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    Plan détaillé Texte intégral Changement et durée La réalité psychique du moment présent Le lieu de naissance du temps L’espace de projection L’analyse concrète du psychique Le concept de réalité empirique Bibliographie Notes de bas de page Auteur

    Vers une philosophie scientifique

    Ce livre est recensé par

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    Table des matières

    10. De la psychologie descriptive à l’analyse concrète du psychique

    Florence et Padoue au début du XXe siècle

    Liliana Albertazzi

    Traduit par Charles-Édouard Niveleau

    p. 249-277

    Texte intégral Bibliographie Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    1L’influence de la psychologie empirique et descriptive de Brentano sur la psychologie italienne est bien documentée d’un point de vue historique en raison des relations entretenues entre les chercheurs italiens et ceux des laboratoires de psychologie expérimentale établis par Stumpf à Berlin et par Meinong à Graz1. L’un des aspects les plus intéressants de cette relation concerne le type d’analyse qui y est menée ainsi que les bases théoriques sur lesquelles une telle analyse repose. En réalité, ces chercheurs ont développé expérimentalement certains thèmes fondamentaux de la psychologie de Brentano. Sous la houlette de Stumpf, Meinong et De Sarlo, lui-même grand admirateur de Brentano, la recherche en laboratoire fut fortement théorique entre le début des années 1900 jusqu’aux années 1930, caractéristique qui la distingue d’une grande partie des recherches ultérieures2. L’un des résultats les plus intéressants de ces recherches fut le développement de la psychologie descriptive à travers l’analyse des facteurs opérationnels à l’œuvre dans les phénomènes psychiques et ainsi la microgenèse de la représentation. Ce sont là des aspects, situés à la frontière de la conscience et de l’inconscient, qui permettent d’étendre l’analyse phénoménologique au point d’englober des fonctions de la vie psychique initialement exclues par la définition même de phénomène psychique3. La percée accomplie par Brentano en psychologie fut de concevoir la perception comme une (re) présentation interne des phénomènes ou apparences – entités essentiellement mentales – et non comme une élaboration de stimuli donnant accès aux propriétés d’une réalité « objective » au moyen de la mesure psychophysique et/ou de l’estimation statistique4. Dès lors, une science psychologique des apparences ne pouvait pas être conduite par des observations comportementales externes (la méthode du béhaviorisme), mais elle ne pouvait pas non plus être menée par l’introspection au sens d’une série de descriptions linguistiques portant sur un « passé » déjà expérimenté et discrétisé (la méthode de Wundt entre autres)5. Par conséquent, comment une science psychologique autonome, fondée sur la perception interne, directe et immédiate des entités mentales peut-elle être développée ? Une science qui non seulement décrit mais qui explique la nature des phénomènes psychiques et les lois qui gouvernent leur apparence. Comment est-il possible de résoudre ce qu’on appelle aujourd’hui le « problème difficile » (the hard problem), portant sur la corrélation entre les stimuli, les substrats physiologiques et les phénomènes psychiques, étant donné la différence catégoriale que la psychologie descriptive revendique entre la physique et la psychologie ? Ces problèmes sont toujours d’actualité dans les débats scientifiques et philosophiques et n’ont toujours pas trouvé de solution6, alors que la recherche, au début du siècle dernier, y était presque parvenue.

    2Les psychologues brentaniens ont commencé d’un point de vue radicalement différent en opérant une séparation entre les objets physiques et les objets perceptifs, entre la physique et la psychologie. La remarque de Brentano, selon laquelle la psychologie, de par sa nature descriptive, serait plus avancée que la physique, repose sur l’expérience, qualitative et dotée d’une signification intrinsèque, que nous avons de la réalité. Ce sont des aspects nécessairement étrangers à la physique qui dispose d’une base épistémologique différente et plus étroite. La physique traite des objets clairement définis, identifiés par des processus d’abstraction et d’idéalisation qui s’avèrent plus ou moins complexes que les objets de notre expérience. Pour la psychologie descriptive, qui analyse des phénomènes tels qu’ils sont donnés à la conscience, les phénomènes « physiques » eux-mêmes sont des apparences, non des assemblages de caractéristiques métriques considérées comme objectives ou des sommes d’éléments indépendants individuels formant une mosaïque. Au contraire, les apparences ont une évidence immédiate et une unité dont la conscience spatio-temporelle du sujet percevant constitue une partie non séparable7. C’est pour cette raison qu’une science psychologique doit nécessairement reposer sur les seuls jugements en première personne. La nature subjective et qualitative des phénomènes n’exclut pas leur analyse scientifique et leur explication en termes quantitatifs. Mais il suppose en premier lieu une théorie différente du temps et de l’espace psychologique et ensuite le développement d’une méthode appropriée pour l’analyse et la mesure expérimentale. Un psychologue qui entend vérifier la fiabilité de la théorie brentanienne doit non seulement décrire mais aussi expliquer l’origine et la nature des notions de temps et d’espace impliquées dans la représentation, mais également les propriétés qualitatives ainsi que les limites des contenus mentaux et leur continuité. Les représentations sont en réalité immédiatement expérimentées comme des changements qualitatifs de la conscience et de la durée, tout en présentant des aspects de simultanéité et de succession, et en se déployant sur une double échelle de pulsations, pour le dire ainsi, et de continuité. Les contenus de la représentation, à leur tour, sont structurellement ambigus et non conformes aux stimuli.

    3Comme pour le caractère spatial des représentations perceptives et mentales, différents gradients d’externalité et d’internalité sont expérimentés, ainsi que différents degrés de réalité [ realness]8 dans lesquels le sujet attribue des coordonnées spatiales déterminant ses directions fondamentales (ce qu’on appelle l’espace de projection). Les représentations présentent différents niveaux de continuité et différents niveaux de résolution, traitant des parties et des touts à différents niveaux de granularité, avec plusieurs limites et sous-limites, chacune imbriquée dynamiquement aux autres9. Il n’y a pas de rapprochement aux limites dans le continuum de la conscience. Dans les représentations, par exemple, la notion mathématique de « densité à un point » est gênante, parce que dans les faits nous traitons de la distribution spatiale des qualités du champ perceptif sur de nombreuses échelles internes et de manière simultanée. En réalité nous recueillons de l’information simultanément à différents niveaux de résolution.

    4Ces considérations, discutées dans théorie brentanienne des continua et dans ses dictées sur la théorie des catégories10, exigent de la psychologie d’être une science capable de repenser la nature des éléments primitifs d’une physique qualitative et dépendante de l’observateur tout en délimitant une théorie descriptive qui pose les bases d’une analyse de ses éléments primitifs que sont le temps, l’espace, la qualité et les conditions des apparences.

    5Au début du vingtième siècle, les chercheurs italiens – Bonaventura et Calabresi à Florence, Benussi et Musatti à Padoue – ont développé leurs programmes expérimentaux à l’intérieur de ce cadre de travail conceptuel. Ils furent influencés en particulier par les recherches menées sous la direction de Meinong à Graz, mais ils entretinrent également des relations étroites avec les chercheurs de l’école de Berlin. Ce qui s’est produit dans leurs laboratoires fut une sorte de dissection expérimentale de l’intentionnalité, une « analyse concrète du psychique », qui a conduit à un changement de perspective à l’intérieur de la psychologie descriptive et de la classification par Brentano des activités psychiques11.

