Glossaire
p. 313-332
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Texte intégral
1ABSORBEUR (solaire). Échangeur thermique assurant l’absorption du rayonnement solaire et le transfert de l’énergie au fluide caloporteur, généralement constitué d’une tôle sur laquelle est fixé un faisceau de tubes.
2ABSORPTION (lumière). L’absorption de la lumière est caractérisée par le coefficient d’absorption a, dont l’inverse (1/a) représente la longueur caractéristique de pénétration de la lumière dans le matériau. Selon les types de semi-conducteurs, celle-ci peut prendre des valeurs inférieures au micron dès que l’énergie des photons est supérieure à celle de la bande interdite* ou des valeurs de plusieurs microns ou dizaines de micron. L’épaisseur de matériau nécessaire pour absorber la quasi-totalité de ces photons dépend ainsi du semi-conducteur*.
3ACIDE AMINÉ. Petite molécule (moins de 30 atomes) contenant une fonction « acide carboxylique » (groupe −COOH) et une fonction « amine » (groupe −NH2). Les acides aminés naturels sont au nombre de 21 et diffèrent par la nature de leur « chaîne latérale » ; ils sont les briques élémentaires de la fabrication des protéines*.
4ACTIVITÉ (nucléaire). Nombre de transitions nucléaires spontanées d’une quantité de nucléides radioactifs par unité de temps. L’unité d’activité est le Becquerel, activité d’une quantité de nucléides radioactifs pour laquelle le nombre de transitions nucléaires par seconde est égal à un.
5ADIABATIQUE. Sans échange de chaleur avec le système extérieur. Une compression adiabatique de gaz contribue à une importante production de chaleur qui en augmente la température.
6ADSORPTION. Fixation d’une substance sur la surface d’un solide.
7AGENDA 21. Plan d’actions en vue d’un développement durable, défini et adopté par une communauté territoriale dans le cadre d’une démarche volontaire. Le nom d’agenda 21 provient de la référence au plan d’actions pour le XXIe siècle adopté par la communauté internationale lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992.
8ALCANE. Hydrocarbure de formule CnH2n+2 où n est un entier naturel non nul, dont les quatre premiers, le méthane (CH4), l’éthane (C2H6), le propane (C3H8) et le butane (C4H10) sont des gaz dans les conditions ambiantes de pression et température.
9ALTERNATEUR TRIPHASÉ. Machine permettant de convertir l’énergie mécanique en énergie électrique. Un alternateur fournit trois tensions et trois courants de forme sinusoïdale déphasés de 120°.
10AMÉNITÉS. Terme utilisé en économie pour désigner les services et aspects agréables du cadre de vie (environnement et système social) qui ne sont pas quantifiables monétairement.
11ANAÉROBIE. En absence d’O2.
12ANALYSE DE CYCLE DE VIE (ACV). Compilation et évaluation des intrants, des extrants et des impacts environnementaux potentiels d’un système de produits au cours de son cycle de vie (ISO 14 040).
13ANGLE D’ACCEPTANCE. Pour un système optique de concentration, c’est l’angle maximal d’ouverture assurant une focalisation optimale du rayon lumineux sur le récepteur.
14ANGLE SOLIDE. Équivalent tridimensionnel de l’angle plan, exprimé en stéradian.
15ANISOTROPIE. Comportement dépendant de la direction (au contraire de l’isotropie, qui caractérise un comportement identique dans toutes les directions).
16ANODE. Électrode où se produit l’oxydation* (lieu d’émission d’électrons*).
17ANOMIE. Déstructuration d’un groupe social par défaut de normes ou de valeurs communes.
18ANTIOXYDANTS. Molécules qui empêchent l’oxydation* de nombreuses substances, réprimant ainsi la production de radicaux libres nocifs pour les organismes vivants.
19APPROCHE SYSTÉMIQUE. Vision globale des soussystèmes appartenant au système à considérer et de leurs interactions récurrentes.
20AQUIFÈRE. Formation géologique contenant de l’eau mobilisable de façon temporaire ou permanente, capable de restituer cette eau naturellement et/ou par exploitation.
21ARCHÉES MÉTHANOGÈNES. Micro-organismes produisant du méthane et appartenant à un groupe de procaryotes* distinct des bactéries.
22ARGILITE (OU MARNE). Roche sédimentaire riche en argile qui peut comporter une fraction carbonatée significative.
23ASSERVISSEMENT. Dispositif de contrôle/commande permettant d’assujettir un mécanisme à une loi de comportement dépendant de paramètres extérieurs.
24ASSIMILATION DES DONNÉES. Procédé consistant à corriger les simulations numériques de l’environnement en exploitant les observations.
25ATOMISATION (combustion). Action (réalisée par un injecteur de carburant automobile ou aéronautique) qui a pour rôle de transformer le liquide en gouttelettes pour qu’elles s’évaporent puis se mélangent avec l’air avant de brûler dans la chambre de combustion.
26ATP. Adénosine triphosphate. Sa réaction avec l’eau (hydrolyse*) produit l’énergie nécessaire aux réactions chimiques des cellules*. C’est la molécule qui joue le rôle de « monnaie énergétique » dans le monde vivant.
27AVIFAUNE. Terme qui désigne l’ensemble des espèces d’oiseaux d’une région donnée.
28BACILLUS SUBTILIS. Bactérie du sol très étudiée.
29BANDE D’ÉNERGIE INTERDITE. Dans un solide, les électrons* dits « périphériques », ceux susceptibles de participer à la conduction électronique, ne peuvent pas prendre toutes les énergies possibles. La zone d’énergie inaccessible est dite « bande interdite ».
30BANDE SPECTRALE (d’un capteur-imageur). Partie du spectre électromagnétique observable par ledit capteur-imageur.
31BIOFILM. Les micro-organismes vivent dans la nature sur des surfaces solides, en formant spontanément des films, appelés biofilms, de quelques micromètres à plusieurs millimètres d’épaisseur. Au contact de la surface, ces micro-organismes sécrètent des polymères qui constituent la matrice du biofilm.
32BIOLOGIE SYNTHÉTIQUE. Branche de la biologie qui vise à concevoir et synthétiser de nouveaux systèmes et fonctions biologiques.
33BIORÉACTEUR. Enceinte fermée de quelques litres à quelques dizaines de litres utilisée pour la culture de micro-organismes en milieu contrôlé.
34BIOTECHNOLOGIES. Application de la science et de la technologie aux organismes vivants à d’autres matériaux vivants ou non vivants, pour la production de savoir, biens et services. Les biotechnologies vertes concernent les végétaux terrestres et les micro-algues, les blanches les enzymes* et les micro-organismes.
35BINUCLÉAIRE. Qui renferme deux centres métalliques.
36BLACK-OUT. Panne généralisée d’un système électrique*, qui résulte le plus souvent d’un grave déséquilibre accidentel entre production et consommation (rupture d’interconnexions, pannes en chaîne de centrales de production), auquel les moyens de régulation (appel aux réserves, délestages partiels) n’ont pu remédier.
37BOUQUET ÉLECTRIQUE. Répartition des différentes sources d’énergies primaires consommées pour la production d’électricité à l’échelle d’un pays.
38CANDU. Le réacteur « CANada Deuterium Uranium » est un concept canadien de réacteur nucléaire de 2e et 3e générations à spectre de neutrons thermiques. Il utilise de l’uranium naturel (non enrichi) comme combustible* et de l’eau lourde (oxyde de deutérium) pour ralentir ses neutrons (modérateur) et pour évacuer la chaleur produite dans le cœur (caloporteur).
39CAPTEUR ACTINOMÉTRIQUE. Instrument mesurant l’intensité des radiations, notamment solaires.
40CARBOHYDRATE. Terme désignant les sucres ou glucides.
41CARBONE ACTIVÉ. Matériau à porosité* ajustable, bon marché, le plus souvent obtenus par pyrolyse de matière naturelle (bois, charbon, coques…) puis activation par la vapeur d’eau ou un agent chimique de manière à développer la porosité. Les carbones activés sont de très bons conducteurs électriques, qualité essentielle requise pour développer les systèmes de puissance que sont les supercondensateurs*.
42CARBONISATION. Procédé de pyrolyse lente de la biomasse mise en œuvre pour la production optimale de charbon.
43CAROTÉNOÏDES. Pigments végétaux utilisés comme colorants ou antioxydants*.
44CATAGENÈSE. Stade d’évolution thermique de la matière sédimentaire donnant lieu à la formation de pétrole et de gaz.
45CATALYSEUR. Composé ajouté en faible quantité à un milieu réactionnel afin d’accélérer la vitesse de réaction entre les réactifs. Le catalyseur n’est pas consommé par la réaction et il est retrouvé inchangé à la fin de celle-ci.
46CATHODE. Électrode où se produit la réduction* (lieu d’absorption d’électrons*).
47CELLULE (biologie). Structure élémentaire d’un être vivant (si on exclut les virus). Une cellule est délimitée par une membrane d’où découle la distinction essentielle entre intérieur et extérieur. L’intérieur recèle de l’ADN, matériel génétique porteur de l’information nécessaire à la programmation de l’activité cellulaire et en particulier à la division cellulaire. On distingue les cellules* procaryotes*, dont l’ADN est libre, des cellules eucaryotes* dont l’ADN est séquestré dans une structure spécifique, le noyau. En outre, les cellules eucaryotes se distinguent des procaryotes par l’existence d’autres structures intracellulaires délimitées par une membrane, parmi lesquelles les mitochondries*.
48CELLULE PHOTOVOLTAÏQUE (PV). Dispositif à base de semi-conducteurs qui transforme l’énergie lumineuse en électricité (courant continu).
49CELLULOSE. Constituant majeur de la biomasse (40 à 60 %). C’est un polymère linéaire à très longue chaîne de glucose*. La structure des microfibrilles est caractérisée par l’alternance de zones cristallines et amorphes. La composition de la cellulose dépend peu de son origine.
50CELLULOSOME. Complexes extracellulaires regroupant des enzymes* de dégradation des parois végétales et synthétisés par certains micro-organismes.
51CENTRES DE DISPATCHING (réseau). Centres dans lesquels des équipes supervisent en temps réel l’état du réseau afin d’assurer l’équilibre productionconsommation en prenant les décisions nécessaires, soit télécommandées soit par téléphone.
52CÉTONE. Composé organique résultant de l’oxydation* d’un alcool.
