Chapitre premier
La géologie
Districts, gisements, minerais
p. 9-86
Texte intégral
1Que connaît-on des mines d’où proviennent nos lingots, cœur de cet ouvrage ? Où se trouvent-elles en Ibérie (carte 1) ? De quel type sont-elles ? Qu’est-ce qui permet de dire qu’elles furent exploitées à l’époque romaine, plus précisément même à la fin de la République et au début de l’Empire, périodes auxquelles appartiennent ces documents d’un certain poids, à la fois historique et réel ?
2Les spécialistes des sciences de la terre d’abord donneront quelques réponses à ces questions. D’une part ce n’est que justice, car ce sont les ingénieurs des mines et géologues du xixe et du début du xxe siècle qui ont les premiers attiré l’attention sur les traces tant superficielles que souterraines des anciens travaux qu’ils rencontraient dans leurs tâches quotidiennes de découverte, de compréhension, d’évaluation et d’exploitation des gisements de plomb et d’argent qu’ils avaient à charge de mettre en valeur. Les géologues d’aujourd’hui prennent donc ici le relais, et, tout en caractérisant les spécificités géologiques de ces dépôts métallifères, ils en rappellent les traits les plus immédiats — affleurements facilement repérables, minerais riches, abondants et de traitement facile pour en tirer l’argent d’abord, puis le plomb qu’ils contenaient, topographies plus ou moins propices à l’évacuation du plus grand ennemi du mineur de fond : les eaux souterraines, etc. — qui permettent de comprendre pourquoi ces innombrables filons s’offraient plus ou moins « naturellement » à leurs lointains exploitants, pourquoi ils étaient particulièrement aptes à subvenir aux besoins des conquérants romains.
3Les archéologues essaieront ensuite d’affiner cette première caractérisation en mettant en évidence la densité de ces mines, en traquant les éléments permettant de les dater, en essayant de caractériser les travaux (exploitation « sauvage » ou déjà rationnelle, recours aux premières machines), en faisant connaître habitats et vie quotidienne des mineurs, bref en mettant en avant ce que l’archéologie minière et métallurgique a, ces dernières décennies, révélé de leurs particularités.
4Après ces deux premiers volets — géologique et archéologique — un troisième et dernier se révèle aujourd’hui indispensable, surtout quand on vise à déterminer l’origine de nos lingots : de quelle région — Sud-Est ou Sierra Morena —, de quel district, voire de quelle mine ils peuvent provenir. Il s’agit de la caractérisation isotopique du plomb de ces gisements et de ces districts. Comme on l’a vu dès l’introduction générale, c’est là une méthode prometteuse, mais elle implique qu’on puisse comparer avec assurance les LIA de nos lingots avec la signature isotopique spécifique du plomb des ensembles considérés : régions, districts et, peut-être, mine. Fournir ces informations, tel sera le but de ce chapitre.
5Enfin, il est un mot dont le sens, à l’orée de notre livre, a besoin d’être précisé, car on va l’y retrouver souvent. Il s’agit du mot « district ».
6Dans le domaine des mines, il y a deux emplois principaux de ce vocable. Le premier est abondamment utilisé dans cet ouvrage. Il s’agit du district minier au sens géologique du terme, que F. J. Palero Fernández a fort bien défini : s’agissant de l’Espagne et de ses deux grandes régions plombifères, le Sud-Est et la Sierra Morena,
Il y eut [, écrit-il,] de véritables districts miniers formés par des ensembles d’exploitations groupées. Cela est dû au fait que les gisements se présentent rarement isolés, car les processus géologiques qui ont conduit à leur formation se sont déroulés à une grande échelle à l’intérieur de contextes géologiques déterminés1.
7On verra plus loin quels sont ces districts.