    6Ayant depuis longtemps examiné les recherches de Bonaventura, Calabresi, Benussi et Musatti, je me permettrai de me référer aux travaux de mes collègues et moi-même pour un examen approfondi de certains points précis. Je me contenterai ici de présenter un aperçu des recherches conduites dans les Universités de Florence et Padoue au début du vingtième siècle. Je me concentrerai en particulier sur ces analyses qui non seulement ont expliqué certains principes fondamentaux de la psychologie descriptive mais également approfondi leurs limites. Cela concerne la recherche expérimentale sur le temps et l’espace subjectif des actes de représentation, la dissection des phénomènes psychiques au moyen de ce qu’on appelle l’« analyse concrète du psychique » qui a introduit l’inconscient dans le champ de la psychologie descriptive, et les différentes manières de construire la réalité empirique qui ont permis d’étendre le concept brentanien de réalité12 notamment grâce au rôle central joué par la théorie des assomptions.13

    Changement et durée

    7Les analyses de Benussi, Bonaventura et Calabresi sur le temps de représentation psychique ont commencé avec l’expérience directe et immédiate du changement, laquelle a permis l’émergence de la notion de temps. La durée dans la représentation et l’ordre de son évolution ont des caractéristiques distinctives au niveau de la séquence physique des stimuli. Par exemple, lorsque l’on perçoit une simultanéité en même temps qu’une succession – qu’il ne faut pas confondre ici avec l’appréhension séquentielle d’un avant et d’un après – ou à certains moments dans le déploiement du contenu mental, lorsque des déplacements temporels se produisent en raison d’un groupement qualitatif des parties14. Le noyau de l’expérience temporelle de la conscience est le présent psychique. Celui-ci se caractérise par l’évidence et l’actualité ; et comme l’ont montré certaines analyses des chercheurs mentionnés ci-dessus, il peut être déterminé « objectivement » dans ses limites de contenu et de durée.

    8À Graz, Benussi a étudié de 1901 à 1918 la perception temporelle dans les champs visuels et acoustiques, avant de partir pour Padoue15. Ses analyses ont profondément influencé les recherches menées entre 1915 et 1935 au laboratoire de De Sarlo à Florence16 sur l’espacetemps perceptif, en particulier Bonaventura et ses étudiants. En 1913, Bonaventura fait une recension de l’ouvrage de Benussi, portant sur l’appréhension du temps, dans le journal édité par De Sarlo, La Cultura Filosofica, laquelle est suivie quelques années plus tard par la parution du chef d’œuvre de Calabresi sur le temps psychique17. Bonaventura, qui diriga le laboratoire florentin jusqu’en 1938, travaillait sur les illusions de l’introspection (1915), le traitement des signes locaux dans la perception sensorielle, les illusions optico-géométriques (1920), le temps psychique (1929), l’espace psychique (1961), la mémoire immédiate (1905), le rythme et la perception tactilo-kinesthésique (1931), et la psychologie clinique (1938). Il produisit également des études historiques et épistémologiques (1916). Il améliora le tachistoscope de Wundt (1928) et construisit d’autres instruments comme le pendule lumineux, pour l’étude du mouvement stroboscopique (1926, 1928). Le tachistoscope de son invention permettait une mesure exacte du temps pris pour appréhender deux représentations successives ainsi que les pauses nécessaires pour minimiser les interférences dans le contenu appréhendé. Le tachistoscope rendait ainsi possible l’étude du temps nécessaire pour qu’il y ait une reconnaissance certaine ou un jugement de comparaison entre les deux représentations. On pouvait ainsi vérifier s’il était possible de se rapporter simultanément à deux objets différents, comment le comportement du sujet pouvait varier en fonction du temps d’exposition au stimulus, ou encore quel contenu de la représentation était appréhendé.

    9Grâce à l’emploi de ce tachistoscope, l’objet exposé était parfaitement constant, et l’on pouvait obtenir un parfait contrôle chronométrique (avec pour seul inconvénient que l’exposition aux différentes parties de l’objet n’était pas parfaitement simultanée). Il était alors possible d’analyser jusqu’à 8 représentations successives en présentant une multiplicité d’objets pour un temps et une succession égale. Bonaventura montra que si un groupe de 10 lettres était exposé pendant 4 ou 5 ms, seulement entre 4 et 6 lettres étaient reconnues et que l’augmentation du temps d’exposition (10, 20, 50, 100 ms) n’augmentait pas le nombre de lettres qui pouvaient être appréhendées. Plus d’une demi-seconde était nécessaire pour qu’un plus grand nombre de lettres soit saisi. Si l’exposition était de 800 ms, 8 à 10 lettres pouvaient être appréhendées. Ces résultats ont démontré que la représentation a une architecture de traitement par pulsations (c’est-à-dire une structure d’ actes), et donc d’une durée limitée, et que la représentation ne peut appréhender qu’un nombre limité d’éléments.

    10La recherche tachistoscopique sur le phénomène de simultanéité et de succession montre également que la séquence des événements dans la représentation implique en premier lieu l’expérience du changement, qui à son tour conditionne l’expérience de la succession. Faire l’expérience d’un changement ne signifie pas que l’on soit déjà capable de distinguer les différentes phases temporelles du processus. Il s’agit là d’un sujet que les psychologues expérimentaux de la tradition brentanienne ont longtemps discuté18 et qui est aujourd’hui posé au niveau neurophysiologique par les techniques d’imagerie19.

    11Bonaventura a mené également une série d’expérimentations sur le mouvement apparent en plaçant des sujets dans une pièce obscurcie et en leur présentant différents points lumineux de manière instantanée, à des distances variées et en changeant les intervalles de temps, ou à des points de lumière se déplaçant à une certaine distance (variable). Les résultats ont montré que si un seul point est exposé, en bougeant de 5 cm pendant une période allant de 15 à 45 ms, alors nous voyons un mouvement continu dans une certaine direction. Le mouvement est clairement perceptible si la durée totale est de 15 ms. Si deux points de lumière sont présentés de manière instantanée, à une distance de 5 cm, séparée par une étendue noire, et à des intervalles variables (15-45 ms), alors nous pouvons percevoir la succession de deux points séparés dans un intervalle d’au moins 45 ms. Avec un intervalle de moins de 45 ms, les deux points successifs nous apparaissent simultanément. En résumé, si deux points lumineux apparaissent dans un bref intervalle dans le champ visuel du sujet, ils semblent être simultanés. En augmentant l’intervalle, l’impression est semblable à celle d’un seul point bougeant d’un lieu à un autre, s’agissant autrement dit d’un mouvement stroboscopique20. Il est donc possible d’en déduire qu’en deçà de certaines durées le changement est perçu même si l’impression de succession n’a pas encore eu lieu, et que la perception du changement est le phénomène le plus élémentaire de la conscience. En réalité, un mouvement d’une durée brève est appréhendé comme un événement unitaire, sans distinction des moments ou des phases21.