53CFD (COMPUTATIONAL FLUID DYNAMICS). Approche de la mécanique des fluides par la simulation numérique des écoulements et de leurs conditions environnantes.
54CHALEUR FATALE. Chaleur produite par un processus dont l’objet n’est pas la production de cette chaleur ; par exemple la chaleur produite par une usine d’incinération, par une centrale thermique ou la chaleur évacuée d’un data-center via un groupe de froid.
55CHALEUR LATENTE. Chaleur échangée lors d’un changement de phase, exemple : solide-liquide.
56CHALEUR SENSIBLE. Chaleur stockée par un matériau lors d’une variation de température.
57CHAMPS ÉLECTRIQUE ET MAGNÉTIQUE. L’action à distance entre deux charges électriques est décrite dans la théorie de Maxwell par des champs, des quantités vectorielles (une longueur et une direction) définies en chaque point de l’espace et du temps. Les champs peuvent se calculer en fonction des charges et de leur mouvement. En retour, les champs exercent une force sur les charges (force de Lorentz). Le champ électrique peut accélérer les charges, le champ magnétique courbe leurs trajectoires. Un mouvement oscillatoire des charges crée une onde de champ qui se propage à la vitesse de la lumière.
58CHARBON ACTIF. Poudre de charbon de structure poreuse à grande surface et fort pouvoir adsorbant.
59CHARBON LIMNIQUE. Charbon déposé par sédimentation en environnement lacustre.
60CHARBON PARALIQUE. Charbon déposé par sédimentation en environnement marin côtier.
61CISAILLEMENT. En mécanique des fluides, le cisaillement désigne le processus dans lequel un fluide frotte sur lui-même. Techniquement cette condition est déterminée par la norme du gradient transversal de vitesse, et physiquement elle est associée à une instabilité de l’écoulement à l’origine de turbulences.
62CLIQUETIS. Combustion anormale résultant d’une autoinflammation d’une fraction des gaz frais en amont du front de flamme, générant une augmentation locale de pression suivie de vibrations de la masse gazeuse.
63CNEF. La commission Nationale d’Évaluation du Financement est un organisme créé en 2006 et chargé de surveiller pour le compte de l’État le processus de financement du démantèlement des réacteurs et de la gestion des déchets radioactifs.
64COFACTEUR. Atome ou molécule non-protéique incorporé dans une enzyme*, et essentiel à son fonctionnement.
65COGÉNÉRATION. Valorisation combinée de la chaleur et de l’électricité produites par une centrale électrique basée sur un cycle thermodynamique.
66COKE. Solide obtenu par pyrolyse du charbon en l’absence d’oxygène. C’est du carbone à peu près pur. Il sert de réducteur lors de l’élaboration de la fonte.
67COKÉFACTION. La cokéfaction est un procédé de craquage (entre 400 et 500 °C) par lequel les résidus lourds issus de la distillation du pétrole sont transformés en produits pétroliers légers et en coke* (charbon). Le « coke de pétrole » issu de ce procédé est ensuite principalement utilisé comme combustible* ou matériau pour électrode.
68COLIS (nucléaire). Conteneur non récupérable rempli de déchets radioactifs conditionnés.
69COMBURANT. Composé qui permet l’oxydation* exothermique (combustion) d’un combustible*. Le combustible est oxydé en perdant des électrons* qu’il cède au comburant. Dans une pile à combustible, combustible et comburant sont séparés et le transfert des électrons se fait par l’intermédiaire du circuit électrique.
70COMBUSTIBLE. Substance qui produit de l’énergie par réaction de combustion avec un comburant*.
71COMBUSTIBLE (nucléaire). Substance constitutive du cœur d’un réacteur nucléaire, contenant les éléments fissiles qui entretiennent la réaction en chaîne en son sein.
72COMBUSTION EN BOUCLE CHIMIQUE (Chemical Looping Combustion, CLC). Technique consistant à extraire l’oxygène de l’air à l’aide de particules d’oxydes métalliques circulant en boucle entre la chambre de réaction avec l’air et la chambre de combustion, où est produit un mélange de CO2 et d’eau.
73COMBUSTION PAUVRE. Combustion avec défaut de combustible* par rapport à un mélange stoechiométrique.
74COMPARTIMENT ENVIRONNEMENTAL. Désigne un milieu environnemental comme l’air, l’eau ou les sols.
75COMPLÉTION D’UN PUITS DE FORAGE. Ensemble des opérations de finition du puits, qui doivent permettre sa mise en service optimale, que ce soit en production, en injection (pour la fracturation) ou en observation.
76CONCEPT FORMEL. Objet ou idée n’ayant pas de correspondant dans le monde sensible.
77CONDUCTION THERMIQUE. La conduction thermique est un mode de transfert thermique provoqué par une différence de température entre deux régions d’un même milieu, ou entre deux milieux en contact, et se réalisant sans déplacement global de matière, par opposition à la convection*.
78CONSTANTE DE PLANCK. Constante fondamentale de la physique quantique. h = 6.62 10-34 Js. Elle donne le rapport entre l’énergie d’un photon et la fréquence* du rayonnement. Elle a donc la dimension d’une énergie multipliée par un temps.
79CONTACT REDRESSEUR. État passant d’un circuit électrique.
80CONTRÔLE STÉRIQUE. Aménagement de la réactivité des composés chimiques par les propriétés géométriques, c’est-à-dire l’encombrement, des ligands*. Le contrôle électronique est obtenu en jouant sur le caractère donneur ou accepteur d’électrons* des ligands.
81CONVECTION THERMIQUE. La convection est un mode de transfert qui implique un déplacement de matière dans le milieu, par opposition à la conduction thermique*. Il concerne donc les fluides comme l’air ou l’eau.
82CONVERTISSEUR DE PUISSANCE. Dispositif permettant de changer la forme de l’énergie électrique ; par exemple en passant d’un courant continu à un courant alternatif*.
83COPOLYMÈRE À BLOCS. Macromolécule ou polymère issu de la polymérisation d’au moins deux types de monomère, chimiquement différents, appelés comonomères. Il est donc formé d’au moins deux motifs de répétition. Le terme « à blocs » précise que chaque motif de répétition forme des séquences qui sont enchaînées.
84COUCHE DE MÉLANGE. Lorsque deux couches de fluide s’écoulent parallèlement entre elles à des vitesses différentes, il se produit à leur interface un cisaillement*. En aval de ce cisaillement* une turbulence intense est générée par l’instabilité de l’interface, et occasionne un mélange progressif entre ces deux couches. Cette zone est appelée couche de mélange.
85COUPLE REDOX. Deux espèces chimiques capables d’échanger un ou plusieurs électrons* forment un couple oxydoreducteur ou couple redox dont le potentiel électrique est fixé. Le réducteur est le donneur d’électrons et l’oxydant est l’accepteur d’électrons.
86CRAYON (nucléaire). Tube métallique contenant les pastilles de combustible nucléaire, par exemple d’oxyde d’uranium ou d’un mélange d’oxydes d’uranium et de plutonium (MOX). En rassemblant des crayons (combustibles), on forme un assemblage (combustible). Remarque : dans les réacteurs à neutrons rapides, on parle plutôt d’aiguilles (combustibles).
87CRYOSTAT. Dispositif permettant d’obtenir une très basse température (inférieure à-150 °C) par un liquide très froid.
88CYANOBACTÉRIES. Organismes photosynthétiques autrefois appelés algues bleues.
89CYCLABILITÉ. Aptitude d’une batterie électrochimique à fonctionner (sans perte de capacité) pour un grand nombre de cycles de charge et de décharge.
90CYCLE BINAIRE À FLUIDE ORGANIQUE. Technologie permettant à un fluide géothermal de céder, via un échangeur thermique, une partie de son énergie à un fluide organique plus volatil (alcane*, fluoro-carbone, ammoniac, etc.), qui est utilisé en circuit fermé pour produire de l’électricité.
91CYCLE DE CARNOT. Transformation cyclique et réversible d’un gaz parfait, qui donne une réalisation simple d’un moteur réversible ditherme.
92CYSTÉINE. Acide aminé* dont la chaîne latérale porte un groupement « thiol » (-SH).
93DÉLAMINAGE. En science des matériaux, ce terme désigne un processus de dégradation d’un matériau multi-couches dans lequel les différentes strates du composite se décollent entre elles, soit par destruction d’une couche, soit par disparition du liant.
94DÉMONSTRATEUR. Installation/projet/réalisation de taille commerciale.
95DENSITÉ API. Créée par l’American Petroleum Institute, la densité API est une échelle permettant d’exprimer la densité d’un pétrole en degrés API (°API) selon la formule : Densité API = (141,5/(densité à 60 °F) - 131,5. Plus un pétrole est lourd plus sa densité API est faible. L’eau à une densité API de 10 °API.
96DENSITÉ D’ÉNERGIE. Quantité d’énergie stockée par unité de masse ou de volume.
97DÉPOLYMÉRISATION. Action de convertir un polymère en ses monomères constitutifs.
98DÉSINTÉGRATION (ou DÉCROISSANCE) RADIOACTIVE. Un noyau nucléaire dit radioactif est un noyau instable à durée de vie finie et qui se transforme spontanément – on dit qu’il se désintègre – pour donner un noyau plus stable.
99DÉSORBER. Décrit le mécanisme inverse de l’adsorption*. Dans le cas présent, signifie le vidage du contenu des pores, soit par chauffage soit par abaissement de la pression.
100DÉSORPTION. Détachement des molécules adsorbées préalablement à la surface d’un minéral.
101DIAGENÈSE (matière organique). Stade précoce de l’évolution thermique de la matière organique sédimentaire ne donnant lieu à aucune formation d’hydrocarbures, autre que du méthane biogénique à faible profondeur.
102DIATOMÉES. Famille de micro-algues pouvant vivre en eau douce comme salée, caractérisées par leurs valves siliceuses.
103DIGESTION ANAÉROBIE. Processus de dégradation de la matière organique par des microorganismes en absence d’oxygène. Elle s’accompagne de la production de CO2, d’H2, CH4 et d’acides organiques.
