Annexe I. Les ambassadeurs de Jacques II, un dictionnaire
p. 2-172 (Annexes)
Texte intégral
1Ce dictionnaire des ambassadeurs de Jacques II rassemble l’ensemble des informations qui ont été trouvées à leur sujet dans la documentation examinée. Il ne s’agit pas d’un dictionnaire de tous les ambassadeurs du roi — la tâche aurait été trop vaste — mais de celui des 349 hommes qui constituent l’échantillon représentatif retenu après l’examen systématique des registres Secretorum de la chancellerie royale, des premiers registres de la série Curiae (235-241), des registres Maioricarum 347 et Pro negociis Castelle et Aragonum (1521), des Cartes reials des Archives de la Couronne d’Aragon jusqu’en 1312, des registres du Mestre Racional ainsi que de la documentation inédite et publiée qui figure dans la liste des sources. Il forme un complément à la lecture des différents chapitres du livre, mais doit aussi servir d’instrument de travail pour les chercheurs intéressés par les trajectoires des hommes au service du roi.
2Les fiches biographiques comportent plusieurs rubriques : après le nom et les dates de l’ambassadeur, sont rassemblées les données relatives à l’homme et à sa parenté, c’est-à-dire son statut, sa provenance géographique, ses parents, ses possessions (cet aspect n’est que peu développé), le(s) mariage(s) et les enfants, enfin le réseau d’amitiés. Viennent ensuite les informations relatives à la carrière individuelle de l’ambassadeur hors du service du roi, c’est-à-dire sa formation et ses éventuelles productions littéraires, sa carrière ecclésiastique ou urbaine, ses activités marchandes le cas échéant. Sous la rubrique « service du roi et de la famille royale » apparaissent les différentes données qui permettent de cerner la nature de la relation entretenue par l’ambassadeur avec le pouvoir royal : position à la cour ou à la maison du roi — souvent difficile à distinguer dans les sources — ou dans celle d’un membre de la famille royale, lien non institutionnel au monarque, offices détenus en son nom, missions non diplomatiques effectuées, missions diplomatiques et éventuelles récompenses. Afin que surgisse rapidement à la lecture l’importance de ces hommes dans la diplomatie royale, on a choisi de faire apparaître en caractère gras le mot « ambassade » pour chaque mission à l’étranger au cours de laquelle le messager dispose au moins d’une lettre de créance ou, à défaut, d’une procuration. Pour les ambassades, seule la date de départ est fournie avec les références essentielles des registres de la chancellerie royale, celles de la documentation publiée et la bibliographie. Par souci de clarté toutes les références relatives au déroulement même des ambassades ne sont pas donnés : la tâche aurait été titanesque (il y a souvent plus d’une centaine de documents qui se rattachent à une seule ambassade) et contre-productive, car la surcharge de références aurait rendu invisible la trajectoire des ambassadeurs. Lorsque l’on ignore si l’ambassade a effectivement eu lieu, le terme ambassade est suivi d’un point d’interrogation. Afin de mettre en perspective l’action diplomatique de ces hommes, leur profil est complété par les informations relatives à leur statut et à leur action au service d’autres souverains, ce qui permet notamment de rendre visible les doubles fidélités fréquentes parmi ces hommes. L’ensemble est complété par la mention de participation à des événements importants et, quand elle existe, la bibliographie qui les concerne.
3Les ambassadeurs sont classés par ordre alphabétique de nom de famille. Lorsque le nom est connu en langue vernaculaire (castillan, catalan, italien, portugais, allemand ou français ici) et en latin, le nom en vernaculaire précède le nom en latin et est retenu pour la classification. Les différentes graphies sont néanmoins indiquées, car les noms — en catalan notamment — subissent parfois des variations importantes qui rendent leur reconnaissance difficile. À l’intérieur même de la fiche, les sources sont indiquées pour chaque information rapportée, à l’exception des mentions d’appartenance à la familiaritas du roi qui ont déjà fait l’objet d’un travail systématique par Hans Schadek1. Sauf précision explicite, l’information sur les familiers du roi est issue du travail de cet historien. Enfin, par souci de lisibilité, les références bibliographiques sont données de manière abrégée dans le cours de la fiche, le titre développé se trouve soit dans la partie sources soit dans la partie bibliographie du livre dont ce dictionnaire est le complément.
GRILLE FICHE BIOGRAPHIQUE
Nom
Dates
L’homme et sa parenté
Statut social
Origine géographique
Parents
Possessions
Mariage
Réseau d’amitié
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle
Carrière ecclésiastique ou dans un ordre militaire
Carrière urbaine
Activités marchandes
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale
Lien non institutionnel au roi (et aux rois d’Aragon)
Offices
Missions non diplomatiques
Missions diplomatiques
Récompenses et assignations par le roi
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois et d’autres mandataires
Missions diplomatiques
Participation à des événements importants
• Bibliographie
1. — Ferrer d’Abella [Ferrarius de Apilia]
Dates
† 1343.
L’homme et sa parenté
Statut social : dominicain.
Réseau d’amitié : 1327 : Guillem Oulomar qualifié comme « amice carissime » (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 279, p. 424).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : 1323 : archevêque de Neopatras en Grèce. 1330 : évêque de Massara en Sicile. 1334 : évêque de Barcelone (A. Rubió i Lluch, Diplomatari de l’Orient català, t. I, doc. CXXI, p. 149 ; J. Vincke, Staat und Kirche in Katalonien und Aragón, p. 332).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel au roi : 1317 : familier, conseiller du roi.
Missions diplomatiques : après le 23 mai 1315 : ambassade auprès du roi Frédéric III de Sicile. Objet : affaires secrètes, médiation Naples - Sicile. 4 octobre 1323-1330 : informateur à la curie pour le roi d’Aragon (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 262, pp. 393-396, doc. 264, pp. 396-398 ; J. Vincke, Staat und Kirche in Katalonien und Aragón, p. 332 ; ACA, C, reg. 337, ffos 352r° sq. ; reg. 338, ffos 121v°, 154v°).
Récompenses et assignations par le roi : 1325 : demande pour lui par Jacques II de l’archevêché de Torres au pape Jean XXII (ACA, C, reg. 338, f° 165v°), opposition du pape.
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : 1315 : familier de Frédéric III (ACA, C, reg. 337, f° 352r°).
Bibliographie
F. Giunta, « Ferrer de Abela » ; J. Vincke, Staat und Kirche in Katalonien und Aragón, t. I, p. 332 ; M. Tangheroni, « Alcuni aspetti della politica mediterranea di Giacomo II d’Aragona ».
2. — R. Acut[i]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : 1311 : archidiacre dans l’église de Huesca.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 25 mars 1311 : ambassade auprès du pape avec Arnau de Soler. Objet : affaires concernant l’archevêque de Tarragone et le clergé de l’archevêché, tonsure de l’infant Juan, fils de Jacques II (ACA, C, reg. 239, ffos 46r° sq.).
Bibliographie
J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, p. 145.
3. — Martín de Affaro
L’homme et sa parenté
Origine géographique : Castillan.
Statut social : officier de la cour de Ferdinand IV de Castille.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 25 février 1312, Valence : ambassade auprès de Ferdinand IV de Castille, Constanza, Vatatza. Objet : mission orale sur « algunas cosas » (ACA, C, reg. 239, ffos 219r° sq.), reçu avant le 10 mars 1312, Valladolid (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 36, nos 4483, 4462, 4491).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : Sobrecoch de l’infante Leonor, fille de Ferdinand IV, roi de Castille.
4. — Juan Garcés de Alagón [Johannes Garces de Alagone]
L’homme et sa parenté
Statut social : 1300 : écuyer. 1303 : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Position dans la maison du roi : 17 mars 1302 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 328).
Lien non institutionnel au roi : 1303 : familier.
Missions diplomatiques : après le 4 mars 1303, Vilafranca del Penedès : ambassade auprès de Ferdinand IV de Castille avec Ramon de Muntrós, Domingo García de Echauri. Objet : trêves (ACA, C, reg. 334, ffos 104r° sq. ; ACA, C, P. de Jaume II, n° 1878). Après le 10 avril 1304, Alagón : ambassade auprès de l’infant Juan, fils d’Alphonse X. Objet : report de rencontres royales (ACA, C, reg. 235, ffos 49r°[2] sq.).
Récompenses et assignations par le roi : 1er juillet 1300, Teruel : concession de 1.000 sb pour son mariage (ACA, C, reg. 266, f° 259r°[2]). 1308 : reddition de comptes devant le mestre racional (ACA, RP, MR 623, f° 13v°).
5. — Ramon Alamany [Raimundus Alamanii]
L’homme et sa parenté
Statut social : citoyen de Barcelone.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : 1302, 1308-1311 : jurat du Consell de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, pp. 48-51).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel aux rois d’Aragon : [avant le règne de Jacques II] 1285 : familier de Pierre III. [Règne de Jacques II] 1294 : conseiller et familier de Jacques II (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I[2], doc. LXXXVII, p. 91, doc. XCIV, pp. 95-96).
Offices : [avant le règne de Jacques II] 1285 : veguer de Barcelone (S. Bensch, Barcelona i els seus dirigents, p. 374). [Règne de Jacques II] 1294 : justicier du royaume de Sicile (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I[2], doc. LXXXVII, p 91, doc. XCIV, pp. 95-96) [à ne pas confondre avec un autre Ramon Alamany : 1293-1295 : gouverneur de Majorque (Á. Campaner y Fuertes, Cronicón Mayoricense, p. 26)].
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1290 : ambassade en Égypte. Objet : traité de paix (F. Giunta, Aragoneses y catalanes en el Mediterráneo, p. 48). [Règne de Jacques II] Après le 10 août 1292 : ambassade auprès du sultan d’Égypte (ACA, C, reg. 252, ffos 38v° sq.). Après le 31 juillet 1294, Barcelone : ambassade auprès de la reine Constanza de Sicile (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I[2], doc. XCVII, p. 97-98).
Récompenses et assignations par le roi : 31 juillet 1294, Barcelone : nommé châtelain de Monte San Giulano (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I[2], doc. IXCIX, p. 98-99).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : 4 janvier 1292 : remise d’une récompense de 100 libras coronatarum par Charles II à Ramon Alamany, citoyen de Barcelone, une récompense déjà remise en 1291 (R. Filangieri [éd.], I registri angioini ricostruiti, XL, doc. 25, pp. 103-104). 1294 : maître justiciarius du royaume de Sicile (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I[2], doc. XCVII, pp. 97-98).
Participation à des événements importants
1292 : participation aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 164).
6. — Guerau [Geralt] de Albalat [Geraldus de Albelato / Albalato]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : 1294 : archidiacre de Murviedro dans l’église de Valence (ACA, C, reg. 252, f° 103r°-v°). 2 avril 1302 : chanoine de Lérida (Registres de Boniface VIII, t. III, 4505).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel au roi : 19 juin 1295 : conseiller (ACA, C, reg. 101, f° 171r°[1]). 1301 : familier.
Offices : novembre 1300 - 27 février 1302 : procureur à Rome (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, pp. cxxix-cxxx).
Missions diplomatiques : après le 19 mai 1294 : ambassade auprès du roi du Portugal (ACA, C, reg. 252, ffos 85 sq.). Après septembre 1294 : ambassade auprès du roi du Portugal. Objet : négocier l’octroi d’un prêt à Jacques II (ACA, C, reg. 252, ffos 104r°[2]-103v° ; reg. 262, f° 138r°[4]). 10 juillet 1295, Valence : sauf-conduit (sujets, étrangers) pour se rendre à « Albalat » (sans doute Albelda, province de Logroño, en Castille) et à Monzón (ACA, C, reg. 262, f° 310v°[2]-[3]).
Récompenses et assignations par le roi : 19 juin 1295, Valence : obtention d’une rémission de peine à sa demande pour un homme poursuivi pour meurtre (ACA, C, reg. 101, f° 171r°[1]). 23 août 1300, Saragosse : assignation de 3.000 sous royaux par an le temps de son travail comme procureur à Rome (ACA, C, reg. 266, ffos 303r°-304r°).
Bibliographie
H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, pp. cxxxi-cxxxii.
7. — Azach Alfaqui
L’homme et sa parenté
Statut social : juif, alfaqui.
Origine géographique : Barcelone ?
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 13 décembre 1295 : ambassade auprès du sultan du Maroc, ordre de l’aider envoyé au procureur de Majorque (ACA, C, reg. 252, f° 120r°[2]).
8. — Bondadani Alfaqui
L’homme et sa parenté
Statut social : juif, alfaquí.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 23 mai 1293 : ambassade à Tunis et Tlemcen (À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, doc. 151, pp. 443-444 ; pp. 202-203).
9. — Samuel Alfaquí
L’homme et sa parenté
Statut social : juif, alfaquí du roi de Castille (ACA, C, reg. 100, f° 202v°[1]).
Origine géographique : Castille.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après février 1293 : ambassade auprès de l’émir de Grenade. Objet : rapprocher Grenade et la Castille (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 225 ; À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, pp. 17 sq.). Après le 8 juillet 1294 : ambassade auprès de l’émir de Grenade (À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, pp. 23-25 ; ACA, C, reg. 262, ffos 79v°[2], 90r°[2]). Après le 13 novembre 1294 : ambassade auprès de l’émir de Grenade (ACA, C, reg. 252, f° 110, cf. Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 235 ; ACA, C, reg. 100, f° 202v°[2], reg 262, f° 184r°[2]). Après le 6 mars 1295 : ambassade auprès de l’émir de Grenade (À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, pp. 27-28).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : fin avril 1290 : ambassade en Aragon au nom du roi de Castille. Objet : préparation de rencontres royales (J. Zurita, Anales, IV, CXIX, t. II, p. 404 ; M. Á. Marzal García-Quismondo, « Castilla en la política exterior de Alfonso III de Aragón », p. 222).
Bibliographie
Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 225.
10. — Giovanni Allegri
L’homme et sa parenté
Statut social : évêque.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 11 novembre 1298, Naples : ambassade auprès de Charles II avec Pere de Ripoll (A. Kiesewetter, « La Cancellaria Angioina », app. II, doc. 2, pp. 410-412).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 11 novembre 1298 : ambassade ad invicem au nom de Charles II (ibid.).
11. — Isaac Alorqui [Issachus Alorqui]
L’homme et sa parenté
Statut social : juif.
Origine géographique : Valence.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 1er juin 1293 : ambassade auprès de l’émir de Grenade, après détour par Majorque pour régler ses affaires (ACA, C, reg. 98, f° 144v°[3]).
12. — Guillem de Angularia [Anglesola]
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Origine géographique : Catalogne.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 1er octobre 1296 : convoqué à Valence par le roi, sans doute pour faire partie de la suite l’accompagnant à Rome (ACA, C, reg. 252, f° 159v°[3]). 8 août 1325 : prévu (le même ?) pour être envoyé en ambassade solennelle avec l’évêque de Huesca Gastó auprès du roi de Sicile. Objet : médiation Naples - Sicile (ACA, C, reg. 339, ffos 185r° sq.).
Participation à des événements importants
1292 : signataire aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, p. 155).
13. — Ponç de Aguilaniu [Pontius de Aquilaniu]
Dates
† avant le 28 octobre 1313 (J. Vincke, Staat und Kirche in Katalonien und Aragón, p. 308).
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : Augustin, archidiacre de Ribagorza et chanoine de Roda. 9 décembre 1308 - 1314 : évêque de Lérida.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 1er février 1309 : ambassade auprès du pape avec Bernat de Fonollar. Objet : demande de soutien à l’Église pour lutter contre les musulmans, et de concession de la décime pour la Sardaigne (ACA, C, reg. 335, ffos 257r° sq., cf. J. Vincke, Staat und Kirche in Katalonien und Aragón, pp. 173-176).
Participation à des événements importants
1307 : participation aux Corts de Montblanc (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 194). 1311 : convocation aux Corts de Barcelone (ibid., t. I, p. 207). 1312 : témoin aragonais aux rencontres de Viella avec les représentants du roi de France en 1312 (J. Reglá Campistol, La lucha por el Valle de Arán, t. I, p. 49).
Bibliographie
J. Lladonosa i Pujol, Historia de Lleida, t. I, p. 451 ; Diccionari d’història eclesiàstica de Catalunya, t. I, pp. 23-24.
14. — Berenguer de Aquilo
L’homme et sa parenté
Origine géographique : Barcelone
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel au roi : mai 1295 : familier du roi (ACA, C, reg. 252, f° 29r°, éd. G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. II, doc. CLIV, pp. 168-170).
Missions diplomatiques : après mai 1295 : ambassade en Sicile (ibid.).
15. — Domingo de Aran [Dominicus de Aran]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1296 : familier (ACA, C, reg. 102, f° 136v°).
Offices : 1294-1295 : scriptor du roi (ACA, C, reg. 252, f° 117r°[2], reg. 100, f° 102r°[1]).
31 juillet 1301 : bailli de Ribagorza (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 11, n° 1511).
Missions non diplomatiques : 15 septembre 1294, Tortosa : envoi en Urgell pour le règlement du conflit entre le comte d’Urgell et Ramon Folc de Cardona (ACA, C, reg. 100, f° 102r°[1]).
Missions diplomatiques : après le 15 octobre 1295 : ambassade auprès de María de Molina, Ferdinand IV et de l’infant Enrique de Castille (ACA, C, reg. 252, ffos 117r°[2] sq., reg. 262, f° 323v°[2]). Après le 29 novembre 1295 : ambassade auprès du roi de Castille avec Domingo de Jaca (ACA, C, reg. 252, f° 119v°[1], reg. 102, f° 136v°). Après le 1er janvier 1296 : ambassade auprès de María de Molina et de Ferdinand IV sur les châteaux remis en otage pour le mariage de Jacques II et d’Isabel de Castille (ACA, C, reg. 252, ffos 128r° sq.).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 1er janvier 1296 : ambassade ad invicem au nom de María de Molina auprès de Jacques II (ACA, C, reg. 102, f° 136v°).
16. — Berenguer de Argilaguer [Berengarius de Argilageriis]
Dates
† en 1320
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, noble.
Origine géographique : Empourdan.
Parents : famille noble.
Réseau d’amitié : décembre 1308 : soutient Joan Borgunyó pour l’obtention de l’évêché d’Urgell (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 26, n° 3415).
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : docteur en lois.
Carrière ecclésiastique : chanoine et bénéficiaire à Elne et Barcelone, prévôt à Barcelone deux fois ; quatre fois chapelain dans le diocèse de Barcelone, succentor à Elne, chanoine à Urgell, archidiacre dans le Val d’Andorre, chapelain dans le diocèse de Vic. Chargé en 1303 de la vacance de l’évêché de Barcelone avec Huc de Cardona (ACB, P., Div. B, 707, 17 septembre 1303, Barcelone). Candidat pour être évêque en 1308 à Urgell. 4 octobre 1315 : archidiacre d’Urgell (ACA, C, reg. 337, ffos 249r°[2]-250r°). 1317-1320 : échange de correspondance avec Jacques II sur son élection comme évêque d’Urgell. 1317-1320 : évêque d’Elne
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 1308, 1313 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. II, p. 260 ; ACA, C, reg. 241, ffos 37v°-38r°).
Lien non institutionnel avec le roi : 1308, 1313 : conseiller (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. II, p. 260 ; ACA, C, reg. 241, ffos 37v°-38r°). 1314 : familier.
Missions diplomatiques : après le 12 juillet 1312 : ambassade en France au sujet du Val d’Aran avec le juriste Pere Despens (ACA, C, reg. 336, f° 94r°). Après le 26 février 1313 : ambassade en France avec Bernat de Torre sur le même sujet (ACA, C, reg. 336, f° 100r°[3]). Après le 4 octobre 1315 : ambassade auprès de Sanche de Majorque sur le conflit Majorque - France relatif aux droits sur Montpellier (ACA, C, reg. 337, ffos 249r°[2]-250r°).
Récompenses et assignations par le roi : 24 juin 1313, Poblet : lettre de Jacques II à Arnau Travé, conseiller du roi de Majorque. Selon sa demande, a œuvré auprès du pape pour que Berenguer de Argilaguer devienne évêque d’Elne, réussite (J. Reglá Campistol, La lucha por el Valle de Arán, t. II, app. III, doc. 42, p. 326).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : fidèle du roi de Majorque (1317).
Missions diplomatiques : 1er avril 1317, Perpignan : envoyé par Sanche de Majorque à Jacques II avec R. Vilarí, docteur en lois. Objet : informations liées à la situation en France (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 150 [ES], n° 707 ; ACA, C, reg. 337, f° 253r°).
Bibliographie
J. Vincke, Staat und Kirche in Katalonien und Aragón, t. I, p. 335 ; Diccionari d’Història Eclesiàstica de Catalunya, t. I, pp. 110-111 ; J. Reglá Campistol, La lucha por el Valle de Arán, t. I, pp. 180-181.
17. — Martí d’Ateca
L’homme et sa parenté
Statut social : dominicain.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : écrivain en latin : traité anti-arnaldien, Contra penentes certum tempus finis mundi et adv. Antichristi (perdu) [Marti de Barcelona, « La cultura catalana durant el regnat de Jaume II », p. 227].
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 1301 : mission (ambassade ?) avec Berenguer de Liur en Navarre (mention dans un paiement du 15 août 1302, E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 296).
Bibliographie
Marti de Barcelona, « La cultura catalana durant el regnat de Jaume II », p. 227.
18. — Guillem Augustí
L’homme et sa parenté
Statut social : scriptor du roi.
Service du roi et de la famille royale
Offices : scriptor du roi.
Missions diplomatiques : 3 janvier 1309, Saragosse : envoyé à Bernat Seguí, ambassadeur de Jacques II au Maroc (À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, pp. 410-411). Après le 2 juin 1310 : ambassade auprès du comte d’Empúries (ACA, C, reg. 336, ffos 7r° sq.).
19. — Jusseff Avincorcat
L’homme et sa parenté
Statut social : musulman.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avril 1302 : aller-retour à Grenade pour ambassade auprès de l’émir (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notices 129-130).
20. — Ramon d’Avinyó [Raimundus de Avinione]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier.
Origine géographique : Tarragone (bénéfices).
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : 30 octobre 1307 : réception de 100 sous de Ponç de Gualba « in subsidium sui studii » (J. Perarnau, « L’“Ordinacio studii Barchinone et rectoris ejusdem” », p. 182).
Carrière ecclésiastique : 1315, 1319 : chanoine de Tarragone, prévôt (ACA, C, reg. 337, f° 351r°[1]-[2], J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. II, p. 226).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1317 : familier.
Missions diplomatiques : après le 14 mai 1315, Barcelone : ambassade auprès de l’infant Philippe de Majorque et de sa femme. Objet : « pro arduis negociis » pour le bien de la Chrétienté (hypothèse : médiation Naples - Sicile) (ACA, C, reg. 337, f° 351r°[1]-[2]).
21. — Arnalt Avyll
L’homme et sa parenté
Statut social : dominicain.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 14 juin 1312, Barcelone : ambassade avec Pere Marsili auprès de Juan Manuel, fils de l’infant Manuel et de Constanza (ACA, C, reg. 240, f° 20r°[3]-[4]). 1er-3 juillet 1312 : ambassade ad invicem auprès de Juan Manuel, fils de l’infant Manuel et de Constanza, avec son compagnon Pere Marsili (ACA, C, CR deJaume II, caixa 37, n° 4587 ; caixa 36, n° 4515).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 14 juin 1312 : envoyé par l’infant Juan Manuel et Constanza de Castille à Jacques II (ACA, C, reg. 240, f° 20r°[3]-[4]).
22. — Pedro de Ayerbe
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Origine géographique : Aragon.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1315 : majordome de la maison royale en Aragon (ACA, RP, MR 278, f° 57r°[1]).
Missions diplomatiques : 1315 : versement de 1.000 sous de Jaca en aide pour les dépenses qu’il doit faire pour un « viatge » (ambassade ?) en France (ACA, RP, MR 278, f° 57r°[1]).
23. — Sancho de Ayvar
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 17 janvier 1310, siège d’Almería : ambassade ad invicem auprès de Frédéric III de Sicile (H. Finke, Acta Aragonensia, t. II, doc. 564, p. 886).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 17 janvier 1310 : ambassadeur au nom de Frédéric III de Sicile avec Arnau de Vilanova auprès de Jacques II (H. Finke, Acta Aragonensia, t. II, doc. 564, p. 886).
24. — Dalmau de Banyuls
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 25 octobre 1318 : ambassade ad invicem auprès de Sanche III de Majorque (ACA, C, reg. 347, ffos 1v°-2v°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : chevalier du roi de Majorque.
Missions diplomatiques : avant le 23 septembre 1318 : ambassadeur de Sanche III de Majorque auprès de Jacques II (ACA, C, reg. 347, ffos 1v°-2v°).
25. — Pere Batlle [Petrus Baiuli]
L’homme et sa parenté
Statut social : expert en droit (jurisperitus).
Origine géographique : citoyen de Barcelone.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : 1301 : jurat du Consell de Barcelone, classé comme savant en droit (J. Boscà, Memorial Històric, p. 46).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 9 juillet 1295 : ambassade auprès du sultan de Tlemcen Abou-Yaqoub (ACA, C, reg. 252, ffos 18r° sq., cf. Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 346, note 1 ; ACA, C, reg. 262, f° 314v°[1]). Après le 20 novembre 1305 : ambassade avec le chevalier Pere de Ribalta auprès de la commune de Gênes. Objet : demande de restitution de biens saisis à Berenguer d’Entença (ACA, C, reg. 236, f° 73v°, éd. A. Rubió i Lluch, Diplomatari de l’Orient català, doc. XX, pp. 25-27).
26. — Simó de Bell·lloc [Simonis de Bello Loco]
Dates
† le 29-30 novembre 1322 (ACA, C, reg. 338, f° 115r°)
L’homme et sa parenté
Statut social : noble, chevalier : 2 août 1301, 1309 : service de deux chevaux armés au roi contre assignation de 2.000 sb (ACA, RP, MR 622, f° 38r°, MR 623, f° 57r°).
Origine géographique : Catalogne.
Parents : famille du Vallès.
Possessions : 25 mai 1314 : échange par voie de procureur avec le couvent de Sant Pau del Camp de Barcelone de la maison forte d’Espiells (Vallès) avec un moulin contre le château de Bell · lloc que possédait le couvent (J. Mutgé i Vives, Pergamins del monestir benedictí de Sant Pau del Camp, doc. 69, p. 255).
Mariage : 1318 : en Catalogne, mariage avec Timbors, fille de Dalmau de Castellnou (M. T. Ferrer i Mallol, Organització i defensa d’un territori fronterer, p. 104).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1322 : familier. 1319, 1321 : conseiller (H. Finke, Acta Aragonensia, t. II, p. 589 ; M. T. Ferrer i Mallol, Organització i defensa d’un territori fronterer, p. 105).
Offices : 17 janvier 1302 : veguer de Manresa, Osona, Berga et Bergudà, confirmé par Jacques II. 4 mai 1307-1310 : veguer de Gérone et de Besalù (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 160 [nomination] ; M. T. Ferrer i Mallol, Organització i defensa d’un territori fronterer, p. 103). 13 août 1321 : procureur du royaume de Valence (ibid., p. 102).
Missions non diplomatiques : 1309 : participation à l’expédition d’Almería (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 131 [Cuentas], n° 102).
Missions diplomatiques : après le 23 juillet 1321, retour avant le 7 octobre 1321 : ambassade au nom de l’infant Alphonse et du roi auprès du pape et de Robert d’Anjou. Objet : obtention d’une décime pour la conquête de la Sardaigne, affaires religieuses, médiation Naples - Sicile (ACA, C, reg. 338, ffos 52r° sq., indication H. Finke, Acta Aragonensia, t. II, p. 589 ; t. III, doc. 181, pp. 395-396 [erreur de cote : f° 35r° et non pas f° 33r°]). Après le 28 juin 1322 : ambassade auprès du pape Jean XXII. Objet : paix Naples - Sicile ; décime pour la Sardaigne et, secondairement, affaire de la châtellenie d’Amposta, demande d’élévation de Barbastro au rang d’évêché (ACA, C, reg. 338, f° 60r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : après 1299 : concession par Charles II d’Anjou du château de Tavi et du casal de Condrò, en échange de Sortino. 1311 et années suivantes : service de Robert d’Anjou, lieutenant de Gilabert de Centelles en Romanie (M. T. Ferrer i Mallol, Organització i defensa d’un territori fronterer, pp. 103-104).
Participation à des événements importants
1307 : présent aux Corts de Montblanc (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. XII, p. 359). 1311 : convoqué aux Corts de Barcelone (ibid., t. I, p. 207). 1318 : convoqué aux Corts de Tortosa (ibid., t. I, p. 237). 1321 : convoqué aux Corts de Gérone (ibid., t. I, pp. 251, 255).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. I, p. 250 ; M. T. Ferrer i Mallol, Organització i defensa d’un territori fronterer, pp. 101-106.
27. — Bernat de Boxadós
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Valence.
Famille : lignage de chevaliers originaire du château de Boxadós (Bagès).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 1325 : conseiller et majordome de l’infant Alfonso.
Offices : mars 1326 : amiral de la Couronne (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 485).
Missions non diplomatiques : 1323 : participation à l’expédition de Sardaigne. Été 1328 : mission d’obtenir achat de trêve par les sultans (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 485).
Missions diplomatiques : juin 1324 : ambassade avec Guillem Oulomar à Pise pour recevoir l’hommage des anciens de la commune sur la Sardaigne (Crònica de Pere el Cerimoniós, p. 1015, col. 2). Après le 8 mars 1325 : ambassade auprès du pape Jean XXII sur mandat de l’infant Alfonso et de Jacques II. Objet : allongement et accroissement de la décime octroyée pour la Sardaigne ; demandes de concession de la moitié du cens sur la Sardaigne pour se rembourser des frais ; affaires de provisions ecclésiastiques ; médiation Naples - Sicile (ACA, C, reg. 338, ffos 157r° sq.).
Bibliographie
Diccionari d’Història de Catalunya, p. 135 ; Diccionari Biogràfic, t. I, pp. 315-316.
28. — Bernat de Boxadós
L’homme et sa parenté
Statut social : franciscain.
Origine géographique : Catalogne.
Parents : lignage de chevaliers originaire du château de Boxadós (Bagès).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : 14 juin 1299, 1300 : prieur du couvent franciscain de Barcelone (ARM, P., RP, XIII-295 ; ACA, C, reg. 252, f° 213v°).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 9 février 1300, Barcelone : dossier de lettres de créances pour aller avec son socius Johannes de Podiolo (Joan de Puig) négocier le sort de Philippe prince de Tarente, fait prisonnier par Frédéric III de Sicile (ACA, C, reg. 252, ffos 213v°-214v°). Après le 18 juin 1300 : ambassade auprès de Frédéric III de Sicile. Objet : répondre aux capitula de ce dernier demandant de l’aide (ACA, C, reg. 252, f° 223r°-v°). Août 1300 : dans instructions données sans doute à G. de Caria en août 1300 pour Jofre abbé de Foix, alors à Rome, récit des difficultés de Bernat de Boxadós, qui n’a pas eu l’autorisation de Charles II pour aller en Sicile négocier la paix (ACA, C, reg. 252, ffos 235r°-236r°).
Récompenses et assignations par le roi : 1299 : conseiller des exécuteurs testamentaires de Blanca de Montcada (ARM, P., RP, XIII-295)
Bibliographie
Diccionari d’Història de Catalunya, p. 134.
29. — Ricart de Bonamort [Ricardus de Bona Morte]
L’homme et sa parenté
Statut social : membre de la maison du roi.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : octobre 1299 - 24 avril 1301 : régulièrement présent à la cour d’après les comptes de Bernat de Sarrià (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 11, n° 1436). 4, 5 septembre 1302, mai 1303, 1307 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notices 85, 172, 328, 1040 ; ACA, RP, MR 622, f° 28v°).
Lien non institutionnel avec le roi : familier de Jacques II.
Missions diplomatiques : après le 9 juin 1303 : ambassade auprès de Frédéric III de Sicile. Objet : récupération de documentation datant de Pierre III d’Aragon (ACA, C, reg. 334, f° 163v°[1] ; E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 1096 ; ACA, RP, MR 622, f° 28v°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : 1309 : familier et fidèle de Frédéric III (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. II, doc. LXIII, p. 109).
Missions diplomatiques : 18 février 1309, Naro : envoyé avec Berenguer de Sarrià en péninsule Ibérique par Frédéric III pour acheter des chevaux dans les royaumes de Valence et d’Aragon (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. II, doc. LXIII, p. 109).
30. — Bonanat
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux (régulier, cistercien, abbé de Santes Creus).
Service du roi et de la famille royale
Missions non diplomatiques : 7 mars 1303, Vilafranca del Penedès : désigné comme arbitre avec Ramon Despont, évêque de Valence et chancelier de Jacques II, dans le différend qui oppose le roi et Guillelma de Montcada sur Gérone et certaines villes (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 167, n° 1863).
Missions diplomatiques : après le 22 avril 1306 : ambassade en France avec Pedro Martínez de Godor auprès de Charles de Valois et de sa femme. Objet : mariage Aragon - France (fille de Jacques II - fils de Philippe IV, soldé par un échec) ; renouvellement d’amitié ; mariage Aragon - Valois (fils de Jacques II - fille de Charles de Valois), doublée d’une ambassade auprès du pape. Objet : renouvellement d’hommage sur la Sardaigne (ACA, C, reg. 335, ffos 196r° sq., cf. V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. I, pp. 285-292 ; ACA, C, reg. 241, f° 28r°).
Participation à des événements importants
1301 : convoqué aux Corts de Lérida (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 182). 1307 : convoqué aux Corts de Montblanc (ibid., t. I, p. 198). 1311 : convoqué aux Corts de Barcelone (ibid., t. I, p. 211).
31. — Bernat Bonet [Bernardus Bonet(i)]
L’homme et sa parenté
Statut social : citoyen de Barcelone.
Origine géographique : Barcelone.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : 1308, 1310, 1311, 1312, 1319 : jurat de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, pp. 48, 50, 51, 54).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1300 : familier.
Offices : 24 février 1301, 1303 : vice-chancelier (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 9, n° 1259, J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, p. 43).
Missions diplomatiques : 23 août 1300 : reconnaissance de dettes de Jacques II de 60 tournois d’argent pour une mission effectuée (ambassade ?) dans la sénéchaussée de Carcassonne en 1298 (ACA, C, reg. 266, f° 305v°[2] ; ACA, RP, MR 263, f° 148r°).
Participation à des événements importants
8 janvier 1303 : témoin aux accords de Jacques II avec Ramon Folch sur la rupture du traité entre Jacques II d’une part, Guillelma de Montcada et le comte de Foix de l’autre (ACA, C, CR de Jaume II, nos 1831 et 1833).
Bibliographie
J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, p. 43.
32. — Ponç Bonet [Poncius Boneti]
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1305 : familier.
Missions diplomatiques : après le 5 mai 1305, Barcelone : ambassade auprès du roi de Majorque. Objet : mission orale (ACA, C, reg. 235, f° 216r°[2]).
33. — Joan Borgunyó [Johannes Borgundi / Johannes Burgundi]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier.
Origine géographique : Majorque ?
Réseau d’amitiés : nombreux amis dans le chapitre d’Urgell, notamment Berenguer de Argilaguer qui écrit pour lui à Jacques II et le propose comme évêque pour éviter la nomination d’un homme du comte de Foix (J. Vincke, Staat und Kirche in Katalonien und Aragón, p. 300). Bernat d’Aversó qualifié d’amico karissimo (20 février 1318, Avignon, H. Finke, Acta Aragonensia, t. II, doc. 424, p. 672).
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelles : « scolaris » à l’université de Paris en juin 1284, indication d’un magister Jacobus Burgundi (H. Denifle, Chartularium Universitatis Parisiensis, t. I, p. 603).
Carrière ecclésiastique : 1304 : sacristain de Majorque, il succède à Ponç de Gualba. 1305 : chanoine de Valence avec deux titres en même temps. 1308 : prieur de Daroca (J. M. Madurell Marimon, « Juan Burgunyo »).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1304 : familier, conseiller.
Offices : 28 octobre 1305 - 1308 : procureur à Rome (ACA, C, reg. 334, f° 134r°[1]). 1319 - janvier 1320 : mentionné comme vice-chancelier du roi (AHCB, LC 6, f° 27v° ; ACA, RP, MR 627, ffos 99v°, 199v°).
Missions non diplomatiques : à partir du 12 avril 1309 : membre de la commission d’enquête sur les templiers en Catalogne nommée par le pape (J. M. Sans i Travé, Els Templers catalans, pp. 444-445 ; A. Forey, The Fall of the Templars, pp. 75 sq. ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 31, n° 3907). 13 mars - 24 mars 1310 : nommé membre de la commission de collecte de la décime en Aragon, mais ne peut exercer la charge (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 29, nos 3719, 3707). 13 juillet 1310, Valence : envoi à Majorque pour commission d’enquête sur le Temple (J. M. Sans i Travé, Els Templers catalans, p. 447).
Missions diplomatiques : après le 21 septembre 1303, Alcañiz : ambassade auprès de Jacques II de Majorque. Objet : négociation sur le mariage de Sanche de Majorque avec Marie de Naples ; négociation sur la reprise de trois sarrasins prisonniers à Majorque, à remettre à l’émir de Tunis Abenjacob (ACA, C, reg. 334, ffos 149r° sq. et 172r°). Après le 10 novembre 1304 : ambassade auprès du roi de France avec Tomàs de Prócida. Objet : Val d’Aran, projet de mariage (ACA, C, reg. 335, f° 250r°-v°). Les 7 et 10 mars 1305, Saragosse : convoqué en la présence du roi à l’occasion de la venue de messagers du roi de France, « cumque vos ad hoc quamplurimum necessarium habeamus, sic quod sine vobis vix possemos aliquid in isto utilem providere » (ACA, C, reg. 235, ffos 194r°[2], 196v°[5]). Après le 18 juin 1305, Barcelone : lettre de Jacques II au nouveau pape, envoi de Joan Borgunyó comme procureur à la curie (H. Finke, Acta Aragonensia t. I, doc. 127, pp. 195-197). Le 2 juillet 1305 : reçu en ambassade par l’archevêque de Bordeaux, futur pape (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 128, p. 197). Avant le 9 septembre 1305, Perpignan : reçu en ambassade par Jacques II de Majorque (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 19, n° 2484). Après le 28 octobre 1305 : ambassade en France et en Avignon avec Gonzalo García. Objet : projet de mariage Aragon - France ; Val d’Aran ; renouvellement d’amitié ; mission de Gonzalo García sur la Sardaigne, la Corse et d’autres affaires (ACA, C, reg. 335, ffos 202r° sq., cf. V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. I, pp. 284 sq.). Après le 22 avril 1306 : ambassade auprès de Charles de Valois et de sa femme, auprès du pape avec l’abbé de Santes Creus et Pedro Martínez de Godor. Objet : mariage Aragon - France (fille de Jacques II - fils de Philippe IV, se solde par un échec) ; renouvellement d’amitié ; mariage Aragon - Valois (fils de Jacques II - fille de Charles de Valois). Auprès du pape : renouvellement d’hommage sur la Sardaigne (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. I, pp. 285-292 ; ACA, C, reg. 335, ffos 196r° sq. ; reg. 241, ffos 28r° sq.). Avant le 1er avril 1308, Valence : ambassade auprès du pape. Objet : demande de concession de l’utilisation d’une partie de la décime pour la construction de 20 galères (ACA, C, reg. 237, ffos 13v°[3], 38v°[2]). Après le 30 mai 1308 : ambassade auprès du roi de France et de Charles de Valois avec Lope Sánchez de Luna. Objet : Val d’Aran (ACA, C, reg. 335, ffos 235r° sq.). Après le 9 avril 1309, Barcelone : ambassade auprès de Jacques de Majorque et de l’infant Sanche. Objet : pro quibusdam negociis (ACA, C, reg. 238, f° 61r°[3]-[4]). Avant le mois de mars 1310 : ambassade auprès du pape (ACA, C, reg. 238, f° 127r°[3]). Après novembre 1310 : ambassade auprès du pape (ACA, C, reg. 238, f° 235v°). Après le 5 avril 1311, Valence : ambassade ad invicem auprès de Jacques II de Majorque. Objet : protestation de Jacques II contre les attaques majorquines portées au commerce contre Bougie, arrivée avant le 6 mai 1311 (ACA, C, reg. 239, f° 52r°[1]-[2] ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 32, n° 4055 ; ARM, LR 3, ffos 3v°-4r°). Le 29 mars 1312, Valence : lettre de Jacques II à Joan Borgunyó le remerciant de l’information relative à la mort de la reine d’Allemagne et d’une proposition d’alliance matrimoniale, déjà confiée à l’évêque de Valence (ACA, C, reg. 239, f° 233r°, éd. partielle H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 198, pp. 283-284). Après le 15 septembre 1312 : ambassade auprès du pape. Objets : informations sur la mission de Bertran de Canelles auprès de Frédéric III pour apaiser les tensions entre Frédéric III et Robert d’Anjou ; difficultés pour obtenir la restitution de terres à Alfonso de la Cerda par le roi de Castille ; demande de retrait des conditions de participation personnelle pour la décime ; Grenade ; indulgences ; Sardaigne (ACA, C, reg. 336, ffos 156r° sq.). Après le 11 avril 1314 : ambassade auprès du roi Frédéric III de Sicile. Objet : obtenir la fin des tensions entre Frédéric III et Robert d’Anjou (ACA, C, reg. 337, ffos 211r° sq.). Après le 16 février 1315 : ambassade auprès du roi de France avec Bernat Guillem Saportella. Objets : affaire de Montpellier ; baronnie d’Aumelas ; affaires familiales (ACA, C, reg. 337, ffos 235r° sq.). Le 6 janvier 1318, Valence : convoqué à la cour par Jacques II pour les conséquences de cette mission (ACA, C, reg. 337, f° 264r°[1]). Après le 22 janvier 1318 : ambassade auprès du pape. Objet : détermination des conditions d’une rencontre, placée sous l’égide du pape, entre Frédéric III de Sicile et Robert d’Anjou (ACA, C, reg. 337, ffos 313r° sq.).
Récompenses et assignations par le roi : 2 décembre 1308 : proposé par Berenguer de Argilaguer, archidiacre de l’église d’Urgell, comme possible évêque d’Urgell (ACA, C, CR de Jaume II, n° 3415). 1er février 1309, Montzón : proposé par Jacques II à Clément V pour être évêque d’Urgell (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 323, p. 404), en 1312 pour Gérone, en 1317 pour le nouvel évêché de Xátiva. Échecs successifs (J. Vincke, Staat und Kirche in Katalonien und Aragón, p. 302).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : décembre 1300 : juge de cour du roi de Majorque (ARM, Suplicacions 1, ffos 50r°, 184r°).
Missions diplomatiques : après le 15 octobre 1303, Perpignan : ambassade ad invicem au nom de Jacques II de Majorque auprès de Jacques II d’Aragon (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 15, n° 1991). Après le 15 avril 1309, Perpignan : ambassade ad invicem au nom de Jacques de Majorque auprès de Jacques II d’Aragon pour une mission oraculo vive vocis (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 29, n° 3687). Après le 4 septembre 1310, Majorque : ambassade ad invicem au nom de Jacques II de Majorque auprès de Jacques II d’Aragon pour mission orale (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 32, n° 4004). Avant le 3 septembre 1311, Barcelone : reçu en ambassade par Jacques II d’Aragon au nom de Jacques II de Majorque. Objet : affaires de Grenade (ACA, C, reg. 239, f° 138v°[3]).
Bibliographie
H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, passim ; A. Rubió i Lluch, Documents per l’historia de la cultura catalana mig-eval, t. II, p. xxx, note 3 ; J. M. Madurell Marimon, « Juan Burgunyo » ; J. Vincke, Staat und Kirche in Katalonien und Aragón, pp. 301-302.
34. — Jayme Boschet [Jacobus Bosqueti]
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1302 : fidèle du roi.
Missions diplomatiques : après le 7 octobre 1302 : ambassade auprès de l’émir de Grenade Muhammed II. Objet : renouvellement de traité de paix, mission effectuée car échec de la mission précédente de Bernat de Segalars (À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, pp. 131-146 ; ACA, C, P. de Jaume II, carp. 165, n° 1806). 19 octobre 1303, Gérone : ordre de remboursement pour un voyage (viagium) à Grenade effectué précédemment (ACA, C, reg. 257, f° 22r°[2]). 27 mars 1304, Valence : ordre de remboursement de 500 sb pour des dépenses effectuées lors d’une legatio à Grenade, dont la date n’est pas précisée (ACA, C, reg. 252, f° 24r°[2]).
35. — Pere Boïl [Pere Boyl]
Dates
† en 1323 ou 1324 dans l’expédition de Sardaigne (Crònica de Pere el Cerimoniós, éd. F. Soldevila, Les Quatre grans Cròniques, p. 1016).
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Origine géographique : Barcelone.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1292 : familier (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. II, doc. CLV, p. 170). 1315 : conseiller.
Missions non diplomatiques : avant 1292 : a exercé comme expensor hospicii du roi, détenu l’officium algozeriatus. Après le 6 mai 1292 et avant le 7 octobre 1295 : expensor hospicii de l’infant Frédéric de Sicile (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. II, doc. CLV, p. 170 ; F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I[2], doc. CXCVI, pp. 154-155). Trésorier du roi jusqu’en 1306. 1er décembre 1306 - 18 octobre 1320 : mestre racional (T. de Montagut i Estraguès, El Mestre Racional a la Corona d’Aragó, t. I, p. 322).
Missions diplomatiques : après le 29 avril 1308 : ambassade auprès des rois de Naples et de Sicile. Objet : prévention de la guerre Frédéric III - Charles II (ACA, C, reg. 335, ffos 227r° sq., cf. V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. I, pp. 368-369). Après le 21 janvier 1310, siège d’Algésiras : reçu en ambassade par Ferdinand IV, renvoi ad invicem auprès de Blanche d’Aragon (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 30, n° 3795). Après le 6 septembre 1311 : ambassade au concile de Vienne avec Pere de Queralt et Guillem Oulomar. Objet : concile de Vienne ; Temple ; négociations sur la guerre de Grenade ; demande d’aide pour la conquête de la Sardaigne ; Val d’Aran ; différend frontalier avec la Navarre (ACA, C, reg. 336, ffos 67r° sq., cf. A. Forey, The Fall of the Templars, pp. 157 sq.). Après le 18 février 1318 : ambassade auprès du pape. Objet : paix Frédéric - Robert (médiation) ; service de Frédéric III (sur la titulature) ; biens du Temple et ordre de Calatrava ; décime pour lutter contre les musulmans (ACA, C, reg. 337, ffos 283r° sq.).
Récompenses et assignations par le roi : 6 mai 1292, Barcelone : demande à l’infant Frédéric de Sicile de lui assigner un autre office que celui qu’il lui avait demandé auparavant. Proposition de l’officium emptionis seu expensoris hospicii vestri (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. II, doc. CLV, p. 170). 7 octobre 1295, Figueras : demande à l’infant Frédéric de Sicile de le maintenir dans sa charge d’expensor pour la maison de l’infant, accusations portées contre lui infondées (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I[2], doc. CXCVI, pp. 154-155). 5 décembre 1301, Valence : assignation d’une rente annuelle de 2.000 sous de Valence dans le royaume de Valence pour bons et loyaux services (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, doc. 534, pp. 609-610).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 21 janvier 1310, siège d’Algésiras : ambassade ad invicem au nom de Ferdinand IV de Castille auprès de Blanche d’Aragon (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 30, n° 3795).
Participation à des événements importants
1307 : témoin aux Cortes de Huesca (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 197). 1321 : témoin aux Corts de Gérone (ibid., t. I, p. 272).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. I, p. 312 ; T. de Montagut i Estraguès, El Mestre Racional a la Corona d’Aragó, t. I, p. 322.
36. — Berenguer Buçot
L’homme et sa parenté
Origine géographique : Barcelone.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : février 1309 : vice-consul à Tunis (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 440).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 11 août 1305 : envoyé en ambassade à Tunis auprès du sultan (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 434, notes 6-7 ; À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, p. 161 et doc. 117-118, pp. 397-398).
37. — Pere Buçot
L’homme et sa parenté
Statut social : consul des Catalans à Tunis.
Origine géographique : citoyen de Barcelone.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1307 : familier.
Missions diplomatiques : 1307-1308 : ambassade à Tunis (À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, p. 161 ; V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 204, pp. 253-254).
38. — Pere Calders [Petrus Calderarius]
L’homme et sa parenté
Statut social : écuyer.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : 1286 : étudiant à Bologne (P. Bertran Roigé, « Estudiants catalans a la Universitat de Bolonya », p. 141).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : chargé de l’éducation (nutricero) de l’infant Ramon Berenguer (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, pp. 158-159).
Lien non institutionnel avec le roi : 1307 : familier de Jacques II.
Missions diplomatiques : après le 1er juillet 1307, Huesca : ambassade auprès du vicechancelier du pape. Objet : droits sur des églises (ACA, C, reg. 335, f° 323r°[2]).
39. — Ramon Calvet
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Origine géographique : Gérone.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : savant en droit.
Service du roi et de la famille royale
Offices : juge ordinaire de la ville, de la viguerie et du bailliage de Gérone (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 483).
Missions diplomatiques : après le 30 janvier 1298 : ambassade auprès de représentants du roi de France (A. Lecoy de la Marche, Les relations politiques de la France avec le royaume de Majorque, t. I, p. 354 ; J. Reglá Campistol, La lucha por el Valle de Arán, t. I, p. 87).
Participation à des événements importants
24 mars 1292 : syndic de l’universitas de Gérone aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 166). 1307 : procureur de la ville de Gérone aux Corts de Montblanc (ibid., t. XI, p. 468).
40. — Huguet de Cambrils
L’homme et sa parenté
Statut social : marchand ou armateur opérant à Palerme (A. Riera i Melis, « El Mediterrani occidental al darrer quart del segle XIII », p. 754).
Origine géographique : citoyen de Barcelone.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : 1302, 1316 : jurat du Consell de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, pp. 46, 53).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 11 avril 1295 : ambassade en Sardaigne (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 17). 1309 : envoyé en Sicile par le roi pour récupérer du blé pour l’expédition de Grenade (ACA, RP, MR 624, f° 70r° ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 131 [Cuentas], n° 102).
41. — Bertran de Canelles
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Catalogne.
Parents : descendant de Pere de Canelles, fils de Gauceran de Canelles (ACA, RP, MR 624, f° 137r°).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : conseiller et familier de la reine mère Constance d’Aragon.
Lien non institutionnel aux rois d’Aragon : [avant le règne de Jacques II] 1282 : familier de Pierre III. 1287 : familier de Jacques, alors roi de Sicile. 1287 : conseiller de Jacques, roi de Sicile (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. I, p. 132). [Règne de Jacques II] 1296, 1307 conseiller (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I, p. 159 ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 23, n° 2994). 1296, 1311, 1314 : familier (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. III, p. 23 ; ACA, C, reg. 337, f° 218r°).
Offices : 26 juillet 1292 : veguer du roi (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 131, n° 145). 15 avril 1292 - 15 avril 1294, 1298 - 27 janvier 1300 : veguer de Vilafranca et Montblanc (ACA, RP, MR 620, f° 64r° ; reg. 254, f° 15v° ; reg. 252, f° 212v°). 30 avril 1303 - mars 1305 : procureur du royaume de Valence (J. V. Cabezuelo Pliego, Poder público y administración territorial en el reino de Valencia, pp. 114-125). 11 juillet 1308, 2 août 1308 - 8 avril 1309 : veguer de Barcelone et Vallès (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 213 ; ACA, RP, MR 623, f° 35v°).
Missions non diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1274 : participation à la mort du justicia d’Aragon. 1282 : participation à l’expédition de Sicile. 1285 : participation à la guerre contre la France (défenseur de Gérone), tuteur des fils de Jacques II sous les ordres de Vidal de Vilanova. 14 juin 1290, Messine : médiateur dans l’accord notarié de mariage entre Jacques Ier de Sicile et Guillerma de Montcada (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. I, doc. CCI-CCII, pp. 474-479). [Règne de Jacques II] 1292 : prêt d’argent au roi de 1.900 sb (ACA, RP, MR 620, f° 3v°). 1296 : prise de l’alcazar d’Orihuela (guerre contre Murcie) [ACA, C, reg. 340, ffos 46 et 61v°]. 1304 : médiateur entre l’infant Fernando, frère de Jacques II, et les hommes de l’Hôpital. Avant le 27 mai 1305 : prêt de 5.000 sb au roi (Marti de Barcelona, « La cultura catalana durant el regnat de Jaume II », doc. 104, pp. 128-129).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1282 : messager entre la cour d’Aragon et celle de Naples pour l’organisation du duel entre Pierre III d’Aragon et Charles Ier d’Anjou (J. Zurita, Anales, IV, XXVIII, p. 102). 1287 : participation aux négociations relatives à la Sicile pour le compte d’Alphonse III (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, p. 79). 27 janvier 1287, Messine : nommé ambassadeur de Jacques d’Aragon, roi de Sicile, auprès d’Alphonse III d’Aragon avec Gisbert de Castellet. Objet : traiter de la paix avec Charles de Naples (J. Zurita, Anales, IV, XC, t. II, p. 306 ; G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. I, doc. CLIX-CLX, pp. 352-357 ; Jaime II. 700 años después, p. 433 ; ACA, C, reg. 71, f° 170). 1287 : présent aux entrevues d’Oloron entre Alphonse III et Édouard Ier (Jaime II. 700 años después, p. 434 ; Bartolomeo di Neocastro, Historia Sicula, chap. cix, pp. 148-151). 8 avril 1290, Messine : ambassadeur de Jacques Ier de Sicile auprès d’Alphonse III d’Aragon (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. I, doc. CXCIII, pp. 453-455). 14 juin 1290 : ambassadeur solennel avec Gisbert de Castellet auprès des cardinaux Gérard de Parme et Benedetto Colonna, Charles de Salerne et du roi de France. Objet : établir une trêve entre l’Église romaine et le royaume sur le conflit posé par la Sicile (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. I, doc. CXCVII-CC, pp. 463-474). Juillet 1290 : ambassadeur de Jacques Ier de Sicile auprès d’Alphonse III d’Aragon (J. Zurita, Anales, IV, CXX, t. II, p. 407 ; Bartolomeo di Neocastro, Historia Sicula, chap. cxiv, pp. 207-210). 1291 : présent à la paix de Tarascon, prononciation de dures paroles envers Alphonse (J. Zurita, Anales, IV, CXX, t. II, p. 411 ; discours détaillé dans Bartolomeo di Neocastro, Historia Sicula, chap. cxiv, pp. 209-211). [Règne de Jacques II] octobre 1292 : allé à Tarifa pour payer l’armada de Castille avec Francesc Despí (ACA, C, reg. 262, f° 175v°). 31 août 1299, Messine : ambassade auprès de Frédéric III de Sicile, renvoyé ad invicem avec Ricart Desllor (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. II, doc. XVI, pp. 63-64). [sans date, mais sans doute vers 1300] : ambassade avec Artal Dezlor auprès de Frédéric III. Objet : accord pour échange de prisonniers (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 129 [AG], n° 124). Entre février 1302 et le 28 janvier 1303 : entrevue à Lérida de Bernat de Fonollar et Bertran de Canelles avec Ermengol, comte d’Urgell (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 14, n° 1762). Après le 8 juin 1312 : ambassade auprès de Frédéric III de Sicile. Objet : dissuader Frédéric III de l’alliance avec l’empereur Henri VII, opposée aux intérêts aragonais pour la conquête de la Sardaigne ; médiation Naples - Sicile [demande de cesser luttes contre Naples pour aider à conquérir Sardaigne] ; obtention d’un prêt pour la conquête (ACA, C, reg. 336, ffos 122r° sq., 149 sq., V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. I, pp. 528-529). 30 janvier 1315 : demande de Jacques II à Bertran d’envoyer le plus souvent possible des rumores de Sicile (ACA, C, reg. 254, f° 184v°).
Récompenses et assignations par le roi : 10 janvier 1292, 1er mai 1292 : ordres de Jacques II à Berenguer de Vilaragut, maître portulan de Sicile, de lui verser (c’est un rappel) 12.000 sb pour l’achat qu’il doit effectuer de loco vocato Cannellis (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. II, doc. XLIX, pp. 67-69, doc. CXLVI, p. 163, doc. CCCX, p. 310). 1er février 1293, Guadalajara : ordre de paiement de 12.910 sous et 9 deniers qui lui sont dus (ACA, C, reg. 255, f° 19v°[3]). 25 mai 1293, Barcelone : 2.000 sous octroyés pour don gracieux d’un cheval par le roi (ACA, C, reg. 261, f° 64r°[2]). Entre 1292 et 1295 : don gracieux par Jacques II de 3.800 sb pour don gracieux de deux chevaux (ACA, RP, MR 620, ffos 3v°, 4r°). 19 mai 1300, Montanyana : remise du château de Siurana pour sa garde (ACA, C, reg. 254, f° 49r°[2]). 15 juillet 1301, Lérida : droit de résider dans le château de Montfalcó à vie, de gracia speciali (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 12, n° 1579). 5 août 1307, Huesca : concession gracieuse de 2.000 sb pour un cheval (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 23, n° 2994). 26 juin 1313 : octroi d’une concession de 1.000 sous pour un palefroi, en compensation d’une mule (J. V. Cabezuelo Pliego, Poder público y administración territorial en el reino de Valencia, p. 124, note 614). 13 mai 1315, Barcelone : assignation de 1.500 sb sur Vilafranca del Penedès par Jacques II, mutation en 1318 pour droits sur la villa et la paroisse de Saurana et de Barcelone (ACA, RP, MR 627, f° 46v°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : 1303, 1313, 1314 : familier, conseiller de Frédéric III (ACA, C, reg. 337, ffos 218r° sq.).