    12Bonaventura a travaillé en particulier sur les pauses, vérifiant que la longueur de l’intervalle entre les représentations successives de points lumineux est bien une condition essentielle pour la génération des trois expériences différentes de simultanéité, de succession et de mouvement. Il a aussi montré que, dans le passage de la perception du mouvement continu d’un seul point lumineux à la perception de points successifs et séparés, à travers une série d’intermédiaires, il y a une augmentation dans la valeur de l’intervalle de temps minimal devant s’écouler entre le premier et le dernier point, pour que ces derniers ne soient pas vus de manière successive. En particulier, avec un intervalle de 20 ms le sujet perçoit les signes présentés comme simultanés. Ce qu’il reconnaît est un ordre de priorité entre les impressions. La reconnaissance d’un ordre de priorité est d’ailleurs souvent traduite de manière quantitative comme la perception d’une plus grande intensité : par exemple, un son est perçu comme plus fort qu’un autre. Deux stimulations auditives identiques aux deux oreilles provoquent des sensations d’intensité différentes uniquement parce qu’elles sont séparées par un intervalle temporel bien en deçà du seuil de succession des sensations auditives. Avec ces intervalles, il y a toujours la perception d’un changement continu, mais pas de reconnaissance d’un ordre de priorité.

    La réalité psychique du moment présent

    13Quand les intervalles sont prolongés au-delà des limites de la perception d’un simple changement discontinu, de nouvelles situations de conscience sont produites. Ces durées sont appréhendées de façon unitaire, dans le sens où on ne se souvient d’aucune de ses parties, et qu’elles diffèrent qualitativement les unes des autres. Il y a cinq durées prototypiques qui correspondent à des situations différentes de la conscience. Bonaventura a identifié et défini des durées très petites (de 90 à 234-252 ms), petites (de 234-252 à 585-630 ms), indéterminées (de 585-630 à 1080-1170 ms), et grandes (de 1080-1170 à 2070 ms). Ces durées constituent le présent et ses marges22. Lorsque Benussi travaillait sur ce thème, il les désignait alors comme des impressions « absolues » de durée, mettant l’accent sur le fait que leur détermination ne découle pas d’une comparaison avec d’autres représentations23. À son tour, Katz les a classé en courtes, plaisantes et longues durées24. Comme nous l’avons déjà dit, Bonaventura a vérifié que dans les petits intervalles il est difficile de séparer les sensations situées aux limites, de telle sorte à être capable d’appréhender un contenu différent à partir des limites elles-mêmes et intermédiaire entre ces sensations. Dans le cas des grands intervalles, au contraire, on ne saisit que difficilement les sensations situées aux limites comme constituant un tout unitaire avec les contenus intermédiaires. Dans le premier cas, il y a un effort d’analyse, dans le dernier un effort de synthèse, c’est-à-dire des opérations mentales différentes, auxquelles correspond une saillance phénoménale différente dans le contenu (voir aussi Benussi 1913, p. 37).

    14Que ces deux attitudes différentes, synthétique et analytique, jouent un rôle dans la formation des contenus perceptifs est un principe théorique important dans les thèses de la psychologie descriptive. Les analyses de laboratoire, en réalité, ont souligné l’importance cruciale de l’attitude cognitive du sujet pour déterminer le corrélat de l’acte de représentation : autrement dit, le contenu appréhendé. La présence d’éléments opérationnels est aussi en partie responsable de la plurivocité formelle intrinsèque de la perception (voir aussi Benussi 1912).

    15Dans l’ensemble des durées identifiées, celles indéterminées (630-1080 ms) occupent une place spéciale : elles sont les durées minimales nécessaires pour appréhender le maximum d’éléments présentés saisi dans un unique acte d’appréhension, et elles correspondent à une focalisation sur le présent psychique. Elles sont les durées que Katz qualifie de « plaisantes » (angenehm)25 et que l’on peut également désigner de façon équivalente par « intervalle d’indifférence » et « temps présent ». Les recherches de Bonaventura ont décrit et expliqué l’appréhension de certains phénomènes comme le présent et d’autres comme le passé : le présent est cet étirement de la perception du changement appréhendé comme une unité et individué par un unique acte de référence. Les expérimentations de laboratoire ont ainsi montré qu’il est possible de déterminer à la fois l’ extension temporelle et le contenu - deux positions centrales dans la théorie de Brentano.

    16Le caractère synthétique de la représentation est évident dans la mesure où ce qui est appréhendé est le groupement des éléments, leur unité, dans un contenu simultané non distribué. En outre, le temps d’exposition de la séquence de stimuli ne coïncide pas avec le temps d’appréhension du contenu mental appréhendé, qui commence avec la présentation des stimuli, mais suppose au final un temps qui s’avère être plus important d’un point de vue métrique.

    Le lieu de naissance du temps

    17La dissection en laboratoire de l’architecture de la représentation permet de déterminer l’origine, la nature et l’extension de la durée. Comme nous l’avons vu, il a été montré qu’un changement est perçu même pour des durées inférieures au seuil de succession des impressions ponctuelles, et donc inférieures aux plus petits intervalles temporels appréhendables (dans lesquels il y a une sensation de priorité mais pas encore de succession). Un trille, par exemple, – qui consiste en une série d’impressions sensorielles indépendantes et successives – peut être appréhendé même en dessous des limites temporelles des intervalles perçus comme des pauses entre deux sensations séparées. Dans une unique pulsation de conscience, il est ainsi possible d’appréhender qualitativement des situations de conscience différentes et successives, pour reconnaître la direction, le rythme et la vitesse de succession. Considérez trois sons successifs produits à différents intervalles – a. b……… c ; a…… b…… c ; a…… b. c – dans lesquels trois rythmes différents sont perçus en raison de l’intervalle différent suivant lequel le troisième son, c, est produit. On en déduit que l’expérience du changement continu précède toujours celle de la succession, que la perception du changement discontinu (le trille) précède celle des intervalles, et que la perception de la vitesse, du rythme, précède celle du temps, qui dérive, à son tour, de pulsations successives différentes26. L’expérience du changement est ainsi primitive et non connectée à celle du temps. À l’intérieur des limites d’une unique pulsation de la conscience, on ne peut pas encore vraiment parler de perception temporelle. Une conscience qui aurait seulement une pulsation pourrait avoir fait l’expérience du changement (rythme, vitesse, direction, ordre de succession des phases etc.), mais pas du temps. Remarquons que les deux niveaux de temporalité psychique, que Brentano analysait dans ses dictées, ont également été développés par Husserl dans ses leçons sur la conscience intime du temps27.

