Les entreprises du commerce du marché de l’art
Texte intégral
1Les principales activités commerciales du marché de l’art ne sont pas identifiées en tant que telles dans la nomenclature d’activités française en vigueur1, ce qui empêche toute description statistique des activités et des entreprises qui les exercent (galeristes, antiquaires, libraires d’anciens…) à partir des enquêtes sectorielles annuelles, portant sur le commerce, réalisées par l’Insee.
2Il est cependant possible d’obtenir, à partir de ces enquêtes, une série d’indications statistiques, jusqu’ici inédites, sur les activités et les entreprises concernées, grâce à une exploitation spécifique menée par le département Commerce de l’Insee à la demande du DEPS. Ainsi, l’activité commerciale d’environ 15 000 entreprises de commerce d’art, qui réalisent un chiffre d’affaires de 1,9 milliard d’euros grâce à cette activité, a pu être étudiée. Les résultats portent essentiellement sur quatre activités commerciales : le commerce d’œuvres d’art contemporain, la vente d’antiquités, d’objets d’art et de meubles anciens, la vente d’objets de récupération et enfin la vente de livres anciens et d’occasion, activités relevant de trois codes Naf différents (52.4Z, 52.5Z et 52.6E). On dispose également de données sur deux activités commerciales très spécifiques : la vente de pièces de collection et celle de timbres-poste de collection2.
Vers une appréciation plus assurée du marché de l’art3
L’exploitation réalisée permet d’obtenir le poids économique des activités commerciales du marché de l’art. Les quelque 15 000 entreprises de l’ensemble de ses branches4 réalisent dans ces activités près de 2 milliards d’euros sur un chiffre d’affaires total de près de 2,5 milliards et emploient au total près de 12 000 salariés5. Les entreprises réalisant leur chiffre d’affaires majoritairement dans une de ces activités y réalisent un chiffre d’affaires de l’ordre de 1,8 milliard d’euros sur un total de 1,9 milliard d’euros et emploient au total de l’ordre de 9 000 salariés6.
On peut ainsi mieux apprécier le poids total des opérations commerciales relevant du marché de l’art même si une bonne part reste mal connue du côté des transactions entre particuliers, des opérations faites avec règlement hors du territoire national ou encore des ventes en atelier. Si les ventes publiques de ce type de biens représentent environ 800 millions d’euros en 20067 et si les ventes en atelier doivent dépasser le montant déclaré à la Maison des artistes (un peu moins de 400 millions d’euros), on obtient un total de l’ordre de 3,5 milliards d’euros qui peut être considéré comme une estimation minimale. Sur ce total, les ventes commerciales représentent la majorité (de l’ordre de 60 %), les ventes publiques sont de l’ordre de 23 % et les ventes en atelier 17 %.
Une population importante de commerces spécialisés
3Les résultats permettent d’apprécier l’ampleur de la population des commerces réalisant majoritairement leur activité dans l’une de ces activités : ce sont près de 13 500 entreprises qui exercent majoritairement leur activité dans l’une de ces activités. La population la plus importante est celle qui pratique majoritairement la vente d’antiquités (70 % du total) suivie, de très loin, par les entreprises qui se consacrent à la vente d’objets de récupération (12 %) et par les galeries d’art contemporain (9 %) (graphique 1).
Graphique 1 – Répartition des entreprises exerçant majoritairement une activité de commerce de l’art selon les postes de la nomenclature Naf

Source : DEPS, Ministère de la Culture et de la Communication, 2009
4Le taux de spécialisation de ces commerces est fort et dépasse en moyenne 95 % de l’activité dans la plupart des catégories, à l’exception de la brocante en magasin et des vendeurs de pièces et de timbres de collection. Cette forte spécialisation s’applique à des chiffres d’affaires moyens très variables d’une catégorie à l’autre mais particulièrement élevés pour les galeries d’art contemporain et les commerces d’antiquités en magasin (respectivement 315 000 € et 207 000 € contre 144 000 € pour l’ensemble) (tableau 1).
