4. La monnaie dans le sud du Caucase
p. 119-142
Texte intégral
1La Transcaucasie est un carrefour de toutes les voies de communication entre l’est et l’ouest, mais aussi entre le nord et le sud.
2Depuis quelques années, un programme de coopération visait à inventorier les découvertes monétaires en Géorgie et en Arménie. Le résultat a été une série importante de publications qui donnent une vue complète des découvertes dans cette région.
3Les trésors ont enregistré les principaux problèmes historiques, des combats entre Grecs et Perses à ceux entre les Russes et les Ottomans. La période la plus importante pour la thésaurisation était bien sûr les invasions mongoles et les guerres ilkhanides

ILL. 1. Nombre de trésors par siècle.
4Une des questions qui se posent dans l’étude des grands empires, est celle de savoir s’il faut étudier leur centre ou leurs périphéries. Bien sûr, le centre semble immédiatement être la partie la plus importante, la plus riche, le lieu où toutes les décisions ont été prises et immédiatement appliquées. Au contraire, les périphéries représentent les régions où n’arrivaient que les échos de ces mêmes décisions, où elles étaient plus ou moins appliquées, ou même plus ou moins comprises.
5Si nous considérons l’Empire hellénistique, l’Empire romain, l’Empire chinois et, pour être bref, tous les empires, il est clair que l’étude de leur centre est rarement faite, et même que très peu de chercheurs ont tenté d’étudier les régions centrales. Par exemple, d’un point de vue monétaire, la ville de Rome est largement inconnue. La partie principale de la Rome antique est sous la ville actuelle ; l’énorme quantité de pièces trouvées dans les fouilles et les constructions de bâtiments est encore inédite, même si elle est conservée1. Même cas de figure avec l’Empire hellénistique2, l’Empire chinois, etc. On peut penser que nous n’aurons jamais une vision complète de la circulation monétaire dans ces centres urbains, mis à part quelques catalogues de fouilles marginales.
6Les choses étant ainsi, les sources principales proviennent des centres urbains secondaires, des frontières, et il en sera de même pendant les prochaines années et générations. Une pièce romaine trouvée en Pologne sera toujours plus discutée que les mêmes pièces trouvées en Italie. Un trésor italien ajoutera seulement quelques milliers de pièces de monnaie au flot des vestiges.
7Une telle situation n’est pas vraiment un obstacle pour l’étude des grands empires. Après tout, il est plus aisé d’analyser l’industrialisation de l’Europe à partir de la glace des pôles que des terres européennes. Ce qui est plus facile pour la poussière de charbon est également plus facile pour les monnaies. Espérons que les générations futures seront plus efficaces que les nôtres et trouveront un moyen d’inventorier toutes les trouvailles.
8En attendant, il est important de faire ce qui est possible, et en particulier d’analyser les découvertes sur place autant que possible.
9 Après la chute du mur de Berlin, les changements politiques en Europe de l’Est ont été si profonds que certains vestiges archéologiques et certains musées ont été pillés. Il avait été jusque alors impossible d’acheter et d’utiliser des détecteurs de métaux dans ces régions et les sites étaient restés parfaitement protégés. Les changements ouvrirent les frontières à l’importation de détecteurs de métaux et à l’exportation d’objets archéologiques, y compris les monnaies. Cette évolution s’est déroulée dans un cadre général de forte baisse des salaires et d’augmentation du chômage3.
Go East !
10Dans les années 1990, alors que nous cherchions des sites comparatifs pour analyser les trouvailles de pièces faites à Zilil (Maroc)4, nous avons eu l’occasion de rencontrer des collègues de Transcaucasie. Les publications de monnaies au Moyen-Orient sont rares et il est difficile de trouver des sites archéologiques importants à comparer avec les sites romains occidentaux. Nous avons décidé d’essayer d’inventorier les monnaies d’Arménie5 et de tout publier afin de promouvoir la recherche numismatique dans la région6. Nous avons fait de même pour la Géorgie7. Ces publications ont été suivies par l’édition de livres similaires en Géorgie8 et par la publication des livres de base de Kropotkine sur les pièces de monnaie en URSS9.
11La documentation arménienne accessible était composée d’un grand nombre de notes sur papier, de frottis et de moulages en aluminium. Cette documentation avait été recueillie par Kh. Mousheghian, l’ancien directeur du cabinet des médailles d’Erevan10. Quand j’ai vu les archives, certains documents avaient déjà été mangés par des souris, y compris des parties des empreintes en aluminium. Nous avons décidé de préparer une publication de toutes les pièces afin de sauvegarder cette documentation. Clairement, sans les publications, toute la documentation aurait été perdue. La décision a été prise de ne pas limiter les publications aux monnaies antiques, mais d’inclure les pièces de monnaie sassanides et toutes les séries islamiques des Omeyyades aux dernières frappes du XIXe Siècle. Cela comprenait toutes les monnaies européennes trouvées dans ces régions, comme les thalers et même les monnaies mongoles importées d’Asie ou les pièces d’argent frappées au Mexique. Cette décision nécessitait la formation d’une équipe alliant des chercheurs locaux et européens.
12À cette documentation, nous avons ajouté des visites de musées pour voir, vérifier et analyser les trésors qui y sont conservés et les registres d’inventaire.
13Pour cette documentation papier, il a été décidé d’ajouter tout ce que nous pouvions trouver dans les publications. La région a été très chanceuse à cet égard. AU XXe siècle, E. Pakhomov11 a publié un ensemble de livres inventoriant les découvertes monétaires faites dans les trois États du Caucase du Sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan), dans certaines régions du Caucase du Nord et dans certaines parties de l’Iran et de la Turquie. Il a publié huit volumes, le premier en 192612.
14Ce vaste programme de plusieurs années était placé sous les auspices de la Commission numismatique internationale13. Cet ensemble de publications donne un aperçu général des trouvailles monétaires faites dans la région.
Une documentation importante
15L’importance de la documentation dans cette région est clairement liée à la situation géographique des pays et, en général, à la configuration du Caucase.
