Annexe 2
Chrétiens et yézidis dans l’État du califat
p. 194-203
Texte intégral
1Le 9 juin 2014, l’organisation de l’État islamique (EI) s’empare de Mossoul, et, un mois plus tard, les chrétiens de la ville se voient sommés de choisir entre quitter la ville sur-le-champ, payer une capitation (la jiziyya), embrasser l’islam ou être condamnés à mort1. Le 3 août, Daech envahit le district de Sinjar, le principal foyer de population yézidie. L’EI encercle les familles yézidies qui cherchent à fuir les hauteurs du mont Sinjar. Des milliers de femmes et d’enfants sont réduits à la captivité, tandis que les hommes de plus de quatorze ans sont emmenés pour être exécutés. Les femmes yézidies sont ensuite, au su de tous, vendues sur les marchés de Mossoul et de Raqqa en Syrie. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme publie en mars 2015 un rapport qualifiant les massacres commis par Daech de « crimes de génocide », de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité », à l’encontre de minorités confessionnelles et/ou ethniques. Les exactions recensées dans ce rapport sont de toutes sortes : meurtre, torture, viol, esclavage sexuel, conversion forcée et enrôlement d’enfants.
Le traitement réservé par Daech aux chrétiens
2Dans l’après-midi du samedi 19 juillet 2014, Daech donne vingt-quatre heures aux chrétiens de Mossoul pour choisir entre embrasser l’islam, quitter la ville en abandonnant tous leurs biens considérés comme des « butins » ou rester en payant une taxe d’un montant de 450 dollars. Suite à cette annonce, des dizaines de familles chrétiennes qui n’avaient pas encore fui se décident à quitter Mossoul. Leurs biens fonciers sont saisis, la lettre « nûn » – pour « nazaréens » – est inscrite sur leurs propriétés désertées, tandis que leurs biens meubles, des bijoux aux réserves d’argent, sont pillés2.
3Le 6 août, Daech fait main-basse sur la plaine de Ninive. La population chrétienne qui y vit se réfugie alors massivement à Erbil. Quand elle ne peut louer un logement, elle est placée dans des centres d’hébergement pour populations déplacées, ou elle s’entasse dans les allées des églises et les couloirs d’écoles. D’autres chrétiens trouvent refuge dans les villages chrétiens de la province de Dohuk. D’autres encore quittent le pays, par milliers, en direction de la Turquie, du Liban et de la Jordanie3.
4De manière générale, Daech considère les chrétiens comme faisant partie de la « terre de guerre » (dâr al-harb), qu’il faut combattre jusqu’à ce qu’ils annoncent leur conversion à la foi musulmane. Toutefois, en vertu des textes coraniques et de la tradition prophétique, ceux d’entre les « gens du Livre » qui vivent dans les pays récemment intégrés à la « terre d’islam » (dâr al-islâm) peuvent faire l’objet d’un accord particulier connu sous le nom de « pacte de protection » (‘ahd al-amân). Cela fait d’eux des « gens de la dhimma », que les musulmans ont pour devoir de protéger aussi longtemps que les dhimmis respectent les termes du pacte contracté avec eux.
5Se référant aux procédés des chefs militaires historiques au temps des premières conquêtes islamiques, Daech se targue ainsi de laisser aux gens du Livre, et en particulier aux chrétiens, pendant une période de temps définie, le choix entre embrasser l’islam, payer la jiziyya ou se faire tuer. De même, les dirigeants de Daech tiennent à signer des « pactes » avec les dignitaires religieux chrétiens : selon la jurisprudence islamique (fiqh), la jiziyya ne peut être perçue qu’en vertu d’un accord entre les deux parties. Cet accord dure aussi longtemps que les chrétiens en respectent les termes, qui interdisent aux dhimmis d’ériger de nouvelles églises, d’exhiber leurs symboles religieux, de pratiquer les rites chrétiens en dehors des églises, de prendre les armes contre un État de l’islam ou de collaborer de quelque manière que ce soit avec ses ennemis. La conception consistant à sommer les non-musulmans de choisir entre payer une taxe ou mourir trouve une légitimité dans le texte coranique et le Hadith. La tradition prophétique a en effet entériné une certaine pratique à l’égard des gens du Livre, que l’on retrouve dans la tradition orale (al-sunna al-qawliyya) ainsi que dans plusieurs hadiths. D’après les actes du Prophète (al-sunna al-fa‘liyya), Mohammed a reçu la jiziyya versée par les mazdéens de Hajar. Néanmoins, en rétablissant ces pratiques, Daech tourne le dos au courant jurisprudentiel islamique contemporain, qui appréhende le traitement des minorités religieuses non musulmanes au sein des pays musulmans sur la base de leur citoyenneté.