5Enfin, dans l’ensemble des activités à l’exception de la vente d’antiquités, les entreprises spécialisées (c’est-à-dire réalisant la majorité de leur offre d’affaires dans l’activité) sont généralement d’une taille inférieure à celle des entreprises qui exercent les mêmes activités de manière minoritaire. C’est particulièrement le cas pour la vente d’œuvres d’art contemporain, de pièces de collection et, surtout, de livres anciens ou d’occasion (voir annexe 2).
6Il est probable que les entreprises exerçant majoritairement leur activité dans l’ensemble de ces activités prises globalement sont encore plus nombreuses car l’exercice concomitant de plusieurs de ces activités semble fréquent (antiquités et livres anciens ou pièces de collection, brocante et livres d’occasion…). La population supplémentaire à prendre alors en compte, bien inférieure à celle des entreprises ayant une activité minoritaire dans l’une au moins des activités répertoriées soit un peu plus de 3 000 (3 104), pourrait être de l’ordre de quelques centaines.
Tableau 1 – Les entreprises exerçant une activité du commerce de l’art comme activité majoritaire

Source : DEPS, Ministère de la Culture et de la Communication, 2009
Des commerces spécialisés qui réalisent l’essentiel de ces activités
7Les activités commerciales étudiées sont très largement le fait des entreprises qui les exercent de manière majoritaire. D’abord, la plus grande partie des entreprises concernées par au moins une activité (appartenant à la branche) réalisent la majorité de leur chiffre d’affaires dans cette activité : 13 505 sur 16 609 soit 81 % (voir tableau 2, ligne 1). Cette caractéristique concerne particulièrement le commerce d’antiquités et d’œuvres d’art contemporain ; seule la vente de timbres de collection y déroge (39 %).
8Le même phénomène s’observe concernant le chiffre d’affaires dans chaque activité : il est réalisé en quasi-totalité par des entreprises qui en font leur activité majoritaire : 97 % pour l’ensemble, 79 % au minimum pour la vente de timbres-poste de collection (tableau 2, ligne 2, graphiques 2 et 3). Il en va de même, quoique dans une moindre mesure, pour les effectifs salariés totaux des entreprises, avec un taux global de 76 %.
9Les entreprises exerçant majoritairement leur activité dans l’une de ces activités sont très spécialisées (95 % en moyenne toutes activités confondues). Il en va de même pour l’ensemble des entreprises concernées par une activité : le taux de spécialisation est de 79 % toutes activités confondues, il est tout particulièrement élevé pour le commerce d’œuvres d’art contemporain (81 %) et la vente d’antiquités (91%) (tableau 2, ligne 3). Il l’est nettement moins pour les autres activités, en particulier pour la vente de livres anciens ou d’occasion (31%).
Tableau 2 – Les principales activités du marché de l’art (en %)

Source : DEPS, Ministère de la Culture et de la Communication, 2009
Graphique 2 – Part du chiffre d’affaires réalisé par les entreprises avec le commerce de l’art (Millions d'euros)

Source : DEPS, Ministère de la Culture et de la Communication, 2009
Graphique 3 – Poids des entreprises spécialisées dans l’ensemble des entreprises de la branche et dans le chiffre d’affaires de la branche (en %)

Source : DEPS, Ministère de la Culture et de la Communication, 2009
Approche par activité
Le commerce d’œuvres d’art contemporain : 1 491 entreprises réalisent un chiffre d’affaires de 385 millions d’euros
10Deux types d’entreprises, relevant de deux activités distinctes de la Naf (52.4Z et 52.5Z), ont des activités de vente d’œuvres d’art contemporain. La différence entre ces deux sous-populations est très nette, au regard de leur importance numérique, de leur place dans la vente d’œuvres d’art contemporain et de leur degré de spécialisation dans cette activité.
11Que l’on retienne la population totale (1 491 entreprises et 385 millions d’euros) ou la seule population des entreprises totalement spécialisées dans l’art contemporain (1 170 entreprises et 363 millions d’euros), on obtient un ordre de grandeur très proche de celui des diffuseurs cotisant à la Maison des artistes du fait de leurs ventes d’art contemporain (1 237 entreprises et 345 millions d’euros en 2005).