Missions diplomatiques : 3 mai 1313, Palerme : ambassadeur de Frédéric III auprès de Jacques II (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. II, doc. XCI, pp. 134-135). 1er février 1314, Lentini : ambassadeur de Frédéric III auprès de Jacques II pour mission orale avec Arnau Despujol (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. II, doc. XCVI, pp. 139-140 ; ACA, C, reg. 337, f° 339r°, reg. 338, f° 218r°). 22 juin 1318 : reçu comme ambassadeur de Frédéric III par Jacques II (ACA, C, reg. 337, f° 292v°[1]).
Participation à des événements importants
24 mars 1292 : signataire aux Corts de Barcelone comme ric-hòmen ou miles (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 165). 1307 : convoqué aux Corts catalanes (J. V. Cabezuelo Pliego, Poder público y administración territorial en el reino de Valencia, p. 123). 1311 : convoqué aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, pp. 207, 213, 210). 1315 : convoqué aux Corts de Lérida (ibid., t. I, p. 233). 1318 : convoqué aux Cortes de Tortosa (ibid., t. I, p. 236). 1321 : report de sa convocation aux Corts de Gérone (ibid., t. I, pp. 251, 255).
Bibliographie
J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, p. 44 ; GEC 4, p. 272 ; J. V. Cabezuelo Pliego, Poder público y administración territorial en el reino de Valencia, pp. 114-125 ; Diccionari Biogràfic, t. I, pp. 410-411 ; H. Schadek, « Die Familiaren der sizilischen und aragonesischen Könige », p. 285.
42. — Guillem de Canet
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 9 mars 1303 : nomination comme batlle de Tortosa (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 3, p. 303).
Missions diplomatiques : avant le 1er août 1305, Vilafranca : reçu en ambassade par le roi de Majorque avec le prieur de Rosanes (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 19, n° 2441).
Récompenses et assignations par le roi : 14 avril 1314, Majorque : il tient en fief un château du roi d’Aragon, La Guàrdia, pour lequel il doit verser 10.000 sb, demande de surseoir à ce versement par le roi Sanche (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 150 [ES], n° 693).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : [sans date] conseiller, sénéchal du roi de Majorque (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 34, n° 4274).
Missions diplomatiques : avant le 8 juillet 1314 : ambassade auprès du roi d’Aragon. Objet : négociations avec la France relatives à Montpellier (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 150 [ES], n° 688). 19 janvier 1321 : ambassade auprès de Jacques II avec Nicolau de Santjust. Objet : problèmes relatifs à la succession sur le trône de Majorque (A. Lecoy de la Marche, Les relations politiques de la France avec le royaume de Majorque, t. I, p. 380).
43. — Ramon de Canet [Raimundus de Caneto]
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 26 juillet 1305 : ambassade auprès du roi de Majorque. Objet : leude (ACA, C, reg. 236, ffos 8r° sq.). 10 mai 1309, Perpignan : envoi de nouvelles de France (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 306, p. 458). Avant le 15 juillet (1309), Puigcerdà : reçu en ambassade par Jacques II de Majorque. Objet : projet d’expédition contre Grenade. Réponse favorable (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 148 [ES], n° 470). Avant le 25 avril 1310, Teruel : ambassade effectuée auprès du roi de Majorque (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 411, pp. 531-532).
44. — Ponç Carbonell
Dates
† 1336.
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, franciscain, confesseur du roi (1317-1336).
Origine géographique : Barcelone.
Famille : un Pere Carbonell batlle de Barcelone (S. P. Bensch, Barcelona i els seus dirigents, p. 374).
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : formation en théologie ou en droit (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. II, p. 190), rédacteur d’un commentaire de la Bible vers 1328-1329 (J. R. Webster, Els menorets, p. 210).
Carrière ecclésiastique : à partir de 1307 : gardien du couvent des franciscains de Barcelone, charge exercée de façon épisodique. 1315 : gardien du couvent des franciscains de Barcelone (ACA, C, reg. 337, f° 314r°[1]).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : départ après le 25 septembre 1314, Lérida, réception à Palerme avant le 13 janvier 1315 : ambassade auprès de Frédéric III de Sicile. Objet : mission orale sur affaire des spirituels franciscains ; demande de subside pour la Sardaigne. Refus sur le deuxième point (ACA, C, reg. 337, ffos 337v°[2] sq., cf. H. Finke, Acta Aragonensia, t. II, doc. 422, pp. 670-671 ; ACA, C, reg. 242, f° 15r°[1]-[2] ; F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I[2], doc. XCVIII, pp. 142-143). Après le 3 juillet 1315, Barcelone : ambassade auprès de Robert de Naples. Objet : examiner si la venue de l’infant Philippe de Majorque et de l’archevêque de Tarragone en ambassade exceptionnelle de médiation est susceptible de résoudre le conflit Naples - Sicile (ACA, C, reg. 337, ffos 314r°[1], 353v°[1] sq.). Après le 6 mai 1316 : ambassade auprès du roi de Naples. Objet : médiation pour la paix Sicile - Naples ; demande d’intervention de Robert pour l’infant Juan d’Aragon à la papauté. Échec : préférence de Robert pour la guerre (ACA, C, reg. 337, ffos 294r°, 296r°-297r°, 298v° sq.). Avant le 21 décembre 1326, Barcelone : retour d’une ambassade en Castille auprès de l’archevêque de Tolède, Juan (ACA, C, reg. 339, f° 227r°).
Récompenses et assignations par le roi : paiement de 600 sb pour son ambassade en Sicile (ACA, C, reg. 278, f° 56r°).
Bibliographie
A. Rubió i Lluch, Documents per l’historia de la cultura catalana mig-eval, t. I, p. 67, note 1 ; J. R. Webster, Els franciscans catalans a l’edat mitjana, pp. 88, 209-213.
45. — Berenguer de Cardona
L’homme et sa parenté
Statut social : Templier, maître de l’Ordre.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 27 septembre 1297 : ambassade solennelle auprès du roi de France avec Berenguer de Santjust et Jofre de Cruïlles, doivent voir auparavant Charles II, procureur du roi Jacques II dans cette négociation de paix. Objet : restitution des terres de Majorque ; négociation du mariage de la fille de Philippe IV avec le fils de Jacques II (ACA, C, reg. 252, ffos 175v°[2]-177v° ; reg. 235, ffos 1r°-2v°, f° 11r°-v°).
Bibliographie
A. Forey, The Templars in the « Corona of Aragón », passim.
46. — Berenguer de Cardona
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1292-94, 1298, 1302, 1307, 1308, 1309, 1312, 1315, 1316, 1319, 1321, 1326 : portier du roi (ACA, RP, MR 620, ffos 86v°, 146v° ; E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 362 ; ACA, RP, MR 622, ffos 53v°-54r°, E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. II, notice 889, p. 167 ; ACA, RP, MR 623, ffos 66v°-67r° ; RP, MR 624, f° 172v° ; RP, MR 279, f° 71r° ; RP, MR 775 ; RP, MR 627, f° 58v° ; RP, MR 630, f° 60). 9 avril 1313 : nomination comme batlle de Gérone (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 508).
Missions diplomatiques : avant le 28 janvier 1303 : présence à Narbonne avec Domingo García de Echauri, qui donne lieu à remboursement, une ambassade ? (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, p. 164, notice 728). Départ après le 6 novembre 1306, retour avant le 8 décembre 1306 : ambassade auprès du comte de Foix, de Ramon Folc et du comte d’Urgell. Objet : demande de procuration pour déclarer une trêve entre le roi de Majorque et le comte de Foix (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 22, n° 2816). Après le 20 décembre 1306, Valence : ambassade auprès de Jacques II de Majorque. Objet : trêve avec le vicomte de Béarn (ACA, C, reg. 335, f° 322v°[2]). 1er janvier 1307, Perpignan : réception à Perpignan, puis à Foix, de la trêve octroyée par Jacques II de Majorque au comte de Foix (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 20, nos 2610, 2616). 5 octobre 1310 : sauf-conduit pour envoi en France, une ambassade ? (ACA, C, reg. 238, f° 218v°). Après le 13 avril 1311, Valence : envoi à Avignon pour la préparation de la venue de l’infant Juan d’Aragon (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. II, doc. 72, p. 48).
Bibliographie
Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 417, note 4 ; J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, p. 143.
Remarque : les deux Berenguer de Cardona [(45) et (46)] ne peuvent pas toujours être distingués dans les sources.
47. — Ramon de Cardona
Dates
† en Catalogne vers 1338 (M. T. Ferrer i Mallol, « Ramon de Cardona », p. 1446).
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Origine géographique : Catalogne.
Famille : appui de Jacques II auprès d’Isabelle de Portugal pour le mariage de sa fille
avec le fils du comte de Pallars (ACA, C, reg. 241, ffos 26r° sq.).
Service du roi et de la famille royale
Offices : [après le règne de Jacques II] 1330 : gouverneur de Sardaigne (M. T. Ferrer i Mallol, « Ramon de Cardona », p. 1446).
Missions diplomatiques : 1312 : arbitrage rendu au nom de Jacques II sur la délimitation frontalière entre le Portugal et la Castille (M. T. Ferrer i Mallol, « Ramon de Cardona », p. 1440).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : 1305-1315 : service de Denis du Portugal (M. T. Ferrer i Mallol, « Ramon de Cardona », pp. 1438-1443). 1315-1319 : service de l’infant Pedro de Castille et du roi de Castille. 1319-1328 : service de Robert d’Anjou.
Missions diplomatiques : fin 1306 : ambassade au nom de Denis auprès du pape (M. t. Ferrer i Mallol, « Ramon de Cardona », p. 1440). 1308 : ambassade au nom de Denis auprès de Jacques II et de Ferdinand IV de Castille (ibid.). Après le 30 octobre 1311, Barcelone : ambassade au nom de Denis avec l’évêque de Lisbonne pour rencontrer Domingo García de Echauri. Objet : règlement du conflit en Castille entre l’infant Juan et Ferdinand IV (ACA, C, reg. 239, ffos 167r°-v°, 206r°[1], 213r°[2]). Après le 2 mai 1312, Coimbre : ambassade auprès de Jacques II au nom de Denis du Portugal avec le chanoine de Lisbonne Martín Pérez (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 34, n° 4237). Après le 12 juillet [sans année], Guimaranes(?) : ambassade au nom d’Isabelle du Portugal. Objet : projet de mariage de l’infant Pedro du Portugal (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 149 [ES], n° 554). Après le 27 décembre [sans année], Santarem : ambassade au nom de Denis du Portugal (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 162 [ES], n° 1812). 1317 : ambassade au nom de Pedro de Castille auprès du pape (M. T. Ferrer i Mallol, « Ramon de Cardona », pp. 1444-1445).
Bibliographie
M. T. Ferrer i Mallol, « Ramon de Cardona ».
48. — Ramon Folc de Cardona
L’homme et sa parenté
Statut social : noble, vicomte.
Origine géographique : Catalogne.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 16 mars 1299 : ambassade auprès du roi de Majorque avec Jaspert de Castellnou (H. Finke, Acta Aragonensia, t. III, doc. 36). Avant le 16 juin 1300 : ambassade auprès du comte de Foix (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 11, n° 1215). Après le 3 mars 1301, Gandía : ambassade auprès du comte de Foix. Objet : trêve (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 11, n° 1209).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : 9 février 1298 : ambassade au nom de Frédéric III de Sicile auprès de Jacques II. Objet : négocier la non-intervention de Jacques II aux côtés des Angevins. Promesse de 3.000 onces d’or si réussite, 2.000 onces si l’armée vient sans Jacques II (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia t. I[2], doc. 9, pp. 57-58 ; doc. 11, pp. 59-60). 29 mars 1302 : procureur de Gaston de Foix, conclusion de trêve d’une année avec Jacques II (C. Baudon de Mony, Relations politiques des comtes de Foix avec la Catalogne, t. II, doc. 145, pp. 269-270). 18 novembre 1302 : nommé procureur spécial par Gaston de Foix et son frère Huc, archidiacre de Barcelone, pour traiter avec le roi d’Aragon de l’hommage qui lui est dû par le comte de Foix (ibid., t. II, doc. 146, p. 270). 8 janvier 1303, Tortosa : rupture du traité passé entre Guillelma de Montcada et Jacques II, il traite avec Jacques II et prévoit d’obtenir l’accord du comte de Foix ; procureur du comte de Foix (ibid., t. II, doc. 149, p. 277). 17 octobre 1309, Montde-Marsan : nommé ambassadeur de Marguerite de Foix et d’Ermengol comte d’Urgell pour réclamer l’héritage de Guillelma de Montcada à Jacques II (ibid., t. II, doc. 168, pp. 311-313).
Participation à des événements importants
27 juin 1296, site d’Elche : garant des trêves entre Jacques II et l’infant Juan Manuel (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[1], doc. 102, p. 107).
49. — G. de Caria
L’homme et sa parenté
Statut social : franciscain.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 14 août 1300, Saragosse : ambassade auprès du pape Boniface VIII, ad invicem. Objet : défense de la cause d’Alfonso de la Cerda (ACA, C, reg. 252, ffos 233r° sq.).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 14 août 1300 : envoyé par le pape à Jacques II (ACA, C, reg. 252, f° 233r°).
Bibliographie
H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, pp. 82-85.
50. — Berenguer de Castellaulí
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 6 février 1315 : nommé veguer de Gérone et de Besalú (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 584). 28 octobre 1315 - 7 mars 1316 : nouvelle nomination et ordre de cessation (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 714, 746). 10 mars 1316 : ordre de cessation d’être batlle de Manresa (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 748).
Missions diplomatiques : après le 30 janvier 1298 : ambassade avec Ramon Calvet au col de Panissars auprès des représentants du roi de France. Objet : affaires de Majorque (A. Lecoy de la Marche, Les relations politiques de la France avec le royaume de Majorque, t. I, p. 354).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. I, p. 516.
51. — Berenguer de Castellbisbal
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier, citoyen de Barcelone.
Origine géographique : Barcelone.
Services du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 1322 : membre de la maison du roi (ACA, C, reg. 338, f° 138r°).
Lien non institutionnel avec le roi : 1322 : familier.
Missions diplomatiques : après le 6 septembre 1322 : ambassade en Égypte avec Geralt de Olivaria.
Participation à des événements importants
1321 : signataire aux Corts de Gérone comme procureur de Berenguer de Vilaragut (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 271).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. I, p. 506.
52. — Gisbert de Castellet
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Catalogne.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : [avant le règne de Jacques II] conseiller et familier de Jacques, roi de Sicile.
Offices : 27 juillet 1294, Barcelone : maintien dans l’office de straticox à Messine sur l’ordre de Jacques II (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I[2], doc. LXXXVIII, p. 86).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1285-1286 : ambassade au nom de Jacques, roi de Sicile, avec Bartolomeo di Neocastro auprès du pape (Bartolomeo di Neocastro, Historia Sicula, p. 146, chap. cv ; Jaime II. 700 años después, p. 429). Après le 27 janvier 1287, Messine : ambassade au nom de Jacques, roi de Sicile, auprès d’Alphonse III d’Aragon avec Bertran de Canelles. Objet : paix avec Charles de Naples, négociation du mariage de Jacques d’Aragon avec une fille de Charles d’Anjou (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. I, doc. CLIX-CL, pp. 352-357 ; Jaime II. 700 años después, p. 433). Avant juillet 1287 : ambassade au nom de Jacques, roi de Sicile, auprès d’Alphonse III d’Aragon (M. Á. Marzal García-Quismondo, « Castilla en la política exterior de Alfonso III de Aragón », p. 209). 1287-1288 : présent aux rencontres d’Oloron entre Alphonse III et Édouard Ier d’Angleterre (Jaime II. 700 años después, p. 434). Après le 14 juin 1290, Messine : ambassade au nom de Jacques, roi de Sicile, avec Bertran de Canelles auprès des cardinaux Gérard de Parme et Benedetto Colonna. Objet : établir une trêve entre l’Église romaine et la couronne d’Aragon sur le conflit sicilien ; traiter de la paix avec Charles de Salerne, le roi de France (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. I, doc. CXCVII-CC, pp. 463-474 ; Bartolomeo di Neocastro, Historia Sicula, chap. cxiv, pp. 207-210). 1291 : ambassade au nom d’Alphonse III auprès de Jacques, roi de Sicile (Jaime II. 700 años después, p. 444). [Règne de Jacques II] 1293 : ambassade auprès de Frédéric III. Objet : signifier un accord passé avec Charles II (Bartolomeo di Neocastro, Historia Sicula, p. 234). Après le 27 juillet 1294 : ambassade auprès de l’infant Frédéric en Sicile (ACA, C, reg. 252, f° 98r°).
Récompenses et assignations par le roi : [avant le règne de Jacques II] 1288 : achat du château de Cubells au roi (aliénation) [ACA, RP, Batllia General 533, f° 1r°].
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : 1294 : conseiller, familier de l’infant Frédéric (ACA, C, reg. 252, f° 98r°).
53. — Jaspert [V] de Castel[l]nou [Jaspertus de Castronovo]
Dates
† 14 août 1322 (ACA, RP, MR, 969, f° 4r°).
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Origine géographique : Catalogne.
Famille : fils de Jaspert IV de Castellnou, vicomte depuis 1284.
Mariage : marié deux fois, la deuxième avec Galceranda de Narbonne ; une fille, Sibil · la.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 8 octobre 1296 - 1298, 12 avril 1300 - octobre 1301 : procureur du royaume de Valence (J. V. Cabezuelo Pliego, Poder público y administración territorial en el reino de Valencia, pp. 100-102, 106-108 ; ACA, RP, MR 622, ffos 114v°-115r°). 20 octobre 1321 : concession à vie des vigueries de Besalú et Camprodon (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 1176).
Missions diplomatiques : après le 16 mars 1299 : ambassade auprès du roi de Majorque avec Ramon Folc de Cardona (H. Finke, Acta Aragonensia, t. III, doc. 36). Après le 22 août 1303 : ambassade auprès de Frédéric III de Sicile avec Andrea Maciani. Objet : renouvellement de l’amitié entre les deux rois (ACA, C, reg. 334, ffos 164v° sq., cf. E. Haberkern, Der Kampf um Sizilien, pp. 7-8). 24 juillet 1304, Messine : reçu en ambassade par Frédéric III (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I[2], doc. 33 ; V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 101, pp. 137-138 ; M. Scarlata et L. Sciascia, Acta siculo-aragonensia, t. II, doc. 47, pp. 135-137 ; ACA, C, P. de Jaume II, carp. 169, n° 2052 ; carp. 200 [EI], n° 53). Après le 3 mai 1309 : ambassade auprès du sultan du Maroc, chef d’une escadre de 16 galées devant aider les Marocains contre Ceuta (ACA, C, reg. 335, ffos 287-288 sq.). 1315 : ambassade auprès du roi de Majorque (ACA, RP, MR 279, f° 78r°).
Récompenses et assignations par le roi : 1286 : concession en perpétuité, franc et libre alleu du château de Camprodon, de la villa de Real, du château et de la villa de Pontons, du château et de la villa de Creixell et d’autres dans l’évêché de Gérone ; dans le royaume de Valence : concession du château et de la ville de Cullera, avec villas et faubourgs de Onteniente, Bocariente, Calpe et Altea (J. V. Cabezuelo Pliego, Poder público y administración territorial en el reino de Valencia, p. 101). Août 1301 : amples concessions à la suite de son exercice de procureur de Valence ; rentes et droits à vie sur Camprodon (Catalogne), ensuite reconfirmé (ibid., p. 108). 25 août 1311, Barcelone : intercession de Jacques II auprès de Ferdinand IV de Castille pour le récompenser de son ambassade effectuée à Rome et pour d’autres services rendus (ACA, C, reg. 239, ffos 135v°-136r°). 5 février 1312, Calatayud : intercession de Jacques II auprès de Ferdinand IV pour que lui soient effectivement allouées les assignacions et cartas de donadíos qui lui ont été octroyées (ACA, C, reg. 239, ffos 215v°-216r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : 3 février 1312, Calatayud : intercession de Jacques II auprès du roi de Majorque pour qu’il protège les biens de Jaspert de Castellnou qui, après avoir servi longtemps Jacques II, sert maintenant en Castille sur ordre de Jacques II pour la foi catholique (ACA, C, reg. 239, f° 216r°[1]). 1312 : amiral du roi de Castille.
Missions diplomatiques : 28 avril 1310, Valladolid : lettre de créance de Juan Manuel, fils de l’infant Manuel, pour Jaspert de Castellnou auprès de Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 31, n° 3869, éd. partielle sans référence A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. CCV, p. 374). Après le 25 août 1311, Barcelone : ambassade au nom de Ferdinand IV auprès du pape (ACA, C, reg. 239, ffos 135v°-136r°, 216r°-v°). Avant le 6 janvier 1318, Valence : reçu par Jacques II d’Aragon comme ambassadeur de Sanche de Majorque (ACA, C, reg. 337, f° 264r°[1]).
Participation à des événements importants
[Avant le règne de Jacques II] 1284-1285 : luttes avec Pierre III d’Aragon contre Philippe III le Hardi et Jacques de Majorque, perte de biens dans la guerre contre la France. 1301 : convoqué aux Corts de Lérida (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 181). 1307 : assistance aux Corts de Montblanc (ibid., t. XII, p. 359). 1318 : convoqué aux Corts de Tortosa (ibid., t. I, p. 238).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. I, pp. 514-515 ; J. V. Cabezuelo Pliego, Poder público y administración territorial en el reino de Valencia, pp. 100-102, 106-108.
54. — G. Çasula
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1295 : familier de Jacques II (ACA, C, reg. 101, f° 75r°[2]).
Missions diplomatiques : après le 3 mai 1295 : ambassade auprès du roi de Castille avec F. de Loret, hospitalier (ACA, C, reg. 101, f° 75r°[2]).
55. — G. de Castinada
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 9 septembre 1314 : ambassade auprès du sultan d’Égypte avec Arnau Sabastida. Objet : statut de la Terre sainte ; liberté de pèlerinage ; captifs ; maintien d’amitié (ACA, C, reg. 337, ffos 231 sq.).
56. — Catalim
L’homme et sa parenté
Origine : Castille.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 25 novembre 1305 : ambassade ad invicem auprès de l’infant Juan Manuel de Castille. Objet : exposition de l’obtention de la dispense pontificale pour le mariage de Juan Manuel avec Constanza, fille du roi d’Aragon (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 19, nos 2505, 2510).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres princes : criado de l’épouse de l’infant Juan Manuel (père).
Missions diplomatiques : avant le 25 novembre 1305 : envoyé en ambassade par l’infant Juan Manuel à Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 19, nos 2505, 2510).
57. — Jacobus Catelli [Cadelli]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier.
Origine géographique : Majorque.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 21 janvier 1301 : ambassade ad invicem auprès de Jacques II de Majorque. Objet : affaire de la décime à Majorque (ACA, C, reg. 334, ffos 10v°[3]-11r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : 1300, 26 janvier 1302 : juge ordinaire du roi de Majorque (ARM, Suplicacions 1, f° 40 ; C. Baudon de Mony, Relations politiques des comtes de Foix avec la Catalogne, t. II, doc. 142, pp. 264-265). 21 janvier 1301 : conseiller du roi de Majorque (ACA, C, reg. 334, f° 10v°).
Missions diplomatiques : 21 janvier 1301 : reçu en ambassade au nom de Jacques II de Majorque par Jacques II d’Aragon. Objet : décime de Majorque (ACA, C, reg. 334, ffos 10v°[3]-11r°). Après le 26 janvier 1302 : ambassade au nom de Jacques II de Majorque avec Berenguer de Calders auprès de Jacques II d’Aragon. Objet : lutte contre le comte de Foix (C. Baudon de Mony, Relations politiques des comtes de Foix avec la Catalogne, t. II, doc. 142, pp. 264-265). Après le 13 juin 1306, Majorque : ambassade au nom du roi de Majorque auprès de Jacques II d’Aragon (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 21, n° 2713).
58. — Çayt Ahachulli [Ahathuli/Alchahulli]
L’homme et sa parenté
Statut social : musulman, serviteur de l’émir.
Origine géographique : Grenade (sarracenus illustris regis Granate, ACA, C, reg. 252, f° 155r°[2]).
Service du roi et de la famille royale
Missions non diplomatiques : 7 mars 1301, Murcie : aide apportée aux officiers de Jacques II d’Aragon pour résoudre des difficultés avec les musulmans à Murcie, il est renvoyé vers le roi avec Bernat de Segalars (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 6, n° 1110).
Missions diplomatiques : 9 septembre 1296 : sauf-conduit de Jacques II pour se rendre à Valence puis en ambassade auprès de l’émir de Grenade, en réponse à une mission de Francesc Despí (ACA, C, reg. 252, f° 155r°[2]). Après le 4 juin 1300 : ambassade ad invicem auprès de l’émir de Grenade, en réponse à une mission de Bernat de Segalars (ACA, C, reg. 252, f° 224r°[1]).
Récompenses et assignations par le roi : 31 juillet 1294 : don gracieux de 200 sb pour son retour à Grenade par Jacques II (ACA, C, reg. 262, f° 114r°[1]). 17 mai 1296, huerta de Murcie, devant le château de Monteagudo : en vertu des multiples services rendus au roi Jacques II, il peut transporter des marchandises sur ses terres sans taxes jusqu’à une valeur de 300 doblas d’or par an (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[1], doc. 67, pp. 170-180). 3 novembre 1300, Valence : ordre de Jacques II d’Aragon de lui verser 165 sb pour ses dépenses (ACA, C, reg. 266, f° 359r°[2]).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres souverains : serviteur de l’émir de Grenade.
Missions diplomatiques : après le 3 février 1298, Alhama : ambassadeur de Muhammad II, émir de Grenade, auprès de Jacques II d’Aragon. Objet : maintien et renouvellement de la paix (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[1], doc. 157, pp. 289-290 ; t. I[3], doc. 30, pp. 43-44 ; ACA, C, reg. 112, f° 64r°[3]-[4]). 13 mars 1300, Barcelone : ordre à Bernat de Segalars de lui verser 80 doblas d’or, car ils lui ont été volés ; il s’est par ailleurs fait voler sur le chemin par des habitants de Murcie et Valence (ACA, C, reg. 266, f° 142r°[3]-v°). 24 mars 1301, Valence : ambassadeur de Muhammad II, émir de Grenade, auprès de Jacques II d’Aragon. Arrivé auprès du roi, mais tombé malade (ACA, C, reg. 334, f° 15r°[2]).
59. — Gilabert de Centelles [Guilabertus de Scintillis]
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Origine géographique : Catalogne.
Famille : lignage noble tirant son nom du lieu de Sant Martí de Centelles, près de Centelles, château de Sant Esteve. Fils de Gilabert et d’Elicsèn de Bellpuig.
Réseau d’amitiés : 30 octobre 1311, Meldola : Bernat d’Aversó est son procureur in istis partibus [Catalogne] (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, 432, p. 552). 6 janvier 1313, San Gimignano : Bernat d’Aversó qualifié d’amico carissimo (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. I, doc. 475, p. 610, éd. fautive H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 218, pp. 326-327).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1307 : familier de Jacques II (ACA, C, reg. 335, f° 323r°[1]).
Offices : 23 avril 1306 : nommé veguer de Gérone et de Besalú (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 131). 30 novembre 1317 : lieutenant de la procuration du royaume de Valence pour l’infant Jaime d’Aragon, fils du roi Jacques II (ACA, RP, MR 775, f° 16r°).
Missions non diplomatiques : 1299 : participation à l’expédition de Sicile aux côtés de Jacques II d’Aragon.
Missions diplomatiques : après le 27 mai 1307, Huesca : ambassade auprès de Charles II. Objet : préparation de la conquête de la Sardaigne (ACA, C, reg. 335, ffos 323r°[1] sq. ; V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. I, pp. 363 sq.). 28 septembre (1309) [sans lieu] : reçu en ambassade par Frédéric III. Objet : négociation d’un mariage entre un fils de Frédéric III et une fille de Jacques II ; informations sur l’infant Fernando de Majorque (BNM, ms reservado 62 [= antiguo ms. 18691], n° 61). Après le 20 avril 1311, Valence : ambassade auprès de Robert à Naples et en Italie (ACA, C, reg. 239, f° 69r°[2] ; H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 188, pp. 271-272 ; V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 431, pp. 550-551). Septembre 1312, Barcelone : ambassade en Italie du Nord. Objet : négociations avec Florence et Lucques pour obtenir leur aide dans l’opération de conquête de la Sardaigne (ACA, C, reg. 336, ffos 153v°-154r°, éd. V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 471, pp. 606-607, doc. 475, p. 610, éd. fautive H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 218, pp. 326-327 ; ibid., t. II, doc. 601, pp. 928-929). 19 avril 1314, Messine : reçu en ambassade par Frédéric III. Objet : négociations pour la concorde entre les Angevins de Naples et Frédéric III de Sicile (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. II, doc. XCVII, p. 141).
Récompenses et assignations par le roi : 10 avril 1301, Naples : demande formulée par Charles II d’Anjou à Jacques II d’Aragon pour qu’il soit récompensé par une terre (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 201 [EI], n° 108). 30 octobre 1311, Meldola : dans une lettre à Bernat d’Aversó, demande par Gilabert de Centelles de faire en sorte que Jacques II le nomme conseiller, il pourra en tirer profit auprès de Robert de Naples ; demande de gratification pour ses procureurs qui ont acheté une terre (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 432, p. 552, ind. H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, p. 274). 6 octobre 1313, Barcelone : aliénation par Jacques II à Gilabert du château de Murta pour 30.000 sb (ACA, RP, Batllia General 533, f° 3r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : 1307 : familier de Charles II. 1309 : familier de Robert de Naples. 1311 : conseiller de Robert et vicaire général en Romagnole (N. Jaspert, « Wort, Schrift und Bild », p. 279).
Missions diplomatiques : avant le 24 janvier 1304 : reçu par Jacques II comme ambassadeur de Charles II de Naples (ACA, C, reg. 334, ffos 151v°[2]-152r°). Avant le 3 décembre 1309 : reçu par Jacques II d’Aragon comme ambassadeur de Robert d’Anjou. Objet : projet de mariage entre l’infant Fernando de Majorque et Clémence de Hongrie (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 410, pp. 529-530 ; H. Finke, Acta Aragonensia, t. III, doc. 98, pp. 211-212 ; cf. V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. I, p. 511). Avant le 14 février 1311, Valence : reçu comme ambassadeur de Robert d’Anjou avec Francesco Pandoni (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 183, pp. 267-268). Avant le 20 avril 1316, Barcelone : reçu par Jacques II après un naufrage comme ambassadeur de Robert d’Anjou (ACA, C, reg. 337, ffos 296r°[1], 300r°).
Participation à des événements importants
1307 : présent aux Corts de Montblanc (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. XII, p. 359).
Bibliographie
H. Schadek, « Die Familiaren der sizilischen und aragonesischen Könige », p. 289 ; M. T. Ferrer i Mallol, « Cavalieri catalani e aragonesi », pp. 178-186.
60. — Pere Cestany
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 11 mars 1326 : ambassade ad invicem auprès de Frédéric III de Sicile. Objet : tractations de paix entre les Angevins de Naples et Frédéric III de Sicile (ACA, C, reg. 339, ffos 193v°[2]-194r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 11 mars 1326 : reçu par Jacques II d’Aragon comme ambassadeur de Frédéric III de Sicile (ACA, C, reg. 339, ffos 193r°[1], 193v°[2]-194r°).
61. — Gui de Chenevières [Guido de Canesveres]
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : familier de la reine Blanche d’Anjou, première épouse de Jacques II d’Aragon.
Missions diplomatiques : 26 septembre 1301 - 1302, Naples : reçu en ambassade par Charles II de Naples. Objet : médiation aragonaise dans le mariage entre Sanche de Majorque et Marie de Naples (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 200 [EI], n° 90). Après le 26 août 1306, Barcelone : ambassade auprès de Charles II en Provence (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 170, pp. 218-219).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres souverains : 1301-1302 : familier de Charles II (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 200 [EI], n° 90).
Missions diplomatiques : 8 août 1301, Naples : envoyé par Marie, femme de Charles II de Naples, auprès de Blanche d’Aragon (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 201 [EI], n° 117).
62. — Lorenç Cima
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1323 : conseiller, familier (ACA, C, reg. 338, f° 141r°).
Offices : 1323 : juge de la cour du roi (ibid.).
Missions diplomatiques : après le 1er mai 1323 : ambassade auprès des sultans de Tunis et de Bougie. Objet : renouvellement de traité de paix. Échec (ACA, C, reg. 338, ffos 141r° sq.).
63. — Francesc del Clergue
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 1295 : ambassade auprès du sultan du Maroc (À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, pp. 149-150).
64. — R. Coir
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 27 mai 1294 : ambassade auprès de la commune de Gênes avec Pere de Matis (ACA, C, reg. 252, ffos 87r° sq.).
65. — Jaume de Compons [Jacobus de Componibus]
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1305 : familier.
Missions diplomatiques : juillet 1305 : ambassade auprès du roi de Majorque. Objet : venue de l’infant Fernando de Majorque auprès de Jacques II d’Aragon (ACA, C, reg. 347, f° 3v°).
66. — Pere Comte [Petrus Comitis]
L’homme et sa parenté
Statut social : juriste.
Origine géographique : Barcelone.
Possessions : 6 décembre 1323, Barcelone : testament et vente de certains de ses biens (J. Hernando i Delgado, Llibres i lectors a la Barcelona del s. XIV, t. I, doc. 32-34, pp. 78-80).
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : docteur en lois.
Carrière urbaine : 2 août 1322, Barcelone : sollicite avec le Consell de Barcelone l’installation du maître de médecine Pere Gavet à Barcelone (A. de la Torre y del Cerro, Documentos para la Historia de la Universidad de Barcelona, t. I, doc. 8, pp. 12-13).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1313 : qualifié de fidelis noster par Jacques II d’Aragon (ACA, C, reg. 241, f° 69v°). 1317 : familier de Jacques II (ACA, C, reg. 337, f° 257r°[2]).
Missions diplomatiques : après le 9 juillet 1317, Lérida : ambassade auprès de Sanche de Majorque, puis à Montpellier auprès des représentants du roi de France. Objet : gravamina portées par le roi de France sur les droits du roi de Majorque à Montpellier et dans la baronnie d’Aumelas. Voyage un peu retardé par le règlement d’affaires en Cerdagne (ACA, C, reg. 337, ffos 257r°[2]-258v° ; AHCB, LC 4, f° 58r°).
Bibliographie
Marti de Barcelona, « La cultura catalana durant el regnat de Jaume II », p. 219 ; C. Batlle i Gallart, La crisis social y económica de Barcelona a mediados del siglo XV, t. I, p. 62, note 81.
67. — Berenguer de Conques
L’homme et sa parenté
Statut social : marchand.
Origine géographique : citoyen de Barcelone.
Carrière individuelle hors service du roi : [avant le règne de Jacques II] 1287 : batlle de Barcelone (S. P. Bensch, Barcelona i els seus dirigents, p. 374).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec les rois : [avant le règne de Jacques II] 1285 : familier de Pierre III d’Aragon. [Règne de Jacques II] 1297 : familier, conseiller (ACA, C, reg. 252, f° 161v°[1]).
Missions diplomatiques : 15 février 1294 : lettre de Jacques II à Frédéric de Sicile et à Roger de Lauria demandant l’arrêt des hostilités envers Constantinople afin de faciliter l’ambassade de Berenguer de Conques ad partes imperii Romanie (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I[1], doc. CCCXXXIX, pp. 280-281). Après le 26-27 mai 1297, Lérida : ambassade auprès d’Andronic, empereur de Byzance. Objet : exiger le remboursement d’un prêt (ACA, C, reg. 252, f° 161r°-v°). Après le 30 octobre 1302 : ambassade ad invicem auprès de Frédéric III de Sicile (ACA, C, reg. 334, ffos 89r°[2] sq.).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 26-27 mai 1297 : ambassade ad invicem au nom de l’empereur Andronic auprès de Jacques II d’Aragon (ACA, C, reg. 252, f° 161r°-v°). Avant le 30 octobre 1302 : ambassade au nom de Frédéric III de Sicile auprès de Jacques II d’Aragon (ACA, C, reg. 334, f° 89r°[2]).
68. — Romeu de Corbera
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 1er mai 1323 : ambassade auprès du sultan de Tlemcen. Objet : demande d’exécution du traité de 1309 ; demande du butin de Ceuta ; demande de somme forfaitaire pour l’expédition de Sardaigne ; proposition de coopération militaire. Échec (A. de Capmany y de Monpalau, Memorias históricas sobre la marina, t. II, doc. 111, pp. 164-165 ; À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, pp. 565-568 ; Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, pp. 460-461).
69. — Jaume de Cornellà
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi, chevalier en 1313 (J. Reglá Campistol, La lucha por el Valle de Arán, t. I, p. 194).
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1306 : veguer de Barcelone et du Vallès (ACA, C, reg. 236, f° 212r°). 19 juillet 1308 : nommé veguer et cort de Lérida et veguer du Pallars (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 224).
Missions diplomatiques : après le 8 décembre 1305 : ambassade auprès du roi de Majorque. Objet : leude (A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, doc. 81 sq.). Vers le 15 août 1306 : ambassade auprès de Jacques II de Majorque, alors à Perpignan (ACA, C, reg. 236, f° 212r°, cf. A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, p. 245, note. 306).
70. — Miguel del Corral [Michelis de Currali]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : 28 janvier 1322 : ordre de Jean XXII au chancelier de l’université de Paris de lui donner l’honor magisterii (H. Denifle, Chartularium Universitatis Parisiensis, t. II, p. 247, n° 801, cit. H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, p. 488). 1324 : licencié en théologie. 1326 : professeur (ACA, C, reg. 339, f° 211r°[3]).
Carrière ecclésiastique : 1322 : archidiacre de Daroca.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1322 : conseiller, familier de Jacques II (ACA, C, reg. 338, f° 102r°).
Missions diplomatiques : après le 20 mai 1322 : ambassade auprès de Charles de Valois et d’autres membres de la cour du roi de France. Objet : projet de mariage entre Yolant, fille de Jacques II d’Aragon, et Charles IV, roi de France. Échec (ACA, C, reg. 338, ffos 102r°-108r° ; H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 324, pp. 487-488). Après le 5 octobre 1325 et avant le 4 décembre 1325 : reçu en ambassade avec l’évêque Gui de Majorque par le pape à Avignon. Objet : affaires de Philippe de Majorque ; demande de dispense pontificale pour le mariage de Constanza, fille de l’infant Alfonso d’Aragon, avec Jacques III de Majorque (ACA, C, reg. 347, ffos 72r° sq.). Après le 5 octobre 1325 : ambassade auprès du roi de Majorque avec l’évêque Gui de Majorque. Objet : transmission de la réponse du pape sur la dispense pontificale pour le mariage de Constanza, fille de l’infant Alfonso d’Aragon, avec Jacques III de Majorque (ACA, C, reg. 347, ffos 68r° sq.).
71. — Pedro de Corteys
L’homme et sa parenté
Statut social : marchand.
Origine géographique : Barcelone.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 1317 : bouteiller majeur de la reine Marie de Lusignan, troisième épouse de Jacques II (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, p. 237). 1321 : membre de la maison de la reine (ACB, Extravagants, llibre de comptes 1320-1321, f° 36v°[2]).
Missions diplomatiques : 1317 : ambassade à Chypre avec Arnau Sabastida et Francesc Sabastida. Objet : récupérer l’argent de la dot de Marie de Lusignan (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, pp. 237, 246-248).
Bibliographie
J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, pp. 237, 246-248.
72. — Gilabert de Cruïlles [Gilabertus de Crudiliis]
Dates
† 1335.
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier d’origine noble.
Origine géographique : Catalogne.
Réseau d’amitiés : 1328 : exécuteur testamentaire de Pere Grony (C. Batlle i Gallart et al., « Els Grony », p. 290).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : 1305, chanoine de la cathédrale de Gérone, ainsi que de l’église San Feliu. 1305 : un canonicat à Lérida et un à Tarragone, une dignité réservée dans la cathédrale de Gérone. 1312 : chanoine dans la cathédrale et à San Feliu de Gérone ; ainsi que dans les cathédrales de Lérida et de Huesca ; sacristain à Lérida et à San Feliu, attente de dignité et d’une chapellenie à la cathédrale de Gérone ; deux fois chapelain dans le diocèse de Huesca et en possession d’une rente de l’évêque de Lérida (J. Vincke, Staat und Kirche in Katalonien und Aragón, p. 322, note. 188). 1313 : proposé par Jacques II pour être évêque de Lérida (ibid., p. 308). 1335 : évêque de Gérone.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1296 : familier de Jacques II. Missions non diplomatiques : 17 janvier 1295 : responsable de l’accompagnement depuis le col de Panissars jusqu’au roi de messagers du roi de France (ACA, C, reg. 100, f° 304r°).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 24 avril 1279 : lettre de créance pour aller en mission auprès du roi de France avec l’archidiacre de Vilafranca (ACA, C, reg. 47, f° 84v°). 27 mars 1281 : accompagnateur du roi Pierre III d’Aragon aux rencontres royales de Campillo (J. Zurita, Anales, IV, XI, t. II, p. 39). 1283 (?) : ambassade auprès du roi d’Angleterre à Bordeaux (Ramon Muntaner, Crònica, chap. lxxxvii, pp. 740-742). 10 septembre 1286 : ambassade solennelle au nom d’Alphonse III d’Aragon auprès du pape pour défendre les droits au trône d’Alphonse III (J. Zurita, Anales, IV, LXXXV, t. II, p. 294 ; L. Klüpfel, Die äussere Politik Alfonsos III. von Aragonien, p. 29 ; Jaime II. 700 años después, p. 431). Après le 20 mars 1287 : ambassade auprès d’Édouard Ier d’Angleterre. Objet : réclamations sur Majorque et négociations de paix Aragon - France - Majorque (A. Lecoy de la Marche, Les relations politiques de la France avec le royaume de Majorque, t. I, pp. 297-298 ; ACA, C, reg. 64, f° 193 ; J. Zurita, Anales, t. IV, XC, t. II, p. 304). 24 mai 1288, Arles : ambassade auprès de la reine de Naples, Marie de Hongrie. Objet : signature avec Ramon de Besalú pour Alphonse III d’une trêve avec Marie, fille du roi de Hongrie (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. I, doc. CLXXIX, pp. 410-420 ; J. Zurita, Anales, IV, XCVIII, t. II, p. 343, cf. L. Klüpfel, Die äussere Politik Alfonsos III. von Aragonien, pp. 46-47). 1288 : ambassade auprès du roi d’Angleterre et de la reine de Naples en Provence avec Ramon de Reus (J. Zurita, Anales, IV, CI, t. II, pp. 351-352). Après le 23 janvier 1289 : ambassade avec Bernat Guillem de Pinelles auprès du pape, mais mis en prison par Aymerich de Narbonne (Jaime II. 700 años después, p. 438 ; J. Zurita, Anales, IV, CX, t. II, p. 379 ; L. Klüpfel, Die äussere Politik Alfonsos III. von Aragonien, p. 53 ; M. Aurell, Actes de la famille Porcelet d’Arles, doc. 486, p. 419 ; Registres de Nicolas IV, t. I, p. 208, doc. 971). [Règne de Jacques II] 13 mars 1292 : lettre de Nicolas IV aux évêques d’Orléans et de Paris demandant d’intercéder auprès de Philippe IV pour la libération de Gilabert (Registres de Nicolas IV, t. II, 7389). 1er novembre 1294 : ambassade prévue pour le compte du roi (ACA, C, reg. 262, f° 186v°[2]). Après le 17 mars 1295 : ambassade à Rome. Objet : négociations sur la paix entre la couronne d’Aragon d’une part, la papauté, la France, le royaume angevin de Naples et Majorque de l’autre. Résultat : traité d’Anagni (V. Salavert y Roca, « El tratado de Anagni »). 10 février 1326, Barcelone : convocation à la cour par le roi (ACA, C, reg. 347, f° 85v°).
Récompenses et assignations par le roi : 22 février 1325 : proposition de Jacques II au pape de faire de Gilabert de Cruïlles l’évêque de Gérone (ACA, C, reg. 338, f° 161r°).
Participation à des événements importants
[Avant le règne de Jacques II] 1283 : participation aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 144).
Bibliographie
J. Vincke, Staat und Kirche in Katalonien und Aragón, p. 322, note 188 ; J. L. Villanueva, Viaje literario, t. XIV, I-3 ; España Sagrada, t. XLIV, pp. 55-58, J. M. Marquès i Planagumà, « El govern de la diòcesi », p. 87 ; C. Batlle i Gallart et al., « Els Grony ».
73. — Jofre de Cruïlles [Gaufridus Crudeliis]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier.
Parents : oncle du noble Guillem de Cervelló (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 115 [s. f.], n° 664).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : 1296 : archidiacre de Tarragone, puis abbé de Foix (ACA, C, reg. 252, f° 134v°[1]). 1312 : prévôt de l’église de Tarragone (ARM, LR 4, f° 2v°). 1316 : gestion de l’évêché de Tarragone en l’absence de l’archevêque (J. Vincke, Staat und Kirche in Katalonien und Aragón, p. 190).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1297 - juillet 1311 : conseiller, familier de Jacques II d’Aragon (ACA, C, reg. 254, f° 154v°).
Missions non diplomatiques : 1305 : collecteur de la décime avec l’évêque de Valence Ramon Despont (J. Vincke, Staat und Kirche in Katalonien und Aragón, p. 169). 1er février 1309, Monzón : prévu pour être collecteur de la décime (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 323, p. 403).
Missions diplomatiques : 17 janvier 1295 : chargé avec Gilabert de Cruïlles, noble, et Riambalt Desfar, veguer de Gérone, de conduire du col de Panissars auprès du roi les nuncii du roi de France (ACA, C, reg. 100, f° 304r°[2]-[5]). 26 février 1295 : ambassade en France (ACA, C, reg. 100, ffos 354r°[4]-354v°, 356v°-357r° ; reg. 264, ffos 6v°[3]-7r°, 273v°[2]). 1er mars 1296 : ambassade auprès des messagers du pape et de Charles II. Objet : libération de châteaux tenus en otage, réception des rescrits pontificaux sur la paix avec Charles II (ACA, C, reg. 252, f° 134r°[2]-v°). Après le 21 mai 1296, Murcie : ambassade auprès d’Alfonso de la Cerda (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[1], doc. 80, p. 180 ; ACA, C, reg. 340, f° 83r°). Après le 25 octobre 1297 : ambassade auprès du roi de France Philippe IV avec Berenguer de Santjust et Berenguer de Cardona. Objet : négociation du mariage d’une fille de Philippe IV avec un fils de Jacques II ; négociation avec Jacques (II) de Majorque (ACA, C, reg. 252, f° 177r°-v° ; reg. 235, ffos 1r°-2v°, 11r°-v°). 21 mars - 26 mars 1298 : envoi d’une lettre de Jacques II l’enjoignant de pousser les messagers du roi de France présents à Perpignan à se rapprocher de lui, aussi chargé de les accueillir dignement à la frontière, de les guider (évêque de Carcassonne, maître du Temple). Échec (ACA, C, reg. 252, ffos 187v°[2]-188r°[2], 189v°-190r°). 6 avril 1298, Aix : lettre de Charles II à Jacques II l’informant qu’il est au courant des déboires de Jofre de Foix, il a écrit au roi de France à ce sujet (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 199 [EI], n° 39). Après le 13 juin 1300 : ambassade auprès du pape. Objet : Val d’Aran, affaires d’Urgell ; décime ; dispense pontificale pour le mariage de Béatrice, fille d’Arnaud-Roger de Comminges et R. de Canet, fils de Ponç Saguàrdia (ACA, C, reg. 252, ffos 227v° sq., cf. H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, p. 83 et J. Vincke, Staat und Kirche in Katalonien und Aragón, pp. 169-170 ; ACA, C, reg. 266, f° 186r° ; reg. 252, ffos 235r°-236r° ; H. Finke, Aus den Tagen Bonifaz VIII, doc. 4-6, pp. xv-xxii ; Id., Acta Aragonensia, t. I, doc. 66, p. 96). Avant le 25 août 1301-au moins jusqu’au 8 mars 1302 : ambassade à Rome (H. Finke, Aus den Tagen Bonifaz VIII, doc. 7, pp. xxii-xxiv, doc. 9, p. xxxvii ; doc. 10, p. xli ; V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 39, pp. 47-49 ; ACA, C, reg. 334, f° 50v°[2]). Après le 16 janvier 1309 (premières lettres de créance du 7 août 1308 détruites) : ambassade auprès du pape (ACA, C, reg. 335, ffos 331v°[2] sq. ; V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 334, pp. 415-416). Avant le 9 août 1310, Tarragone : ambassade en Castille. Objet : négociations sur le mariage de l’infant Pedro de Castille avec l’infante María d’Aragon (J. Baucells i Reig, « L’expansió peninsular en la política de Jaume II »).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : 13 juin 1300, Lérida : représentant de Guillem de Montcada auprès de Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 9, n° 1229). 16 juillet 1308, Tarragone : représentant de l’archevêque de Tarragone auprès de Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 163 [ES], n° 1936).
Participation à des événements importants
19 octobre 1302 : témoin lors de la prestation de serments de respecter les accords passés entre Jacques II d’Aragon et Jacques II de Majorque (ACA, C, P. de Jaume II, n° 1804).
74. — Arnau de Cumbis
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux.
Origine géographique : Barcelone.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : 1314 : chanoine de Barcelone (ACA, C, reg. 242, f° 19r°[2]). 1316 : archidiacre de Santa María del Mar, à Barcelone (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 137-138, pp. 208-212).
Réseau d’amitiés : 1314 : familier de l’archevêque de Tarragone [demande de Jacques II à l’archevêque de le lui envoyer pour des affaires qui ne peuvent être transmises par écrit] (ACA, C, reg. 242, ffos 19r°[2], 26v°[2]).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après novembre 1310 : ambassade à la curie (ACA, C, reg. 238, f° 235v°). 1316, présent au concile de Lyon, depuis lequel il envoie des rapports à Jacques II (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 137, pp. 208-211 [= ACA, C, CR de Jaume II, caixa 156 (ES), n° 1282]), doc. 138, pp. 211-212 [= ACA, C, CR de Jaume II, caixa 156 (ES), n° 1283]). Après le 27 avril 1326, Barcelone : ambassade auprès du pape. Objet : dispense pour le mariage de l’infant Ramon Berenguer, fils de Jacques II d’Aragon, avec une fille du noble Jaime de Jérica (ACA, C, reg. 339, f° 361r°[2]). Après le 16 décembre 1326 : ambassade auprès du pape avec Pere Despens au nom du roi et de l’infant Pedro. Objet : le comté d’Empúries ; mariage de l’infant Pedro (ACA, C, reg. 339, f° 229r°). « Veille de la Saint Laurent » [sans année] : rapport depuis Avignon d’un folio, où il explique les difficultés à obtenir la paix entre Robert d’Anjou et Frédéric III, qu’il a parlé à Napoleone Orsini (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 155 [ES], n° 1061).
75. — Guillem de Curia
L’homme et sa parenté
Statut social : franciscain.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 1300 : ambassade auprès du pape à Rome (ACA, C, reg. 252, f° 233r° ; H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 58, pp. 82-83).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 3 janvier 1300, Naples : ambassade au nom de Charles II auprès de Jacques II d’Aragon, avec le franciscain Guillem de Curia. Objet : remise d’argent à Jacques II, autres affaires (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 201 [EI], n° 126).
76. — Riambau Desfar (Riambaldus de Faro)
Dates
† après 1309 (ACA, RP, MR 623, f° 64r°).
L’homme et sa parenté
Statut social : noble, chevalier (1307), officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : avril 1302 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 85).
Lien non institutionnel avec le roi : 1292 : familier de Jacques II.
Offices : 20 septembre 1313 - 6 février 1315, 22 février 1318, 5 juillet 1318 - 15 février 1321 : veguer de Gérone et de Besalù (nominations et ordres de cessation : I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 485, 586, 802, 913, 1059).
Missions non diplomatiques : 1299 : participation à la bataille de Capo Orlando aux côtés de Jacques II d’Aragon.
Missions diplomatiques : 17 janvier 1295 : chargé par le roi de conduire avec Jofre de Cruïlles et Gilabert de Cruïlles les nuncii du roi de France auprès du roi d’Aragon (ACA, C, reg. 100, f° 304r°[2]-[5]). Mars 1297, Vatican : ambassade auprès du pape à Rome. Objet : affaires ecclésiastiques [monastères] (Registres de Boniface VIII, t. I, 1726).
Récompenses et assignations par le roi : 24 mai 1307, Huesca : concession gracieuse de la dîme de Sant Pere de Vilamajor (ACA, RP, Batllia General 513, f° 8r°).
Participation à des événements importants
1305 : convoqué aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. XI, p. 441). 1307 : convoqué aux Corts de Montblanc (ibid., t. I, p. 199).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. II, p. 28.
77. — Artau Desllor [Artaldus de Lauro]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Origine géographique : Catalogne.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 20 mai 1302, février 1304 : companya de casa du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notices 172, 1746).
Lien non institutionnel avec le roi : 1303 : conseiller, familier (ACA, C, reg. 334, f° 108v°).
Offices : [avant le règne de Jacques II] grand portier et conseiller aulique sous Pierre III, doit parfois remplacer des nutricerii des infants Jaime et Alfonso (Diccionari Biogràfic, t. II, p. 28). [Règne de Jacques II] 20 mai 1304 : bailli de Huesca (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, n° 2165). 4 février 1311, 1316 : portero mayor du roi (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 32, n° 4015 ; ACA, RP, MR 775, f° 5r°).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] juillet 1290 : envoyé par Alphonse III à Jacques, roi de Sicile (J. Zurita, Anales, IV, CXX, t. II, p. 408). [Règne de Jacques II] 13 décembre 1299, Barcelone : a porté 600 sb aux huissiers du roi de Majorque (ACA, C, reg. 266, f° 48v°[2]). [sans date, mais sans doute vers 1300] : ambassade avec Bertran de Canelles auprès de Frédéric III, accord passé pour échange de prisonniers (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 129 [AG], n° 124). 10 avril 1303 : ambassade avec Sancho Garcez de Loriz auprès de nobles en Castille. Objet : préparation de rencontres royales (ACA, C, reg. 334, f° 110r° ; J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[2], doc. 251, p. 224 ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 15, n° 1936). 4 avril 1304, Valence : ambassade secrète et orale auprès d’Alfonso et de Fernando de la Cerda avec don García, prieur de Santa Cristina (ACA, C, reg. 334, f° 108v°). Janvier 1306 : ambassade auprès de Juan Manuel. Objet : mariage de Juan Manuel avec Constanza d’Aragon (A. López Serrano, Jaime II, Don Juan Manuel y el señorío de Villena, p. 46 ; A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. CXXXVI, p. 327). Après le 23 février 1309, Barcelone : ambassade auprès de Marie de Castille. Objet : affaire de châteaux (ACA, C, reg. 238, f° 33r°[3]). Une ambassade (legatio) prévue au Maroc et finalement non effectuée (« Legatio comissa Artaldo de Azlor et Petro de Letoni ad regem Marrochorum », ACA, C, reg. 335, f° 281r° ; Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, pp. 393-394).
Récompenses et assignations par le roi : 9 septembre 1293 : en récompense de ses services comme algaçirus, conseiller et porteur du roi, octroi de terres (ACA, C, reg. 260, f° 245v°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : 13 février 1306, Alarcón : accréditation ad invicem donnée par Juan Manuel auprès de Jacques II (ACA, C, reg. 235, f° 109, éd. A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. CXXXVII, pp. 327-328).
Participation à des événements importants
27 juin 1296, site d’Elche : garant des trêves passées entre Jacques II d’Aragon et l’infant Juan Manuel (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[1], doc. 102, p. 107). 1307 : témoin aux Cortes de Huesca (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 197). 8 décembre 1308, Calatayud : témoin de la remise de blancs à des messagers en partance pour la Castille (ACA, C, reg. 335, f° 247v°[2]).
Bibliographie
J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, pp. 42-44, 48, 58 ; Diccionari Biogràfic, t. II, p. 28.
78. — Bartolomeu Desllor
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Catalogne.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1296 : familier, conseiller (ACA, C, reg. 252, f° 136v°[1]).
Missions diplomatiques : après le 1er mars 1296 : ambassade auprès de Philippe le Bel ; Charles de Valois ; Jacques de Majorque et Robert II de Bourgogne (ACA, C, reg. 252, ffos 136v°[1] sq.).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : 20 juin [sans année, sans doute 1296], Paris : lettre de créance émise par Fernando de la Cerda pour lui auprès de Jacques II, depuis Paris où il est bien accueilli par le roi (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 159 [ES], n° 1423).
79. — Bertran Desslor [Bertrandus de Lauro]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi (écuyer).