16Sur la côte orientale du Caucase, la mer Caspienne ouvre la route vers le nord de l’Iran, l’Asie centrale, et via ces pays vers la Chine, l’Inde et le golfe Persique. C’est aussi la route vers la Russie centrale via la vallée de la Volga et vers le nord de la Russie et les pays baltes.
17Sur le côté ouest, la mer Noire est la voie traditionnelle pour tous les voyages entre la Grèce et les nations du Nord, via la Crimée et la vallée du Dniepr. C’est le lien historique entre le Nord et le Sud, une route pour les commerçants venant avec de l’ambre, du fer, des esclaves ou des marchandises orientales ; cette route est marquée par la diffusion de dirhams arabes le long des vallées.
18Le Caucase lui-même est une région très montagneuse. La partie nord (le Grand Caucase) comprend les plus hautes montagnes d’Europe, culminant à plus de 5400 m, la partie sud (le Caucase inférieur) est moins élevée. Dans cette région se trouve le célèbre mont Ararat (5100 m). Entre ces deux chaînes de montagnes se situe la région transcaucasienne, une très longue et large vallée coupant la région d’est en ouest et permettant d’aller plus ou moins facilement de la mer Caspienne à la mer Noire.
19La région est un carrefour parfait, reliant les voies de communication Nord/Sud et Est/Ouest.
20Pour cette raison, la Transcaucasie a fait l’objet de conflits entre tous les empires, à commencer par les guerres de l’Antiquité entre Grecs et Perses. Les frontières et les zones d’influences coupent toujours la région. Depuis les temps les plus anciens, les villes grecques ont établi des colonies sur la côte géorgienne. Le mythe plaçait Toison d’or dans cette région, par allusion aux riches plaines de cette partie du Caucase. Le côté oriental de la Transcaucasie a quant à lui été principalement influencé par les empires orientaux, d’abord l’Empire perse puis, après lui, par tous les autres.
21La frontière entre puissances d’Occident et puissances d’Orient coupant la région, celle-ci fut par excellence le lieu de batailles et d’actions militaires. Les armées ont été envoyées pour se battre et des forts ont été construits. L’axe de compétition est-ouest a été remplacé par un axe nord-sud créé par l’invasion arabe qui a tenté de conquérir le Caucase en remontant vers le nord. Cette tendance fut accentuée par l’invasion mongole (au XIIIE siècle), venue d’Orient et traversant le Caucase du sud au nord. Après cette période, la région fut dominée par le long conflit entre la Russie et la Turquie.
Les trouvailles monétaires
22Les premières monnaies14 venaient de Grèce, avec des oboles de Milet, et des dariques d’or ou d’argent étaient importés de Perse. Ce genre d’importation s’est poursuivi au cours des siècles suivants. La défaite de Darius face à Alexandre le Grand fit basculer la Transcaucasie dans la partie grecque du monde et changea la situation monétaire. Pillant les trésors de Darius, Alexandre ramena des tonnes d’or et d’argent dans les principaux ateliers monétaires de Grèce. Ce métal fut utilisé pour produire une quantité considérable de monnaies à son nom, utilisées pour financer ses armées et l’organisation de son empire. Il est maintenant possible d’estimer le butin ramené en Grèce à 200 tonnes d’or et 3000 tonnes d’argent15. Immédiatement, la monnaie grecque est devenue commune et la Transcaucasie a reçu des monnaies des principaux ateliers hellénistiques, y compris des pièces d’argent de Babylone.
23La division de l’empire d’Alexandre a facilité la croissante influence de Rome. La Transcaucasie a alors bénéficié du développement du commerce entre l’Est et l’Ouest. Au-delà du mythe grec de la Toison d’or, les Romains avaient bien en vue les trésors des rois arméniens.
24L’afflux de pièces grecques et romaines précéda certainement le premier siècle avant notre ère.
25Néanmoins, ce sont les conquêtes du roi arménien Tigrane II le Grand (v. 1211- v. 54 avant notre ère) qui déterminèrent le développement d’une économie monétaire en Arménie. Rassemblant diverses tribus et la noblesse locale, Tigrane entreprit d’annexer la Syrie et les régions voisines. Pour cette expédition, il augmenta son armée de mercenaires qui devaient être payés en espèces16. Tigrane fut ainsi le premier souverain d’Arménie à émettre de vastes quantités de monnaies. Toute l’économie arménienne se mit alors à utiliser la monnaie et les standards pondéraux d’Antioche.
26En ce dernier siècle de la République romaine, le besoin de financement éprouvé par les principaux prétendants au pouvoir suprême poussa Pompée à envahir la région et à tenter de s’emparer du trésor des rois arméniens. La guerre se termina par la défaite de Tigrane, après la prise de sa capitale en 69 ; au versement de 6000 talents d’argent (200 tonnes) fut soumis le maintien du royaume arménien, devenu protectorat romain. Cette estimation de la quantité d’argent acquittée est donnée par les principaux historiens romains, mais nos études montrent qu’environ dix tonnes seulement furent transférées à Rome et émises comme deniers d’argent.
27La défaite des armées de Tigrane n’aboutit pas à un retour à une économie prémonétaire. Mais l’occupation romaine apporta une modification des normes : les tétradrachmes d’étalon syrien furent remplacés par un tétradrachme dont le poids correspondait à celui de quatre deniers romain. Le pillage des réserves de Tigrane, de 69 à 66, réduisit les émissions de métaux précieux des rois arméniens. Par ce fait même, ce pillage facilita l’introduction de la monnaie grecque et romaine qui se mit alors à circuler en quantité. Liée à Rome, la circulation était largement dominée par les monnaies romaines, associées aux productions d’Antioche et d’autres royaumes hellénistiques. Les trésors étaient majoritairement constitutés de deniers frappés au premier siècle avant notre ère.
28Le groupe principal des trésors du premier siècle avant notre ère est ainsi composé de monnaies émises après la conquête romaine. Ce n’est pas une surprise : la conquête a introduit un grand nombre de monnaies romaines en Arménie. De plus, les guerres civiles de la fin du premier siècle avant notre ère favorisèrent la constitution de grands trésors. Les guerres entre les Parthes et les Romains au Moyen-Orient, contre Marc-Antoine en particulier, contribuèrent aussi à l’importation de nombreuses monnaies et facilitèrent cette constitution de trésors.