104DIODE ÉLECTROLUMINESCENTE (LED). Composant principalement constitué d’une jonction entre deux matériaux semi-conducteurs de nature différente. Le passage du courant au niveau de la jonction entre ces matériaux semi-conducteurs ne peut se produire qu’au-delà d’une certaine tension (dite « tension de seuil ») appliquée de part et d’autre de la jonction selon une polarité bien déterminée. Lors du passage du courant, la recombinaison des électrons* avec les « trous* » est responsable de l’émission des photons.
105DIODE ÉLECTROLUMINESCENTE ORGANIQUE (O-LED). Structure formée de matériaux organiques qui sont pris en « sandwich » entre une anode* généralement transparente (ITO, Indium Tin Oxide) déposée sur du verre et une cathode* métallique soumise à une différence de potentiel. Des porteurs de charges opposées, générés à l’anode et la cathode sous l’effet d’une différence de potentiel, vont se déplacer par « saut » de molécule en molécule dans tout le matériau jusqu’à se rencontrer et produire un photon en se recombinant.
106DOPAGE (semi-conducteur). Dans un semi-conducteur*, les concentrations d’électrons* et de trous* à l’équilibre peuvent être modifiées en substi tuant une faible proportion de ses atomes par des atomes de valence supérieure (donneurs) ou inférieure (accepteurs). Dans le premier cas, on augmente la concen tration d’électrons, donc de charges libres négatives : on parle de dopage de type n. Dans le second cas, on augmente la concen tration de trous, donc de charges libres posi tives : on parle de dopage de type p.
107DOUBLE COUCHE ÉLECTROCHIMIQUE. Modèle décrivant la variation du potentiel électrique aux abords de la surface d’une électrode polarisée au contact d’un électrolyte*.
108DRAINER. Drainer un milieu poreux (une roche-réservoir) consiste à extraire le fluide contenu dans les pores. Dans le cas de la fracturation hydraulique, le drainage est effectué par différence de pression.
109DURÉE DE VIE (semi-conducteurs). Temps mis en moyenne pour qu’un électron excédentaire dans la bande de conduction se recombine avec un trou excédentaire de la bande de valence. Ce temps peut varier considérablement selon la nature et la qualité du semi-conducteur, typiquement de quelques nanosecondes à plusieurs millisecondes.
110ÉCHANGEUR DE CHALEUR. Appareil conçu pour transférer de l’énergie thermique d’un fluide caloporteur (liquide ou gaz) vers un autre, sans les mélanger. Quelle que soit la forme ou le type d’échangeur considéré, le flux thermique traverse une paroi (ou surface d’échange) par convection* et conduction.
111ÉCLAIREMENT SOLAIRE. Flux énergétique par unité de surface issu du rayonnement solaire incident, exprimé en W.m-2.
112ECOINVENT (base de données). Base de données d’analyse de cycles de vie disponible sur www.ecoinvent.ch.
113ÉCOPHYSIOLOGIE. Étude de la physiologie des organismes en relation avec les conditions de leur environnement.
114ÉCOULEMENT TURBULENT. Écoulement présentant des fluctuations irrégulières, aléatoires, des variables caractéristiques (vitesse, pression, température…) et un champ de vitesse tourbillonnaire induit par des tourbillons dont la taille et l’orientation varient dans l’espace et le temps. La turbulence intensifie le mélange et permet d’augmenter les taux de conversion chimique d’écoulements réactifs.
115EFFET DYNAMO. Dans un fluide conducteur de l’électricité placé dans un faible champ magnétique, l’écoulement génère des courants électriques qui produisent un champ magnétique qui peut renforcer le champ initial : c’est l’effet dynamo. Proposé par Sir Larmor en 1919, ce phénomène est à l’origine du champ magnétique de la plupart des planètes et des étoiles.
116EFFET REBOND. Lorsque l’on améliore l’efficacité avec laquelle on utilise l’énergie, on observe empiriquement que les consommateurs peuvent accroître leur demande en service (par exemple, faire plus de kilomètres en voiture), compensant en partie les économies attendues. La fiscalité environnementale peut permettre de limiter cet effet.
117EFFICACITÉ LUMINEUSE. Elle se définit par le rapport entre son flux lumineux* (quantité de lumière émise dans la partie visible du spectre électromagnétique) exprimé en lumens (lm) et la puissance électrique absorbée exprimée en watt* (W).
118EFFLUENT. Fluide résiduel (eau, gaz, éléments dissous) issu d’une exploitation industrielle ou urbaine et véhiculant une charge polluante.
119ÉLECTRODÉPÔT. Fabrication de matière par passage d’électricité entre une électrode et un liquide contenant les espèces à déposer sous forme ionique grâce à une réaction d’oxydoréduction.
120ÉLECTROLYSE DE L’EAU. Décomposition de l’eau, en oxygène et hydrogène, par passage d’un courant électrique.
121ÉLECTROLYTE. Corps capable de conduire le courant électrique par le mouvement de ses ions vers des électrodes de charge opposée.
122ÉLECTRON. Particule élémentaire de charge négative, constituant des atomes avec les protons et les neutrons.
123ÉLECTRON-VOLT. Énergie cinétique d’un électron, initialement au repos et accéléré par une différence de potentiel de 1 Volt. Unité d’énergie (1,6 10-19 J) bien adaptée au monde à l’échelle atomique : les énergies mises en jeu dans les atomes et les molécules sont de l’ordre de l’électron-volt. L’échelle d’énergie de la physique des particules est le GeV (milliard d’électrons-volts).
124ÉLECTRONS ET TROUS. La conductivité intrinsèque d’un cristal semi-conducteur* est liée à son nombre de porteurs de charge intrinsèques (électrons et trous). La libération d’un électron de conduction, c’est-à-dire son passage de la bande de valence à la bande de conduction, laisse un état d’énergie vacant dans la bande de valence, qui participe à la conduction électrique comme un porteur de charge électrique positive appelé « trou ».
125EN 228. Norme européenne des essences commerciales.
126EN 590. Norme européenne des gazoles commerciaux.
127ÉNERGIE D’ACTIVATION. La quantité d’énergie minimum nécessaire pour initier une réaction chimique. L’énergie d’activation apparaît dans le facteur exponentiel de la loi d’Arrhenius*.
128ÉNERGIE D’AGITATION THERMIQUE. Énergie cinétique moyenne des molécules d’un corps à une température donnée.
129ÉNERGIE FATALE. Énergie produite sans qu’elle soit valorisée. Ce peut être le cas des énergies éoliennes ou solaires si la quantité produite est excédentaire par rapport à la demande et difficilement stockable.
130ÉNERGIE PRIMAIRE. Énergie totale entrant dans le système énergétique, où elle est transformée dans les raffineries ou les centrales électriques pour produire l’énergie finale achetée par les consommateurs, particuliers ou entreprises.
131ÉNERGIE SPÉCIFIQUE. Énergie stockée dans un système, en général donnée par unité de masse (Wh/kg) ou de volume (Wh/L) (voir aussi DENSITÉ D’ÉNERGIE).
132ENNOIEMENT. Lors de la construction d’un barrage, immersion de surfaces boisées, agricoles et/ou résidentielles de plusieurs hectares pour constituer les bassins de rétention.
133ENRICHISSEMENT (nucléaire). Principe qui consiste à faire passer la proportion d’uranium 235 fissile de 0,7 % à l’état naturel à 3 ou 4 % en vue de favoriser la réaction en chaîne. Deux techniques principales sont utilisées : la diffusion gazeuse (très gourmande en électricité) et l’ultracentrifugation. L’usine EURODIF (arrêtée en mai 2012) utilisait la diffusion gazeuse et consommait ainsi la production d’électricité de 3 des 4 réacteurs (de 900 MW) de la centrale nucléaire du Tricastin mais elle permettait d’alimenter en uranium enrichi tous les réacteurs du parc français.
134ENTHALPIE. Mesure de l’énergie totale d’un système thermodynamique. Dans le contexte géothermal, cette grandeur permet d’appréhender le contenu énergétique d’une ressource géothermale, qui dépend de sa température, de sa pression, des proportions de ses différentes phases (liquide, vapeur).
135ENTROPIE. Cette grandeur thermodynamique permet de quantifier le concept d’irréversibilité : dans tout processus réalisable physiquement, impliquant un système macroscopique isolé, l’entropie ne peut que rester constante (transformation réversible) ou croître (transformation irréversible).
136ENZYME. Protéine* ou complexe protéique de grande taille (jusqu’à 1 000 kg/mol) qui intervient comme catalyseur*, ou accélérateur, d’une réaction chimique sans en modifier le bilan.
137ESCHERICHIA COLI. Bactérie de la flore intestinale des mammifères et organisme vivant le plus étudié à ce jour.
138ESPACE DES PHASES. Espace à six dimensions, trois pour la position et trois pour les composantes de la vitesse, qui permet la représentation de l’état dynamique d’un système.
139ESPACEUR ORGANIQUE. Entité organique rigide ou flexible ayant pour fonction d’espacer les entités minérales du solide et ainsi permettre de créer directement une porosité* accessible une fois les molécules d’eau évacuées des pores du matériau.
140ESPÈCES (ou COMPOSÉS) AROMATIQUES. Se dit de molécules organiques caractérisées par la présence d’un ou plusieurs cycles aromatiques. Ces molécules ont généralement une odeur forte. Le benzène de formule C6H6 est un cas type de molécule aromatique comportant un cycle à 6 atomes de carbone.
141ESPÈCE RÉSERVOIR. Composé chimique maintenant un ou des éléments chimiques sous une forme inoffensive ou inactive.
142EUCARYOTES. Du grec eu, « vrai » et caryon, « noyau », ce sont les organismes qui entourent leur matériel génétique d’une membrane, formant ainsi le noyau à l’intérieur des cellules*.
143EUTROPHISATION. Modification d’un milieu aquatique, liée à l’apport excessif de substances nutritives.
144ÉVAPORATION (dépôt). Méthode de dépôt de couche mince grâce à l’évaporation des éléments à déposer sur un substrat en le portant à une température suffisante et dans des conditions de vide.
145EXCITON. Paire électrontrou liée par des forces de Coulomb.
146EXTERNALITÉ. Impact positif ou négatif produit par l’activité d’un acteur dont il ne supporte pas les coûts mais qui influe sur le bien-être et le comportement d’acteurs tiers (pollution ou prise de valeur).
147FACTEUR DE CHARGE (éolienne). Rapport entre l’énergie électrique effectivement produite sur une période donnée et l’énergie que l’éolienne aurait produite si elle avait fonctionné à sa puissance nominale durant la même période. Le facteur de charge ne doit pas être confondu avec la disponibilité.