Service du roi et de la famille royale
Offices : 25 février 1304 : veguer d’Ausona (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 168, n° 1967). 4 mai 1307 - 13 novembre 1314 : veguer de Barcelone et du Vallès (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 152, 564). 1320 : mentionné comme capitaine de la milice d’Abou-Derba (un fils d’Ibn al-Lihyani, dissident des Hafsides installé à Mahdia), envoyé en ambassade à Jacques II (Alarcán y Santón, Los documentos árabes, p. 275, n° 123).
Missions diplomatiques : 28 décembre 1295 : envoyé à Bernat de Montpahó et G. de Bellvitge, gardiens des enfants de Charles II d’Anjou, au sujet de la venue de Boniface de Calamandrana (ACA, C, reg. 100, f° 282v°[2]). 19 septembre 1324 : ambassade auprès de Jacques (III) de Majorque. Objet : réclamation de droits sur la couronne de Majorque ; protestation (ACA, C, reg. 347, ffos 29r° sq.).
Récompenses et assignations par le roi : 26 janvier 1293, Guadalajara : ordre de lui verser 1.000 maravédis sur les 8.000 qui lui sont dus (ACA, C, reg. 255, f° 16r°[4]).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : juin - juillet 1320 : envoyé en ambassade auprès de Jacques II par Abou-Derba (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 493). [Le même ?]
80. — Berenguer Desmàs (de Mas) [Berengarius de Manso]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux (archidiacre).
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : jurisconsulte (?).
Carrière ecclésiastique : 1303-1305, 1310 : archidiacre de Berga (J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, p. 94 ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 30, n° 3785 ; ACA, C, reg. 239, f° 15v°[2]). 12 mai 1304 : chanoine d’Urgell (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 16, n° 2064). Juin 1308, 1309 : archidiacre dans l’église d’Urgell (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. II, notice 738, pp. 133-134 ; ACA, RP, MR 623, f° 37r°).
Service du roi et de la famille royale
Position dans la maison du roi : 1302, 1304 : membre de la maison du roi (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 13, n° 1752).
Lien non institutionnel avec le roi : 1293 : familier. 1309 : conseiller (J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, p. 94 ; ACA, RP, MR 623, ffos 37, 80r°).
Offices : [avant le règne de Jacques II] récepteur de comptes pour Pierre III d’Aragon (T. de Montagut i Estraguès, El Mestre Racional a la Corona d’Aragó, t. II, doc. 51, pp. 85-86).
Missions non diplomatiques : 1295 : procureur du roi dans le Val d’Aran, chargé de rassembler des témoignages en faveur des droits de Jacques II sur ce territoire (ACA, C, reg. 252, ffos 114v°[1]-115v°[1]). 13 juin 1300, Lérida : mentionné comme procureur de Jacques II dans le conflit opposant le roi au comte d’Urgell ; chargé aussi d’aller faire la tournée des maisons de l’Hôpital pour récupérer le reste d’une somme due par le pape (ACA, C, reg. 266, ffos 250r°[2], 253v°). 1300-1301 : chargé de porter des instructions du roi Jacques II aux commissionnaires du roi, Pedro évêque de Tarazona et Joan de Torrefeta, sacristain de Lérida. Objet : affaire du Val d’Aran (ACA, C, reg. 334, f° 8r°-v°). 3 août 1303, Manresa : procureur du roi pour défendre ses droits face à Jacobus Nevelli, citoyen de Manresa, sur la perception d’une dîme (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 168, n° 1907).
Missions diplomatiques : après le 20 mars 1293, Barcelone : ambassade avec Pere Simó, puis Bernat Gros en Sardaigne. Objet : recevoir 5.000 marcs d’argent en prêt du juge d’Arborea (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. I, p. 220 et t. II, doc. 8, pp. 7-8 ; ACA, C, reg. 98, f° 30v°[4]). 18 novembre 1300, Valence : ordre d’aller à Montpellier pour prendre part aux négociations ayant lieu entre l’évêque de Tarazona, Joan de Torrefeta, et les Français (ACA, C, reg. 116, f° 248r°-v°). 5 janvier 1301 : il est à Valence (de retour) avec des demandes de l’évêque de Tarazona et du sacristain de Lérida, venu de Montpellier (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 5, n° 1193).
Récompenses et assignations par le roi : 3 juin 1294 : comparution devant le mestre racional Arnau Sabastida pour compter ce qu’il avait reçu du temps d’Alphonse III des biens de feu Bernat Escrivà, il donne un livre de ce compte ; ordre de paiement aux exécuteurs testamentaires d’Alphonse III (ACA, RP, MR 620, ffos 60v°-61v°).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. II, p. 29 ; J. Reglá Campistol, La lucha por el Valle de Arán, t. I, pp. 86 et passim.
81. — Ricard Desllor
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1299 : familier de Jacques II (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. II, doc. XVI, pp. 63-64).
Missions diplomatiques : avant le 31 août 1299, Messine : reçu en ambassade par Frédéric III, renvoi ad invicem (ibid.).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 31 août 1299, Messine : ambassade ad invicem auprès de Jacques II avec Bertran de Canelles au nom de Frédéric III de Sicile (ibid.).
82. — Simó Desllor [Simonis de Lauro] (I)
Dates
† avant le 28 décembre 1299 (ACA, C, reg. 266, f° 60v°[3]).
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Catalogne.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1295 : conseiller, familier.
Offices : 22 avril 1292 - 14 mars 1295 : veguer de la cour de Lérida (ACA, RP, MR, 620, ffos 101v°-102r°, 103v°-104r°).
Missions non diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1282 : participation à l’expédition de Sicile. [Règne de Jacques II] 5 août 1295 : émissaire du roi auprès de Pedro Ruiz de Sant Cebrian pour reprise d’un château donné en otage à ce castillan lors des rencontres de Monteagudo, récupération d’un grand nombre de châteaux (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I(1), doc. 2, pp. 109-110 ; t. I(3), doc. 7-8, pp. 9-12). 1298 : participant à l’expédition de Sicile, où il meurt (ACA, C, reg. 266, f° 60v°[3]).
Missions diplomatiques : août 1295 : ambassade auprès de Sanche IV. Objet : demande de restitution des otages gardés pour le mariage prévu entre Jacques II et Isabel de Castille, annulé (ACA, C, reg. 252, f° 19r°). Après le 29 novembre 1295 : ambassade au roi de Castille. Objet : apporter la réponse de Jacques II (ACA, C, reg. 252, f° 119v°[1] ; reg. 262, f° 323v°[2] ; reg. 102, f° 136v°).
Récompenses et assignations par le roi : 1300 : don gracieux de 1.000 sb pour un cheval (ACA, RP, MR 264, f° 28v°).
Participation à des événements importants
23 mars 1292 : signataire aux Corts de Barcelone comme richomme ou chevalier (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 165).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. II, p. 29.
83. — Simó Desllor [Simonis de Lauro] (II)
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Catalogne.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 1321 : majordome de la reine (ACB, RP, Vestits donats par Pere Tripó per manament de la reina 1320-1321, f° 2v°).
Offices : 23 août 1312 : nommé veguer de Barcelone et du Vallès (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 476 ; AHCB, CC, Sèrie I : LC 2, f° 40v°).
Missions diplomatiques : mai 1313 : ambassade à Chypre avec Sancho d’Aragon, frère de Jacques II, et le notaire Pere de Soler. Objet : demander la main de la princesse de Lusignan pour Jacques II d’Aragon (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, pp. 213-222). 1315 : mission en Sicile, une ambassade ? (ACA, C, RP, MR 279, f° 47v°).
Bibliographie
J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, pp. 213-222.
84. — Pedro Despens [Pere Despens]
L’homme et sa parenté
Statut social : juriste.
Origine géographique : Lérida.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : 27 mars 1314, Valence : professeur à l’université de Lérida (ACA, C, reg. 336, f° 118r°-v°). Formation en droit, des œuvres latines (Marti de Barcelona, « La cultura catalana durant el regnat de Jaume II », p. 228, note 139).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1326 : familier du roi. [Après le règne de Jacques II] Conseiller d’Alphonse IV (1327-1336). 1339-1340 : vice-chancelier de Pierre IV d’Aragon.
Offices : 13 octobre 1307 : nommé assesseur du veguer et cort de Lérida (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 204). 6 septembre 1310 : nommé juge de cour, assesseur du veguer et du cort de Lérida (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 325).
Missions diplomatiques : après le 12 juillet 1312 : ambassade auprès des représentants du roi de France à Viella. Objet : négociations sur le Val d’Aran (ACA, C, reg. 336, ffos 94r° sq.). Après le 1er avril 1314 : ambassade à Lès auprès des représentants du roi de France. Objet : Val d’Aran (ACA, C, reg. 336, f° 119v°). Après le 16 décembre 1326 : ambassade auprès du pape avec Arnau de Cumbis au nom de l’infant Pedro. Objet : comté des Empúries ; dispense matrimoniale pour l’infant Pedro d’Aragon, fils de Jacques II (ACA, C, reg. 339, f° 229r°).
Bibliographie
G. M. Broca, « Juristes i jurisconsults catalans » ; J. Trenchs Odena, « Pere Despens, vicecanciller de Pedro el Ceremonioso ».
85. — Francesc Despí [Franciscus de Pino]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 16 décembre 1295 : membre de la maison du roi (ACA, RP, MR, 620, f° 182r°).
Lien non institutionnel avec le roi : 1294 : familier de Jacques II.
Offices : 29 février 1293 : nommé en rétribution de ses services à la tête de la scribania de la procuration de Valence (ACA, C, reg. 260, ffos 191v°[3], 234r°). À partir du 23 février 1294 : scriptor du roi (ACA, C, reg. 252, f° 111v°[3]).
Missions diplomatiques : après le 10 mars 1293 : ambassade auprès du roi Sanche IV de Castille. Objet : récupération de 500.000 maravédis pour l’armement de galères (ACA, C, reg. 261, ffos 10r°[2], 252r°, f° 12r°[4] ; reg. 102, f° 31r°[3]-31v°). Après le 1er mai 1294 : ambassade auprès de María Fernández Coronel [Castille]. Objet : remise de 100.000 maravédis (ACA, C, reg. 262, f° 39v°[3]). Après le 23 décembre 1294 : ambassade auprès de l’évêque d’Astorga, notario mayor du roi Sanche IV de Castille (ACA, C, reg. 252, f° 111v°[3]). 15 avril 1295 - 15 août 1295 : ambassade auprès de l’émir de Grenade (ACA, RP, MR 620, f° 182r°-v°). Après le 18 novembre 1295 : ambassade auprès de l’émir de Grenade (ACA, C, reg. 252, ffos 120v° sq., dossier partiellement édité par À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, pp. 33 sq.). Après le 12 décembre 1295 : ambassade auprès de l’émir de Grenade avec le messager grenadin venu avec lui (ACA, C, reg. 252, ffos 122v° sq.). Après le 30 mars 1296 : ambassade auprès d’Alfonso de la Cerda et de l’émir de Grenade. Objet : traiter de la paix entre eux (ACA, C, reg. 252, f° 145r°-v° ; À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, p. 188). Avant le 8 septembre 1296 : ambassade auprès de l’émir de Grenade, puis retour ad invicem (ACA, C, reg. 252, ffos 154v°-155r°). Après le 2 février 1304 : ambassade auprès du sultan de Fès. Objet : traité d’amitié (ACA, C, reg. 334, f° 173r°[3]-v°). Après le 9 janvier 1305 : ambassade à Chypre (legatio) auprès des maîtres du Temple et de l’Hôpital (ACA, C, reg. 236, f° 31r° ; ACA, C, P. de Jaume II, carp. 191 [EI], n° 3). 1316 : ambassade à Grenade. Objet : négociation de trêve et de paix (À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, p. 491).
Récompenses et assignations par le roi : 29 février 1293 : nommé en rétribution de ses services à la tête de la scribania de la procuration de Valence (ACA, c, reg. 260, ffos 191v°[3], 234r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 12 décembre 1295 : ambassade auprès de Jacques II d’Aragon pour l’émir de Grenade (ACA, C, reg. 252, ffos 120v° sq.). Avant le 8 septembre 1296, Valence : ambassade auprès de Jacques II d’Aragon pour l’émir de Grenade (ACA, C, reg. 252, ffos 154v°-155r°).
86. — Ramon Desplà
L’homme et sa parenté
Statut social : citoyen de Barcelone.
Origine géographique : Barcelone.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 1309 : ambassade prévue auprès du sultan d’Égypte, finalement non effectuée (À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, p. 111).
87. — Bernat Despont
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : conseiller, familier.
Missions diplomatiques : après le 5 janvier 1313 : ambassade auprès du pape avec Dalmau de Pontons, Vidal de Vilanova. Objet : destination des biens du Temple en Aragon ; création d’un nouvel ordre militaire ; demande d’aide pour la conquête de la Sardaigne, de donation pour Santes Creus (ACA, C, reg. 336, ffos 168r° sq.).
88. — Ramon Despont
Dates
Fraga 1250 - † Tarragone 13 novembre 1312 (Marti de Barcelona, « La cultura catalana durant el regnat de Jaume II », doc. 241, pp. 210-211).
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux devenu dominicain en 1303.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : auteur de : Tractatus de Sacramentis ; Decreta et statuta Ecclesiae Valentinae.
Carrière ecclésiastique : Dominicain, auditeur de la rote romaine, chapelain papal, préchantre de Valence, doyen de Compostelle, chanoine de Huesca, rector de la Marche d’Ancône, puis évêque de Valence (1288-1312).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1297 : familier.
Offices : [avant le règne de Jacques II] chancelier et conseiller de Pierre III d’Aragon, homme de confiance d’Alphonse III d’Aragon. [Règne de Jacques II] 21 novembre 1295 - 13 novembre 1312 : chancelier de Jaques II.
Missions non diplomatiques : 7 mars 1303, Vilafranca del Penedès : désigné comme arbitre avec Bonanat de Santes Creus dans le différend opposant Jacques II d’Aragon à Guillelma de Montcada sur Gérone et d’autres villes (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 167, n° 1863). 20 avril 1304, Rome : nommé légat apostolique sur la Sardaigne (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. I, p. 234, note 60). 1305 : collecteur de la décime avec Jofre de Cruïlles (J. Vincke, Staat und Kirche in Katalonien und Aragón, 169). 1309 : collecteur de la décime avec Galceran de Barbara (ibid., p. 176). À partir du 12 avril 1309 : membre de la commission d’enquête sur les templiers en Catalogne nommée par le pape (J. M. Sans i Travé, Els Templers catalans, pp. 444-445). 11 décembre 1310, Játiva : évoqué pour une mission de délimitation de frontière avec la Castille (ACA, C, reg. 239, f° 8r°-v°). 27 janvier 1311 : a prêté 61.207 sb, 10 db au roi pour l’expédition d’Almería (ACA, RP, MR 624, f° 29r°).
Missions diplomatiques : 13 juillet 1295, Anagni : chargé par le pape de lever les sentences portées à l’encontre des Siciliens (Registres de Boniface VIII, t. IV, 5556, 5557). Après le 5 septembre 1298, château de Lort : ambassade solennelle auprès de Frédéric de Sicile avec Guillem de Muntaguda. Objet : signifier la guerre (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 24, pp. 32-34). 11 décembre 1304, Torrent : lettre de Jacques II le chargeant avec Gonsalvez Garces [Gonzalo García ?] de répondre à des lettres de Juan Manuel, de l’infant Alfonso du Portugal et de Yolant sur les châteaux d’Elde et de Novella (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, n° 2198). Après le 6 août 1305, Bordeaux : ambassade avec Guillén de Montcada auprès du nouveau pape Clément V à Bordeaux (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 19, n° 2433, rég. H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 129/1, p. 198). Après le 13 octobre 1311, Barcelone : ambassade auprès du pape. Objet : évêché d’Urgell (ACA, C, reg. 239, f° 160r°[2]-[3]). 1311 : envoyé au concile de Vienne avec l’archevêque de Tarragone (J. M. Sans i Travé, Els Templers catalans, p. 453 ; H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, pp. XLI-XLII).
Récompenses et assignations par le roi : 1er janvier 1304 : Jacques II propose au pape son nom comme cardinal (J. Vincke [éd.], Documenta selecta, doc. 100, pp. 55-56). 26 décembre 1308, Alagón : proposé comme archevêque par Jacques II pour Tarragone, avec d’autres (H. Finke, Acta Aragonensia, t. II, doc. 475, pp. 761-763).
Bibliographie
J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, pp. 41-42 ; H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, pp. xli-xlii ; Diccionari d’Història Eclesiàstica de Catalunya, t. II, pp. 16-17.
89. — Pere Desportes [Pere Cesportes]
L’homme et sa parenté
Statut social : citoyen de Barcelone.
Origine géographique : Barcelone.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après novembre 1293 : ambassade auprès des Mongols, à Chypre et en Arménie. Objet : préparation d’une éventuelle croisade menée par le roi d’Aragon (ACA, C, reg. 252, ffos 75r° sq.).
90. — Pere Desprat
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Origine géographique : Besalú [Catalogne] (ACA, RP, MR 623, f° 63r° ; I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 421).
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : 1309 : savant en droit (ACA, RP, MR 623, f° 63r°).
Service du roi et de la famille royale
Offices : 6 octobre 1311 : juge de la viguerie et du bailliage de Gérone (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 421).
Missions diplomatiques : après le 20 janvier 1300, Barcelone : ambassade ad invicem auprès d’Alfonso Pérez de Guzmán (ACA, C, reg. 252, f° 209, éd. A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. XXII, p. 243).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 20 janvier 1300, Barcelone : reçu en ambassade ad invicem par Jacques II au nom d’Alfonso Pérez de Guzmán (ACA, C, reg. 252, f° 209, éd. A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. XXII, p. 243).
91. — Bernat Despuig [Bernardus de Podio]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Offices : vice-amiral.
Missions diplomatiques : après le 24 avril 1319 : ambassade avec Bernat Sapila auprès du sultan de Tlemcen. Objet : délivrance de captifs. Échec (ACA, C, reg. 337, f° 360v°). Après le 7 octobre 1325 : ambassade auprès de Frédéric III. Objet : demander si une ambassade solennelle est nécessaire pour la paix (ACA, C, reg. 339, f° 190v°).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. III, p. 579.
92. — Jaume Despuig [Jacobus de Podio]
L’homme et sa parenté
Statut social : membre de la maison du roi.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 1306, 1308 : membre de la maison du roi (ACA, C, reg. 236, f° 141r° ; reg. 237, f° 36v°[2]-[3]).
Lien non institutionnel avec le roi : 1306 : familier (ACA, C, reg. 236, f° 141r°).
Missions diplomatiques : après le 8 avril 1306 : ambassade auprès du roi Charles II de Naples avec Tomàs de Prócida. Objet : remboursement de sommes dues pour le voyage de Sicile, mission financière. Échec (ACA, C, reg. 236, ffos 141r° sq., ACA, C, CR de Jaume II, caixa 33, n° 4181). Après le 1er avril 1308, Valence : ambassade auprès de Charles II en Provence. Objet : réclamation de sommes d’argent dues à Jacques II (ACA, C, reg. 237, f° 36v°[2]-[3]).
93. — Arnau Despujol
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Catalogne (lignage : Sant Hipolit de Voltregà).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 1er octobre 1322 : ambassade auprès de Frédéric III de Sicile. Objet : obtention de trêve Naples - Sicile et d’aide pour la Sardaigne ; récupération des biens de la coca d’En Bordell (ACA, C, reg. 338, ffos 112r°-113v°, cf. H. Finke, Acta Aragonensia, t. III, doc. 189, pp. 410-415).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 1er février 1314, Lentini : envoyé pour mission orale par Frédéric III à Jacques II avec le chevalier Bertran de Canelles (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. II, doc. XCVI, pp. 139-140). 15 février 1323, Barcelone : reçu comme ambassadeur de Frédéric III de Sicile par Jacques II, renvoyé en Sicile (ACA, C, reg. 338, f° 114v°[3]).
94. — Bertran Desvall [Bertrandus de Vallo]
L’homme et sa parenté
Statut social : scriptor du roi.
Service du roi et de la famille royale
Offices : [avant le règne de Jacques II] 1286 : notaire public du roi à Lérida (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, p. 286). 1286-1291 : scribe à la chancellerie royale sous Alphonse III d’Aragon, notamment des registres financiers (J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, p. 29, L. Klüpfel, Verwaltungsgeschichte des Königsreiches Aragon, pp. 23-24). [Règne de Jacques II] 22 octobre 1293, 12 octobre 1294 - 23 novembre 1294, 11 juin 1300, 1303-1305, 1310 : scriptor de Jacques II (ACA, RP, MR, 620, f° 91v°, 92r° ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 9, n° 1268 ; J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, p. 102 ; ACA, RP, MR 623, f° 111r°). 19 août 1305 - 17 juin 1307 : batlle général de Catalogne (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 113 [nomination], ACA, RP, MR 622, f° 141v°).
Missions non diplomatiques : 20 décembre 1297 : achat de cheval en Aragon pour en faire cadeau au sénéchal de Provence (ACA, C, reg. 252, f° 183v°[2]). Juillet 1300, Teruel : chargé d’aller récupérer de l’argent concédé par Daroca et Calatayud au roi (ACA, C, reg. 266, f° 259r°[2]). 24 août 1300, Saragosse : envoyé à la frontière castillane pour organiser le ravitaillement face aux Castillans (ACA, C, reg. 266, f° 306r°). 16 octobre 1300, Calatayud : envoyé en Catalogne (ACA, C, reg. 266, f° 355r°[1]). 14 novembre 1300, 1311 : administrateur général des biens du temple in nostro dominio pour Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 9, n° 1170 ; ACA, RP, MR 624, f° 117r°, cf. A. Forey, The Fall of the Templars, pp. 87, 101-102, 121-124, 133-134, 137, 140-141, 147-148 et passim).
Missions diplomatiques : 17 octobre 1292 - 18 septembre 1293 : ambassade itinérante à Gênes, en Allemagne et en Hongrie avec Guillem Durfort et Bernat de Fonollar (ACA, C, reg. 252, ffos 43r° sq. ; reg. 261, f° 167r° ; ACB, Div. C, 1-6-3936). Après le 22 octobre 1293 : ambassade auprès du roi de Castille (ACA, C, reg. 96, f° 2r°[4]).
Bibliographie
P. Ortí Gost, Renda i fiscalitat en una ciutat medieval, pp. 306, 374, 379.
95. — Galbert Durbam [Gaubertus Durbam]
L’homme et sa parenté
Statut social : Templier.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière dans un ordre militaire : [Temple] janvier 1296 - mars 1302 : Commandeur de Villel. Novembre 1302 : commandeur d’Ambel (A. Forey, The Templars in the « Corona de Aragon », pp. 423, 444). Février 1304 - juin 1306 : commandeur de la maison de Ricla - Calatayud (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 18, n° 2393).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 4 février 1306 : ambassade auprès du roi de Majorque avec Bernat Major. Objet : leude majorquine (ACA, C, reg. 236, ffos 111v° sq. ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 18, n° 2393).
Autres : 18 mai 1321, 10 juin 1321 : entrée à Majorque dans le registre d’ancoratge (ARM, RP 1098, ffos 9v°, 11r°).
96. — Guillem Durfort (II)
Dates
† entre le 16 juillet 1298 (testament) et le 23 juillet 1299 (sa femme est veuve) [ACA, PA, Baix Llobregat, 4-82-110, 4-84-75].
L’homme et sa parenté
Parents : lignage ancien des Corbères, Montagne Noire et Toulouse, arrivée à Barcelone début XIIIe siècle (hypothèse débattue par S. P. Bensch, Barcelona i els seus dirigents, p. 193, note 192, tableau généalogique p. 298), investissements importants dans la ville et le Baix Llobregat, famille au service du roi. Une des familles les plus importantes du patriciat de Barcelone (ibid., pp. 162-163).
Mariage : marié à Guillelma, son fils Bernat chanoine ; un autre fils, Guillem, est héritier universel de Sant Feliu de Llobregat (ARM, Perg. Coll. Pascual XIV-3 [2 avril 1303, Sant Feliu de Llobregat]).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : 1283, 1291 : conseller du Consell de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, pp. 43, 44).
Service du roi et de la famille royale
Position dans la maison des rois d’Aragon : [avant le règne de Jacques II] 1289 : camérier du roi Alphonse III (ACA, RP, MR 620, f° 167v°[3] ; M. Aurell, Actes de la famille Porcelet d’Arles, doc. 486, p. 419). [Règne de Jacques II] 19 août 1297 : trésorier de la reine Blanche, épouse de Jacques II (ACA, C, reg. 264, f° 69r°[2] ; ACA, RP, MR 774, f° 44r°). 1298 : repositarius (K. Schwarz, Aragonische Hofordnungen, p. 34).
Lien non institutionnel avec le roi : 1292 : conseiller, familier.
Offices : [avant le règne de Jacques II] 1287 : notaire du roi (L. Klüpfel, Die äussere Politik Alfonsos III. von Aragonien, p. 42), service sous Alphonse III (ACA, RP, MR 620, f° 57r°).
Missions non diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 24 février 1289, Lérida : chargé avec Bernat de Montpahó d’accueillir les fils de Charles II et des otages (M. Aurell, Actes de la famille Porcelet d’Arles, doc. 487, pp. 420-421). [Règne de Jacques II] 1296 : participation à l’expédition de Murcie (Diccionari Biogràfic, t. II, p. 70). 3 mars 1298 : paiement pour garde en hostagium de Ramon Folc de Cardona (ACA, C, reg. 264, f° 222v°[1]).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] fin 1287 : ambassade au nom d’Alphonse III d’Aragon avec Corrado Lancea auprès d’Édouard d’Angleterre. Objet : affaire de Sicile (L. Klüpfel, Die äussere Politik Alfonsos III. von Aragonien, p. 42). Février 1291 : ambassade au nom d’Alphonse III d’Aragon à Tarascon. Objet : paix avec la France et la papauté (A. Lecoy de la Marche, Les relations politiques de la France avec le royaume de Majorque, t. I, p. 306 ; Bartolomeo di Neocastro, Historia Sicula, p. 208). Après le 20 mai 1291 : ambassade au nom d’Alphonse III d’Aragon en Angleterre avec Ramon Folc, archidiacre de Vic. Objet : ramener d’Angleterre la fille du roi qui doit être épousée par Alphonse III (Bartolomeo di Neocastro, Historia Sicula, chap. cxiv, p. 212). [Règne de Jacques II] 17 octobre 1292 - 18 septembre 1293 : ambassade itinérante à Gênes, en Allemagne et en Hongrie avec Bernat de Fonollar et Bertran des Vall (ACA, C, reg. 252, ffos 43r° sq. ; reg. 261, f° 167r°). 6 septembre 1293, Saragosse : elongamentum [report du délai imparti pour le paiement d’une dette] octroyé pour un an par le roi, car il doit aller extra terram et dominationem nostram (ACA, C, reg. 96, f° 7v°[2]). Après le 26 novembre 1293 : ambassade (nuncius specialis) auprès de Charles II. Objet : préparer les rencontres royales (vistae) de Vilabertrán (V. Salavert y Roca, « El tratado de Anagni », doc. I, p. 280). Après le 17 mars 1295 : ambassade à Rome auprès du pape et des représentants des Français et des Angevins. Objet : rétablissement de la paix entre la couronne d’Aragon d’une part, la papauté, le royaume de France et les Angevins de l’autre (ACA, C, reg. 252, ffos 14r° sq., cf. V. Salavert y Roca, « El tratado de Anagni »). Après le 3 septembre 1295 : ambassade avec Bernat de Sarrià et Pere Sacosta auprès des archevêques d’Embrun, d’Arles et de Marseille (représentants du pape). Objet : traiter de la paix signée à Rome avec Charles II (ACA, C, reg. 252, ffos 114r°, 119). [Sans date] : remise d’argent à Alfonso de la Cerda et à de nombreux officiers à Saragosse (ACA, RP, MR 774, ffos 72v°-73r°).
Récompenses et assignations par le roi : 11 novembre 1293 : concession gracieuse de 2.000 sb pour un cheval (ACA, C, reg. 261, f° 176r°[2]). 1295 : récompense donnée par le pape pour son fils Bernat, un canonicat (ACB, Div. C, 1-6-4220). 26 août 1295 : nomination d’un procureur par Guillem Durfort pour son fils pour le canonicat de Barcelone octroyé (ACB, Div. C, 1-2380). 26 avril 1296, heredamiento de La Daya (dans le territoire de Orihuela) octroyé par Jacques II pour les services effectués sous Jacques Ier, Pierre III, Alphonse III (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[1], doc. 6, pp. 113-116). 1298 : don sur ordre du roi de 1.000 sb en accuriment (aide) pour un voyage (ACA, RP, MR 263, f° 130r°).
Participation à des événements importants
1273 : syndic la ville de Barcelone aux Corts générales (J. Boscà, Memorial Històric, p. 117). 1283 : participation aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 144). 24 mars 1292 : signataire aux Corts de Barcelone comme conseller de Barcelone (ibid., p. 165).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. II, p. 70 ; C. Batlle, « La casa i els béns de Bernat Durfort » ; S. P. Bensch, Barcelona i els seus dirigents, p. 298 [contradictoire sur les Durfort : il note que Guillem, neveu de Berenguer, est chambellan pour Jacques Ier de 1269 à 1273, ambassadeur de Pierre III et d’Alphonse III en Angleterre, trésorier de la reine Blanche, femme de Jacques II. Dans le même temps, il indique que Guillem est mort en 1274 (pp. 298, 383). Il y a en fait deux Guillem Durfort] ; D. Guasch i Dalmau, « Els Durfort, senyors del Baix Llobregat al segle XIII », Quaderns d’Estudis Santjustencs, t. I, 1984 ; M. Luz Retuerta Jiménez et C. Sanmartí Roset, Sant Feliu de Llobregat Identitat i historia, pp. 60-62 ; J. E. Ruiz-Domènec, « Sobre la cultura de gestión en Barcelona durante el siglo XIII ».
97. — Eimeric Dusay
L’homme et sa parenté
Statut social : marchand.
Origine géographique : citoyen de Barcelone.
Parents : 1302, 1307 : Berenguer Dusay, jurat du Consell de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, pp. 46, 47).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 1er juin 1303 : ambassade auprès du sultan d’Égypte. Objet : fermeture des églises ; capture de prisonniers aragonais (ACA, C, reg. 334, f° 107r°). 1305 : ambassade auprès du sultan d’Égypte, incident diplomatique avec l’ambassadeur égyptien au retour (H. Finke, Acta Aragonensia, t. II, doc. 461, pp. 744-745 ; À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, doc. 28, pp. 292-293 et 104-111).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. II, p. 71.
98. — Berenguer d’Entença
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Catalogne.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 25 décembre 1305 : ambassade auprès de Charles de Valois en France avec Jaspert de Castellnou (H. Finke, Acta Aragonensia, t. III, doc. 63, pp. 140-141).
Participation à des événements importants
1283 : présent aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 1).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. II, pp. 95-98.
99. — Pedro Escrivà
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : avril 1302 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 85).
Missions diplomatiques : après le 25 décembre 1312, Ejea : ambassade ad invicem auprès de Juan Manuel, fils de l’infant Manuel (ACA, C, reg. 251, ffos 55v°-56r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 25 décembre 1312, Ejea : reçu par Jacques II en ambassade au nom de Juan Manuel, fils de l’infant Manuel (ACA, C, reg. 251, ffos 55v°-56r°).
100. — Lope Alvarez d’Espeio
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Teruel (?) [une assignation] (ACA, RP, MR 627, f° 39r°).
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1294-1303 : alcalde de Castelhabib (ACA, RP, MR 620, f° 86r° ; RP, MR 774, f° 25r°).
Missions non diplomatiques : 1300 : participation à l’expédition à Murcie (ACA, RP, MR 774, f° 22v° ; RP, MR 264, f° 73r°).
Missions diplomatiques : après le 9 mars 1324 : ambassade auprès de la reine et du roi du Portugal. Objet : obtention de prêt pour couvrir les frais engagés par l’expédition de Sardaigne (ACA, C, reg. 339, f° 173r°).
101. — Pere d’Esp[e]lugues [Pedrus (sic) de Spelluncis]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier, archidiacre d’Algésiras dans l’Église de Valence ; chapelain du pape.
Parents : fils de Bernat de Spelluncis (Bernat d’Espelugues) bailli général du royaume de Valence (ACA, C, reg. 239, f° 2v°).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 3 avril 1310, Valence : ambassade ad invicem auprès de Robert d’Anjou, du pape et des cardinaux (ACA, C, reg. 238, f° 134v°[2]). Après le 4 mars 1321 : ambassade auprès du pape. Objet : demande du priorat du monastère de Sijena pour Blanca, fille de Jacques II et de Blanche d’Anjou ; médiation Naples - Sicile ; primatie d’Espagne (ACA, C, reg. 338, ffos 70r° sq.).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 3 avril 1310, Valence : reçu par Jacques II en ambassade au nom de Robert d’Anjou, du pape et des cardinaux (ACA, C, reg. 238, f° 134v°[2]).
102. — Bernat Esquerrer [Bernardus Esquerreri]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux (régulier, franciscain).
Parents : frère de G. Esquerreri, bailli de Catalogne.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : parti étudier [le même ?] (Marti de Barcelona, « La cultura catalana durant el regnat de Jaume II », p. 222). Carrière ecclésiastique : 1301 : prieur de Montblanc (ACA, C, reg. 337, f° 27r°[3]). 20 décembre 1318, Barcelone : lettre de Jacques II à Jean XXII qui mentionne sa fuite de l’ordre franciscain, sa vie dissolue pendant quelques années et sa volonté d’intégrer le couvent bénédictin de Montserrat, refus, finira prieur de Ripoll (J. R. Webster, Els menorets, p. 173 et note 64).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 8 juin 1301 : lettre de créance pour partir en ambassade avec Bernat de Montalegre en mission secrète auprès du roi de Naples (ACA, C, reg. 334, f° 27r°[3]).
Bibliographie
J. R. Webster, Els menorets, p. 173.
103. — Guillem Esquerrer [Guillelmus Esquerreri]
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : conseiller, familier.
Missions diplomatiques : après le 18 août 1311 : ambassade auprès de Robert de Naples. Objet : demande d’aide pour la conquête de la Sardaigne ; sommes dues à Riambald Desfar et à G. Cayani citoyen de Tortosa ; médiation Naples - Sicile (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 423, p. 543). Après le 7 juin 1312 : ambassade ad invicem à Naples, avec Fernando García. Objet : réponse aux lettres de Robert d’Anjou qu’il a ramenées avec le religieux lecteur frère Laurent et frère Elias gardien de Naples, franciscains, sur le mariage de Jacques II avec Clémence de Hongrie, l’aide napolitaine pour la conquête de la Sardaigne (ACA, C, reg. 336, f° 149r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : familier de Robert de Naples.
Missions diplomatiques : avant le 7 juin 1312 : reçu par Jacques II en ambassade de Robert d’Anjou, avec Laurent et Elias, franciscains (ACA, C, reg. 336, f° 149r°).
104. — Romeu de Exea
L’homme et sa parenté
Statut social : franciscain.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 31 juin 1293 : ambassade prévue auprès du gouverneur de Navarre. Objet : obtention de trêves pour procéder aux rencontres royales de Logroño (ACA, C, reg. 98, f° 219r°[1]-[2]).
105. — Martín Fernández
L’homme et sa parenté
Statut social : officier étranger.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 20 avril 1312, Valence : ambassade ad invicem auprès de Ferdinand IV, Constanza et Vatatza (ACA, C, reg. 239, f° 240v°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : 1312 : vassal du roi de Castille, portero de la reine Constanza de Castille.
Missions diplomatiques : après le 8 mars 1312, Valladolid : envoyé en ambassade à Jacques II au nom de Ferdinand IV. Objet : mission orale (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 36, n° 4480).
106. — Pedro Fernández de Híjar
Dates
1263 - † après 1321.
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Origine géographique : Aragon.
Parents : fils de Pedro Fernández de Híjar (fils bâtard de Jacques Ier le Conquérant) et de Marquesa Gil de Rada, fille de Thibaut Ier de Navarre.
Mariages : María Fernández de Luna ; Constanza María Bergua ; Sibil·la de Anglesola (mère de ses enfants Marquesa et Alonso).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : février 1318 : dominicain (Saragosse).
Service du roi et de la famille royale
Offices : 15 avril 1309 : gonfalonier de l’Église romaine au nom de Jacques II.
Missions non diplomatiques : 1309 : participation à la campagne de Grenade.
Missions diplomatiques : 15 octobre 1308, Perpignan : présence à la cour du roi de Majorque (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 162 [ES], n° 1751). Après le 24 janvier 1316 - juillet 1317 : mission à Naples et en Sicile. Objet : médiation entre les rois de Naples et de Sicile (ACA, C, reg. 337, ffos 297r° sq.). Avant le 31 juillet 1319, Barcelone : retour de la curie auprès de Jacques II, une ambassade ? (ACA, C, reg. 338, f° 28v°[2]). 9 mars 1321, Valence : Pedro Fernández de Híjar, alors à la curie, doit se rendre en Sicile (H. Finke, Acta Aragonensia, t. III, doc. 177, pp. 388-390).
Récompenses et assignations par le roi : 1299 : disposition de 30 caballerías à la mort de son père (M. I. Falcón Pérez, « Un aragonés embajador de Jaime II », p. 418). 9 février 1300, Barcelone : promesse du roi de lui concéder de nouvelles caballerias en Aragon afin d’arriver au chiffre de 30 (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, doc. 341, pp. 480-481, qui confond Pedro Fernández de Híjar et son père, mort l’année précédente). 1309 : rentes de la villa d’Ejea, du campo de Jaca et du Val de Broto pour son accompagnement dans la campagne de Grenade (M. I. Falcón Pérez, « Un aragonés embajador de Jaime II », p. 420). 12 avril 1312, Valence : arbitrage de Jacques II sur un conflit entre Bernat de Sarrià et Pedro Fernández de Híjar. Objet : château et villa de Orcheta mis en gage auprès de Bernat de Sarrià par le père de Pedro. Ordre à Bernat de Sarrià de remettre à Pedro Fernández le château avec 10.000 sous royaux de trop perçu (ACA, C, reg. 337, f° 320r°).
Participation à des événements importants
Août 1304 : partipation aux rencontres royales de Tarazona (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. II, notice 698, p. 122).
Bibliographie
M. I. Falcón Pérez, « Un aragonés embajador de Jaime II » ; S. Péquignot, « De nostro beneplacito et licencia ».
107. — P. Ferrandi de Vergua
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 1er septembre 1297 : ambassade auprès du roi de France et de Charles de Valois. Objet : pro quibusdam negociis quae ad prefati Regis ac nostri cedent comodum et honorem (ACA, C, reg. 252, f° 172v°[1]-[2]).
108. — Bernat Ferrer [Bernardus Ferrarii]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier.
Origine géographique : Barcelone (?) [S. P. Bensch, Barcelona i els seus dirigents, p. 163].
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : 1298 : chanoine de Lérida (ACA, C, reg. 264, f° 240r°[1]).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1298 : familier, fidèle (ibid.).
Missions diplomatiques : 1298 : procureur de Jacques II à Rome (ibid. ACA, C, reg. 264, f° 240r°[1] ; H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 36, pp. 49-50).
Bibliographie
H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, p. cxxxii.
109. — Berenguer de Finestres
L’homme et sa parenté
Statut social : changeur, banquier.
Origine géographique : citoyen de Barcelone.
Service du roi et de la famille royale
Missions non diplomatiques : prêteur d’argent au roi à de multiples reprises (cf. par exemple ACA, RP, MR 623, ffos 53v°-54r°, en 1309).
Missions diplomatiques : janvier 1297 : ordre oral de remboursement pour ambassade antérieure à Gênes et Rome avec Guillem Llull et Berenguer de Vilaragut (ACA, C, reg. 264, f° 419r°). Après le 6 juin 1297 : ambassade avec Guillem Lull auprès de Charles II de Naples. Objet : réclamer une somme nécessaire pour l’expédition de Sicile. Échec en raison de pouvoirs insuffisants et inadéquats (ACA, C, P. de Jaume II, n° 820).
Bibliographie
S. P. Bensch, « La primera crisis bancaria de Barcelona ».
110. — Atho de Foces [Athus de Foçibus]
Dates
Mentionné † le 15 décembre 1299, à Naples (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 203 [EI], n° 243) ; † 19 septembre 1302 (S. Broto Aparicio, « Los Foces, nobles caballeros altoaragoneses »).
L’homme et sa parenté
Statut social : noble (ric-hòmen).
Origine géographique : Aragon, près de Huesca (famille).
Parents : fils de Jiménez de Foces (?).
Service du roi et de la famille royale
Position dans la maison du roi : 1315 : membre de la maison du roi (ACA, RP, MR 278, f° 84v°).
Missions diplomatiques : 1295 : chargé de ramener l’infante Isabel de Castille, qui n’épouse finalement pas Jacques II d’Aragon, de Tortosa à Daroca (ACA, C, reg. 252, f° 117r°[1]).
Participation à des événements importants
1283 : membre de la Junta de Tarazona, de l’Union aragonaise de 1283 (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. I, pp. 3, 45). 1285 : membre de l’Union aragonaise (ibid., p. 73). 1286 : présent aux Cortes de Saragosse à Huesca (ibid., t. II, pp. 195, 291). 1287 : membre de l’Union de Saragosse (ibid., t. II, p. 217). 27 juin 1296, site d’Elche : garant des trêves passées entre Jacques II et Juan Manuel (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I(1), doc. 102, 107).
Bibliographie
S. Broto Aparicio, « Los Foces, nobles caballeros altoaragoneses ».
111. — Pere de Foces [Petrus de Fossibus]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi, marchand.
Origine géographique : Aragon, près de Huesca (famille).
Carrière individuelle hors service du roi
Activités marchandes : 1305 : marchand avec Tripoli (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 435, note 1).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 17 mars 1302 : membre de la maison du roi, expensor domus regie (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, p. 79, notice 328).
Lien non institutionnel avec le roi : 1305 : familier.
Missions non diplomatiques : 1298 : membre de l’expédition de Sicile (ACA, C, reg. 266, f° 95r°[4]). 15 avril 1301 : reçu par Huc, comte d’Empúries, au nom de Jacques II. Objet : affaire d’un marchand venu d’Alexandrie (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 12, n° 1546).
Missions diplomatiques : après le 6 janvier 1306, Saragosse : ambassade auprès du sultan de Tunis. Objet : ramener des sarrasins faits prisonniers, renouveler la paix (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 437 ; ACA, C, reg. 334, ffos 178r° sq. ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 19, n° 2406).
Bibliographie
S. Broto Aparicio, « Los Foces, nobles caballeros altoaragoneses ».
112. — Berenguer Folcra
L’homme et sa parenté
Statut social : franciscain.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : novembre 1325 : ambassade en Angleterre. Objet : sondages pour trouver une épouse à l’infant Pedro d’Aragon, fils de Jacques II (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, p. 502).
113. — Bernat de Fonollar [Bernardus de Fonollariis]
Dates
† octobre 1326 à Vilafranca del Penedès (ACB, Div. A, 1863).
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier (ACA, C, reg. 252, f° 174r°[2]).
Origine géographique : Catalogne, en possession du château de Sitges.
Mariages : marié à Savyna en 1288 (ACB, Div. C, 362) ; marié à Blanca en 1326.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 29 mai 1323, 1325 : conseiller de l’infant Alfonso d’Aragon, fils de Jacques II (ACB, div A, 730 ; ACA, C, CR, caixa 150, n° 720).
Lien non institutionnel avec le roi : 1297 : familier. 1302, 1310 : conseiller (J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, p. 101 ; ACA, RP, MR 623, f° 100r°).
Offices : 1297-1298 : veguer de Tarragone (ACA, C, reg. 264, f° 114r° ; reg. 265, f° 58r°[2]). 30 novembre 1299 : batlle de Tortosa (ACA, C, reg. 266, f° 49r°[2]). 10 mars 1303 ; mai 1304 : superveguer de Tortosa (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 10, p. 305 ; ACA, C, reg. 235, f° 67v°). 9 juin 1302, 1er juin 1304, 31 août 1304, 1er septembre 1310, 17 décembre 1311, 1314 : lieutenant (gerensvices) de l’infant Jaime d’Aragon, fils de Jacques II et procureur en Aragon et en Catalogne (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 52 ; ACA, RP, MR 623, f° 100r° ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 13, n° 1754 ; caixa 16, n° 2108 ; ACA, C, reg. 337, f° 326v°[1] ; reg. 241, f° 109v°). 19 octobre 1317 : chargé de la procuration générale en Catalogne pour l’infant Jaume, incapable (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 798). 23 octobre 1311 : batlle de Camarassa, Cubells et Montgals (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 433). 28 décembre 1319, 1321 : lieutenant en Catalogne de l’infant Alfonso d’Aragon, fils de Jacques II (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 1014 ; A. Santamaría, « Tensión Corona de Aragón - Corona de Mallorca », p. 439).
Missions non diplomatiques : fournisseur de chevaux pour des cadeaux offerts par le roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, pp. 169-170). 1307 : chargé d’organiser l’arrestation des Templiers en Catalogne (J. M. Sans i Travé, Els Templers catalans, p. 417).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] février 1290 : membre d’une ambassade solennelle d’Alphonse III d’Aragon à Rome, avec Galceran de Myralles, Guillem Aymerich et Guillem de Jafèr (J. Zurita, Anales, IV, CXVIII, t. II, p. 402). [Règne de Jacques II] 16 octobre 1292 - 18 septembre 1293 : ambassade itinérante à Gênes, en Allemagne et en Hongrie avec Bertran des Vall et Guillem Durfort (ACA, C, reg. 252, ffos 43r° sq. ; reg. 261, f° 167r°). Après le 17 octobre 1297 : ambassade comme certus et specialis procurator de Jacques II auprès du pape Boniface VIII. Objet : récupérer 20.000 marcs d’argent de la dot de Blanche d’Anjou, épouse de Jacques II ; mission aussi pour la Sicile avec un abbé (H. Finke, Acta Aragonensia, I, doc. 30, pp. 37-42 ; ACA, C, reg. 252, ffos 173r°-174v° ; Registres de Boniface VIII, t. I, 2384). 29 juin 1298, port de Collioure : en partance pour l’Italie (ambassade ?), ordre de le remplacer à la viguerie de Tarragone (ACA, C, reg. 265, f° 58r°[2]). Août 1299 : ambassade auprès du pape à Rome (A. Paravicini Bagliani, La cour des papes au XIIIe siècle, pp. 233-234 ; H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 46, pp. 60-63 ; t. III [Nachträge], doc. 6, pp. 671-675). Entre février 1302 et le 28 janvier 1303 : entrevue à Lérida aux côtés de Bertran de Canelles avec Ermengol, comte d’Urgell (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 14, n° 1762). 10 mars 1303 : paiement de 500 tournois en prévision des dépenses d’une ambassade (messatgeria) avec Ramon de Besalú (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, p. 189, notice 837). Juillet 1306 : ambassade auprès du roi de Majorque (ACA, C, reg. 236, f° 212r°). Après le 1er février 1309 : ambassade avec l’évêque Ponç de Barcelone auprès du pape. Objet : demande de soutien à l’Église pour la lutte contre les musulmans ; concession de la décime pour la conquête de la Sardaigne (ACA, C, reg. 335, ffos 257r° sq.). Avril 1309 : envoyé auprès de la comtesse de Pallars (ACA, reg. 237, ffos 70 sq.). Après le 30 mai 1310 : ambassade auprès du pape, finalement non effectuée. Objet : justification de la levée du siège d’Almería ; traitement de l’affaire Boniface VIII et Pere de Marsili (ACA, C, reg. 336, ffos 9r° sq.). 15 mai 1312, Saragosse : ambassade avec Bernat de Sarrià auprès des ambassadeurs de Robert d’Anjou Francisco Pandoni et Gilabert de Centelles (ACA, C, reg. 337, ffos 322r°-323r°). 25 septembre 1313, Barcelone : convoqué pour l’ambassade des Autrichiens venus chercher l’infante Isabel, fille de Jacques II, qui doit épouser le duc Frédéric d’Autriche (ACA, C, reg. 241, f° 52r°[3]). Après le 13 janvier 1319 : ambassade auprès de Sanche de Majorque. Objet : protester contre le projet de Sanche de disposer de ses terres après sa mort (ACA, C, reg. 347, ffos 3v° sq.). Après le 19 septembre 1324, Barcelone : ambassade avec Ramon Vinader auprès de l’infant Jacques (III), non qualifié de roi. Objet : réclamation de droits sur la couronne de Majorque ; protestation (ACA, C, reg. 347, ffos 15r° sq. ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 150 [ES], n° 714).
Récompenses et assignations par le roi : juin 1310 : 30.000 sb lui sont dus par le trésor (ACA, RP, MR 273, f° 60r°[1]). 22 octobre 1311 : assignation par le roi d’un violari de 2.000 sous de Jaca sur les revenus de Camarasa de Crabelles, Muntgay, redevable devant le bailli général de Catalogne (ACA, RP, MR 627, f° 120r°). 5 octobre 1314, Lérida : ordre du roi au trésorier de lui verser pour un an 1.450 sb (ACA, RP, MR 627, f° 41v°). 1314 : assignation des rentes du château de Arapruniano, réitérée en janvier 1319 (ACA, RP, Batllia General 513, ffos 63v°-64r°). 1324 : aliénation par Jacques II à Bernat de Fonollar d’un château dans le diocèse de Barcelone pour 8.000 sb (ACA, RP, Batllia General 533, f° 6r°).
Participation à des événements importants
24 mars 1292 : signataire aux Corts de Barcelone comme ric-hòmen (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 165). 8 janvier 1303 : témoin aux accords passés entre Jacques II et Ramon Folch sur la rupture de traité entre Jacques II, Guillelma de Montcada et le comte de Foix (ACA, C, CR de Jaume II, nos 1831 et 1833). 1307 : témoin aux Corts de Montblanc (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 204 ; t. XII, p. 360). 1311 : report de sa convocation aux Corts de Barcelone (ibid., t. I, p. 210). 1323 : convoqué aux Corts de Barcelone (ibid., t. I, p. 274).
Bibliographie
A. Santamaría, « Tensión Corona de Aragón - Corona de Mallorca » ; S. Péquignot, « Enantar a tractar ».
114. — Franciscus
L’homme et sa parenté
Statut social : franciscain.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 26 mars 1295 : sauf-conduit pour frater Franciscus de ordine minorum (le même ?), sans précision de lieu (ACA, C, reg. 100, f° 354r°[3]). 20 août 1295 : ambassade auprès du roi de Naples avec Pere Sacosta. Objet : informer Charles II du résultat de tractations avec la curie (ACA, C, reg. 252, ffos 114r°[1] sq.).
115. — Bernat de Furia [Bernardus de Furia]
Dates
† avant 1311 (ACA, RP, MR 624, f° 54v°).
L’homme et sa parenté
Statut social : officier à la cour du roi.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1297 : familier et fidèle (ACA, c, reg. 252, f° 151r°[1]).
Offices : 1292-1297, 1311 : portier du roi (ACA, C, reg. 262, f° 286r°).
Missions diplomatiques : 7 juillet 1292, Lérida : don gracieux de 100 sb pour des vêtements, mission en Castille, ambassade ? (ACA, C, reg. 262, f° 286r°). Après le 17 août - 6 septembre 1296 : ambassade à Rome pour préparer le voyage et le séjour à Rome du roi ; chargé aussi d’obtenir du pape des lettres de dispense de résidence pour les religieux devant accompagner Jacques II (ACA, C, reg. 252, ffos 151r°[1], 156r°[2]).
116. — Bertran de Gallifa
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Catalogne (Vallès occidental).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et d’autres maisons de la famille royale : 4, 5 septembre 1302 ; 5 octobre 1303, février 1304, 1315 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 85, 172, 328, 1040, 1430, 1746 ; ACA, RP, MR 278, f° 39r°). 1313 : majordome de l’infante Isabel, fille de Jacques II d’Aragon (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, p. 153). 17 mai 1320 : hostiarius maior, conseiller et familier de l’infant Alfonso, fils de Jacques II d’Aragon (ACA, C, reg. 338, f° 48r°).
Lien non institutionnel avec le roi : 1314 : familier de Jacques II (H. Schadek, « Die Familiaren der sizilischen und aragonesischen Könige », p. 280).
Offices : 17 septembre 1311 : nommé batlle de Montblanc et des Montagnes de Prades (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 408).
Missions non diplomatiques : 1309 : participation à l’expédition d’Almería (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 131 [Cuentas], n° 102).
Missions diplomatiques : après le 17 mai 1320 : ambassade auprès de Frédéric III de Sicile. Objet : super quibusdam arduis negociis nos et domum nostra plurimum tangentibus [demande d’aide pour la conquête de la Sardaigne] (ACA, C, reg. 338, ffos 48r° sq.).
Bibliographie
J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, p. 153.
117. — Ramon de Galliners [Raimundus de Gallinariis]
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier de l’ordre du Temple.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière dans un ordre militaire [Temple]. 1307 : commandeur de la maison du Temple de Cantavella (J. M. Sans i Travé, Els Templers catalans, p. 412).
Service du roi et de la famille royale
Offices : 25 février 1324 : nommé veguer de Gérone et Besalú (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 1275).
Missions diplomatiques : après le 8 janvier 1303, Tortosa : ambassade auprès du roi de Majorque avec Pere de Lledó (ACA, reg. 334, ffos 98r° sq., cf. A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, doc. 45-46, pp. 306-307).
Participation à des événements importants
1292 : participation aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 165).
118. — Guillem Galvany
Dates
† avant le 1er octobre 1295 (Marti de Barcelona, « La cultura catalana durant el regnat de Jaume II », doc. 25, pp. 252-253).
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : 1269 : étudiant à Bologne (P. Bertran Roigé, « Estudiants catalans a la Universitat de Bolonya », p. 133, note 77). Docteur en lois en possession de livres, qui doivent être vendus au bénéfice de sa femme (Marti de Barcelona, « La cultura catalana durant el regnat de Jaume II », doc. 25, p. 252).
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1295 : juge de cour.
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] octobre 1289 : ambassade au nom d’Alphonse III d’Aragon auprès de Charles II de Naples (L. Klüpfel, Die äussere Politik Alfonsos III. von Aragonien, doc. VII, pp. 157-159). Après le 27 janvier 1290 : ambassade à Gênes au nom de Jacques, roi de Sicile, avec Arnau d’Arenys (M. T. Ferrer i Mallol, « Catalans i Genovesos », p. 801). [Règne de Jacques II] après le 17 mars 1295 : ambassade à Rome auprès du pape, des représentants du roi de France et de Charles II de Naples. Objet : négociations pour la paix entre la couronne d’Aragon d’une part, la papauté, le royaume de France et les Angevins de Naples de l’autre (V. Salavert y Roca, « El tratado de Anagni »).
119. — Pedro Garcés
L’homme et sa parenté
Origine géographique : Castille.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 16 novembre 1304, Zamora : reçu en ambassade ad invicem par Ferdinand IV (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, n° 2209).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : 1304 : conseiller de Ferdinand IV de Castille (ibid.).
Missions diplomatiques : avant le 16 novembre 1304 : envoyé en ambassade à Jacques II par Ferdinand IV de Castille (ibid.).
120. — Pedro Garcés de Castilión
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 20 février 1310 : ambassade auprès du roi de Castille. Objet : tensions entre Ferdinand IV, l’infant Juan Manuel et l’infant Juan ; paix avec l’émir de Grenade ; envoi de messager au pape pour expliquer la levée du siège d’Algésiras (ACA, C, reg. 335, f° 349r°). Après le 3 avril 1314 : ambassade auprès de l’infant Pedro de Castille, de sa femme María, de l’infant Juan Manuel et de la reine de Castille. Objet : règlement du contentieux entre l’infant Pedro de Castille et l’infant Juan Manuel (ACA, C, reg. 241, f° 150v°).
121. — Sancho Garcés de Loris
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 1306 : nutricer de l’infant Alfonso d’Aragon (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. II, p. 27).
Missions diplomatiques : après le 10 avril 1303 - reçu avant le 16 mai 1303 : ambassade en Castille auprès de Diego López de Haro et de l’infant Enrique, avec Artal de Azlor. Objet : préparation de rencontres entre Jacques II et des nobles castillans (ACA, C, reg. 334, ffos 110r° sq. ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 15, n° 1936).
122. — Fernando García
L’homme et sa parenté
Statut social : franciscain.
Carrière hors service du roi
Carrière ecclésiastique : custos du couvent franciscain de Valence.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 7 juin 1312 : ambassade ad invicem à Naples avec Guillem Esquerrer. Objet : réponse aux lettres de Robert d’Anjou qu’il a ramenées avec le religieux lecteur frère Laurent et frère Elias gardien de Naples, franciscains, sur le mariage de Jacques II avec Clémence de Hongrie, l’aide napolitaine pour la conquête de la Sardaigne (ACA, C, reg. 336, f° 149r°).
123. — Fortún García
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 29 décembre 1301 : envoi en ambassade auprès de l’infant Juan de Castille, renvoi ad invicem (A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. XXXVI, p. 253, sans référence).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 29 décembre 1301 : renvoi ad invicem par l’infant Juan de Castille auprès de Jacques II (ibid.).
124. — Gonzalo García [Gondisalb(v)us de Xérica]
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Aragon.
Mariage : 1307 : marié à Tota Pérez (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. II, notice 515, p. 94).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 1297, 1298, 1300, 1308 : grand portier (hostiarius major) de la reine d’Aragon (ACA, RP, MR 262, f° 3r° ; ACA, C, reg. 264, f° 401r° ; reg. 266, f° 292r° ; J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. II, p. 34). 1312 : majordome de la maison de l’infante María de Castille, fille du roi Ferdinand IV (ACA, C, reg. 239, f° 220r°), de l’infante Leonor de Castille (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, doc. 107).