    L’espace de projection

    18L’extension spatiale, comme la durée, est une partie constitutive de l’expérience et elle présente aussi des caractéristiques très différentes de l’espace métrique. L’extension du champ spatial, en réalité, se caractérise par l’anisotropie, les déformations et par ce qu’on appelle les apparences « illusoires » par rapport à l’espace des stimuli28. Bien qu’en apparence euclidien, il ne correspond pas à la géométrie euclidienne comme telle. Par exemple, pour que les points existent perceptivement, ils doivent nécessairement avoir une extension et une couleur, et il en va de même pour les lignes. Aussi bien dans l’espace que dans le temps, les phénomènes d’inversion et de déplacements se produisent à cause de la plurivocité intrinsèque de la perception. Dans sa critique de Fechner, Brentano avait déjà souligné le caractère inapproprié de l’usage des « plus petites différences remarquables », qui constituent les unités de mesure de la psychophysique, pour analyser des phénomènes psychiques, en leur préférant la notion de « plus petites différences perceptibles » dans la mesure où les unités de mesure appropriées sont de nature qualitative et non quantitative29.

    19Les laboratoires italiens de tradition brentanienne ont analysé les principaux phénomènes spatiaux, des grandeurs et mouvements apparents30 au large éventail des illusions optico-géométriques31. À Florence, comme à Graz et plus tard à Padoue, l’analyse visait à déterminer comment la discrimination des points dans le champ visuel n’est pas un phénomène élémentaire mais un processus mental complexe impliquant la référence active du sujet en direction de l’objet représenté, l’analyse de ses parties, la comparaison avec d’autres formes, grandeurs, degrés de coloration et clarté. Il fut démontré que la valeur du seuil de discrimination pouvait largement varier en fonction de la situation psychique du sujet. En résumé, ces études montrent que lors de la reconnaissance des objets dans un espace perceptif, les facteurs psychiques jouent un rôle plus important que les facteurs organiques. L’espace (comme le temps) de la représentation visuelle apparaît comme une extension continue, mais il est divisé en parties par le contour des formes et par la couleur, qui suivent le principe général de la ségrégation figure/fond (Rubin 1921). L’analyse vise à déterminer la manière dont la perception de la forme se produit, les conditions permettant de distinguer les formes entre elles ainsi qu’entre ce qui est donné et ce qui est acquis dans la perception d’une forme. Cette approche se distingue par son rejet de l’hypothèse d’une combinatoire des éléments et met davantage l’accent sur l’unité de la perception de la forme en tant que phénomène primitif. Dans son analyse de l’espace, Bonaventura (1961) fait une référence explicite aux principes de groupement et d’organisation de Wertheimer (1922) qui régulent les apparences. Il analyse les mécanismes de convergence dans la formation de la représentation spatiale, la genèse de la représentation de la distance en s’appuyant sur les analyses du phénomène de Pulfrich (1923), et montre que la parallaxe binoculaire ne devrait pas être comprise dans les seuls termes quantitatifs comme le supposent les interprétations couramment acceptées. Il étudie également ce que l’on appelle les « illusions perceptives ». Pour l’illusion de Müller-Lyer, par exemple, il critique l’interprétation selon laquelle cette illusion serait due à une interprétation de la figure qui la ferait apparaître en perspective, c’est-à-dire l’idée selon laquelle le sujet considèrerait la ligne avec les angles obtus à ses terminaisons – avec les flèches pointant vers l’extérieur – comme étant plus éloignée que celle avec les angles ouverts – avec les flèches pointant vers l’intérieur – qui apparaîtrait alors plus grande. Bonaventura critique également l’explication physiologique de l’illusion basée sur les mouvements oculaires et selon laquelle dans un cas les flèches pointant vers l’intérieur orientent les yeux vers le centre de la ligne et dans l’autre cas vers ses extrémités, de telle sorte que l’amplitude la plus importante des mouvements oculaires dans le dernier cas se traduirait en une impression de plus grande longueur de la ligne. Mais l’analyse de Bonaventura montre plutôt que l’espace n’est pas un miroir du monde externe dans notre conscience, mais plutôt le résultat d’une construction mentale interne dans laquelle les différents facteurs se combinent pour produire l’unité de l’expérience actuelle (1931).

    20Un résultat significatif de la recherche de Bonaventura concerne sa restriction de la donnée spatiale, en tant qu’extension et phénomène original, à la seule perception visuelle. Pour les autres modalités sensorielles, Bonaventura a vérifié qu’il était possible de dissocier l’aspect qualitatif du caractère spatial, ce qui serait impossible dans le cas de l’extension visuelle, où la couleur, la luminosité et la surface ne sont pas séparables - Brentano ayant déjà lui-même défini la couleur et l’extension comme les parties métaphysiques de la représentation32. Dans le cas de la perception tactile, Bonaventura montre que la stimulation des différents points sur la peau produit des sensations qualitativement différentes qui ne deviennent jamais des différences locales, et qu’une perception tactile de la surface n’existe pas, puisque l’objet détermine seulement une sensation le long du contour mais pas sur la surface de contact. Les différences qualitatives au sein des sensations tactiles le long des contours sont traduites en termes de grandeur étendue et de surface seulement dans la mesure où nous pouvons nous représenter nous-mêmes la zone de la peau qui est stimulée de l’extérieur33.

    21Les sensations kinesthésiques également présentent des différences qualitatives : elles sont successives et présentent donc une dimension temporelle, elles se produisent elles-mêmes selon une série de durées plus ou moins longues, mais n’ont pas de caractère spatial. Selon Bonaventura, la preuve découle du fait qu’en se produisant dans l’évaluation comparative des mouvements (celui-ci étant plus long ou plus court que celui-là), tous les phénomènes de cette évaluation portent sur des intervalles temporels. De ce fait, les tentatives visant à transcrire des données tactilo-kinesthésiques en termes de représentation spatiale visuelle engendre nécessairement des erreurs. La même chose s’applique à la perception auditive, dont l’analyse, selon Bonaventura, conduit à exclure que les sons aient une extension, ou qu’ils puissent être ordonnés dans l’espace, si ce n’est à un niveau symbolique. Les conclusions de Bonaventura contredisent à la fois l’affirmation de James, selon laquelle la spatialité (la voluminosité) est une propriété inhérente à toutes les données sensibles, et celles de Bain et Spencer, qui nient l’existence d’un donné spatial en concevant la représentation de l’extension comme un produit des sensations musculaires.

    22Selon Bonaventura, la perception du changement tout comme la perception de l’extension sont des données originales, et sans rapport de priorité de l’une sur l’autre. Inversement, la distance et la profondeur perçues sont des notions temporelles qui indiquent le temps pris pour atteindre un objet éloigné. En outre, les différentes modalités sensorielles sont généralement traduites dans les modalités visuelles, même dans le cas du mouvement, qui est traduit en termes spatiaux.