148FARAD. Symbole : F. Tiré du nom du physicien Michael Faraday, le farad est l’unité de capacité électrique dans le système international (SI). C’est la capacité d’un condensateur électrique, entre les armatures duquel apparaît une différence de potentiel d’un volt lorsqu’il est porteur d’une charge d’un coulomb.
149FERMENTATION. Processus biochimique de conversion de l’énergie chimique contenue dans une source de carbone en une autre forme d’énergie directement utilisable par la cellule en l’absence de dioxygène ou d’un autre accepteur terminal d’électrons*. La fermentation conduit à la production de composés réduits dont certains présentent un intérêt en termes de biocarburants tels que les alcools ou les lipides.
150FIBRE OPTIQUE. Mince filament de silice (verre) ultra-pure. L’indice de réfraction du cœur le la fibre est légèrement plus élevé que celui de la partie externe. La lumière* est donc guidée dans le cœur et se propage sur une grande distance presque sans atténuation.
151FLUIDE FRIGORIGÈNE. Fluide pur ou mélange de fluides purs présents en phase liquide, gazeuse ou les deux à la fois en fonction de la température et de la pression de celui-ci. La principale propriété des fluides frigorigènes est de s’évaporer à une faible température sous pression atmosphérique. Les fluides frigorigènes sont notamment utilisés dans les pompes à chaleur.
152FLUORESCENCE INDUITE PAR LASER OH. Émission spontanée de photons par les molécules ou des radicaux, suite à l’absorption d’un rayonnement laser accordé sur une transition de l’espèce sondée. La lumière émise par la désexcitation est collectée sur un capteur de type caméra ou photomultiplicateur.
153FLUX LUMINEUX. Grandeur photométrique mesurée en lumens (lm), elle correspond à la puissance lumineuse émise par une source et perçue par l’œil humain.
154FLUX THERMIQUE MOYEN (géophysique). Quantité de chaleur interne moyenne de la terre transférée vers l’extérieur par unité de surface et de temps. L’origine de la chaleur rencontrée dans la croûte terrestre est due pour environ 90 % à la désintégration* des éléments radioactifs présents dans les roches.
155FONCTION AMINE. Groupement d’atomes dérivant formellement de l’ammoniac NH3 par remplacement d’un ou plusieurs atomes d’hydrogène par des groupes carbonés.
156FORCES CAPILLAIRES. Forces de tension superficielle agissant à l’interface entres deux fluides ou plus et au raccord de cette interface avec une surface solide.
157FRÉQUENCE. Il s’agit du nombre de fois qu’une grandeur alternative périodique se répète par unité de temps.
158FULLERÈNE. Molécule composée de carbone pouvant prendre différentes formes géométriques : sphère (C60), ellipsoïde (C70), tube (nanotube de carbone*), etc.
159GAZ À EFFET DE SERRE (GES). Constituants gazeux de l’atmosphère, tant naturels qu’anthropiques, qui absorbent et réémettent le rayonnement infrarouge* thermique émis par la surface de la Terre. C’est cette propriété qui est à l’origine de l’effet de serre. Pour les différents gaz, on calcule la quantité équivalente de CO2 produisant la même absorption* de rayonnement infrarouge, selon la méthode proposée par le GIEC*.
160GÉNOTYPE. Ensemble de la composition génétique d’un individu.
161GIEC (GROUPE D’EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL SUR L’ÉVOLUTION DU CLIMAT). En anglais IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change), ce groupe a été mis en place à la demande du G7 en 1988 par l’Organisation Météorologique Mondiale et le Programme pour l’Environnement des Nations Unies pour expertiser l’information scientifique, technique et socio-économique qui concerne le risque de changement climatique provoqué par l’homme. Récipiendaire avec Al Gore du Prix Nobel de la paix 2007.
162GLUCOSE. Sucre (ou ose) à 6 atomes de carbone ce qui en fait un hexose. C6H12O6, directement assimilable par de nombreux organismes. Il intervient comme donneur d’électrons* dans la phosphorylation oxydative.
163GLYCOLIPIDES. Composés graisseux associés à des sucres situés aussi dans les membranes.
164GOUDRONS. Mélange visqueux complexe provenant de la condensation d’un très grand nombre d’espèces chimiques produites lors de la dégradation thermique de la biomasse.
165GPL. Gaz de Pétrole Liquéfié.
166GRADIENT GÉOTHERMIQUE. Hausse de la température proportionnelle à l’augmentation de la profondeur dans le sous-sol, qui est causée par le flux thermique de la terre.
167GRAMINÉE. Famille de plantes comprenant entre autres les céréales (blé, orge), l’herbe…
168GRAMINÉE C4. Pla nte céréalière réalisant un type particulier de photosynthèse* (dite en C4 car elle génère un composé à 4 carbones) plus économe en eau.
169GRANDEUR ALTERNATIVE (électricité). Grandeur (tension, courant) dont la valeur varie périodiquement dans le temps.
170GRANDEUR CONTINUE (électricité). Grandeur (tension, courant) dont la valeur n’oscille pas dans le temps.
171GRAPPE TECHNOLOGIQUE. Ensemble d’innovations technologiques qui, mises en œuvre simultanément, peuvent permettre l’émergence d’un nouveau service.
172HÉLIOSTAT. Grand miroir pouvant s’orienter afin de concentrer le flux solaire sur un récepteur.
173HÉMICELLULOSE. Polymère à structure ramifiée de composition élémentaire proche de la cellulose* mais à faible degré de polymérisation. Les hémicelluloses constituent 20 a 40 % de la biomasse.
174HÉTÉROATOME. Atome d’une molécule organique possédant au moins un doublet d’électrons*, mais qui n’est ni du carbone, ni de l’hydrogène et non métallique. Les plus fréquents sont l’oxygène, l’azote, le soufre, le phosphore ou encore les halogènes.
175HÉTÉROJONCTION EN VOLUME. Système à réseau interpénétré constitué d’un mélange de deux matériaux donneur/accepteur d’électrons* ; ce système permet de multiplier les zones d’interfaces entre eux et de réduire ainsi les pertes des excitons* générés par la lumière dans tout le volume.
176HOULOMOTEUR. Centrale électrique de récupération et conversion de l’énergie des vagues.
177HUILE ORGANIQUE. Composé chimique à base de molécules organiques (composées de carbone, hydrogène et oxygène) stable jusqu’à 400 °C environ.
178HYBRIDATION (stockage). L’hybridation est l’association de deux systèmes de stockage aux propriétés complémentaires, par exemple un accumulateur ou une pile à combustible doués d’une grande autonomie énergétique et un supercondensateur doué d’une forte puissance. Associé à un moteur thermique dans un véhicule hybride, le supercondensateur permet de récupérer l’énergie au freinage et de « booster » le véhicule dans les phases d’accélération.
179HYDROCARBURES AROMATIQUES POLYCYCLIQUES (HAP). Molécules constituées d’atomes de carbone et d’hydrogène, contenant au moins deux cycles aromatiques condensés.
180HYDROCARBURES NON CONVENTIONNELS. Ressources fossiles plus difficiles à exploiter que les réservoirs traditionnels, par exemple lorsque les hydrocarbures sont « liés » aux formations géologiques. Plusieurs types d’hydrocarbures entrent dans cette catégorie : pétrole lourd ou de réservoirs compacts, sables bitumeux, schistes bitumineux. Ils nécessitent des technologies d’exploitation nouvelles, plus coûteuses et aussi potentiellement plus risquées. Par extension, on peut y associer les puits offshore de grande profondeur.
181HYDROLIENNE. Centrale électrique de récupération et conversion de l’énergie des courants marins.
182HYDROLYSE. Réaction qui permet de casser une liaison chimique sous l’action d’une molécule d’eau.
183HYDROPHOBE. Insoluble ou peu soluble dans l’eau.
184HYDRURE (ion*). De formule chimique H−, il a la composition d’un atome d’hydrogène auquel on a ajouté un électron.
185On peut le former par rupture hétérolytique d’une molécule de dihydrogène.
186INDICE DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN (IDH). Indicateur compris entre 0 et 1, développé en 1990 par le Programme des Nations Unis pour le Développement. Il prend en compte le niveau de santé, d’éducation et de revenu des habitants d’un pays.
187INDICE D’ENNUAGEMENT. Terme utilisé par la méthode Heliosat correspondant au rapport entre ce qui est observé par le capteur à bord du satellite et ce qui serait observé si le ciel était clair (i.e. sans nuages)
188INDICE DE SURFACE. Phénomène naturel de suintement de pétrole ou d’émanation de gaz à la surface de la Terre.
189INÉGALITÉS ENVIRONNEMENTALES. Impacts environnementaux pesant davantage et de manière disproportionnée sur des populations socio-économiquement fragiles et/ou appartenant à des minorités ethniques.
190INJECTIVITÉ. Débit d’injection d’un fluide dans une formation poreuse rapporté à la surpression dans ce fluide.
191INSTABILITÉ DE FLOTTEMENT DU DRAPEAU. Sous l’effet du vent, un drapeau ou plus généralement une surface flexible se met à osciller. Si sa longueur dans le sens du vent est suffisante, ces oscillations prennent la forme d’ondes se propageant dans la direction du vent. Celles-ci sont engendrées par différence de pression, car d’un côté le vent passant sur une bosse accélère et sa pression diminue, alors que de l’autre le vent franchissant un creux ralentit et sa pression augmente. La différence de pression ainsi créée augmente la déformation initiale de la surface et génère l’instabilité.
192INTENSITÉ ÉNERGÉTIQUE DU PIB. Rapport de l’énergie primaire* (en tep) sur le PIB (en valeur monétaire) : E/PIB.
193INTERACTIONS FONDAMENTALES. L’ensemble des phénomènes physiques observés dans l’univers peut être décrit par 4 interactions fondamentales : la gravitation qui agit sur les corps massifs (attraction des planètes, marées…) mais qui est négligeable à l’échelle microscopique ; l’interaction électromagnétique responsable des liaisons chimiques, du magnétisme… et qui est « transmise » par l’échange de photons ; l’interaction nucléaire faible responsable de la radioactivité β et de la fusion de l’hydrogène des étoiles ; et l’interaction nucléaire forte responsable de la cohésion des noyaux atomiques, de la radioactivité α, de la fission ou de la fusion deutérium-tritium.