Lien non institutionnel avec le roi : 1298 : familier, conseiller (ACA, C, reg. 261, f° 75r°[2]). Offices : 1298 : écuyer du roi (ACA, C, reg. 261, f° 75r°[2]). [Après le règne de Jacques II] règne d’Alphonse IV (1327-1336) : bailli de Calatayud (J. E. Martínez Ferrando, « Super officiis Aragonum », p. 503).
Missions diplomatiques : 4 mars 1298 : envoyé en mission auprès de Juan Núñez, en Castille, avec Jaime de Jérica (ACA, C, reg. 252, f° 184v°[1]). 1299 : ambassade auprès du pape pro aliquibus serviciis nostris, accompagnateur de Jacques II en Italie (ACA, C, reg. 266, f° 339r°[2]). 27 novembre 1302 : ambassade à Narbonne avec Joan de Torrefeta auprès des ambassadeurs du roi de France. Objet : négociation sur d’éventuelles rencontres royales entre Jacques II d’Aragon et Philippe IV (ACA, C, reg. 334, ffos 93r° sq.). 1er septembre 1303, Cariñena : ambassade auprès de l’infant Juan Manuel, en Castille (A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. LIX, p. 275). Après le 13 mars 1304 : ambassade auprès du roi de Castille, avec Domingo García de Echauri. Objet : trêves (ACA, C, reg. 334, ffos 123v° sq. ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, n° 2166). Après le 28 avril 1304 : ambassade auprès du roi du Portugal (ACA, C, reg. 235, ffos 93r° sq.). Avant le 20 septembre 1304, Valence : ambassade auprès de l’infant Juan, fils d’Alphonse X de Castille. Objet : attaques des Grenadins (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, n° 2212). Après le 8 mars 1305 : ambassade auprès de Ferdinand IV de Castille. Objet : pouvoir de Jacques II pour recevoir de Ferdinand IV et de Diego García les châteaux et lieux d’Elda et de Novelda [accomplissement des traités de 1304-1305] (A. Benavides, Memorias de Fernando IV de Castilla, t. II, pp. 391-392 ; RAH col. Salazar, A-2, doc. 226, f° 177v°). Après le 28 octobre 1305 : ambassade en France et à Avignon. Objet : projet de mariage de María, fille de Jacques II, avec un fils du roi de France ; Val d’Aran (ACA, C, reg. 335, ffos 202 sq.). 8 novembre 1305 : ambassade auprès du pape. Objet : s’informer du succès d’une mission castillane auprès du pape, de l’avancement des demandes portant sur la Sardaigne (ACA, C, reg. 335, ffos 317v°-318r°). Après le 9 décembre 1308 : ambassade auprès du roi de Castille, avec Bernat de Sarrià. Objet : accomplissement des accords de Alcalá de Henares de 1308 (ACA, C, reg. 335, ffos 247r° sq.). 19 janvier 1309 : envoyé à Elche. Objet : accueillir des messagers marocains et conclure au nom de l’Aragon et de la Castille une alliance avec le Maroc contre Grenade, avec des blancs-seings (ACA, C, reg. 335, ffos 250v°-251v°). Après le 7 juin 1310 : ambassade auprès du comte d’Empúries (ACA, C, reg. 336, f° 7v°). 20 février 1311 : ambassade auprès du roi de Castille, avec Domingo García de Echauri. Objet : négociation du mariage de l’infante María d’Aragon, fille de Jacques II, avec l’infant Pedro de Castille (ACA, C, reg. 337, ffos 319r°[2] sq. ; Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 208 ; J. Baucells i Reig, « L’expansió peninsular en la política de Jaume II »). Après le 3 mars 1314 : ambassade auprès de Juan Manuel. Objet : réparation de l’affront dû à l’arrestation du maître de Calatrava (ACA, C, reg. 241, f° 130v°[2]). Après le 14 janvier 1315, Saragosse : ambassade secrète auprès de Jaime, seigneur de Xérica. Objet : affaire Artal de Luna (ACA, C, reg. 337, f° 345r°[1]-[2]). 14 mai 1315, Barcelone : ambassade prévue et non accomplie, avec l’archevêque de Tarragone et l’infant Philippe de Majorque auprès de Robert de Naples et de Frédéric III de Sicile. Objet : médiation entre les deux rois (ACA, C, reg. 337, f° 351r°[3]). 8 août 1324, Barcelone : impossibilité de l’envoyer en Castille comme accompagnateur de l’infante María en Castille, malgré la demande de García Lasso [Garcilaso] de la Vega (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. II, doc. 417). Après le 21 novembre 1325 : ambassade en Castille auprès d’Alphonse XI et de Juan Manuel. Objet : négociations relatives au conflit entre l’archevêque de Tolède, Juan [fils de Jacques II], et l’infant Juan Manuel (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. II, doc. 435, pp. 316-317). Après le 11 janvier 1326, Barcelone : ambassade en Castille auprès de Ferdinand IV et Juan de Viscaya. Objet : négociation pour marier Blanca, fille de l’infante María, avec Juan de Viscaya (ACA, C, reg. 339, f° 210r° ; BNM, ms. 18635, n° 37). 1327 : ambassade auprès du roi de Castille Alphonse XI. Objet : négociation sur le mariage entre l’infant Alfonso (le futur Alphonse IV d’Aragon) et l’infante Leonor de Castille, fille de Ferdinand IV (Gran Crónica de Alfonso XI, p. 219).
Récompenses et assignations par le roi : 15 juin 1300, Lérida : assignation de 27.000 sb sur le monedatge de Saragosse, Calatayud et Daroca, pour trois chevaux armés au service du roi dans l’expédition de Sicile, une mission auprès du pape et les dépenses continuelles engendrées par le service du roi (ACA, C, reg. 266, f° 339r°[2]). 9 novembre 1300, Valence : octroi par grâce spéciale, au vu de ses bons et loyaux services, de 40.000 sb à percevoir sur la cuylleta à Valence (ACA, C, reg. 266, f° 371r°-v°). Janvier 1307 : octroi de grâce spéciale de 30.000 sb (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. II, notice 175, p. 34, notice 603, p. 108).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres personnages : 1321 : envoyé par Jacques II conseiller l’archevêque de Tolède Juan [fils de Jacques II] (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. II, doc. 357, pp. 265-266).
Missions diplomatiques : 10 avril 1310, Séville : ambassade ad invicem au nom de Ferdinand IV de Castille auprès de Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 31, n° 3861).
Participation à des événements importants
19 octobre 1302 : témoin lors de la prestation de serments de respecter les accords passés entre Jacques II d’Aragon et Jacques II de Majorque (ACA, C, P. de Jaume II, n° 1804). 8 janvier 1303 : témoin aux accords passés entre Jacques II d’Aragon et Ramon Folc de Cardona. Objet : rupture du traité entre Jacques II d’Aragon, Guillelma de Montcada et le comte de Foix (ACA, C, CR de Jaume II, nos 1831 et 1833). 1307 : présent aux Cortes de Huesca (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 194). 1307 : témoin aux Corts de Montblanc (ibid., t. I, p. 204 ; t. XII, p. 360). 28 mai 1327 : un des exécuteurs testamentaires de Jacques II (A. Udina i Abelló, Els testaments dels comtes de Barcelona i dels reis de la Corona d’Aragó, p. 181).
125. — Domingo García de Echauri
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier, dispose d’un majordome, Domingo Peris de Cereso (ACA, RP, MR 623, f° 85v°).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : 1293, 19 juin 1310, 1311 : chanoine de Calatayud et sacristain de Tarazona (ACA, C, reg. 98, f° 208v°[1] ; ACA, RP, MR 623, f° 85v°).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : à partir de 1303 : conseiller du roi (ACA, C, reg. 334, 105r°). À partir de 1305 : familier.
Offices : 1302 : juge de la cour du roi (ACA, C, Varia 341 A, f° 3v°). 1306 - 19 juin 1310 : service continu du roi (ACA, RP, MR, 623, f° 85v°).
Missions non diplomatiques : 2 août 1302 : désigné comme juge par le lieutenant du procureur d’Aragon dans une commission devant régler un contentieux sur le château et les rentes de Exiarch (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 164, n° 1764). 1305 : impliqué dans le règlement des conflits sur Elda et Novella entre les royaumes de Castille et d’Aragon (ACA, C, reg. 235, f° 228v°). 31 août 1305, Barcelone : accrédité par Jacques II auprès du conseil de Saragosse, du bailli de Calatayud, Pasch, ainsi que d’autres fidèles (ACA, C, reg. 236, f° 33v°). 25 août 1306, Barcelone : participation au règlement de conflits entre des nobles aragonais, entre des nobles et le roi (ACA, C, reg. 236, f° 225v°). 7 juin 1309, Barcelone : chargé par Jacques II de régler le contentieux entre ses hommes et l’universitas de Calatayud (ACA, C, reg. 238, f° 110v°). 2 juillet 1311, Lérida : accréditation auprès de Pedro Duarez, auprès du bailli de Calatayud (ACA, C, reg. 239, ffos 106v°[3], 107r°[2]). Janvier 1312 : chargé d’accueillir le roi de Castille à la frontière pour des rencontres royales (vistas) [ACA, C, reg. 239, f° 205r°(2)].
Missions diplomatiques : après le 27 juin 1293 : ambassade auprès du gouverneur de Navarre. Objet : obtention d’une trêve pour Sos (ACA, C, reg. 98, f° 208v°[1]). Décembre 1302 : envoyé auprès du noble Jaime de Jérica, avec le scriptor Guillem Palazín (ACA, C, Varia 341 A, f° 3v°). 28 janvier 1303 : paiement pour une ambassade à Narbonne, avec Berenguer de Cardona (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 727-728). À partir du 4 mars 1303, Vilafranca del Penedès : ambassade avec Ramon de Montrós, Johann Garcés de Alagón auprès du roi du Portugal. Objet : trêve avec Ferdinand IV, avec médiation du roi Denis (ACA, C, reg. 334, ffos 104r°-v° sq.). Le 29 avril 1303, présence aux vistas de Badajoz, trêve reçue pour un an (À. Masià de Ros, Relación castellano-aragonesa, t. II, p. 70 ; ACA, C, P. de Jaume II, n° 1878 ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 15, n° 1937). Après le 13 mars 1304 : ambassade avec Gonzalo García auprès du roi de Castille. Objet : octroi de trêves entre Jacques II et Alfonso de la Cerda d’une part, Ferdinand IV de l’autre (ACA, C, reg. 334, ffos 123v° sq.). 15 avril 1304, Tarazona : accrédité auprès d’Alfonso de la Cerda (ACA, C, reg. 235, f° 49v°[3]). À partir du 22 avril 1304, Tarazona : ambassade avec Ramon de Montrós auprès du roi Denis du Portugal. Objet : préparation des vistas de Torrellas (ACA, C, reg. 334, ffos 125r° sq. ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, n° 2256). Avant le 15 juin 1304, Saragosse : ambassade avec Ramon de Montrós auprès de l’infant Juan, fils d’Alphonse X, de María de Molina (ACA, C, reg. 235, ffos 90r°-v°, 92r° ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, nos 2246, 2247, éd. C. González Mínguez, Fernando IV, doc. XIII, p. 362). Après le 28 juin 1304 : ambassade auprès de Ferdinand IV et du roi du Portugal avec Juan, évêque de Saragosse. Objet : préparation des rencontres royales, trêves (ACA, C, reg. 235, ffos 93r° sq.). Après le 18 janvier 1305 : ambassade auprès de Ferdinand IV et de la cour de Castille. Objet non précisé (ACA, C, reg. 235, ffos 179r° sq. ; C. González Mínguez, Fernando IV, doc. XIX, pp. 365-366). Avant le 10 avril 1305 : ambassade auprès de l’infant Juan Manuel (ACA, C, reg. 1521, f° 63). Avant le 2 mai 1305 : envoi en ambassade auprès de Juan, fils d’Alphonse X, et de Ferdinand IV, Juan Manuel (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 18, n° 2349 ; ACA, C, reg. 235, f° 221v° ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 19, n° 2449, éd. A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. CXXII, p. 317, sans référence). (Fin) mai 1305, Medina del Campo : présent aux Cortes de Castille sur ordre de Jacques II pendant plus de 20 jours (A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. CXX, pp. 315-316, sans référence). Avant le 13 juin 1305, Medina del Campo : envoyé en ambassade auprès de Ferdinand IV et de membres de la cour. Renvoi ad invicem (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 19, nos 2460, 2421 ; caixa 18, nos 2252, 2351). 9 juillet 1306, Lérida : lettre de Jacques II lui ordonnant de rejoindre les représentants navarrais le jour et au lieu que lui indiquera Artal de Luna pour le règlement de conflits frontaliers (ACA, C, reg. 236, f° 206v°[1]). 17 décembre 1306, Carlet : ordre donné par Jacques II à Bernat d’Aversó d’ordonner au sacristain de Tarazona de rester à Valence (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 22, n° 2824). Avant le 26 août 1307, Atienza : envoi en ambassade à Juan Manuel, fils de l’infant Manuel (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 23, n° 2968, éd. A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. CLXXIV, p. 331, sans référence). Fin 1307 : ambassade auprès de Ferdinand IV. Objet : préparation de rencontres avec Jacques II (Crónica de Fernando IV, pp. 154-155, cit. C. González Mínguez, Fernando IV, p. 183 ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 24, n° 3104). Avant le 22 février 1308, Valladolid : ambassade auprès de Ferdinand IV. Objet : préparation de rencontres royales (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 24, n° 3101). Après le 1er avril 1308, Valence : ambassade auprès de Ferdinand IV, Diego López de Haro et de membres de la cour castillane. Objet : préparation de vistas finalement susceptibles d’avoir lieu (ACA, C, reg. 237, ffos 35v°[1], 16v°[3] ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 28, nos 3498, 3510, 3513). Après le 14 juillet 1308 : ambassade auprès du roi de Castille, de l’infant Juan et de l’infant Juan Manuel. Objet : renouvellement de pactes ; règlement du conflit entre l’infant Juan et Ferdinand IV ; héritage de Diego García de Toledo (ACA, C, reg. 1521, f° 69v° ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 26, n° 3327, éd. partielle A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. CLXXXVII, p. 360 ; Gran Crónica de Fernando IV, p. 161). Après le 21 février 1309, Lérida : ambassade auprès du roi de Castille. Objet : pro quibusdam arduissimis negociis (ACA, C, reg. 238, ffos 29r°[2], 31v°[3], 55v°-56r°). Après le 18 mai 1310, Teruel : ambassade (prévue) auprès de l’infant Juan de Castille, fils d’Alphonse X, de Juan Núñez de Lara (ACA, C, reg. 238, ffos 153r°[2], 141r°[2] ; ACA, C, Varia 341H, f° 18v°). Après le 9 août 1310 : ambassade auprès du roi de Castille. Objet : réponse à une mission de Diego García de Toledo, et à des nouvelles apportées par l’archidiacre de Tarragone ; affaire du mariage de l’infant Pedro de Castille avec l’infante María d’Aragon (ACA, C, reg. 336, ffos 13r° sq. ; J. Baucells i Reig, « L’expansió peninsular en la política de Jaume II »). Après le 20 février 1311, Valence : ambassade avec Gonzalo García auprès du roi de Castille. Objet : préparation du mariage de l’infant Pedro de Castille avec l’infante María d’Aragon (ACA, C, reg. 337, f° 319r°[2] ; Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 208 ; J. Baucells i Reig, « L’expansió peninsular en la política de Jaume II »). Après le 6 juillet 1311, Lérida : ambassade ad invicem auprès de l’infant Juan, fils d’Alphonse X, de l’infant Pedro de Castille (ACA, C, reg. 336, ffos 17v°, 33r° ; reg. 239, ffos 108r°[1], 155v°-156r°). 30 octobre 1311, Barcelone : ambassade prévue au Portugal. Objet : traiter des dissensions en Castille (infant Juan - Ferdinand IV) avec l’évêque de Lisbonne et Ramon de Cardona (ACA, C, reg. 239, f° 167r°[2]-167v°). Avant le 8 janvier 1312, Burgos : ambassade auprès de Ferdinand IV de Castille. Objet : préparation des rencontres royales pour le mariage de l’infant Pedro de Castille avec l’infante María d’Aragon (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 35, n° 4412 ; J. Baucells i Reig, « L’expansió peninsular en la política de Jaume II »). 13 février 1312, Teruel : ordre de récupérer avec l’évêque de Tarazona des témoignages sur l’usage des eaux de Tarazona, qui fait conflit entre Tarazona et Teruel (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 32, n° 4016). Après le 12 octobre 1312, Pertusa : ambassade prévue auprès de Juan Manuel, fils de l’infant Manuel (ACA, C, reg. 251, f° 82r°-v°). 1313 : membre de la commission de règlement du problème des eaux frontalières Aragon - Navarre, avec Pedro de Pomar (R. Sáinz de la Maza Lasoli, « Hostilidades en la frontera navarroaragonesa », p. 414). 10 octobre 1314, Lérida : demandé comme ambassadeur par l’infant Alfonso, fils de don Juan, pour des affaires secrètes. Malade (ACA, C, reg. 242, f° 14r°[2]). Avant le 12 juin 1315, Medina del Campo : ambassade auprès de Constanza de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 159 [ES], n° 1421).
Récompenses et assignations par le roi : (sans date, mais entre 1293 et 1304) : assignation de 534 sous de Jaca, non réglée (ACA, RP, MR 774, f° 5v°). 23 août 1304 : versement de 2.000 sous de Jaca en paiement de ses voyages et missions pour le roi (ACA, RP, MR 774, f° 5v°). 19 juin 1310, Teruel : liquidation de ses comptes devant le mestre racional, mention d’une lettre du roi avec don gracieux du 2 janvier 1306, Valence, par laquelle le roi lui donne 10.000 sb « per los serveis que a éll haviets fets en moltes maneres e per compenssació e esmena de ço que us era degut per vostra quitació del temps passat de que no us era estada feta complida paga, segons que en la dita paga era contengut » (ACA, RP, MR 623, f° 85v° ; ACA, RP, MR 774, f° 5v°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres souverains et mandataires : 25 avril 1312 : chancelier de l’infante María d’Aragon, épouse de Pedro de Castille (ACA, C, reg. 239, f° 244v°[2]).
Missions diplomatiques : 10 juin 1304, Viseu : renvoi ad invicem depuis Coimbre par le roi du Portugal (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, n° 2256). 24 juin 1304, Burgos : renvoi ad invicem par l’infant Juan de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, n° 2246). Avant le 18 janvier 1305 : ambassadeur de María de Molina auprès de Jacques II (ACA, C, reg. 235, f° 179r° ; C. González Mínguez, Fernando IV, doc. XIX, pp. 365-366). Après le 26 mai 1305 : renvoi ad invicem par l’infant Juan Manuel, ainsi que par l’infant Juan et Ferdinand IV (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 19, n° 2449, éd. A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. CXXII, p. 317, sans référence ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 19, nos 2460, 2421, 2460, 2421 ; caixa 18, nos 2252, 2351). Avant le 22 juillet 1306, Valladolid : ambassade au nom de Ferdinand IV (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 21, n° 2658). Après le 22 février 1308, Valladolid : ambassade ad invicem au nom de Ferdinand IV. Objet : préparation de rencontres royales avec Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 24, n° 3101). Après le 2 juin 1308, Valladolid : renvoyé ad invicem par l’infant Juan, Ferdinand IV, la reine Constanza, l’infant Juan (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 28, nos 3498, 3510, 3513). 6-7 juillet 1308, Valence : ambassade au nom de Ferdinand IV et de l’infant Juan auprès de Jacques II (ACA, C, reg. 335, ffos 329v°-331r°). Après le 12 septembre 1308, Valdeñas : ambassade ad invicem au nom de l’infant Juan Manuel (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 26, n° 3327, éd. partielle A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. CLXXXVII, p. 360 ; Crónica de Fernando IV, p. 161). 18 septembre 1308, Paredes de Nava : nommé procureur de María, femme de l’infant Juan, pour récupérer les biens de sa grand-mère en Aragon (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 26, n° 3364). Avant le 6 juillet 1311, Lérida : reçu par Jacques II d’Aragon comme ambassadeur de l’infant Juan, fils d’Alphonse X, et de l’infant Pedro de Castille (ACA, C, reg. 336, f° 17v° ; reg. 239, f° 108r°[1]). Après le 4 novembre 1311, Carrión : ambassade au nom de Ferdinand IV, de la reine María, de Juan Manuel, fils de l’infant Manuel (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 35, nos 4354, 4358, 4359). 25 avril 1312, Valence : venu auprès du roi comme chancelier de l’infante María en tant que représentant de l’évêque de Tarazona. Objet : demander que l’infante Blanca d’Aragon vienne passer l’été à Tarazona (ACA, C, reg. 239, f° 244v°[2]). Avant le 12 juin 1315, Medina del Campo : ambassadeur de Constanza de Castille auprès de Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 159 [ES], n° 1421).
Participation à des événements importants
20 juin 1303, Ariza : témoin aux rencontres entre Jacques II et des nobles castillans (ACA, C, P. de Jaume II, nos 1890, 1891).
126. — Alfonso García de Pan Corvo
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le (?) décembre 1294, Barcelone : ambassade auprès de Sanche IV et de María de Molina avec Ponç de Mataró, mission ad invicem (ACA, C, reg. 252, f° 10v°[1]).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant décembre 1294 : envoyé par la reine María de Molina à Jacques II (ibid.).
127. — Ramon Gastó
Dates
† 1348.
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier (chanoine de Valence).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : chanoine de Valence, puis évêque de Valence.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1320-1325 : chancelier de la Couronne.
Missions diplomatiques : après le 18 juillet 1309 : ambassade auprès du pape (ACA, C, reg. 335, ffos 264r° sq.).
128. — Juan del Gay
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Origine géographique : Aragon (frontière), Ariza (À. Masià de Ros, Relación castellano-aragonesa, t. II, p. 38).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 20 octobre 1300 : membre de la maison du roi (ACA, C, reg. 254, f° LIIIr°[2]).
Offices : 1311 : justicia d’Ariza (ACA, C, reg. 239, f° 208v°).
Missions non diplomatiques : 1er octobre 1300, Saragosse : chargé de récupérer et distribuer le sel en Aragon (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, doc. 411, p. 523). 1301, mission fiscale à Calatayud pour Jacques II (ACA, RP, MR 774, f° 20v°). 25 décembre 1311, Saragosse : chargé (il n’est pas seul) d’organiser le logement pour des rencontres royales à Calatayud (ACA, C, reg. 239, f° 195v°).
Missions diplomatiques : 10 mai 1303 : nouvelles de Castille envoyées par Juan del Gay à Jacques II (A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. LVII, pp. 273-274, sans référence). Après le 1er juin 1306 : ambassade auprès du roi de Castille. Objet : affaire d’Alfonso de la Cerda (sommes dues, lieux) ; autres (ACA, C, reg. 236, ffos 181v° sq.). Après le 15 janvier 1308 : ambassade auprès du roi Ferdinand IV de Castille. Objet : sur le lieu frontalier de Favanella (ACA, C, reg. 1521, f° 68v°). Avant le 22 août 1308, León : reçu en ambassade par Ferdinand IV. Objet : demandes d’Alfonso de la Cerda (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 26, n° 3303, éd. À. Masià de Ros, Relación castellano-aragonesa, t. II, pp. 137-139 avec date erronée). Mai - juillet 1310 : ambassade en Castille, remise de 700 sb pour ses dépenses (ACA, RP, MR 273, f° 73v°[2]). 27 juin 1312, Barcelone : chargé d’amener des documents à Miguel Pérez de A [ye] rbe, nommé ambassadeur pour la Castille (ACA, C, reg. 1521, f° 131v°[3]). Avant le 23 janvier 1311, Grenade : reçu en ambassade avec Pero Garçies par l’émir de Grenade (À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, p. 443). Avant le 5 juillet 1311, Grenade : reçu en ambassade avec Pere de Montagut par l’émir de Grenade (À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, p. 445). 15 juillet [sans année] : rapport à Jacques II sur une mission en Castille et à Grenade, liée à l’une des deux ambassades précédentes (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 148 [ES], n° 407).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois et puissants : 1er décembre 1308 : procureur d’Alfonso de la Cerda aux rencontres royales du monastère de La Huerta entre Jacques II et Ferdinand IV de Castille (ACA, C, reg. 1521, f° 127r°).
129. — Romeu Geralt [Romeus Geraldi]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi, citoyen de Barcelone.
Origine géographique : Barcelone.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : 1301 : syndic de la ville de Barcelone aux Corts de Lérida (J. Boscà, Memorial Històric, p. 117). Saint-André 1302 : un des deux obrers de l’année à Barcelone (AHCB, CC, Sèrie I : LC I, f° 67v°). 1301, 1302, 1308-1309, 1311, 1312, 1314, 1316 : jurat du Consell de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, pp. 48-50 ; AHCB, CC, Sèrie I : LC I, ffos 2v°, 68r° ; LC 2, f° 40v° ; LC 3, f° 2 ; LC 4, f° 2).
Service du roi et de la famille royale
Offices : [avant le règne de Jacques II] 1283 : scriptor du roi (J. Trenchs Odena, Casa, corte y cancillería de Pedro el Grande, p. 39). [Règne de Jacques II] 1309 : trésorier de la reine (ACA, RP, MR 623, f° 52v°).
Missions non diplomatiques : 1298 : accompagnateur de Jacques II en Sicile (ACA, C, reg. 266, f° 55r°[1]).
Missions diplomatiques : avant le 23 février 1302 : reçu en ambassade par Charles II de Naples. Objet : mariage d’Éléonore de Naples avec Sanche de Majorque (ACA, c, reg. 334, ffos 47v° sq.).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 18 décembre 1302, Naples : ambassade au nom de Marie de Naples. Objet : littera de statu, mission orale (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 200 [EI], n° 77).
130. — Enric [de] Gerart [Enrichus de Gerardo]
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1297 : familier de Jacques II.
Missions diplomatiques : après le 4 juin 1297, Lérida : ambassade ad invicem auprès de Charles II d’Anjou. Objet : mission de médiation de Charles II et de son fils Charles d’Anjou entre Jacques II et le roi de France (ACA, C, reg. 252, ffos 162v°[2] - 163v°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : 1297 : familier de Charles II de Naples (ACA, C, reg. 252, f° 163v°[1]).
Missions diplomatiques : avant le 15 mai 1297 : reçu par Jacques II comme ambassadeur de Charles II de Naples. Objet : négociation de la somme due par Charles II à Jacques II (ACA, C, reg. 252, f° 170r°-v°).
131. — Bernat Gil
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, franciscain.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : custos du couvent franciscain de Lérida.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 23 mars 1316 : ambassade auprès du roi de Naples. Objet : médiation Naples - Sicile (ACA, C, reg. 337, ffos 294r° sq.).
132. — Rodrigo Gil Inys
L’homme et sa parenté
Statut social : membre de la cour du roi.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 26 août 1309, siège d’Algésiras : reçu en ambassade par Ferdinand IV de Castille. Objet : mission orale (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 30, n° 3782 ; caixa 29, n° 3631).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 26 août 1309 : ambassade ad invicem au nom de Ferdinand IV de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 30, n° 3782).
133. — Rodrigo Gil Tarín
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Origine géographique : Aragon (famille originaire de ce royaume).
Service du roi et de la famille royale
Offices : juillet 1307 : juge de cour (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. II, notice 470, p. 87).
Missions non diplomatiques : 24 janvier 1309, Huesca : réception d’une infanzonía pour le roi (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 30, n° 3759).
Missions diplomatiques : après le 27 janvier 1306 : ambassade auprès du roi de Castille Ferdinand IV. Objet : remise des châteaux d’Elda et de Novella par le roi de Castille au roi du Portugal (ACA, C, reg. 1521, ffos 66v° sq.). Après le 6 mars 1306 : ambassade auprès de l’infant Juan, fils d’Alphonse X de Castille. Objet : préparation de mariage (ACA, C, reg. 335, ffos 319r° sq.).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres puissants : 1310 : majordome de Pedro Fernández de Híjar (ACA, RP, MR 623, f° 92r°).
134. — Francisco di Giovanni
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Sicile.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 24 septembre 1310, Barcelone : ambassade ad invicem avec Peregrino de Messine, auprès de Frédéric III de Sicile (ACA, C, reg. 336, f° 25r°-v°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant 24 septembre 1310 : reçu par Jacques II comme ambassadeur de Frédéric III de Sicile (ACA, C, reg. 336, f° 25r°-v°).
135. — Gil Gomes
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Offices : scriptor du roi.
Missions diplomatiques : Vers le 21 décembre 1309, siège d’Algésiras : ambassade auprès de Ferdinand IV de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 29, n° 3629).
136. — Fernando Gómez de Agonçiello
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 29 novembre 1297 : ambassade ad invicem en Castille auprès d’Alfonso de la Cerda, Fernando de la Cerda, Juan Núñez. Objet : mission orale (ACA, C, reg. 252, ffos 178v°-179r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 29 novembre 1297 : ambassadeur d’Alfonso et Fernando de la Cerda auprès de Jacques II (ibid.).
137. — Diego González
L’homme et sa parenté
Statut social : officier de cour étrangère (Castille).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : novembre 1311, Valladolid : ambassade auprès de Constanza de Castille, de l’infant Juan, fils d’Alphonse X et de Juan Manuel, fils de l’infant Manuel (ACA, C, reg. 251, f° 54r°-v° ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 35, n° 4430).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois et puissants : repostero mayor de l’infante Leonor de castille.
Missions diplomatiques : novembre 1311 : ambassade ad invicem auprès de Jacques II, envoyé par Constanza de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 35, n° 4430).
138. — Rodrigo González de Vilello
L’homme et sa parenté
Statut social : vassal de Jacques II.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 2 octobre 1314, Lérida : ambassade auprès de l’infant Pedro de Castille et de la reine María de Molina. Objet : rétablissement de l’entente entre Juan Manuel et Pedro de Castille (ACA, C, reg. 242, f° 10r°-v°).
139. — Alemany de Gudar(l) [Alaman(d)us de Gudar(l)]
L’homme et sa parenté
Statut social : noble, alcalde du château d’Albarracín (ACA, C, reg. 266, ffos 339v°[3]-340r° [30 septembre 1300]), classé comme mesnader dans les convocations aux Corts de Lérida de 1301.
Origine géographique : Aragon (lignage de Teruel documenté depuis le XIIIe siècle).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : [avant le règne de Jacques II] 1282 : familier de Pierre III. [Règne de Jacques II] 1291 : conseiller. 1296 : « dilectus noster » (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, doc. 300 ; ACA, C, reg. 102, f° 140r°[3]).
Offices : [avant le règne de Jacques II] 1285, 1287, 1291 : sobrejuntero de Tarazona (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, doc. 83, pp. 179, 319, 412).
Missions non diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1286 : convocation pour la conquête de l’île de Minorque (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. I, p. 288).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] après le fin août 1290 : envoyé en ambassade par Alphonse III d’Aragon en réponse à une ambassade castillane de Sanche IV (ACA, C, reg. 73, f° 81). [Règne de Jacques II] novembre 1291 : ambassade auprès du roi de Castille avec Lope Ferrench de Luna. Objet : préparer les rencontres royales (vistas) de Monteagudo (cf. Memorial Histórico Español, t. III, p. 452, éd. fautive À. Masià de Ros, Relación castellano-aragonesa, t. II, p. 3 ; L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, doc. 308, p. 448).
Participation à des événements importants 1287 : représentant de l’Union de Saragosse auprès de Jacques II. 1291 : convoqué et présent aux Cortes de Saragosse. 1300 : convoqué aux Corts. 11 juin 1300 : envoyé par des nobles aragonais auprès de Jacques II. 1301 : convoqué aux Corts de Lérida (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, pp. 217, 421, 427, 502, 546-547, 549). 1304 : signataire de la sentence arbitrale de Torrellas.
140. — Gui [Guidus] [Gui de Terrena]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, evêque de Majorque.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 5 octobre 1325 : ambassade auprès du roi de Majorque avec Miguel del Corral et Pere de Montpahó. Objet : transmission de l’accord Philippe de Majorque - Jacques II ; mariage de Jacques III de Majorque avec Constanza, fille de l’infant Alfonso d’Aragon, le futur Alphonse IV (ACA, C, reg. 347, ffos 3v°, 68r° sq.).
141. — Bernat Guillem Saportella [Bernat Guillem de Portella]
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Origine géographique : Catalogne.
Service du roi et de la famille royale
Missions non diplomatiques : 1296 : participation à la conquête du royaume de Murcie (ACA, RP, MR 774, f° 10v°).
Missions diplomatiques : après le 16 février 1315 : ambassade auprès du roi de France avec Joan Borgunyó. Objet : affaire de Montpellier ; baronnie d’Aumelas ; affaires familiales [infant Juan d’Aragon] (ACA, C, reg. 337, ffos 235r° sq.).
Participation à des événements importants
1301 : convoqué aux Corts de Lérida (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 181). 1305 : convoqué aux Corts de Barcelone (ibid., t. XI, p. 441). 1307 : convoqué aux Corts de Montblanc (ibid., t. I, p. 199). 1311 : convoqué parmi les nobles aux Corts de Barcelone (ibid., t. I, pp. 207, 213). 1315 : convoqué parmi les nobles aux Corts de Lérida (ibid., t. I, p. 233). 1318 : convoqué parmi les nobles aux Corts de Tortosa (ibid., t. I, p. 236). 1321 : report de sa convocation aux Corts de Gérone (ibid., t. I, pp. 251, 254).
142. — J. evêque de Ravello
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, évêque de Ravello.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 15 octobre 1299, Naples : reçu en ambassade par Charles II de Naples. Objet : demande d’argent pour l’expédition de Jacques II en Sicile (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 201 [EI], n° 110).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 3 janvier 1300, Naples : ambassade au nom de Charles II avec le franciscain Guillem de Curia. Objet : remise d’argent à Jacques II ; autres affaires (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 201 [EI], n° 126).
143. — Domingo de Jaca [Dominicus de Jacca]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, franciscain.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : [franciscain] 1290 : ministre provincial. 1295 : évêque de Silves (?) [J. R. Webster, Els menorets, pp. 88-89].
Service du roi et de la famille royale
Missions non diplomatiques : 27 mars 1295 : extraction de quatre roncins du territoire aragonais (ACA, C, reg. 101, f° 6v°[2]).
Missions diplomatiques : août 1295 : ambassade auprès de Sanche IV avec Simó Desllor. Objet : demande de restitution des otages gardés pour le mariage prévu entre Jacques II et Isabel, annulé (ACA, C, reg. 252, f° 19r°). Après le 29 novembre 1295 : ambassade au roi de Castille. Objet : apporter réponse de Jacques II avec Simó Desllor (ACA, C, reg. 252, f° 119v°[1] ; reg. 262, f° 323v°[2] ; reg. 102, f° 136v°). Après le 16 avril 1296 : ambassade en Sicile auprès de Frédéric III, ambassade auprès du pape. Objet : succession sur le trône de Sicile ; annonce du voyage de Jacques II à Rome (ACA, C, reg. 252, ffos 146v°-152v° ; reg. 263, f° 40r° ; reg. 264, ffos 28r°, 236r°[2]).
Récompenses et assignations par le roi : 29 décembre 1299, Barcelone : 100 sb concédés de grâce spéciale pro quibusdam suis necessariis (ACA, C, reg. 266, f° 60v°[2]).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres souverains et puissants : 30 mai 1297 : chargé de récupérer 3.000 sb auprès du changeur Pere de Massons, de Lérida, pour Alfonso de la Cerda (ACA, C, reg. 264, f° 28r°[1]).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1281 : s’est fait voler des lettres secrètes qu’il devait remettre à Pierre III d’Aragon de la part de la reine Isabelle du Portugal (J. R. Webster, Els menorets, p. 88). 1er janvier 1296 : lettre de Jacques II à la reine de Castille María de Molina, attestant de la réception de sa réponse (ACA, C, reg. 102, f° 136v°).
Bibliographie
J. R. Webster, Els franciscans catalans a l’edat mitjana, pp. 88-89.
144. — Gil de Jaca [Egidius de Jaca]
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 8 juillet - 26 octobre 1300 : présence à la cour du roi attestée (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 8, n° 1147).
Lien non institutionnel avec le roi : 1298 : familier. 1317 : conseiller (ACA, RP, MR 775, f° 16r°).
Offices : [avant le règne de Jacques II] 1289 : scriptor sous Alphonse III (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, p. 396). [Règne de Jacques II] 1293, 1298, 1299, 1309, 1310, 1314 : scriptor du roi (ACA, C, reg. 261, f° 108r° ; ACA, RP, MR 623, f° 67r°, ACA, C, reg. 239, f° 27 ; reg. 241, f° 139r°). 1300 : notaire public du roi pour l’Aragon (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, p. 500). 17 mai 1302 - 11 décembre 1307 : 4 mentions comme bailli général d’Aragon (ACA, RP, MR, 622, f° 105r° ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 19, n° 2520 ; caixa 17, n° 2164 ; ACA, RP, MR 622, f° 30v°).
Missions non diplomatiques : juillet 1304 : chargé de rassembler des victuailles à Tarazona pour des rencontres royales (ACA, C, reg. 235, f° 117r°). 1309 : administration des biens du Temple (ACA, RP, MR 623, f° 67r°).
Missions diplomatiques : après le 11 juillet 1293 : ambassade auprès des ambassadeurs du roi de Castille. Objet : avec un blanc-seing, récupération d’argent (ACA, C, reg. 261, ffos 108r° sq.). Après le 8 novembre 1298, arrivée avant le 1er janvier 1299 : ambassade auprès de Charles II de Naples. Objet : demande d’argent pour l’expédition de Sicile (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 38, p. 54 ; ACA, C, P. de Jaume II, carp. 202 [EI], n° 176 ; carp. 201 [EI], n° 112).
145. — Guillem de Jafèr
L’homme et sa parenté
Statut social : docteur en lois.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : 13 avril 1314, 23 juillet 1314, 1327 : professeur en lois (B. Ribas i Calaf, Annals de Montserrat, p. 164 ; ACA, C, reg. 336, f° 119r°-v° ; reg. 337, f° 221r°[1]).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1319 : conseiller de Jacques II.
Offices : [avant le règne de Jacques II] Juge de cour sous Alphonse III d’Aragon (Marti de Barcelona, « La cultura catalana durant el regnat de Jaume II », doc. 4, p. 243). [Règne de Jacques II] 1293, 28 novembre 1299, 9 janvier 1304, 1er août 1305, 1309, 1311-1312, 1314 : juge de cour (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 15, n° 1960 ; ACA, C, reg. 266, f° 39r°[1] ; ACA, C, caixa 19, n° 2242 ; ACA, RP, MR 623, f° 69r° ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 34, n° 4301 ; A. López Serrano, Jaime II, Don Juan Manuel y el señorío de Villena, p. 41 ; ACA, C, reg. 242, f° 12r°[2]). 1320, 1327 : vice-chancelier (J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, p. 43 ; B. Ribas i Calaf, Annals de Montserrat, p. 164). [Après le règne de Jacques II] conseiller d’Alphonse IV, juge de cour (Diccionari Biogràfic, t. II, p. 421).
Missions non diplomatiques : 1311 : règlement de conflit juridictionnel en Catalogne (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 34, n° 4301). 1312 : envoyé avec Bernat de Cruïlles à Villena pour résoudre un conflit de juridiction (A. López Serrano, Jaime II, Don Juan Manuel y el señorío de Villena, p. 41). 10 décembre 1319 : procuration pour percevoir au nom du roi 12.000 sb des héritiers de Ferrer de Corteyl (ACA, RP, MR, 929, f° 59v°).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] février 1290 : ambassade au nom d’Alphonse III d’Aragon auprès du pape, avec Galceran de Myralles, Bernat de Fonollar, Guillén Aymerich (J. Zurita, Anales, IV, CXVIII, t. II, p. 402 ; L. Klüpfel, Die äussere Politik Alfonsos III. von Aragonien, p. 74). Février 1291 : ambassade au nom d’Alphonse III d’Aragon à Tarascon. Objet : paix (A. Lecoy de la Marche, Les relations politiques de la France avec le royaume de Majorque, t. I, p. 306). [Règne de Jacques II] 15 décembre 1293 : ambassade auprès de Charles II de Naples. Objet : communication de ratification de trêve (ACA, C, reg. 97, f° 162v°). 11 avril 1314, Valence : nommé avocat pour négociations à Lès avec les ambassadeurs du roi de France. Objet : droit de propriété sur le Val d’Aran (J. Reglá Campistol, La lucha por el Valle de Arán, t. II, app. III, doc. 66, p. 358). 24 juillet 1314, Valence : lettre de créance auprès du comte Ermengol d’Urgell. Objet : achat du comté d’Urgell pour 100.000 livres ; mariage de l’infant Alfonso d’Aragon avec Teresa d’Entença (ACA, C, reg. 337, f° 221r°[1] ; reg. 251, f° 22r°-v°).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. II, p. 421.
146. — Janucius de Parisa
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 13 juin 1304, Saragosse : ambassade auprès de Frédéric, fils de Manfred de Sicile (ACA, C, reg. 235, f° 88, éd. partielle H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 161, p. 244).
Récompenses et assignations par le roi : 13 juin 1304, Saragosse : recommandé pour une grâce spéciale par Jacques II auprès de Frédéric III de Sicile pour des services rendus aux fils de Manfred (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 163).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres souverains : 1304 : familier de Frédéric III.
Missions diplomatiques : 13 juin 1304 : ambassade au nom de Frédéric, fils de Manfred de Hohenstaufen (ibid.).
147. — Arnau de Jardí
Dates
1233 (?) - † 1306.
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, évêque de Tortosa.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : maître en droit canonique et en théologie.
Carrière ecclésiastique : 1272-1306 : évêque de Tortosa (Diccionari d’Història Eclesiàstica de Catalunya, t. III, p. 573).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 20 septembre 1296, Valence : ambassade auprès du légat du pape, le franciscain frère Leonardus (ACA, C, reg. 252, f° 157r°[1]). Après le 10 août 1301 : ambassade auprès du roi de Majorque (ACA, C, reg. 334, ffos 33r° sq.).
Récompenses et assignations par le roi : 1er janvier 1304, Valence : Jacques II suggère au pape son nom comme possible cardinal orginaire des territoires de sa Couronne (J. Vincke [éd.], Documenta selecta, doc. 100, pp. 55-56).
Bibliographie
Diccionari d’Història Eclesiàstica de Catalunya, t. II, p. 415.
148. — Jaume Pere [Jacobus Petri]
L’homme et sa parenté
Statut social : noble, frère du roi Jacques II.
Parents : fils naturel de Pierre III d’Aragon (avec María).
Mariage : marié à l’Aragonaise Sancha Fernández.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1293 : conseiller de Jacques II.
Missions diplomatiques : 23 février 1293 : ordre de le rembourser pour un déplacement en Castille, peut-être une ambassade (ACA, C, reg. 255, f° 20r°[3]).
Récompenses et assignations par le roi : 10 février 1303, Tortosa : concession en merum imperium de la ville de Ségorbe, du château et de la villa de Tramós, auparavant octroyé en partie par Pierre III d’Aragon, en raison de multiples services rendus (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 167, n° 1851).
149. — Jaume [Jaime]
L’homme et sa parenté
Statut social : fils bâtard de Jacques II d’Aragon.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 15 mars 1324 : ambassade ad invicem auprès du sultan de Tlemcen (À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, doc. 161, pp. 457-458).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 15 mars 1324 : reçu en ambassade au nom du sultan de Tlemcen, Hilal (ibid.).
150. — Boshom Jiménez
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1327 : conseiller, familier du roi.
Offices : juge de la cour du roi.
Missions diplomatiques : après le 20 août 1327 : ambassade en Castille et au Portugal. Objet : intervention en Castille et au Portugal pour faire cesser le projet de mariage entre Alphonse XI de Castille et la fille du roi Alphonse du Portugal (ACA, C, reg. 339, ffos 236r° sq.).
151. — Pedro Jiménez
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 8 juin 1305, Medina del Campo : reçu en ambassade par l’infant Juan, fils d’Alphonse X de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 19, n° 2458).
Récompenses et assignations par le roi : 8 juin 1305, Medina del Campo : demande de l’infant Juan à Jacques II d’octroyer 2 bèsties de plus à Pedro Jiménez pour qu’il puisse se maintenir à la cour avec 3 bèsties, rappel de promesse d’un violario dans la morería de Tarazona ca siquier vos sabedes muy bien quanto trabajó él a pasado por vos et por mí (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 19, n° 2458).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres puissants : criado de l’infant Juan, fils d’Alphonse X de Castille.
152. — Berenguer de Jorba
L’homme et sa parenté
Statut social : noble, officier du roi.
Origine géographique : Catalogne.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : avril 1302, 20 mai 1302 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notices 85, 172).
Lien non institutionnel avec le roi : 1327 : conseiller.
Offices : 4 juillet 1304, 1er octobre 1307 : nomination comme veguer de Gérone et Besalú (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 87 ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 23, n° 2942). 26 mai 1307 - 13 août 1308 : veguer de la cort de Lérida (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 156 ; ACA, RP, MR 624, f° 112r°). 19 mai 1318 - 1324 : veguer de Tarragone (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 894 ; ACA, RP, MR 969, f° 29v° ; RP, MR 627, f° 222r° ; RP, MR 630, f° 15v°). 18 février 1327 : nommé veguer du Bagès, de Berga et de Berguedà (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 1449).
Missions non diplomatiques : Siège de Montfalcó avec deux chevaux armés (ACA, RP, MR 624, f° 116r°). 1300 : service du roi dans le royaume de Murcie (ACA, RP, MR 264, f° 21r°). 1323 : participation à l’expédition de Sardaigne (Diccionari Biogràfic, t. II, p. 484).
Missions diplomatiques : après le 30 mai 1326 : ambassade auprès du pape, du collège des cardinaux, du maître de l’Hôpital et d’autres encore (ACA, C, reg. 339, ffos 217r° sq.).
Participation à des événements importants
1307 : présent aux Corts de Montblanc (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. XII, p. 359). 1311 : convoqué aux Corts de Barcelone (ibid., t. I, pp. 207, 213). 1315 : convoqué aux Corts de Lérida (ibid., t. I, p. 233). 1318 : convoqué aux Corts de Tortosa (ibid., t. I, p. 236). 1321 : convoqué aux Corts de Gérone, puis report de sa convocation (ibid., t. I, p. 251, 255).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. II, p. 484.
153. — Juan [Joan]
L’homme et sa parenté
Statut social : membre de la famille royale, frère de Jacques II.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 14 février 1312 : ambassade auprès du roi du Portugal et du roi de Castille. Objet : médiation entre le Portugal et la Castille pour le règlement d’un conflit frontalier (ACA, C, reg. 336, ffos 84r° sq.).
154. — Juan [Joan]
L’homme et sa parenté
Statut social : membre de la famille royale, religieux (archevêque de Tolède).
Parents : fils de Jacques II et de Blanche d’Anjou.
Carrière hors service du roi
Carrière ecclésiastique : archevêque de Tolède.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 22 juin 1312, Naples : ambassade évoquée auprès de Robert d’Anjou. Objet : médiation dans le conflit entre Frédéric III de Sicile et Robert d’Anjou (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 199 [EI], n° 4).
Bibliographie
J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, pp. 141-151.
155. — Juan, évêque de Saragosse
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, évêque de Saragosse.
Carrière hors service du roi
Carrière ecclésiastique : évêque de Saragosse.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 28 avril 1304 : ambassade en Castille auprès de Ferdinand IV et du roi du Portugal, avec Gonzalo García. Objet : préparation de rencontres royales, trêve (ACA, C, reg. 235, f° 93r°).
156. — Juan, évêque d’Osma
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, évêque.
Carrière hors service du roi
Carrière ecclésiastique : évêque d’Osma.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 15 octobre 1303, Lérida : ambassade ad invicem auprès de María de Molina, reine de Castille. Objet : prolongement des trêves sur Molina et les aldeas qui en dépendent (ACA, C, reg. 335, f° 305r°[2]).
157. — Guillem de Lacera
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Origine géographique : citoyen de Barcelone.
Parents : fils de Guillem de Lacera Junior et de Guillemona (S. P. Bensch, Barcelona i els seus dirigents, p. 386 ; ACB, Perg., Div. A, n° 72). Une famille importante du patriciat de Barcelone (S. P. Bensch, Barcelona i els seus dirigents, pp. 162-163 et arbre généalogique p. 385), deux frères au moins : ramon, Berenguer (ACB., Perg., Div. A., 1-1-826 et 1-1-827).
Mariages : 19 mars 1295 : mention de son épouse Agnès (ACB, Perg., Div. A, 1-1-826).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : 1302, 1307, 1311 : jurat du Consell de Barcelone (AHCB, CC, Sèrie I : LC I, f° 68r° ; J. Boscà, Memorial Històric, pp. 47, 50). 1295, 1298, 1308 : Conseller du Consell de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, pp. 44, 45, 48).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1304 : familier.
Offices : 2 décembre 1309 - 16 novembre 1310 ; 13 février 1315 - 22 février 1318 : bailli de Barcelone (ordres de nomination et de cessation : I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 294, 340, 614, 811). 13 février 1321 - 25 février 1324 : veguer de Gérone et de Besalú (ordre de nomination et de cessation (ibid., doc. 1057, 1277).
Missions non diplomatiques : 1298 : accompagnement du roi en Sicile (ACA, RP, MR 623, f° 162r°).
Missions diplomatiques : après le 5 janvier 1304 : ambassade auprès du roi de Majorque, du roi de Naples et du pape. Objet : demande d’aide pour la Sardaigne, intercession pour le mariage de Sanche de Majorque avec Marie de Naples ; autres (ACA, C, reg. 334, ffos 150v°[2] sq., 185r° sq. ; ACA, RP, MR 622, f° 36v°). Après le 27 mars 1309 : ambassade auprès des rois de Naples et de Sicile. Objet : rétablissement de la paix entre les rois de Naples et de Sicile (ACA, C, reg. 335, ffos 274r° sq., cf. V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 404, p. 523, doc. 406, pp. 525-526). Après le 7 juin 1312 : ambassade ad invicem à Naples, avec Fernando García, Guillem de Lacera. Objet : réponse aux lettres de Robert d’Anjou qu’il a ramenées avec le religieux lecteur frère Laurent et frère Elias gardien de Naples, franciscains, et ambassadeurs de Robert d’Anjou, sur le mariage de Jacques II avec Clémence de Hongrie, l’aide napolitaine pour la conquête de la Sardaigne (ACA, C, reg. 336, f° 149r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 7 juin 1302, Barcelone : envoyé comme représentant du Consell de Barcelone auprès du roi. Objet : affaire de la leude baléare (A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, doc. 27, p. 292). 6 octobre 1309 : accrédité par le Consell de Barcelone auprès de Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 29, n° 3626).
Participation à des événements importants
24 mars 1292 : signataire aux Corts de Barcelone comme représentant de l’universitas de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 166). 1299 : représentant de Barcelone aux Corts de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, p. 117). 1307 : participation aux Cortes de Huesca (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 194).
158. — Pere de Libia [Petrus de Libiano]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Origine géographique : Valence.
Possessions : 3 mai 1324 : possession de biens dans l’île de Majorque, pour lesquels il doit un service de deux chevaux armés. Le roi Sanche de Majorque le rappelle à Jacques II, car la lutte contre les musulmans rend son aide nécessaire (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 149 [ES], n° 618).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec les rois d’Aragon : [avant le règne de Jacques II] 1283 : familier de Pierre III d’Aragon.
Offices : [avant le règne de Jacques II] amiral de subsitution sous Pierre III d’Aragon. 1285, 1287 : mestre racional (J. Trenchs Odena, Casa, corte y cancillería de Pedro el Grande, p. 69 ; M. VanLandingham, « Innovation and Resistance », p. 1062). [Règne de Jacques II] 1293 : procureur de Minorque. 1293 : bailli de Valence. 1314 : procureur à Torroella de Montgrí (ACA, C, reg. 242, f° 13v°).
Missions non diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1285 et 1287 : participation aux expéditions de Majorque et Minorque.
Missions diplomatiques : [règne de Jacques II] 10 mai 1293 : convoqué aux rencontres royales de Logroño (ACA, C, reg. 98, f° 97r°[3]). Après le 29 avril 1296, Campos de Almoradí : ambassade en Castille auprès du merino mayor de l’infant Juan Manuel (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I(2), doc. 15, p. 27). [Après le règne de Jacques II] 25 février 1329 : envoyé auprès du sultan Hafside par Bernat de Boxadós, amiral d’Alphonse IV d’Aragon (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 496, note 5).
159. — Mateo de la Licxa (Leodicea)
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, commandant de l’ordre de l’Hôpital à Barcelone.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 1312 : ambassade à Chypre. Objet : projet de mariage entre Jacques II et Marie de Lusignan (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, pp. 206-211 et les documents publiés dans le t. II indiqués en référence).
Bibliographie
J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, pp. 206-211.
160. — Ximen de Lenda [Jimeno de Lenda / Eximenis de Lenda]
L’homme et sa parenté
Statut social : Templier.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière dans un ordre militaire : [Temple] juillet 1277 - février 1295 : chef du couvent de Cantavieja. Avril 1296 - 1307 : chef du couvent de Horta (A. Forey, The Templars in the « Corona of Aragón », pp. 428, 432). 1307-1312 : dernier maître de la province catalane du Temple.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1296 : conseiller, familier.
Missions diplomatiques : 1292 : rendu à Chypre, ambassade ? (A. Forey, The Templars in the « Corona of Aragón », pp. 308-309). Après le 28 avril 1301 : ambassade auprès du roi de France, avec Pere Desvall. Objet : affaire Alfonso de la Cerda ; paix avec la Castille et préparation de rencontres royales (vistae) entre Jacques II et Philippe le Bel (ACA, C, reg. 334, ffos 10r°-21r°). 1303 : ambassade auprès du roi de France (J. Zurita, Anales, V, 58, cf. A. Forey, The Templars in the « Corona of Aragón », p. 311).
Participation à des événements importants
1307 : présent aux Corts de Montblanc (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. XII, p. 356).
161. — Berenguer de Liur
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, dominicain (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, p. 73, notice 296).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 25 septembre 1302 : paiement pour une mission effectuée en Navarre en 1301, avec frère Martí d’Atheca, confesseur du roi, une ambassade ? (ibid.).
162. — Pere de Lledó [Petrus de Letone]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Possessions : 3 mars 1303, Vilafranca del Penedès : engagement à revendre au roi si nécessaire les deux moulins du casal de Solerio et les deux quartanos de blé qu’il reçoit du moulin de Durfort dans ce même casal (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 167, n° 1859).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 13 septembre 1301 : fidèle, familier (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 161, n° 1646).
Offices : 1296, 1300, 1302, 1310 : scriptor du roi (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[1], p. 164 ; ACA, RP, MR 623, f° 80r°). 1310 : garde des sceaux de l’infant Jaime, fils de Jacques II, et son procureur dans tous les royaumes (ACA, RP, MR 623, f° 80r°).
Missions non diplomatiques : après le 25 août 1300, Saragosse : accréditation auprès de Guillelma de Montcada, avec Ramon de Villanova (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 9, n° 1220 ; ACA, C, reg. 266, f° 373r°[1]). Fin octobre 1300 - 8 mars 1301 : service du roi dans les royaumes de Valence et de Murcie, avec un cheval armé (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 11, n° 1461). Après le 13 septembre 1301, Barcelone : protestation auprès de Guillelma de Montcada sur le non-accomplissement de certaines clauses de conventions passées auparavant avec Jacques II, relatives notamment à son entrée dans les ordres (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 161, n° 1646).
Missions diplomatiques : après le 13 décembre 1302, Tarragone : ambassade auprès du roi de Majorque (prévue avec Simó de Gironella, chevalier, effectuée avec Ramon de Galliners, chevalier). Objet : leude (A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, doc. 43-45, pp. 305-307). Avant le 3 octobre 1304, Argelès-sur-Mer : reçu en ambassade par Jacques II de Majorque, reçoit des excuses du roi pour n’être pas venu aux Cortes ; demande de report de dettes. Retour ad invicem (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 16, n° 2036). Après le 20 mars 1309 : ambassade prévue auprès du sultan du Maroc, mais non effectuée (ACA, C, reg. 335, ffos 281r° sq., cf. Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, pp. 393-394).
Récompenses et assignations par le roi : 7 juin 1300, Lérida : ordre de lui régler les 1.200 sb annuels assignés sur les rentes des moulins de Celata (ACA, C, reg. 266, f° 226r°[1]-[2]). 12 juin 1300, Lérida : ordre de lui régler 11.905 sb d’une assignation (ACA, C, reg. 266, f° 233v°[2]). 12 juin 1300, Lérida : quittance par laquelle il reconnaît avoir reçu 1.000 sb de Guillem de Solanes sur les 5.000 sb dus par le roi (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 9, n° 1274). 18 juillet 1300, Daroca : quittance pour le versement du reste de cette somme (ACA, C, CR Jaume II, caixa 9, n° 1275).
163. — Guillem Llull [Guillelmus Lulli]
Dates
† avant décembre 1321 (Ch.-E. Dufourcq, « “Honrats”, “mercaders” et autres », p. 1392).
L’homme et sa parenté
Statut social : citoyen de Barcelone.