8L’autre usage est de type administratif. Ainsi, dans les années 1960, alors que l’industrie minière était encore vivante en Espagne, il y avait dans chaque province une Jefatura de Minas, qui en gérait les divers « districts » miniers, mais ceux-ci ne correspondaient pas toujours aux catégories géologiques. Par exemple, dans la province de Jaén, le principal district administratif était celui de Linares – La Carolina, qui regroupait, pour des raisons de commodité et de concentration, les districts géologiques de Linares et de La Carolina et dont le centre administratif était Linares, centre urbain plus important que La Carolina et siège, au xixe siècle, d’une Inspección de Minas2.
9S’agissant des « districts » géologiques, il est peu probable que, dans l’Antiquité romaine, on ait pu observer une classification de ce type. Certes, à l’époque de Pline l’Ancien, on pouvait, semble-t-il, faire la différence entre les gîtes d’argent du sud-ouest hispanique3 et les gisements filoniens classiques4, en particulier de plomb-argent, mais une distinction comparable à celle qu’en se fondant sur les sciences de la Terre, on peut faire aujourd’hui entre le district géologique de La Carolina et celui de Linares devait être difficile à établir.
10En revanche, il est très vraisemblable qu’à l’époque romaine, il y ait eu des districts miniers de type administratif. A. M. Hirt, qui s’est penché récemment sur cette question5, le croit fermement, au moins pour l’époque impériale, aussi n’hésite-t-il pas à employer l’expression « mining district(s) », mais sans jamais la préciser par la moindre dénomination. Et, à l’exception de celui du patrimonium Regni Norici, il ne lui paraît pas possible de nommer en toute certitude un autre district minier, y compris dans la péninsule Ibérique, où, pourtant, les références à des subdivisions administratives sont nombreuses : par exemple dans les règlements de Vipasca (aujourd’hui Aljustrel, au Portugal) sont mentionnés la mine (metallum Vipascense), son territoire (fines metalli Vipascensis) et la bourgade minière (vicus) : ce metallum, à lui seul, constituerait-il un district minier ? Hirt envisage cette possibilité, mais sans y insister, car le pluriel qui figure dans le titre de procurator metallorum, mentionné dans ces mêmes règlements, lui paraît signifier qu’un district comprenait plusieurs mines.
11Cela dit, il nous semble que, lorsque le mot metallum est accompagné d’un adjectif à caractère géographique, il doit désigner une circonscription minière administrative, sans préjuger de l’importance de cette dernière : avec le metallum Vipascense déjà nommé, ou peut-être aussi avec le metallum Alboc(…), dans le secteur aurifère du nord-ouest de l’Espagne6, il pourrait s’agir simplement d’une mine. En revanche, quand Tite-Live, mentionne, après Pydna (167 av. J.-C.), la décision du Sénat de ne pas affermer la levée de l’impôt sur des domaines ruraux et sur le metallum Macedonicum7, l’expression paraît bien désigner le district minier de Macédoine au sens administratif et global du terme. Mais ces formules (metallum + adjectif géographique) sont à la fois rares et le plus souvent imprécises.
12Il en va de même avec le mons Marianus, dont la dénomination rappelle celle de carrières impériales d’Égypte (mons Berenicides, mons Claudianus) et auquel se réfèrent plus ou moins clairement les textes8 et l’épigraphie. L’inscription de Séville9 qui nomme un procurator montis Mariani fait penser qu’il s’agit bien là aussi d’une circonscription administrative, certes globalement assez facile à situer (au nord de Cordoue), mais dont l’extension reste imprécise : secteur des mines de cuivre de Cordoue10, ou territoire plus grand dans la Sierra Morena, voire toute la Sierra Morena11 ? Dans ces conditions il est difficile de qualifier le mons Marianus de « district minier ».
13Bref, notre gêne est certaine à parler de districts miniers romains au sens administratif de l’expression. Aussi, lorsque dans le cours de l’ouvrage sera employé le mot « district », il aura exclusivement le sens de district de type géologique. Pour le reste, nous en resterons à une formule plus neutre, en recourant au mot « secteur » : les mines du secteur de Linares, de Castuera, de Mazarrón, de Castulo, de Sisapo, etc.