194INTERCONNEXION. Lignes électriques reliant en très haute tension différents pays.
195INTERNALISATION. La consommation d’énergie produit un certain nombre d’impacts négatifs sur l’environnement qui ne sont pas directement pris en compte par la formation des prix de marché (pollutions atmosphériques, bruit, effet de serre…). On peut chercher à « internaliser » cet impact par la fiscalité (taxe carbone par exemple) ou la mise en place de marchés de droit d’émission, l’augmentation de prix qui en résulte entraînant alors une diminution de la demande.
196INVENTAIRE DE CYCLE DE VIE OU ICV. Phase de l’analyse de cycle de vie impliquant la compilation et la quantification des intrants et des extrants, pour un système de produits donné au cours de son cycle de vie (ISO 14 040).
197ION. Atome ayant gagné ou perdu un ou plusieurs électrons* et ayant par conséquent une charge électrique.
198IONOMÈRE. Copolymère thermoplastique « réticulé ioniquement ». La réticulation améliore la cohésion du polymère et la conductivité électrique.
199IRRADIATION SOLAIRE (ou DOSE DE RAYONNEMENT). Intégration sur une période de temps de l’éclairement solaire*, exprimée en J. m-2.
200ISO. L’International Organization for Standardization édite des normes qui sont des documents établis par consensus et approuvés par un organisme reconnu.
201JOINTS DE GRAINS. Défauts de structure dans un matériau cristallin où deux grains cristallins se rejoignent.
202JOULE. Le joule [J] est l’unité du système international quantifiant l’énergie, le travail et la quantité de chaleur. 1 J correspond au travail d’une force d’intensité 1 newton, dont le point d’application se déplace d’un mètre, ou bien encore à une puissance électrique d’1 watt consommée pendant 1 seconde.
203KÉROGÈNE. Matière organique sédimentaire insoluble dans les solvants organiques et pouvant être isolée de la roche par destruction de la phase minérale à l’aide d’acides forts.
204LAGUNAGE. Bassin utilisé pour l’épuration naturelle des eaux usées chargées de matière organique.
205LASER INDUCED INCANDESCANCE (LII). Technique de mesure basée sur l’élévation brutale du niveau des températures des suies* sur une durée très courte (< à 20 ans) jusqu’à la température d’évaporation ou de sublimation* par un rayonnement Laser.
206LIDAR (LIGHT DETECTION AND RANGING). En aéronautique ou en météorologie, ce terme désigne un instrument de télédétection analogue au radar permettant la mesure du champ de vent, en direction et en intensité, dans une zone balayée par des faisceaux laser.
207LIGAND. Petite molécule qui se lie sur une molécule cible, avec en général un rôle fonctionnel (stabilisation structurale, modulation d’une propriété etc.).
208LIGNES DE CHAMP MAGNÉTIQUE. Courbes tangentes en tout point au champ magnétique.
209LIGNINE. Polymères tridimensionnels complexes et amorphes. Leur formulation, très différente de celle des celluloses* et hémicelluloses*, comporte des noyaux benzéniques. La lignine est responsable de la résistance et rigidité des cellules* végétales. Il est difficile de l’extraire sans en altérer la structure.
210LIGNOCELLULOSE. Combinaison de cellulose et de lignine*, principal constituant biochimique des cellules végétales dont elle forme le squelette et les parois.
211LIPOPHILE. Soluble dans les corps gras.
212LIQUIDES IONIQUES. Conformément aux définitions en vigueur, les liquides ioniques sont des sels possédant une température de fusion inférieure à 100 °C. Pour les applications aux supercondensateurs*, les liquides ioniques à température ambiante, voire aux températures inférieures, sont les plus intéressants. Ces liquides conducteurs sans solvants sont particulièrement prometteurs car ils ne contiennent pas de solvants organiques volatiles, toxiques ou inflammables.
213LITS FLUIDISÉS. Procédé de combustion ou gazéification où le combustible* solide (particules de charbon, biomasse) est mis en suspension par des flux de gaz oxydants.
214LOI D’ARRHENIUS (réaction chimique). Une expression du taux de réaction dans laquelle la vitesse de réaction contient une exponentielle par rapport à la température : k = Bexp (-E a/RT) où k est la constante de vitesse, B est le facteur pré-exponentiel, E a désigne l’énergie d’activation*, R est la constante universelle des gaz parfaits et T est la température absolue.
215LUMIÈRE. Partie visible du spectre électromagnétique qui peut être détectée par l’œil humain. En termes de longueurs d’onde, elle est comprise entre 380 nm (violet) et 780 nm (rouge).
216LUMINANCE SOLAIRE. Flux énergétique par unité d’angle solide* et par unité de surface issu du rayonnement solaire incident, exprimé en W. m-2. sr-1.
217MAGNÉTOHYDRODYNAMIQUE. Modèle physique représentant le plasma comme un fluide chargé dans un champ magnétique.
218MASSE CRITIQUE (nucléaire). Quantité de matière fissile à partir de laquelle la réaction en chaîne s’entretient d’elle-même. La configuration et la disposition du combustible* ont une influence sur cette masse critique ; plus le combustible est compact (l’idéal étant une sphère), plus la masse critique est petite.
219MATÉRIAUX À BASSE ACTIVATION. Matériaux qui subissent peu de modifications ou de transmutations sous l’impact d’un fort flux de neutrons : aciers ferritique/martensitique, alliages de tungstène ou vanadium, carbures de silicium…
220MERCOSUR. Appellation abrégée du « Mercado Común del Sur », communauté économique qui regroupe des états d’Amérique du Sud. Créé en 1991, il regroupait à l’origine l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay, avant d’intégrer le Chili, les états de l’Amérique andine (Bolivie, Colombie, Équateur, Pérou, Vénézuela), la Guyane et le Surinam. La création d’un réseau unifié et d’un marché commun de l’énergie tient une place importante dans les objectifs du Mercosur.
221MÉSOCOSME. Enceinte permettant le confinement d’une partie d’un écosystème terrestre, lacustre ou marin, dans le but de l’étudier.
222MÉTAGENÈSE. Stade d’évolution thermique de la matière organique donnant lieu à la formation unique de gaz.
223MÉTHODE CZOCHRALSKI (CZ). Procédé de croissance de cristaux monocristallins de grande dimension (plusieurs centimètres). La méthode consiste en une solidification dirigée à partir d’un germe monocristallin de petite taille en contact avec le liquide. Le liquide se solidifie sur le germe en gardant la même organisation cristalline au fur et à mesure que l’on tire le germe vers le haut tout en le faisant tourner (à vitesse très lente).
224MÉTHODES DE MONTE CARLO INTÉGRALES. Méthodes numériques statistiques, basées sur un grand nombre de tirages aléatoires (représentant ici physiquement le trajet de chaque photon individuel).
225MÉTHODE FUSION DE ZONE (FZ). Méthode permettant de purifier des métaux, semiconducteurs ou autres composés minéraux, jusqu’à de très hauts degrés de pureté. Dans le cas du silicium*, cela consiste à faire fondre, généralement par induction électromagnétique, le lingot CZ*, et déplacer lentement la zone de fusion d’un bout à l’autre du lingot, toujours dans le même sens. Lors de la recristallisation, les impuretés restent préférentiellement dans la zone fondue ; à chaque passage, le lingot est un peu plus purifié, et les impuretés s’accumulent à l’extrémité de la barre.
226MÉTROLOGIE. Branche de la physique concernant la science des mesures et ses applications. Elle comprend tous les aspects théoriques et pratiques des mesurages, quels que soient l’incertitude de mesure et le domaine d’application.
227MILIEU ÉLASTIQUE. Un milieu est dit élastique si les déformations qu’il subit sous l’effet de forces extérieures sont réversibles. En particulier, il revient à son état initial si ces forces s’annulent.
228MITOCHONDRIE. On trouve les mitochondries (du grec mitos, fil et chondros, grain) dans les cellules eucaryotes*. Elles sont délimitées par une membrane et sont le siège de la phosphorylation oxydative ou respiration cellulaire par laquelle l’oxydation* du glucose* par l’oxygène est couplée à la production d’ATP*.
229MODULE (solaire). Assemblage de cellules photovoltaïques interconnectées protégées de l’environnement dans un cadre étanche à l’humidité (c’est le produit commercial).
230MOLE. Unité permettant de faire le lien entre les ordres de grandeur à l’échelle atomique et le monde macroscopique. 1 mole est le nombre d’atomes dans 12 g de carbone 12, soit, approximativement, 6.1023 atomes.
231MOMENT D’INERTIE. Quantifie l’inertie d’un corps à être mis en rotation, concept analogue à celui qui définit la masse qui quantifie l’inertie d’un corps à être mis en mouvement linéaire. C’est une grandeur physique s’exprimant comme le produit d’une masse par une longueur au carré.
232MON. Motor Octane Number.
233MULTI-ÉCHELLE. Se dit d’un phénomène caractérisé par des processus opérant sur une variété d’échelles spatiales ou temporelles.
234MULTIJONCTIONS. Cellules photovoltaïques de haut rendement constituées par l’empilement de plusieurs jonctions simples.
235MUTAGÈNE. Qui a une action altérante pour la structure de l’ADN.
236NAFION. Copolymère perfluoré renfermant des motifs sulfonates (groupes – SO3-) commercialisé par la société DuPont. Son caractère fluoré lui confère, comme au téflon, d’excellentes propriétés mécaniques et une bonne stabilité thermique. Les groupements sulfonates lui permettent de conduire des protons (H+), ce qui explique son emploi en tant que membrane dans les électrolyseurs et piles à combustibles à membrane polymère.
237NANOPOREUX. Se dit d’un solide possédant des pores (cavités) de taille nanométrique.
238NANOTUBE DE CARBONE. Forme allotropique du carbone de la famille des fullerènes. Sa structure correspond a des feuillets de carbone repliés sous forme cylindrique. Suivant la géométrie microscopique du tube, il peut être excellent conducteur ou simplement semi-conducteur.
239NAPHTÈNE. En chimie organique « naphtène » est la dénomination générique donnée aux hydrocarbures saturés cycliques.