Origine géographique : Barcelone.
Parents : famille de ciutadans honrats de Barcelone : 72 fois parmi les jurats du Consell de Cent au XIVe siècle (J. Sobrequès i Callicó [dir.], Història de Barcelona, t. III, p. 279 ; S. P. Bensch, Barcelona i els seus dirigents, pp. 162-163) ; son fils Romeu jurat en 1316 (AHCB, CC, Sèrie I : LC 4, f° 2) ; autre fils mentionné Romitonus qui remplace Pere Llull comme bouteiller de l’infante Leonor en 1313 (ACA, C, reg. 241, f° 71v°).
Réseau d’amitiés : 1316 : exécuteur testamentaire de Tomàs Grony (C. Battle i Gallart et al., « Els Grony », p. 290).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : 1307-1311, 1312, 1314, 1316, 1319 : jurat du Consell de la ville de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, pp. 47-50, 54 ; AHCB, CC, Sèrie I : LC 2, f° 32 ; LC 3, f° 2 ; LC 4, f° 2). 1286, 1292, 1306, 1313, 1320 : conseller du Consell de Cent de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, pp. 44, 47, 52, 55).
Activités marchandes : 22 mai 1293 : inversion de 100 sb dans une comanda de son consanguineo Domenèc Llull pour un voyage à Gênes (J. M. Madurell Marimon, A. García Sanz, Comandas comerciales barcelonesas de la Baja Edad Media, doc. 59, p. 198).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 1298, 1300 : trésorier de la reine Blanche, femme de Jacques II (ACA, C, reg. 266, f° 121r°[3] ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 9, n° 1222 ; ACA, RP, MR 263, f° 136).
Lien non institutionnel avec le roi : 1297 : familier.
Offices : 5 juillet 1301, 25 juin 1302, 16 janvier 1303 : bailli de Barcelone (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 12, n° 1632 ; caixa 14, n° 1771 ; ACA, C, P. de Jaume II, carp. 166, n° 1835 ; AHCB, CC, LC I, f° 2r° ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 148 [ES], n° 462).
Missions non diplomatiques : 5 février 1301 : gardien des sommes dues par Charles II de Naples à Jacques II, qu’il a récupérées en Provence (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. II, doc. 7, pp. 4-5).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 6 juin 1291, Aix-en-Provence : lettres de Charles II d’Anjou à Adam de Monceliard, sénéchal de Beaucaire, et à Simon Brisetête, sénéchal de Carcassone, recommandant Guillem Llull et Bertran de Avellano de Barcelone, qui doivent traverser les terres de leur jurididiction (BNF, nouvelles acquisitions françaises 10830, n° 248, dans Corpus Philippicum, d’après reg. Ang. IX, f° 146v°[2]). 16 novembre 1291, Aix-en-Provence : porteur de vivres et de vin pour les otages du roi de Catalogne à Tarascon (BNF, nouvelles acquisitions françaises, 10830, n° 396 [2], analyse Cadier d’après reg. LVII, f° 84 [2] et n° 397[2], analyse Cadier d’après reg. Ang. LVII, f° 8[1]). [Règne de Jacques II] 20 juin 1293 : convoqué aux rencontres royales (vistas) de Logroño pour venir parler avec les fils du prince de Salerne (ACA, C, reg. 98, f° 192r°[1]). 19 août 1293, Viana (Navarre) : lettres de sauf-conduit adressées par Charles II d’Anjou aux sénéchaux de Beaucaire, Carcassonne, officiers de Jacques, roi de Majorque et sénéchal de Provence pour Guillem Llull, Bertran d’Avellano et Pierre de Pont marchands de Barcelone se rendant auprès de Charles II (BNF, nouvelles acquisitions françaises 10830, n° 1356[2], d’après reg. Ang. LXI, f° 205 [2]). Après le 27 octobre 1293 : ambassade en Provence auprès de Charles II. Objet : enfants de Charles II gardés en otages (ACA, C, reg. 96, ffos 82r°[4]-82v°[1], 119r°[4]). 28 janvier 1294 : ambassade auprès du représentant du pape Boniface de Calamandrana. Objet : affaire de la paix (ACA, C, reg. 97, f° 256r°[2]). 19 juin 1294, Barcelone : ambassade auprès de Charles II. Objet : pro aliquibus negociis, sans doute lié aux enfants de Charles II gardés en otages, un chapitre sur les excès des almogàvers (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I[2], doc. XIII, pp. 46-47 ; doc. XXXVIII, pp. 63-65 ; doc. LXIV, pp. 79-80). 8 octobre 1294 : mention d’un voyage en Provence avec des scutifferi envoyés par les fils de Charles II (ACA, C, reg. 100, f° 158v°[2]). Avant janvier 1297 : ambassade à Gênes et Rome, Charles II de Naples avec Berenguer de Finestres et Berenguer de Vilaragut (ACA, C, reg. 264, f° 419r° ; ACA, C, P. de Jaume II, nos 820, 1573). Après le 17 août 1297 : ambassade auprès de Charles II. Objet : mission orale (ACA, C, reg. 252, f° 171r°[1] ; reg. 264, ffos 63v°-64r° ; reg. 254, f° 3r°-v°). Après le 27 octobre 1297 : ambassade en Provence. Objet : récupérer une partie de la somme due pour l’armement des galères de Jacques II envoyées en Sicile (ACA, C, reg. 264, ffos 116r°[1], 163r° ; ACA, RP, MR 263, f° 16r°-v° ; ACA, C, P. de Jaume II, carp. 203 [EI], n° 203). Après le 10 avril 1298, Valence : ambassade auprès de Charles II de Naples. Objet : récupérer le complément d’argent nécessaire pour l’armement des galères envoyées par Jacques II en Sicile (ACA, C, reg. 264, f° 299v°[2] ; ACA, RP, MR 263, f° 32v° ; ACA, RP, mr, 774, f° 12v°). Après le 5 mars 1300, Barcelone : ambassade auprès de Charles II de Naples. Objet : récupérer 2.000 onces d’or sur la gabelle du sel de Provence et de Forcalquier auprès de Charles II ou bien du sénéchal de Provence, sur sommes dues par Charles II à Jacques II. Échec (ACA, C, reg. 266, ffos 137v°-138v°, 179v°[1], 335v°[1]). 15 juillet [sans année], Avignon : en mission à Avignon avec le trésorier Pere Marc. Objet : récupération de l’argent (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 148 [ES], n° 462).
Récompenses et assignations par les rois d’Aragon : [avant le règne de Jacques II] 23 octobre 1288, Canfranc : sur supplique de Charles, prince de Salerne, en considération des services rendus, exemption par le roi Alphonse III d’Aragon des prestations militaires auxquelles il est tenu (L. d’Arienzo, « Documenti sulla prigionia di Carlo II d’Angio Principe di Salerno », p. 543). [Règne de Jacques II] 30 septembre 1293 (Majorque) : vente de deux maisons effectuée par Guillermo Morro en sa faveur, devant le notaire Jaime de Grau (régeste n° 8044, dans J. Miralles Sbert, Catálogo del Archivo Capitular de Mallorca, t. II). (Dans comptes du 21 juillet 1298) : 5.000 sb donnés auparavant par le trésorier Bernat de Sarrià apud Palamors ad opus missionum et expensarum domus nostre (ACA, C, reg. 265, f° 56v°[2]). 22 octobre 1302 - 16 septembre 1305, Gérone : perception de revenus sur deux alquerías à Minorque, disputée par les héritiers de Petrus de Falgeriis (ARM, LR 1, ffos 22v°-23r°, 30v°, LR 2, f° 112v°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après février 1298, Aix-en-Provence : ambassade au nom de Charles II auprès de Jacques II (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 199 [EI], n° 9). Après le 26 juin 1298, Aix-en-Provence : ambassade au nom de Charles II auprès de Jacques II. Objet : Sardaigne (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 32, pp. 40-41). 25 avril 1305, Barcelone : mentionné comme ambassadeur de la ville de Barcelone avec Jaime Carrioni, de Valence (Berenguer Dalmau et Guillem Catalan) auprès du roi de Majorque. Objet : leude (A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, doc. 68-69, pp. 323-324). 28 juillet 1307, Barcelone : représentant de la ville de Barcelone auprès de Jacques II, avec Ramon Ricart et Bertran de Seva (ACA, CR de Jaume II, caixa 23, n° 3004). 28 août 1310, Barcelone : représentant du conseil et des prohoms de Barcelone auprès de la reine Blanche, de Jacques II avec Tomàs Gruny, Bertran de Seva et Esteve Despuig (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 31, nos 3934, 3837). 13 juillet 1317, Barcelone : accrédité par le Consell de Barcelone devant Jacques II (AHCB, CC, Sèrie I : LC 4, f° 36r°). Été 1317 : initialement prévu comme représentant du Consell de Barcelone à Montpellier (pour le roi aussi) avec les Français, ne peut s’y rendre (AHCB, CC, Sèrie I : LC 4, f° 58r°).
Participation à des événements importants
24 mars 1292 : signataire aux Corts de Barcelone comme représentant de l’universitas de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 166). 1305 : représentant de l’universitas de Barcelone aux Corts (ibid., t. I, p. 194).
Bibliographie
R. Conde y Delgado, « Los Llull », p. 385 ; Ch.-E. Dufourcq, « “Honrats”, “mercaders” et autres », p. 1392 ; C. Batlle i Gallart, « Les relacions entre Barcelona i Sicilia », p. 153.
164. — Roger de Llúria [Rogerius de Lauria]
L’homme et sa parenté
Statut social : noble, officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1279-1280 : ambassade à Tunis (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, pp. 245-247). [Règne de Jacques II] après le 27 octobre 1297 : ambassade auprès de Charles II et du pape. Objet : exiger et recevoir de Charles II 19.000 onces d’or (ACA, C, reg. 252, ffos 1v° sq. ; reg. 264, f° 120r°[3]-v°). Après le 18 janvier 1298 : ambassade en Castille prévue auprès du noble Juan Núñez. Objet : négociation sur Albarracín (ACA, C, reg. 252, f° 184r°-v°). 27 avril 1300, Naples : rapport sur son activité à la curie (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 56, pp. 79-81). Avant le 19 juillet 1304, Valence : retour d’une ambassade auprès de Frédéric III de Sicile (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 100, pp. 147-148 ; t. II, doc. 428, p. 678).
165. — Guillermo Llobet
L’homme et sa parenté
Statut social : citoyen de Barcelone.
Origine géographique : Barcelone.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 1293 : ambassade auprès du sultan d’Égypte (À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, doc. 3, pp. 266-268).
166. — Pere Llobet
L’homme et sa parenté
Statut social : citoyen de Barcelone, notaire.
Origine géographique : Barcelone.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : 1289 : étudiant à l’université de Bologne (P. Bertran Roigé, « Estudiants catalans a la Universitat de Bolonya », p. 141).
Carrière urbaine : 1300 notaire du Consell de Barcelone.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1er janvier 1300 - 8 mai 1300, 14 août 1300, 17 juin 1302 : scriptor de Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 9, n° 1162 ; A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, doc. 28, pp. 293-294).
Missions diplomatiques : 14 août 1300, Barcelone : mention de sommes dues par la trésorerie pour un viatge en Sicile, une ambassade ? (ACA, CR de Jaume II, caixa 9, n° 1162). Après le 17 juin 1302, Barcelone : ambassade avec Ramon Saguàrdia et Bertran de Seva auprès de Jacques II de Majorque. Objet : leude baléare (A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, doc. 28, pp. 293-294).
167. — García López
L’homme et sa parenté
Statut social : maître de l’ordre de Calatrava.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 1er juin 1311, Sarañana : ambassade en Castille auprès de l’infant Juan, fils d’Alphonse X de Castille (ACA, C, reg. 239, f° 82v°[2]). Après le 22 février 1314, Valence : ambassade orale auprès de l’infant Pedro, fils du roi Sanche IV de Castille et tuteur de reine María, grand commandeur de Calatrava, tous les frères du couvent de Calatrava (ACA, C, reg. 241, ffos 128v°[2]-129r°). 3 mars 1314, Valence : lettre de Jacques II à don Juan (Manuel), mention par Juan Manuel de García López pour des raisons personnelles (ACA, C, reg. 241, f° 130v°[2]).
168. — Juan López
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, archidiacre de Calatayud.
Service du roi et de la famille royale
Offices : procureur à la curie, payé 1.000 tournois d’argent par an (ACA, RP, MR 628, f° 4r°-v°).
Missions diplomatiques : après le 17 avril 1320 : ambassade auprès du pape avec Guerau de Rocabertí. Objet : négociation de la décime pour la Sardaigne ; lutte contre les musulmans de Grenade. Échec (ACA, C, reg. 338, ffos 40r° sq., cf. J. Vincke, Staat und Kirche in Katalonien und Aragón, pp. 201 sq.).
169. — Pedro López d’Andava
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier, chanoine de Tudela.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 14 novembre 1298 : ambassade en Castille auprès de Juan Alfonso de Haro et d’autres seigneurs castillans et navarrais (ACA, C, reg. 252, f° 197r°).
170. — Pere Lopes de Ayala [Pedro López de Ayala]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier étranger.
Origine géographique : Castille.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 25 avril 1303, Teruel : reçu en ambassade ad invicem par l’infant Juan Manuel. Objet : trêves, proposition pour des rencontres au sommet (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 15, n° 1931).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois et puissants : 6 avril 1303 : alférez de l’infant Juan Manuel de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 11, n° 2202).
Missions diplomatiques : avant le 6 avril 1303 : reçu par Jacques II en ambassade avec Diego Ruiz de Ayllón et Gonzalo Martínez, envoyés au nom de l’infant Juan Manuel. Objet : proposition de rencontres entre Jacques II, l’infant Juan Manuel, l’infant Enrique et d’autres seigneurs castillans (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 11, n° 2202).
171. — Diego López de Montoya
L’homme et sa parenté
Statut social : vassal de l’infant Juan Manuel (Castille).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 1er juillet 1303 : ambassade au nom de Jacques II et de l’infant Juan Manuel auprès de Diego López de Haro et de l’infant Enrique de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 15, nos 1920, 1924).
172. — Martín López de Penna Aguda
L’homme et sa parenté
Statut social : serviteur d’Alfonso de la Cerda ?
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 13 décembre 1303, Deça : reçu en ambassade par Alfonso de la Cerda (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 15, n° 1821). Avant le 7-12 mars 1304, Deça : reçu en ambassade par Alfonso de la Cerda. objet : trêve octroyée à Ferdinand IV de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, n° 2220). Après le 6 mai 1309 : ambassade auprès d’Alfonso de la Cerda. Objet : informer des rencontres royales entre Ferdinand IV de Castille et Jacques II (ACA, C, reg. 1521, f° 128v°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 6 novembre 1303, Penna Aguda : ambassade au nom d’Alfonso de la Cerda (À. Masià de Ros, Relación castellano-aragonesa, t. II, pp. 88-89). Après le 7-12 mars 1304, Deça : ambassade ad invicem au nom d’Alfonso de la Cerda. Objet : trêve octroyée à Ferdinand IV de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, n° 2220).
173. — Martín López de Rueda
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1315 : conseiller.
Missions non diplomatiques : après le 24 mars 1315, Lérida : pouvoir (non utilisé) pour traiter avec Artal de Luna sur donation à effectuer par sa femme à Constanza, femme de l’infant Alfonso, pour le comté d’Urgell (ACA, C, reg. 337, f° 225r°[1]).
Missions diplomatiques : après le 6 juin 1316 : ambassade prévue auprès du roi de France avec Guerau de Rocabertí. Objet : cessation des demandes françaises sur la baronnie d’Aumelas (ACA, C, reg. 337, ffos 251r° sq.).
174. — García López de Rueda
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1302 : écuyer du roi. 12 septembre et 5 décembre 1301 : sobrejuntero de Tarazona (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, p. 555 ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 12, n° 1612). Mars 1304 : superveguer de Tarazona.
Missions non diplomatiques : 19 septembre 1303 : chargé de défendre les droits frontaliers de l’Aragon avec la Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 14, n° 1866). 19 novembre 1304, Valence : venue à Valence pour une affaire de vente (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 16, n° 2069). 20 mars 1305 : extraction de chevaux de Castille.
Missions diplomatiques : après le 18 mars 1300 : ambassade en Castille, avec Pedro de Soler. Objet : engager une trêve avec le royaume de Castille en guerre contre le royaume d’Aragon ; préparer une rencontre au sommet (vista) entre Jacques II et les nobles infants Enrique, Juan et Diego López de Haro (ACA, C, reg. 252, ffos 236r° - 237r° ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 6, n° 1092, n° 1114). 15 mai 1303, Valence : ambassade en Castille auprès de l’infant Juan Manuel (A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. LIX, p. 275). Avant le 9 juillet 1303, Fuentidueña : ambassade auprès de la reine de Castille María de Molina (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 15, n° 1942). 25 mars 1304 : ordre d’aller auprès du gouverneur de Navarre. Objet : règlement de la rupture de trêve (ACA, C, reg. 235, f° 39v°(II) [3]).
Récompenses et assignations par le roi : 1er janvier 1302, Lérida : 500 sous de Jaca concédés pour un cheval, ordre aux collecteurs du monedatge de les lui verser (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 11, n° 1482).
Participation à des événements importants
1283 : participation à la Junta de l’Union à Saragosse (L. González Antón, Las uniones aragonesas, II, p. 50).
175. — Berenguer de Loret
L’homme et sa parenté
Statut social : Hospitalier.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ordre militaire : 1301 : commandeur de Calatrava.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 3 mai 1295 : ambassade en Castille avec G. Sasula, familier de Jacques II (ACA, C, reg. 101, f° 75r°[2]). Après le 28 mai 1301 : ambassade ad invicem au Portugal (ACA, C, reg. 334, ffos 15v°-16r°, éd. A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. XXXIV, pp. 251-252).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 28 mai 1301 : envoyé par Denis du Portugal à Jacques II (A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. XXXIV, pp. 251-252).
176. — Francesc de Luna
L’homme et sa parenté
Statut social : juriste.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : juriste [jurisperitus] (ACA, C, reg. 347, f° 29r°).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 1324 : membre de la maison du roi (domesticus).
Lien non institutionnel avec le roi : 1324 : familier.
Missions diplomatiques : après le 19 septembre 1324 : ambassade auprès de l’infant Jacques de Majorque (Jacques III de Majorque), avec Bertran Desllor. Objet : réclamation de droits sur la couronne de Majorque, protestation contre le testament du roi Sanche et la reconnaissance de Jacques de Majorque comme roi (ACA, C, reg. 347, ffos 29r° sq.).
177. — Lope Ferrench de Luna
Dates
† 1323 dans l’expédition de Sardaigne (ACA, RP, MR 774, f° 76v°).
L’homme et sa parenté
Statut social : noble de haut rang (en 1287 : dispose de 40 caballerías, L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, p. 316).
Origine géographique : Aragon.
Service du roi et de la famille royale
Liens non institutionnels avec les rois d’Aragon : [avant le règne de Jacques II] 1283 : familier de Pierre III. [Règne de Jacques II] 1296 : conseiller de Jacques II.
Offices : [avant le règne de Jacques II] 1282 : garde de la place de Syracuse (H. Schadek, « Die Familiaren der sizilischen und aragonesischen Könige », p. 268). [Règne de Jacques II] 1300 : gouverneur d’Aragon (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, p. 497). 1301 : procureur d’Aragon (ibid., t. II, p. 501).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1286 : accompagnement d’Alphonse III d’Aragon aux rencontres avec le roi d’Angleterre (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, p. 312). [Règne de Jacques II] novembre 1291 : ambassade auprès du roi de Castille Sanche IV, avec Alaman de Gudal. Objet : préparer les rencontres royales de Monteagudo-Soria (Memorial Histórico Español, t. III, p. 452 ; M. Gaibrois de Ballesteros, Historia del reinado de Sancho IV de Castilla, t. II, p. 137). 16 août 1294 : ambassade en Castille auprès du roi Sanche IV et de María de Molina (ACA, C, reg. 100, f° 2v°[2]).
Participation à des événements importants
1284, 1287 : membre de la Junta de l’Union d’Aragon (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, pp. 55, 217). 27 juin 1296, site d’Elche : garant des trêves passées entre Jacques II et l’infant Juan Manuel de Castille (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[1], doc. 102, p. 107).
178. — Geraldus Lunelli
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1295 : familier (ACA, C, reg. 102, f° 136r°).
Missions diplomatiques : après le 12 décembre 1295 : sauf-conduit adressé aux officiers du roi et à ses amis, il va à Paris pro nostris negociis et serviciis, une ambassade ? (ACA, C, reg. 102, f° 136r°[1]).
179. — Andrea Maciani
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : juriste (jurisperitus).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : juge de la cour du roi.
Missions diplomatiques : après le 16 janvier 1301 : ambassade au roi de Majorque, avec le chanoine de Valence Guillem de Montalegre. Objet : Val d’Aran ; une affaire secrète (J. Reglá Campistol, La lucha por el Valle de Arán, t. II, pp. 40-41). 22 août 1303 : pouvoir pour aller renouveler en ambassade au nom de Jacques II avec le vicomte Jaspert de Castellnou le traité d’amicitia avec Frédéric de Sicile (ACA, C, reg. 334, f° 164v°).
180. — Manfredus Noctis de Maiolica
L’homme et sa parenté
Origine géographique : Italie.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 1316 : ambassade à Florence (H. Finke, Acta Aragonensia, t. II, doc. 368, pp. 557-562).
181. — Bernat Major [Bernardus Maioris]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 1303-1306, 1314 : scriptor du roi (J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, p. 102 ; ACA, C, reg. 241, f° 147v°[3]).
Missions diplomatiques : après le 4 février 1306 : ambassade auprès du roi de Majorque avec Galbert Durban. Objet : leude (ACA, C, reg. 236, f° 111v°). Après le 1er mai 1306 : ambassade auprès du roi de Majorque (ACA, C, reg. 236, f° 165v° ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 18, n° 2393). 27 mars 1314, Valence : ambassade auprès du roi de Majorque. Objet : affaire de Bellegarde ; affaire des marchands de Cervera et de Jaume Burguet (ACA, C, reg. 241, f° 147v°[3]).
182. — Ramon de Manresa [Raimundus de Minorisa]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : 1285 : étudiant à Bologne (P. Bertran Roigé, « Estudiants catalans a la Universitat de Bolonya », p. 141).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1292 : familier. 1296 : conseiller (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[1], p. 175).
Offices : 1291-1295 : vice-chancelier (J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, p. 43). 1294 : liquidation de ses comptes à la chancellerie (ACA, RP, MR 620, f° 88r°).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1291 : chargé d’annoncer la mort d’Alphonse III d’Aragon à Jacques de Sicile (Bartolomeo di Neocastro, Historia Sicula, p. 213). [Règne de Jacques II] après le 20 novembre 1294 : ambassade en Navarre, avec Bernat de Sarrià. Objet : rencontre de Pierre Flote et du connétable de France (ACA, C, reg. 252, ffos 109r°-111r°).
Participation à des événements importants
1292 : témoin aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 155).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. III, p. 33.
183. — Pere Marc(h) [Petrus Marti]
Dates
† 1338.
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Origine géographique : Barcelone.
Parents : fils de Pere Marc(h), notaire de Barcelone.
Possessions : 1322 : aliénation en sa faveur par Jacques II du château d’Eramprunyà (Baix Llobregat) pour 120.000 sb (ACA, RP, Batllia General 533, f° 4r°).
Mariages : marié, mention d’un fils, Berenguer, clerc et présent à Montpellier en 1324 pour recevoir lettre de protestation de Jacques II d’Aragon contre Jacques (III) de Majorque (ACA, C, reg. 347, f° 17v°).
Carrière hors service du roi et de la famille royale
Carrière urbaine : 1283 : notaire de la cité de Barcelone (J. Trenchs Odena, Casa, corte y cancillería de Pedro el Grande, p. 33).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 4, 20 mai, 17 septembre 1302, mai 1303 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notices 85, 172, 328, 1040). 1325 : conseiller de l’infant Alfonso d’Aragon, fils de Jacques II.
Offices : début du règne de Jacques II : notaire public (J. Mas, « Notes documentals de llibres antichs a Barcelona », p. 165). 13 juin 1300 : scriptor du roi (ACA, C, reg. 266, f° 252r°[2]). 1304 : scriptor portionis du roi. 1er décembre 1306-1327 : trésorier du roi. [Après le règne de Jacques II] 16 mars 1329 - 24 janvier 1336 : mestre racional du roi (T. de Montagut i Estraguès, El Mestre Racional a la Corona d’Aragó, t. I, p. 323).
Missions non diplomatiques : 3 février 1304, Barcelone : reçu par le superverguer de Barcelone Simó de Gerundella, a été envoyé par Jacques II depuis Valence le 15 janvier 1304. Objet : signifier la menace de Ferdinand IV de Castille d’envahir Aragon (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 168, n° 1958).
Missions diplomatiques : avril 1302 : envoyé au sénéchal de Provence. Objet : remettre un cheval d’une valeur de 3.000 sb auparavant pris par le roi à Ramon de Vilanova (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, p. 31, notice 115). Avant le 29 février 1304, Montpellier : reçu en ambassade par Jacques II de Majorque (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 15, n° 1989). Après le 31 mai 1310 : ambassade auprès du comte d’Empúries. Objet : accord entre Jacques II et le comte d’Empúries sur la fourniture de galères (ACA, C, reg. 336, f° 6v°). 1318 : ambassade auprès de Sanche de Majorque (ACA, C, reg. 347, ffos 1r° sq.). Après le 5 août 1323 : ambassade auprès du roi de Majorque Sanche. Objet : conventions Majorque - Aragon sur Montpellier, Aumelas et Carladès avec accord financier ; obtention d’un prêt de 30.000 lb de Sanche pour Jacques II (ACA, C, reg. 339, ffos 386r° sq.). Après le 27 juin 1325, Figueras : ambassade prévue (et finalement non effectuée), avec Bernat de Fonollar auprès de l’infant Philippe de Majorque, d’Huc de Cardona et de Ramon Folc de Cardona. Objet : succession de Majorque ; négociation du mariage de Constanza, fille de l’infant Alfonso d’Aragon (le futur Alphonse IV) avec Jacques III de Majorque (ACA, C, reg. 347, ffos 54v° sq.).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres souverains : 5 août 1323 : conseiller de Sanche de Majorque (ACA, C, reg. 339, f° 386r°[6]).
Participation à des événements importants
1307 : témoin aux Cortes de Huesca (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 197). 1307 : témoin aux Corts de Montblanc (ibid., t. I, p. 204 ; t. XII, p. 360). 1321 : témoin aux Corts de Gérone 1321 (ibid., t. I, p. 272).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. III, p. 46.
184. — Raynero Marcelli [Ramon Marcelli]
L’homme et sa parenté
Statut social : marchand.
Origine géographique : Pise.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 1298 : ambassade à l’émir de Bougie. Objet : demande d’envoi d’émissaires en Aragon (ACA, C, reg. 252, ffos 194 sq., cf. Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 411 ; À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, p. 161).
185. — Guillelmus Bernardi de Marchafava
L’homme et sa parenté
Statut social : écuyer de Jacques II.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 22 octobre 1313 : ambassade ad invicem auprès du vicomte de Turin (ACA, C, reg. 337, f° 333r°[1]).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 22 octobre 1313 : reçu comme ambassadeur du vicomte de Turin par Jacques II (ACA, C, reg. 337, f° 333r°[1]).
186. — Romeu de Marimon
L’homme et sa parenté
Statut social : citoyen de Barcelone.
Origine géographique : Barcelone. Membre de la familia de Bernat de Sarrià en 1307.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : 1308 : jurat du Consell de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, p. 48).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1292 : familier. 1295 : conseiller.
Offices : 1295 : veguer de Barcelone. 1303 : batlle de Barcelone (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 1, p. 307 [nomination]).
Missions diplomatiques : après le 10 août 1292 : ambassade auprès du sultan d’Égypte, avec Ramon Alamany (A. de Capmany y de Monpalau, Memorias históricas sobre la marina, t. II, doc. 53, pp. 78-80 ; À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, doc. 2, pp. 263-265).
187. — Petrus Marini
L’homme et sa parenté
Statut social : notaire.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1292 : familier.
Missions diplomatiques : après le 4 octobre 1303, Lérida : ambassade auprès de Frédéric III de Sicile. Objet : indiquer le report de l’ambassade solennelle de Jaspert de Castellnou en raison de l’hiver et de la présence de Frédéric III à la curie (ACA, C, reg. 334, f° 167r°-v°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres souverains : 1295 : familier de la reine Constance de Sicile.
Bibliographie
H. Schadek, « Die Familiaren der sizilischen und aragonesischen Könige », p. 285.
188. — Miquel Marquet
Dates
† après 1333.
L’homme et sa parenté
Statut social : citoyen de Barcelone.
Origine géographique : Barcelone.
Parents : famille de patriciens.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 30 août 1325 : ambassade auprès du roi de Chypre avec Simó Saltzet. Objet : réclamations des marchands catalans, mission financée par un impôt sur le commerce avec l’île (AHCB, Manual, 1-B-XIII-1, f° 35). 1326 : ambassade à Bougie (À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, pp. 184, 286 et 431).
Bibliographie
Gran Enciclopèdia Catalana [http://www.enciclopedia.cat/fitxa_v2.jsp?NdcHEC=0040513] ; A. García i Sanz et M. T. Ferrer i Mallol, Assegurances i canvis marítims medievals a Barcelona, p. 333, note 2.
189. — Guillermus de Marsilia
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 20 mai 1302 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 172).
Offices : 1295, mars 1307, juin 1309, 1311, 1313 : portier du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. II, notice 19, p. 7 ; notice 1449, p. 256 ; ACA, C, reg. 101, f° 62 ; reg. 254, f° 168v° ; reg. 239, f° 102r°[2]). 1311, 1313, 1314 : bailli de Huesca (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. II, p. 23 ; ACA, C, reg. 239, f° 122v° ; reg. 241, f° 139r°). [Après le règne de Jacques II] règne d’Alphonse IV : détention de la scrivania des juifs de Huesca (J. E. Martínez Ferrando, « Super officiis Aragonum », p. 532).
Missions non diplomatiques : 15 octobre 1295 : accréditation auprès de Bernat de Montpahó et de Guillem de Bellvitge, gardiens des fils de Charles II (ACA, C, reg. 102, f° 48r°[1]).
Missions diplomatiques : 1er mai 1295 : chargé d’accompagner sur le territoire aragonais l’évêque de Séville en partance pour Rome (ACA, C, reg. 101, f° 62v°[2]). Après le 21 août 1307 : ambassade auprès de Charles II de Naples. Objet : préparation de rencontres royales (ACA, C, reg. 335, ffos 323v°[2]-324r° ; reg. 237, f° 28r°).
190. — Pere Marsili
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, dominicain.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : traducteur en latin du Llibre dels feyts de Jacques Ier sous le titre Cronica gestorum regis Jacobi primis Aragoniae (Marti de Barcelona, « La cultura catalana durant el regnat de Jaume II », p. 227, note 120).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : septembre 1309 : ambassade auprès du pape (H. Finke, Acta Aragonensia, t. II, doc. 482, pp. 771-772). Après le 14 juin 1312, Barcelone, reçu avant le 1er juillet 1312, renvoi après le 3 juillet 1312 : ambassade auprès de Juan Manuel, fils de l’infant Manuel et Constanza, avec Arnalt Avyll. Renvoi ad invicem (ACA, C, reg. 240, f° 20r°[3]-[4] ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 37, n° 4587 ; caixa 36, n° 4515).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le le 3 juillet 1312 : ambassade ad invicem auprès de Jacques II d’Aragon au nom de Juan Manuel, fils de l’infant Manuel, et de Constanza, femme de Juan Manuel (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 37, n° 4587 ; caixa 36, n° 4515).
Bibliographie
Diccionari d’Història Eclesiàstica de Catalunya, t. II, p. 560.
191. — Bernat Martí
L’homme et sa parenté
Statut social : membre de la maison du roi.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : avril, septembre 1302, octobre 1303, 1315 : membre de la chambre du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notices 85, 328, 1430 ; ACA, RP, MR 278, f° 39r°).
Offices : 4 novembre 1310, 26 septembre 1315, 16 novembre 1318 : nominations comme batlle de Terrassa (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 333, doc. 701, doc. 965).
Missions diplomatiques : avril 1302 : ambassade à Grenade, avec Jussef Avincorcat. Objet : dommages causés par des grenadins (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notices 129-130 ; ACA, C, reg. 334, f° 58r°[2]).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. III, p. 90.
192. — Gonzalo Martínez
L’homme et sa parenté
Statut social : officier.
Origine géographique : Castille.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 19 février 1304 : ambassade auprès de l’infant Juan Manuel avec Diego Álvarez de Espeio, retour ad invicem, seul (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, n° 2223).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres princes et souverains : 1303 : chancelier de l’infant Juan Manuel de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 11, n° 2202).
Missions diplomatiques : 6 avril 1303 : ambassade avec Diego Ruiz de Ayllón, Pedro López de Ayala auprès de Jacques II. Objet : demande de rencontre avec Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 11, n° 2202 ; caixa 15, n° 1931).
193. — Pedro Martínez
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1301 : scrivà de ració du roi (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 12, n° 1523). 15 mai 1303, 17 juillet 1305, 19 janvier 1309 : scriptor du roi (ACA, C, reg. 334, f° 114v°[1] ; reg. 1521, f° 64r° ; reg. 238, f° 17r°).
Missions diplomatiques : après le 15 mai 1303 : ambassade auprès d’Alfonso de la Cerda. Objet : informer de la trêve d’une année, à compter de la Saint-Jean prochaine [24 juin 1303], obtenue au Portugal entre Jacques II et Ferdinand IV de Castille (ACA, C, reg. 334, ffos 114v°[1] sq.). Après le 17 juillet 1305 : ambassade en Castille auprès du roi Ferdinand IV. Objet : affaire Alfonso de la Cerda, Gombalt d’Entença, affaires financières (ACA, C, reg. 1521, f° 64r°). Après le 19 janvier 1309 : ambassade en Castille auprès du roi Ferdinand IV (ACA, C, reg. 238, f° 17r°).
194. — Pedro Martínez
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier, archidiacre d’Alba.
Origine géographique : Castille.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 29 octobre 1323, Barcelone : ambassade auprès de García Lasso [Garcilaso] de la Vega, majordome de la reine María de Molina. Objet : expliquer l’opinion du pape sur le mariage d’Alphonse XI avec Blanca, fille de María, fille de Jacques II (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. II, doc. 408, p. 296, cf. ibid., t. I, p. 121).
195. — Pedro Martínez de Godor
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1306 : familier de Jacques II.
Missions diplomatiques : après le 22 avril 1306 : ambassade en France et auprès du pape, avec Bonanat, abbé de Santes Creus et Joan Borgunyó. Objet : mariage Aragon - France (fille de Jacques II - fils de Philippe IV, un échec) ; renouvellement d’amitié ; mariage Aragon - Valois (fils de Jacques II - fille de Charles de Valois). Auprès du pape : renouvellement d’hommage sur la Sardaigne (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. I, pp. 285-292 ; ACA, C, reg. 335, ffos 196r° sq. ; reg. 241, ffos 28r° sq.).
196. — Fortunius Martini
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 1308 : ambassade en Toscane (H. Finke, Acta Aragonensia, t. II, doc. 346, pp. 518-519). Septembre 1309 : ambassade à Avignon avec Pere Marsili (ibid., t. II, doc. 482-483, pp. 771-774).
197. — Laurentius Martini
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : 3 mars 1295 : recteur de l’église de Saint-Laurent à Valence (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 138, n° 481). 15 janvier - 21 mars 1302 : recteur de l’église de « Corbera » (Cervera ?) [H. Finke, Aus den Tagen Bonifaz VIII, doc. 10, pp. xxxviii-L]. 1er mars 1317 : recteur de l’église de Saint-Matthieu (ACA, C, reg. 337, f° 188v°[3]).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 3 mars 1295 : reconnaissance de dettes faite par Laurentius Martini à Valence pour 100 sb prêtés à la curie romaine (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 138, n° 481). 15 janvier - 21 mars 1302 : rédaction d’un journal lors de sa présence à la curie romaine (H. Finke, Aus den Tagen Bonifaz VIII, doc. 10, pp. xxxviii-l). Après le 29 décembre 1307, Valence : ambassade auprès du pape et des cardinaux. Objet : dévolution des biens du Temple au monastère de Sijena (ACA, C, reg. 335, f° 326r°-v°). 1er mars 1317, Barcelone : porteur de lettres de Jacques II à Vidal de Vilanova, ambassadeur à la curie (ACA, C, reg. 337, f° 188v°[3]).
198. — Ramon de Masquefa [Raimundus de Masquefa]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, dominicain.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : 25 avril 1300, Barcelone : sauf-conduit pour aller étudier à Paris (Marti de Barcelona, « La cultura catalana durant el regnat de Jaume II », doc. 42, p. 262), retour de Paris en 1303.
Carrière ecclésiastique : 1308 : prieur de l’église de Valence. 1312 : proposé pour l’évêché de Gérone (avec Joan Borgunyó et Romeu ça Bruguera). 1340 : prieur de Barcelone et exécuteur testamentaire de Guillem de Santa Coloma (Marti de Barcelona, « La cultura catalana durant el regnat de Jaume II », p. 262).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi et avec des membres de la famille royale : 1324 : conseiller de Jacques II, de l’infant Alfonso (ACA, C, reg. 339, f° 351v°).
Missions diplomatiques : après le 24 septembre 1324, retour avant le 7 février 1325 : ambassade auprès de Charles de Valois. Objet : marier l’infant Pedro d’Aragon avec une Française (ACA, C, reg. 339, ffos 351v°-353v°[2]). Après le 18 avril 1325, retour avant le 26 août 1325 : ambassade auprès de Charles de Valois et d’autres nobles français. Objet : marier l’infant Pedro avec une Française. Échec de la mission (ACA, C, reg. 339, ffos 354r°-359r°). Avant le 8 novembre 1325, Montalbán : ambassade auprès de Juan, archevêque de Tolède (ACA, C, reg. 254, f° 241r°).
Bibliographie
Marti de Barcelona, « La cultura catalana durant el regnat de Jaume II », p. 262.
199. — Ponç de Mataró [Poncius de Matarone]
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Barcelone.
Parents : famille de patriciens (S. P. Bensch, Barcelona i els seus dirigents, p. 163).
Mariage et enfants : 7 mai 1311 : un fils accusé d’assassinat qu’il cherche à sauver (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 32, n° 4056).
Réseau d’amitié : soutien d’Artal de Luna et de Bernat de Sarrià pour son fils accusé d’assassinat (ibid.).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 4 juillet 1300, lieutenant du majordome de l’hôtel de Jacques II (ACA, C, reg. 266, f° 264v°[2]).
Missions non diplomatiques : [avant le règne de Jacques II]. Services rendus aux prédécesseurs de Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 32, nos 4056, 4057). [Règne de Jacques II] 12 juin 1300, Lérida : chargé de demander un contingent à la ville de Valence, sans doute pour les conflits dans le royaume de Murcie (ACA, C, reg. 266, f° 232r°[1]). 11 décembre 1304, Tortosa : demande de porter un procès devant le juge de cour (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 18, n° 2327).
Missions diplomatiques : (?) décembre 1294, Barcelone : ambassade en Castille auprès du roi Sanche IV et de la reine María de Molina, avec Alfonso García de Pan Corvo (ACA, C, reg. 252, ffos 10v° sq.). 29 avril 1295 : des comptes le mentionnent pour diverses legationes auprès du roi et de la reine de Castille (ACA, C, reg. 262, f° 257r°[2]). Après le 2 octobre 1298 : ambassade auprès du roi de Castille (ACA, C, reg. 252, ffos 105r° sq.). Après le 25 janvier 1304, Valence : ambassade auprès du roi de France. Objet : arrivée de Philippe IV près de la frontière, sondage pour des rencontres royales, médiation aragonaise dans le conflit de la France avec la papauté (ACA, C, reg. 334, ffos 83r°[1] sq. ; reg. 235, f° 30v°[2] ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 15, n° 1997). 1er avril 1309 : mention d’une ambassade effectuée auprès du roi de Naples dans un brouillon d’accord (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 27, n° 3455).
Récompenses et assignations par le roi : 1300 : don gracieux par le roi de 1.800 sb pour un cheval (ACA, RP, MR 264, f° 15r°). 7 mai 1311, Morella : en vertu des services rendus aux prédécesseurs de Jacques II et au roi lui-même, complément d’instruction autorisé dans l’affaire de son fils, accusé d’assassinat (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 32, nos 4056, 4057).
200. — Pere de Matis
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 27 mai 1294 : ambassade auprès de la commune de Gênes avec Pere de Coir (ACA, C, reg. 252, ffos 87r° sq.).
201. — Asbert de Mediona
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Catalogne (famille Mediona, Haut-Penédès).
Service du roi et de la famille royale
1285, 1300 : feudataire du roi (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, pp. 175, 534).
Offices : [avant le règne de Jacques II] 1286-1288 procureur et lieutenant de Majorque (J. Lalinde Abadía, La Corona de Aragón en el Mediterráneo Medieval, p. 360). [Règne de Jacques II] 1291 - mars 1293 : lieutenant du royaume de Valence (J. V. Cabezuelo Pliego, Poder público y administración territorial en el reino de Valencia, p. 92).
Missions non diplomatiques : avril - mai 1292 : à la tête un moment des galères aragonaises envoyées au roi de Castille pour prendre Tarifa (M. Gaibrois de Ballesteros, Historia del reinado de Sancho IV de Castilla, t. II, pp. 176 sq.).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II]. 1274 : ambassadeur de Pierre III d’Aragon auprès du roi de France (J. V. Cabezuelo Pliego, Poder público y administración territorial en el reino de Valencia, p. 93). [Règne de Jacques II] 9 mai 1292 : ambassade prévue auprès du sultan du Maroc, ajournée, mission effectuée au printemps 1293. Objet : médiation de Jacques II entre la Castille et le Maroc (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, pp. 223-224).
Récompenses et assignations par les rois d’Aragon : [avant le règne de Jacques II]. 29 juin 1272 : concession par Jacques Ier du château d’Altea, échangé en 1274 avec le roi contre Cabrera en Catalogne (J. V. Cabezuelo Pliego, Poder público y administración territorial en el reino de Valencia, p. 92). [Règne de Jacques II] 9 juin 1300, Lérida : mention d’une assignation de 2.000 sb annuels sur l’aljama juive de Barcelone (ACA, C, reg. 266, f° 230r°[1]). Mars 1304 : concession in perpetuum de Fonte Rubeo (Fontroig, Catalogne), avec dépendances (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 9, n° 1244 ; P. de Jaume II, carp. 168, n° 1982).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : 30 mai 1293 : revenu d’Afrique du Nord avec des lettres de créance d’Ibn Yakub, sultan du Maroc (A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, p. 31 ; M. Gaibrois de Ballesteros, Historia del reinado de Sancho IV de Castilla, t. II, p. 219 ; À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, t. I, pp. 17 et 19-20).
Participation à des événements importants
1289 : convoqué aux Cortes de Monzón (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, p. 378). 19 octobre 1302 : témoin lors de la prestation de serments de respecter les accords passés entre Jacques II d’Aragon et Jacques II de Majorque (ACA, C, P. de Jaume II, n° 1804). 1305 : convoqué aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. XI, p. 441). 1307 : convoqué aux Corts de Montblanc (ibid., t. I, p. 199). 1311 : report de sa convocation aux Corts de Barcelone (ibid., t. I, p. 210). 1312 : participation au serment de vassalité de Sanche de Majorque à Jacques II (J. V. Cabezuelo Pliego, Poder público y administración territorial en el reino de Valencia, p. 93). 1315 : convoqué aux Corts de Lérida (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 233). 1318 : convoqué aux Corts de Tortosa (ibid., t. I, p. 236). 1321 : convoqué aux Corts de Gérone, puis report de sa convocation (ibid., t. I, pp. 251, 255).
Bibliographie
J. V. Cabezuelo Pliego, Poder público y administración territorial en el reino de Valencia, pp. 92-93 ; Diccionari Biogràfic, t. III, pp. 159-160.
202. — Ramon de Melany
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 7 octobre 1327, Barcelone : ambassade ad invicem auprès de Charles IV, roi de France. Objet : projet de mariage entre Charles, comte d’Évreux, et l’une des filles de Jacques II (ACA, C, reg. 339, ffos 260r° sq. ; RAH, 9/2, f° 41).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 10 mai 1327, Saint Chistophle-en-Balare, reçu avant le 30 juillet 1327 : ambassade au nom de Charles IV, roi de France. Objet : mariage de Charles, comte d’Évreux, avec une fille du roi d’Aragon (ACA, C, reg. 339, ffos 244v°[2], 260r° sq.).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. III, p. 161 ; J. Miret i Sans, « Ramon de Melany embajador de Alfonso IV en la Corte de Francia » ; Id., « Negociacions diplomàtiques d’Alfons III de Catalunya-Aragó ab el rey de França per la croada contra Granada » ; G. Bers, « Der Kreuzzug des Jülicher Grafen Wilhelm V. gegen Granada ».
203. — Pere Messeguer [Petrus Messeguerii]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 1306 : membre de la maison du roi. Juin 1310, 1311, 1315, 1318 : armiger. 1318 : trésorier de la reine (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, p. 59 ; t. II, p. 27 ; ACA, RP, MR 623, ffos 82v°-83v°).
Offices : 17 janvier 1316 : nommé batlle de Granyena (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 736).
Missions non diplomatiques : 4 juillet 1310 : collecte d’argent dans les territoires de la Couronne de sommes dues pour l’expédition d’Almería (ACA, RP, MR 623, f° 90v°).
Missions diplomatiques : après le 20 mars 1306 : ambassade auprès du roi de Naples. Objet : remboursement de dettes dues par le roi de Naples à Jacques II pour le voyage de Sicile (1298-1299) [ici 1.500 onces d’or] (ACA, C, reg. 236, ffos 141v° sq.). 5 avril 1308 : ambassade auprès du roi de Naples. Objet : récupération d’argent (ACA, C, reg. 237, ffos 56r° sq.).
204. — Bernat Miçer
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 20 mai 1296 : ambassade en Castille auprès de l’infant Juan Manuel et de son merino mayor. Objet : prolongement de trêve, revenu avec message oral d’acceptation (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[1], pp. 175, 187). 5 juin 1298 : ambassade en Castille auprès de l’infant Juan Manuel [il s’agit de « Bernat Merzer », le même ?] (A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. XIV, p. 238).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Après le 20 mai 1296 : ambassadeur ad invicem de l’infant Juan Manuel auprès de Jacques II. Objet : acceptation de trêve (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[1], pp. 175, 187).
205. — García Garsias Michaelis Ayerbe
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier. Prieur de Sainte-Christine ou camérier de Tarragone
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 13 avril 1303 - 12 mai 1305 : procureur de Jacques II à Rome (H. Finke, Aus den Tagen Bonifaz VIII, doc. 12, p. lviii). 4 avril 1304, Valence : ambassade secrète avec Artal de Azlor auprès d’Alfonso et de Fernando de la Cerda (ACA, C, reg. 334, f° 108v°). 14 mars 1305, 17 mai 1305 : lettres à Jacques II envoyées depuis Pérouse. Objet : arrivée de Charles II et négociations relatives au conclave (H. Finke, Aus den Tagen Bonifaz VIII, doc. 15, pp. lxi-lxii ; Id., Acta Aragonensia, t. I, doc. 124, pp. 188-189).
Bibliographie
H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, pp. cxxxi-cxxxii.
206. — Guillem de Mirambell
L’homme et sa parenté
Statut social : citoyen de Barcelone.
Parents : il existe un Pere de Mirambell, conseller du Consell de Barcelone en 1280 (J. Boscà, Memorial Històric, p. 42).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : 1301-1302 : membre du Consell de Cent (AHCB, CC, Sèrie I : LC I, ffos 3v°, 11v° et 67-68 ; J. Boscà, Memorial Històric, p. 45).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 1er juin 1293, Barcelone : ambassade auprès du sultan de Bougie (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 260).
207. — Pere de Mitjavila
L’homme et sa parenté
Statut social : citoyen de Barcelone.
Origine géographique : Barcelone.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 1327 : ambassade en Égypte (À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, pp. 124-127).
Récompenses et assignations par le roi : feudataire en Sardaigne après la conquête de l’île en 1324 (C. Crabot, « Noblesse urbaine et féodalité », p. 841)
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. III, p. 202.
208. — Ramon de Molina [Raimundus de Molina]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1295, 1296 : superveguer de Saragosse et de Teruel, justicia de Teruel (ACA, C, reg. 252, ffos 117r°[2], 124r°[1]). 1312 : veguer de Ribagorza (J. Reglá Campistol, La lucha por el valle de Arán, t. I, p. 67)
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1289 : ambassade effectuée au nom d’Alphonse III d’Aragon en Provence — auprès de Charles II ? —, avec Ramon de Besalù (ACA, RP, MR 620, f° 76r°). [Règne de Jacques II] 1295 : chargé d’aller à la rencontre de Rodrigo Jiménez de Luna avant entrée dans Daroca de l’infante Isabel de Castille (ACA, C, reg. 252, f° 117r°[2]). 15 janvier 1296 : chargé d’empêcher qu’une aide soit portée à ceux qui luttent contre les infants de la Cerda (ACA, C, reg. 252, f° 124r°[1]).
209. — G. de Mollet [G. de Molleto]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier, doyen de l’église de Valence.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 18 août 1303, Tarazona : ambassade en France auprès de messagers de Philippe le Bel se trouvant à Montpellier avec R. de Guardia et P. de Monello. Objet : proposition de rencontre à Montpellier entre messagers le 25 décembre 1303 pour régler le contentieux sur le Val d’Aran (ACA, C, reg. 334, ffos 153r° sq. ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 15, n° 1994).
210. — Francesc Moneder
L’homme et sa parenté
Statut social : marchand.
Origine géographique : Valence.
Parents : existence d’une famille Moneder de patriciens à Barcelone (S. P. Bensch, Barcelona i els seus dirigents, p. 163).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 18 novembre 1315 : ambassade auprès du « sultan de Miliana » [ex-gouverneur Mohammed de Tlemcen, devenu autonome] (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 476). Novembre 1317 : ambassade auprès du sultan de Miliana (ibid.).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : février 1316 : ambassadeur du sultan de Miliana auprès de Jacques II (ibid.).
211. — Pere de Monell
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Offices : octobre 1303 : juge de la cour du roi. 1304 - arrêt avant 1307 : vice-chancelier (J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, p. 43 ; H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, pp. 47-48).
Missions diplomatiques : après le 18 août 1303, Tarazona : ambassade en France auprès de messagers de Philippe le Bel se trouvant à Montpellier avec R. de Guardia et P. de Monello. Objet : proposition de rencontre à Montpellier entre messagers le 25 décembre 1303 ; règlement du contentieux sur le Val d’Aran (ACA, C, reg. 334, ffos 153r° sq. ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 15, n° 1994).
212. — Pere de Montagut
L’homme et sa parenté
Statut social : à partir de 1297 : chevalier (don de vêtement pour le devenir, ACA, RP, MR 262, f° 99v°), officier du roi, vassal de Jacques II et de Charles II.
Service du roi et de la famille royale
Missions non diplomatiques : 1294 : sobrejuntero de Huesca (ACA, RP, MR 620, f° 24). 1er juin 1304, Saragosse : procureur du roi d’Aragon dans le royaume de Murcie (ACA, C, reg. 235, f° 78r°).
Missions diplomatiques : 16 mai 1304, Huesca : demande de Jacques II au roi de Naples de lui octroyer la permission de venir en péninsule Ibérique (ACA, C, reg. 235, f° 72r°[2]-[3]). Après le 3 novembre 1304 : ambassade ad invicem auprès du roi de Naples et du pape. Objet : réponse aux difficultés soulevées par une mission de Jaspert de Castellnou en Sicile (ACA, C, reg. 335, f° 198r°). Avant le 5 juillet 1311, Grenade : reçu en ambassade avec Juan del Gay par l’émir de Grenade (À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, pp. 444-445 ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 148 [ES], n° 440).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres souverains : vassal de Charles II.
Missions diplomatiques : avant le 3 novembre 1304 : ambassadeur du roi de Naples Charles II et du pape auprès de Jacques II (ACA, C, reg. 335, f° 198r°).
213. — Bernat de Montalegre [Bernardus de Montealacri]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : 1284 : allé à Perpignan pour études et achat d’un Décret (J. Mas, « Notes documentals de llibres antichs a Barcelona », p. 164).
Carrière ecclésiastique : attesté à partir du 2 juin 1285 : chanoine de Valence, Montalegre (J. Mas, « Notes documentals de llibres antichs a Barcelona », pp. 164-165).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1301 : familier.
Missions non diplomatiques : 1303 : percepteur de dîme à Majorque (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 15, n° 1992).
Missions diplomatiques : après le 8 juin 1301 : ambassade auprès de Charles II de Naples. Objet : négocier des affaires secrètes sur le projet de mariage entre Sanche de Majorque et une fille de Charles II, il est nuncius solennel (ACA, C, reg. 334, ffos 27r°, 54r°). Avant le 23 février 1302 (retour) : ambassade auprès de Jacques de Majorque. Objet probable : signifier le bon avancement de l’affaire du mariage entre Sanche de Majorque et une fille de Charles II (ACA, C, reg. 334, ffos 47v°[1], 54r°). Après le 2 mai 1302 : ambassade solennelle auprès de Charles II. Objet : mariage de Sanche de Majorque avec une fille de Charles II (ACA, C, reg. 334, f° 54r°). 1er août 1302 : Jacques II lui envoie lettres de créance et instructions pour proposer à Charles II et au pape ses bons offices pour la paix avec Frédéric III de Sicile (ACA, C, reg. 334, f° 72r°).
Récompenses et assignations par le roi : [sans date, entre 1306 et 1320, période où Pere Boïl est mestre racional] : don d’une mule par le roi, d’une valeur de 500 sb (ACA, RP, MR 774, f° 20r°).
Bibliographie
S. Péquignot, « Interponere partes suas ».
214. — Gastó de Montcada
Dates
† 1334 (Gérone).
L’homme et sa parenté
Statut social : noble, religieux, évêque.
Origine géographique : Catalogne.
Parents : fils du baron d’Aitona Pere II de Montcada i d’Abarca. Frère de Ot de Montcada ; frère de la reine Elisenda de Montcada, troisième femme de Jacques II
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : 1319 : études de théologie au studium generale d’Avignon, connaissance personnelle du pape. Sans doute maître ès arts (S. Cunchillo Plano, « Gastó de Montcada », p. 22).
Carrière ecclésiastique : 1312 : évêque de Valence ; recteur de paroisse de Cantavieja. 1318 : chanoine avec prébende dans les cathédrales d’Urgell et de Lérida, possession de prévôté ; 29 avril 1318 : obtention d’un canonicat avec prébende et archidiacre de Barcelone. 1324-1328 : évêque de Huesca. 1328-1334 : évêque de Gérone. 1330 : évêque de Monreale en Sicile (?).
Service du roi et de la famille royale
Missions non diplomatiques : 1320-1325 : chancelier de la couronne d’Aragon.
Missions diplomatiques : 22 juin 1297, Naples : demande de Robert duc de Calabre à Jacques II de l’envoyer éventuellement avec l’archevêque de Tolède pour ambassade de paix entre Frédéric d’Aragon et Robert (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 199 [EI], n° 4) [le même ?]. Après le 8 août 1325 : ambassade solennelle avec le noble Guillem de Angularia auprès de Frédéric III de Sicile. Objet : mission de médiation aragonaise entre partisans de Frédéric III et Angevins de Naples (ACA, C, reg. 339, ffos 185r° sq.). Après le 15 mars 1326 : ambassade auprès du roi de Sicile avec Berenguer de Sant Vicenç. Objet : médiation Naples - Sicile, échec (ACA, C, reg. 339, ffos 196r° sq.).
Récompenses et assignations par le roi : 9 septembre 1322, Barcelone : lettre de Jacques II au pape pour demander de lui attribuer, alors qu’il est archidiacre de Barcelone, l’évêché de Barbastro (J. Vincke [éd.], Documenta selecta, doc. 386, p. 277). 4 avril 1323, Barcelone : Guillem Oulomar chargé par Jacques II de tenter de lui obtenir le cardinalat à la curie (J. Vincke, « der Kampf Jakobs II. und Alfons’IV. um einen Landeskardinal », Zeitschrift der Savigny-Stiftung für Rechtsgeschichte, Kanonistische Abteilung, 21, 1931, p. 13).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres souverains : 1320 : familier du pape Jean XXII. 1323 : chapelain du pape.
Bibliographie
Diccionari d’Història Eclesiàstica de Catalunya, t. II, p. 659 ; H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, p. xliv ; J. Vincke, Staat und Kirche in Katalonien und Aragón, pp. 317-325 ; S. Cunchillos Plano « Gastón de Moncada, obispo de Huesca y canciller de Jaime II ».
215. — Ot de Montcada [Othonus de Montecatheno]
Dates
~ 1290 - † 1341.
L’homme et sa parenté
Statut social : noble, armé chevalier en 1328 (couronnement d’Alphonse IV).
Origine géographique : Catalogne.
Parents : fils aîné de Pere de Montcada II de la branche d’Aitona et d’Elisenda de Pinós. Frère d’Elisenda de Montcada, troisième femme de Jacques II.
