17. Mémoire poétique et identité historique
Éléments d’analyse du Cambodge en voix off de Nantarayao Samputho
p. 273-280
Texte intégral
1Nous souhaitons analyser ici les transferts culturels comme outils d’approche d’une mémoire et d’une identité indicible et fuyante dans le contexte post-génocidaire du Cambodge, ce voisin du Vietnam, membre jadis d’un supposé organisme indochinois. Un regard sur l’œuvre bilingue français-khmer, Le Cambodge en voix off, de Nantarayao Samputho, auteur francophone cambodgien, permettra de faire ressortir la spécificité d’une modalité de transfert culturel sous la forme de va-et-vient entre deux langues dont l’une, le français, permet plus d’audaces que le khmer, mais aussi entre deux époques. Se pose la question de savoir comment ce perpétuel va-et-vient permet de dire et de se dire après un événement traumatique tel celui du génocide perpétré par les Khmers rouges1. Comment en effet écrire après ces atrocités ? Comment encore prendre la parole après qu’un tiers de la population a été assassiné ?
2Après avoir présenté l’écrivain et son œuvre, il s’agira de partir à la rencontre des voix marginales qui prennent la parole dans le récit et nous convient à une découverte du monde dans sa pluralité. La dernière partie poursuivra l’enquête en mettant en évidence les modes de représentations culturelles présents dans l’écriture de Nantarayao Samputho.
Contexte de l’œuvre
3Combinant son métier d’écrivain à celui de professeur, Nantarayao Samputho est actuellement professeur à l’université de Phnom Penh. Écrivant à la fois en khmer et en français, il a publié chez Funan, à Phnom Penh, en 2004, dans une édition bilingue, Le Cambodge en voix off : récit de fiction qui donne la parole à ceux qu’il désigne comme les laissés-pour-compte de la société cambodgienne. De la sorte, il fait référence aux marginaux d’une société elle-même meurtrie par la période coloniale et l’auto-génocide. Ces laissés-pour-compte représentent en fait un pan essentiel de la société cambodgienne comme si la marge se faisait centre et que le centre était représenté par une minorité.
4Le choix de la langue s’inscrit d’emblée dans une volonté de faire dialoguer la culture khmère et la culture française. Ainsi dans une interview parue dans Courrier international (16 mars 2006), l’auteur déclare :
Aux yeux des Cambodgiens, du gouvernement, ce que j’ai écrit pourrait être choquant, et écrire en français est une forme de protection. Je peux tout dire dans cette langue. En khmer ce n’est pas évident.2
5Le livre nous emmène dans le dédale des rues de Phnom Penh où se dévoile progressivement la réalité héritière d’une histoire tumultueuse. Cette plongée labyrinthique dans un Cambodge en marge échappe à toute vision monolithique : les portraits des personnages ne sont pas lisses mais révèlent au fil des pages des esquisses, des courbes dressant non pas un portrait mais une pluralité d’instantanés photographiques, non sans rappeler les portraits dressés par Raymond Depardon et Claudine Nougaret dans leur documentaire Journal de France. Cette même subjectivité se veut revendicaton dans les portraits dressés par Nantarayao Samputho où l’errance, la solitude sont les leitmotive d’instantanés littéraires.
6Le regard que l’écrivain pose sur la société cambodgienne passe par l’imaginaire, par un récit de fiction qui contrairement aux comptes rendus historiques et aux enquêtes sociologiques s’intéresse en tout premier lieu à des individus et non à des échantillons.