240NEUTRINO. Particule interagissant si faiblement avec la matière qu’elle a échappé très longtemps à sa détection. Lors de la découverte de la radioactivité β, l’électron émis n’assurait pas à lui seul la conservation de l’énergie entre l’état initial et l’état final, d’où l’hypothèse de Pauli de lui adjoindre une particule non détectée, y compris dans un calorimètre.
241NIMBY (Not In My Backyard). Terme utilisé pour caractériser l’attitude de rejet des infrastructures dites « indésirables » (centre d’enfouissement de déchets, aéroport, autoroute, centrale nucléaire, ferme éolienne…), dès lors que leur implantation est envisagée dans un espace de proximité.
242NŒUD (réseau électrique). Point de rencontre de deux ou plusieurs lignes électriques. Un nœud peut être un poste source (transformateurs et l’appareillage associé) par exemple.
243NUTRIMENTS. Apports en éléments nutritifs comme par exemple les engrais en agriculture.
244OLIGOPOLE. Une situation d’oligopole se rencontre lorsqu’il y a sur un marché, un nombre très faible d’offreurs (vendeurs) et un nombre important de demandeurs (clients). Elle favorise bien évidemment les vendeurs et accroît les risques de hausse des prix et de contraintes d’approvisionnement. C’est le cas des ressources conventionnelles de pétrole et de gaz, dont les grands gisements sont localisés dans un très petit nombre de pays, pour l’essentiel exportateurs.
245OMBROSCOPIE. Technique utilisée pour visualiser ici les fronts de flammes en jouant sur les grandes variations d’indice optique, liées aux variations de température très importantes dans le milieu étudié.
246OPTIMISATION DÉTERMINISTE. Optimisation où les données du problème prennent une et une seule valeur, connues du décideur.
247OPTIMISATION STOCHASTIQUE. Optimisation où les données du problème prennent plusieurs valeurs, comme des variables aléatoires ; ce qui est connu du décideur est, par exemple, une distribution de probabilité régissant ces variables aléatoires.
248ORBITE GÉOSTATIONNAIRE. Orbite telle que le satellite a toujours la même position par rapport à un point situé sur Terre. L’orbite géostationnaire est dans le plan équatorial, à une altitude de 35 784 km.
249OXYCOMBUSTION. Combustion dans l’oxygène pur ou dans de l’air enrichi en oxygène.
250OXYDATION. Réaction chimique par laquelle une molécule « s’oxyde », c’est-à-dire donne des électrons*.
251OXYDORÉDUCTION. Nom générique donné aux réactions d’oxydation* ou de réduction*.
252P3HT. Poly (3-hexyl thiophène), de la famille des polymères semi-conducteurs ou polymères conjugués.
253PASSIVATION D’UNE INTERFACE. Action de rendre inactive (non réactive) une surface.
254PCBM. [6,6]-phenyl-C61-butyric acid methyl ester, de la famille des fullerènes, dérivé du C60.
255PEDOT-PSS. Mélange de deux polymères, le poly (3,4-éthylènedioxythiophène) (PEDOT) et le poly (styrène sulfonate) de sodium (PSS). Ce mélange transparent semi-conducteur est très utilisé sous forme de films de quelques dizaines de nanomètres en électronique organique comme matériau d’électrode.
256PENSÉE FORMELLE. Elle se caractérise par la capacité d’un individu à abstraire de la réalité sensible, des objets (concepts, symboles...) et des opérations (sériation, généralisation, analyse combinatoire, démarche hypothétique…) portant sur ces objets.
257PÉRIODE RADIOACTIVE. Un isotope radioactif d’un élément chimique se caractérise par deux éléments : son activité massique, mesurée en Becquerels par gramme (nombre de désintégrations* par seconde) et sa période ou demi-vie, qui correspond au temps nécessaire pour que cette activité massique soit divisée par deux. Les déchets à vie courte ont une période inférieure à 30 ans, les déchets à vie longue une période supérieure à 30 ans.
258PERMÉABILITÉ D’UNE ROCHE. Aptitude de la roche à se laisser traverser par un fluide sous l’effet d’un gradient de pression.
259PERTES (réseau électrique). Une partie de la puissance transitée dans les lignes électriques est perdue sous forme de chaleur, on parle de pertes électriques.
260PERTURBATEUR ENDOCRINIEN. Molécule qui mime, bloque ou modifie l’action d’une hormone et perturbe ainsi le fonctionnement d’un organisme.
261pH (POTENTIEL HYDROGÈNE). Paramètre mesurant le caractère acido-basique d’une solution en lien avec sa concentration en ions H+.
262PHOSPHOLIPIDES. Composés graisseux particuliers que l’on trouve dans les membranes des organismes vivants.
263PHOTOAUTOTROPHE. Qui utilise la lumière* comme source d’énergie et le CO2 comme source de carbone.
264PHOTOSYNTHÈSE. Processus permettant aux plantes vertes, aux algues et à certaines bactéries de synthétiser de la matière organique en exploitant la lumière* du Soleil et les sels nutritifs disponibles dans le milieu où elles se trouvent (sol, eau…).
265PHYCOBILIPROTÉINES. Pigments particuliers de certaines algues.
266PIB (PRODUIT INTÉRIEUR BRUT). Somme des valeurs ajoutées, sur une année, par les différentes activités économiques. Les valeurs ajoutées sont mesurées par le capital et le travail mobilisés dans la production. Le PIB mesure donc l’activité économique sur le territoire d’un pays et sur une année.
267PICOSECONDE. 10-12 s, soit un millionième de millionième de seconde.
268PIC PÉTROLIER. Sommet de la courbe de production d’un puits ou d’une région de production. L’expression « pic pétrolier » (Peak Oil) fait néanmoins le plus souvent référence à une théorie qui étend le concept au niveau mondial, et prédit le plafonnement prochain puis le déclin de la production de pétrole du fait de l’épuisement des réserves exploitables. Bien que vérifiée empiriquement dans un certain nombre de pays producteurs, cette théorie est très contestée par certains économistes, en particulier dans la perspective de l’exploitation des ressources non conventionnelles.
269PILOTE. Installation/projet/réalisation de taille réduite destinée à tester un procédé, une technologie.
270PITCH-CONTROL (éolien). Asservissement* de l’angle de calage des pales du rotor d’une éolienne en fonction du vent apparent, de manière à leur conserver un angle d’incidence optimal. Cette technique permet en outre d’éviter le décrochage sans avoir recours au mécanisme contraignant du frein sur l’arbre de la turbine, elle permet enfin de braquer les pales en position de portance nulle pour la mise en sécurité de la machine en prévision des tempêtes.
271PLUIES ACIDES. Toute forme de retombées humides atmosphériques anormalement acides, ayant des impacts négatifs sur la flore, la faune et le bâti.
272PM10. Poussières fines en suspension d’un diamètre aérodynamique inférieur à 10 micromètres.
273POINT CHAUD (géophysique). Zone atypique du manteau terrestre où la température plus élevée provoque la formation d’un panache et génère à l’aplomb de cette zone une activité volcanique intense en surface (exemples : Hawaï, La Réunion, Tahiti).
274POLARITÉ CHIMIQUE. En chimie la polarité est une caractéristique de la répartition dans l’espace des charges négatives et positives entre les éléments chimiques qui composent une molécule. Cette polarité influe sur les propriétés de cette molécule.
275POLLUTION THERMIQUE. Réchauffement d’un milieu récepteur par de la chaleur, en général fatale ; le plus souvent il s’agit de milieux aquatiques ou de l’atmosphère.
276POLYCHLOROBIPHÉNYLES (PCB). Composés chimiques industriels formant une famille de composés aromatiques organochlorés dérivés du biphényle.
277POLYSACCHARIDE. Polymère constitué de plusieurs monosaccharides (ou oses simples) reliés entre eux par des liaisons osidiques.
278POMPE À CHALEUR GÉOTHERMALE. Machine thermodynamique qui puise la chaleur d’un milieu naturel (sol, eau) pour la transférer via un fluide caloporteur au bâtiment à chauffer. Des pompes à chaleur réversibles peuvent fournir du froid en été ou même, simultanément du chaud et du froid.
279POROSITÉ. Ensemble des interstices (connectés ou non) d’une roche ou d’un autre matériau pouvant contenir des fluides (liquide ou gaz). À l’échelle macroscopique c’est aussi le rapport du volume des vides du matériau divisé par le volume total.
280POUSSÉE D’ARCHIMÈDE. Force du bas vers le haut subie par un corps plongé dans un fluide soumis au champ de gravité terrestre (dans le cas présent, par les « globules » d’hydrocarbures – de densité plus faible que l’eau – dans l’eau des pores du sédiment).
281POUVOIR CALORIFIQUE. Il désigne la quantité de chaleur dégagée par la combustion d’une unité de masse de produit (1 kg) dans des conditions standardisées. Plus il est élevé, plus la quantité d’énergie disponible par masse de produit est importante.
282POUVOIR CALORIFIQUE INFÉRIEUR (PCI). Quantité d’énergie libérée par la combustion d’une masse donnée (typiquement un kg) de combustible* (bois par exemple), sans récupération de l’énergie contenue dans l’eau évaporée lors de cette combustion.
283PROFIL DE PORTANCE ÉPAIS. En aérodynamique, les profils de portance sont caractérisés en première approche par quatre paramètres géométriques : l’angle de portance nulle, l’épaisseur, la cambrure et la courbure du bord d’attaque. La classification usuelle désigne comme profil épais un profil de portance dont l’épaisseur maximale dépasse 12 % de la longueur de la corde. Ces profils sont dits « tolérants », c’est-à-dire que leur portance est peu sensible à des défauts de contrôle de l’incidence, ceci au détriment de leur traînée. On les utilise sur les ailes de certains avions gros porteurs, sur des pales d’éoliennes, des hydrofoils ou encore des rotors d’hélicoptère…
284PROTON. Particule chargée positivement, constituant avec les neutrons des noyaux atomiques. Désigne également l’ion H+, puisque celui-ci n’est formé que d’un proton. Cet ion* joue un rôle majeur pour la synthèse d’ATP* dans les cellules*. Il peut être formé par rupture hétérolytique d’une molécule de dihydrogène, ou par la « déprotonation » d’une molécule que les chimistes appellent « acide ».
285PROCARYOTES. Du latin pro, « avant » et du grec caryon, « noyau », ce sont des micro-organismes dont les cellules* ne comportent pas de noyau. Leur matériel génétique n’est pas délimité par une membrane.