Entreprises relevant du commerce divers (52.4Z)
121 356 entreprises réalisent 380 millions d’euros de chiffre d’affaires dans cette activité, pour un chiffre d’affaires total de 441 millions d’euros. Le chiffre d’affaires moyen dans cette activité est de 280 000 € soit 86 % du chiffre d’affaires moyen total. Moins de 10 % de ces entreprises emploient plus de 5 salariés.
13Au sein de cette première sous-population, la distinction suivant la part du chiffre d’affaires consacrée au commerce d’art commun est significative : parmi ces entreprises, 1 170 entreprises (soit 86 % d’entre elles) réalisent au moins 50 % de leur chiffre d’affaires avec la vente d’œuvres d’art contemporain avec un chiffre d’affaires moyen de 310 000 € sur 315 000 €, ce qui témoigne d’une spécialisation quasi complète (98 %). Par ailleurs, on compte parmi elles 81 entreprises employant plus de 5 salariés mais 785 n’en employant aucun.
14À l’opposé, 186 entreprises réalisent moins de 50 % de leur chiffre d’affaires en vente d’art contemporain, ce qui représente un chiffre d’affaires moyen de 93 000 € pour un chiffre d’affaires total moyen de 398 000 €, sensiblement plus élevé que pour les précédentes. La part du chiffre d’affaires réalisée dans le commerce d’œuvres d’art contemporain est de 23 % du chiffre d’affaires total de ces entreprises, soit un montant total de 17 millions d’euros.
Entreprises relevant du commerce de détail de biens d’occasion (52.5Z)
15135 entreprises réalisent 5 millions d’euros seulement de chiffre d’affaires en vente d’œuvres d’art contemporain. Ces entreprises réalisent en moyenne 37 000 € de leur chiffre d’affaires en vente d’œuvres d’art contemporain, sur un chiffre d’affaires total moyen de 244 000 €, soit seulement 15%. Seulement 4% de ces entreprises emploient plus de 5 salariés tandis que 56% n’en emploient aucun. Le nombre d’entreprises réalisant plus de 50% de leur chiffre d’affaires en vente d’œuvres d’art contemporain est très réduit.
La vente d’antiquités, d’objets d’art et meubles anciens : 10 394 entreprises réalisent un chiffre d’affaires de 1,281 milliard d’euros
16Les entreprises concernées relèvent de deux positions différentes au sein de la Naf. Ces deux sous-populations d’entreprises numériquement importantes présentent les caractéristiques communes d’être très spécialisées dans la vente d’antiquités, d’œuvres d’art et de meubles anciens et d’employer peu de personnel. En revanche, elles diffèrent très sensiblement quant au chiffre d’affaires moyen réalisé dans cette activité et, partant, quant à leur contribution respective au chiffre d’affaires de la branche.
Entreprises relevant de la vente au détail de biens d’occasion (52.5Z)
176 203 entreprises pèsent 1,135 milliard d’euros dans cette activité sur un chiffre d’affaires total de 1,255 milliard d’euros. Le chiffre d’affaires moyen réalisé par la vente d’antiquités est ainsi de 183 000 € sur un total de 202 000 €, ce qui témoigne d’une forte spécialisation pour 91 % des entreprises. Parmi celles-ci, 3 % seulement emploient plus de 5 salariés et 71 % n’ont pas recours à l’emploi salarié.
18La quasi-totalité de ces entreprises (92 %) réalisent plus de 50 % de leur chiffre d’affaires avec la vente d’antiquités, d’objets d’art et de meubles anciens. Le chiffre d’affaires moyen de la vente d’antiquités est de 196 000 €, soit 95 % du chiffre d’affaires global moyen (207 000 €), ce qui signale une très forte spécialisation. Parmi ces entreprises, 152 emploient plus de 5 salariés tandis que 4 097 n’en emploient aucun.
19Les 507 autres entreprises réalisent moins de 50 % de leur chiffre d’affaires de la vente d’antiquités, en moyenne 35 000 € sur 152 000 € soit 23 % : il s’agit d’entreprises au chiffre d’affaires sensiblement plus faible. Le chiffre d’affaires total réalisé en antiquités, objets d’art et meubles anciens s’avère également très faible : 17 millions d’euros.