7Le récit présente ces individus sous un ensemble de volets : fenêtres sur cours retraçant la perspective des plus démunis qui n’ont d’ordinaire pas droit de cité. Sorte de tableau sur lequel est jetée à vif la peinture, tel un Pollock, la couleur choque. Les pages se présentent sous forme de diptyques : à gauche le texte en khmer et à droite en français. La calligraphie même du khmer apparaît comme une illustration poétique du texte français. Chaque chapitre se referme par une illustration comme si le lecteur était face à l’envers du tableau. La première partie poursuit un découpage chronologique où les jours de la semaine se font structure du récit. Le panel des jours se décline selon le récit d’une mendiante errant dans la ville de Phnom Penh telle une hyène à la recherche de chair. Dans la seconde partie, le découpage des jours laisse place à des portraits ancrés dans une réalité bien concrète de la société khmère : un marchand de préservatifs, une belle de nuit, un passant philosophe et un futuriste. Les voix de ces laissés-pour-compte dressent ainsi le tableau d’un Cambodge contemporain porteur d’une lourde histoire qui y laisse des traces.
Fiction et histoire : mode de représentation polyphonique
8Faire une lecture du Cambodge en voix off en termes de transferts culturels amène à se poser différentes questions : ce récit de fiction dans lequel se mêlent les voix de différents personnages peut-il représenter la réalité culturelle cambodgienne ? Cette fiction dit-elle le vrai ou le faux ? A-t-elle un poids tout aussi considérable que des comptes rendus journalistiques, sociologiques ou anthropologiques ? Les deux points de vue (le compte rendu scientifique et la fiction) à leur façon cherchent le vrai. La vérité en littérature, ce serait la prise de conscience que la réalité est inépuisable et l’enjeu littéraire serait d’imaginer toujours de nouveaux points de vue sur elle.
9Ces points de vue dans l’écriture de Nantarayao Samputho s’inscrivent dans une tension entre la réalité — témoignages recueillis dans les rues de Phnom Penh — et un plan fictionnel, la mise en intrigue. Le récit produit ainsi des symboles en identifiant le passé qui ouvre un espace singulier au présent.
10Quels sont dès lors les modes de représentations dont use la fiction ? Dans Le Cambodge en voix off ils sont pris en charge par une multiplicité de voix subalternes. En recueillant les voix du peuple, le livre se veut un roman polyphonique : de la voix du marchand de préservatifs à celle d’une prostituée en passant par celle d’un philosophe de la rue, l’écriture se décline de façons diverses. Nantarayao Samputho absorbe ainsi divers discours qui s’hybrident à l’intérieur de l’œuvre : feuilleté de voix qui s’entremêlent et qui empruntent les voies multiples et sinueuses de la réalité cambodgienne. La lecture qui conviendrait relèverait d’une écoute bakhtinienne. Il s’agit d’appréhender l’œuvre non plus en considérant un point de vue unique de l’auteur sur la réalité cambodgienne, mais en écoutant la voix de personnages multiples. Ceux-ci ne sont plus uniquement des personnages-sujets mais des êtres en dialogues dont les paroles résultent des interrelations entre personnages. Chacun a ses propres lunettes et par cette confrontation de discours, l’auteur ne veut pas imposer au lecteur une conclusion ou une synthèse mais s’inscrit davantage dans une sorte de dialogue. La photographie de la réalité cambodgienne ne résulte pas d’un seul point de vue, mais se construit au contraire grâce aux imbrications de discours divers : la réalité « naît entre les hommes qui la cherchent ensemble, dans le processus de leur communication dialogique3 ». Ce dialogue socratique sur la société cambodgienne permet à Nantarayao Samputho de cultiver les contrastes et de remettre en question les idées reçues. Par le choix d’une écriture polyphonique il adhère au refus du peuple cambodgien de se dépeindre de manière monolithique.
11La question posée par ces mises en voix, c’est la manière de se représenter la délicate réalité d’un pays qui renaît progressivement de ses cendres. Nantarayao Samputho refuse de dresser un portrait statique de la société cambodgienne car celle-ci fluctue de la trace d’un douloureux passé — qui veut à la fois être oublié et pourtant si présent — vers une conjoncture du présent qui bâtit un futur marqué par des ruptures. Chaque génération a son moment de finitude suivi d’une période à réinventer. Moment de période génocidaire sous le régime de Pol Pot4 et de ses camarades suivi d’une période à réinventer, celle du post-traumatisme. Tout est à recréer et en littérature aussi quand l’on sait qu’avant 1975 le Cambodge comptait deux cents écrivains et qu’à la fin du régime des Khmers rouges seuls quatre d’entre eux ont survécu. On mesure à quel point il existe un creuset entre l’avant génocide et la période qui a suivi.
