale comparable au rayon de déformation. Elle détermine la taille typique des tourbillons nouvellement formés (par exemple env. 10-100 km dans l’océan).
109MÉSOPROTÉROZOÏQUE. Ère* intermédiaire de l’éon* Protérozoïque. Elle couvre la période s’étendant de 1,6 milliards à 1 milliard d’années.
110MÉSOZOÏQUE. Ère* de l’histoire terrestre précédant le Cénozoïque* et suivant le Paléozoïque*. Elle se divise en périodes Trias*, Jurassique* et Crétacé*. Elle s’étend de -251 à -65,5 millions d’années.
111MÉTHODE DES FLUCTUATIONS TURBULENTES. Technique de micrométéorologie qui permet de calculer les flux d’un écosystème en faisant le produit de deux quantités, par exemple la vitesse verticale du vent et les anomalies de concentration de CO2.
112MÉTHODE DU MAXIMUM DE VRAISEMBLANCE. Méthode statistique permettant d’estimer les paramètres d’un modèle statistique à partir d’un échantillon de données et consistant à chercher les valeurs des paramètres maximisant la vraisemblance* de l’échantillon.
113MINÉRAUX CARBONATÉS. Minéraux qui contiennent du carbone, comme le charbon, le diamant ou le calcaire CaCO3.
114MINÉRAUX SILICATÉS CALCIQUES. La Terre est constituée majoritairement de silicates d’alumine. Les silicates d’alumine riches en calcium sont dits calciques.
115MODÉLISATION INVERSE. Approche numérique qui consiste à se baser sur des champs de données ou d’observations pour reconstruire les paramètres du modèle capable de retrouver la distribution de ces observations avec une erreur minimale. Ainsi, on calcule, par modélisation inverse, les flux de carbone échangés entre l’atmosphère, les océans et les continents, qui sont compatibles avec les observations de concentration de CO2 atmosphériques et le transport du CO2 d’une région à l’autre.
116MONOCHROMATIQUE. Propriété d’un rayonnement électromagnétique* émis à une fréquence (ou longueur d’onde) unique.
117MORAINE. Forme de dépôt sédimentaire d’origine glaciaire. Amas de débris déposés en position latérale et/ou frontale par le glacier lors de phases d’avancée, de stagnation ou de recul de son front.
118MPI (MESSAGE PASSING INTERFACE). Librairie permettant les communications entre nœuds.
119NAPPE AQUIFÈRE. L’eau qui s’infiltre dans le sol ou le sous-sol finit par remplir les espaces disponibles des roches poreuses, donnant naissance à une nappe aquifère.
120NÉBULOSITÉ. Rapport entre la surface couverte par des nuages et la surface totale d’une région donnée (modèles) ou du ciel au-dessus de l’observateur.
121NÉOPROTÉROZOÏQUE. Dernière ère* de l’éon* Protérozoïque, coincé entre l’Archéen* et le Phanérozoïque*. Le Néoprotérozoïque est caractérisé par des glaciations sévères sur sa fin. Il s’étend de -1 milliard d’années à -542 millions d’années.
122NŒUD. Informatique : un nœud comprend plusieurs processeurs qui partagent une même zone mémoire.
123ONDES DE GRAVITÉ. Ondes qui peuvent se propager dans un fluide où la densité est variable selon la verticale. La houle en est un exemple mais aussi les ondes crées par un flux passant sur les montagnes et matérialisées par les nuages lenticulaires. Ces ondes transportent de la chaleur et du moment à travers l’atmosphère et jouent un rôle dans le déclenchement et la propagation de la convection nuageuse.
124ONDES DE ROSSBY. Ces oscillations d’échelle planétaire s’écoulent dans les fluides (atmosphère et océan) grâce à un mécanisme de rappel produit par le gradient* de tourbillon planétaire lié à la sphéricité et à la rotation de la Terre. Elles se propagent vers l’ouest dans un milieu au repos et contrôlent le climat stratosphérique en hiver, car le vent dans la stratosphère* circule alors vers l’Est.