Entreprises relevant de la vente au détail hors magasin (52.6E)
204 191 entreprises réalisent un chiffre d’affaires dans l’activité de 163 millions d’euros seulement. Leur chiffre d’affaires moyen réalisé dans la vente d’antiquités est de 39 000 € (pour un chiffre d’affaires total moyen de 41 000 €), soit 96 % de l’ensemble de leur activité, ce qui atteste, là aussi, d’une très forte spécialisation, mais pour un niveau d’affaires beaucoup plus faible. Il faut souligner qu’aucune de ces entreprises n’emploie de salarié.
21La quasi-totalité (89 %) de ces entreprises (3 729) réalise plus de 50 % du chiffre d’affaires dans cette activité, soit en moyenne 43 000 € sur 44 000 € (98 %). Les 462 autres entreprises n’en font pas leur activité principale et n’en tirent en moyenne qu’un chiffre d’affaires de 3 000 € sur 11 000 €, soit 20 %.
22Enfin, 779 entreprises réalisent des commissions sur vente de ces mêmes biens d’antiquités, et réalisent un faible chiffre d’affaires de 33 millions d’euros. Le chiffre d’affaires moyen pour cette activité (42 000 €) ne représente que 7 % de leur chiffre d’affaires total (243 000 €). Au-delà des 104 entreprises qui réalisent la moitié au moins de leur chiffre d’affaires avec ces commissions, il s’agit plutôt d’une activité marginale pour des entreprises de taille moyenne plutôt plus élevée. Les entreprises concernées par cette activité réalisent vraisemblablement une part de leur chiffre d’affaires en vente d’antiquités8.
Les ventes d’objets de récupération à des particuliers (marbres, meubles…) : 2 300 entreprises réalisent un chiffre d’affaires de 104 millions d’euros
23Cette activité évoque plutôt la brocante, à la différence de la précédente qui correspond pour partie à l’activité d’antiquaires. Elle concerne deux types d’entreprises. Là encore, deux sous-populations de taille différente – environ 600 entreprises contre un millier – sont relativement spécialisées dans le commerce d’art (80 % en moyenne), mais totalisent des chiffres d’affaires de niveau sensiblement différents9.
Entreprises relevant de la vente d’occasion en magasin (52.5Z)
241 073 entreprises pèsent 66 millions d’euros dans cette activité. Leur chiffre d’affaires moyen dans l’activité est de 62 000 €, soit 47 % de leur chiffre d’affaires total, ce qui atteste d’une spécialisation limitée. Seules 3 % de ces entreprises emploient plus de 5 salariés.
25Parmi ces entreprises, 591 (soit 55 % d’entre elles) réalisent la moitié de leur chiffre d’affaires avec ces biens. Ceci correspond à un chiffre d’affaires moyen dans l’activité de 91 000 €, soit 81 % de leur chiffre d’affaires total. Moins de 1 % de ces entreprises emploient plus de 5 salariés.
26482 entreprises réalisent moins de 50 % de leur chiffre d’affaires dans cette activité, avec un chiffre d’affaires moyen de 26 000 € sur 139 000 € (19 %). Leur contribution au chiffre d’affaires total de la branche est de 12 millions d’euros.
Entreprises relevant de la vente d’occasion hors magasin (52.6E)
271 319 entreprises réalisent seulement 38 millions d’euros de chiffre d’affaires avec ces biens. Le chiffre d’affaires moyen dans l’activité est de 29 000 € (81 % de leur chiffre d’affaires total). Plus de 1 000 entreprises sont complètement spécialisées avec un chiffre d’affaires moyen de 29 000 €. Les autres entreprises, réalisant moins de la moitié de leur activité avec ce type de vente, sont au nombre de 280 et réalisent un chiffre d’affaires moyen de 5 000 € (sur 36 000 €, soit 14 %).
La vente de livres anciens et livres d’occasion : 1 332 entreprises réalisent un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros10
28Ces entreprises sont moins spécialisées cependant : leur chiffre d’affaires moyen est de 53 000 €, ce qui représente une part minoritaire (31 %) de leur chiffre d’affaires total.
29802 entreprises réalisent la moitié au moins de leur chiffre d’affaires, soit 76 000 € en moyenne (95 % d’un chiffre d’affaires total moyen de 80 000 €). Elles sont donc fortement spécialisées. Seules 0,6 % de ces entreprises emploient plus de 5 salariés.