    L’analyse concrète du psychique

    23Dans la psychologie de Brentano, certaines difficultés avec le concept de phénomène psychique (et par conséquent avec le concept de réalité), tout comme avec la nature de l’espace et du temps subjectif dans lesquels les phénomènes apparaissent, concernent le fait qu’une représentation comprend normalement des aspects perceptifs, mentaux et émotionnels dont les limites, s’impliquant mutuellement, et les caractéristiques temporelles ne sont pas facile à distinguer. Par exemple, comment puis-je distinguer une couleur ou un son que je perçois de celle ou celui que je me souviens avoir perçu ? Comment puis-je distinguer une sensation que je ressens de celle que je me souviens avoir senti ? Ce sont bien dans les deux cas des contenus qui sont représentés, mais ceux-ci ont des caractéristiques qualitatives temporelles différentes. Quelle est la relation entre la présence perceptive et la présence mentale d’un son ou d’une couleur ? En outre, la psychologie descriptive de Brentano nie l’existence des représentations sans objets (comme inversement Külpe (1920) et l’école de Würzburg les avaient maintenus), et celle des phénomènes psychiques inconscients. Ces thèmes ne sont devenus centraux qu’avec les analyses expérimentales conduites par Benussi et son étudiant Musatti à Padoue, après que Benussi soit revenu en Italie à partir de 1918. Les recherches de Benussi à Padoue se sont concentrées sur l’analyse de la perception de la couleur, de l’espace et des mouvements stéréo-cinétiques, lesquels furent par la suite approfondis par Musatti. L’intérêt de Benussi pour les phénomènes stéréo-cinétiques s’explique en raison de leur déploiement en phases, un aspect de la représentation qui avait déjà été étudié à Graz et qui avait été la cause du principal désaccord avec l’école berlinoise de la Gestalt34 qui niait la présence de phases dans la perception. Benussi analyse la nature des différents états psychiques, comme la présence perceptive d’un objet et de leurs relations, au moyen ce qu’il appelle « une analyse concrète du psychique »35, ce qui représente alors une nouveauté dans le champ de la psychologie descriptive et aussi une étude de cas originale de phénoménologie expérimentale. L’analyse concrète du psychique examine les décompositions et les séparations effectives des états psychiques obtenus au moyen de l’hypnose. Musatti remarque que l’adjectif « concret » dans les recherches menées par Benussi durant cette période n’était pas un adjectif générique : il s’applique spécifiquement à la vie psychique, les phénomènes internes, « ce que l’on peut appeler l’âme », considérée comme une chose, qui peut être manipulée, coupée en morceaux, et reconstruite comme on le fait avec des choses matérielles36.

    24Comme l’explique Benussi, l’hypnose permet, dans ce cas, de rapprocher l’expérimentation psychologique au plus près des méthodes exactes des sciences de la nature, en l’affranchissant de l’analyse seulement mentale et descriptive des phénomènes psychiques conscients. Le nouveau point de vue adopté permet également d’éclairer comment la querelle entre Benussi et Koffka37 a pu affecter en retour les propres analyses de Benussi. Il remarque ainsi qu’avec la suggestion nous sommes désormais capables de mener des expérimentations similaires à celles en physique ou en chimie (ce qui explique le nom d’« analyse concrète du psychique ») parce qu’elle permet, à partir d’un objet, d’isoler des fonctions particulières de la conscience comme autant de facteurs de l’état que nous souhaitons analyser. Au moyen de la suggestion, par exemple, il est possible, sur une surface visuelle, de supprimer toutes les couleurs à l’exception d’une seule. De cette manière, la suggestion apparaît comme un analyseur par décomposition de faits psychiques concrets. Ces opérations peuvent être réalisées dans le champ de la mémoire, de la perception spatiale de la profondeur (les illusions perceptives), de la perception du mouvement (les mouvements stéréo-cinétiques et stroboscopiques), de la compréhension des mots (abstraits) ; de l’analyse de la relation entre les fonctions intellectives et émotionnelles, du sommeil hypnotique etc.

    25L’héritage brentanien se manifeste également dans certains des principaux présupposés permettant l’analyse concrète du psychique, notamment celui selon lequel les fonctions psychiques sont objectives – même si, par ailleurs, il est possible d’analyser les opérations elles-mêmes en l’absence d’un corrélat objectif (comme c’est le cas pour l’évidence, la douleur, la joie etc.)38 – et celui selon lequel la réalité est contrainte par des relations nécessaires de succession dans l’espace-temps subjectif. Les résultats de Benussi éclairent également la caractéristique causale de la réalité qui la rend capable de déterminer une transformation particulière. En effet, une attitude psychique intellective d’ordre supérieur (représentative, imaginative, mnésique, etc.), en déterminant en nous la présence mentale d’un objet, peut réintégrer cet objet, en rétablissant sa capacité à produire une nouvelle série causale. Les attitudes intellectives sont ainsi capables de transformer un événement non concret en un événement concret et causalement efficace. De ce point de vue, les fonctions psychiques peuvent être considérées comme des réalisateurs, des transformateurs ou les multiplicateurs causaux de la réalité, dirigés non seulement vers le présent, mais aussi en direction du passé et du futur.

    26En décomposant et en ralentissant les états psychiques, les méthodes suggestives éclairent des aspects qui restent habituellement au niveau subconscient et qui ne pourraient pas être étudiés à l’intérieur du cadre de travail classique de la psychologie descriptive qui limitait l’analyse aux seuls phénomènes conscients. Par exemple, étant donné que la réaction spontanée aux éléments d’une série appréhendés dans un ordre consécutif consiste d’habitude à ne pas les répéter dans le même ordre, dans le ralentissement de la suggestion, lorsqu’on demande au sujet de s’en souvenir dans l’ordre inverse, il est possible d’analyser quelles opérations sont activées dans le subconscient, ou il est également possible d’analyser le retour mental de l’élément réprimé.

    27Pourtant, la principale innovation se trouve dans sa contestation de l’idée que le groupement se produirait dans les phénomènes psychiques sur la base d’éléments affectifs communs qui agiraient comme un aimant ou un champ gravitationnel dans notre processus de penser et caractériseraient des constantes psychiques individuelles39. De ce point de vue, l’analyse concrète du psychique manifeste une certaine congruence à la fois avec les théories de l’école de Berlin et la psychanalyse, avec laquelle Benussi commença à établir un contact à Graz et qu’il approfondira par la suite au 23e Congrès de la société italienne de psychologie en 1923 (en particulier avec la rencontre de Weiss). En 1926, Benussi a également donné un cours sur la théorie psychanalytique pour des étudiants des facultés de Médecine et de Droit, dissipant l’hostilité répandue à l’encontre de ce type de théorie, telle qu’on la comprenait habituellement, c’est-à-dire, selon lui, comme un art reposant sur les intuitions. Le projet de Benussi était de développer l’analyse expérimentale de l’inconscient, ou mieux, d’établir un lien entre la psychologie expérimentale et la psychanalyse, et de considérer la psychanalyse comme un outil pour l’analyse des phénomènes inconscients, censés condamnés à rester en dehors des limites de la psychologie descriptive40. Ceci implique l’analyse de faits internes inaccessibles à la conscience, qui, s’ils se manifestent eux-mêmes, peuvent prendre une apparence qui n’est pas la leur, comme cela arrive, par exemple, au niveau conscient, lorsqu’un disque en rotation avec des segments rouges et verts nous apparaît uniformément gris, et que le sujet conscient peut croire que ce disque est l’est vraiment.