29Cette période (du premier siècle avant notre ère au troisième siècle de notre ère) a été caractérisée par le développement de l’influence romaine en Transcaucasie. Pompée est allé en Azerbaïdjan. Quelques années après, les légions de Domitien se rendirent également en Azerbaïdjan : l’inscription de Qoboustan (75 après J.-C.) gravée par les soldats de la douzième légion le prouve. Le temple romain de Garni (Arménie) a été dédié en l’an 77, comme le mentionne l’inscription dédicatoire grecque. Un peu plus tard, une inscription trouvée en Arménie concerne un bâtiment construit par les soldats de la troisième légion17.

ILL. 2. Inscription de Qobustan.
30Au cours du troisième siècle de notre ère et du développement de la crise de l’Empire romain, les Sassanides prirent le contrôle de la majeure partie de la région. Le grand royaume d’Arménie passa sous le contrôle de Shapur Ier, qui régna de 240 à 272, puis la défaite et la capture de Valérien par Shapur Ier mirent fin à la domination romaine sur la région. Après le troisième siècle, la circulation monétaire est dominée par les pièces sassanides, à l’exception de l’importation des monnaies byzantines apportées par les armées qui les combattaient. La pièce byzantine la plus spectaculaire était l’hexagramme, une grosse monnaie pesant environ six grammes spécialement produite pour payer les troupes. Les trésors d’hexagrammes se trouvent surtout le long des frontières, puisqu’ils ont été frappés pour les légions, le long du Danube et en Transcaucasie. La conquête arabe et les défaites des armées byzantines mirent fin à l’empire sassanide18.

ILL. 3. Temple de Garni. (Photo : © CC by SA 2.0 de/de : Mcschreck)

ILL. 4. Relief Rocheux de Naqsh-e Rustam : Shapur I capture Valérien (260).
Un atelier temporaire romain en Transcaucasie ?
31On sait que les deniers frappés par Auguste (avec le nom des deux Césars Caius et Lucius [C. L. CAESARES]) sont très communs en Transcaucasie. Les pièces authentiques que l’on croyait frappées en Gaule sont présentes dans tous les trésors romains et le type a été largement imité, au cours des siècles suivants. Selon les chronologies habituelles, les frappes n’ont pas duré longtemps et les monnaies ont été émises à Lyon. Mais en Transcaucasie, ces deniers sont très fréquents et répandus. Ils sont présents non seulement dans les grands centres urbains, mais aussi dans les sites ruraux ou dans des tombes isolées.
32La proportion de deniers de type C. L. CAESARES est plus grande en Transcaucasie qu’en Europe centrale. Ce type est aussi courant en Transcaucasie que dans les zones proches de l’atelier qui est censé avoir produit ces monnaies.
33Comme les proportions de ces deniers sont faibles en Europe centrale, on peut conclure que les deniers C. L CAESARES ont eu une distribution anormale en Transcaucasie. Deux hypothèses peuvent être avancées. Soit les pièces ont été envoyées directement de l’atelier de Lyon en Transcaucasie, soit les pièces ont été frappées dans une zone proche de la Transcaucasie. Nous nous rangeons à la seconde hypothèse. Voici ce qui, selon les éléments dont nous disposons, se passa.

ILL. 5. Proportion des deniers Caius & Lucius dans les frappes de deniers d’Auguste19.
34Sous le règne d’Auguste, des légions restèrent stationnées dans cette région de l’Empire et combattirent les Parthes. Mais Lucius Caesar et Caius Caesar, ce dernier ayant participé aux opérations, moururent respectivement en 2 et 4 de notre ère. Il y a lieu de penser que, pendant ces années de guerre, un atelier itinérant fut actif dans la région, et que le retrait de Caius et des légions mirent fin aux activités de cet atelier. Ainsi, pendant un certain temps, la Transcaucasie a pu absorber ces pièces produites pendant la présence des légions et ayant constitué le stock monétaire local.
35Mais la fermeture de l’atelier itinérant officiel produisant ces deniers C. L. CAESAR laissa insatisfait le besoin en nouvelles monnaies. Des ateliers locaux réalisèrent des imitations. Ces dernières, typiques, ont été frappées tout au long du premier siècle et certainement au cours du deuxième siècle. Kropotkine a publié une pièce très convaincante où le revers classique CL CAESARES est associé à un buste typique de la seconde moitié du IIe siècle20.

ILL. 6. Le prototype émis à Lyon et les frappes d’imitation du deuxième siècle.

ILL. 7. IMitations transcaucasiennes de deniers C L CAESAR.
Les périodes médiévales et modernes
36L’invasion arabe est liée à la chute du pouvoir sassanide. La crise politique n’eut aucun effet sur les besoins de l’économie monétaire. La fin des ateliers sassanides officiels et la pénurie de numéraire poussèrent donc à la production d’imitations plus ou moins illégales, comme c’était déjà le cas avec les deniers C.L. CAESAR.
37La Transcaucasie commença à produire des monnaies « sassanides », certaines utilisant des lettres sassanides (ce qui fut le cas avec la production locale de Duin en Arménie21), d’autres étant frappées avec les nouveaux alphabets géorgien et arménien.

ILL. 8. La première frappe géorgienne de type sassanide avec une légende en géorgien.
38Après l’installation des dynasties omeyyade et abbasside en Transcaucasie, l’atelier de Duin produisit un très grand nombre de dirhams d’argent qui furent principalement utilisés pour le commerce international. On en a retrouvé dans des trésors le long du Dniepr et de la Volga jusqu’aux pays Baltes et même en Écosse22.
39Les premières crises du régime abbasside donnèrent aux dirigeants locaux l’occasion de se révolter contre l’administration centrale. Une nouvelle période de discorde et de division territoriale s’ouvrit avec cette crise politique. C’est à cette période qu’appartient le grand trésor de Sunik, composé de plus de 2000 pièces d’argent enterrées vers 815 de notre ère.
40La déségrégation des principaux États ouvrit pour Byzance une nouvelle période de guerres. Du IXe aux XIe/XIIe siècles, les empereurs se livrèrent à de nombreuses tentatives pour dominer à nouveau la Géorgie. Les armées montèrent en Arménie et assiégèrent Duin. Ces conflits furent financés par l’importation de nombreuses pièces d’or byzantines.