125ONDES LIBRES OCÉANIQUES. Les anomalies de pression au sein de l’océan se propagent à distance par des ondes. Le maximum d’amplitude des mouvements engendrés par l’onde se situe dans la thermocline*. Les trajectoires des ondes issues de toute perturbation proche de l’équateur convergent vers celui-ci et le suivent, formant un « guide d’onde ». On distingue principalement l’onde de Kelvin qui se propage vers l’est et les ondes de Rossby* dont les plus intéressantes se propagent vers l’ouest.
126ONTOGÉNIQUE. Relatif à l’ensemble des processus qui, chez un organisme animal ou végétal, conduisent de la cellule œuf à l’adulte reproducteur.
127OPENMP. Directives de précompilation permettant la parallélisation de tâches sur les processeurs d’un même nœud*.
128ORDOVICIEN. Période du passé géologique appartenant à l’ère* Paléozoïque*, et s’étendant de -488,3 à -443,7 millions d’années.
129ORCHIDÉE. Modèle de surface continentale de l’IPSL*.
130OSCILLATION ARCTIQUE. Mode principal de variabilité du climat aux moyennes et hautes latitudes de l’hémisphère Nord. Il se traduit, en surface, par des anomalies de pression couvrant toutes les régions polaires avec une signature plus forte en Atlantique (NAO*), et en altitude par des fluctuations du vortex polaire.* Dans la basse stratosphère*, il résulte des interactions entre ondes planétaires et écoulement moyen et répond fortement aux « réchauffements stratosphériques soudains ».
131OSCILLATION NORD ATLANTIQUE (NAO pour « North Atlantic Oscillation »). Oscillation de masse atmosphérique entre les deux centres d’action climatologique de l’Atlantique Nord : l’Anticyclone des Açores et la Dépression d’Islande. L’indice NAO, calculé par la différence de pression atmosphérique entre les deux, est un très bon estimateur de l’intensité des vents d’ouest dominants. La NAO est parfois considérée comme la signature régionale de l’Oscillation Arctique* sur l’Atlantique.
132OSCILLATION QUASI-BIENNALE. Fluctuations de la force et de la direction des vents dans la stratosphère* tropicale entre les altitudes 20 et 35 km (la basse stratosphère). Elle se traduit par des changements de signe au cours du temps du vent zonal, avec des vents d’ouest de 30 m/s environ pendant la phase dite « d’ouest » de l’oscillation et des vents d’est de l’ordre de 15-20 m/s pendant sa phase d’est. Cette oscillation a une période autour 26 mois.
133OSTRACODE. Petit crustacé aquatique benthique* de milieu marin ou continental dont le corps est enfermé dans une carapace calcaire, organique ou siliceuse.
134OXYDES. Se dit de toute substance formée de l’association d’oxygène avec d’autres éléments chimiques (souvent des métaux). Dans les sols, les oxydes les plus courants sont ceux de fer et d’aluminium.
135PALÉOCÈNE. Période du passé géologique appartenant à l’ère* Cénozoïque*, et s’étendant de -65,5 à -55,8 millions d’années.
136PALÉOSOL. Sol qui s’est constitué à des époques où la végétation et les conditions climatiques étaient différentes de ce qu’elles sont aujourd’hui.
137PALÉOZOÏQUE. Ère* de l’histoire de la Terre précédant le Mésozoïque* et suivant le Protérozoïque. Elle se subdivise en nombreuses périodes, du Cambrien jusqu’au Permien*. Le Paléozoïque s’étend de -542 à -251 millions d’années.
138PANGÉE. Supercontinent qui s’est assemblé à la fin de l’ère* Paléozoïque*. Sa dislocation démarre vers -220 millions d’années dans le passé.
139PARADIGME BAYÉSIEN. En statistique, il consiste à considérer les paramètres à estimer comme incertains : cela permet d’en définir des distributions a priori (basées sur l’information disponible en amont des données) et de déduire du modèle et des données une distribution a posteriori.
140PARAMÉTRISATION GM. Paramétrisation – proposée par Gent et McWilliams en 1990 – mimant l’action principale des tourbillons sur les isopycnes*, à savoir, les aplatir. Elle est très utilisée dans les modèles de circulation océanique de grande échelle.