6Au total, 19 325 familles chrétiennes abandonnent Mossoul et la plaine de Ninive devant l’occupation de l’EI : 13 020 se réfugient à Erbil, 6 000 à Dahuk et 305 à Souleimaniye. À Mossoul et dans la plaine de Ninive, Daech fait exploser plusieurs églises, profane des cimetières chrétiens et détruit quantité de croix, de statues et d’icônes sacrées. Pour la première fois de son histoire, Mossoul se vide de tous ses habitants chrétiens – qui pour mémoire représentaient 12 % de la population de la ville en 19574. Plusieurs personnes interrogées au cours de notre enquête ont mentionné que de nombreux chrétiens se sont convertis à l’islam sous la contrainte, notamment parmi les jeunes hommes. Daech a bloqué dans leurs quartiers les hommes et les femmes âgés parmi les chrétiens, ou au contraire les a transférés ailleurs, dans le but de leur faire peur et de les forcer à se convertir. Si aucune pratique de torture physique n’a été recensée, on relève en revanche de la torture psychique, qui a été jusqu’à des menaces de mort, accompagnées d’accusations de mécréance, d’associationnisme et d’athéisme5.
Le sort des yézidis à Sinjar
7Le 3 août 2014, dans le district de Sinjar, vingt-cinq quartiers yézidis sont pillés et saccagés par les troupes de l’EI. Ce jour-là, 1 500 enfants sont raflés et traînés dans des camps, où ils se voient convertis de force à l’islam et entraînés militairement en vue de participer aux combats et aux attentats-suicides. Les femmes sont mises en esclavage et les hommes adultes exécutés. On recense 4 541 personnes tuées, 5 422 femmes et enfants capturés. D’autres yézidis parviennent à fuir avec la complicité de familles arabes qui les abritent et le concours de passeurs chargés d’organiser leur exfiltration hors des zones contrôlées par l’EI6 : 43 000 personnes fuient vers les provinces de Dohuk, Erbil et Souleimaniye, mais plus de 10 000 yézidis se retrouvent piégés dans la vallée au pied du mont Sinjar. Entre le début du siège et la libération par les forces des peshmergas et des YPG, 2 600 civils yézidis meurent de faim, de soif et de maladies, parmi lesquelles de nombreuses personnes âgées, mais également des enfants et nourrissons7.