41L’invasion mongole du Caucase, à partir de 1220, détruisit toutes les principales villes et contribua à la création d’une situation d’anarchie. Peu à peu, les entités féodales se transformèrent en de nouveaux États basés sur leur religion, alphabet et traditions respectifs, avec de nouvelles dynasties. la Transcaucasie se réorganisa autour du royaume géorgien. Circulèrent principalement alors les frappes de la reine Tamar (1160-1213) et de ses successeurs. Le système monétaire ainsi mis en place reposait sur de très grandes émissions de pièces de cuivre, peut-être une conséquence du vol des métaux précieux par les Mongols et de la présence de mines de cuivre dans la région. La production était si importante que certains morceaux de métal ne furent même pas transformés en flans mais furent frappés directement.

ILL. 9. Monnaie de la reine Tamar.
42La période des invasions mongoles et celle qui suivit le passage des envahisseurs se distinguent par le très grand nombre de trésors parvenus jusqu’à nous se distinguent par le très grand nombre de trésors parvenus jusqu’à nous.
43La stabilisation de la région après le XVIe siècle fut de nouveau suivie d’une importante période de thésaurisation, principalement liée à la pression russe sur les empires ottoman et perse au XVIIIe siècle.
***
44Les trois pays du Caucase du Sud ont toujours été une terre de transferts interculturels. Pour cette raison, ils ont reçu des monnaies frappées dans les diverses parties du monde, et les ont parfois frappées eux-mêmes dans des logiques d’imitation intéressée. Le nombre de trésors est un bon moyen de mesurer l’intensité des guerres, des invasions, des troubles et des peurs de la population, mais aussi le coût de ces événements, car ces pièces étaient surtout un moyen de financer la guerre.
45Les programmes de coopération qui ont nourri le présent article ont contribué à une meilleure compréhension de l’histoire de la région. Nous espérons vivement que les historiens géorgiens, arméniens et azerbaïdjanais continueront ce travail.
Trésors en Arménie23
46Premier siècle avant J.-C.
47« Armenia » ; Artashat no 1 ; Artashat no 2 ; Artashat no 3 ; Artik ; Gumri ; Parakar ; Sarnakounk.
48Premier siècle
49Vardenut-Aparan.
50IIe siècle
51Echmiadzin ; Garni.
52IIIe siècle
53Oshakan.
54Ve siècle
55Yerevan.
56VIe siècle
57Koghb ; Lanjaghbyur ; Oshakan ; Sisian ; Yerevan.
58VIIe siècle
59Armenia ; Artsvaberd ; Duin no 1 ; Duin no 2 ; Duin no 3 ; Duin no 4 ; DurtchI ; Echmiadzin no 1 ; Echmiadzin no 2 ; Gumri ; Kosh ; Stepanavan.
60VIIIe siècle
61Dilidjan ; Shenavan ; Verin Getashen no 1 ; Verin Getashen no 2.
62IXe siècle
63Duin no 5 ; Duin no 6 ; Nerkin Getashen ; Paravakar ; Sunik.
64Xe siècle
65Duin no 7 ; Duin no 8.
66XIe siècle
67Artashat ; Duin no 10 ; Duin no 11 ; Duin no 9 ; Gavar ; Hrazdan ; Ohanavank ; Vardenis ; Yerevan no 1 ; Yerevan no 2 ; Yerevan no 3 ; Yerevan no 4.
68XIIe siècle
69Armavir ; Masis ? ; Ptghni ; Vardenut ; Demirgian.
70XIIIe siècle
71Abovian ; Abovian ; Achajur ; Aghavnatoun ; Armenia 1225 ; Artashat ; Arzni ; Ashnak ; Duin no 12 ; Duin no 13 ; Duin no 14 ; Duin no 15 ; Echmiadzin ; Garni no 3 ; Garni no 4 ; Garni no 5 ; Goght ; Gort ; Haykavan ; Karbi ; Karbi ; Kartchaghbyur ; Stepanavan ; Ttujur ; Yeghegnadzor ; Yeghvard ; Yerevan no 5.
72XIVe siècle
73Armenia ; Artik ; Changar of Ardahan ; Garni no 6 ; Garni no 7 ; Garni no 8 ; Gavar ; Goght ; Gumri ; Haykashen ; Meghri ; Mets Parni ; Panik ; Penzashen ; Shenavan ; Yerevan no 6 ; Yerevan no 7 ; Yerevan no 8 ; Yerevan no 9 ; Yerevan no 10 ; Yerevan no 11 ; Yerevan no 12.
74XVe siècle
75Ashtarak ; Kosh ; Kosh ; Saragyugh ; Yerevan no 13 ; Yerevan no 14 ; Yerevan no 15 ; Yerevan no 16.
76XVIe siècle
77Ashtarak ; Gusanagyugh ; Ohanavank ; Sisian ; Yerevan no 17.
78XVIIe siècle
79Irind ; Nerkin Getashen ; Nerkin Getashen ; Dilijan ; Meghri ; Gorayk ; Yerevan no 18 ; Yerevan no 19.
80XVIIIe siècle
81Armenia ; Artsvanik ; Eranos ; Ferik ; Gavar no 1 ; Gavar no 2 ; Goris ; Lernatap ; Meghri ; Meghri ; Noragavit ; Nouratus ; Saragyugh ; Sisian ; vardenut ; Yerevan kort ; Yerevan no 20 ; Yerevan no 21 ; Yerevan no 22 ; Yerevan no 23 ; Yerevan no 24 ; Yerevan no 25 ; Yerevan no 26 ; Yerevan no 27 ; Yerevan no 28 ; Yerevan no 29 ; Yerevan no 30.
82XIXe siècle
83Aygezard ; Gumri ; Harich ; Vardenut ; Yerevan no 31.
Trésors en Géorgie
84Colchis VIe-IIe siècle avant J.-C.
