Remerciements
p. IX-X
Texte intégral
1Ce livre est une version remaniée d’une thèse faite sous la direction de Bernard Vincent et soutenue en 2011 à l’École des hautes études en sciences sociales. Si la responsabilité de ce qui y est écrit m’incombe, il est néanmoins agréable de reconnaître les dettes contractées et de témoigner que l’histoire est une science sociale non seulement dans son objet mais aussi dans sa pratique concrète.
2En premier lieu, j’ai bénéficié de la patience et des encouragements constants de Bernard Vincent. Toujours accessible, il a su écouter mes questions et me faire profiter de son savoir immense sur l’Espagne. Ses suggestions, toujours respectueuses des choix scientifiques et jamais imposées, ont donné à ce travail des orientations souvent décisives. Je ne crois pas que j’aurais pu avoir meilleur directeur pour cette thèse. Mireille Peytavin a également suivi mon travail, depuis la maîtrise déjà. Elle a su me faire passer du duché de Milan au Saint-Empire et me donner de précieux conseils pour mener à bien des recherches historiques. Le texte de la thèse a bénéficié de sa relecture exigeante et toujours pertinente ; s’il a quelques qualités, je les lui dois également. Sans exagération, je peux dire que ce travail n’aurait jamais vu le jour sans le soutien de ces deux personnes.
3L’École des hautes études hispaniques et ibériques de la Casa de Velázquez m’a recruté comme membre scientifique pour deux merveilleuses années passées à Madrid. Outre le fait que ce statut m’a permis des avancées décisives dans mon travail, la « Casa » est aussi un lieu d’échanges et de discussions comme je n’en avais jamais connu auparavant. J’y ai profité de l’intérêt bienveillant de son directeur, Jean-Pierre Étienvre, des conseils et des suggestions du directeur des études modernes et contemporaines, Stéphane Michonneau. Les discussions amicales avec les autres membres ont souvent été décisives dans la vision ou la formulation de certains problèmes et je dois aux conversations avec Philippe Castejon, Soizic Croguennec et Guillaume Hanotin des apports substantiels. De même, Gérôme Truc m’a permis d’éviter quelques pièges quant à l’usage parfois inconsidéré qu’un historien peut faire de la sociologie. Que tous les membres que j’ai eu la chance de fréquenter soient ici remerciés, même si je ne peux tous les nommer.
4La liste est également longue des conseils et suggestions dont je suis redevable et qui ont permis d’améliorer ma réflexion. Je me bornerai ici à dire que sans les remarques et observations de Christophe Duhamelle, Alain Hugon, Isabelle Poutrin et Carmen Sanz Ayán lors de la soutenance, ce travail n’aurait ni la forme ni le contenu qu’il a maintenant.
5Les archives sont autant des lieux de recherche que de sociabilité. Aux découvertes documentaires que l’on y fait s’ajoutent les nombreuses rencontres. Ainsi, à Simancas, José Miguel Escribano, Jorge Gil et Benoît Maréchaux ont été d’importants compagnons de recherche et de discussion. À Valladolid, je n’oublie pas non plus quel accueil chaleureux la famille Valdivieso m’a réservé à deux reprises, dans des conditions parfois délicates qui n’ont pourtant jamais entamé la bienveillance de Miguel Ángel, Raquel et Elena à mon égard.
6À Madrid, le Centro de Ciencias Humanas y Sociales a mis à ma disposition son immense bibliothèque et un bureau. J’ai eu la chance de partager ce dernier avec Juan Manuel Ledesma, Fabien Montcher, Amélie Nuq et Evrim Türkçelik. J’y ai profité des discussions amicales avec Miguel Ángel de Bunes et Elena García Guerra. Cela a aussi été l’occasion de rencontrer Rúben González Cuerva dont le travail m’a tant apporté.
7D’une manière générale, j’ai pu bénéficier des conseils et de la bienveillance de nombre d’hispanistes. S’il m’est impossible de les nommer tous tant la liste serait longue, que soient ici particulièrement remerciés Bertrand Haan, Bernardo García, Manuel Herrero Sánchez, Igor Pérez Tostado, Natividad Planas, José Javier Ruiz Ibáñez et Jean-Frédéric Schaub.
8Au retour d’Espagne, l’université François-Rabelais de Tours m’a fourni un cadre propice et stimulant pour achever le travail de rédaction puis de remaniement de la thèse. Je tiens à remercier les deux directeurs du département d’Histoire, François-Olivier Touati et Benoist Pierre, pour la confiance qu’ils m’ont accordée dès mon arrivée dans cette université. Je suis également redevable à l’ensemble des enseignants d’histoire moderne, Florence Alazard, Pascal Brioist, Albane Cogné, Ulrike Krampl, Paul-Alexis Mellet, Florent Quellier, Benoist Pierre et Michel Vergé-Francechi, du département d’histoire et d’archéologie de m’avoir intégré pleinement à cette nouvelle vie universitaire. Pascal Brioist et Ulrike Krampl m’ont ainsi permis de présenter mes travaux, respectivement au Centre d’études supérieures de la Renaissance et au Centre tourangeau d’histoire et d’études des sources.
9L’École Française de Rome m’a octroyé une bourse d’un mois, me permettant ainsi d’explorer les archives du Vatican et de jouir de sa magnifique bibliothèque dans le palais Farnese. L’Institut allemand de Paris m’a offert la possibilité de présenter et de soumettre à discussion des pistes de travail.
10Enfin, mention doit être faite de l’attention extraordinaire dont j’ai bénéficié de la part de Friedrich Edelmayer et de Gaetano Sabatini, lors d’une expédition qui m’a amené de Rome à Vienne. Alors que je n’étais qu’un étudiant en DEA, ils ont accepté de me recevoir, de discuter de mes orientations de recherche et de me prodiguer des conseils. Même si dix années se sont écoulées depuis, je tiens à les remercier du temps qu’ils m’ont fait gagner et qu’ils ont bien voulu me consacrer.
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