Douloureuse réinvention
12Pour comprendre ces transferts d’une période de massacres à celle qui suit, quelques balises historiques se révèlent nécessaires. Si la volonté des Khmers rouges lors de leur entrée à Phnom Penh le 17 avril 1975 était d’en finir avec deux mille ans d’histoire et de faire table rase, il s’agissait avant tout de mettre en place la naissance de l’homme nouveau entièrement soumis à la collectivité et à l’état.
13Façonner une nouvelle société signifiait pour Pol Pot et ses camarades à la fois vider la capitale ainsi que toutes les villes du pays de ses habitants, coupables, selon eux, d’embourgeoisement mais surtout une rupture radicale et nécessaire avec le passé et l’étranger. Afin de mettre en place cet homme nouveau, les familles ont été dispersées, les meurtres sont devenus pratique courante.
14Comment affronter ensuite l’écriture dans un pays mal remis de l’oppression où la démocratie figure certes dans les textes, mais non dans les pratiques ? Comment libérer les esprits de l’autocensure ?
15Par l’usage d’écrits métaphoriques, par la polyphonie sans point axial, l’écriture de Nantarayao Samputho s’efforce de rendre vie à une littérature assassinée par la révolution, marquée par la destruction des livres et la mise à mort des intellectuels en vue de permettre au lecteur de frayer son chemin dans le dédale d’un Cambodge en reconstruction.
16Les mots, les images, les films, peuvent-ils se faire témoin de l’horreur ? Si la fiction tant littéraire, picturale que cinématographique5 ne s’attache pas à dépeindre de manière scientifique et objective les atrocités du passé, elle parvient toutefois à transmettre l’émotion du vécu. Pour faire comprendre la manière dont se comporte la société cambodgienne, ce qu’elle fait et les raisons pour lesquelles elle agit de la sorte, Nantarayao Samputho a choisi de représenter cette société, de se la représenter, c’est-à-dire de l’imaginer.
17Dans cette perspective, on peut se demander si pour arriver à dire l’indicible — dans ce cas particulier du Cambodge ou l’horreur fut, dans une large mesure, également une affaire de transfert et où l’identité khmère est restée comme affolée, hors d’elle-même — le recours au transfert ne se révèlerait-il pas nécessaire ? Ce passage d’une langue à l’autre, d’une période génocidaire à la période suivante, du traumatisme à l’écriture, ne serait-il pas un moyen privilégié de revendiquer une relation spécifique à la réalité ?
Transferts culturels, sociaux et graphiques
18Dans Le Cambodge en voix off, la culture est envisagée à travers une logique relationnelle. Cette perspective permet d’envisager l’individu, non pas à partir de ses caractéristiques, mais à partir d’un réseau ou sous forme de rhizome. Cette logique relationnelle ne laisse pas de côté le lecteur mais au contraire l’investit dans les questionnements des personnages. Ainsi, lorsque le personnage de la mendiante s’interroge sur son identité en se comparant à un arbre chétif, elle s’adresse directement au lecteur :
Je suis comme un arbre chétif. La lune et les étoiles se chamaillent. Quand il pleut, il tombe des trombes. Tout est inondé, l’arbre frissonne. Quand il fait chaud, on brûle l’arbre, l’arbre étouffe, il s’effeuille. Comment voulez-vous que cet arbre prospère alors que la nature ferme les yeux ? Même quand il pleure, à qui crier sa souffrance ? Je suis semblable à un édifice sans fondation, un arbre sans racines. Jusqu’à quand pourra-t-il tenir droit ? Un simple souffle suffit pour le renverser ! Comment voulez-vous qu’il donne des fruits, s’il n’a aucune chance6 ?