141PERGÉLISOL. Sol partiellement ou entièrement gelé en profondeur du fait d’une température moyenne annuelle inférieure à zéro sur au moins deux années consécutives. On utilise souvent l’anglicisme « permafrost ».
142PERMIEN. Période du passé géologique appartenant à l’ère* Paléozoïque*. Elle s’étend de -299 à -251 millions d’années.
143PERMO-CARBONIFÈRE. Adjectif localisant dans le temps la grande glaciation de la fin du Paléozoïque*, à cheval sur les périodes nommées Carbonifère* et Permien*. Cet adjectif couvre la période de -340 à -250 millions d’années environ.
144PÉTROGRAPHIE. Étude de la nature des minéraux carbonatés* et de l’agencement des cristaux (taille, forme, orientation).
145PHANÉROZOÏQUE. Éon* le plus récent de l’histoire de la Terre. Il contient les ères Paléozoïque*, Mésozoïque* et Cénozoïque*. Il commence il y a -542 millions d’années. Nous sommes toujours dans le Phanérozoïque.
146PHÉNOLOGIE. Étude de l’apparition d’événements périodiques dans le monde vivant, déterminée par les variations saisonnières du climat.
147PHOTOABSORPTION. Phénomène par lequel un atome ou une molécule absorbe un photon.
148PHOTODISSOCIATION. Rupture, sous l’effet d’un rayonnement* lumineux, d’une molécule en atomes, ou en atomes et en molécules selon la nature de la molécule initiale.
149PHOTOIONISATION. Phénomène induit par les EUV* qui produit des ions et des électrons.
150PHOTOLYSE. Toute réaction chimique dans laquelle un composé chimique est décomposé par la lumière.
151POINT DE GRILLE. En simulation numérique, unité de discrétisation spatiale.
152PROCESSEUR SCALAIRE. Processeur où les calculs sont opérés de façon séquentielle.
153PROCESSEUR VECTORIEL. Processeur où les calculs sont opérés en parallèle (sur un vecteur de données).
154PRODUCTIVITÉ. Dans le contexte de cet ouvrage, production de biomasse que l’ensemble des organismes d’un écosystème fabrique par unité de surface et de temps.
155PROJET ARGO. Son objectif est de lancer à la dérive 3 000 balises afin de tisser un réseau d’observations tridimensionnelles des océans. Les balises sont prévues pour effectuer entre 80 et 100 cycles de plongée à -2 000 m puis retour à la surface. Elles relèvent la température et la salinité des 2 000 m superficiels de l’océan en remontant ce qui permet de réaliser des études océanographiques et météorologiques.
156PROTON. Particule chargée positivement qui intervient, avec le neutron, dans la constitution du noyau atomique. L’atome d’hydrogène H qui perd son unique électron devient alors un simple proton H+. En solution aqueuse, le proton est associé à une molécule d’eau et s’appelle « ion hydronium ».
157PROXY (plur. PROXIES). Ou indicateur climatique. C’est un enregistrement local de paramètres, sur une phase porteuse (coquille, corail, stalagmite…) que l’on interprète avec les lois de la physique, de la biophysique et de la chimie pour représenter les variations passées du climat.
158PSS : Acronyme pour practical salinity scale (échelle pratique de salinité). La pss est utilisée pour décrire le caractère salé de l’eau de mer. La salinité est le poids en grammes de résidu solide contenu dans un kilogramme d’eau de mer (en moyenne 35 g par litre) quand tous les carbonates ont été transformés en oxydes, le brome et l’iode remplacés par une quantité équivalente de chlorures, et que toute la matière organique a été complètement oxydée. De nos jours, la détermination de la salinité par titrage de la chlorinité est abandonnée au profit d’une mesure de conductivité de l’eau, plus facile à mettre en œuvre.
159PUISSANCE CRÊTE DES PROCESSEURS. Puissance (nombre de calculs par secondes) théorique maximale qui peut-être atteinte sur une machine.
160QUASI-STATIONNAIRE. Structure atmosphérique stable sur plusieurs jours.