Mariage : marié à Jofredina de Lluria.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 1314 : service de l’infant Alfonso. 1324-1325 : lieutenant de l’infant Alfonso, en tant qu’il est procureur du roi en Catalogne (S. Péquignot, « Enantar a tractar »).
Lien non institutionnel avec le roi : 1313 : conseiller. 1314 : familier. [Après le règne de Jacques II] conseiller de Pierre IV (Diccionari Biogràfic, t. III, p. 254).
Offices : 1313, 1325 : majordome du royaume de Valence puis majordome de l’ensemble de la Couronne (Diccionari Biogràfic, t. III, p. 254 ; ACA, C, CR, carp. 150 [ES], n° 712).
Missions non diplomatiques : 18 décembre 1307 : transmission à Jacques II d’une lettre de Ramon Saguàrdia, dernier templier assiégé dans le château de Miravet (J. M. Sans i Travé, « Recull de cartes de fra Ramon de Saguàrdia durant el setge de Miravet », p. 430). 1309 : participation à l’expédition de Ceuta.
Missions diplomatiques : après le 17 mai 1322 : ambassade auprès du roi de France avec Ramon Vinader. Objet : félicitations de Philippe V pour son couronnement, tentative pour résoudre le conflit sur Montpellier, le Carladès et la baronnie d’Aumelas (ACA, C, reg. 338, ffos 85r° sq.). Après le 14 novembre 1322, Tarragone : ambassade prévue auprès du roi de Majorque. Objet : conflit Sanche de Majorque - comte de Valois (ACA, C, reg. 338, ffos 97r° sq.).
Récompenses et assignations par le roi : 1325 : assignation de rentes sur Malanoya en Catalogne (2.000 sb) auparavant attribué à Nicolas de Santjust (ACA, RP, MR 630, f° 166r°).
Participation à des événements importants
1305 : convoqué aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. XI, p. 441). 1307 : présent aux Corts de Montblanc (ibid., t. XII, p. 359). 1311 : convoqué aux Corts de Barcelone (ibid., t. I, pp. 207, 213). 1315 : convoqué aux Corts de Lerida (ibid., t. I, p. 233). 1318 : convoqué aux Corts de Tortosa (ibid., t. I, p. 236). 1321 : convoqué plusieurs fois [pour report] et présent aux Corts de Gérone (ibid., t. I, pp. 251, 254, 270). 1323 : convoqué aux Corts de Barcelone (ibid., t. I, p. 274). 28 mai 1327 : un des exécuteurs testamentaires de Jacques II (A. Udina i Abelló, Els testaments dels comtes de Barcelona i dels reis de la Corona d’Aragó, p. 181).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. III, pp. 253-256 ; J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, p. 277, note 1 ; S. Péquignot, « Enantar a tractar ».
216. — Pere II de Montcada [Aitona] [Petrus de Montecatheno]
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Origine géographique : Catalogne.
Parents : deuxième fils de Pere I de la branche d’Aitona-Seros et de Sibil · la d’Abarca.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 20 septembre 1296 : veguer de Barcelone, Gérone et Besalú (ACA, C, reg. 252, f° 157r°[2]).
Missions diplomatiques : après le 20 septembre 1296, Valence : ambassade auprès du roi de Majorque. Objet : prorogation de trêve durant le voyage à Rome de Jacques II (ACA, C, reg. 252, f° 157r°[2]).
217. — Pere de Montcada [Petrus de Montecatheno]
L’homme et sa parenté
Statut social : noble, évêque.
Origine géographique : Catalogne.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 2 novembre 1315, Barcelone : ambassade prévue auprès de Frédéric III de Sicile. Objet : transmission des discussions effectuées avec Ferrer d’Abella (ACA, C, reg. 337, f° 314r°[2]).
218. — Guillem de Montalegre [Guillelmus de Montealacri]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier, chanoine de Valence.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 16 janvier 1301 : reçu avec le jurisperitus Andrea Maciani en ambassade par le roi de Majorque. Objet : Val d’Aran, accompagné d’Andrea Maciani (J. Reglá Campistol, La lucha por el Valle de Arán, t. II, app. I, doc. 29, pp. 40-41).
219. — Ja[cobus] de Monte Altero
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1295 : familier de Jacques II.
Missions diplomatiques : après le 31 décembre 1295 : ambassade auprès d’Alfonso de la Cerda. Objet : informer de l’intention de Jacques II de s’entretenir personnellement avec Alfonso (ACA, C, reg. 252, f° 122v°[1]).
220. — Pere de Montornès [Petrus de Montornes]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier de la cour du roi.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 1318 : au service de la reine Marie de Lusignan, femme de Jacques II (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. II, p. 181). 1321 : membre de la maison d’Elisenda de Montcada, dernière épouse de Jacques II (ACB, Extravagants, RP, Vestits donats par Pere Tripó per manament de la reina 1320-1321, f° 2r°). 1322 : écuyer de la cour du roi (ACA, C, reg. 338, f° 107r°).
Lien non institutionnel avec le roi : 20 octobre 1322 : familier de Jacques II (ACA, C, reg. 338, f° 107r°).
Missions non diplomatiques : 1299 : participation à la bataille de Capo Orlando.
Missions diplomatiques : après le 20 octobre 1322 : ambassade en Sicile auprès du roi Frédéric III. Objet : affaires concernant Isabel, veuve du comte d’Empúries ; proposition de marier sa fille à un fils de Jacques II ; protestation contre une prise de biens sur la coca d’Esteve Bordell par les Génois (ACA, C, reg. 338, ffos 107r° sq.).
Participation à des événements importants
1292 : participation aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 165).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. III, p. 276.
221. — Romeu de Montornès
L’homme et sa parenté
Statut social : membre de la maison du roi.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : mars 1302, mai 1303 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 328, 1040). 1327 : écuyer de la maison de l’infante María d’Aragon (ACA, C, reg. 339, f° 249r°).
Missions non diplomatiques : 1297 : participation à l’expédition de Sicile (ACA, RP, MR 623, ffos 51v°-52r°). 1309 : participation à l’expédition d’Almería (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 131 [Cuentas], n° 102).
Missions diplomatiques : fin décembre 1313, Palerme : envoyé à Jacques II, porteur d’une lettre de Bernat de Sarrià (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 481, pp. 618-623). Après le 13 août 1327 : ambassade auprès des rois de Castille et du Portugal, avec Galacian de Tarba. Objet : marier l’infant Pedro d’Aragon, fils de Jacques II, avec Leonor de Castille ; mariage du fils d’Afonso de Portugal avec Blanca, fille de María de Castille ; droits de Blanca en Castille. Au Portugal : mariage fils d’Afonso du Portugal avec Blanca (ACA, C, reg. 339, ffos 249r° sq.).
Participation à des événements importants
1292 : participation aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 165).
222. — Pere de Montpahó [Petrus de Monte Pavone]
L’homme et sa parenté
Statut social : écuyer, chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : mars 1302, mai, octobre 1303, février 1304, 1315 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 328, 1040, 1430 ; 1746 ; ACA, RP, MR 278, f° 39r°).
Offices : 11 mars 1300 - 17 mai 1314 : bailli de Valls et de Santa Maria de Plà (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 547 [nomination et substitution]). 17 avril 1311, 27 août 1315 - 22 février 1318, 27 septembre 1318 : bailli de Montblanc (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 357, 689, 827, 947 [nomination, nomination et ordre de cessation, nomination]).
Missions non diplomatiques : 1323-1324 : participation à l’expédition de Sardaigne (Diccionari Biogràfic, t. III, p. 277).
Missions diplomatiques : après le 5 octobre 1325 : ambassade auprès du roi Jacques III de Majorque. Objet : transmission de l’accord de Saragosse passé entre Philippe de Majorque et Jacques II d’Aragon ; mariage de Jacques III de Majorque avec Constanza, fille de l’infant Alfonso d’Aragon (ACA, C, reg. 347, ffos 68r° sq.).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. III, p. 277 ; S. Péquignot, « Enantar a tractar ».
223. — Galceran de Mont[o]liu
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 9 juin 1296, Murcie : ambassade auprès de Frédéric III de Sicile (ACA, C, reg. 340, f° 119r°).
224. — Guillem de Montonova
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 9 février 1309, Madrid : reçu en ambassade par Ferdinand IV de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 30, n° 3747).
225. — Ramon de Montrós
Dates
Dernière attestation : 1320 (ACA, RP, MR 627, f° 226v°).
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier.
Origine géographique : Montrós : paroisse de l’évêché d’Urgell (Catalogne).
Réseau d’amitiés : 13 septembre 1308 : appui d’un criado auprès de Jacques II en passant par Constanza de Castille, pour le faire entrer à la cour du roi (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 26, n° 3328).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : 1295 : « clerc de Saragosse » (ACA, RP, MR 774, f° 105r°). 10 mai 1295 : clericus noster pour Jacques II (ACA, C, reg. 102, f° 11r°[2]). 14 novembre 1300 : archidiacre (ACA, C, reg. 334, f° 5r°), sans doute déjà de La Guarta, comme il apparaît par la suite (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 1093, hypothèse : La Guardia = La Guarta, près de Boltoño). 23 mars 1302 : archidiacre de Cuvillane dans l’église de la Guardía (ACA, C, reg. 334, f° 51r°[1]). 1311 : archidiacre de Jàtiva et de la Guardía (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 32, n° 4019). 1320 : archidiacre de la Guardia (ACA, RP, MR, 627, f° 226v°).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1300 : familier (ACA, C, reg. 334, f° 105r°).
Missions non diplomatiques : 23 août 1304, Saragosse : ordre de Jacques II au lieutenant du procureur en Aragon d’enquêter pour savoir s’il a pris en gage justement ou injustement 2.000 sous de Jaca à Andreas de Johanni, de Morellas, ainsi qu’il l’en accuse. Si l’injustice est avérée, ordre de restitution (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 18, n° 2315).
Missions diplomatiques : avant le 10 mai 1295 : ambassade en Angleterre, dépouillé en route sur les terres du comte de Foix (ACA, C, reg. 101, f° 81r°[2] ; reg. 102, f° 11r°[2]). Après le 20 juin 1296, site d’Elche : ambassade au Portugal auprès du roi Denis et de la reine Isabelle (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[2], doc. 61-62, pp. 62-65). Après le 19 février 1300, Barcelone : ambassade au Portugal prévue auprès du roi Denis, mais interceptée par les Castillans (A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. XXIII, p. 243). Après le 31 mai 1300, retour avant le 8 octobre 1300 : ambassade au Portugal auprès du roi Denis et de la cour portugaise, ad invicem (A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. XXIV, p. 244 ; ACA, C, reg. 334, f° 5r°). Après le 14 novembre 1300 : ambassade au Portugal ad invicem auprès du roi Denis. Objet : préparation de rencontres royales (ACA, C, reg. 334, f° 5r°, éd. partielle A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. XXVII, p. 245). Après le 23 mars 1302, siège du château de Montfalcó (Lérida), retour avant le 20 mai 1302 : ambassade au Portugal auprès du roi Denis. Objet : mission orale (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I(3) ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 12, n° 1573 ; ACA, C, reg. 334, f° 61r°[1]-[2]). Après le le 20 mai 1302 : ambassade auprès des infants de la Cerda (ACA, C, reg. 334, f° 61r°[1]-[2]). Août 1302 : ambassade au Portugal et en Castille, auprès du roi du Portugal, rencontre de l’infant Juan, fils d’Alphonse X (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[2], doc. 223, pp. 210-211). 13 décembre 1302 : reçu en ambassade par Denis du Portugal, renvoi ad invicem et retour avant le 24 février 1302 (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 26, n° 3272 ; caixa 25, n° 3246 ; ACA, C, reg. 334, f° 61r°[3]). Après le 4 mars 1303, Vilafranca del Penedès, reçu avant le 4 avril 1303 : ambassade au Portugal auprès du roi Denis et de sa cour, avec Domingo García de Echauri, Joan Garcés de Alagón. Objet : médiation de Denis dans l’obtention d’une trêve entre Jacques II et Ferdinand IV, présence aux rencontres royales (vistas) de Badajoz (ACA, C, reg. 334, ffos 104-106 ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 148 [ES], n° 492 ; ACA, C, P. de Jaume II, n° 1878). Après le 26 juin 1303 - retour avant le 23 juillet 1303 : ambassade auprès du roi du Portugal avec Gonzalo García. Mission ad invicem (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 1093 ; ACA, C, reg. 334, ffos 117r° sq. ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 148 [ES], n° 422 ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 15, n° 1947 ; ACA, C, reg. 335, f° 306r°[2]). Avant le 9 décembre 1303, Valence-retour avant le 30 décembre 1303 : ambassade auprès de l’infant Juan de Castille. Retour ad invicem prévu (ACA, C, reg. 335, ffos 308v°[2]-309r° ; reg. 334, f° 120r°). Après le 30 décembre 1303 : ambassade au Portugal avec González Pérez et Gil de Sist. Objet : réponse à mission de Ramon de Montrós et González Pérez, proposition de rencontres avec le roi Denis pour le bien de l’Espagne, projet de mariage du duc de Calabre avec Isabel, fille de Sanche de Majorque (ACA, C, reg. 334, ffos 120r° sq.). Après le 22 avril 1304, Tarazona, renvoi avant le 10 juin 1304 : ambassade avec Domingo García de Echauri auprès de Denis et de membres de la cour du Portugal, de Castille. Objet : préparation de rencontres royales (C. González Mínguez, Fernando IV, doc. XIII, p. 362 ; ACA, C, reg. 334, ffos 125r° sq. ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, n° 2256). Après le 28 juin 1304, Saragosse : ambassade en Castille auprès de Juan, fils d’Alphonse X de Castille, et de María de Molina (ACA, C, reg. 235, ffos 92v°[3] sq.). 1er octobre 1304, Tortosa : mention d’une atteinte à l’honneur de Ramon de Montrós par Joan Simon à la cour du Portugal (ACA, C, reg. 335, ffos 312v°[2]-313r°[2]). Avant 13 novembre 1304, Zamora — après le 25 novembre 1304, retour avant le 15 décembre 1304 : reçu en ambassade par Ferdinand IV et Juan, fils d’Alphonse X, puis retour. Objet : demande de rectification des lieux octroyés à Alfonso de la Cerda (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, nos 2252, 2206, 2209 ; ACA, C, reg. 254, f° LXVIv°). Après le 15 décembre 1304, Cuecha : ambassade en Castille ad invicem auprès de Ferdinand IV, réception de Ramon de Montrós par Jacques II, réponse et renvoi ad invicem à Ferdinand IV (ACA, C, reg. 254, f° LXVIv°). Après le 19 décembre 1304, Valence, reçu avant 27 janvier 1305, renvoyé après le 28 janvier 1305 : ambassade en Castille ad invicem auprès de Ferdinand IV de Castille, Constanza, María, Vetatza, l’infant Juan, fils d’Alphonse X. Objet : préparation de rencontres royales (C. González Mínguez, Fernando IV, doc. XVIII, p. 365 ; ACA, C, reg. 235, f° 168r° ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 18, nos 2344, 2345). Après le 11 septembre 1305, Barcelone, reçu avant le 5 octobre 1305, Burgos : ambassade auprès de Ferdinand IV et de membres de la cour de Castille (ACA, C, reg. 236, f° 40r° ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 19, n° 2500, éd. A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. CXXXV, pp. 326-327 [sans référence]). Après le 1er juillet 1306 : ambassade au Portugal auprès du roi Denis, avec Guillem Palazín. Objet : réponse à mission de Guillem Palazín, éventualité de rencontres royales avec Ferdinand IV (ACA, C, reg. 236, ffos 201v° sq.). Avant le 28 janvier 1308 : reçu en ambassade en Castille par Vatatza et Ferdinand IV de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 25, n° 3163 ; caixa 26, n° 3268). Après le 17 juin 1309 : ambassade auprès du roi du Portugal (ACA, C, reg. 238, f° 120r°). 30 mars 1311, Valence : présent à la cour de Castille, lettre à Jacques II pour signifier ce que Ferdinand IV le charge d’expliquer (ACA, C, reg. 239, f° 50r°[3]). Après le 25 août 1311, Barcelone : ambassade en Castille auprès de Ferdinand IV. Objet : ambassade de Jaspert de Castellnou, envoyé par Ferdinand IV auprès du pape (ACA, C, reg. 239, ffos 135v°-136r°). Après le 5 février 1312, Calatayud : ambassade auprès de Ferdinand IV. Même objet (ACA, C, reg. 239, ffos 215v°-216r°).
Récompenses et assignations par le roi : 17 octobre 1301, Saragosse : ordre de Jacques II au sobrejuntero de Saragosse de le satisfaire avec les biens de la commanderie de Montalbán de la somme qui lui est due pour le bénéfice concédé par le maître de Santiago sur les rentes du péage de Montalbán, car opposition du commandeur du lieu (R. Sáinz de la Maza Lasoli, La orden de Santiago en la Corona de Aragón, t. I, doc. 144, p. 336). 1er mai 1306, Valence : pression de Jacques II auprès du pape, avec aide du roi de Majorque, pour lui faire obtenir l’abbaye de Puéchabon (dép. Hérault, Arr. Montpellier, Canton d’Aniane) en remerciement des services rendus (ACA, C, reg. 236, f° 165v°[3]). 1310 : remboursement par le trésorier du roi de 200 sb sur les 3.750 sous et 8 deniers de Jaca qui lui sont dus (ACA, RP, MR 273, f° 52r°[2]). 21 août 1316, Tarazona : demande de l’infant Jaime d’Aragon à Artal de Huerta, commandeur de Montalbán, de lui payer 300 sous de Jaca annuels sur le péage de Montalbán, bénéfice personnel concédé par le maître Juan Osores et non encore satisfait (R. Sáinz de la Maza Lasoli, La orden de Santiago en la Corona de Aragón, t. I, p. 371).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : 1308 : clerc du roi de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 25, n° 3163). 1310 : clerc et familier du roi du Portugal (ACA, RP, MR 273, f° 52r°[2]). 3 février 1308, Zamora : mention d’une maison qui lui avait été donnée par Ferdinand IV à Albalat, avec du bétail (moutons, bœufs) [ACA, C, CR de Jaume II, caixa 25, n° 3163].
Missions diplomatiques : 2 février 1294 : ordre de lui verser 100 sb gracieusement pour dépenses du voyage comme nuncius de l’évêque de Saragosse (ACA, C, reg. 261, f° 220v°[2]). Avant le 31 mai 1300 : ambassade auprès de Jacques II au nom de Denis du Portugal et de membres de la cour portugaise, avec le commandeur de Sant Areyn (= Santarem) [A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. XXIV, p. 244]. Après le 13 décembre 1302 : ambassade auprès de Jacques II ad invicem au nom de Denis du Portugal (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 26, n° 3272). Après le 23 juillet 1303, Lisbonne : ambassade auprès de Jacques II ad invicem au nom de Denis du Portugal (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 148 [ES], n° 422). Avant le 10 juin 1304, Viseu : ambassade auprès de Jacques II ad invicem au nom de Denis du Portugal (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, n° 2256). Après le 21 juin 1304, Burgos : ambassade auprès de Jacques II ad invicem au nom de María de Molina (C. González Mínguez, Fernando IV, doc. XIII, p. 362). Après le 25 novembre 1304, arrivée avant le 15 décembre 1304 : ambassade auprès de Jacques II ad invicem au nom de Ferdinand IV et Juan, fils d’Alphonse X. Objet : demande de rectification des lieux octroyés à Alfonso de la Cerda (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, nos 2252, 2206, 2209 ; ACA, C, reg. 254, f° LXVIv°). Avant le 15 décembre 1304, Cuecha : ambassade auprès de Jacques II au nom de Ferdinand IV (ACA, C, reg. 254, f° LXVIv° ; reg. 235, f° 168r°). Après le 27 janvier 1305, Guadalajara : ambassade auprès de Jacques II au nom de Ferdinand IV, de Constanza et de Juan, fils d’Alphonse X, avec Juan Sanches de Velasco. Objet : demande de report des rencontres royales (C. González Mínguez, Fernando IV, doc. XVIII, p. 365 ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 18, nos 2344, 2345). Après le 1er août 1305, Las Huelgas : ambassade auprès de Jacques II au nom de Blanca, fille d’Alphonse X (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 19, n° 2339). Après le 24 février 1311, Burgos : ambassade auprès de Jacques II au nom de Constanza de Castille. Objet : mission orale (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 32, n° 4019). 31 mars 1313, Valladolid : ambassade auprès de Jacques II au nom de Juan Manuel, fils de l’infant Manuel. Objet : mission orale (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 36, n° 4569).
226. — Guillem na [de] Muntaguda
L’homme et sa parenté
Statut social : citoyen de Lérida.
Origine géographique : Catalogne, Lérida.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec les rois d’Aragon : [avant le règne de Jacques II]. 1283 : conseiller, familier d’Alphonse III d’Aragon.
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] juin et août 1288 : instructions pour ambassade au nom d’Alphonse III auprès de Jacques, roi de Sicile (L. Klüpfel, Die äussere Politik Alfonsos III. von Aragonien, doc. IV, pp. 147-150). [Règne de Jacques II] après le 5 juillet 1298 : ambassade solennelle en Sicile auprès de Frédéric III, avec Ramon Despont. Objet : signifier lutte contre le roi de Sicile (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 24, pp. 32-34).
Participation à des événements importants
1283 : participation aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 144).
227. — Ramon de Montanyana
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier, officier du roi.
Origine géographique : Lérida (lieu d’assignation principal de ses bénéfices).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : 1280 : chanoine de Lérida (J. Trenchs Odena, Casa, corte y cancillería de Pedro el Grande, p. 33). 1295 : archidiacre de Tarrantone (?) dans l’église de Lérida et recteur de celle d’Algésiras (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. XI, p. 453 ; ACA, C, reg. 102, f° 61r°[1]).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 1295 : grand notaire de la reine Blanche d’Aragon (ACA, C, reg. 102, f° 61). 1296, 1302, 1304, 1308 : chancelier de la reine Blanche (ACA, C, reg. 252, f° 155v° ; J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, p. 102 ; J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. II, p. 34).
Lien non institutionnel avec le roi : 1312 : familier de Jacques II.
Offices : [avant le règne de Jacques II] 1277 : début de son travail à la chancellerie du roi, il est l’un des trois escribanos principaux (J. Trenchs Odena, Casa, corte y cancillería de Pedro el Grande, p. 33).
Missions non diplomatiques : 7 septembre 1296 : accompagnateur prévu pour le voyage de Jacques II à Rome (ACA, C, reg. 252, f° 155v°). 5 juin 1304, Lérida : engagé dans une querelle contre un notaire de Lérida, Guillem Sala. Condamné à 400 sous de Jaca, bien qu’absent (à la cour), pour avoir détruit ses biens (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 18, n° 2306).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1280 : argent reçu pour voyage réalisé à la curie. Objet : achat de cadeaux pour les cardinaux (J. Trenchs Odena, Casa, corte y cancillería de Pedro el Grande, p. 33). Après le 29 décembre 1280 : ambassade en Angleterre (ibid.). 1281 : ambassade en Castille auprès de l’infant Sancho (J. Zurita, Anales, IV, XV, t. II, p. 59). 9 juin 1291, Messine : ambassade au nom de Jacques, roi de Sicile, à la curie pontificale (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. II, doc. III, pp. 11-12). [Règne de Jacques II] après le 5 novembre 1295, Vilabertrán : ambassade auprès de Charles II d’Anjou. Objet : récupérer instrument de ratification de la paix auprès de Charles II (ACA, C, reg. 102, f° 61r°[2]). 14 mars 1298 : ambassade auprès du pape et de Charles II. Objet : affaire de Sicile (ACA, C, reg. 252, f° 186r°-v°).
Participation à des événements importants
1307 : procureur du chapitre de la cathédrale de Lérida aux Corts de Montblanc (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. XI, p. 453).
Bibliographie
J. Trenchs Odena, Casa, corte y cancillería de Pedro el Grande, p. 33.
228. — P[ere] de Muntmeló [P(etrus ?) de Montemolono]
L’homme et sa parenté
Statut social : changeur.
Origine géographique : citoyen de Barcelone.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : 1301, 1302, 1307 (comme changeur) : jurat du Consell de Barcelone (AHCB, CC, LC I, f° 2v° ; J. Boscà, Memorial Històric, pp. 45, 46, 47). 1304 : conseller du consell de Barcelone (ibid., p. 47).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1312 : familier de Jacques II.
Missions diplomatiques : après le 17 mai 1309, Barcelone : ambassade auprès de Jacques II de Majorque. Objet : super quibusdam negociis (ACA, C, reg. 238, f° 93r°[3]).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : 1312 : familier de Frédéric III, mestre racional de la curie de Sicile (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. II, doc. LXXXIV, p. 130).
Missions diplomatiques : après le 9 juin 1312, Messine : ambassade auprès de Jacques II au nom de Frédéric III. Objet : mission orale (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. II, doc. LXXXIV, p. 130). Après le 25 juin 1316, Messine : ambassade auprès de Jacques II au nom de Frédéric III (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. II, doc. CVI, p. 151).
229. — Jacobus de Muredine
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 11 avril 1325, Valence : ambassade auprès de l’infant Philippe de Majorque, tuteur de Jacques III de Majorque (ACA, C, reg. 347, f° 53r°[1]).
Participation à des événements importants
19 octobre 1302 : témoin lors de la prestation de serments de respecter les accords passés entre Jacques II d’Aragon et Jacques II de Majorque (ACA, C, P. de Jaume II, n° 1804).
230. — Miquel de Novals [Michaelis de Novalibus]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 17 septembre 1302 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 329), 1321 : portier de l’infant Alfonso (ACA, RP, MR 776, f° 1v°).
Offices : 1302, août 1307, octobre 1308, 1309, septembre 1310, 1315, 1316 : portier du roi (ACA, RP, MR 273, f° 104v°[1] ; E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. II, notice 483, p. 89 ; notice 1244, p. 216 ; ACA, RP, MR 279, f° 34v° ; RP, MR 775, f° 6r°). 1321 : portier de l’infant Alfonso (ACA, RP, MR 776, f° 1v°).
Missions diplomatiques : 26 novembre 1302, Barcelone : ordre de lui verser 300 sb pour le remboursement d’un roncin de poil noir perdu au service du roi à Naples, une ambassade ? (ACA, C, reg. 257, f° 81v°[1]). Mai 1309 : porteur de lettres du sacristain de Tarazona et de Guillem Palazín au roi, depuis la Castille (ACA, C, reg. 238, f° 78r°). 5 mai 1309 : ordre aux officiers du roi de lui fournir des bêtes en tout lieu, car il doit aller sans s’arrêter jusqu’au messager Jaspert de Castellnou (ACA, C, reg. 335, f° 292v°[2]).
231. — Antonio Nunes
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 3 juillet 1310, Daroca : ambassade au Portugal ad invicem auprès de Denis, de l’infant Alfonso (ACA, C, reg. 238, f° 174r°-v°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 3 juillet 1310 : reçu par Jacques II comme ambassadeur du roi Denis de Portugal (ibid.).
232. — Alfonso Núñez d’Aguilar
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 15 février 1311 : ambassade ad invicem à Juan Manuel, fils de l’infant Manuel (ACA, C, reg. 251, f° 33v°[1]).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 15 février 1311 : reçu par Jacques II comme ambassadeur de Juan Manuel, fils de l’infant Manuel (ibid.).
233. — Pedro Núñez
L’homme et sa parenté
Statut social : officier.
Origine géographique : Castille.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 2 février 1309, Madrid : reçu en ambassade par Ferdinand IV, renvoi ad invicem, prévu pour aller auprès du pape (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 30, n° 3753).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : escrivano de Ferdinand IV de Castille.
Missions diplomatiques : après le 2 mars 1309, Madrid : ambassadeur auprès de Jacques II au nom de Ferdinand IV de Castille, renvoyé ad invicem (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 30, n° 3753).
Remarque : Pedro Núñez, escrivano de Juan, fils d’Alphonse X de Castille, est envoyé en ambassade à Jacques II avec une lettre de créance du 5 octobre 1305, avec une demande d’intercession auprès du pape, mais l’on ne peut affirmer avec certitude qu’il s’agit du même homme (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 19, n° 2500).
234. — Juventus de Obertis
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 9 juin 1303 : ambassade en Sicile ad invicem auprès de Frédéric III, avec Apparicius de Villanova. Objet : réponse aux prières d’entente formulées par Frédéric de Sicile (ACA, C, reg. 334, ffos 162r° sq.).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant 9 juin 1303 : reçu en ambassade avec Apparicius de Villanova au nom de Frédéric III, roi de Sicile. Objet : réponse aux prières d’entente par Frédéric de Sicile (ibid.).
235. — Romeu Ortiç
Dates
† mai 1316 (J. R. Webster, Els franciscans catalans a l’edat mitjana, p. 204).
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, franciscain.
Origine géographique : Aragon.
Parents : probablement d’une famille aragonaise éminente, Ortiz de Setia, Eixea.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : lecteur et gardien du couvent de Saragosse. 1287 : présent au chapitre général de l’ordre franciscain à Assise. 11 février 1314 : ministre des franciscains dans la province d’Aragon (ACA, C, reg. 337, ffos 336r°-337r°).
Service du roi et de la famille royale
Missions non diplomatiques : exécuteur testamentaire de Pierre III d’Aragon ; confesseur de Pedro, fils de Pierre III (J. R. Webster, Els franciscans catalans a l’edat mitjana).
Missions diplomatiques : après le 23 mars 1316 : ambassade prévue auprès du roi de Naples, finalement remplacé par Bernat Gil (ACA, C, reg. 337, f° 294r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : 11 février 1314, Valence : remise à Jacques II au nom du ministre général de l’ordre franciscain, Alexandre, d’une protestation contre l’accueil des spirituels en Sicile (ACA, C, reg. 337, f° 337r°[1]-2).
Participation à des événements importants
1311 : présent au concile de Vienne (J. R. Webster, Els franciscans catalans a l’edat mitjana, p. 203).
Bibliographie
J. R. Webster, Els franciscans catalans a l’edat mitjana, pp. 202-204 ; J. Pou y Martí, Visionarios, beguinos y fraticelos catalanes, p. 144.
236. — Guillem Oulomar [Guillelmus O(u)llomarii]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Origine géographique : citoyen de Barcelone.
Parents : fils de Guillem Oulomar, citoyen de Barcelone, bailli de Peñíscola en 1278, bailli de la ville de 1292 à 1294 (ACA, RP, MR 620, f° 61v°).
Possessions : 15 octobre 1320, Saragosse : achat des droits et du château de Cervelló (ACB, Perg., Div. A, 1-1-404 ; copie d’après registre de Jacques II). 27 juin 1326, Barcelone : achat à Guillem de Arsis, citoyen de Barcelone, de quasdam mansos situatos infra terminos dicti Castri (Castellvell de Rosanes), mais les hommes, les rustici se refusent à lui prêter hommage. Demande de la ville de Barcelone au procureur du baron de Castellvell de faire respecter les droits de ce citoyen honrat de Barcelone (AHCB, CC, Sèrie I : LC 9, f° 43v°).
Réseau d’amitiés : ami de Bernat d’Aversó, son beau-frère (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 150 [ES], n° 713 ; caixa 156 [ES], n° 1230). Qualifié d’amice carissime par Ferrer d’Abella (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 279, p. 424).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : 1301, 1302, 1307 : jurat du Consell de la ville de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, pp. 45, 47). 1284, 1294, 1299 : conseller de la ville de Barcelone (ou bien son père ?) [ibid., pp. 43-45].
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 1308-1309 : juge à la cour du roi (ACA, RP, MR 622, f° 149r°). Chancelier de l’infant Alfonso. [Après le règne de Jacques II] vice-chancelier d’Alphonse IV.
Lien non institutionnel avec le roi : 1293 : familier de Jacques II. 1326 : conseiller de Jacques II et de l’infant Alfonso.
Offices : 16 juillet 1309 : lieutenant du veguer de Barcelone et du Vallès (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 281 [nomination]). 1309-1310 : veguer de Barcelone.
Missions non diplomatiques : 1er mars 1311, Valence : a été envoyé auprès du comte d’Urgell à Balaguer. Objet : affaire du comte de Foix (ACA, C, reg. 337, f° 318r°[3]). 7 juin 1308-1311, 1314 : administrateur de biens du Temple (ACA, RP, MR 624, f° 146r° ; RP, MR 627, f° 53v°). 1316 : prêteur d’argent au roi (ACA, RP, MR 278, f° 83r°[1]). 1323 : présent dans l’expédition aragonaise en Sardaigne (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 300, note 333 ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 33, n° 4207, éd. partielle H. Finke, Acta Aragonensia, t. III, doc. 211, pp. 462-464 ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 143 [Varios], LXXIV).
Missions diplomatiques : après le 18 mai 1292 : ambassade auprès du sultan de Tunis. Objet : ratification de l’accord avec les Hafsides (ACA, C, reg. 252, ffos 33v°[1] sq., cf. ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 300, note. 4 ; À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, pp. 160-161). Après le 6 septembre 1311 : ambassade au concile de Vienne, avec Pere de Queralt et Pere Boïl (ACA, C, reg. 336, ffos 67r° sq., V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, pp. 547 et 553 ; H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, II et III, passim). Après le 24 juin 1313 : ambassade auprès du roi de Majorque. Objet : restitution du Val d’Aran par le roi de Majorque (ACA, C, reg. 336, f° 108v°). Après le 27 juillet 1313 : ambassade auprès de l’émir de Tunis (ACA, C, reg. 337, ffos 195r° sq., cf. ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 489 ; À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, p. 172). 1316 : ambassade à Avignon. Objet : affaire de la Sardaigne, la trêve Sicile - Naples (ACA, C, reg. 337, ffos 309-310 ; reg. 251, f° 124v°). Après le 27 février 1323 : ambassade auprès du pape. Objet : préparation de la conquête de la Sardaigne ; obtention d’un cardinal pour l’Aragon (ACA, C, reg. 338, ffos 125v° sq.). Juin 1324 : après la conquête de la Sardaigne, chargé avec Bernat de Boxadós d’aller voir les anciens de la commune de Pise pour recevoir l’hommage (Crònica de Pere el Cerimoniós, p. 1015).
Récompenses et assignations par le roi : 25 février 1313, Lérida : nomination de Peritonus Oulomar, son fils, comme grand bouteiller de l’infant Jaume, ad servitia per parentes et amicos vestri, fideli nostri Peritoni Oulomarii, de domo nostra, filii Guillermi Oulomarii civis Barchinone predecessoribus nostris et nobis exhibita et quae vos exhibuistis et exhibere poteritis in futurum (ACA, C, reg. 337, f° 332r°[3]). 1324 sq. : inféodation en Sardaigne après la conquête pour une valeur de 10.000 sb (C. Crabot, « Noblesse urbaine et féodalité », pp. 835-837).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : 12 octobre 1304, Barcelone : envoyé par les consellers de Barcelone au roi avec Bernardus de Ulmo, Bernat Ermengaudus et Petrus de Clasquarino, citoyens de Barcelone. Objet : affaires de la ville (ACA, C, CR Jaume II, caixa 17, n° 2057). 10 décembre 1321 : reçu comme commissaire de la ville de Barcelone par Jacques II avec Bernat d’Aversó sur l’affaire du subside en Sardaigne (J. Cabestany, « repertorio de cartas reales conservadas en el Instituto Municipal de Historia », doc. 22, p. 61).
Bibliographie
F. Giunta, « La missione diplomatica di Guillem Oulomar » ; Diccionari Biogràfic, t. III, p. 394 ; C. Crabot, « Noblesse urbaine et féodalité », pp. 835-836.
237. — Pere Oulomar
L’homme et sa parenté
Statut social : officier de la maison de l’infant Alfonso d’Aragon.
Origine géographique : Barcelone ?
Parents : famille de Guillem Oulomar ?, probablement son frère.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 12 mai 1325 : économe (expensor) de la maison de l’infant Alfonso (ACA, C, reg. 338, f° 169v°).
Missions diplomatiques : après le 12 mai 1325, Segorbe, retour avant le 29 juillet 1325 : ambassade auprès de Frédéric III de Sicile (ACA, C, reg. 338, ffos 169v°[1] sq. ; reg. 339, f° 185r°[1]).
Bibliographie
C. Crabot, « Noblesse urbaine et féodalité », pp. 835-839.
238. — Ramon Oulomar
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier.
Origine géographique : Barcelone, probablement.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : 13 juillet 1294 : chanoine de Barcelone (ACA, C, reg. 262, f° 86v°[2]). 11 février 1301, Naples : a été privé de son canonicat, demande de Charles II à Jacques II de l’attribuer à un familier (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 203, n° 245).
Service du roi et de la famille royale
Offices : 27 novembre 1294 : nommé procureur de Jacques II à la curie pontificale, selon H. Finke sans effet (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, p. cxxii).
Missions diplomatiques : après le 11 juillet 1294, Barcelone : ambassade ad invicem auprès de Frédéric de Sicile (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I[2], doc. XXXVIII, pp. 63-65). Récompenses et assignations par le roi : 12 juillet 1294 : assignation de 2.000 tournois d’argent en Sicile pour des services rendus à la curie romaine (ACA, C, reg. 262, f° 86v°[2]).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 11 juillet 1294 : reçu en ambassade au nom de Frédéric de Sicile, renvoi ad invicem (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I[2], doc. XXXVIII, pp. 63-65). Avant le 18 mai 1300 : reçu en ambassade au nom de Frédéric de Sicile (ACA, C, reg. 252, f° 222r°[1]).
239. — Jacobus P. de Olivarii
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : novembre 1325 : ambassade en Angleterre. Objet : sondage pour le mariage de l’infant Pedro d’Aragon (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, p. 502).
240. — Pere de Otello
L’homme et sa parenté
Statut social : serviteur de souverain étranger.
Origine géographique : Sicile.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 13 juillet 1294 : ambassade auprès de la reine Constance de Sicile, ad invicem (ACA, C, reg. 252, ffos 94r° sq.).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 13 juillet 1294 : reçu en ambassade au nom de la reine Constance de Sicile (ibid.).
241. — Paganello [Paganellus]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Origine géographique : Pise.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 18 juillet 1293 : service de l’infant Pedro d’Aragon (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I, doc. CXXXIV, pp. 119-120 ; ACA, C, reg. 261, f° 113v°).
Lien non institutionnel avec le roi : 1293 : conseiller, familier de Jacques II (ACA, C, reg. 96, f° 47v°[1]).
Offices : 1293 : juge de Vic (ACA, C, reg. 96, f° 47r°[2]).
Missions diplomatiques : 31 mai 1293 : lettre de Jacques II à Frédéric de Sicile l’enjoignant à régler les sommes dues à Paganello pour une ambassade en Allemagne, en Hongrie et dans d’autres parties du monde, au-delà des 100 onces d’or déjà perçues (ACA, C, reg. 98, ffos 149v°-150r°). Après le 22 septembre 1293 : ambassade à Pise et auprès du juge d’Arborea en Sardaigne (Marti de Barcelona, « La cultura catalana durant el regnat de Jaume II », doc. 15, p. 248 ; F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I, doc. CXC, p. 168 ; ACA, C, reg. 96, f° 47r°[2]).
Récompenses et assignations par le roi : 15 octobre 1292, Barcelone : lettre de Jacques II à Frédéric de Sicile l’enjoignant de compenser Paganello pour les dommages et les dépenses subies au service du roi eundo ad aliquos mundi principes (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. II, doc. CCLXXX, p. 277).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 15 octobre 1292 : ambassade auprès de Jacques II au nom de Frédéric de Sicile (ACA, C, reg. 252, f° 42r°, éd. H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 151, pp. 233-234).
242. — Guillem Palazín
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Origine géographique : Saragosse.
Mariages : 1312, marié à María Martínez (ACA, RP, MR 624, f° 147r°).
Service du roi et de la famille royale
Offices : [avant le règne de Jacques II] 1286 : notaire public de Saragosse (B. Palacios Martín, La coronación de los reyes de Aragón, p. 121). [Règne de Jacques II] 1304, août 1307, 13 avril 1309, 10 octobre 1310, juillet 1315 : scriptor du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. II, notice 462, p. 85 ; ACA, reg. 238, f° 65v° ; reg. 336, f° 16r° ; ACA, RP, MR 279, f° 34r°). 10 février 1312 - 22 janvier 1315, octobre 1319, 1320, 1325 : merino de Saragosse (ACA, RP, MR 627, f° 34r° ; ACA, C, reg. 239, f° 242v° ; reg. 241, f° 113v° ; reg. 242, f° 14r° ; ACA, RP, MR 929, f° 57r° ; RP, MR 628, f° 33v° ; ACA, C, reg. 254, f° 228r°).
Missions non diplomatiques : 1309 : participation au siège d’Almería (ACA, RP, MR 624, f° 147v°).
Missions diplomatiques : décembre 1302 : envoyé auprès du noble Jaume de Jérica avec Domingo García de Echauri (ACA, C, Varia 341 A, f° 3v°). 30 août 1305, Barcelone : accréditation auprès de l’évêque de Saragosse et d’un grand nombre de nobles et religieux (ACA, C, reg. 236, f° 34r°). Après le 7 avril 1306, Valence : ambassade en Castille auprès de Ferdinand IV et de sa cour. Objet : préparation de rencontres royales, Alfonso de la Cerda (A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. CXLIV, p. 33 ; ACA, C, reg. 236, ffos 148r° sq. ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 21, n° 2662, éd. À. Masià de Ros, Relación castellano-aragonesa, t. II, pp. 180-181 et 210-212 avec deux dates différentes, en fait 25 avril 1306, Burgos). Après le 6 mai 1306 : ambassade en Castille ad invicem auprès du roi Ferdinand IV et de la cour de Castille. Objet : aide à Ferdinand IV contre la révolte des nobles castillans ; rencontres royales de Ferdinand IV avec Jacques II, ajournées (ACA, C, reg. 236, f° 176r°-v°). Après le 1er juillet 1306 : ambassade en Castille auprès du roi Ferdinand IV, avec Ramon de Montrós (ACA, C, reg. 236, f° 201v°). Après le 13 avril 1309 : ambassade en Castille et au Portugal auprès des rois de Castille et du Portugal. Objet : préparation de l’expédition de Grenade (ACA, C, reg. 238, ffos 65v° sq.). Après le 6 juin 1310 : ambassade en Castille auprès de l’infant Juan (fils d’Alphonse X de Castille) et de Juan Manuel, fils de l’infant Manuel (ACA, C, reg. 238, ffos 158v°[3] sq.). Après le 30 octobre 1310 : ambassade en Castille auprès de l’infant Juan de Castille (fils d’Alphonse X) et de Juan Manuel. Objet : tensions entre Ferdinand IV d’une part, les infants Juan et Juan Manuel de l’autre (ACA, C, reg. 336, f° 16r°). Après le 22 novembre 1312, Elbayo : ambassade prévue en Castille auprès de l’infant Juan de Castille et de la reine María de Molina (ACA, C, reg. 251, f° 52v°[2] ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 161 [ES], n° 1660).
Récompenses et assignations par le roi : 22 novembre 1309, siège d’Almería : 3.000 sous de Jaca assignés dans le loch d’Alfoçea qui és prop de Saragoça (ACA, RP, MR 624, f° 147r°), assignation effective à partir du 1er décembre 1310 (ACA, RP, MR 624, ffos 147v°-148v°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres puissants : 12 mai 1311 : assignation de 4.000 maravédis d’or de Castille par l’infant Juan, fils d’Alphonse X en provision de ce qu’il a fait auparavant, puis 2.000 maravédis d’or annuels octroyés par l’infant Juan sur des biens assignés par Jacques II à Sijena (ACA, RP, MR 628, f° 33r°-v° ; RP, MR 279, f° 34r°).
Missions diplomatiques : après le 30 avril 1306, Burgos : ambassade auprès de Jacques II ad invicem au nom de Ferdinand IV de Castille, de l’infant Juan et de María de Molina (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 21, n° 2662, éd. À. Masià de Ros, Relación castellanoaragonesa, t. II, pp. 180-181 et 210-212 avec deux dates différentes, en fait 25 avril 1306, Burgos ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 21, n° 2672). Après le 16 juin 1306, Panorno : ambassade auprès de Jacques II au nom de Ferdinand IV avec demande de renvoi ad invicem (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 21, n° 2717). Après le 8 juin 1309 : ambassade ad invicem au nom de Ferdinand IV (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 29, n° 3650). 19 juin 1310 : ambassade auprès de Jacques II ad invicem au nom de l’infant Juan Manuel, fils de l’infant Manuel (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 31, n° 3900, éd. sans référence par A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. CCVIII, pp. 376-377). Après le 12 février 1313 : ambassade auprès de Jacques II ad invicem au nom de María de Molina (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 37, n° 4628).
243. — Pere [Pedro]
Dates
† 1296 (H. Finke, Acta Aragonensia, t. III, p. 102).
L’homme et sa parenté
Statut social : membre de la famille royale.
Parents : frère du roi Jacques II.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 24 juin 1293 : procureur du royaume d’Aragon (ACA, C, reg. 98, f° 202r°[3]-v°).
Missions diplomatiques : après le 19 janvier 1296 : ambassade auprès d’Alfonso de la Cerda. Objet : promesse de concession du royaume de Murcie contre aide militaire, projet de mariage de Yolant d’Aragon avec Alfonso de la Cerda (ACA, C, reg. 252, ffos 125v°-127r°).
Bibliographie
H. Finke, Acta Aragonensia, t. III, p. 102.
244. — Pere [Pedro]
L’homme et sa parenté
Statut social : membre de la famille royale.
Parents : fils de Jacques II d’Aragon, comte de Ribagorza.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 1er octobre 1324 : ambassade auprès du pape. Objet : demande d’argent pour les frais engendrés par la conquête de la Sardaigne en 1323-1324 (ACA, C, reg. 338, ffos 154r° sq., instructions publiées partiellement par A. Arribas Palau, La conquista de Cerdeña, pp. 421-422).
Bibliographie
J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, pp. 159-169 ; Diccionari d’Història de Catalunya, p. 810 ; A. Beauchamp, « De l’action à l’écriture ».
245. — Pedro
Dates
† le 24 février 1317 (ACA, C, reg. 337, f° 188v°[1]).
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, évêque de Tarazona.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 17 octobre 1300 : ambassade en France avec Joan de Torrefeta auprès des ambassadeurs du roi de France à Nîmes. Objet : Val d’Aran (J. Reglá Campistol, La lucha por el Valle de Arán, t. II, app. I, doc. 25, pp. 35-36 et alibi).
246. — Bernat Peregrí
Dates
† 1er avril 1309.
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, dominicain.
Carrière ecclésiastique : prieur dominicain de la province d’Aragon.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 5 janvier 1304 : ambassade à Majorque, Naples et Rome, avec Vidal de Villanova, Guillem de Lacera. Objets : mariage de Sanche de Majorque avec Marie de Naples ; demande d’aide au pape pour la conquête de la Sardaigne ; autres (ACA, C, reg. 334, ffos 150v°[2] sq., 185 sq.)
Remarque : à ne pas confondre avec Bernat Peregrí, francisain, évêque de Barcelone, mort en 1300 (BNM, ms. 18060, ffos 141v°, 147r° et GEC XI, p. 468).
247. — Peregrino de Messine
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, dominicain.
Origine géographique : Messine.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 24 septembre 1310, Barcelone : ambassade en Sicile ad invicem auprès de Frédéric III, avec le chevalier Francesco di Giovanni (ACA, C, reg. 336, ffos 25r°-v° sq.).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : 24 septembre 1310 : familier de Frédéric III de Sicile (ibid.).
Missions diplomatiques : avant le 24 septembre 1310 : reçu par Jacques II comme ambassadeur de Frédéric III (ibid.).
248. — Gonçalvo Pérez [Gondisalbus Petri]
L’homme et sa parenté
Statut social : membre d’un ordre militaire [Hôpital].
Origine géographique : Portugal (?).
Carrière hors service du roi
Carrière dans un ordre militaire : [Hôpital] commandeur de Santarem (Portugal).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 24 septembre 1301 : ambassade au Portugal ad invicem au roi Denis et à la reine Isabelle (ACA, C, reg. 334, f° 39r°[1]). Après le 27 juin 1303 : ambassade au Portugal ad invicem au roi Denis, avec Ramon de Montrós. Objet : obtention de trêve entre la Castille et l’Aragon (ACA, C, reg. 334, ffos 117r° sq.). 30 décembre 1303 : ambassade au Portugal auprès du roi Denis, avec Ramon de Montrós et Gil de Sist (ACA, C, reg. 334, ffos 120r° sq.). Après le 13 mars 1304 : ambassade au Portugal auprès du roi Denis. Objet : signifier le contenu des rencontres royales entre Jacques II et Juan, le fils d’Alfonso de la Cerda (ACA, C, reg. 334, f° 123v°[1]).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 24 septembre 1301 : ambassadeur auprès de Jacques II au nom du roi du Portugal et de la reine Isabelle (ACA, C, reg. 334, ffos 39r°[1] sq.). Avant le 27 juin 1303 : ambassadeur auprès de Jacques II au nom de Denis du Portugal (ACA, C, reg. 334, f° 117r°).
249. — Gonzalo Peres d’Alagón
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1305 : grand fauconnier du roi Jacques II.
Missions diplomatiques : 16 juin 1305, Brihuega : porteur de faucon et de litterae de statu en Castille, à l’infant Juan Manuel et à Ferdinand IV (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 18, n° 2356, caixa 19, n° 2426).
250. — Miguel Pérez
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 3 décembre 1311, Zamora : reçu en ambassade en Castille par le roi Ferdinand IV et Constanza, reine de Castille. Renvoi ad invicem (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 34, n° 4334 ; caixa 35, n° 4375). 1er septembre 1312, Jaén : reçu en ambassade en Castille, par Constanza, reine de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 36, n° 4533).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 5 décembre 1311 : renvoyé comme ambassadeur auprès de Jacques II ad invicem au nom de Ferdinand IV de Castille et de Constanza (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 34, n° 4334 ; caixa 35, n° 4375). Après le 1er septembre 1312 : renvoyé comme ambassadeur auprès de Jacques II ad invicem au nom de Constanza, reine de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 36, n° 4533).
251. — Miguel Pérez de Ayerbe [Michelis Petri de Arbe]
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Aragon.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 4 août 1305, Barcelone : ambassade auprès de Juan, fils d’Alphonse X de Castille, reçu ad invicem avec accréditation de Juan, fils d’Alphonse X (ACA, C, reg. 236, f° 13v°). 22 février 1309, Barcelone : plein pouvoir pour réclamation en Navarre (ACA, C, reg. 238, f° 34r°[2]). Après le 31 septembre 1309 : ambassade en Castille auprès du roi Ferdinand IV et de l’infant Juan (ACA, C, reg. 236, f° 33r°). Après le 13 janvier 1312 : ambassade en Castille et au Portugal auprès des rois de Castille et du Portugal. Objet : aide sur la Sardaigne ; affaires castillanes liées à l’arrivée d’un nouveau roi ; infant Pedro de Castille (ACA, C, reg. 337, ffos 192r° sq.). Après le 27 juin 1312 : ambassade en Castille auprès du roi Ferdinand IV. Objet : affaire Alfonso de la Cerda (ACA, C, reg. 1521, ffos 131v° sq.). Avant le 18 août 1312 : reçu en ambassade en Castille par le roi Ferdinand IV (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 36, n° 4523). 1315 : remboursement pour une mission au Portugal (celle de 1312 ?) [ACA, RP, MR 279, f° 60r°]. Après le 16 août 1319 : ambassade en Castille auprès de María de Molina (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. II, p. 212).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 4 août 1305 : reçu par Jacques II en ambassade ad invicem au nom de l’infant Juan de Castille, fils d’Alphonse X (ACA, C, reg. 236, f° 13v°).
252. — Juan Pérez de Canielles
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier, chanoine de Almeida.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 3 avril 1309, Barcelone : ambassade en Castille ad invicem pour mission orale auprès de Juan Alfonso de de Haro (ACA, C, reg. 238, f° 56v°[3]).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 3 avril 1309 : reçu comme ambassadeur de Juan Alfonso de Haro auprès de Jacques II (ibid.).
253. — García Pérez de Mora
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 1309 : ambassade à Bougie (À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, p. 161).
254. — Michelus Petris de Dispuert
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1296 : familier de Jacques II (ACA, C, reg. 252, f° 128r°).
Missions diplomatiques : après le 12 février 1296 : ambassade en Castille auprès de María de Molina et de Ferdinand IV, avec Domingo de Aran (ACA, C, reg. 252, ffos 128r° sq.).
255. — Johannes Pisciculus (hypothèse : Johan Fischlein)
L’homme et sa parenté
Statut social : magister.
Origine géographique : Allemagne.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 9 juin 1294, Barcelone : ambassade en Sicile et dans l’Empire auprès de l’infant Frédéric en Sicile, de l’empereur (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 153, pp. 235-236).
256. — Guillem Desplà [Guillelmus de Plano]
L’homme et sa parenté
Statut social : magister.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 23 février 1323 : reçu en ambassade en Sicile par le roi Frédéric III (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 34, nos 4270, 4271, ind. H. Finke, Acta Aragonensia, t. II, p. 576).
257. — Johannes de Podiolo
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, franciscain (ACA, C, reg. 252, f° 213v°).
Origine géographique : Barcelone.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 9 février 1300 : ambassade en Sicile auprès du roi Frédéric III. Objet : négocier le sort de Philippe prince de Tarente, fait prisonnier par Frédéric III de Sicile (ACA, C, reg. 252, ffos 213v°-214v°).
258. — Dalmau de Pontons
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : docteur en lois (AHMB, CC, Sèrie I : LC 4, f° 36v° ; ACA, RP, Batllia General 513, f° 40r°).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1313 : familier et conseiller de Jacques II.
Offices : à partir de 1312 : vice-chancelier du roi (J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, p. 43).
Missions diplomatiques : après le 5 janvier 1313 : ambassade auprès du pape, avec Vidal de Vilanova et Bernat Despont. Objet : destination des biens du Temple en Aragon ; création d’un nouvel ordre ; demande d’aide pour la conquête de la Sardaigne, de donation pour Santes Creus (ACA, C, reg. 336, ffos 168r° sq.). Après le 4 octobre 1315 : ambassade orale auprès du roi de Majorque (ACA, C, reg. 242, f° 246v°[3]). Après le 24 novembre 1317 : ambassade auprès du pape (legatio) à Avignon. Objet : mission au service de Frédéric III pour soutenir ses envoyés solennels à la cour d’Avignon sur la Calabre ; réclamation de la décime obtenue pour l’expédition d’Almería (ACA, C, reg. 337, ffos 277r° sq.).
259. — Pere Portell
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, dominicain.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 1318, 1322 : confesseur du roi (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. II, pp. 218, 293).
Missions diplomatiques : après le 18 octobre 1318 : ambassade auprès du pape. Objet : dévolution des biens du Temple ; nouvel ordre de Mantesa ; affaires diverses (ACA, C, reg. 338, f° 18r°). Après le 11 novembre 1322, Tarragone : ambassade auprès du pape (ACA, C, reg. 339, f° 279r°).
Participation à des événements importants
28 mai 1327 : un des exécuteurs testamentaires de Jacques II (A. Udina i Abelló, Els testaments dels comtes de Barcelona i dels reis de la Corona d’Aragó, p. 181).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. III, p. 557.
260. — Prieur de Rosanes
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 1er août 1305, Vilafranca : reçu en ambassade par le roi de Majorque, avec le noble Guillem de Canet (ACA, C, CR Jaume II, caixa 19, n° 2441).
261. — Joan de Prócida [Giovanni di Procida]
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Origine géographique : Italie.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : [avant le règne de Jacques II] 1283 : conseiller de la reine mère Constanza d’Aragon en Sicile (Ramon Muntaner, Crònica, chap. xcviii, p. 754). 1276 : conseiller de Pierre III.
Offices : [avant le règne de Jacques II] sous Pierre III et Alphonse III d’Aragon : chancelier, chancelier du royaume de Sicile depuis 1284 (cf. J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, p. 26 ; J. Trenchs Odena, Casa, corte y cancillería de Pedro el Grande, p. 25 ; G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. I, doc. XL, p. 678). [Règne de Jacques II] 1294-1295 : chancelier. 1295 : maestro portulano, fonction honorifique décernée mais finalement non exercée (J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, p. 41).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1289 : ambassade auprès du pape au nom de Jacques, roi de Sicile (L. Klüpfel, Die äussere Politik Alfonsos III. von Aragonien, p. 63). [Règne de Jacques II] après le 21 août 1304 : ambassade en France prévue auprès de Philippe le Bel. Objet : négociation du mariage du fils de Philippe le Bel et de la fille de Jacques II (ACA, C, reg. 334, f° 192r°[2]).
Récompenses et assignations par le roi : 24 février 1292, Barcelone : concession de la terre de Scicli en Sicile, en raison de tous les bons et loyaux services prêtés (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. II, doc. XCVI, pp. 119-120).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres souverains : 1304 : conseiller, familier de Charles II (ACA, C, reg. 334, f° 192r°[2]).
Missions diplomatiques : 2 janvier 1294 : chargé de traiter de la paix avec Charles d’Anjou par Frédéric III (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I, doc. CCLXXXIV, CCC). 1297 : après avoir soutenu Frédéric III, quitte la cour de Sicile pour Rome (V. D’Alessandro, Federico III d’Aragona re di Sicilia, p. 29). Avant le 21 août 1304 : ambassadeur de Charles II auprès de Jacques II (ACA, C, reg. 334, f° 192r°[2]).