8Le regard fanatique que porte Daech sur les yézidis est ainsi exprimé dans le magazine Dabiq, tribune médiatique et idéologique de l’organisation takfiriste :
L’État islamique a affronté les yézidis, une minorité d’associateurs présents depuis des siècles dans certaines régions de l’Irak et de Syrie. Or les musulmans doivent s’interroger sur l’existence des yézidis jusqu’à ce jour, car ils seront interrogés là-dessus le jour du Jugement dernier, étant donné que Dieu le Très-Haut a révélé le verset dit « de l’épée » il y a 1 400 ans, où Il dit : « À l’expiration des mois sacrés, tuez les associateurs où que vous les trouviez, capturez-les et assiégez-les. Gardez-les sous surveillance. Après cela, s’ils se repentent, accomplissent la prière et s’acquittent de la zakat, alors laissez-leur chemin libre. Certes, Dieu est clément et miséricordieux » (Al-Tawba : 5). Si leur croyance a évolué au fil des époques, les yézidis continuent de vénérer le Malin car, même s’ils le considèrent comme immoral, ils croient qu’il sera absous. Parmi les anges à qui Dieu a ordonné de se prosterner devant Adam, Iblis est le seul à avoir refusé. Or les yézidis considèrent cette attitude orgueilleuse face à Dieu comme l’un des actes les plus nobles d’Iblis, dont les hommes n’auraient pas compris le bien-fondé et la perspicacité. Ils pensent donc que Dieu lui pardonnera solennellement le jour du Jugement, pour les larmes de dévotion qu’il aura versées durant des milliers d’années. C’est pourquoi ils ont fait d’Iblis, qui est le plus grand des démons (tâghût), le principal symbole de la clairvoyance et de la piété. Existe-t-il plus grave blasphème que celui-ci ? Même les chrétiens, ces adorateurs de la croix, voient en eux des satanistes qui vénèrent le Diable8.
9Trouvant ses racines dans le mazdéisme de la Perse antique, le culte yézidi s’est par la suite enrichi d’éléments doctrinaires et rituels empruntant successivement au sabéisme, au judaïsme, au christianisme et enfin au soufisme. C’est pourquoi l’EI traite, comme le préconise une majorité de spécialistes du fiqh (fuqahâ’), les yézidis en tant qu’« associateurs », à la différence des juifs et des chrétiens. Ainsi n’ont-ils pas « l’option » de payer la capitation. Sur les fondements de cette jurisprudence islamique, les yézidis ont été traités par l’EI comme des mécréants et non comme des « gens du Livre », ce qui les a placés devant une alternative unique : embrasser l’islam ou mourir. Par conséquent également, tout ce qui relève du yézidisme – hommes comme pierres – et tombe entre les mains des hommes de Daech devient un « butin de guerre », comme l’explicite le magazine Dabiq :
La mise en esclavage des femmes renégates, qui appartiennent à des sectes d’apostats tels les rafidhites, les nusayris (alaouites), les druzes et les ismaéliens fait l’objet de divergences entre les docteurs de la Loi. La plupart des fuqahâ’ disent en effet qu’il n’est pas possible de mettre en esclavage leurs femmes, et qu’elles doivent être traitées en vertu du hadith « Celui qui change sa religion, tuez-le » (sahîh Al-Bukhârî). Mais certains fuqahâ’, dont Ibn Taymiya et les hanafites, considèrent qu’il faut les mettre en esclavage, à l’instar des compagnons du Prophète qui, au cours des « guerres d’apostasie » (hurûb al-ridda), ont capturé et asservi les femmes d’apostats. Cet avis est soutenu par des preuves manifestes. Dieu seul sait. […] Une fois capturés, les femmes des yézidis et leurs enfants ont été distribués, conformément à la charia, entre les combattants de l’État islamique ayant participé à la bataille de Sinjar, après qu’un cinquième (al-khums) d’entre eux a été envoyé auprès des dirigeants de l’État islamique. Cette vaste opération de mise en esclavage (isti‘bâd) des familles d’associateurs est probablement la première à réappliquer la loi islamique, depuis longtemps bafouée. L’unique autre exemple connu de mise en esclavage, bien que sans commune mesure, est celui de femmes et d’enfants de chrétiens aux Philippines et au Nigéria, sous l’action des moudjahidines dans ces pays. Les captifs yézidis ont ensuite été vendus par les soldats de l’État islamique, de la même façon que les compagnons du Prophète (que Dieu les agrée) ont jadis vendu les associateurs9.