161QUEUE DES DISTRIBUTIONS. Pour une variable* aléatoire à valeur réelle, la distribution de probabilité est complètement définie par une fonction de répartition qui donne la probabilité de dépasser une valeur. S’intéresser aux extrêmes d’une variable aléatoire (ou physique) revient à s’intéresser aux propriétés de la fonction de répartition pour de grandes valeurs, c’est-à-dire la queue de la distribution où la probabilité de dépasser une grande valeur est faible.
162RADICAL CHIMIQUE. Composé très réactif et instable.
163RAIES DE FRAUNHOFER. Raies d’absorption faciles à détecter dans le domaine visible, découvertes par Joseph Fraunhofer en 1814. Elles sont présentes au-dessus de 170 nm. En dessous, on distingue des raies d’émission.
164RAPPORT DE REDFIELD. À grande échelle, les observations montrent que les concentrations des éléments nutritifs dissous (carbone, azote, phosphore) dans l’océan profond sont en rapports stœchiométriques, appelés rapports de Redfield (C/N/P = 105/16/1). Il en est de même de la composition de la matière organique qui est produite en surface de la mer par le biais de la photosynthèse, en particulier grâce à l’action des producteurs primaires (populations de phytoplancton). Ceux-ci sont le premier maillon de la chaîne alimentaire marine et présentent en moyenne les mêmes rapports de Redfield que l’eau de mer.
165RAPPORT DU CLUB DE ROME. Rapport préparé en 1972 par le MIT pour le Club de Rome, sur les limites physiques à la croissance économique.
166RAYONNEMENT. Transfert d’énergie sous forme d’ondes ou de particules. Ce transfert peut se réaliser dans le vide, comme par exemple celui du rayonnement électromagnétique* émis par le Soleil dans l’espace.
167RAYONNEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE. Rayonnement* ayant comme vecteur de propagation le photon et souvent classé en fonction de sa longueur d’onde (rayons X*, ultraviolet, infrarouge, ondes radio…). En particulier, la lumière désigne celui visible par l’œil humain (de 0,38 à 0,78 micron).
168RAYONNEMENT INFRAROUGE. Rayonnement électromagnétique* d’une longueur d’onde comprise entre 0,8 micron et quelques millimètres, c’est-à-dire entre la longueur d’onde de la lumière visible et celle du rayonnement micro-onde. Tout corps émet un rayonnement dont les caractéristiques dépendent de sa température, et dont une partie importante se fait dans l’infrarouge. Dans le système climatique*, on rencontre fréquemment des infrarouges, en émission comme en absorption, par exemple au niveau de la surface terrestre, de l’atmosphère et des nuages.
169RAYONNEMENT X. Rayonnement électromagnétique* du domaine de longueur d’onde inférieure à 10 nm.
170REBOND POST GLACIAIRE. Soulèvement de masses terrestres superficielles consécutif à la fonte des calottes glaciaires. Ce soulèvement fait suite à des périodes glaciaires durant lesquelles les masses terrestres s’affaissent à cause de la surcharge exercée par les calottes de plusieurs centaines de mètres d’épaisseur.
171REGISTRES PAROISSIAUX. Documents tenus par les curés depuis le XVIe siècle dans lesquels ils consignaient les baptêmes, les mariages et les décès. Ils ont été remplacés en 1789 par l’état-civil.
172RÉGRESSION MULTIPLE. Technique statistique permettant d’estimer un lien linéaire entre une variable* d’intérêt et plusieurs variables explicatives.
173RELATION DE CLAUSIUS-CLAPEYRON. Relation thermodynamique exprimant la dépendance en température et en pression de la pression de vapeur saturante. L’évolution de la pression de vapeur saturante de la vapeur d’eau avec la température implique que le contenu maximal en vapeur d’eau de l’atmosphère croît fortement avec la température. Pour une humidité relative donnée, cela implique une forte augmentation de l’humidité spécifique avec la température.
174RELATION DU VENT THERMIQUE. Relation liant la dérivée verticale de la vitesse du vent (cisaillement) avec la dérivée horizontale de la densité (la pente des isopycnes*). Cette relation encode les deux équilibres principaux de la dynamique des fluides géophysiques* : l’hydrostatique et la géostrophie.
175RELAXATION. Phénomène par lequel un système physique développe un mécanisme lui permettant d’abaisser son énergie potentielle pour revenir dans une situation plus stable.