85Akhali abastumani ; Akhalsopeli ; Anaklia ; Bargebi ; Batumi ; Chitatskali ; Chometi ; Dablagomi no 1 ; Dablagomi no 2 ; Dapnari ; Dgnorisi ; Djagira ; Ergeta ; Gergeta ; Gumistavi ; Jumati ; Khoni ; Kobuleti no 1 ; Kobuleti no 2 ; Kukhi ; Kutaisi no 1 ; Kutaisi no 2 ; Kutaisi no 3 ; Kvirila ; Lower Svaneti ; Meskheti ; Nabakhevi No 1 ; Nokalakevi no 2 ; Norio ; Obcha ; Partskhanakanevi no 1 ; Partskhanakanevi no 2 ; Pichvnari ; Poti ; Potsko ; Racha ; Rukh ; Saberio ; Sajavakho no 1 ; Sajavakho no 2 ; Satsulukidzo ; Sokha ; Sukhumi ; Takhtisdziri ; Tsnisi ; Vani no 1 ; Vani no 2 ; Vani no 3 ; Vani no 4 ; Vani no 5 ; Zarati ; Zemo Chibati ; Zugdidi no 1 ; Zugdidi no 2 ; Zugdidi no 3 ; Zvaragula.
86Ve siècle avant J.-C.
87Pichvnari ; Suluri.
88IVe siècle avant J.-C.
89Colchis ; Gebi ; Larilari ; Lechkhumi ; Pichvnari ; Surami ; Svaneti no 1 ; Svaneti no 2 ; Svaneti no 3 ; Svaneti no 4 ; Sviri ; Vachevi ; Vani.
90IIIe siècle avant J.-C.
91Agaiani ; Ajara ; Gori ; Koroglistskali river ; Makriala ; Reke ; Svaneti ; Tsebelda ; Vani ; Zemo Markhi.
92IIe siècle avant J.-C.
93Gerzeul ; Gori.
94Premier siècle avant J.-C.
95Abisi ; Abkhazia ; Agaiani no 1 ; Agaiani no 2 ; Agaiani no 3 ; Agaiani no 4 ; Agaiani no 5 ; Agaiani no 6 ; Agaiani no 7 ; Agaiani no 8 ; Agaiani no 9 ; Arkneti ; Gori ; Gumurishi ; Karsniskhevi no 1 ; Kavtiskhevi no 2 ; Kodistskaro no 1 ; Kodistskaro no 2 ; Mokhisi ; Mtskheta no 1 ; Mtskheta no 2 ; Mtskheta no 3 ; Mtskheta no 4 ; Mtskheta no 8 ; Mtskheta no 9 ; Mtskheta-Samtavro no 1 ; Mtskheta-Samtavro no 2 ; Mtskheta-Svetitskhoveli ; Mtskheta-Tsitsamuri ; Nastakisi ; Natakhtari ; Pakhulani ; Sazodelavo ; Sukhumi ; Svetitskhoveli ; Takhtisdziri ; Tbilissi ; Uplistsikhe ; Vani no 1 ; Vani no 2 ; Vartsikhe ; Zhinvali no 1 ; Zhinvali no 2 ; Zhinvali no 3 ; Zhinvali no 4 ; Zhinvali-Bagichala ; Zugdidi.
96VIe-Ier siècle avant J.-C.
97Batumi ; Kelasuri river ; Pichvnari no 1 ; Pichvnari no 2 ; Pichvnari no 3 ; Pichvnari no 4.
98Vers 1-50
99Agaiani no 1 ; Agaiani no 2 ; Agaiani no 3 ; Agaiani no 4 ; Agaiani no 5 ; Agaiani no 6 ; Aranisi ; Avchala ; Bagichala ; Batumi ; Bori no 1 ; Bori no 2 ; Bori no 3 ; Cheremi ; Digomi no 1 ; Digomi no 2 ; Gori no 1 ; Gori no 2 ; Gori no 3 ; Gori no 4 ; Gori no 5 ; Gremi Monastery ; Grmagele ; Gumurishi ; Karagadji ; Kitskhi ; Kldeeti no 1 ; Kldeeti no 2 ; Kldeeti no 3 ; Kvirila ; Magraneti no 1 ; Magraneti no 2 ; Mtskheta no 1 ; Mtskheta no 2 ; Mtskheta no 3 ; Mtskheta no 4 ; Mtskheta no 5 ; Mtskheta no 6 ; Mtskheta no 7 ; Mtskheta no 8 ; Mtskheta-Armaziskhevi no 1 ; Mtskheta-Armaziskhevi no 2 ; Mtskheta-Armaziskhevi no 3 ; Mtskheta-Bagineti no 1 ; Mtskheta-Bagineti no 2 ; Mtskheta-Bagineti no 3 ; Mtskheta-Bagineti no 4 ; Mtskheta-Karniskhevi ; Mtskheta-Mogvtakari ; Mtskheta-Samtavro no 1 ; Mtskheta-Samtavro no 2 ; Mtskheta-Samtavro no 3 ; Mtskheta-Samtavro no 4 ; Mtskheta-Samtavro no 5 ; Mtskheta-Samtavro no 6 ; Mtskheta-Samtavro no 7 ; Mtskheta-Samtavro no 8 ; Mtskheta-Samtavro no 9 ; Mtskheta-Samtavro no 10 ; Mtskheta-Samtavro no 11 ; Mtskheta-Samtavro no 12 ; Mtskheta-Samtavro no 13 ; Mtskheta-Samtavro no 14 ; Mtskheta-Svetitskhoveli ; Nastakisi no 1 ; Nastakisi no 2 ; Nastakisi no 3 ; Nastakisi no 4 ; Nastakisi no 5 ; Nazodelavo ; Nichbisi no 1 ; Nichbisi no 2 ; Stirpazi ; Sukhumi ; Tbilissi ; Trani no; Trani no; Tsageri ; Tsintskaro ; Tsitsamuri Mtskheta ; Urbnisi no 1 ; Urbnisi no 2 ; Urbnisi no 3 ; Urbnisi no 4 ; Urbnisi no 5 ; Vaziani ; Zemo Avchala no 1 ; Zemo Avchala no 2 ; Zguderi no 1 ; Zguderi no 2 ; Zguderi no 3 ; Zhinvali no 4 ; Zhinvali no 5 ; Zhinvali no 6 ; Zhinvali no 7 ; Zhinvali no 8.