286PROCÉDÉS CONTINUS. Système de production dans lesquels les flux de matière transitent avec un débit constant en régime permanent. Ils concernent principalement les secteurs industriels tels que la raffinerie, la pétrochimie, la métallurgie, la chimie industrielle, etc.
287PROTÉINE. Macromolécule dans laquelle les acides aminés sont liés les uns aux autres grâce à des liaisons dites « peptidiques » entre leurs extrémités acides et amine.
288PUISSANCE. Mesurée en watt* (W), la puissance est la cadence à laquelle l’énergie est produite, transférée ou consommée : 1 watt correspond à 1 joule d’énergie produit ou consommé en 1 seconde (1 W = 1 J/s).
289PUISSANCE SPÉCIFIQUE. Puissance du système par unité de masse (W/kg) ou de volume (W/L).
290PULVÉRISATION CATHODIQUE (ou SPUTTERING). Méthode de dépôt de couche mince. Dans une enceinte sous pression réduite, un plasma est créé, entre cible et substrat. Les ions* du plasma, accélérés vers la cible, en arrachent les atomes qui vont ensuite se déposer sur le substrat et former la couche.
291QUANTITÉ DE MOUVEMENT. Quantité vectorielle définie comme le produit de la masse de l’objet, quantité scalaire, par son vecteur* vitesse instantanée. Une relation fondamentale de la dynamique exprime que la variation dans le temps de la quantité de mouvement est égale à la force extérieure appliquée au système.
292RACEWAY. Canal ouvert à circulation de fluide (mis en mouvement par une roue à aubes) en forme de « 0 » (rappelant un champ de course).
293RADIONUCLÉIDE. Isotope radioactif d’un élément chimique. Ce radioisotope a les mêmes propriétés chimique que l’élément chimique mais il est instable et lors de sa décroissance il émet un rayonnement ionisant. Un élément chimique peut avoir plusieurs isotopes stables et radioactifs.
294RAYONNEMENT CIRCUMSOLAIRE. Composante du rayonnement solaire provenant de la région angulaire autour de la position du Soleil.
295RAYONNEMENT INFRA-ROUGE (IR). Le rayonnement infrarouge est un rayonnement électromagnétique d’une longueur d’onde supérieure à celle de la lumière* visible mais plus courte que celle des micro-ondes. En fonction de cette longueur d’onde, on distingue en général l’IR proche, moyen et lointain.
296RÉACTION EXOTHERMIQUE. Qui dégage de la chaleur vers l’environnement.
297RÉACTIVITÉ (physique nucléaire). Dans un réacteur à combustible* solide, une réserve ou excédent de réactivité doit être introduite dans le réacteur lors de chaque rechargement pour compenser l’appauvrissement du combustible fissile et l’accumulation de produits de fission neutrophages sur toute la durée du cycle du combustible. Cet excédent de réactivité est contrôlé par l’utilisation de matière absorbant les neutrons, tel le bore. Une telle réserve de réactivité n’est pas nécessaire dans un réacteur à combustible liquide, dont la composition peut être ajustée en ligne sans arrêter le réacteur.
298RÉANALYSE GLOBALE (climat). Reconstruction du climat ou d’un événement météorologique passé, qui utilise aujourd’hui les capacités de modélisation numérique du climat et d’assimilation de données.
299RECOMBINAISONS DE SURFACE. Les paires électrontrou produites par le rayonnement dans le matériau présentent une recombinaison plus forte en surface, où la structure cristalline subit une discontinuité.
300RÉDOX. Réaction d’oxydoréduction, réaction chimique avec échange d’électrons*.
301RÉDUCTION. Réaction chimique dans laquelle une molécule « se réduit » en acquérant des électrons*.
302REFORMAGE. Réaction de la vapeur d’eau ou du dioxyde de carbone avec les hydrocarbures gazeux, en général le gaz naturel.
303RENDEMENT DE CONVERSION PHOTO-VOLTAÏQUE. Rapport entre la puissance* fournie par la cellule ou le système et la puissance incidente sous éclairement standard de référence, généralement AM1.5 (1 000 W/m2).
304RENDEMENT ÉLECTRIQUE. Rapport entre puissance délivrée électriquement par un composant et la puissance absorbée par celui-ci pour la générer.
305RENDEMENT NOMINAL D’UNE CENTRALE SOLAIRE. Rendement (calculé ou mesuré) pour un instant donné de l’année. On prend en général le 21 mars à 12 heures. Par conséquent, sa valeur est supérieure au rendement moyen annuel car le rendement optique des concentrateurs varie durant la journée et au cours de l’année.
306RÉPULSION ÉLECTROSTATIQUE. Force d’origine électrique tendant à séparer les particules chargées de même signe, d’autant plus intense que les particules sont plus proches (loi de Coulomb).
307RÉSEAU ÉLECTRIQUE. Ensemble des infrastructures électriques (lignes, transformateurs, protections entre autres) nécessaires pour acheminer l’électricité depuis les centres de productions jusqu’au consommateur final.
308RÉSOLUTION SPATIALE (d’un capteur-imageur). Espacement projeté au sol entre deux pixels contigus dans les images issues dudit capteur-imageur.
309RÉSOLUTION TEMPORELLE (d’un capteur-imageur). Laps de temps entre deux images consécutives d’un même lieu, issues dudit capteur-imageur.
310RÉVERSIBILITÉ (nucléaire). Principe selon lequel un stockage géologique de déchets doit être conçu pour permettre notamment une récupération des colis*, dans des conditions et pendant une durée à définir par la loi mais ne pouvant être inférieure à cent ans.
311RON. Research Octane Number.
312RUGOSITÉ AÉRODYNAMIQUE. Dans les modèles de couches limites pariétales, le terme de rugosité désigne un paramètre dynamique entrant dans la modélisation des transferts d’énergie (et de matière) entre une paroi et un fluide.
313SCALAIRE. Quantité définie par sa mesure, sans référence à une direction (ex : la masse, la charge électrique…).
314SCÉNARIOS ÉNERGÉTIQUES. Exercices de prospectives permettant d’étudier des futurs possibles du système énergétique.
315SCÉNARIO NÉGAWATT. La « démarche Négawatt », prônée par l’association du même nom, mise sur l’action combinée entre la sobriété énergétique, l’efficacité énergétique, et le recours aux énergies renouvelables pour réduire la dépendance aux énergies fossiles et nucléaires. Le « scénario Négawatt » représente le scénario énergétique correspondant.
316SÉDIMENTS. Matériaux s’accumulant dans les bassins et provenant des produits de l’altération des surfaces continentales et des organismes vivant dans les milieux aquatiques.
317SEL FONDU (solaire). Les sels fondus utilisés dans les centrales solaires sont des composés à base de nitrate de potassium et de sodium stables jusqu’à 590 °C mais qui sont solides à la température ambiante (température de fusion vers 240 °C).
318SEMI-CONDUCTEUR. Matériau dans lequel il existe une plage d’énergie interdite pour les électrons*, appelée « bande interdite* » ou « gap », qui sépare deux bandes d’énergie permise : la bande de valence avec EV comme niveau d’énergie le plus élevé, et à plus haute énergie, la bande de conduction, avec EC comme niveau le plus bas. À température nulle, tous les niveaux de la bande de valence sont occupés par des électrons, alors que tous les niveaux de la bande de conduction sont vides. On peut démontrer que les électrons d’une bande d’énergie entièrement occupée ne peuvent pas donner lieu à la circulation d’un courant, si bien que la conductivité d’un semi-conducteur* est nulle à température nulle.
319SERVICES SYSTÈME (réseau électrique). Ensemble des services que les producteurs d’électricité dits « dispatchables » rendent au système électrique*, afin d’assurer la tenue de la fréquence* et de la tension, et de prévenir les incidents ou accidents (black-out*) : participation au réglage de la tension et de la fréquence, mise à disposition du gestionnaire de réseau de réserves de puissance, etc.
320SIEVERT (Sv). Unité utilisée pour mesurer l’absorption du rayonnement par le corps humain et les effets sur sa santé qui y sont associés. Par exemple, chaque Français est exposé à une radioactivité naturelle de 1,5 à 6 mSv par an. La dose létale est définie à 8 Sv.
321SILICATE. Famille de minéraux formés principalement d’atomes de silicium, d’oxygène, de magnésium et de fer. Les roches du manteau terrestre et de la croûte sont constituées d’assemblage de différents silicates.
322SILICIUM (matériau). Semiconducteur utilisé pour l’électronique et le photovoltaïque. Il est produit par réduction de la silice SiO2.
323SILICIUM AMORPHE HYDROGÉNÉ. Forme solide désordonnée du silicium*. Le désordre induit la présence de liaisons chimiques manquantes entre atomes de silicium, liaisons qui peuvent être alors saturées par des atomes d’hydrogène. On obtient ainsi un semi-conducteur* bien adapté au spectre solaire et à la réalisation des photopiles. Une particularité, d’origine subtile sur le plan de la physique, est le coefficient d’absorption* de la lumière bien supérieur au cas du silicium cristallin, permettant alors des dispositifs en couche mince.
324SITE ACTIF. Le site actif d’une enzyme* est l’endroit où se produit la réaction chimique qu’elle catalyse. Il peut comporter un petit nombre d’acides aminés et, éventuellement, un cofacteur*.
325SORPTION (OU ADSORPTION*). Processus de fixation des radionucléides* sur la surface d’un minéral.
326SPECTROSCOPIE. Technique physique consistant à étudier la matière grâce à son interaction avec les ondes électromagnétiques (lumière* visible ou infrarouge, micro-ondes, etc.).
327SPEED-CONTROL (éolien). Asservissement* de la vitesse du rotor d’une éolienne afin d’éviter soit l’emballement, c’est-à-dire sa destruction par l’accélération centrifuge, soit le décrochage de l’écoulement sur les pales consécutif à une survitesse.
328SPIRALE D’ECKMANN (météorologie). Désigne la déformation de l’écoulement géostrophique du vent dans la Couche Limite Planétaire (CLP) sous l’effet de la friction à la surface de la Terre.
329START & STOP. Dispositif d’arrêt et de redémarrage automatique d’un moteur automobile. Étant donné le grand nombre de redémarrages dans la vie d’un véhicule, il est important que ce système soit alimenté par un dispositif de stockage de grande durée de vie. De plus, les temps courts imposés au redémarrage nécessitent un dispositif de puissance. Les supercondensateurs* répondent parfaitement à ces deux critères.