176REPRÉSENTATIVITÉ SAISONNIÈRE. Saison(s) couverte(s) par une source historique. À titre d’exemple, les bans de vendanges nous informent sur une période comprise entre les mois d’avril et d’août.
177RÉSOLUTION DU MODÈLE. Taille des boîtes élémentaires définies pour résoudre numériquement les équations du modèle. On réserve généralement le terme de « maille » au découpage sur l’horizontale et de « niveaux » pour le découpage sur la verticale. Les modèles à haute résolution sont ceux qui ont les mailles les plus petites ou le plus grand nombre de niveaux.
178RÉTROACTION POSITIVE OU NÉGATIVE. Une rétroaction est, au sens large, l’action en retour d’un effet sur le dispositif qui lui a donné naissance, et donc, ainsi, sur elle-même. Ici, une rétroaction positive (resp. négative) indique un renforcement (resp. une diminution) de l’effet de serre* et du réchauffement climatique.
179RHIZOSPHÈRE. Désigne l’ensemble du réseau racinaire d’un végétal ainsi que les micro-organismes associés
180ROCHE MOUTONNÉE. Forme d’érosion glaciaire. Roche en place arrondie et polie par le passage d’un glacier.
181ROCHE SÉDIMENTAIRE SILICEUSE. Roche formée par la compaction de débris riches en silice s’accumulant au fond des mers.
182ROCHES SILICATÉES. Roches dont la silice est un constituant majeur. Elles sont d’origine plutonique (comme les granites qui se forment en profondeur dans la lithosphère*), magmatique (comme les basaltes, produits par l’activité volcanique), ou sédimentaire (comme les schistes). Elles contiennent toutes des pourcentages variables de silice.
183RODINIA. Nom donné au super continent qui s’est assemblé autour de l’équateur avant 800 millions d’années pour se disloquer dès 750 millions d’années.
184SABLE ASPHALTIQUE (OU BITUMINEUX OU PÉTROLIFÈRE). Gisement de sable ayant une forte concentration en hydrocarbures bitumineux et susceptible de produire du pétrole à l’aide de procédés thermiques.
185SCHÉMA NUMÉRIQUE. Formulation algébrique de la discrétisation d’une opération différentielle dans l’espace ou dans le temps. Par exemple, la dérivée spatiale dans une direction peut être représentée par la différence entre les valeurs en deux points proches divisée par la distance entre ces points. On définit l’ordre du schéma selon la qualité de l’approximation qu’il réalise au sens des développements limités.
186SECTION EFFICACE. Efficacité d’un composé à absorber de la lumière.
187SÉDIMENTS. Matériaux qui ont été transportés par le vent ou l’eau et qui sont éventuellement accumulés en un endroit. On parle de sédiments marins au fond de la mer, ou lacustres au fond d’un lac.
188SONDE XBT. Sonde lâchée depuis un navire qui élabore un profil continu de température.
189SPÉLÉOTHÈMES. Concrétions naturelles des cavernes, essentiellement des stalagmites, planchers stalagmitiques et stalactites, composées de calcite* pour la plupart.
190STATISTIQUE DE MAXWELL-BOLTZMANN. Loi de probabilité ou distribution exprimant, à une température donnée, le mode de répartition d’un ensemble de particules entre les niveaux d’énergie qui leur sont accessibles et permettant de définir l’état macroscopique d’un ensemble de molécules.
191STOCHASTICITÉ. Se rapporte à la présence d’une part d’aléatoire (par opposition au déterminisme) dans un phénomène ou une méthode. Ici, la stochasticité caractérise le fait que le résultat d’une méthode comprend un certain nombre d’éventualités (ou plusieurs solutions), causées par exemple par la dispersion des données.
192STRATOSPHÈRE. Partie de l’atmosphère située entre la tropopause* et 55 km d’altitude, réchauffée par l’absorption de l’Ultra Violet solaire par l’ozone et fortement stratifiée. Le temps caractéristique de circulation y est de plusieurs années, bien plus long que dans la troposphère*, ce qui peut contribuer à des modulations pluriannuelles du climat dont l’étude est un des enjeux actuels.