    Le concept de réalité empirique

    28La distinction que propose Benussi entre présence perceptive et présence mentale des contenus de représentation permet d’intégrer de nouvelles caractéristiques au concept brentanien de réalité, et de déplacer l’accent des contenus et objets de représentation aux aspects constructifs des opérations mentales ainsi qu’au rôle fondationnel des phénomènes émotionnels.

    29À Padoue, Musatti a justement développé les recherches de Benussi dans les domaines de la psychologie de la forme (1929a, 1931), des phénomènes stéréo-cinétiques (1924), des mouvements apparents dus à l’illusion de l’identité figurale (1935), de la réalité des grandeurs spatiales et temporelles dans la théorie restreinte de la relativité, de la forme et l’assimilation (1931), de la perception des formes présentant des figures obliques dans le plan frontal (1929b) et des facteurs empiriques de la perception (1930). Il a également travaillé sur la psychologie du témoignage et sur une théorie systématique du concept de réalité empirique41.

    30Les premières expérimentations conduites par Musatti sur les phénomènes stéréo-cinétiques (1924, 1928) furent clairement réalisés sous la direction de Benussi, si l’on se rapporte à ses cours dactylographiés de 1922-23 qui regroupent ses derniers développements théoriques et expérimentaux. En travaillant sur la production des mouvements stéréo-cinétiques et sur d’autres types de mouvement apparent, en particulier sur ce qu’on appelle les illusions de l’identité de la figure, Musatti (1928, 1955) découvre que ces situations permettent de mettre en avant deux aspects présents dans ce phénomène : un couplage cinématique du mouvement des lignes dans certains patterns visuels, et une dynamique interactive entre la tendance vers la trajectoire minimale et un rôle des parties dans le mouvement continue de destin-commun42. L’un des résultats les plus intéressants des expérimentations de Musatti sur la stéréokinésie concerne la rotation de complexes figuraux curvilinéaires à courbure variable, en particulier la rotation de disques en carton sur lesquels sont dessinés des lignes courbes de couleur blanche (Musatti 1955, p. 13 et 19). D’un point de vue systématique, c’est bien l’analyse des phases dans le développement du phénomène qui importe, et en particulier le passage de la deuxième à la troisième phase. La deuxième phase consiste à percevoir la distorsion du complexe, qui correspond à la projection d’un solide particulier sur le plan frontal, à savoir le solide en mouvement qui, dans la troisième dimension, apparaît comme un objet perceptif. Musatti croit que ce passage est causé par l’influence de facteurs empiriques connectés avec notre expérience passée des objets solides, modifiée par l’influence de phénomènes d’assimilation43.

    31Le premier livre de Musatti, portant sur le concept de réalité empirique (1921), est en revanche beaucoup moins connu. Il se présente comme une analyse purement descriptive de ce que l’on regroupe sous le terme de « réalité empirique ». En dépit de ses déclarations d’indépendance vis-à-vis des positions philosophiques, le texte analyse, dans un cadre de travail meinongien, certaines des procédures mentales actives dans l’organisation de l’expérience. L’héritage de l’école de Graz est ici manifeste dans la référence aux objets d’ordre supérieur, dans la complétude et l’incomplétude des objets et dans l’importance accordée aux assomptions (Musatti 1964, p. 7).

    32Quelques années plus tard, dans sa préface à la réédition de l’ouvrage de 1964, Musatti exprime pourtant sa dépendance vis-à-vis de positions théoriques auxquelles il ne souscrivait officiellement plus. Ses positions psychologiques se construisent alors sur certains aspects de la conscience déjà élaborés par Benussi, et spécifiquement la présence de données perceptives localisables et de données introspectives nonlocalisables. En concevant l’objet d’une représentation comme notre réalité empirique, le point fondamental de la théorie de Brentano était toujours respecté. Néanmoins, Musatti opère une distinction plus précise entre la réalité empirique (à la fois externe et interne) et les états représentatifs ou intellectifs44. Ainsi, il identifie différentes formes de réalité de la façon suivante.

    33Une première forme de réalité, à savoir ce qui est effectivement donné dans l’expérience, et qui comprend également ce qu’on appelle les illusions, qui ne sont pas conformes à la conscience immédiate que nous pouvons en avoir. En ce qui concerne plusieurs faits perceptifs non-concordants (par exemple, le bâton immergé dans l’eau qui est vu brisé), l’hypothèse de la science est que l’un d’entre eux est réel (p. 99). Une deuxième forme de réalité peut être illustrée par la structure moléculaire des organismes ou par leur structure atomique, qui est bien réelle pour la science quoiqu’aucune de nos impressions immédiates ou des données phénoménales ne lui correspondent. Dans ce cas, on suppose qu’il s’agit de la réalité d’une donnée phénoménale imaginaire de l’expérience, pratiquement impossible mais rationnellement pensable (pp. 7-18). Une troisième forme de réalité, définie comme pratiquement impossible et comme une expérience rationnellement absurde, est fortement enracinée dans des suppositions : par exemple, admettre comme réel la donnée phénoménale imaginaire d’une expérience qui est non seulement impossible au niveau pratique mais également rationnellement absurde, et seulement pensable si on ignore ce qui définit le problème (p. 19). Un bon exemple consiste à penser au monde tel qu’il était avant l’apparition de l’espace humaine, ce qui, par définition, ne peut être décrit. Toutefois, ces suppositions rendent possible l’explication de phénomènes qui resteraient sinon incompréhensibles (comme les fossiles en géologie). Un autre exemple de cette troisième forme de réalité interne est donné par l’inconscient, dans la mesure où la réalité de ses processus est construite au moyen d’une fiction qui ignore la condition selon laquelle ils ne peuvent atteindre le niveau de la conscience (p. 102).

    34Un quatrième et dernier un cas extrême de construction de la réalité est déterminé en dehors des termes de notre expérience phénoménale, ou mieux il n’est pas du tout déterminé si ce n’est qu’indirectement en relation à cette multiplicité particulière des données phénoménales qu’elle sert à rationaliser. C’est le cas de l’énergie physique ou des propriétés physiques ou chimiques ou des conditions des corps. Pour d’autres cas, il s’agit de capacités mentales et d’attitudes dispositionnelles telles que l’intelligence, la mémoire et le discernement. En réalité, la mémoire, l’intelligence, etc., ne sont pas à proprement parler des faits psychiques comme le sont les représentations (p. 102). Ces quatre formes de construction ont d’intéressantes caractéristiques en commun (la réalité prend une forme spécifique), mais les apparences, pour le compte desquelles ces réalités sont conçues (la forme cassée du bâton, l’homogénéité des substances simples, les apparences, etc.), restent beaucoup moins claires.