Bibliographie
M. Scarlata et L. Sciascia, Acta siculo-aragonensia, t. II, pp. 11-13.
262. — Tomàs de Prócida [Tomàs de Próchida, Tommaso di Procida]
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Origine géographique : Italie.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : février 1304 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, 1746).
Lien non institutionnel avec le roi : 1303 : conseiller, familier.
Missions diplomatiques : après le 2 novembre 1304 : ambassade auprès du roi de Majorque. Objet : subside contre les Maures (ACA, C, reg. 235, f° 151r°[3]). Après le 10 novembre 1304 : ambassade en France auprès de Philippe le Bel, avec Joan Borgunyó. Objet : Val d’Aran ; projet de mariage (ACA, C, reg. 335, ffos 250r°-v° sq.). 7 et 10 mars 1305, Saragosse : convoqué auprès de Jacques II pour traiter avec les messagers du roi de France, dans le cas où Joan Borgunyó ne pourrait pas venir (ACA, C, reg. 235, ffos 194r°[4], 196v°[6]). Après le 20 juillet 1305, Barcelone : ambassade auprès de Charles II de Naples et de Pise. Objet : relations entre les Angevins de Naples et les Aragonais de Sicile (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 125, p. 163 ; ACA, C, reg. 335, ffos 315v°[2]-316r°). Après le 8 avril 1306 : ambassade auprès du roi Charles II de Naples, avec Jaume Despuig. Objet : remboursement de sommes dues pour le voyage de Sicile ; mission financière. Échec (ACA, C, reg. 236, ffos 141r° sq. ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 33, n° 4181).
Récompenses et assignations par le roi : 1er mai 1301, Tortosa : ordre de Jacques II à son vice-chancelier Bernat Bonet d’écrire à Charles II pour qu’il lui concède en burguesitatum l’île de Procida qu’il lui a déjà restituée (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 10, n° 1320).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : 17 mars 1311 et 17 mars 1312 : obligation de résidence pour tenue de fief du roi de Naples mentionnée dans des lettres de Jacques II à Robert d’Anjou (ACA, C, reg. 239, ffos 40r°, 229r°[2], 239). 17 avril 1311, Valence : lettre d’intercession de Jacques II auprès de Frédéric III pour obtenir jouissance des biens dus aux frères Procida, Tomàs et Francesc (ACA, c, reg. 239, f° 40v°[1]). 25 février 1317 : baron du principat de Provence (M. Aurell, Actes de la famille Porcelet d’Arles, doc. 621, pp. 584-585).
263. — Bernat Pugedes [Bernat Sespujades, Bernat Çespujades]
L’homme et sa parenté
Statut social : écuyer, officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 30 octobre 1303 : nomination comme veguer de Tarragone (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 31, p. 323).
Missions diplomatiques : après le 24 février 1325 : ambassade en Sicile auprès de Frédéric III. Objet : signifier la position de Jacques II dans le conflit de Frédéric III avec Robert de Naples (ACA, C, reg. 338, ffos 168r° sq. ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 164 [ES], n° 2017).
264. — Pere IV de Queralt i d’Anglesola [Petrus de Queralt]
Dates
† dans l’expédition de Sardaigne en 1323-1324 (Crònica de Pere el Cerimoniós, p. 1016).
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Origine géographique : Catalogne.
Parents : lignage des Timor, fils de Pere III de Queralt i Cervelló et de Mergelina d’Anglesola.
Mariage : son fils Pere de Queralt en 1321 : lieutenant du procureur du royaume de Valence (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 251).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec les rois d’Aragon : [avant le règne de Jacques II] 1283 : familier de Pierre III.
Offices : [avant le règne de Jacques II]. 1277 : amiral du roi (J. Trenchs Odena, Casa, corte y cancillería de Pedro el Grande, p. 69). [Règne de Jacques II] octobre 1301 - janvier 1302 : procureur du royaume de Valence (J. V. Cabezuelo Pliego, Poder público y administración territorial en el reino de Valencia, pp. 108-110).
Missions non diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1282 : combattant à Messine (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. I, doc. XXII, pp. 60-61). [Règne de Jacques II] 1296 : participation à la campagne de Murcie (J. V. Cabezuelo Pliego, Poder público y administración territorial en el reino de Valencia, p. 108). 22 mars 1305, Cervera : lettre du veguer de Cervera à Jacques II indiquant une rebellion de Pere de Queralt (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, n° 2149). 1309 : participation au siège d’Almería (J. V. Cabezuelo Pliego, Poder público y administración territorial en el reino de Valencia, p. 109).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1279 : témoin aux rencontres royales de Perpignan (A. Lecoy de la Marche, Les relations politiques de la France avec le royaume de Majorque, t. I, doc. 27, p. 449). Après le 13 septembre 1282 : ambassade auprès de Charles Ier d’Anjou, avec Ruy Ximénez de Luna et Guillén de Castellnou [après la prise de la Sicile] (J. Zurita, Anales, IV, XXIV, t. II, p. 88 ; Nicolao Speciale, Historia Sicula, chap. xvii, p. 315). Fin octobre 1282 : ambassade auprès de Charles Ier pour le défier, avec le vicomte de Castellnou (J. Zurita, Anales, IV, XXV, t. II, p. 95), puis fait partie des 6 chevaliers choisis pour combattre (J. Zurita, Anales, IV, XXVIII, t. II, p. 102). [Règne de Jacques II] 21 mai 1300, Lérida : report de dettes pour être allé en Sicile, une ambassade ? (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 9, n° 1258). Après le 6 septembre 1311 : ambassade au concile de Vienne, avec Pere de Queralt et Guillem Oulomar. Objet : concile de Vienne, Temple, négociations sur guerre de Grenade, demande d’aide pour la conquête de la Sardaigne, Val d’Aran, différend frontalier avec la Navarre (ACA, C, reg. 336, ffos 67r° sq. ; cf. A. Forey, The Fall of the Templars, pp. 157 sq.) [un doute subsiste : on ne sait s’il s’agit de lui ou de son fils]. 25 septembre 1313, Barcelone : convoqué auprès du roi pour l’ambassade solennelle du duc d’Autriche arrivée à Barcelone (ACA, C, reg. 241, f° 52r°[3]).
Récompenses et assignations par le roi : avril 1301 : pension annuelle et à vie de 5.000 sous sur les rentes ou questias de divers châteaux et localités de Catalogne (Prats de la Manresana, Sant Martí, Montfalcó, Veciana, Copons et Argençola) contre un service armé de 6 chevaux au roi selon le fuero d’Aragon (M. t. Ferrer i Mallol, Organització i defensa d’un territori fronterer, p. 107). 1302 : rente de 5.000 sb pour service de 4 chevaux dus au roi (ibid.). 1305 : 5.000 sb supplémentaires sur les châteaux de l’assignation de 1301 (ACA, RP, MR 623, f° 118v°). 27 novembre 1311, Huesca : don d’une selle et d’une épée (ACA, C, reg. 275, f° 148). 1314 : aliénation par Jacques II de la seigneurie de Vespella pour 40.000 sb (ACA, RP, Batllia General 533, f° 3v°).
Participation à des événements importants
1276 : présent au couronnement de Pierre III à Saragosse, le même ? (B. Palacios Martín, La coronación de los reyes de Aragón, p. 99). 2 juin 1282 : assiste comme privado à la donation du royaume à Alphonse III d’Aragon (J. Zurita, Anales, IV, XIX, t. II, p. 73). 1292 : participation aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 164). 1301 : convoqué aux Corts de Lérida (ibid., t. I, p. 181). 1305 : convoqué aux Corts de Barcelone (ibid., t. XI, p. 441). 1307 : convoqué aux Corts de Montblanc (ibid., t. I, p. 199 ; t. XII, p. 359). 1311 : convoqué aux Corts de Barcelone (ibid., t. I, pp. 207, 209, 213). 1315 : convoqué aux Corts de Lérida (ibid., t. I, p. 232). 1318 : convoqué aux Corts de Tortosa (ibid., t. I, p. 236). 1321 : convoqué aux Corts de Gérone, puis report (ibid., t. I, pp. 251, 254).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. IV, pp. 14-15 ; J. V. Cabezuelo Pliego, Poder público y administración territorial en el reino de Valencia, pp. 108-110.
265. — Enrico de Quintavalle [Enricus de Quintavalle]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Origine géographique : Italie (Milan ?)
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : (sans date) bailli du sel de l’Albufera de Valence pour la reine (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, p. 30). 28 octobre 1300 : armiger du roi (ACA, C, reg. 254, f° 86v°). 1301 : écuyer du roi (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 11, n° 1426 ; ACA, C, reg. 334, f° 100r°). Avril, mai, septembre 1302, octobre 1303, février 1304 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 85, 172, 328, 1430, 1746).
Lien non institutionnel avec le roi : 1303 : familier.
Offices : décembre 1309 : bailli général du royaume de Valence (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 27, n° 3425).
Missions non diplomatiques : 24 avril 1301, Valence : quittance pour le remboursement d’un cheval de pilo bruno claro perdu au service du roi (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 11, n° 1426).
Missions diplomatiques : 3 janvier 1303 : ambassade auprès de Charles II, Jacques II de Majorque et de princes italiens. Objet : mort de Yolande d’Aragon, femme de Robert de Naples ; pro quibusdam arduis et secretis negociis ; règlement de sommes dues par Bernat d’Entença au roi de Naples (ACA, C, reg. 334, ffos 100r° sq.). Après le 1er mai 1304 : ambassade auprès du roi de Naples, à Avignon. Objet : récupération de seigneuries en Apulie, en Romanie, données par l’ordre de Calatrava à l’infant Juan ; mission orale auprès de Charles II (ACA, C, reg. 235, ffos 60r° sq., 202v°-203r°).
Récompenses et assignations par le roi : 20 octobre 1292, Barcelone : concession par le roi d’une tenure dans le territoire de Platani (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. II, doc. CCXC, pp. 289-290). 2 décembre 1294, Barcelone : ordre de Jacques II à l’infant Frédéric de Sicile de lui octroyer une concession perpétuelle de 20 onces annuelles sur les produits de la terre de Nicosie (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I[2], doc. CXXXV, pp. 121-122). 2 octobre 1300, Calatayud : reconnaissance par le roi de lui devoir 1.000 sous de Jaca (ACA, C, reg. 266, f° 352v°[3]).
266. — Petrus de Rabinato
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 29 juin 1313, Castrogiovanni : reçu en ambassade par Frédéric III de Sicile (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. II, doc. XCII, pp. 135-136).
267. — Ramon [Raimundus], abbé de Ripoll
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, bénédictin.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : 1297 : abbé de Ripoll (ACA, C, reg. 252, f° 175r°).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 17 septembre 1297 : ambassade auprès du pape et des cardinaux, avec Bernat de Fonollar. Objet : affaires de Constanza de Sicile (ACA, C, reg. 252, ffos 175r° sq. ; reg. 264, f° 90r°).
Participation à des événements importants
7 mai 1309, Barcelone : accusé de sodomie, Jacques II demande au pape de procéder contre lui (J. Vincke [éd.], Documenta selecta, doc. 146, pp. 91-92).
268. — Bonanat Reig [Bonanat Regis]
L’homme et sa parenté
Statut social : citoyen de Barcelone.
Origine géographique : Barcelone.
Parents : 1324 : Bernat Reig [lien de parenté inconnu] jurat du Consell de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, p. 56).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 15 septembre 1316 : ambassade à Byzance. Objet : demande du paiement de la dot de Constance, femme de Jean de Vatatzes (ACA, C, reg. 337, ffos 260r° sq.).
269. — Pere de Ribalta
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 20 novembre 1305 : ambassade auprès de la commune de Gênes, avec Pere Batlle (A. Rubió i Lluch, Diplomatari de l’Orient català, doc. XX, pp. 25-27).
270. — Ramon de Ribellas
L’homme et sa parenté
Statut social : membre d’un ordre militaire [Hôpital]. Baron, châtelain d’Emposta et vice-gérant du maître de l’Hôpital en Espagne (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, p. 549 ; M. Vilar Bonet, Els béns del Temple a la Corona d’Aragó, p. 54).
Service du roi et de la famille royale
Missions non diplomatiques : 1323-1324 : participation à l’expédition de Sardaigne (Crònica de Pere el Cerimoniós, p. 101).
Missions diplomatiques : fin 1301 : ambassade en Castille auprès de María de Molina. Objet : sondage sur un accord au sujet de Murcie (cit. C. González Mínguez, Fernando IV, p. 81 ; cf. Crónica de Fernando IV, p. 122). [Sans date, avant 1312 car mort de Ramon Despont] : ambassade auprès du comte de Foix, avec l’évêque de Valence Ramon Despont. Objet : conditions du mariage traité entre une fille de Jacques II et le comte de Foix (RAH, 9/2, f° 11r°).
271. — Johannes sa Ribera
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 19 janvier 1322, Avignon : reçu en ambassade par le pape Jean XXII, avec Ramon Vinader. Ils sont ambassadeurs de Jacques II et de Sanche de Majorque (ACA, C, reg. 338, ffos 81r°[1] sq.).
272. — Ramon Ricart
L’homme et sa parenté
Statut social : citoyen de Barcelone.
Origine géographique : Barcelone.
Carrière hors service du roi
Carrière urbaine : 1296, 1300, 1307, 1308, 1319 : jurat du Consell de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, pp. 44-45, 47, 48, 54 ; AHCB, CC, LC I, f° 7r°). 1296, 1304, 1314, 1317, 1318, 1321, 1324 : conseller du Consell de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, pp. 44, 47, 54-55 ; AHCB, CC, LC 3, f° 1).
Service du roi et de la famille royale
Missions non diplomatiques : 1294 : responsable de la garde des fils de Charles d’Anjou otages (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. I[2], doc. III, pp. 41-42).
Missions diplomatiques : après le 8 mars 1304, Calatayud : ambassade auprès du roi de Majorque et de Philippe le Bel, avec Guillem Sa Rovira. Objet : leude d’Aigues-Mortes (ACA, C, reg. 235, ffos 26v°(II) [1] sq.).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
1299 : syndic de la ville de Barcelone aux Corts de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, p. 117). 7 juin 1302, Barcelone : envoyé comme représentant du Consell de Barcelone auprès du roi dans l’affaire de la leude baléare (A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, doc. 27, p. 292). 1305 : représentant de la ville de Barcelone avec Guillem Llull et Bertran de Seva aux Corts (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 195). 28 juillet 1307, Barcelone : représentant de la ville auprès de Jacques II avec Guillem Llull, Bertran de la Seva (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 23, n° 3004). 14 avril 1315, Manresa : l’un des représentants du Consell de Barcelone. Objet : un impôt renégocié (P. Bofarull y Mascaró [dir.], Colección de Documentos inéditos del Archivo General de la Corona de Aragón, t. XLIII, doc. 63, p. 37). 19 mars 1324, Valence : reçu par Jacques II comme représentant de la civitas de Barcelone, avec Ramon Vinader (AHCB, Manual, 1-B-XIII-1, f° 2v°).
273. — Berenguer de Rino
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier.
Origine géographique : Barcelone, monastère de Sant Pau del Camp.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 21 octobre 1293 : sauf-conduit pour ambassade à Rome (ACA, C, reg. 96, f° 89v°[2]).
274. — Pere de Ripoll
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 11 novembre 1298, Naples : reçu en ambassade par Charles II de Naples, avec l’évêque de Ravello, envoi à Rome puis ad invicem auprès de Jacques II (A. Kiesewetter, « La Cancellaria Angioina », app. II, doc. 2, pp. 410-412).
275. — Bernat de Rivosicca
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, dominicain.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 17 août 1296 : ambassade auprès de Frédéric de Sicile et de la reine Constance, avec Joan Despujol, dominicain. Objet : annonce de la venue de Jacques II et de la volonté de se voir (ACA, C, reg. 252, ffos 153r°[1]-[2]-154r°[2]).
276. — Guerau de Rocabertí
Dates
† 1323 ou 1324, dans l’expédition de Sardaigne (Crònica de Pere el Cerimoniós, p. 1016).
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Origine géographique : Catalogne.
Parents : fils de Dalmau de Rocabertí, vicomte de Rocabertí et d’Ermessenda de Navata.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1316 : conseiller, familier.
Missions non diplomatiques : mai 1323 : l’un des chefs avec Dalmau de Rocabertí de l’expédition de Sardaigne (M. E. Cadeddu, « Giacomo II d’Aragona e la conquista del regno di Sardegna e Corsica », p. 278, note 85).
Missions diplomatiques : 6 juin 1316 : ambassade prévue en France, avec Martín López de Rueda. Objet : cessation des demandes françaises sur la baronnie d’Aumelas (ACA, C, reg. 337, ffos 251r° sq.). Après le 15 juillet 1318 : ambassade auprès du pape, avec Vidal de Vilanova. Objet : paix entre Frédéric III de Sicile et Robert d’Anjou (reformatio pacis) ; biens du Temple à transférer à l’Hôpital (partie de l’ambassade réservée à Vidal de Vilanova) ; division de l’archevêché de Tarragone et création d’un nouvel archevêché pour Saragosse (ACA, C, reg. 337, ffos 292v°[1] sq. ; ffos 283r° sq.). Après le 17 avril 1320 : ambassade auprès du pape, avec Juan López, archidiadre de Calatayud. Objet : négociation de la décime pour la Sardaigne, secondairement lutte contre les musulmans de Grenade (ACA, C, reg. 338, ffos 40r° sq.). Après le 29 août 1321 : ambassade auprès du pape. Objet : atteintes aux droits des rois de Majorque et d’Aragon par le roi de France à Montpellier et sur la baronnie d’Aumelas (ACA, C, reg. 338, ffos 79r° sq. ; A. Lecoy de la Marche, Les relations politiques de la France avec le royaume de Majorque, t. I, doc. XLVI).
Récompenses et assignations par le roi : 1306 : assignation de 3.000 sous pour 3 chevaux armés (ACA, RP, MR 623, f° 12v°). 1310 : assignation de 3.000 sb sur l’aljama des juifs de Gérone, 3.000 sb aussi sur Lagostera, ensuite annulée (ACA, RP, MR 627, ffos 40v°, 198v°-199r°). 1325 : remise de 500 sb restant sur les 2.000 sb octroyés gracieusement par le roi (ACA, RP, MR 291, f° 35v°).
Participation à des événements importants
1311 : participation aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, pp. 206, 210, 213). 1315 : convoqué aux Corts de Lérida (ibid., t. I, p. 232). 1318 : convoqué aux Corts de Tortosa (ibid., t. I, p. 236).
1321 : participation aux Corts de Gérone (ibid., t. I, pp. 251, 254, 271).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. IV, pp. 116-117.
277. — Guillem de Rocabertí
Dates
† 1316 (J. Boscà, Memorial Històric, p. 145).
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : 1308-1315 : archevêque de Tarragone.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 26 novembre 1326 : ambassade auprès du pape (legatio) [ACA, C, reg. 337, ffos 203r° sq.].
Participation à des événements importants
1311 : convoqué aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 205).
278. — Juan de Rochafort (hypothèse : Jean de Roquefort [Rochefort])
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier ; citoyen de Barcelone (22 décembre 1292, Barcelone : ACB, Div. C, 1-6-2097).
Origine géographique : France (écrit en français), installé à Barcelone.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 1309 : membre de la maison de la reine (ACA, RP, MR 623, f° 43r°).
Lien non institutionnel avec le roi : 1325 : familier de Jacques II.
Offices : 1306, novembre 1308 : portier du roi (ACA, C, Varia 341 F, f° 3r° ; E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. II, p. 147, notice 795).
Missions diplomatiques : après le 1er août 1304, Tarazona : transmission de 1.000 tournois d’argent à Alfonso de la Cerda (ACA, C, reg. 235, f° 120v°[3]). Après le 20 avril 1306, Valence : ambassade en France. Objet : affaires de la reine (ACA, C, reg. 236, f° 162v°[1]). 8 août 1307, Poitiers : rencontre à Poitiers de Charles d’Anjou, lettre en français à Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 128 [AG], n° 73, éd. partielle, H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 305, p. 45). Après le 5 mai 1312, Les Coves : mission en France avec deux chevaux, sauf-conduit (ACA, C, reg. 251, f° 38v°[4]).
Récompenses et assignations par le roi : février 1307 : don gracieux d’un cheval pour une valeur de 1.000 sb (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. II, p. 36, notice 181).
Participation à des événements importants
1304 : présent aux rencontres royales de Tarazona (ACA, C, reg. 254, f° 109r°[1]). 1309 : participation à l’expédition d’Almería (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 131 [Cuentas], n° 102).
279. — Íñigo [Ennego] Rodríguez [Enencus Roderici]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1319 : portier du roi, merino de Tarazona (ACA, RP, MR 929 ; RP, MR 775, f° 18r°).
Missions diplomatiques : mai [sans année] : ambassade en Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 151 [ES], n° 744).
280. — Goterius Roderici
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 16 février 1296 : ambassade en Castille auprès de Juan, fils d’Alfonso de la Cerda et de Juan Núñez (ACA, C, reg. 252, f° 133v°[2]).
281. — Alvar Ruiz [Roiz] de Tol Santos
L’homme et sa parenté
Statut social : noble, vassal d’Alfonso Pérez de Guzmán (castillan) [ACA, C, reg. 252, f° 156v°(2)].
Origine géographique : Castille.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 10 septembre 1296 : ambassade en Castille ad invicem auprès d’Alfonso Pérez de Guzmán avec des capitols en réponse (ACA, C, reg. 252, f° 156v°[2]).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 10 septembre 1296 : ambassadeur d’Alfonso Pérez de Guzmán auprès de Jacques II (ibid.).
282. — Alfonso Romero
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Origine géographique : Aragon.
Famille : lignage des Romero : famille infanzona aragonaise originaire de Pontevedra venue en Aragon (depuis le XIIIe siècle), puis à Valence.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 1304, 1307 : amo de l’infante María, fille de Jacques II (ACA, RP, MR 622, f° 32r°).
Missions diplomatiques : 5 janvier 1304, Valence : ambassade auprès de Fernando, fils de Fernando de la Cerda (ACA, C, reg. 235, f° 26r°[1]). 16 janvier 1304, Almaçin : ambassade en Castille ad invicem, avec Fernando Gomes d’Agonçiello, vassal de Fernando (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 18, n° 2336). 20 septembre 1304, Valence : porteur d’une lettre de Jacques II à l’infant Juan de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, n° 2211).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 16 janvier 1304 : ambassadeur de Fernando de la Cerda auprès de Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 18, n° 2336).
Bibliographie
Gran Enciclopedia Aragonesa, t. XI, p. 2928 ; J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, p. 107.
283. — Johan Rory [?] de Mores
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 17 février 1296 : ambassade en Castille auprès de María de Molina et du roi Ferdinand IV. Objet : porter une lettre de défi (ACA, C, reg. 252, ffos 130r°-133v°).
284. — Simó Rotundi
L’homme et sa parenté
Statut social : officier de cour.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 30 septembre 1322 : bouteiller de l’infant Alfonso d’Aragon (ACA, C, reg. 338, f° 113v°[3]).
Missions diplomatiques : après le 20 juin 1322 : ambassade auprès de Frédéric III de Sicile (ACA, C, reg. 338, f° 58v°). Après le 30 septembre 1322, Barcelone : ambassade auprès de Frédéric III de Sicile, avec Berenguer Marimon (ACA, C, reg. 338, ffos 112r° - 113r°, éd. partielle H. Finke, Acta Aragonensia, t. III, doc. 189, pp. 410-415).
285. — Guillem Sa Rovira
L’homme et sa parenté
Statut social : citoyen de Barcelone.
Origine géographique : Barcelone.
Parents : 1307, 1314 : (même famille ?) Pere de Rovira jurat au Consell de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, pp. 47, 52). 1299, 1309 : Ramon Sarovira Conseller (ibid., pp. 45, 48).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 4, 20 mai, 17 septembre 1302, 13 novembre 1325 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 85, 172, 328 ; J. Hernando i Delgado, « L’ensenyament a Barcelona », doc. 17, p. 161).
Offices : 4 mai 1304 : nomination comme batlle de Besalú (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 49).
Missions diplomatiques : après le 2 mars 1304 : ambassade en France auprès de Philippe le Bel, avec Ramon Ricart. Objet : leude d’Aigues-Mortes (ACA, C, reg. 235, ffos 26v°[II] [1] sq.).
286. — Bernat Sabadia [Bernat de Badia]
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : expert en droit.
Service du roi et de la famille royale
Offices : à partir de 1307 : vice-chancelier de Jacques II (J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, p. 43). 2 juin 1314 : nomination comme assesseur de Bernat de Fonollar, porte-parole de l’infant Jaime d’Aragon (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 63).
Missions diplomatiques : 12 juin 1309, Barcelone : ambassade à Pise, avec Vidal de Vilanova (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 385, p. 500).
287. — Arnau Sabastida
L’homme et sa parenté
Statut social : changeur et marchand.
Origine géographique : citoyen de Barcelone.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : 1316 : jurat de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, p. 53).
Service du roi et de la famille royale
Offices : [avant le règne de Jacques II] trésorier d’Alphonse III d’Aragon. [Règne de Jacques II] 1291-1293 : trésorier du roi. 11 mai 1293 - 12 janvier 1302 : mestre racional du roi.
Missions diplomatiques : après le 9 septembre 1314 : ambassade auprès du sultan d’Égypte (ACA, C, reg. 337, ffos 231r° sq.). 1317 : ambassade à Chypre. Objet : recouvrir l’argent de la dot de Marie de Lusignan (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, pp. 237, 246). Après le 27 août 1318 : ambassade auprès du sultan d’Égypte, avec le chevalier Ferrer de Vilafranca (ACA, C, reg. 337, f° 233r°).
Bibliographie
Ch.-E. Dufourcq, « “Honrats”, “mercaders” et autres », p. 1383 ; J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, p. 237 ; T. de Montagut i Estraguès, El Mestre Racional a la Corona d’Aragó, t. I, pp. 158-163 ; S. P. Bensch, « La primera crisis bancaria de Barcelona ».
288. — Francesc Sabastida
L’homme et sa parenté
Statut social : marchand.
Origine géographique : citoyen de Barcelone.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 1317 : ambassade à Chypre, avec Arnau Sabastida et Pedro de Corteys. Objet : récupération de l’argent de la dot de Marie de Lusignan (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, pp. 246-248).
Bibliographie
J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, pp. 237, 246-248.
289. — Pere Sacosta [Petrus de Costa]
L’homme et sa parenté
Statut social : juriste.
Parents : frère de l’évêque d’Elne.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : études en droit à Montpellier (Cartulaire de l’Université de Montpellier, t. II, 634, 637).
Remarque : il existe aussi un Pere Sacosta originaire d’Elne étudiant au studium de Bologne en 1268 (P. Bertran Roigé, « Estudiants catalans a la Universitat de Bolonya », p. 139, note 119).
Carrière urbaine : 1297 : conseller du Consell de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, p. 45). 1308, 1310, 1316 : jurat du Consell de Barcelone (ibid., p. 48 ; AHCB, CC, Sèrie I : LC 1, f° 2v° ; LC 4, f° 2).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 11 août 1301, 9 janvier 1304 : juge de cour (ACA, C, reg. 100, f° 322r°[1] ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 12, n° 1619 ; caixa 15, n° 1960).
Lien non institutionnel avec les rois d’Aragon : [avant le règne de Jacques II] conseiller de Pierre III (ACA, RP, Batllia General 513, f° 3r°). Conseiller et juge de l’infant Alfonso (Jaime II. 700 años después, p. 421). Capellanus et magister sous Alphonse III. [Règne de Jacques II] 1295 : conseiller, familier de Jacques II (ACA, C, reg. 252, f° 114r°).
Offices : [avant le règne de Jacques II] 1279-1284 : juge du roi (J. Trenchs Odena, Casa, corte y cancillería de Pedro el Grande, p. 53).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 27 mars 1281 : accompagnateur du roi d’Aragon aux rencontres royales (vistas) de Campillo avec le roi de Castille (J. Zurita, Anales, IV, XI, t. II, p. 391). 1284 : défenseur des droits d’Alphonse III d’Aragon dans une controverse avec des juristes français (Jaime II. 700 años después, p. 421). Après le 10 septembre 1286 : ambassade solennelle auprès du pape Honorius pour défendre les droits au trône d’Alphonse III (J. Zurita, Anales IV, LXXXV, t. II, p. 294 ; L. Klüpfel, Die äussere Politik Alfonsos III. von Aragonien, p. 29 ; Jaime II. 700 años después, p. 431 ; L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, pp. 292-294). 23 janvier 1289 : ambassade prévue en Sicile avec Galceran de Timor (Jaime II. 700 años después, p. 438). Mars 1289 : ambassade auprès du pape avec Bernat Guillem de Pinelles, Gilabert de Cruïlles et Galceran de Timor (L. Klüpfel, Die äussere Politik Alfonsos III. von Aragonien, p. 53, sans doute à Barcelone avant avec Guillem Durfort, cf. M. Aurell, Actes de la famille Porcelet d’Arles, doc. 486, p. 419). [Règne de Jacques II] 1292 : envoyé avec Berenguer de Montoliu et Alberto de Mediona dans l’escadre luttant contre les musulmans de Grenade, effectue ensuite un prêt de 2.000 maravédis à Sanche IV (M. Gaibrois de Ballesteros, Historia del reinado de Sancho IV de Castilla, t. II, p. 183, note 2). 12 mai 1293 : convoqué aux rencontres royales de Logroño (ACA, C, reg. 98, f° 97r°[3]). Après le 17 mars 1295 : ambassade auprès du pape, des représentants de Charles II d’Anjou et du roi de France à Rome. Objet : négociations pour la paix. Résultat : traité d’Anagni (V. Salavert y Roca, « El tratado de Anagni »). Après le 20 août 1295 : ambassade auprès de Charles II avec Bernat de Sarrià (ACA, C, reg. 252, f° 114r°[1], éd. F. Giunta et A. Giuffrida, Acta Siculo-Aragonensia, t. I[2], doc. CLXXXVII, pp. 148-149, doc. CXCII, p. 151). Après le 13 octobre 1295 : ambassade auprès des archevêques d’Embrun et d’Arles, avec Bernat de Sarrià et Guillem Durfort (ACA, C, reg. 252, f° 119r°). 5 janvier 1301 : présent pour accueillir Berenguer Desmàs à Valence (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 5, n° 1193).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. I, pp. 632-633 ; Marti de Barcelona, « La cultura catalana durant el regnat de Jaume II », p. 253.
290. — Bernat Safont [Bernat ça Font, Bernardus de Fonte]
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Origine géographique : citoyen de Barcelone.
Parents : parent (?) de Jaume Safont, jurat de Barcelone en 1307 et 1309 (J. Boscà, Memorial Històric, pp. 47, 49).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : 1311, 1312, 1324 : jurat du Consell de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, pp. 51, 55).
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1310 : scriptor du roi, notaire.
Missions diplomatiques : après le 21 mai 1310 : ambassade auprès du roi de France. Objet : affaire de lettres de marque (A. de Capmany y de Monpalau, Memorias históricas sobre la marina, t. II, doc. 85, p. 124 ; ACA, C, reg. 238, f° 155r°-v° ; ACA, RP, MR 273, f° 60v°[1]). Après le 7 août 1313, Lérida : ambassade auprès du cardinal Berenguer de (Frédol), évêque de Tusculum. Objet : difficultés à obtenir du pape l’abandon de son idée d’union des biens du Temple aux Hospitaliers (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 156 [ES], n° 1299 ; ACA, C, reg. 337, f° 172r°[2] ; reg. 241, f° 15r°[2]). 24 mars 1314, Valence : ambassade auprès de Violante de Grèce. Objet : douaire (ACA, C, reg. 241, f° 147r°[3]).
291. — Ramon Saguàrdia [Ramon de Guàrdia / Raimundus de Guardia]
Dates
Né à la Guàrdia de Ripoll, mi XIIIe siècle, mort deuxième décennie XIIIe siècle (Diccionari d’Història Eclesiàstica de Catalunya, t. II, pp. 316-317).
L’homme et sa parenté
Statut social : membre d’un ordre militaire [Temple].
Origine géographique : Catalogne.
Parents : fils aîné de Ramon de Saguàrdia i Tomassa, neveu de Galceran de Pinos, et d’Esclaramonda. Frère de Ponç, de Berenguer, évêque de Vic (1306-1328) et de Marquesa, abbesse de Santa Maria de Valldaura, dans le diocèse d’Urgell (Diccionari d’Història Eclesiàstica de Catalunya, t. II, pp. 316-317).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière dans un ordre militaire : [Temple] Templier depuis 1276, commandeur de la maison du temple de Mas Déu, commanderie en Roussillon. Chevalier. Juillet 1295 - mars 1298 : chef du couvent de Peñíscola (A. Forey, The Templars in the « Corona de Aragón », p. 439).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1303 : familier. 1305 : conseiller.
Missions diplomatiques : après le 17 juin 1302, reçu avant le 26 juin 1302 : ambassade auprès du roi de Majorque avec pleins pouvoirs, appui des villes de Catalogne. Objet : leude de Majorque, real de Majorque. Renvoi ad invicem (A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, doc. 24, p. 290 ; doc. 26, pp. 261-262 ; doc. 28-29, pp. 293-294 ; ACA, C, CR Jaume II, caixa 14, n° 1855). Avant le 17 août 1302, Perpignan : reçu en ambassade par Jacques II de Majorque. Objet : demande de rencontre entre Jacques II de Majorque et Jacques II d’Aragon. Renvoi ad invicem (A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, doc. 32, p. 297). Avant le 2 septembre 1302 : ambassade auprès de Jacques II de Majorque. Objet : fixation du lieu et de la date de la rencontre (A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, doc. 33, pp. 297-298). Après le 18 août 1303, Tarazona : ambassade auprès des représentants du roi de France se trouvant à Montpellier avec G. de Molleto et P. de Monello. Objet : proposition de rencontre à Montpellier entre messagers le 25 décembre 1303 (ACA, C, reg. 334, ffos 153r° sq.). Janvier - février 1304, Valence : ambassade en France auprès de Philippe le Bel avec Ponç de Mataró. Objet : proposition de médiation aragonaise dans le conflit de Philippe le Bel avec la papauté (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 15, n° 1997). 25 mars 1304, Calatayud : convoqué par le roi pro quibusdam arduis negociis, une ambassade [?] (ACA, C, reg. 235, f° 39v°(II) [1]-[2]). Avant le 1er avril 1305, Barcelone : ambassade auprès du roi de Majorque. Objet : signifier la venue de Jacques II d’Aragon à Perpignan (reportée ensuite) (ACA, C, reg. 235, f° 201r°[2]). Après le 20 mai 1305, Barcelone : ambassade auprès du roi de Majorque. Objet : sommes dues par le roi d’Aragon au roi de Majorque (ACA, C, reg. 235, ffos 216v°-217r°, 230v°[4]). Après le 26 juillet 1305 : ambassade auprès du roi de Majorque. Objet : leude (ACA, C, reg. 236, ffos 8r° sq.). Avant le 26 mars 1306, Perpignan : ambassade auprès du roi de Majorque. Objet : projet de rencontres entre Jacques II d’Aragon et Jacques II de Majorque (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 18, nos 2374, 2393 ; caixa 20, n° 2547 [cit. A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, p. 241, note. 294]). Avant le 20 juin 1306, château de Quer : reçu en ambassade ad invicem par Jacques II de Majorque (A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, doc. 90, pp. 339-340).
Récompenses et assignations par le roi : 29 mars 1305, Barcelone : donation d’un De re militari de Végèce par Jacques II (Marti de Barcelona, « La cultura catalana durant el regnat de Jaume II », doc. 100, p. 295). 1319 : pension de 7.000 sb annuels comme ancien commandeur (J. M. Sans i Travé, Els Templers catalans, p. 472).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres rois : 1306 : qualifié de noster religiosus vir par le roi de Majorque (A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, doc. 89, p. 338).
Missions diplomatiques : après le 26 juin 1302, Majorque : ambassade auprès de Jacques II ad invicem au nom de Jacques II de Majorque (A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, doc. 29, p. 294). Après le 17 août 1302, Perpignan : ambassade auprès de Jacques II d’Aragon ad invicem au nom du roi de Majorque. Objet : rencontre entre Jacques II de Majorque et Jacques II d’Aragon (ibid., doc. 32, p. 297). Après le 2 février 1303 et avant le 20 février 1303, Barcelone : reçu comme ambassadeur (ad invicem) du roi de Majorque par Jacques II d’Aragon (ibid., doc. 46-47, pp. 307-308). 7 juillet 1304, Saragosse : procureur de Sanche de Majorque pour son mariage per verba de presenti avec Marie de Naples (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 16, n° 2037). Avant le 19 juillet 1304, Perpignan : envoyé en ambassade auprès de Jacques II d’Aragon au nom de Jacques II de Majorque. Objet : mariage de Sanche de Majorque avec Marie de Naples ; leude (ibid., doc. 61, pp. 318-319). Après le 16 novembre 1304, Perpignan : ambassade auprès de Jacques II d’Aragon au nom de Jacques II de Majorque (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 16, n° 2031). Après le 22 février 1306 et avant le 24 mai 1306 : ambassade auprès de Jacques II d’Aragon annoncée puis effectuée au nom de Jacques II de Majorque (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 18, n° 2393, cité par A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, p. 241, note 294 ; ibid., doc. 88, p. 338). Avant le 15 avril 1321 : reçu [le même ?] par Jacques II d’Aragon comme ambassadeur de Sanche de Majorque (ACA, C, reg. 339, f° 75r°[2]).
Participation à des événements importants
1292 : participation aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 164). 19 octobre 1302 : témoin lors de la prestation de serments de respecter les accords entre Jacques II et Jacques II de Majorque (ACA, C, P. de Jaume II, n° 1804).
Bibliographie
H. Finke, Papsttum und Untergang des Templerordens, pp. 27, 293 sq., J. M. Sans i Travé, « Recull de cartes de fra Ramon de Saguàrdia durant el setge de Miravet » ; L. Verdon, La terre et les hommes en Roussillon ; Diccionari d’Història Eclesiàstica de Catalunya, t. II, pp. 316-317 ; S. Péquignot, « Interponere partes suas ».
292. — Bonanat Salom
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : début 1301 : ambassade auprès du sultan de Tlemcen. Objet : restitution de prisonniers aragonais (ACA, C, reg. 252, ffos 120 sq., cf. Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 353).
293. — Simó Saltzet
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 30 août 1325 : ambassade auprès du roi de Chypre avec Miquel Marquet. Objet : réclamations des marchands catalans, mission financée par un impôt sur le commerce avec l’île (AHCB, Manual, 1-B-XIII-1, f° 35).
294. — Sancho Sánchez de Muñoz
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1317 : juge de la cour du roi.
Missions diplomatiques : après le 11 février 1317 : ambassade auprès du roi de France et du roi de Majorque, avec Ferrer de Vilafranca. Objet : réclamations des droits du roi de Majorque et du roi d’Aragon sur la baronnie d’Aumelas et sur Montpellier (ACA, C, reg. 337, ffos 253r° sq.).
295. — Lope Sánchez de Seresuela
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 4 janvier 1327 : ambassade en Castille auprès du roi Alphonse XI et de la cour de Castille. Objet : mariage de Blanca, fille de l’infante María d’Aragon et de l’infant Pedro de Castille, avec Juan de Viscaya (ACA, C, reg. 339, ffos 237r° sq.).
296. — Sancho de Aragón
L’homme et sa parenté
Statut social : membre de la famille royale, frère de Jacques II. Membre de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem (plus tard châtelain d’Emposta, J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, p. 177).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : mai 1313 : ambassade à Chypre avec Simó Desllor et le notaire Pere de Soler. Objet : demander la main de la princesse de Lusignan pour Jacques II (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, pp. 213-218).
297. — Pedro de San Martín
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Castille.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 8 mars 1298 : ambassade ad invicem auprès de la ville de Séville et d’Alfonso Pérez de Guzmán (ACA, C, reg. 252, f° 185r°[4]-v°[1]).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres puissants : chevalier d’Alfonso Pérez de Guzmán.
Missions diplomatiques : avant le 8 mars 1296 : reçu par Jacques II d’Aragon comme ambassadeur de la ville de Séville et d’Alfonso Pérez de Guzmán (ibid.).
298. — Guerau Sa Olivera (Ses Oliveres ?)
L’homme et sa parenté
Statut social : citoyen de Barcelone.
Origine géographique : Barcelone.
Parents : (lien non éclairci) Arnau Ses Oliveres jurat du Consell de Barcelone en 1302 (J. Boscà, Memorial Històric, p. 46). Guillem Sesoliveres jurat en 1307 (ibid.) et conseiller en 1309 (ibid., p. 48).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 1322 : membre de la maison du roi (ACA, C, reg. 338, f° 138r°).
Lien non institutionnel avec le roi : 1322 : familier de Jacques II (ibid.).
Missions diplomatiques : 1319 : procureur du roi pour amener 35.000 sb à la comtesse de Pallars (ACA, RP, MR 929, f° 58v°). Après le 6 septembre 1322 : ambassade auprès du sultan d’Égypte, avec Berenguer de Castellbisbal (ACA, C, reg. 338, ffos 138r° sq.).
299. — Guillem de Santa Coloma [Guillelmus de Sancta Coloma]
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier, officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 1311, 1315 : membre de la maison du roi (ACA, RP, MR 624, f° 109r° ; RP, MR 278, f° 39r°).
Lien non institutionnel avec le roi : 1292 : familier de Jacques II.
Offices : 1323 : curateur de l’infant Jaime, fils de Jacques II, avec Arnau de Soler, maître de l’ordre de Montesa (Diccionari Biogràfic, t. IV, p. 225).
Missions non diplomatiques : 1309-1311 : participation à l’expédition d’Almería et à de très nombreuses missions pour le service du roi (ACA, RP, MR 624, ffos 109r°-110v°).
Missions diplomatiques : après le 6 juin 1313 : ambassade auprès du roi de Majorque. Objet : restitution du Val d’Aran par le roi de Majorque (ACA, C, reg. 336, ffos 105v° sq.).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. IV, p. 225.
300. — Berenguer de Santjust [Berengarius de Sancto Iusto]
L’homme et sa parenté
Statut social : membre d’un ordre militaire [Temple]
Carrière hors service du roi
Carrière dans un ordre militaire : [Temple] avril 1283 - mai 1290 : maître de la province de Catalogne de l’ordre du Temple (J. M. Sans i Travé, Els Templers catalans, p. 478). 13 juin 1300 : commandeur du temple en Aragon et Catalogne (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 9, n° 1185).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1297 : familier de Jacques II (ACA, reg. 252, f° 175v°[2]).
Missions diplomatiques : après le 27 septembre 1297 : ambassade solennelle en France auprès de Philippe le Bel, avec Berenguer de Cardona et Jofre de Cruïlles, doivent voir auparavant Charles II, procureur du roi Jacques II dans la négociation de paix. Objet : restitution des terres de Majorque ; négociation du mariage de la fille de Philippe IV avec le fils de Jacques II (ACA, C, reg. 252, ffos 175v°[2]-177v° ; reg. 235, ffos 1r°-2v°, 11r°-v°).
Récompenses et assignations par le roi : 10 octobre 1316, Lérida : mention de cadeau reçu de Jacques II [2 livres en parchemin] (J. E. Martínez Ferrando, La Cámara Real en el Reinado de Jaime II, doc. 82, p. 111).
Participation à des événements importants
1283 : présent aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 143).
301. — Nicolau de Santjust
L’homme et sa parenté
Statut social : officier étranger.
Origine géographique : royaume de Majorque.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : conseiller de Jacques II.
Missions diplomatiques : après le 8 octobre 1321 : ambassade auprès de Sanche de Majorque ad invicem (ACA, C, reg. 338, ffos 80v°[2] sq.).
Récompenses et assignations par le roi : 5 août 1323, Barcelone : assignation de 2.000 sb par an sur la rente des chevaux de Malanaya en Catalogne, valable jusqu’en 1325 ([15 septembre 1327, Barcelone] ACA, RP, MR 630, f° 126r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres souverains : conseiller et trésorier du roi de Majorque.
Missions diplomatiques : 19 janvier 1321 : ambassadeur auprès de Jacques II au nom de Sanche, roi de Majorque, avec Guillem de Canet (A. Lecoy de la Marche, Les relations politiques de la France avec le royaume de Majorque, t. I, p. 234). Après le 1er juillet 1323, Majorque : ambassadeur auprès de Jacques II au nom de Sanche de Majorque, avec l’évêque Gui de Majorque et Jaume Escuder. Objet : affaire de Montpellier (A. Lecoy de la Marche, Les relations politiques de la France avec le royaume de Majorque, t. I, pp. 235-236 ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 150 [ES], n° 699). Avant le 7 mars 1324, Barcelone : reçu par Jacques II comme ambassadeur de Sanche de Majorque. Objet : problème de faux-monnayeurs (ACA, C, reg. 339, f° 391r°[1]). 12 juillet (1325) et 26 juillet (1325) : ambassadeur de Philippe de Majorque, avec Ferrer de Canet, auprès d’Ot de Montcada, puis de Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 149 [ES], n° 616 ; caixa 148 [ES], n° 454). 2 février [sans année, mais avant 1324], Perpignan : annonce par Sanche de Majorque de sa venue à Barcelone pour régler des problèmes (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 34, n° 4275).
302. — Berenguer de Sant Vicenç
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : conseiller de Jacques II.
Offices : 2 janvier 1319 - 17 février 1321 : veguer et cort de Lérida, veguer du Pallars (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 971, 1069).
Missions diplomatiques : après le 29 janvier 1293 : ambassade auprès du sultan d’Égypte (éd. À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, doc. 3, pp. 266-268). Après le 15 mars 1326 : ambassade auprès du pape et des rois de Sicile et de Naples, avec l’évêque de Huesca. Objet : rétablir la paix entre Naples et Sicile (ACA, C, reg. 339, ffos 196r° sq.).
Participation à des événements importants
1307 : convoqué aux Corts de Montblanc (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 199). 1311 : convoqué aux Corts de Barcelone (ibid., t. I, p. 207).
303. — Berenguer de Sarrià [Berengarius de Serriano]
Dates
† avant 1316 (ACB, Div. A, n° 1981).
L’homme et sa parenté
Statut social : changeur.
Origine géographique : citoyen de Barcelone.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : savant en droit.
Carrière urbaine : 1312, 1314, 1319, 1324, 1327, 1329 : jurat de Barcelone (AHCB, CC, Sèrie I : LC 2, f° 41r° ; LC 3, f° 2v° ; J. Boscà, Memorial Històric, pp. 52, 53, 54, 56, 57). 1313, 1318, 1322 : conseller de Barcelone (ibid., pp. 52-55).
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1299-1300 : [le même ?] lieutenant de Majorque (Á. Campaner y Fuertes, Cronicon Mayoricense, pp. 27-28).
Missions diplomatiques : après le 13 septembre 1311 : ambassade en Sicile. Objet : demande d’aide sicilienne pour la conquête de la Sardaigne (ACA, C, reg. 336, ffos 38r° sq.).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres souverains : 1309 : familier de Frédéric III de Sicile, hostiarius.
Missions diplomatiques : 18 février 1309, Naro : envoyé avec Ricart de Bonamort par Frédéric III pour acheter des chevaux dans les royaumes d’Aragon et de Valence (ACA, C, CR de Jaume II, n° 9981 ; F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. II, doc. LXIII, p. 109). 22 février 1314, Valence : porteur de lettres de Frédéric III à Jacques II, avec Bertran de Canelles (ACA, C, reg. 337, f° 339r°).
304. — Bernat de Sarrià [Bernardus de Serriano]
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Barcelone (S. P. Bensch, Barcelona i els seus dirigents, p. 163).
Parents : famille de patriciens (ibid.).
Mariage : Isabel Cabrera.
Réseau d’amitiés : avril 1302, Barcelone : demande à Bernat Sarrià d’appui par les consellers de Barcelone pour leur représentant auprès de Jacques II (AHCB, CC, LC I, f° 25r°-v°). 1309 : Romeu de Marimon fait partie de sa familia (ACA, RP, MR 929, f° 55v°).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : 1305 : conseller du Consell de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, p. 47).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec les rois d’Aragon : [avant le règne de Jacques II] 1288 : familier de Pierre III (Bartolomeo di Neocastro, Historia Sicula, pp. 179-180). [Règne de Jacques II] 1305 : conseiller. 1292 : familier. Suus fidelissimus devotus pour Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, n° 4269).
Offices : [avant le règne de Jacques II]. 1286 : nommé amiral de Sicile en l’absence de Roger de Lauria (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, p. 77). [Règne de Jacques II] février - mai 1297 : amiral de la couronne d’Aragon (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 350, note 2). 1er avril 1300 : nommé procureur du royaume de Murcie (M. T. Ferrer i Mallol, « La conquesta », p. 21).
Missions non diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1285 : capitaine de galères à Messine pour Jacques à la mort de Pierre III (lo pus llarg de cor que cavaller que anc fos en Espanya, Ramon Muntaner, Crònica, chap. cxlviii, p. 806). [Règne de Jacques II] début de règne de Jacques II : chef de la flotte sicilienne (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 297). 30 septembre 1294, Tortosa : nommé procureur avec Pere de Llibia pour recevoir ville de Tortosa (L. Pagarolas i Sabaté, Els Templers de les terres de l’Ebre, doc. 179, pp. 220-221). À partir de février 1296 : chargé de l’organisation de la conquête de Murcie (M. T. Ferrer i Mallol, « La conquesta », pp. 12 sq.). 20 juin 1301, Alicante : fournisseur de nouvelles de la cour de Castille, de conseils au roi (ACA, C, reg. 334, f° 15v°). 2 octobre 1304 : garant d’une dette de Jacques II envers le roi de Majorque (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 16, n° 2034). 1308 : chargé de garder les châteaux de Calabre occupés par les Siciliens jusqu’à l’obtention d’un accord définitif entre Angevins et Siciliens sur cette affaire (C. Backman, The Decline and Fall of medieval Sicily, p. 68). 1309 : amiral chargé du rassemblement d’une flotte contre les musulmans (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 390). Fin 1313 : départ avec deux galères de Catalogne pour la Sicile. Objectif : aider Frédéric III (E. Haberkern, Der Kampf um Sizilien, pp. 56-57). 1320 : actes de piraterie à Majorque (ARM, LR 6, ffos 78-82).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1286 : ambassadeur de Jacques Ier, roi de Sicile, auprès d’Alphonse III d’Aragon (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 296, note 2). 1288 : ambassadeur de Jacques Ier, roi de Sicile, auprès de Charles II de Naples (Nicolao Speciale, Historia Sicula, t. II, chap. xv, p. 344). [Règne de Jacques II] 21 novembre 1294 : envoyé en Navarre avec Ramon de Manresa. Objet : rencontrer Pierre Flote et le connétable de France (ACA, C, reg. 252, ffos 109r°, 111r°[1]). 22 août 1295 : ambassade avec Pere Sacosta auprès du roi de Naples. Objet : signifier la paix traitée à Rome (ACA, C, reg. 252, f° 114r°[2]-[3]). 5 octobre 1295 : nommé certus et specialis procurator avec Guillem Durfort et Pere Sacosta auprès de l’archevêque d’Embrun, d’Arles et de l’évêque de Marseille. Objet : traiter de la paix signée à Rome avec le roi Charles II (ACA, C, reg. 252, f° 119r°). Ambassade auprès du roi Charles II et de Jacques de Majorque (Ramon Muntaner, Crònica, chap. clxxxii, p. 830 ; J. E. Martínez Ferrando, Jaume II o el seny català, p. 124). Après le 30 juillet 1297 : ambassade auprès du sultan de Tunis. Objet : trêve (ACA, C, reg. 252, f° 169v°[2]). 17 mai 1302 : ambassade auprès du sultan du Maroc Ibn-Yakub (ACA, C, reg. 334, ffos 63r° sq.). 8 juillet 1303 : ambassade à Grenade, finalement non effectuée (ACA, C, reg. 334, f° 145r° ; J. m. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[3], doc. 94, pp. 135 sq. ; cf. aussi ACA, C, reg. 334, ffos 145r° sq.). Mai 1305, Perpignan : ambassade auprès du roi de Majorque et des représentants de Juan Manuel. Objet : négocier le mariage de l’infant Juan Manuel avec la fille de Jacques II, Constanza (A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. CXXIX, pp. 322-323). 26 octobre 1306 : porteur d’une lettre de Frédéric de Sicile à Jacques II (ACA, C, reg. 334, f° 170v°[1]). Avant le 27 mars 1307, Perpignan : reçu en ambassade par le roi de Majorque, renvoyé ad invicem (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 24, n° 3081). Après le 3 avril 1308 : ambassade à Naples, Gênes, en Sicile, à Tunis, en Sardaigne. Objet : prévenir la guerre entre Frédéric III et Charles II ; autres (ACA, C, reg. 335, f° 222r°). Après le 9 décembre 1308 : ambassade en Castille auprès du roi de Castille, avec Gonzalo García (ACA, C, reg. 335, f° 247r°). 3 janvier 1309, Saragosse : ambassade auprès de Jacques de Majorque (ACA, C, reg. 238, f° 7v°[3]). 26 mai 1309, Barcelone : ambassade auprès de Jacques II de Majorque (ACA, C, reg. 238, f° 98v°[3]). Après le 15 mai 1312, Saragosse : envoyé en mission auprès des ambassadeurs de Robert d’Anjou Francisco Pandoni et Guilabert de Centelles (ACA, C, reg. 337, ffos 321r°, 322r°-323r°). 20 décembre 1313, Palerme : il exhorte Jacques II à agir comme médiateur pour la paix entre Naples et la Sicile (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 480-481, pp. 616-623). Août 1320 : ambassade auprès de Robert d’Anjou. Objet : inciter à prolonger la trêve promulguée par le pape (ACA, C, reg. 338, f° 31r°[1] et A. Arribas Palau, La conquista de Cerdeña, doc. VI, pp. 360-361).
Récompenses et assignations par le roi : 1er mai 1292, Barcelone : ordre de Jacques II à l’infant Frédéric de protéger les casalia et loca de Bernat de Sarrià en Sicile et en Calabre, car il a besoin de lui dans ces régions, même s’il ne peut s’y rendre pour le moment (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. II, doc. CXLIV-CXLV, pp. 160-163). 20 mai 1292, Barcelone : autorisation d’extraire 1.000 salmes de froment des ports de Sicile, signifiée à Berenguer de Vilaragut (ibid., t. II, régeste CLXXXII, p. 193). 29 octobre 1292, Barcelone : exigences de Jacques II à l’infant Frédéric de Sicile de restitution des biens de Bernat de Sarrià occupés par Blasio de Alagona et Roger de Lauria (ibid., t. II, doc. CCCXX-CCCXXI, pp. 320-321). 1er avril 1308, Valence : en compensation de ses pertes dans le royaume de Murcie, et pour les services rendus, assignation de 50.000 sb dans le royaume de Valence (ACA, C, reg. 237, f° 37v° [= ACA, C, CR de Jaume II, caixa 27, n° 3459]). 31 octobre 1312, Godalesc : demande à Jacques II de faire verser par le trésorier Pere Marc 64.000 maravedis qu’il a avancés pour la dot de Constanza, mariée à Juan Manuel, fils de l’infant Manuel ainsi que pour des sommes avancées à l’occasion des rencontres royales de Calatayud (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 35, n° 4436) [fait suite à une demande au roi du 4 octobre 1312 d’arrêter les poursuites lancées contre lui par Guillem de Siges, batlle general de Catalogne, pour des paiements qu’il lui doit (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 472, p. 607). Fin décembre 1313, Palerme : demande au roi de rembourser à son procureur Ramon de Salses les frais engagés dans le royaume de Murcie (ibid., t. II, doc. 481, pp. 622-623, doc. 484, p. 629).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres souverains : 28 juillet 1313 : refus de Jacques II de le laisser partir combattre aux côtés de Frédéric de Sicile contre les Angevins de Naples (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 224, pp. 332-333). 6 septembre 1314 : capitaine général du Val de Mazzara en Sicile (H. Bresc, Le gouvernement de l’étranger, p. 88, note 2) engagé par serment auprès de Frédéric III (ACA, C, reg. 241, f° 10v°). 1321 : conseiller du roi Frédéric III (ACA, C, reg. 338, f° 32v°[2]). 1er mars 1321 : départ de Sicile prévu (ACA, C, reg. 338, f° 31v°[1]). 22 février (1323), Messine [lettre de Bernat de Sarrià à Jacques II] : efforts de Robert pour empêcher l’entreprise sarde, demande de l’informer de ses projets et, quoi qu’il en soit, de maintenir les liens avec lui (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 34, n° 4269, éd. partielle H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, p. 576 [4]).
Missions diplomatiques : 9 septembre 1305, Perpignan : Bernat de Sarrià renvoyé par Jacques II de Majorque à Jacques II [il était venu en hostage pour un prêt] (ACA, C, CR Jaume II, caixa 19, n° 2484). Après le 27 mars 1307, Perpignan : renvoyé ad invicem auprès de Jacques II d’Aragon par le roi Jacques II de Majorque (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 24, n° 308). 20 juin 1322, Barcelone : ambassadeur de Frédéric III de Sicile auprès de Jacques II, avec Arnau Despujol. Objet : affaire secrète relative à la conquête de la Sardaigne (ACA, C, reg. 338, f° 59r°).