193STRATUS. Nuage qui a sa base à une faible altitude (depuis le sol jusqu’à quelques centaines de mètres). Lorsque sa base atteint le sol, on parle de brouillard.
194SUBDUCTION. La croûte terrestre est composée de plaques lithosphériques. La subduction décrit le passage d’une plaque sous la plaque adjacente pour s’enfoncer dans le manteau. Ce mécanisme est à l’origine des fosses océaniques (Mariannes, Philippines, Japon…) et le frottement généré par l’enfoncement provoque séismes et volcans.
195SYSTÈME CLIMATIQUE. Système complexe formé des cinq composantes majeures : l’atmosphère, l’hydrosphère (océans, rivières, eaux souterraines,…), la cryosphère* (neige, glaciers, banquise, pergélisol*…), les surfaces continentales et la biosphère* et des interactions entre celles-ci. Le système climatique évolue sous l’influence de sa dynamique interne, donc des flux physiques, chimiques et biologiques échangés et des forçages externes*.
196SYSTÈME CONVECTIF. Colonne atmosphérique dans laquelle se produisent des mouvements verticaux assurant le mélange. La plupart du temps, ces mouvements verticaux naissent à basse altitude dans la troposphère* et si l’humidité de l’air est suffisante, ils aboutissent plus ou moins rapidement à la formation de cumulus ou de cumulonimbus et de précipitations, en particulier dans les tropiques. Les processus convectifs existent aussi dans l’océan, lieux de genèse de mélanges de masses d’eau (e.g. Mer du Labrador).
197SYSTÈME ENDORÉIQUE. Bassin-versant* sans exutoire en mer. La pluie reçue retourne à l’atmosphère, soit par évapotranspiration directe, soit par écoulement dans les rivières et les nappes pour s’évaporer dans des deltas intérieurs, ou pour s’accumuler dans des lagunes salées où elle s’évapore et laisse des croûtes de sel. Il peut être la conséquence du relief (endoréisme structural), de facteurs liés au sol (infiltration importante) ou du climat (forte évaporation le long des cours d’eau ou dans les lagunes, endoréisme fonctionnel).
198TAUX DE VECTORISATION. Informatique : apport du temps de calcul effectué dans des instructions vectorielles par rapport au temps de calcul total.
199TAXON INDICATEUR. Groupe de plantes indicatrices des variables du climat.
200TEST D’HYPOTHÈSES. Procédure statistique permettant, à partir d’un échantillon de données, d’évaluer la validité d’une hypothèse statistique ou de choisir entre deux hypothèses concurrentes.
201THÉORIE DES SYSTÈMES DYNAMIQUES. Théorie mathématique initiée par H. Poincaré au XIXe siècle, afin de décrire le comportement de l’ensemble des solutions d’une équation différentielle. Cette théorie a mis en évidence l’existence des propriétés chaotiques de certains systèmes.
202THÉORIE DES VALEURS EXTRÊMES. Théorie statistique pour décrire la queue des distributions* de variables aléatoires. Cette théorie a été développée par E. Gumbel au milieu du XXe siècle pour prévoir les crues de rivières.
203THÉORIE DU CHAOS. Étude des systèmes dynamiques très sensibles aux conditions initiales, avec un comportement déterministe, mais non-prévisible.
204THERMOCLINE. Zone océanique où la température se refroidit le plus rapidement lorsque l’on descend en profondeur (région du maximum de gradient* thermique). Aux hautes latitudes, souvent absente, la thermocline peut-être remplacée par la halocline, région de maximum de gradient* de salinité.
205TOURBIÈRE. Zone humide caractérisée par l’accumulation progressive de la tourbe, avec un sol possédant une très forte teneur en matière organique, peu ou pas décomposée, d’origine végétale.
206TRANSITION DE PHASE. Changement de phase (état physique) d’un système. Par exemple, de liquide à gaz, la transition est appelée évaporation.
207TRIAS. Période du passé géologique appartenant à l’ère* Mésozoïque*. Elle s’étend de -251 à -199,6 millions d’années.
208TROPHIQUE. Ensemble des phénomènes qui conditionnent la nutrition et le développement d’un tissu (ensemble de cellules), d’une partie de l’organisme ou d’un organe.