    35Outre les formes de construction de la réalité et toujours dans la continuité de Benussi (1925), Musatti distingue d’autres aspects qui interviennent dans l’organisation des données psychiques, tels que les processus assimilatifs et associatifs. Le premier renvoie au processus par lequel un objet de notre perception actuelle est enrichi avec des éléments perceptifs en l’absence des conditions externes adéquates correspondantes : on trouve un exemple frappant dans la présence amodale, un type d’expérience perceptive (non seulement imaginée mais « rencontrée » pour reprendre l’expression de Metzger), qui ne se produit pas dans n’importe quelle modalité sensorielle45. Un argument central est celui de la segmentation du champ perceptif en figure et fond, où le fond derrière la forme est complété (de manière amodale) ; un autre cas se trouve dans l’exemple des objets tridimensionnels présentant un intérieur qui est perçu et pas seulement pensé. En général, comme le soutient Kanizsa, la vision remplit toujours les trous, elle va toujours au-delà de l’information donnée au moyen de l’interpolation perceptive46. La réalité ainsi postulée par le système perceptif nous permet de rendre compréhensible des phénomènes qui resteraient sinon incompréhensibles, ou de rendre homogènes des données hétérogènes. La multiplicité des formes de construction de la réalité implique la relativité des concepts de réalité et d’apparence eux-mêmes mais également que nous fassions confiance à des objets dans la réalité tels qu’ils nous sont perceptivement donnés jusqu’à preuve du contraire47. En d’autres termes, sur la base d’une donnée perceptive particulière il est souvent possible de proposer de nombreuses distinctions de la réalité et des apparences de telle sorte que ce qui dans une construction est supposé être la réalité peut prendre, dans la distinction suivante, l’apparence d’une réalité à venir.

    *****

    36Les analyses, développées à Florence dans le laboratoire de De Sarlo et à Padoue dans le laboratoire dirigé par Benussi, ont permis de soumettre à la vérification expérimentale et d’expliquer certains principes de la psychologie empirique et descriptive de Brentano ainsi qu’d’en étendre les limites.

    37En ce qui concerne l’origine et la nature du temps interne, il a été montré qu’il s’agissait d’un phénomène dérivé d’un autre phénomène plus primitif, celui de l’expérience du changement. En réalité, il n’existe pas de représentation psychique monotone. Le temps interne émerge d’une comparaison entre différents intervalles perçus et se base sur des unités phénoménales qualitatives (Bonaventura 1925, p. 179).

    38Nous avons montré que la durée de l’acte de représentation (le moment présent essentiel à la métaphysique de Brentano) n’est pas un instant ponctiforme mais peut bel et bien être identifié dans la durée indéterminée (autour de 700 ms) qui caractérise le présent psychique. Le présent n’est pas linéaire, il est articulé de manière interne en moments d’importance variable selon les différences de saillance phénoménale dans les phases de son développement dans lesquelles on distingue un temps présent (Präsenzzeit) et un temps simultané (Gegenwartszeit).48 Les résultats ont confirmé la théorie de Brentano en montrant que le réel coïncide avec ce qui existe dans le présent, et qui peut être différencié de ce qui a été ou de ce qui sera seulement par des déterminations relatives, c’est-à-dire à partir des intervalles temporels perçus : ces intervalles peuvent être reliés uniquement à des différences spécifiques absolues qui transcendent entièrement la représentation. On peut seulement avoir une intuition générale des différences dans le temps transcendant. Comme pour le temps psychique, il ne s’agit pas du temps métrique de la physique mais de quelque chose de bien plus complexe. L’espace phénoménal perceptif (Sinnesraum) de la représentation intentionnelle49 a été analysé dans les termes de ses composants subjectifs, autrement dit par les illusions, les mouvements et les grandeurs apparentes, pour lesquels nous avons donné une explication qualitative que l’on peut corréler à l’explication psychophysique ou neurophysiologique sans toutefois l’y réduire. De ce point de vue, la psychologie descriptive marque un point en sa faveur. Parmi les analyses menées à Florence et Padoue sur les opérations perceptives, une théorie de l’action a également été développée, quoique probablement de manière différente à celle anticipée par Brentano. Au final, l’analyse concrète du psychique conduite par Benussi a enquêté sur la limite entre le conscient et l’inconscient, mis en lumière la capacité causale des fonctions psychiques, ainsi que leur directionnalité possible autant vers le passé que vers le futur. Benussi a aussi enquêté sur les états représentationnels et émotionnels sans objets, remettant ainsi en question l’un des présupposés de Brentano : à savoir que les phénomènes psychiques sont nécessairement conscients et dirigés vers un objet. L’une des analyses qui s’est avérée la plus féconde pour les développements expérimentaux fut la distinction de Benussi entre présence perceptive et présence mentale, et sa recherche sur la microgenèse de la représentation intentionnelle, mais certainement pas au sens des phénomènes inconscients à la Helmholtz. Ce que Benussi a fait dans son étude sur l’hypnose, en réalité, fut de dégager les processus élémentaires par lesquels les phénomènes psychiques sont générés.

    39Ainsi les thèses principales de la psychologie de Brentano (les représentations intentionnelles et leurs objets, le rôle du présent, la nature qualitative du percevoir etc.) ont été confirmées mais la frontière dans l’analyse psychique entre phénomènes conscients et inconscients a diminué jusqu’à ce qu’elle fusionne avec l’analyse des rêves et du témoignage50. Il y avait en réalité, selon Brentano, une limite qui ne pourrait jamais être franchie par les moyens psychologiques51.

    40À la lecture des études de ces chercheurs, et en particulier ceux de Benussi, on peut se demander jusqu’où cette science autonome des phénomènes psychiques, telle que l’avait voulu Brentano, aurait pu aller, si les lois raciales dans le cas de Bonaventura et Calabresi et les difficultés personnelles dans le cas de Benussi n’avaient pas interrompu un programme de recherches si innovant.

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    MUSATTI C. L. 1931, « Forma e assimilazione », Archivio Italiano di Psicologia, 9, p. 61-156 ; réimp. dans Musatti 1964, pp. 213-269.

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    PÖPPEL, E. 1994, Temporal mechanism in perception, International Review of Neurobiology, 37, pp. 185-202.

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    WOODROW, H. 1951, « Time perception », dans S. S. STEVENS (éd.), Handbook of Experimental Psychology, New York, Wiley, pp. 1224-1236.

    Notes de bas de page

    1 Albertazzi, 1992, 1992/3, 1996, 1999, 2001a, 2001b, 2003, 2010 ; Albertazzi & Poli, 1993, 1999.
    Pour ne pas considérablement alourdir l’appareil de notes en bas de page, les références figurent dans une bibliographie placée à la fin de l’article ainsi que dans la bibliographie générale placée à la fin de l’ouvrage [N. d. T.]