30En revanche, les 530 entreprises qui tirent moins de la moitié de leur chiffre d’affaires de la vente de livres anciens ou d’occasion réalisent dans cette activité en moyenne 17 000 €, soit 12 % seulement d’un chiffre d’affaires total beaucoup plus élevé (305 000 € en moyenne). Leur contribution au chiffre d’affaires de la branche est faible : 9 millions d’euros. Il s’agit vraisemblablement de l’activité très secondaire de vendeurs importants d’antiquités.
La vente de pièces de collection et de timbres-poste de collection : près de 1 000 entreprises réalisent un chiffre d’affaires de 54 millions d’euros
31Ces deux activités présentent des traits communs quant au nombre d’entreprises concernées (environ
32500) et à leur caractère de vente très secondaire, au-delà d’un petit noyau de spécialistes. Il s’agit donc là de deux domaines de moindre spécialisation que les commerces précédents. Au-delà d’un nombre limité de spécialistes, ces activités constituent toutes deux une part très secondaire de l’activité d’autres vendeurs relevant certainement pour une bonne part des catégories précédentes.
La vente au détail de pièces de collection
33Elle concerne 450 entreprises pour un chiffre d’affaires modique de 30 millions d’euros (69 000 € en moyenne sur 158 000 €, soit 43 %).
34Plus de la moitié des entreprises (266) réalisent au moins 50 % de leur chiffre d’affaires avec ces biens, soit 109 000 € en moyenne sur un total de 139 000 €, soit 78 %. Les autres, au nombre de 214, qui en tirent moins de la moitié de leur chiffre d’affaires réalisent en moyenne 19 000 € sur un total de 182 000 €, soit 10 %.
35550 entreprises vendent des timbres-poste de collection pour 24 millions d’euros soit, en moyenne, 44 000 € sur 122 000 € de chiffre d’affaires total (36 %).
36212 entreprises en tirent plus de la moitié de leur chiffre d’affaires et, en moyenne, 90 000 € sur 113 000 €, soit 79 %. Aucune d’entre elles ne dépasse les 5 salariés. Les autres, au nombre de 338, réalisent moins de la moitié de leur chiffre d’affaires avec la vente de timbres-poste de collection : 15 000 € sur 127 000 €, soit 12 %.
Tableau 3 – Données de synthèse sur les principales activités et les entreprises concernées

Source : DEPS, Ministère de la Culture et de la Communication, 2009
Notes de bas de page
1 La présente exploitation ayant été réalisée sur la base de données relatives à l’année 2006, la nomenclature en vigueur était la Naf 2003, et non pas la Naf 2008 rév. 2, en vigueur depuis le 1er janvier 2008.
2 Les sociétés de vente volontaire aux enchères publiques (code 74.8K) qui sont tenues de fournir des informations régulières sur leur activité au Conseil des ventes, organisme de régulation, ne sont en revanche pas intégrées à l’analyse.
3 Voir également Philippe LIMOUZIN-LAMOTHE, « Une approche quantitative du marché de l’art », Journal des arts, 23 janvier-5 février 2009.
4 Compte tenu de la multi-activité d’une partie d’entre elles.
5 Ces estimations de l’emploi portent sur l’emploi total des entreprises et non sur l’emploi dans les activités du commerce du marché de l’art. Il s’agit d’estimations établies à partir de la ventilation des entreprises par tranches d’effectifs.
6 Ibid.
7 Source : Chiffres clés 2009, Paris, DEPS, Ministère de la Culture/La Documentation française, 2009, p. 51.
8 Le cumul d’activités est un aspect qui n’a pu être abordé ici.
9 Seules une vingtaine d’entreprises réalisent des commissions sur les ventes au détail de ces types de biens pour un chiffre d’affaires marginal (2 millions d’euros).
10 Il faut souligner que la vente de livres anciens et d’occasion est loin d’être intégralement retracée ici, dans la mesure où l’activité de librairie de détail (52.4R) n’est pas prise en compte, alors que la vente accessoire de livres anciens ou d’occasion peut représenter une part importante de l’activité de certaines librairies de livres neufs.

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