10La mise en esclavage des femmes de la communauté s’est déroulée en trois temps. Le premier a consisté à rassembler toutes les femmes et filles à Sinjar puis à les envoyer à Al-Baaj, Qayyara et Mossoul, ainsi qu’en Syrie. Le deuxième a été de les séparer en les dispatchant à travers Mossoul entre Badoush, Galaxy Hall, la base militaire à côté des bois et l’ancien palais de Saddam Hussein. Le troisième temps a consisté à se partager les jeunes filles et à profiter d’elles avant de les vendre, dans le palais de Saddam Hussein à Mossoul. Cette phase a duré du 3 au 15 août 2014. Certaines jeunes filles yézidies ont été mariées, au titre de « cadeaux », à des chefs étrangers parmi les membres de Daech.
11Les yézidis faits captifs, hommes, femmes et enfants, ont été forcés d’embrasser l’islam. Un programme d’enseignement a été spécialement conçu pour eux, afin de leur inculquer les fondements de l’islam. Ils ont dû intégrer des séances de mémorisation du Coran et d’apprentissage de la prière et des rites. Une des jeunes filles captives a témoigné que son mari la frappait parce qu’elle ne parvenait pas à mémoriser certains versets du Coran10. L’effort s’est particulièrement concentré sur les enfants qui, arrachés à leurs familles, ont fait l’objet d’un enseignement spécial et d’un entraînement au combat à Tall Afar et à Al-Baaj.
12La plupart des femmes et jeunes filles capturées par Daech ont été violées, y compris celles qui se sont converties à l’islam11. Toutes les jeunes filles de plus de douze ans ont été mariées de force à un membre de Daech. Parfois, une même jeune fille a été vendue à différents hommes en moins d’une semaine. On a eu connaissance du cas d’une jeune fille de seize ans (elle a tenté de s’enfuir à trois reprises) qui a été violée par un membre de Daech sous les yeux de ses épouses12 ; et de celui d’une fillette de neuf ans qui a été agressée sexuellement par un membre de Daech. Il existe également des images d’un viol collectif, où six hommes de Daech attaquent une jeune femme yézidie13. Ces situations expliquent la quantité de tentatives de suicide chez les femmes yézidies.
Entre exil et résistance
13La majeure partie des yézidis et des chrétiens porte la conviction profonde qu’il est désormais impossible de cohabiter pacifiquement avec les communautés aux côtés desquelles ils ont vécu des centaines d’années. Cette conviction découle du sentiment d’avoir été trahis par leurs voisins musulmans qui ont permis à Daech de commettre tous ces crimes à leur encontre. Cela a rompu la confiance nécessaire au lien social, dont il est difficile d’envisager la reconstruction, notamment entre les yézidis et les tribus arabes qui ont collaboré avec l’État du califat à Mossoul14.
14Certains appellent à la résistance armée et souhaitent libérer leurs régions. D’autres réfléchissent à la façon d’assurer un contrôle autonome de leur région par ces communautés. D’autres encore tournent leurs regards vers l’exil et l’Europe, qui leur ouvre la porte de l’asile au vu des menaces existentielles que ces communautés subissent. Certaines estimations indiquent qu’en une année de règne de Daech sur Mossoul et la région du Sinjar, plus du quart de la population yézidie a fui hors d’Irak15. Sur les 12 000 yézidis que comptait le village de Khatara dans la province de Dahuk, près de 3 000 ont émigré hors d’Irak. Par ailleurs, 18 000 yézidis se sont réfugiés en Turquie, où ils présentent des demandes d’asile auprès de différents pays européens, via l’ONU.
15Dans le but d’associer les chrétiens et les yézidis à la campagne de libération du Sinjar et de la plaine de Ninive, les autorités de la région du Kurdistan ont favorisé la constitution de différents groupes armés qui, sous des appellations diverses, sont directement liés au ministère des Peshmergas et au ministère de l’Intérieur du Kurdistan. L’unité des « Gardes de la plaine de Ninive », qui existait déjà avant que Daech ne fasse main basse sur la région, se nomme désormais « Les hommes libres de la plaine de Ninive ». Elle est directement rattachée aux « Zeravani », la police militaire du Kurdistan, et compte 3 000 volontaires. Sa mission est de garder la main sur le territoire de Ninive une fois la plaine libérée de Daech.