    2 Albertazzi, 2000.

    3 Brentano 1874/1995, pp. 69-70.

    4 Brentano 1874 ; Albertazzi 2006.

    5 Albertazzi, 2013.

    6 Chalmers, 1996 ; Churchland, 1998 ; Dennett, 1991 ; McGinn, 1999 ; Searle, 1992.

    7 Brentano, 1982.

    8 Mausfeld, 2013 ; Metzger, 1941.

    9 Brentano, 1976.

    10 Brentano, 1976 ; Brentano, 1981.

    11 Albertazzi, à paraître.

    12 Brentano 1995.

    13 Meinong 1902.

    14 Benussi, 1913.

    15 Albertazzi, 2001a.

    16 Sirigatti, 1967.

    17 Calabresi, 1930 ; Albertazzi, 2011.

    18 Benussi, 1912 ; Bonaventura, 1925 ; Kanizsa, 1951 ; Musatti, 1924.

    19 Dehaene, 2001 ; De Grind van 2002 ; Libet, 2004 ; Pöppel, 1994 ; Varela, 1999.

    20 Voir aussi Benussi, 1912 ; Wertheimer, 1912.

    21 Bonaventura 1925, pp. 189-190.

    22 Voir aussi Benussi 1913, p. 15, pp. 54-58.

    23 Benussi 1913, chap. 1, pp. 9-18.

    24 Katz 1906, p. 315 ; Schulze 1908, p. 281.

    25 Katz 1906, p. 310 ; voir aussi Stroud, 1967 ; Woodrow, 1951 ; White, 1963.

    26 Voir aussi Benussi, 1913, chap. 29.

    27 Albertazzi 1994a, Husserl, 1985.

    28 Albertazzi, 2006.

    29 Brentano, 1874 ; Albertazzi, 2013.

    30 Bonaventura, 1926.

    31 Bonaventura, 1935 ; Calabresi, 1933.

    32 Voir Brentano, 1982.

    33 Bonaventura, 1931 ; Calabresi, 1939.

    34 Benussi, 1912.

    35 Benussi, 1925a, b.

    36 Musatti 1957, p. 184.

    37 Koffka, 1915.

    38 Benussi, 1925.

    39 Benussi, 1926.

    40 Voir aussi Bonaventura, 1938.

    41 Banissoni, 1939.

    42 Musatti 1955, p. 10

    43 Benussi 1922-1923, p. 38 ; Musatti 1964, p. 39 et 41.

    44 Musatti 1964, p. 40.

    45 Kanizsa, 1991.

    46 Kanizsa 1980, p. 91

    47 Musatti 1964, p. 53.

    48 Calabresi, 1930 ; voir aussi Benussi 1913, chap. 16, pp. 272-339.

    49 Brentano, 1979.

    50 Benussi, 1932.

    51 Brentano 1995, pp. 69-70.

    Auteurs

    Charles-Édouard Niveleau (trad.)

    Liliana Albertazzi

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    1 Albertazzi, 1992, 1992/3, 1996, 1999, 2001a, 2001b, 2003, 2010 ; Albertazzi & Poli, 1993, 1999.
    Pour ne pas considérablement alourdir l’appareil de notes en bas de page, les références figurent dans une bibliographie placée à la fin de l’article ainsi que dans la bibliographie générale placée à la fin de l’ouvrage [N. d. T.]

    2 Albertazzi, 2000.

    3 Brentano 1874/1995, pp. 69-70.

    4 Brentano 1874 ; Albertazzi 2006.

    5 Albertazzi, 2013.

    6 Chalmers, 1996 ; Churchland, 1998 ; Dennett, 1991 ; McGinn, 1999 ; Searle, 1992.

    7 Brentano, 1982.

    8 Mausfeld, 2013 ; Metzger, 1941.

    9 Brentano, 1976.

    10 Brentano, 1976 ; Brentano, 1981.

    11 Albertazzi, à paraître.

    12 Brentano 1995.

    13 Meinong 1902.

    14 Benussi, 1913.

    15 Albertazzi, 2001a.

    16 Sirigatti, 1967.

    17 Calabresi, 1930 ; Albertazzi, 2011.

    18 Benussi, 1912 ; Bonaventura, 1925 ; Kanizsa, 1951 ; Musatti, 1924.

    19 Dehaene, 2001 ; De Grind van 2002 ; Libet, 2004 ; Pöppel, 1994 ; Varela, 1999.

    20 Voir aussi Benussi, 1912 ; Wertheimer, 1912.

    21 Bonaventura 1925, pp. 189-190.

    22 Voir aussi Benussi 1913, p. 15, pp. 54-58.

    23 Benussi 1913, chap. 1, pp. 9-18.

    24 Katz 1906, p. 315 ; Schulze 1908, p. 281.

    25 Katz 1906, p. 310 ; voir aussi Stroud, 1967 ; Woodrow, 1951 ; White, 1963.

    26 Voir aussi Benussi, 1913, chap. 29.

    27 Albertazzi 1994a, Husserl, 1985.

    28 Albertazzi, 2006.

    29 Brentano, 1874 ; Albertazzi, 2013.

    30 Bonaventura, 1926.

    31 Bonaventura, 1935 ; Calabresi, 1933.

    32 Voir Brentano, 1982.

    33 Bonaventura, 1931 ; Calabresi, 1939.

    34 Benussi, 1912.

    35 Benussi, 1925a, b.

    36 Musatti 1957, p. 184.

    37 Koffka, 1915.

    38 Benussi, 1925.

    39 Benussi, 1926.

    40 Voir aussi Bonaventura, 1938.

    41 Banissoni, 1939.

    42 Musatti 1955, p. 10

    43 Benussi 1922-1923, p. 38 ; Musatti 1964, p. 39 et 41.

    44 Musatti 1964, p. 40.

    45 Kanizsa, 1991.

    46 Kanizsa 1980, p. 91

    47 Musatti 1964, p. 53.

    48 Calabresi, 1930 ; voir aussi Benussi 1913, chap. 16, pp. 272-339.

    49 Brentano, 1979.

    50 Benussi, 1932.

    51 Brentano 1995, pp. 69-70.

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    • Raynaud, Savina. (2016) Studies in the History of the Language Sciences History of Linguistics 2014. DOI: 10.1075/sihols.126.13ray

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    Albertazzi, L. (2014). 10. De la psychologie descriptive à l’analyse concrète du psychique (C.- Édouard Niveleau, trad.). In C.- Édouard Niveleau (éd.), Vers une philosophie scientifique (1‑). Demopolis. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.demopolis.126
    Albertazzi, Liliana. « 10. De la psychologie descriptive à l’analyse concrète du psychique ». In Vers une philosophie scientifique, Charles-Édouard Niveleauédité et traduit par . Paris: Demopolis, 2014. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.demopolis.126.
    Albertazzi, Liliana. « 10. De la psychologie descriptive à l’analyse concrète du psychique ». Vers une philosophie scientifique, Charles-Édouard Niveleauédité et traduit par , Demopolis, 2014, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.demopolis.126.

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    Niveleau, C.- Édouard (éd.). (2014). Vers une philosophie scientifique (1‑). Demopolis. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.demopolis.96
    Niveleau, Charles-Édouard, éd. Vers une philosophie scientifique. Paris: Demopolis, 2014. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.demopolis.96.
    Niveleau, Charles-Édouard, éditeur. Vers une philosophie scientifique. Demopolis, 2014, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.demopolis.96.
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