100Vers 51-100
101Agaiani ; Didi Lilo ; Digomi no 1 ; Digomi no 2 ; Ilemi ; Khovle ; Kldeeti ; Mtskheta no 1 ; Mtskheta no 2 ; Mtskheta no 3 ; Mtskheta no 4 ; Mtskheta-Samtavro no 1 ; Mtskheta-Samtavro no 2 ; Naoza ; Nastakisi ; Nichbisi ; Stiphraz ; Tskhinvali ; Vardisubani.
102Vers 101-150
103Bori ; Chkorotsku ; Kldeeti ; Mtskheta ; Mtskheta-Bagineti ; Mtskheta-Samtavro ; Takhulani ; West Georgia.
104Vers 151-200
105Gerzeul Gulripshi ; Gerzeuli ; Nobakevi ; Nosiri ; Pichvnari ; Tsebelda. Vers 201-250
106Bori ; Sepieti ; Mtskheta-Samtavro ; Sukhumi ; Pitsunda no 1 ; Pitsunda no 2 ; Gonio.
107Vers 251-300
108Mtskheta ; Tskhinvali ; Ureki.
109Vers 301-350
110Agaiani ; Modinakhe ; Sukhumi.
111Vers 351-400
112Pitsunda.
113Vers 401-450
114- .
115Vers 451-500
116Andriatsminda ; Archiloskalo ; Bolnisi ; Zhinvali no 1 ; Zhinvali no 2.
117Vers 501-550
118Kvemo Alevi ; Mtskheta-Samtavro ; Tbilissi-Krtsanisi ; Tsitsamuri no 1 ; Tskhumari no 2 ; Zaridzeebi.
119Vers 551-600
120Baisubani ; Chkhorotsku ; Dedoplistskaro ; Dusheti ; Gamarjveba ; Mtskheta no 1 ; Mtskheta no 2 ; Mtskheta no 3 ; Mtskheta-Mtakartli ; Nedzikhi ; Nekresi ; Nokalakevi ; Smekalovka ; Tolenji ; Tsikhisdziri ; Tskhinvali ; Urbnisi no 1 ; Urbnisi no 2.
121Vers 601-650
122Alevi ; Chibati ; Dedoplistskaro no 1 ; Dedoplistskaro no 2 ; Kvirila ; Marganeti ; Mtskheta no 1 ; Mtskheta no 2 ; Nekresi ; Nokalakevi ; Odishi ; Sarachilo ; Svaneti ; Tbilissi no 1 ; Tbilissi no 2 ; Tbilissi-Sololaki ; Urbnisi.
123Vers 651-700
124Magraneti.
125Vers 701-750
126Mataani ; monastère de Pitsunda.
127Vers 751-800
128Chikaani ; Mtisdziri ; Pitsunda ; Savane ; tour de Tsebelda ; Zemo Alvani.
129Vers 801-850
130Apeni ; Avhcala ; rivière Chorokhi ; Dilipi ; Kavshiri ; Leliani ; Mtisdziri ; Pshaveli ; Savane ; Tbilissi ; rivière Tergi.
131Vers 851-900
132Géorgie orientale ; Pichkhovani.
133Trésors islamiques du IXe siècle
134Arkabi.
135Vers 901-950
136- .
137Vers 951-1000
138Borchalo ; Tbilissi no 1 ; Tbilissi no 2.
139Abbassid fals 8 th -9 th -10 th c
140Mtskheta-Samtavro ; Tbilissi no 1 ; Tbilissi no 2.
141Vers 1001-1050
142Akhaltsikhe ; Kvakhvreli ; Tbilissi no 1 ; Tbilissi no 2 ; Tbilissi no 3 ; Tbilissi no 4 ; Tbilissi no 5 ; Tsikhisdziri ; Tskorda.
143Vers 1051-1100
144Bobokvati no 1 ; Bobokvati no 2 ; Dviri ; Gelati ; Gubi ; Idumala ; Kobuleti ; Kolkheti ; Likhnigold ; Meskheti ; Ochamchira ; Ozurgeti ; Racha ; cloître de Saphara ; monastère de Saphara ; Tsikhesulori ; Tsikhisdziri no 1 ; Tsikhisdziri no 2 ; Tsintskaro ; Tskordza ; inconnu ; Vani ; Vardisubani no 1 ; Vardisubani no 2.
145Vers 1101-1150
146Dmanisi ; Gurjaani ; Sukhumi (Abkhazie) ; Tsebelda.
147Vers 1151-1200
148Djandara ; Tbilissi.
149Pièces de cuivre anonymes de Byzance du XIe-XIIe siècle
150Borchalo ; Dmanisi no 1 ; Dmanisi no 2 ; Gelati ; Gonio-Apsarosi ; Keda ; Nokalakevi ; Tbilissi ; Tsikhisdziri.
151Vers 1201-1250
152Abanoeti ; Abulbog ; Agaiani ; Anaga ; Atotsi ; Bolnisi ; Dedoplistskaro ; Digomi (Tbilissi) ; Dmanisi no 1 ; Dmanisi no 2 ; Dmanisi no 3 ; Dmanisi no 4 ; Dmanisi no 5 ; Georgia-Racha ; Gorana et Kojbaani ; Gudarekhi ; ravin de Khrami ; Kojbaani et Gorana ; Krtsanisi ; Kutaisi no 1 ; Kutaisi no 2 ; Martkopi ; Mashavera ; Mataani ; Mtskheta no 1 ; Mtskheta no 2 ; Nichbisi no 1 ; Nichbisi no 2 ; Patara Dmanisi ; Patara Lilo ; Pitsunda ; église de Pitsunda ; lit de la rivière Rioni ; Rodionovka ; Rustavi ; Rustavi ; Samshvilde ; Signagi ; Sukhumi ; Svaneti no 1 ; Svaneti no 2 ; Tbilissi no 1 ; Tbilissi no 2 ; Tbilissi no 3 ; Tbilissi no 4 ; Tbilissi no 5 ; Tbilissi no 6 ; Tbilissi no 7 ; Tbilissi no 8 ; Tbilissi no 9 ; Tbilissi no 10 ; Tbilissi no 11 ; Tbilissi no 12 ; Tbilissi no 13 ; Tbilissi no 14 ; Tbilissi no 15 ; Tbilissi-Avlabari no 1 ; Tbilissi-Avlabari no 2 ; Tbilissi-Ganjiskari no 1 ; Tbilissi-Ganjiskari no 2 ; Tbilissi Metekhi bridge ; Tbilissi Ortachala ; Tsalka ; Tsikhisdziri ; Tskhneti ; Ujarma ; Vedjini ; Zhinvali no 1 ; Zhinvali no 2.