16Quant aux yézidis, leur mouvement de résistance a commencé au moment même où la ville de Sinjar est tombée. Certains détachements des forces des peshmergas – composés essentiellement de yézidis – sont restés sur le mont Sinjar pour tenter de protéger les civils assiégés. Mais depuis, la situation a quelque peu changé avec la création par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) de différentes formations armées, dont les Unités de résistance de Sinjar (HPŞ) et les Unités des femmes d’Êzîdxan (HPÊ), qui comptent des centaines de combattants. Le ministère des Peshmergas a doté ses forces armées d’un nouveau commandement au Sinjar, composé de plusieurs bataillons dont les effectifs ont atteint les 5 000 combattants, avec un appel à l’engagement de 5 000 volontaires supplémentaires. La principale mission de ce commandement est de protéger la région du Sinjar une fois libérée de Daech.
17Aujourd’hui, les peurs se concentrent autour du risque d’un conflit armé prochain entre le PKK et les peshmergas dans le sillage de la libération du Sinjar. D’autant que les peshmergas sont accusés d’avoir abandonné les régions yézidies sans avertir de leur retraite, et qu’on leur impute en conséquence la responsabilité de la tragédie vécue par les yézidis au Sinjar. Le PKK manipule ces faits dans les médias afin de monter l’opinion publique yézidie contre le Parti démocratique du Kurdistan (PDK).
Notes de bas de page
1 Cette contribution est rédigée par Abdel Hakim Jawzal.
2 Entretiens avec des victimes chrétiennes de Daech, Ankawa, juillet 2015.
3 Entretiens avec des réfugiés à Erbil, septembre 2015.
4 Rasheed al-Khayoun, Al-mujtama‘ al-‘irâqî. Turâth al-tasâmuh wa-l-takâruh (« Tolérance et intolérance dans l’histoire de la société irakienne »), Baghdâd/Arbil/Bayrût, Ma‘had al-Dirâsât al-Istrâtîjiyya, 2008, p. 162.
5 Entretiens avec des victimes chrétiennes de Daech, Erbil, juillet 2015.
6 Entretiens avec de jeunes femmes yézidies libérées de Daech, Erbil, juillet 2015.
7 [NDÉ] Initialement contrôlée par les peshmergas du Gouvernement régional du Kurdistan, la ville de Sinjar est attaquée le 3 août 2014 par l’EI. Les peshmergas abandonnent leurs positions et se replient sans combattre. Une partie des habitants se réfugie dans les monts Sinjar, où ils sont encerclés par Daech. Le 14 août, des forces du PYD/PKK venues de Syrie parviennent à ouvrir un corridor au nord des montagnes avec le soutien de l’aviation américaine, mais, le 20 octobre, le siège est rétabli. Il dure jusqu’au 17 décembre, quand les peshmergas, les combattants PYD/PKK et différentes milices yézidies affiliées aux partis kurdes lancent une offensive qui repousse l’EI et permet de reprendre une partie de la ville de Sinjar. En novembre 2015, l’EI est expulsé de la région. Dans les mois qui suivent, les peshmergas et les forces pro-PKK se disputent le contrôle de Sinjar, avec des combats sporadiques.
8 « The Revival of Slavery. Before the Hour », Dabiq (ISIS Organization), octobre 2014, p. 14.
9 Ibid., p. 14-15.
10 Entretiens avec des jeunes femmes yézidies victimes de Daech, Erbil, juillet 2015.
11 Entretiens avec des victimes de Daech, Erbil, juillet 2015.
12 Entretiens avec des victimes de Daech, Erbil, juillet 2015.
13 Entretien avec Saïd Khadida, activiste de la société civile, spécialisé dans la documentation des crimes perpétrés par Daech contre les yézidis, Erbil, juillet 2015.
14 Entretiens.
15 Nous tenons ces estimations d’un entretien avec Ido Khamuka, universitaire yézidi spécialiste en sciences politiques, Erbil, 4 septembre 2015.

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