330STATION DE LAGUNAGE. Station composée d’une suite de bassins dans lesquels les effluents* domestiques vont transiter pour être dépollués naturellement grâce aux capacités d’autoépuration notamment des micro-organismes aquatiques.
331STATOR. Partie fixe d’une machine électrique tournante.
332STOCKAGE SAISONNIER DE GAZ. Consiste à stocker pendant les périodes de faible consommation (l’été) le gaz naturel, produit de façon régulière dans le temps, dans une formation géologique (aquifère*, cavité saline...) et à le soutirer pendant les pics de consommation (l’hiver) ; il existe plusieurs centaines de stockages saisonniers de gaz dans le monde, dont une vingtaine en France.
333STRATIFICATION VARIABLE (météorologie). La troposphère se caractérise généralement par une décroissance de la température de l’air avec l’altitude. La situation des premiers niveaux de la Couche Limite Planétaire, appelés couche de surface, est dite « neutre » lorsque les échanges verticaux sont inexistants, « convective » lorsque les mouvements verticaux sont favorisés, par exemple par des effets locaux de chauffage à la surface, ou « stratifiée » lorsque la température de surface bloque ces échanges verticaux.
334SUBDUCTION (géophysique). Processus d’enfoncement dans le manteau d’une plaque tectonique (généralement océanique) sous une plaque continentale ou une autre plaque océanique. Les zones de subduction (Antilles, Andes, etc.) sont à l’origine d’un volcanisme intense, associé à d’importants flux de chaleur.
335SUBLIMATION. Phénomène physique par lequel un corps passe directement de l’état solide à l’état gazeux, ou vice-versa.
336SUBSIDENCE (géophysique). Mécanisme d’approfondissement d’un bassin accompagné de l’enfouissement progressif des couches sédimentaires sous l’effet de la tectonique et du poids des sédiments* accumulés.
337SUBSTANCE HUMIQUE. Matière organique du sol formée par la décomposition de plantes et de substances végétales.
338SUBSTRAT ORGANIQUE. Substance chimique synthétisée par les organismes vivants pour leur constitution.
339SUIES. Particules formées essentiellement de carbone résultant d’une combustion incomplète de combustibles solides, liquides ou gazeux.
340SUPERCONDENSATEURS. Système électrochimique intermédiaire entre les batteries et les condensateurs, permettant d’obtenir une puissance spécifique* élevée.
341SUPERCRITIQUE. Décrit un état particulier de la matière soumise à une forte pression ou température. On parle de fluide supercritique lorsqu’un fluide est chauffé au-delà de sa température critique et lorsqu’il est comprimé au-dessus de sa pression critique. Les propriétés physiques d’un fluide supercritique (densité, viscosité, diffusivité) sont intermédiaires entre celles des liquides et celles des gaz.
342SURFACE SPÉCIFIQUE. La surface spécifique désigne l’aire réelle de la surface d’un matériau au contact d’un gaz ou d’un liquide. Elle est mesurée généralement en déterminant le volume d’azote adsorbé par le solide à 77 K. Elle est exprimée en général en mètre carré par gramme. Pour les carbones activés, elle atteint des valeurs de 1 000 à 3 000 m2. g-1.
343SURRECTION (géophysique). Élévation de la surface terrestre conduisant généralement à la formation de montagnes soumises à l’érosion.
344SUSTENTATION MAGNÉTIQUE. Sustentation (lévitation) sous l’effet d’un champ magnétique, sans contact.
345SYLVICOLE. Relatif à la forêt.
346SYNTHON. Molécule précurseur servant de bloc élémentaire pour l’élaboration de molécules plus complexes.
347SYSTÈME ÉLECTRIQUE. Réseau électrique interconnecté intégrant des sites de production d’électricité et des sites de consommation. L’équilibre global à tout instant entre production et consommation permet de maintenir la fréquence* du courant alternatif*. La tension est de son côté réglée par un équilibrage régional des puissances réactives. La France fait partie du système électrique européen.
348TECTONIQUE. Ensemble des mécanismes de déformation de la croûte terrestre, essentiellement contrôlés par la dynamique interne de la Terre.
349TECTONIQUE DES PLAQUES. Théorie élaborée vers 1965 qui postule que la surface de la Terre est découpée en grandes plaques tectoniques rigides, d’une centaine de kilomètres d’épaisseur, qui sont en mouvement les unes par rapport aux autres. Cette théorie permet d’expliquer la dérive des continents de Wegener, et fournit le cadre dans lequel sont aujourd’hui placés la plupart des événements géologiques.
350TEMPS DE CONFINEMENT (fusion). Temps que met le plasma pour se refroidir lorsque l’on arrête la source d’énergie qui l’alimente.
351TENSIOACTIF. Aussi appelé agent de surface, un tensioactif est une molécule qui permet de solubiliser deux phases non miscibles en diminuant les tensions aux interfaces.
352TÉRATOGÈNE. Susceptible de provoquer des malformations embryonnaires à la descendance.
353THÉORIE DE FROUDE (éolien). Modèle établissant les performances maximales d’une éolienne de type HAWT (éolienne à axe horizontal). On y décrit la turbine comme un disque poreux, correspondant au volume balayé par le rotor.
354THERMOGRAPHIE. Mesure sans contact de la température de la surface d’un objet par imagerie infrarouge dans un domaine de longueur d’onde de quelques microns. Cette technique est utilisée par exemple pour diagnostiquer l’isolation des logements. Les zones chaudes de la façade correspondent aux ponts thermiques responsables de l’essentiel des pertes.
355TOKAMAK. Installation permettant de confiner un plasma par des champs magnétiques dans une chambre en forme de tore (anneau). Plusieurs ensembles de bobines magnétiques entourant le tore sont utilisés, pour créer un champ magnétique en forme d’hélice s’enroulant sur un tore.
356TONNE ÉQUIVALENT PÉTROLE (tep). Représente la quantité d’énergie contenue dans une tonne de pétrole.
357TORRÉFACTION. Traitement thermique doux de la biomasse (température inférieure à 300 °C) modifiant sa structure (rupture partielle de ses fibres) et permettant de préparer un matériau hydrophobe*, mais aussi friable pour diverses applications énergétiques.
358TRANSESTÉRIFICATION. Transformation des huiles en esters éthyliques ou méthyliques.
359TRANSFERT RADIATIF (de l’atmosphère). Phénomène d’interaction du rayonnement électromagnétique solaire avec les constituants de l’atmosphère.
360TRIGLYCÉRIDES. Composés graisseux des organismes vivants.
361TROISIÈME PAQUET ÉNERGÉTIQUE EUROPÉEN. Le marché intérieur de l’énergie en Europe a fait l’objet de plusieurs « paquets législatifs », c’est-à-dire de directives et de règlements successifs, fixant les conditions d’une libéralisation des secteurs de l’électricité (dès 1997) et du gaz (dès 2000). Le troisième paquet énergie est adopté le 13 juillet 2009. Il est à mettre en perspective avec le paquet « climat-énergie », dont les directives et les décisions adoptées le 23 avril 2009 marquent une évolution notable de la politique européenne d’une approche sectorielle à une approche plus intégrée de ces enjeux.
362TROPHIQUE. Décrit le mode de nutrition.
363TROUS. Voir ÉLECTRONS ET TROUS.
364UTILITÉS. Ressources énergétiques indispensables à l’exécution de toute opération industrielle de transformation de la matière (chaleur, vapeur, réfrigérant, air comprimé, etc.).
365VECTEUR. Segment orienté, définissant en particulier une direction. Par exemple, la vitesse instantanée d’un mobile, le champ électrique*… sont l’objet de représentations vectorielles.
366VEINE HYDRAULIQUE. Dispositif expérimental permettant de simuler dans un bassin d’eau salée des régimes d’écoulements atmosphériques. Les différentes densités de sel permettent de représenter les strates de l’atmosphère de façon parfaitement contrôlée, et des lois de similitudes de transposer les résultats expérimentaux à l’échelle réelle.
367VISCORÉDUCTION. Procédé de raffinage du pétrole qui vise à transformer les résidus en coupes légères pour avoir une meilleure valorisation. Il s’agit d’un « craquage thermique » opérant en phase liquide entre 450 °C et 500 °C et sous une pression comprise entre 5 et 20 bars.
368WATT. Le watt [W] quantifie une puissance*. En électricité, le watt est l’unité de puissance d’un système débitant une intensité de 1 ampère sous une tension de 1 volt. En intégrant cette puissance sur le temps, on obtient une quantité d’énergie exprimée en W.s (ou joule).
369WATT-CRÊTE (SOLAIRE). Unité correspondant au maximum de puissance délivrée par une cellule/module photovoltaïque dans des conditions standards de tests (1 kW/m2 d’éclairement, 25 °C de température de cellule/module et AM = 1,5).
370ZÉOLITHE. Solide microporeux cristallisé naturel ou synthétique constitué d’aluminosilicates et de cations alcalins ou alcalinoterreux Si4 + et Al3 + connectés entre eux par des anions O2-.
371ZÉRO ABSOLU. Température la plus basse possible (0 K =-273,15 °C) à laquelle l’agitation désordonnée des atomes ou des molécules constituant la matière cesse totalement (au moins autant que le permet la physique quantique). On ne peut l’atteindre exactement, mais on peut s’en approcher (0,01 K ou-273,16 °C pour des objets macroscopiques, des nK pour des atomes refroidis par laser).
372ZERO-POWER SYSTEMS. Ce terme qualifie les systèmes à bilan énergétique (en fonctionnement) nul, c’est-à-dire qu’ils adaptent leur consommation électrique en fonction de l’énergie qu’ils sont capables de récupérer dans l’environnement. Aucune recharge ou remplacement de batteries n’est donc nécessaire.
373ZONES D’EXTENSION CRUSTALE. Zones d’écartement et d’expansion de la croûte terrestre qui s’amincit, telles que les rides médio-océaniques (Atlantique, Pacifique) ou les rifts continentaux (rift est-africain), qui sont le siège d’un volcanisme intense, associé à d’importants flux de chaleur.
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L'archéologie à découvert
Hommes, objets, espaces et temporalités
Sophie A. de Beaune et Henri-Paul Francfort (dir.)
2012