Participation à des événements importants
1292 : témoin aux Cortes de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 155). 27 juin 1296, site d’Elche : garant des trêves passées entre Jacques II d’Aragon et Juan Manuel (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[1], doc. 102, p. 107). 1304 : juge dans les sentences de Torrellas (Diccionari Biogràfic, t. IV, p. 245). 1307 : témoin aux Corts de Montblanc (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 204 ; t. XII, p. 358). Août 1307, Perpignan : procureur de Constanza, fille de Jacques II, pour son mariage per verba de presenti avec Juan Manuel (J. E. Martínez Ferrando, Jaume II o el seny català, p. 161). 1334 : assistant aux rencontres royales de Castellhabib avec Juan Manuel (Diccionari Biogràfic, t. IV, p. 246).
Bibliographie
H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, p. clvii, note 1 ; L. Fullana Mira, « La Casa de Lauria en el reino de Valencia » ; Diccionari Biogràfic, t. IV, pp. 244-246 ; H. Schadek, « Die Familiaren der sizilischen und aragonesischen Könige », p. 287 ; M. T. Ferrer i Mallol, Organització i defensa d’un territori fronterer, pp. 23-48.
305. — Pere de Sarrià [Petrus de Serriano]
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Catalogne (hypothèse).
Parents : famille de Bernat de Sarrià, de Barcelone ?
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 6 juin 1293 : ambassade en Castille auprès de Sanche IV de Castille et de María de Molina (ACA, C, reg. 98, f° 181r°[2]).
306. — Raimundus Savina
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : « fidèle » de Jacques II.
Missions diplomatiques : après le 22 mars 1309, Barcelone : ambassade auprès de Jacques II de Majorque. Objet : préparation d’expédition contre les musulmans (ACA, C, reg. 238, f° 50v°[2]). Après le 28 août 1310, Montalbán : ambassade ad invicem auprès de Sanche de Majorque et des reines Marie et Esclaramonde (ACA, C, reg. 238, f° 207r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 28 août 1310 : ambassade auprès de Jacques II au nom de Sanche de Majorque, des reines Marie et Esclaramonde de Majorque (ACA, C, reg. 238, f° 207r°). Après le 16 septembre 1310, Perpignan : ambassade auprès de Jacques II au nom du roi Sanche de Majorque (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 31, n° 3939).
307. — Martín de Sayas
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : juin 1291 : ambassade en Castille auprès de Sanche IV de Castille. Objet : signifier la mort d’Alphonse III d’Aragon (Crónica de Sancho IV, p. 85 ; Ramon Muntaner, Crònica, p. 340 ; M. Gaibrois de Ballesteros, Historia del reinado de Sancho IV de Castilla, t. II, p. 125, note 2).
308. — Bernat de Segalars
Dates
20 octobre 1302 : décrit comme très malade dans une lettre de Jacques II à l’émir de Grenade (ACA, C, reg. 334, f° 87r°[2]).
L’homme et sa parenté
Statut social : marchand à Palerme (A. Riera, « El Mediterrani occidental al darrer quart del segle XIII », p. 754, note 95). Scriptor de la reine d’Aragon.
Origine géographique : Barcelone.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : expert en droit [le même ?] (jurisperitus Cardone Bernardus de Segalariis) [ACA, C, CR de Jaume II, caixa 14, n° 1788].
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 1293 : scriptor d’Isabelle de Castille (ACA, C, reg. 255, f° 22r°[3]). 1297 : scriptor de la reine Blanche d’Anjou, épouse de Jacques II (ACA, C, reg. 252, f° 163v°[2]). Novembre 1308 : scrivà de ració de la reine (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. II, notice 1299, p. 225).
Lien non institutionnel avec le roi : familier de Jacques II.
Offices : 16 novembre 1310 - 15 janvier 1311 : batlle de Barcelone (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 430, doc. 337 [nomination et ordre de cessation d’activité]). 1314 - 13 février 1315 : batlle de Barcelone (ACA, C, reg. 241, f° 104v° ; I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 617 [ordre de cessation]).
Missions non diplomatiques : [avant le règne de Jacques II]. Mai 1285 : prise en charge du transport du blé sicilien vers la Péninsule (Jaime II. 700 años después, p. 424, note 41).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] février - mars 1291 : ambassade en Castille au nom d’Alphonse III d’Aragon, avec Guillem de Castelví. Objet : signifier la paix de Tarascon (M. Gaibrois de Ballesteros, Historia del reinado de Sancho IV de Castilla, t. II, p. 99, note 1 ; J. Zurita, Anales, IV, CXX, t. II, p. 411). Ambassade en Berbérie sous Alphonse III (ACA, C, reg. 261, f° 59r°[2]). [Règne de Jacques II] octobre 1293 : ambassade à Grenade (ACA, C, reg. 252, f° 63v°). 2-4 avril 1295 : vient de venir avec lettre de créance de la reine Marie de Castille, ambassade ad invicem auprès de Sanche IV et de Marie de Castille avec lettres de créance (ACA, C, reg. 101, f° 11v°[1]-[3]). 3 juin 1295 : ambassade ad invicem en Castille auprès de la reine María de Molina (ACA, C, reg. 100, f° 361r°[2]). 5 juin 1297, Lérida : ambassade auprès du roi Charles II. Objet : réponse à une mission secrète de Enric de Gerart sur des tractations opérées par Charles II avec la France pour Jacques II (ACA, C, reg. 252, ffos 163v°[2] sq., 171r°[2] ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 148 [ES], n° 448). 2 février 1300 : ambassade auprès de l’émir de Grenade. Objet : négocier la paix, avec des clauses sur la condition des marchands, la venue de genets, le paiement du tribut (ACA, C, reg. 252, ffos 216v°-217r° [= ACA, C, P. de Jaume II, carp. 155, n° 1312, éd. J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I(3), doc. 33, pp. 50-53] ; ACA, C, P. de Jaume II, carp. 155, n° 1311, éd. J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[3], doc. 34, pp. 53-54 ; ACA, C, reg. 266, ffos 128r°[1], 143r°[1]-[3], 146v°[1]). À partir du 1er octobre 1300, Calatayud : ambassade à Grenade (À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, pp. 107 sq. ; ACA, C, reg. 266, ffos 358r°-v°, 359r°[2] ; reg. 334, ffos 1r°-3r°, 6r°). À partir du 28 avril 1301 : ambassade auprès de l’émir de Grenade. Objet : paix, sort des chrétiens (ACA, C, reg. 334, ffos 16v°-19r° ; ACA, C, P. de Jaume II, n° 1566 ; ACA, C, reg. 334, f° 31r°-v°, éd. J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[2], doc. 201, pp. 184-185). Après le 17 septembre 1301 : ambassade à Grenade. Porteur de lettres de paix et de pouvoirs pour la signer (ACA, C, reg. 334, ffos 35v°[1], 37v°[3], 38r°, 46r°[2]). 7 octobre 1302 : échec d’une de ses missions à Grenade (pour renouvellement de la paix), car empêché corporellement de pénétrer sur le territoire, d’où envoi d’un autre messager, Jayme Boschet (ACA, C, reg. 334, f° 85r°[1]).
Récompenses et assignations par le roi : 1er février 1300 et 24 septembre 1300 : concession par Jacques II de 1.000 sb pour le mariage de sa fille (ACA, C, reg. 266, ffos 91v°[2], 335v°[1]). Juillet 1315 : don gracieux du roi pour vêtement de 300 sb (ACA, RP, MR 279, f° 33r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 2-4 avril 1295 : reçu par Jacques II comme ambassadeur de la reine Marie de Castille, renvoyé ad invicem auprès de Sanche IV et de Marie de Castille avec lettres de créance (ACA, C, reg. 101, f° 11v°[1]-[3]). Avant le 3 juin 1295 : reçu par Jacques II comme ambassadeur de la reine María de Molina (ACA, C, reg. 100, f° 361r°[2]). 4 juin 1300 : retour d’une ambassade auprès de l’émir de Grenade avec lettre de créance de l’émir (ACA, C, reg. 252, f° 224r°[1]). 7 mars 1301, Murcie : envoyé (?) avec Cayt auprès de Jacques II par Bernat de Sarrià, procureur du royaume de Majorque (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 6, n° 1110 ; ACA, C, reg. 334, f° 15r [2]-v°).
309. — Arnau Seguí
L’homme et sa parenté
Statut social : vassal du roi.
Origine géographique : Barcelone
Parents : frère de Bernat Seguí.
Carrière individuelle hors service du roi
Jusqu’en 1316 : alcayt à Marrakech (Diccionari Biogràfic, t. IV, p. 255).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 20 septembre 1303, Alcañiz : ambassade auprès du sultan du Maroc. Objet : porter des lettres ; confirmation d’un accord (ACA, C, reg. 334, f° 171r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : 5 juillet 1304 : ambassadeur du sultan du Maroc auprès de Jacques II (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 380 ; ACA, C, reg. 334, f° 175r°[2]-v°).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. IV, p. 255.
310. — Bernat Seguí [Bernardus Segui]
Dates
† peu avant 1320 (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 462).
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Barcelone (?).
Carrière individuelle hors service du roi
1304-1320 : alcayt au Maroc des milices chrétiennes (A. García i Sanz et M. T. Ferrer i Mallol, Assegurances i canvis marítims medievals a Barcelona, p. 332).
Service du roi et de la famille royale
Missions non diplomatiques : 1296 [hypothèse] : participation à la conquête de Murcie (A. García i Sanz et M. T. Ferrer i Mallol, Assegurances i canvis marítims medievals a Barcelona, p. 331).
Missions diplomatiques : après le 7 avril 1302 : ambassade ad invicem auprès du sultan du Maroc. Objet : préparation d’un traité (À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, pp. 156-157).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres souverains : [hypothèse] entre 1297 et 1300 environ : service du sultan de Tlemcen avec une milice, conseiller du sultan du Maroc en 1301.
Missions diplomatiques : février 1302 : envoyé auprès du roi d’Aragon par le sultan mérinide de Fès avec Abou-l-Abbas ben Ahmed (À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, pp. 155-156). Avant le 10 septembre 1303 : reçu par Jacques II avec une lettre du sultan mérinide de Fès (ACA, C, reg. 334, f° 171r°). Mai 1308 : ambassadeur du sultan du Maroc auprès de Jacques II, avec Abou-l-Abbas ben Ahmed (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, pp. 384-385).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. IV, p. 255 ; Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, pp. 353-356, 363-365 et 372-376 ; A. García i Sanz et M. T. Ferrer i Mallol, Assegurances i canvis marítims medievals a Barcelona, t. II, p. 331, note 1.
311. — Pere Sescret [Petrus Sescret]
L’homme et sa parenté
Statut social : membre d’un ordre militaire [Temple].
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière dans un ordre militaire : [Temple] mars 1305 : commandeur de la maison du Temple de Barbens (A. Forey, The Templars in the « Corona de Aragón », p. 425 ; J. M. Sans i Travé, Els Templers catalans, pp. 314-317).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 2 juin 1303, retour avant le 18 août 1303 : ambassade en France auprès de Philippe le Bel. Objet : report des rencontres entre messagers français et aragonais jusqu’à l’entrevue d’Alfonso de la Cerda avec Jacques II (ACA, C, reg. 334, ffos 103r° sq., 153r°[1]). Après le 30 septembre 1304, Tortosa : ambassade prévue auprès du roi de Majorque (ACA, C, reg. 235, ffos 142v° sq.).
312. — Dino Silvestri
L’homme et sa parenté
Origine : Lucquois devenu citoyen de Barcelone.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 1308 : ambassade en Toscane (H. Finke, Acta Aragonensia, II, doc. 346, pp. 518-519).
313. — Pere Simó
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Offices : avant le 23 décembre 1312 : saig de Pontons (I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 497 [ordre de cessation]).
Missions diplomatiques : après le 20 mars 1293, Barcelone : ambassade en Sardaigne auprès des juges d’Arborea, avec Berenguer Desmàs. Objet : recevoir 5.000 marcs d’argent en prêt du juge d’Arborea (ACA, C, reg. 252, ffos 50v° sq. ; V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. I, p. 220, et t. II, doc. 8, pp. 7-8).
314. — Gil de Sist [Egidius de Siest]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, dominicain.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 26 août 1302 : ambassade en Castille auprès de Juan Manuel, de Juan, fils d’Alfonso de la Cerda, renvoi ad invicem (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 14, n° 1810 [éd. partielle et erronée A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. XXXVIII, p. 254] et n° 1809). Après le 21 décembre 1302, Tortosa : ambassade auprès de Juan, fils d’Alfonso de la Cerda, de l’infant Juan Manuel, de Vatatza (ACA, C, reg. 334, f° 99r°, éd. [sans référence] A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. XXXVIII, pp. 254-255). Après le 30 décembre 1303 : ambassade au Portugal auprès du roi Denis et de la reine, avec Ramon de Montrós et Gonsalvez Pérez. Objet : réponse à une mission de Ramon de Montrós et de Gonsalvez Pérez, proposition de rencontres avec Denis pour le bien de l’Espagne ; projet de mariage entre le duc de Calabre et Isabel, fille du roi Sanche de Majorque (ACA, C, reg. 334, ffos 120r°-124). Après le 20 février 1304, Palencia : envoyé en Castille auprès du noble Juan Núñez, adelantado de la frontera (C. González Mínguez, Fernando IV, doc. VI, p. 358). Après le 13 mars 1304 : ambassade en Castille (lettre de créance) auprès du noble Juan Núñez (ACA, C, reg. 334, f° 124v°[1]). Avant le 5 avril 1304 : ambassade en Castille auprès de María de Molina. Renvoi ad invicem (C. González Mínguez, Fernando IV, doc. VIII, p. 359).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 26 août 1302 : reçu par Jacques II comme ambassadeur de l’infant Juan Manuel et de Juan, fils d’Alphonse X de Castille (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 14, n° 1810 [éd. partielle et erronée A. Giménez Soler, Don Juan Manuel, doc. XXXVIII, p. 254]). 29 février 1304 : reçu par Jacques II comme ambassadeur de la reine María de Molina (C. González Mínguez, Fernando IV, doc. VII, p. 358). 3 avril 1304 : renvoyé ad invicem par Juan Núñez auprès de Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, n° 2225).
315. — A. de Solanelles
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : novembre 1307, juillet 1308, 1310, 1312, 1315 : portier du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. II, notice 419, p. 80 ; notice 968, p. 178 ; ACA, RP, MR 623, f° 105r° ; RP, MR 624, f° 150 ; RP, MR 279, f° 97r°).
Missions diplomatiques : avril 1306 : ambassade à Gênes, sauf-conduit émis par le roi (ACA, C, reg. 236, f° 152v°[3]).
316. — Arnau de Soler
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, archidiacre (Besalù dans l’église de Gérone) ; archidiacre (Huesca).
Origine géographique : Catalogne.
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : professeur dans les deux droits.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 25 mars 1311, Valence : ambassade à la curie, avec R. Acuti. Objet : affaires relatives à l’archevêque de Tarragone et au clergé de l’archevêché (ACA, C, reg. 239, f° 46r°-v°).
Participation à des événements importants
1321 : signataire aux Corts de Gérone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 270).
317. — Bernat Soler
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 1309 : ambassade à Bougie (À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, pp. 161 sq.).
318. — Pere de Soler
L’homme et sa parenté
Statut social : membre d’un ordre militaire [Hôpital].
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière dans un ordre militaire : [Hôpital] 18 mars 1300 : frère commandeur des maisons de l’Hôpital à Saragosse et de Sant Pere (?) de Calanda (ACA, C, reg. 252, ffos 236r°-237r°). 1314 : châtelain d’Emposta (M. Vilar Bonet, Els béns del Temple a la Corona d’Aragó en suprimir-se l’orde, p. 63).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 18 mars 1300 : ambassade au Portugal ad invicem auprès de l’infant Enrique du Portugal, du comte de Barcelós Joan Alfonso. Objet : recherche de trêve entre la couronne d’Aragon et la Castille (ACA, C, reg. 252, ffos 236r° - 237r°). Après le 9 janvier 1305 : ambassade à Chypre auprès des maîtres de l’ordre du Temple et de l’Hôpital (ACA, C, reg. 236, ffos 31r° sq.). Mai 1313 : ambassade à Chypre avec Sancho d’Aragon, frère de Jacques II, et Simó Desllor. Objet : demander la main de la princesse de Lusignan pour Jacques II (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, pp. 213-218). Août 1314 : ambassade à Chypre avec Martin Pérez de Oros. Objet : accélération des préparatifs du mariage entre Jacques II et Marie de Lusignan (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, pp. 218-222).
Participation à des événements importants
1307 : présent aux Corts de Montblanc (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. XII, p. 356).
319. — Pere Solivera [Pere Sesoliveres]
L’homme et sa parenté
Statut social : citoyen de Barcelone.
Origine géographique : Barcelone.
Parents : dans la famille : Arnau Sesoliveres jurat du Consell de Barcelone en 1302 ; Guillem Sesoliveres jurat en 1307 et conseiller en 1309 (J. Boscà, Memorial Històric, pp. 46-48).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière urbaine : 1307 : jurat du Consell de Barcelone (J. Boscà, Memorial Històric, p. 47).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 1300 : ambassade auprès des Mongols (A. de Capmany y de Monpalau, Memorias históricas sobre la marina, t. II, pp. 92-93).
320. — García Suárez de Toledo
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 22 novembre 1309, siège d’Almería : ambassade en Castille ad invicem auprès de Ferdinand IV de Castille, Constanza, Vatatza, Juan Núñez. Objet : tensions au sein de l’armée castillane (ACA, C, reg. 335, f° 341r°[2]-v° ; 341v°[2]-[4]).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 22 novembre 1309 : ambassadeur du roi de Castille (ibid.).
321. — Galacian de Tarba
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1284 : mérino de Saragosse (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, p. 92). [Le même ?] 1324 : procureur de l’infant Pedro d’Aragon dans le comté de Ribagorza (J. Reglá Campistol, La lucha por el Valle de Arán, t. II, p. 381). Août 1327 : envoyé par l’infant Pedro à Jacques II (ACA, C, reg. 339, f° 227v°).
Missions diplomatiques : après le 3 janvier 1327 : ambassade en Castille et au Portugal. Objet : négociations sur le mariage de l’infant Pedro d’Aragon (ACA, C, reg. 339, f° 226r°). Après le 13 août 1327 : ambassade en Castille et au Portugal. Objet : négociation sur le mariage de l’infant Pedro avec Leonor de Castille, ainsi que sur celui du primogenitus du roi portugais avec Blanca, petite-fille de Jacques II (ACA, C, reg. 339, ffos 249r° sq.).
322. — Simon de Tobia
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : février 1312 : ambassade en Castille auprès de l’infant Juan Manuel. Objet : rappel des conditions du mariage entre Juan Manuel et Constanza d’Aragon (ACA, C, reg. 292, f° 53r° ; A. López Serrano, Jaime II, Don Juan Manuel y el señorío de Villena, p. 67).
323. — Bernat de Torre
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Parents : frère : Bartomeu de Torre présent à Poitiers (1307) au service du roi (H. Finke, Acta Aragonensia, t. II, doc. 474).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : 4, 20 mai 1302 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notices 85, 172).
Offices : scriptor du roi
Missions diplomatiques : août 1311 : remboursement pour un voyage effectué à Naples du 29 juillet 1310 au 28 février 1311 auprès de Tomàs de Prócida. Objet : récupération d’argent (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 132 [Cuentas], n° 128). Après le 26 février 1313 : ambassade en France auprès de Philippe le Bel, avec Berenguer de Argilager. Objet : restitution du Val d’Aran, de la Bigorre, lettres de marque (ACA, C, reg. 336, ffos 100r°[3] sq.). 26 mars 1314, Valence : nommé procureur de Jacques II pour affaire de la propriété du Val d’Aran (J. Reglá Campistol, La lucha por el Valle de Arán, t. II, app. III, doc. 59, pp. 346-348, et ACA, C, reg. 336, ffos 117v°-118r°). Après le 20 octobre 1314, Lérida : ambassade auprès du roi de Majorque. Objet : report de la mission en France de Joan Borgunyó et Bernat Guillem Saportella (ACA, C, reg. 337, ffos 235r° sq. ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 150 [ES], n° 652).
324. — Arnau de Torrelles
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : conseiller, familier du roi.
Missions diplomatiques : après le 16 février 1317 : ambassade à Naples et en Sicile. Objet : obtention de trêve entre les royaumes de Sicile et de Naples avec l’appui des ambassadeurs du pape. Réussite avec l’obtention d’une trêve de trois ans à la fin du mois de juillet 1317 (ACA, C, reg. 337, ffos 310v°-312v°).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. IV, p. 362.
325. — Joan de Torrefeta [Johannis de Turrefacto]
Dates
† Lérida 1329.
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : chanoine et sacristain de l’église de Lérida. 5 septembre 1300 : nommé premier chancelier de l’université de Lérida, mais charge non exercée effectivement (cf. R. Gaya Massot, Cancilleres y rectores, pp. 21-23.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 27 novembre 1302 : conseiller de Jacques II (ACA, C, reg. 334, f° 93r°).
Missions non diplomatiques : 9 juin 1304, Lérida : chargé de régler un conflit entre le comte d’Urgell et des veguers du roi d’Aragon sur des châteaux, signifie à Jacques II l’impossibilité de mener sa mission à bien sans la présence des procureurs du roi (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 17, n° 2193).
Missions diplomatiques : après le 17 octobre 1300 : ambassade en France auprès des ambassadeurs de Philippe le Bel à Nîmes, avec Pedro, évêque de Tarazona. Objet : Val d’Aran (J. Reglá Campistol, La lucha por el Valle de Arán, t. II, app. I, doc. 25, pp. 35-36 et alibi). Après le 27 novembre 1302 : ambassade en France auprès des ambassadeurs de Philippe le Bel, à Narbonne, avec Gonzalo García. Objet : préparation de rencontres royales entre Jacques II et Philippe IV (ACA, C, reg. 334, ffos 93r° sq.).
Participation à des événements importants
1283 [le même ?] : participation aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 143). 19 octobre 1302 : témoin lors de la prestation de serments de respecter les accords passés entre Jacques II d’Aragon et Jacques II de Majorque (ACA, C, P. de Jaume II, n° 1804). 8 janvier 1303 : témoin aux accords passés entre Jacques II et Ramon Folc de Cardona. Objet : rupture du traité passé entre Jacques II et Guillelma de Montcada, comte de Foix (ACA, C, CR Jaume II, nos 1831, 1833).
Bibliographie
R. Gaya Massot, Cancilleres y rectores, pp. 21-23 ; Diccionari d’Història Eclesiàstica de Catalunya, t. III, p. 555.
326. — Jacobus [Jaume] de Torricella
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1299 : familier.
Missions diplomatiques : avant le 22 décembre 1299, Esslingen : reçu en ambassade par Albrecht, roi des Romains (H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 155, pp. 237-238).
327. — Pere Torroella
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 26 mars 1295 : ambassade auprès du sultan du Maroc. Objet : libération de prisonniers captifs (À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, p. 29 ; Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 345, note 2).
328. — Jiménez de Tovia [Exemen de Tovia, Eximinus de]
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : implanté près de Saragosse.
Parents : fils de Ja. d’Oblites (ACA, RP, MR 624, f° 171v°), son frère Berenger de Tovia bailli général d’Aragon en octobre 1300 (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 165 [ES], n° 2075).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : février 1304 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, 1746).
Offices : 1326 : sobrejuntero de Saragosse. [Après le règne de Jacques II] Sobrejuntero de Huesca et de Saragosse sous Alphonse IV (J. E. Martínez Ferrando, « Super officiis Aragonum », p. 503).
Missions diplomatiques : avant février 1313 : ambassade en Castille auprès de Juan Manuel, fils de l’infant Manuel, renvoi ad invicem (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 37, n° 4600 bis). 31 janvier 1321 : ambassade à Grenade auprès de l’émir (À. Masià de Ros, Aragó, Granada i Marroc, p. 517). Après le 15 septembre 1326 : ambassade auprès des rois de Castille et du Portugal. Objet : mariage de l’infant Pedro, fils d’Afonso du Portugal, avec Blanca, fille de María d’Aragon et de Pedro de Castille ; renouvellement des accords de paix d’Ágreda après la mort du roi Denis en 1325 (ACA, C, reg. 1521, f° 73r° ; reg. 339, f° 225r°-v°).
Récompenses et assignations par le roi : 18 janvier 1306 : octroi par le roi d’une mesnada pour une valeur annuelle de 1.000 sous de Jaca, assignée sur les salines de Remolinos, près de Saragosse (ACA, RP, MR 624, f° 171v°). [Sans date, alors que Pere Boïl est mestre racional, soit entre le 1er décembre 1306 et le 18 octobre 1320] : perception sur les aldeas de Teruel de 5.907 sous et 9 deniers de Jaca (ACA, RP, MR 774, f° 28r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : 15 février 1311 : ambassadeur auprès de Jacques II pour Juan Manuel, fils de l’infant Manuel (ACA, C, reg. 251, f° 33v°[1]). Après février 1313 : ambassadeur auprès de Jacques II pour Juan, fils de Juan Manuel (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 37, n° 4600 bis).
Participation à des événements importants
1291 : participation aux Cortes de Saragosse (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, p. 428).
329. — R. Tripó
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, dominicain.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 5 juin 1307 : ambassade auprès du pape. Objet : circulation de fausse monnaie dans les territoires de la couronne d’Aragon ; suppliques adressées au pape sur le confesseur du roi (ACA, C, reg. 335, ffos 218r° sq.).
330. — Juan Jiménez de Urrea [Johannis Eximenes de Urrea]
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Origine géographique : Aragon.
Service du roi et de la famille royale
Missions non diplomatiques : 1323-1324 : [le même ?] accompagnateur de l’expédition en Sardaigne (Crònica de Pere el Cerminios, p. 1016).
Missions diplomatiques : après le 8 mars 1298 : ambassade en Castille auprès du noble Diego López de Haro (ACA, C, reg. 252, ffos 185r°[1] sq.).
Récompenses et assignations par le roi : 28 décembre 1292 : concession de 12.500 sous de Jaca à percevoir chaque année à la Saint-Michel sur les coffres du roi pour 25 cavallerías, doit donc servir avec 25 chevaux armés, comme les barons d’Aragon (ACA, C, P. de Jaume II, carp. 132, n° 181). 26 avril 1299 : augmentation à 30 cavallerías, en récompense des services rendus (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, pp. 477-478). 4 juillet 1300, Teruel : ordre du roi à la ville de Daroca de lui verser les 2.000 sb qui lui sont dus par privilège (ACA, C, reg. 266, f° 262r°[4]).
Participation à des événements importants
1291 : convoqué par le roi à Saragosse en juin 1291 (L. González Antón, Las uniones aragonesas, t. II, p. 416).
331. — Miguel Jiménez de Urrea
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, évêque de Tarazona.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1311 : conseiller de Jacques II (ACA, C, reg. 239, f° 54r°).
Missions diplomatiques : après le 22 mai 1311 : ambassade auprès du pape, avec Vidal de Vilanova. Objet : entrée dans l’état de clerc de l’infant Juan, fils de Jacques II (ACA, C, reg. 239, f° 54r°).
332. — Pedro de Valsenis [Petrus de Valle Senicii]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux séculier, archiprêtre de l’église de Saragosse.
Origine géographique : Saragosse (l’église à laquelle il est rattaché).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1302 : conseiller, familier de Jacques II.
Offices : 27 février 1302 - [au plus tard] 5 février 1303 : procureur de Jacques II à la curie pontificale (ACA, C, reg. 334, f° 49r° ; H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, pp. cxxx-cxxxi).
Missions diplomatiques : après le 28 avril 1301 : ambassade en France auprès de Philippe le Bel, avec Ximen de Lenda, commandeur d’Orta pour l’ordre du Temple. Objet : affaire d’Alfonso de la Cerda, paix avec la Castille et préparation de rencontres royales entre Jacques II et Philippe le Bel (ACA, C, reg. 334, ffos 20r°-21r° sq.). Après le 27 février 1302 : ambassade en France auprès de Philippe le Bel et du pape. Objet : affaire de l’infant de la Cerda en France, affaire de Provence à Rome (ACA, C, reg. 334, ffos 49r° sq.). 1er août 1302 : ambassade auprès du pape. Objet : Val d’Aran (ACA, C, reg. 334, ffos 75r° sq., 79r°).
Bibliographie
H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, pp. cxxx-cxxxi.
333. — Tomàs de Vic
L’homme et sa parenté
Statut social : marchand de Barcelone.
Origine géographique : Catalogne, probablement Vic.
Service du roi et de la famille royale
Missions non diplomatiques : 4 juillet 1300, Teruel : pouvoir pour régler 320.000 sb à Ramon Folc de Cardona pour la vente d’un château, à remettre à Huc de Cardona, son frère, archidiacre de Barcelone (ACA, C, reg. 266, ffos 266v°-267r°).
Missions diplomatiques : 4 juillet 1300, Teruel : pouvoir pour aller percevoir en Provence les 2.000 sb annuels octroyés par Charles II à Jacques II (ACA, C, reg. 266, ffos 267r°-268r°).
334. — Pere de Verdun [Petrus de Verduno]
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi : membre de la maison du roi.
Missions diplomatiques : après le 7 juillet 1297 : ambassade en Sicile et en Italie auprès de la reine Constance, de Charles II d’Anjou et de Roger de Llúria (ACA, C, reg. 252, ffos 165v°[1]-166r°[3] ; reg. 253 [II], ffos 33v°[4], 38r°[1] ; reg. 264, f° 37r°[1]).
Récompenses et assignations par le roi : 6 juin 1298 : exemption du paiement de services seigneuriaux à vie en récompense des services rendus à la couronne (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[3], pp. 298-299).
335. — Ferrer de Vilafranca
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier, officier du roi.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1er février 1315, 1317 - 22 février 1318 : veguer de Barcelone ([nomination et ordre de cessation] I. Baiges i Jardí, Els registres Officialium, doc. 57, doc. 808).
Missions diplomatiques : après le 11 février 1317 : ambassade auprès du roi de France et du roi de Majorque, avec Sancho Sánchez de Muñoz. Objet : réclamations relatives aux droits bafoués du roi de Majorque et du roi d’Aragon sur la baronnie d’Aumelas et sur Montpellier (ACA, C, reg. 337, ffos 253r° sq.). Après le 27 août 1318 : ambassade auprès du sultan d’Égypte, avec Arnau Sabastida. Objet : renouvellement du traité d’amitié après retour d’ambassade précédente, remerciement pour captifs libérés et demande de nouvelles libérations (ACA, C, reg. 337, ffos 233r° sq.). Après le 28 décembre 1323 : ambassade en France. Objet : projet de mariage entre les maisons de Foix et d’Aragon ; conflit entre les rois de France et de Majorque (ACA, C, reg. 338, f° 152r°).
Participation à des événements importants
1292 : présent aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 164).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. IV, p. 463.
336. — Guillem de Vilamarí
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, évêque de Gérone.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : chanoine de l’évêché de Gérone, puis abbé de Sant Feliu de Gérone et, de 1312 à 1318, évêque de Gérone.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 2 janvier 1315 : ambassade auprès du collège des cardinaux. Objet : plainte relative à la non-élection d’un nouveau pape (ACA, C, reg. 337, f° 342r°).
Participation à des événements importants
1318 : convoqué aux Corts de Tortosa (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 235).
Bibliographie
Diccionari d’Història Eclesiàstica de Catalunya, t. III, p. 684 ; J. de Villanueva, Viaje literario, t. XIII, pp. 199-202 ; España sagrada, t. XLIV, pp. 45-48.
337. — Aparici de Vilanova [Apparicius de Villanova]
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 9 juin 1303 : ambassade ad invicem auprès du roi de Sicile avec Juventus de Obertis (ACA, C, reg. 334, f° 162r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : avant le 9 juin 1303 : reçu par Jacques II comme ambassadeur de Frédéric III de Sicile (ibid.).
338. — Arnau de Vilanova
L’homme et sa parenté
Statut social : médecin du roi.
Origine géographique : Catalogne.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : fin automne 1299 : ambassade à Paris. Objet : accélérer la résolution du problème du Val d’Aran (A. Riera i Melis, La Corona de Aragón y el Reino de Mallorca, p. 106). 1300 : ambassade auprès du roi de France. Objet : Val d’Aran et problèmes commerciaux (ACA, C, CR de Jaume II, n° 4601, éd. partielle H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, doc. 302, pp. 452-453). 23 juillet 1300 : Jacques II lui demande de plaider pour lui la cause d’Alfonso de la Cerda auprès du roi de France (ACA, C, reg. 252, f° 230v°). Été 1309, Avignon : lettre d’Arnau de Vilanova à Blanche d’Anjou, a rencontré Robert d’Anjou à Avignon (H. Finke, Acta Aragonensia, t. II, doc. 692-693). 17 janvier 1310, siège d’Almería : lettre de Jacques II à Frédéric III, a reçu Arnau de Vilanova et le chevalier Sanche de Ayvar avec lettres, réponse avec renvoi du chevalier (H. Finke, Acta Aragonensia, t. II, doc. 564, p. 886).
Bibliographie
La bibliographie sur Arnau de Vilanova, ses écrits théologiques et de médecine, est bien trop considérable pour être incluse ici. Deux orientations bibliographiques récentes se trouvent dans J. Pou y Martí Visionarios, beguinos y fraticelos catalanes, pp. 147-233 ; Diccionari d’Història Eclesiàstica de Catalunya, t. III, pp. 686-687.
339. — Bernat de Vilanova
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux, franciscain.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : avant le 13 janvier 1315, Palerme : reçu en ambassade par
Frédéric III. Objet : demande de subside, refus (F. Giunta et A. Giuffrida [éd.], Acta Siculo-Aragonensia, t. II, doc. XCVIII, pp. 142-143).
340. — Ramon de Vilanova
Dates
† avant 1310 (ACA, RP, MR 623, ffos 93v°-94r°).
L’homme et sa parenté
Statut social : noble (vicomte de Vilanova), chevalier.
Origine géographique : Valence.
Parents : père de Vidal de Vilanova (cf. notice 341).
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 5 octobre 1294 : camérier du roi (ACA, C, reg. 100, f° 149v°). Septembre 1302, février 1304 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notices 328, 1746). 1304 : majordome de la reine (J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, p. 102).
Liens non institutionnels avec les rois d’Aragon : [avant le règne de Jacques II] 1287 : conseiller de Jacques, roi de Sicile (J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. II, p. 87). 1290 : familier de Jacques, roi de Sicile. [Règne de Jacques II] 1294 : conseiller de Jacques II (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, p. 78, notice 325).
Missions non diplomatiques : 20 février 1298 : pouvoir de distribuer de l’argent à tous les participants à l’expédition de Sicile (ACA, C, reg. 264, f° 199r°[4]). Après le 25 août 1300, Saragosse : lettre de créance pour aller avec Pere de Lledó auprès de Guillelma de Montcada (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 9, n° 1220).
Missions diplomatiques : après le 26 novembre 1293 : ambassade spéciale auprès de Charles II de Naples. Objet : préparer les rencontres royales de Vilabertrán (V. Salavert y Roca, « El tratado de Anagni », doc. I, p. 280). 5 octobre 1294 : envoi en Sicile [une ambassade ?] (ACA, C, reg. 100, ffos 149v°[3]-150r°). Après le 22 juillet 1295 : ambassade auprès du roi de Sicile (ACA, C, reg. 252, ffos 96r° sq.). Après le 5 juin 1301, retour avant le 20 mai 1302 : ambassade auprès de l’émir de Tunis et des juges d’Arborea en Sardaigne. Objet : obtention de prêt (ACA, C, reg. 334, ffos 25-26 ; Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, pp. 414-415 ; À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, p. 161 ; V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 37 et 38 ; E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, p. 78, notice 325). 15 juin 1304 : convoqué aux rencontres royales de Torrellas (ACA, C, reg. 235, f° 90v°).
Récompenses et assignations par le roi : 21 juillet 1292, Barcelone : concession de quelques maisons situées à Valence par Jacques II, confisquées à Mateu Babot (M. J. Carbonell Boria et V. M. Cuñat Ciscar, « Pergamene di Giacomo II d’Aragona nell’Archivio Municipale di Valenza », p. 102, doc. 3). 22 juillet 1294, Barcelone : assignation des rentes et des droits de la forêt de Màscali, en Sicile (F. Giunta et A. Giuffrida (éd.), Acta Siculo-Aragonensia, t. I[2], doc. LXVI, pp. 80-81). 21 décembre 1299, Barcelone : don gracieux de 400 sb (ACA, C, reg. 266, f° 58v°[1]). 15 septembre 1302 : 2.000 sous en récompense pour la réussite de sa mission à Tunis (ACA, RP, MR 265, f° 112r°, cit. Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 417, note 3). 17 juillet 1310, Saragosse : liste des sommes dues à Ramon de Vilanova (mort) et qui reviennent à Vidal de Vilanova. Total des sommes dues dans les quittances (albarans) : 7.743 sb 9 db et 202 sous de Jaca (ACA, RP, MR 623, ffos 93v°-94r°).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Liens avec d’autres souverains : [sans date, le même ?] grand chambellan du roi de Sicile (F. Giunta et al. [dir.], Els Catalans a Sicilia, p. 78).
Participation à des événements importants
1292 : témoin aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. I, p. 155). 27 juin 1296, site d’Elche : garant des trêves passées entre Jacques II et l’infant Juan Manuel (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[1], doc. 102, p. 107). 19 octobre 1302 : témoin lors de la prestation de serments de respecter les accords passés entre Jacques II et Jacques II de Majorque (ACA, C, P. de Jaume II, n° 1804).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. IV, pp. 472-473.
341. — Vidal de Vilanova [Vitalis de Vilanova]
Dates
† mort vers 1353.
L’homme et sa parenté
Statut social : écuyer, puis chevalier.
Origine géographique : Valence.
Parents : fils de Ramon de Vilanova (ACA, RP, MR 623, f° 93v°, cf. notice 340).
Mariage : marié avec Elvira de Montagut, 6 fils.
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière dans un ordre militaire : membre de l’ordre de Santiago, détient la commanderie de Montalbán.
Service du roi et de la famille royale
Position à la maison du roi et dans d’autres maisons de la famille royale : 20 mai 1302 : membre de la maison du roi (E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 172). 1310 : majordome de la reine.
Liens non institutionnels avec les rois d’Aragon : [avant le règne de Jacques II] 1288 : familier de Jacques, roi de Sicile (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. I, doc. CLXXXIII, pp. 429-430). [Règne de Jacques II] 5 janvier 1304 : conseiller et familier de Jacques II (ACA, C, reg. 334, f° 150v°[2]).
Offices : 1299, 1301 : écuyer (ACA, C, reg. 266, f° 34r°), chevalier.
Missions non diplomatiques : 1299 : accompagnateur du roi dans l’expédition de Sicile. 1309 : collaboration à l’expédition d’Almería. Avec son intervention, fondation de l’ordre de Montesa, on lui octroie alors des rentes à Montcada et le château de Játiva (R. Sáinz de la Maza Lasoli, La orden de Santiago en la Corona de Aragón, pp. 37-69).
Missions diplomatiques : après le 3-5 février 1303 : ambassade auprès du pape et de Charles II de Naples. Objet : demande d’aide à la papauté pour la conquête de la Sardaigne, avec propositions (ACA, C, reg. 334, ffos 90r° sq. ; cf. V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. I, pp. 231-237 ; E. González Hurtebise, Libros de Tesorería, t. I, notice 736-737). Après le 5 janvier 1304 : ambassade auprès du roi de Majorque, du roi de Naples et du pape, avec Guillem de Lacera et Bernat Peregrí. Objet : demande d’aide pour la Sardaigne, intercession pour le mariage de Sanche de Majorque avec Marie de Naples ; autres affaires (ACA, C, reg. 334, ffos 150v°[2] sq., 185r° sq. ; ACA, RP, MR, 622, f° 36v°). 4 janvier 1305 : lettre à Jacques II depuis Rome, sur les difficultés pour élire un nouveau pape (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 116, pp. 151-154 ; H. Finke, Aus den Tagen Bonifaz VIII, doc. 14, pp. lix-lxi). Après le 8 mars 1309 : ambassade auprès du pape. Objet : affaires de Sardaigne et de Pise ; négociation à la curie sur l’offre de Pise de se mettre sous la seigneurie au roi d’Aragon (ACA, C, reg. 335, ffos 268r° sq. ; cf. V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. I, pp. 432-458). Après le 14 juin 1309, Barcelone : ambassade auprès de Pise, avec Bernat de Sabadia (V. Salavert y Roca, Cerdeña y la expansión mediterránea de la Corona de Aragón, t. II, doc. 385, p. 500 ; doc. 396, p. 514). Après le 16 mars 1310 : ambassade auprès du pape. Objet : nouvelles de lutte pour Almería ; explication des raisons du retrait ; paix avec l’émir de Grenade, demande de maintien des indulgences (ACA, C, reg. 335, ffos 350r° sq.). Après le 22 mai 1311 : ambassade auprès du pape, avec l’évêque de Tarazona Miguel. Objet : entrée de l’infant Juan d’Aragon dans l’état de clerc (ACA, C, reg. 239, ffos 54r° sq.). Après le 31 mai 1312 : ambassade auprès du pape. Objet : destination des biens du Temple ; fondation d’un nouvel ordre (ACA, C, reg. 337, ffos 259r° sq., cf. A. Forey, The Fall of the Templars, chap. v). Après le 5 janvier 1313 : ambassade auprès du pape, avec Dalmau de Pontons et Bernat Despont. Objet : destination des biens du Temple en Aragon, création d’un nouvel ordre ; demande d’aide pour la conquête de la Sardaigne, de donation pour Santes Creus (ACA, C, reg. 336, ffos 168r° sq., cf. A. Forey, The Fall of the Templars, chap. v). Après le 6 septembre 1316 : ambassade auprès du pape Jean XXII avec Ponç, évêque de Barcelone. Objet : révérence au nouveau pape ; hommage pour la Sardaigne ; paix entre Frédéric III de Sicile et Robert d’Anjou ; supplique de faire de l’infant Juan l’archevêque de Tarragone ; refus de l’union des biens du Temple à l’Hopital ; demande de décime de 6 ans ; aide des messagers du duc d’Autriche Frédéric le Beau (ACA, C, reg. 337, ffos 172r° sq. ; H. Finke, Aus den Tagen Bonifaz VIII, doc. 17, pp. lxvii-lxviii). Après le 15 février 1317, Barcelone : ambassade auprès du pape. Objet : réponse à la réponse de Jean XXII à la mission de l’évêque de Barcelone et de Vidal de Vilanova ; obtention de l’archiépiscopat de Tarragone pour l’infant Juan ; paix entre Frédéric III et Robert d’Anjou (ACA, C, reg. 337, ffos 184v° sq.). Après le 15 juillet 1318 : ambassade auprès du pape, avec Guerau de Rocabertí. Objet : paix entre Frédéric III de Sicile et Robert d’Anjou (reformatio pacis) ; biens du Temple à transférer à l’Hôpital ; division de l’archevêché de Tarragone et création d’un nouvel archevêché pour Saragosse (ACA, C, reg. 337, ffos 292v°[1] sq., 283r° sq.). Après le 30 novembre 1322 : ambassade auprès du pape. Objet : acquisition de la Sardaigne : désignation de légat, décime, médiation entre Frédéric III de Sicile et Robert d’Anjou ; ordre de Montesa, affaires religieuses diverses ; information sur les activités pisanes ; obtention de dispense de mariage pour Alphonse XI de Castille et Blanca d’Aragon (ACA, C, reg. 338, ffos 115r° sq., cf. H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, pp. 589-590).
Récompenses et assignations par le roi : [avant le règne de Jacques II] 30 juin 1288, Messine : concession à perpétuité par Jacques, roi de Sicile, à Vidal, familiari et fideli nostro, et à ses héritiers du casale de Mazzarino (G. La Mantia, Codice diplomatico dei re aragonesi di Sicilia, t. I, doc. CLXXXIII, pp. 429-430). [Règne de Jacques II] 25 mai 1293 : don gracieux de 1.000 sb pour un cheval (ACA, C, reg. 261, f° 61v°[3]). 30 septembre 1300, Saragosse : ordre de lui verser 300 sb pour vêtements (ACA, C, reg. 266, f° 341v°[1]). 21 mai 1316, Tarragone : ordre de lui concéder jusqu’à 4.000 fustes pour la concession du château d’Exat (ACA, RP, MR 775, f° 5v°). 11 février 1317, Barcelone : récompense offerte par Jacques II pour ses services à la curie dans l’annulation de l’union des biens du Temple à l’Hôpital, ainsi que pour l’infant Juan. Pour sa nouvelle mission à la curie, concession d’un violari de 10.000 sous royaux de Barcelone annuels pour 50 ans s’il obtient la fondation d’un monastère dans les terres de Valence (ACA, c, reg. 337, f° 191v°, résumé par A. Forey, The Fall of the Templars, p. 173). 5 juillet 1317, Lérida : récompense générale suggérée en cas de réussite de son ambassade auprès du pape pour la paix entre Frédéric III de Sicile et Robert d’Anjou (ACA, C, reg. 337, f° 274r°-v°).
Participation à des événements importants
28 mai 1327 : l’un des exécuteurs testamentaires de Jacques II (A. Udina i Abelló, Els testaments dels comtes de Barcelona i dels reis de la Corona d’Aragó, p. 181).
Bibliographie
H. Finke, Acta Aragonensia, t. I, pp. clix sq. ; J. E. Martínez Ferrando, Jaime II de Aragón, t. I, passim ; R. Sáinz de la Masa Lasoli, La orden de Santiago en la Corona de Aragón, pp. 37-69.
342. — Berenguer de Vilaragut [Berengarius de Vilari Acuto]
Dates
† avant 1311.
L’homme et sa parenté
Statut social : chevalier.
Origine géographique : Catalogne.
Mariages : marié à Constanza de Montcada.
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1291 : conseiller, familier (H. E. Rohde, Der Kampf um Sizilien, p. 157 ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 147, n° 333).
Offices : 1295 : procureur du roi à Tunis ; surintendant du commerce des ports siciliens (magister portulanus) de Sicile (Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 305).
Missions non diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1284 : capitaine de galères aux côtés de Roger de Loria en Sicile (Ramon Muntaner, Crònica, chap. cvii, pp. 763 sq.). 1286 : lutte dans les Pouilles avec des galères pour Jacques, roi de Sicile (J. E. Martínez Ferrando, Jaume II o el seny català, p. 76). [Règne de Jacques II] 28 juin 1295, Valence : transport de froment de Sicile acheté par le roi (ACA, RP, MR 620, f° 114v°, cf. aussi Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 305). 25-26 octobre 1295 : chargé de la récupération des fils de Charles II de Naples pour les amener à Jacques II (ACA, C, reg. 102, f° 54v°). Juillet 1296 : participation à l’expédition militaire sur Elche (J. Zurita, Anales, t. I, p. 369).
Missions diplomatiques : après le 29 juillet 1294 : ambassade à Tunis auprès du sultan. Objet : percevoir tribut dû au roi d’Aragon ; renouveler la paix (À. Masià de Ros, La Corona de Aragón y los estados del norte de África, pp. 389-390 avec date erronée, corrigée par Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 304, note. 5). 1295-1296 : ambassade en Sicile. Objet : couronnement de Frédéric III de Sicile (Ramon Muntaner, Crònica, chap. clxxxiv). Janvier 1297 : ordre oral de remboursement pour une ambassade à Gênes et à Rome, avec Berenguer de Finestres et Guillem Llull (ACA, C, reg. 264, f° 419r°).
Récompenses et assignations par le roi : 8 juillet 1295, Valence : concession de tous les droits sur « Alchaicia » dans le royaume de Valence (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 147 [ES], n° 333). 1296 (après mission en Sicile) : réception de divers châteaux, villes et fermes (fiefs d’Albaida et Carricola) [J. Zurita, Anales, V, chap. xxi].
Participation à des événements importants
27 juin 1296, site d’Elche : garant des trêves passées entre Jacques II d’Aragon et l’infant Juan Manuel (J. M. del Estal, Corpus documental del reino de Murcia, t. I[1], doc. 102, p. 107). 1305 : convoqué aux Corts de Barcelone (Cortes de los antiguos reinos de Aragón y de Valencia y Principado de Cataluña, t. XI, p. 441). 1307 : convoqué et présent aux Corts de Montblanc (ibid., t. I, p. 199 ; t. XII, p. 359). 1311 : convoqué aux Corts de Barcelone, puis report de sa convocation (ibid., t. I, pp. 207, 210).
Bibliographie
Sur la mission de 1294 : F. Giunta, « La missione diplomatica di Berenguer de Villaragut » ; Diccionari Biogràfic, t. IV, p. 478 ; Ch.-E. Dufourcq, L’Espagne catalane et le Maghrib, p. 305.
343. — Pere de Vilarasa
L’homme et sa parenté
Statut social : officier du roi.
Carrière hors service du roi
Formation et production intellectuelle : juriste.
Service du roi et de la famille royale
Offices : 1308 : juge de la cour du roi.
Missions diplomatiques : 1308 : ambassade auprès de diverses cités en Toscane (H. Finke, Acta Aragonensia, t. II, doc. 346, pp. 518-519).
Bibliographie
Diccionari Biogràfic, t. IV, p. 482.
344. — Ponç de Vilaró
Dates
† 5 juillet 1306 (J. Villanueva, Viaje literario, VII, 51).
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux régulier.
Réseau d’amitiés : 1300 : exécuteur testamentaire d’Arnau Roger de Pallars avec G. de Castellví (ACA, C, reg. 266, f° 359r°).
Carrière individuelle hors service du roi
Carrière ecclésiastique : 11 février 1302 - 5 juillet 1306 : prévôt des augustins, chantre du chapitre de Solsona, puis évêque de Vic (Diccionari d’Història Eclesiàstica de Catalunya, t. III, p. 697).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1296 : familier de Jacques II. 1301 : conseiller de Jacques II (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 16, n° 2101).
Offices : [avant le règne de Jacques II] 1285-1291 : chancelier d’Alphonse III (J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, pp. 42-43).
Missions non diplomatiques : 1297, 1299, 1300 : collecteur de la dîme pour la Sicile, avec l’évêque Ramon de Valence (Registres de Boniface VIII, t. II, 3091, 3569). 22 juillet 1301, Lérida : envoyé auprès de Guillelma de Montcada. Objet : affaire de Berga (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 11, n° 1415).
Missions diplomatiques : [avant le règne de Jacques II] 1287 : ambassade au nom d’Alphonse III d’Aragon auprès de Charles Ier d’Anjou (L. Klüpfel, Die äussere Politik Alfonsos III. von Aragonien, p. 35). Ambassade postérieure auprès du pape (J. Trenchs et A. M. Aragó, Las cancillerías de la Corona de Aragón y Mallorca, pp. 26-27). Février 1291 : ambassade à Tarascon auprès du pape et des représentants du roi de France (A. Lecoy de la Marche, Les relations politiques de la France avec le royaume de Majorque, t. I, p. 306). Après le 9 avril 1291 : ambassade auprès du pape et de la commune de Gênes (M. T. Ferrer i Mallol, « Catalans i Genovesos », p. 807). [Règne de Jacques II] après le 8 avril 1296 : ambassade auprès du pape (ACA, C, reg. 252, ffos 132r° sq., 151r°[1]). Avant le 13 septembre 1304, Perpignan : ambassade auprès du roi de Majorque (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 16, n° 2101).
Participation à des événements importants
10 août 1292 : témoin lors des conventions à Barcelone entre Ramon Folc de Cardona, représentant du comte de Foix, et Jacques II d’Aragon (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 2, n° 150, éd. C. Baudon de Mony, Relations politiques des comtes de Foix avec la Catalogne, t. II, doc. 123, pp. 234-237). 19 octobre 1302, Gérone : témoin lors de prestation de serments de respecter accords passés entre Jacques II d’Aragon et Jacques II de Majorque (ACA, C, P. de Jaume II, n° 1804). 8 janvier 1303 : témoin des accords passés entre Ramon Folc de Cardona et Jacques II d’Aragon sur la rupture du traité entre Jacques II et Guillelma de Montcada (ACA, C, CR de Jaume II, n° 1831, C. Baudon de Mony, Relations politiques des comtes de Foix avec la Catalogne, t. II, doc. 149 ; ACA, C, CR de Jaume II, n° 1833).
Bibliographie
Diccionari d’Història Eclesiàstica de Catalunya, t. III, p. 697.
345. — Berenguer de Vilaró [Berengarius de Vilarono]
L’homme et sa parenté
Statut social : religieux.
Carrière hors service du roi
Carrière ecclésiastique : 1295 : archidiacre de Ger [diocèse d’Urgell, Catalogne] (Registres de Boniface VIII, t. I, 817). 31 janvier 1298, Vatican : octroi d’un canonicat à Barcelone avec prébende et prévôté, malgré oppositions locales, afin de récompenser son travail dans la paix entre Charles II et Jacques II (Registres de Boniface VIII, t. II, 2416).
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 15 février 1298 : remboursement de ses frais de voyage pour un voyage à Rome, une ambassade ? (ACA, C, reg. 264, f° 196r°[2]).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : après le 29 août 1295, Anagni : envoyé à Jacques II par Boniface VIII pour récit des tractations de paix d’Anagni (Registres de Boniface VIII, t. I, 817).
346. — Ramon Vinader
Dates
† 1351.
L’homme et sa parenté
Statut social : avocat, juge, procureur fiscal, assesseur.
Origine géographique : citoyen de Barcelone, né à Tàrrega.
Mariages : épouse Gueralda (famille Torres). Enfants : Joan, Bernat, Francesc, Ramon, Francesca, Saurina, Maria (J. Hernando i Delgado, « Una biblioteca privada », p. 12, note 10).
Carrière individuelle hors service du roi
Formation et production intellectuelle : jurisperitus, docteur en lois (1325).
Carrière urbaine : 1314 : jurat du Consell de Barcelone comme savant en droit (J. Boscà, Memorial Històric, p. 52). 1328 : conseller du Consell de Barcelone (J. Mutgé, La ciudad de Barcelona durante el reinado de Alfonso el Benigno, p. 213).
Carrière ecclésiastique : archidiacre de Vic (charge ecclésiastique tenue par un laïc).
Service du roi et de la famille royale
Lien non institutionnel avec le roi : 1322 : familier de Jacques II. 1324, 1325, 1328 : conseiller de Jacques II.
Missions non diplomatiques : [après le règne de Jacques II] 1328 : participation à une commission d’enquête sur l’ensemble du territoire catalan sur la perception de cens par les castlans (M. Sánchez Martínez, El naixement de la fiscalitat d’Estat a Catalunya, p. 66).
Missions diplomatiques : avant le 19 janvier 1322, Avignon : reçu en ambassade par le pape avec Johannes Saribera comme représentant de Jacques II et de Sanche de Majorque (ACA, C, reg. 338, ffos 81r°[1]-82). Après le 17 mai 1322 : ambassade auprès du roi de France et du pape, avec Ot de Montcada. Objet : atteintes aux droits aragonais et majorquins sur Montpellier, baronnie d’Aumelas, du Carladès ; mariage Yolande - roi de France. Devant le pape : Sardaigne (réclamation de la décime, puis annulation) ; autres affaires (ACA, C, reg. 338, ffos 85r° sq.). Après le 19 septembre 1324, Barcelone : ambassade avec Bernat de Fonollar auprès de l’infant Jacques de Majorque, non qualifié de roi. Objet : réclamation de droits de succession sur la couronne de Majorque (ACA, C, CR de Jaume II, caixa 150 [ES], n° 714 ; ACA, C, reg. 347, ffos 15r° sq.). 17 septembre 1325, Saragosse : ambassade prévue avec Gastó, évêque de Huesca et le noble G. de Angularia. Objet : médiation en Sicile (ACA, C, reg. 339, ffos 188r° sq.).
Service d’autres souverains et d’autres mandataires
Missions diplomatiques : 19 mars 1324, Valence : mentionné avec Ramon Ricart comme représentant de la civitas de Barcelone auprès de Jacques II (AHCB, Manual, 1-B-XIII-1, f° 2v°).
Bibliographie
J. Hernando i Delgado, « Una biblioteca privada pluridisciplinar del segle XIV », pp. 9-32, en particulier, pp. 12-13.
347. — Oberto della Volta
L’homme et sa parenté
Origine géographique : Génois établi en Aragon.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : 1292 : ambassade auprès de l’universitas de Gênes (M. T. Ferrer i Mallol, « Catalans i Genovesos », p. 808).
348. — Jaume de Xérica [Jacobus de Xerica, Jaime de Jérica]
L’homme et sa parenté
Statut social : noble.
Origine géographique : Aragon.
Service du roi et de la famille royale
Missions diplomatiques : après le 4 mars 1298 : ambassade avec Gonzalo García auprès de Juan Núñez, dans la zone de Teruel (ACA, C, reg. 252, f° 184v°[1]).
349. — Francisco [Francesc] de Xiarch
L’homme et sa parenté
4Statut social : religieux, chanoine séculier.
Carrière individuelle hors service du roi
5Carrière ecclésiastique : chanoine de Teruel.
Service du roi et de la famille royale
6Missions diplomatiques : 27 février 1312 : ambassade auprès du duc d’Autriche Frédéric le Beau. Objet : préparation du mariage entre Isabel d’Aragon et le duc (H. R. von Zeissberg, Elisabeth von Aragonien, pp. 40-43 ; ACA, C, CR de Jaume II, caixa 33, n° 4195).
Notes de bas de page
1 H. Schadek, « Die Familiaren der sizilischen und aragonesischen Könige » ; Id., « Die Familiaren der Aragonesischen Könige », pp. 1-14.
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