19En ayant recours à la métaphore de l’arbre, l’écriture dévoile au lecteur la dure nécessité de trouver sa place dans une société dont les racines mêmes sont non seulement asséchées par les atrocités du passé mais aussi arrosées actuellement en vain par l’élite cambodgienne. À qui crier sa souffrance dans un monde de sourd ? Comment communiquer ? Tout comme le Cri noir du Cahier d’un retour au pays natal7, le cri cambodgien est celui d’un peuple dont l’identité a été bafouée. Face à ce peuple sans racine, face à ce peuple qui étouffe, qui frissonne, qui n’a aucune voix dans l’histoire, se dresse l’écrivain qui s’engage à témoigner, à rendre compte par des transferts littéraires des contours d’une identité en pleine mutation.
20Le lecteur est convié à suivre les réflexions du personnage de la mendiante : réflexion critique sur la société bourgeoise cambodgienne, sur la pauvreté et l’inégalité des statuts. Comme si plus rien n’avait d’importance, comme si toute dignité avait été bafouée, le personnage de la mendiante convie le lecteur à suivre son récit à travers une véritable plongée dans les pérégrinations des voies subalternes. Et personnifiant le malheur jusqu’à lui donner le statut d’interlocuteur, la mendiante lui adresse ces propos : « Tu m’as été donné en héritage dès l’âge de quatre ans. J’ai mendié en permanence pendant des mois et des mois, des années et des années jusqu’au commencement de mon déclin8. »
21La mise en page du texte français et du texte khmer côte à côte permet au fil des phrases d’être en présence de la culture de l’autre qui dans la première partie du recueil semble unie par une réalité similaire et bouleversante qu’est la pauvreté. Cette pauvreté tragique est rendue par une écriture poétique, une musicalité du texte : musique qui produit un discours au-delà du particularisme vers un va-et-vient de l’autre à soi.
22Poursuivant son récit, le personnage de la mendiante s’interroge sur les raisons de son destin : « Mais cette pauvreté d’où vient-elle ? Du manque d’intelligence, de prévoyance, ou de la société qui m’écrase et m’empêche d’avoir la tête hors de l’eau9. » Cause interne ou cause externe, la question reste en suspens. Le récit nous invite à réfléchir sur la logique de reproduction sociale, dans sa dimension proprement sociale et à travers la violence symbolique qu’elle engendre. Cette violence qui s’exprime dans une langue crue et acerbe faisant écho à la violence quotidienne de la vie des marginaux au fil des rues de Phnom Penh. Le personnage de la mendiante peut-il sortir de l’habitus qui l’enchaîne à cette spirale infernale héritée de génération en génération ? Ne faut-il pas également s’interroger sur le rôle des transferts sociaux qui façonnent tout autant que les transferts culturels le patchwork des identités ?
23Au fil des pages, au fil des jours évoqués dans le récit, les identités s’ancrent et s’inscrivent davantage dans une réalité cambodgienne. Ne correspondant pas au tableau prestigieux dressé par les différentes périodes de la civilisation khmère, le personnage de la mendiante évoque tour à tour les grandes étapes de la civilisation cambodgienne. Ainsi, les temples d’Angkor et leur beauté qui a traversé les millénaires ; le règne du roi Norodom Sihanouk, comme époque paisible et extraordinairement prospère ; la période de Pol Pot comme grande période de collectivisation sans individualisme, sans ambition, sans féodalisme ; l’époque de l’Apronuc10 comme symbole du maintien de la paix. Chacun vantant à sa manière les divers moments qui ont ponctué l’histoire du Cambodge sous forme d’apologie qu’il ne faudrait en rien entacher par un paysage de pauvreté.