209TROPOPAUSE. Frontière entre la troposphère* et la stratosphère*, la tropopause est le niveau de l’atmosphère où la température, décroissante depuis le sol, devient à nouveau croissante avec l’altitude. La tropopause est située à 17-18 km dans la région intertropicale, à environ 10 km aux latitudes tempérées et 6 à 8 km dans les régions polaires. La tropopause intertropicale, avec des températures souvent en dessous de -80 °C, compte parmi les régions les plus froides de la Terre.
210TROPOSPHÈRE. Partie de l’atmosphère située entre le sol et la tropopause* (9 à 18 km selon la latitude), dominée par les mouvements convectifs et les perturbations du temps. La température décroît en moyenne de 6,5 °C par km dans la troposphère. À quelques rares exceptions près (nuages stratosphériques polaires et nuages noctulescents), les nuages et les précipitations y sont confinés.
211TURBULENCE. Propriété d’un écoulement, d’apparence plutôt désordonné et tourbillonnaire, hautement intermittent dans l’espace et dans le temps (avec des fluctuations de toute échelle et de toute amplitude).
212UPWELLING. Remontée d’eau profonde générée par une dynamique spécifique : l’action du vent chasse les eaux de surface vers le large ce qui permet aux eaux froides et profondes de remonter.
213VALLÉE EN AUGE. Vallée en forme de U façonnée par le passage d’un glacier (formée lors des dernières glaciations).
214VARIABILITÉ CLIMATIQUE. Décrit les variations de l’état moyen et autres statistiques du climat à toutes les échelles de temps et d’espace allant au-delà de celles d’un événement météorologique particulier. La variabilité peut être due à des processus internes au système climatique* (variabilité interne), ou à des changements liés à des forçages externes* d’origine naturelle ou anthropique (variabilité externe ou forcée).
215VARIABLE. Attribut mesurable du système qui peut varier avec le temps et qui prend une valeur numérique. Par exemple, la température à Toulouse, ou la pression au milieu de l’Atlantique.
216VARIANCE. Propriété statistique d’une variable* aléatoire. La variance décrit les écarts à la moyenne.
217VARVE. Bande de sédiment qui s’est déposée pendant une année au fond d’un lac et qui se différencie grâce à l’alternance de teintes liées à des processus saisonniers.
218VIROPHAGE. Terme utilisé en référence à bactériophage qui désigne les virus infectant les bactéries. Le virophage a la particularité de ne pas pouvoir infecter de cellule, ce qui le rend inapte à se multiplier par la seule méthode alors connue chez les virus. Pour accomplir son cycle de réplication, il infecte un autre virus.
219VORTEX POLAIRE. Tourbillon permanent d’air stratosphérique extrêmement froid qui se forme au-dessus des régions polaires pendant les longues nuits. Le tourbillon polaire s’établit dans la moyenne et basse stratosphère* au-dessus de 16 km d’altitude.
220VORTICITÉ RELATIVE. Mesure de la rotation d’une parcelle de fluide sur elle-même. Un cyclone a une vorticité positive (il tourne dans le sens antihoraire dans l’hémisphère Nord), un anticyclone a une vorticité négative.
221VRAISEMBLANCE. En statistique, dans le cadre d’un modèle paramétrique, la vraisemblance d’un échantillon est la fonction des paramètres du modèle qui donne la densité de probabilité de cet échantillon.
222XÉNOBIOTIQUE. Substance étrangère à l’organisme vivant (du grec ancien ξενος « étranger » et βιος « vie »). Un xénobiotique est une molécule chimique polluante, qu’elle soit bénéfique comme les médicaments ou un poison comme les pesticides. Elle peut être toxique à l’intérieur de notre organisme, y compris pour de faibles concentrations.
223ZONE DE CONVERGENCE INTERTROPICALE. Zone de basses pressions atmosphériques oscillant autour de l’équateur selon les saisons. Elle est due à la convergence de masses d’air chaudes et humides tropicales en basse couche, donnant lieu à des mouvements convectifs et de fortes précipitations.
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L'archéologie à découvert
Hommes, objets, espaces et temporalités
Sophie A. de Beaune et Henri-Paul Francfort (dir.)
2012