153Vers 1251-1300
154Akhaldaba ; Arukhlo ; Boslebi ; Dmanisi ; rivière Iori ; Kardanakhi ; Kheoba no 1 ; Kheoba no 2 ; Korbouli no 1 ; Korbouli no 1 ; rivière Kura ; rivière Kura à proximité de Tbilissi ; Kutaisi no 1 ; Kutaisi no 2 ; Manavi ; Nojiskhevi ; Rekhi ; Shalauri ; Suzi et Zeda Sazano ; Tbilissi no 1 ; Tbilissi no 2 ; Tbilissi-Telavi ; Telavi ; Tkviavi ; Tobanieri ; Ujarma ; Zhinvali ; Zhinvali-Khertvisi.
155Pièces concaves en or XIe à XIIIe siècle
156Dzansul ; Gubi ; Ozurgeti ; Racha.
157Vers 1301-1350
158Avchala ; Borjomi ; Darchieti ; Dedoplistskaro ; Djandara ; Dmanisi ; Grigolati ; Kheiti no 1 ; Kheiti no 2 ; Kodala ; Korbouli ; Leliani ; pAntiani ; Patara Gomarteli ; Phoka ; signagi ; Skhlata ; Tbilissi no 1 ; Tbilissi no 2 ; Tbilissi no 3 ; Tbilissi no 4 ; Uraveli ; Vazisubani.
159Vers 1351-1400
160Bodbe ; Bolnisi ; Gjukutau ; Karagach no 1 ; Karagach no 2 ; Karagaji ; Kvemo Machkhaani ; Podaani ; Sukhumi ; Tbilissi no 1 ; Tbilissi no 2 ; Tbilissi no 3 ; Tobanieri ; Tolo.
161Hulaguides-Ilkanides-Mongols XIIIe-XIVe siècles
162Chachari ; Dzegvi ; Jandara ; Kakabeti ; Lagodekhi ; Sabatlo ; Sartichala ; Tbilissi ; Tsintskaro ; Vashlovani.
163Monnaies géorgiennes « Kirmaneuli tetri » XIIIe-XXIVe siècles
164Akhaltsikhe ; Ali ; Ambrolauri ; Besleti ; Chkhikvta ; Cholevi ; Dusheti ; Gogasheni ; Gori ; Kobuleti ; Kopitnari ; Koreti no 1 ; Koreti no 2 ; Krasnaya Besletka ; Kutaisi no 1 ; Kutaisi no 2 ; Kutaisi no 3 ; Kutaisi no 4 ; Kutaisi no 4 ; Kvitiri no 1 ; Kvitiri no 2 ; Forteresse de Lori ; Manea ; Nojiskhevi no 1 ; Nojiskhevi no 2 ; Ochamchira ; Patara Jikhaishi ; Poti ; Sairme ; Sukhumi no 1 ; Sukhumi no 2 ; Sukhumi no 3 ; Sukhumi no 4 ; Sukhumi no 5 ; Tamishi no 1 ; Tamishi no 2 ; Tbilissi ; Tobanieri ; Tsebelda and Kraevich ; Tsikhisdziri ; Vardzia ; Zugdidi.
165Vers 1401-1450
166Akhaldaba no 1 ; Akhaldaba no 2 ; Ali ; Almati ; Borchalo ; Boshura ; Chailuri ; Dmanisi ; Kakheti ; Kopitnari ; Patara Dmanisi ; Patskhiskhevi ; Tbilissi no 1 ; Tbilissi no 2 ; Uraveli ; Varkhana and Abastumani.
167Vers 1451-1500
168Didgori ; Sakobo ; Tamarasheni ; Tbilissi.
169Vers 1501-1550
170Gori; Mna
Notes de bas de page
1 Par exemple, les monnaies découvertes sous Mussolini ne sont toujours pas cataloguées.
2 Qu’en est-il des pièces trouvées à Athènes et dans les principales villes grecques autour de la mer Égée ?
3 Un salaire mensuel de 15-25 euros n’était pas rare pour les conservateurs de musées dans les années 1990.
4 G. Depeyrot, I. Zilil, Colonia Iulia Constantia Zilil, Étude du numéraire, collection de l’École française de Rome, 250, Rome, 1999.
5 La première visite eut lieu en septembre 1998 et a été suivie par d’autres, en avril 1999, octobre 1999 ; mai 2000, octobre 2000, septembre 2001, octobre 2001 et mai 2002.
6 A. Mousheghian, G. Depeyrot, Hellenistic and Roman Armenian, Coinage, (1st c. BC – 1st c. AD), Wetteren — A. Mousheghian, C. Bresc, G. Depeyrot, History and coin finds in Armenia, Antiquity, Wetteren, 1999 — A. Mousheghian, C. Bresc, G. Depeyrot, F. Gurnet, History and coin finds in Armenia, Coins from Duin, Capital of Armenia (4 – 13th c.), Inventory of Byzantine and Sasanian Coins in Armenia (6 – 7th c.), Wetteren, 2000 — A. Mousheghian, C. Bresc, G. Depeyrot, F. Gurnet, History and coin finds in Armenia, Coins from Garni (4th c. BC – 19th c. AD), Wetteren, 2000 — A. Mousheghian, C. Bresc, G. Depeyrot, F. Gurnet, History and coin finds in Armenia ; Coins from Ani (4th c. BC – 19th c. AD), Wetteren, 2000 — A. Mousheghian, C. Bresc, G. Depeyrot, F. Gurnet, History and coin finds in Armenia, Inventory of coins and hoards (7 – 19th c.), I, Wetteren, 2002 — A. Mousheghian, C. Bresc, G. Depeyrot, F. Gurnet, History and coin finds in Armenia, Inventory of coins and hoards (7 – 19th c.), II, Wetteren, 2003.