24Ainsi, Nantarayao Samputho en tant qu’écrivain aborde les transferts culturels avec l’outil de la littérature. Il a bien conscience des contraintes de son matériau qu’est l’écriture et en fait le vecteur d’une transposition graphique, analogie entre le va-et-vient d’une culture à l’autre et le transfert graphique (va-et-vient de l’œil du texte français au texte khmer).
25Le Cambodge en voix off examine les possibilités et les limites du transfert de la notion du traumatisme des Khmers rouges dans le champ littéraire, en explorant l’espace intermédiaire entre le non-dit traumatique et le dit textuel, entre témoignage et fiction.
***
26Perpétuelle oscillation, constant va-et-vient envisagé comme outil d’approche d’une mémoire, l’écriture par transfert de Nantarayao Samputho permet de s’éloigner ce que l’on reprochait aux ethnographes d’autrefois : de projeter les catégories européennes sur la société cambodgienne. De même qu’on ne peut projeter nos catégories actuelles sur un passé divers et multiple, il faut s’abstenir de projeter un modèle de l’unité de la conscience individuelle sur les discours et les savoirs d’autres cultures, comme cela a bien été souvent le cas pour écrire la période des Khmers rouges. Il s’agit au contraire de redéployer notre vision, et de ressaisir les configurations dans lesquelles notre savoir est éparpillé. En proposant un double jeu d’écriture pour approcher la réalité cambodgienne, Nantarayao Samputho échappe au danger de reconstituer quelque chose comme un tissu homogène qui serait l’esprit d’une culture, d’une époque, d’une classe sociale.
27Pour avoir transfert, il faut envisager des relations de recomposition qui permettent de se situer en amont des catégories figées et de remettre en cause nos concepts préconçus. Ce que Nantarayao Samputho a réussi en posant la littérature non pas comme pensée sur l’histoire, sur l’anthropologie, sur les études coloniales mais avec elles. Cette démarche permet de mettre en situation de dialogue différentes disciplines en vue d’aller chercher des solutions au sein d’autres époques et d’autres cultures. En contexte de globalisation, il est de plus en plus nécessaire de défendre ainsi les spécificités en préservant la conscience des processus de dialogue et de corrélation qui sous-tendent l’identité littéraire, historique, culturele.
28Par un transfert d’imaginaire oscillant entre univers asiatique et univers français, par un transfert du traumatisme khmer, Nantarayao Samputho ouvre des voies possibles pour une écriture de l’élucidation d’une mémoire effacée. Il propose des modes d’écriture pour dire le passé, pour écouter la souffrance, pour comprendre sans juger les réalités cambodgiennes contemporaines en observant leur texture de transferts polyphoniques.
Notes de bas de page
1 Parti communiste cambodgien d’inspiration maoïste qui a dirigé le Cambodge de 1975 à 1979.
2 Christine Chaumeau, « Entretien de Nantarayao Samputho », Courrier international, n° 802, 16 mars 2006.
3 Mikhaïl Bakhtine, Poétique de Dostoïevski, Paris, Le Seuil, 1970, p. 155.
4 Pol Pot, de son vrai nom Saloth Sâr (1925-1998), Premier ministre du Cambodge (le Kampuchéa démocratique) de 1976 à 1979. Après des études en France de 1949 à 1952 où il fréquente le cercle marxiste des étudiants khmers, il sera le leader révolutionnaire du régime des Khmers rouges.
5 Dont notamment le documentaire franco-cambodgien, L’image manquante, primé à Cannes en 2013 et réalisé par Rithy Panh.
6 Nantarayao Samputho, Le Cambodge en voix off, Phnom Penh, Funan, 2004, p. 51.
7 Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal, Paris, éd. Présence africaine, 1971.
8 Ibid., p. 17.
9 Nantarayao Samputho, op. cit., p. 57.
10 L’APRONUC est l’autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge dont l’objectif était de faire respecter les accords de Paris de 1991 qui visaient à mettre fin à la guerre entre l’Etat cambodgien et les Khmers rouges.
Auteur
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