7 La première visite en octobre-novembre 2000 a été suivie par d’autres, en septembre 2001, novembre 2002, juillet 2009, juin 2010 et septembre 2010.
8 M. Tsotselia, History and coin finds in Georgia, coins from Tsitelitskaro (AD 641), collection « Moneta », 26, Wetteren, 2002 — M. Tsotselia, History and coin finds in Georgia, Sasanian coin finds and hoards, Wetteren, 2003 — I. Tsukhishvili, G. Depeyrot, History and coin finds in Georgia, Late Roman & Byzantine hoards, collection « Moneta », 34, Wetteren, 2003 — M. Sherozia, J.-M. Doyen, Les monnaies parthes du musée de Tbilissi (Géorgie), Wetteren — M. Tsotselia, Coin finds in Georgia (6th century BC – 15th century AD), with the collaboration of G. Depeyrot, Wetteren, 2007,. 2010.
9 V. I. Kropotkin, Les trouvailles de monnaies romaines en URSS, éd. par G. Depeyrot, Wetteren, 2005 — V. I. Kropotkin, Les trouvailles de monnaies byzantines en URSS, éd. par G. Depeyrot, Wetteren, 2006.
10 Khatchatour Artshesovich Mousheghian, 1919-1992, a été étudiant à Léningrad après la Seconde Guerre mondiale. Pendant ces années, il a travaillé au cabinet des Médailles. Après son retour à Erevan, il a travaillé avec E. Pakhomov, un influent auteur d’ouvrages sur la numismatique travaillant au cabinet des Médailles d’Azerbaïdjan, qui dans la période 1923-1960 a publié plusieurs volumes inventoriant les trouvailles monétaires de Transcaucasie. Ces volumes constituent la base essentielle de l’étude des monnaies en Géorgie, en Arménie et en Azerbaïdjan, mais aussi dans les républiques du Caucase (Daghestan, Ossétie, etc.). Dans de nombreux cas, ces livres sont les seules informations qui subsistent, maintenant que certains de ces trésors ont été dispersés.
11 Sur sa vie voir A. В. Akopjan, Evgenij Alexandrovič Pahomov (1880 – 1965), Èpigrafika vostoka, 2012, 30, p. 1-22.
12 Monetnye klady azerbajdžana, Vyp. I [trudy ooia. Vyp.3] Baku ooia, 1926 — Klady azerbajdžana i drugih respublik, kraev i oblastej Kavkaza. Vyp. II. [trudy instituta istorii, jazyka i literatury. T. II/41]. -- – Baku izd- vo an azccr, 1938 — Monetnye klady azerbajdžana i drugih respublik, kraev i oblastej Kavkaza. Vyp. III. – Baku, izd – vo azfan, 1940. — Monetnye klady azerbajdžana i drugih respublik, kraev i oblastej Kavkaza. Vyp.. IV. — – Baku izd- vo an azccr, 1949 — Monetnye klady azerbajdžana i drugih respublik, kraev i oblastej Kavkaza. Vyp.. V. – Bakou izd- vo an azccr, 1949 — Monetnye klady azerbajdžana i drugih respublik, kraev i oblastej Kavkaza. Vyp.. VI. – Bakou izd- vo an azccr, 1954 — Monetnye klady azerbajdžana i drugih respublik, kraev i oblastej Kavkaza. Vyp.. VII. – Baku izd- vo an azccr, 1957 — Monetnye klady azerbajdžana i drugih respublik, kraev i oblastej Kavkaza. Vyp.. VIII. – Baku izd- vo an azccr, 1959 — Monetnye klady azerbajdžana, i drugih respublik, kraev i oblastej Kavkaza. Vyp. IX – Baku izd- vo an azccr, 1966.
13 « Programme Transcaucasie », Commission internationale de numismatique, Compte rendu 48, 2002, p. 22-24. Compte rendu 49, 2002, p. 88-89. Compte rendu 50, 2003, p. 34-36. Compte rendu 51, 2004, p. 73-74. Compte rendu 52, 2005, p. 75. Compte rendu 53, 2006, p. 73-74. Compte rendu 54, 2007, p. 55.
14 Je ne citerai pas encore les références aux divers livres. Toutes les trouvailles, trésors ou trouvailles isolées sont publiées dans les volumes cités ci-dessus.
15 G. Depeyrot, F. de Callataÿ, L. Villaronga, L’argent monnayé d’Alexandre le Grand à Auguste, travaux du Cercle d’études numismatiques, 13, 1993 — G. Depeyrot, Histoire de la monnaie des origines au XVIIIe Siècle, Tome I, Introduction, de l’Antiquité au treizième siècle, Wetteren, 1995.
16 A. Mousheghian, G. Depeyrot, Hellenistic and Roman Armenian, Coinage, (1st c. BC – 1st c. AD), Wetteren, 1999.
17 Imp caesar divi nervae filius nerva traianus/optimus aug germ dacicus parthicus pon max/trib pot XX imp XIII cos VI per leg IIII sc fecit.
18 Voir les cartes dans P. Yannopoulos., 1978, L’hexagramme, Louvain-la-Neuve.
19 L’Inde, concernée, ne figure pas sur cette carte.
20 M. Sherozia « Spreading of denarii of Octavianus Augustus and so called drachms of Gotarzes on the territory of Kartli Kingdom (Georgia) », in Bulletin du Cercle d’Études Numismatiques, 2002, p. 173 – 180
21 A. Mousheghian, C. Bresc, G. Depeyrot, F. Gurnet, History and coin finds in Armenia, Coins from Duin, Capital of Armenia (4 – 13th c.), Inventory of Byzantine and Sasanian Coins in Armenia (6 – 7th c.), Wetteren, 2000.
22 Ibid.
23 Liste établie sur la base de nos publications ; tous les catalogues des trésors ont été publiés dans les divers volumes. L’orthographe des noms de lieux est celle retenue dans ces publications.
Auteur
Directeur de recherche au CNRS, UMR Archéologie d’Orient et d’Occident, labex TransferS.
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