Claude Domergue
I. — Provincia metalogenética del sureste español: Cartagena – La Unión y Mazarrón
José Ignacio Manteca
14El distrito minero de Cartagena – La Unión, junto con el de Mazarrón, forman parte de la provincia metalogénica polimetálica del sureste español que se extiende por el arco litoral mediterráneo desde Cabo de Gata en Almería hasta Cabo de Palos en Cartagena, y que está asociada con el cinturón volcánico tardi-mioceno Almería-Cartagena, de unos 160 km de longitud, y con la importante actividad hidrotermal a él ligada (mapa 2).
15La actividad magmática neógena del sureste español fue seguida de una importante actividad hidrotermal que dio lugar a la formación de numerosos grupos de depósitos minerales polimetálicos entre Cabo de Gata y Cabo de Palos, siendo los principales, de oeste a este, los de Rodalquilar, Sierra Almagrera, Lomo de Bas, Mazarrón y Cartagena – La Unión. De todos ellos destacan por su gran importancia minera los dos últimos: Mazarrón y Cartagena – La Unión, adscritos administrativamente a la provincia de Murcia. Estas dos zonas, separadas entre sí unos 30 km, presentan un contexto geológico y metalogenético muy similar, y han constituido a lo largo de la historia los dos distritos mineros más importantes de las Béticas.
16La situación de los depósitos minerales cerca de la zona litoral y el carácter superficial de muchos de ellos, facilitó sin duda su temprano descubrimiento. La actividad minera en la zona se remonta probablemente hasta el periodo Calcolítico, destacándose tres etapas principales en su historia minera: dominación romana, segunda mitad del siglo xix y principios del xx, y la etapa posterior a la guerra civil española, hasta 1991. Si bien sus depósitos minerales son de carácter polimetálico, ha sido la explotación y beneficio del plomo y de la plata lo que ha caracterizado principalmente a estos distritos, lo que hizo que, en la etapa minera contemporánea, la provincia de Murcia se situara entre el primer y segundo puesto de la producción de España de ambos metales, compartiendo liderazgo con la provincia de Jaén, y más recientemente a partir de 1957, con el desarrollo de las grandes explotaciones a cielo abierto, y hasta el final de éstas en 1991, se destacara claramente como primera productora nacional12.
Contexto fisiográfico de los distritos mineros de Sierra de Cartagena – La Unión y de Mazarrón
17La Sierra de Cartagena – La Unión se sitúa en el extremo sur-oriental de la región de Murcia, entre Cartagena y Cabo de Palos. Se trata de una cadena montañosa litoral que se extiende a lo largo de 25 km con una dirección aproximadamente este-oeste, y que limita al sur con el mar Mediterráneo y al norte con la llanura del Campo de Cartagena y Mar Menor. Ocupa un área de poco más de 100 km2 y sus mayores elevaciones no llegan a los 400 m. El relieve de la zona está muy condicionado por la fracturación post-orogénica. Una importante fractura regional, la falla de Cartagena – La Unión, de dirección NE-SO, marca el límite entre la sierra y la llanura del Campo de Cartagena. En esta llanura destacan, a modo de montes islas, una serie de cerros o «cabezos» de origen volcánico. En cuanto a la morfología del litoral, de tipo acantilado, está también condicionada por la fracturación, principalmente por las fracturas de desgarre NO-SE que han determinado la formación de profundas ensenadas, como la de Cartagena y la de Portmán.
18La zona minera principal se encuentra en la parte central de la sierra y ocupa un área aproximada de unos 50 km2 que se extiende entre las localidades de Alumbres, Portmán, El Llano, El Beal y La Unión. La intensa actividad minera a lo largo de diversas épocas históricas ha dado lugar a un paisaje profundamente transformado. Además de la zona minera central, existen otros sectores mineros de menor importancia, como es el caso del sector de Cala Reona en el extremo este de la sierra, el de La Parreta de Alumbres y el sector del monte San Julián, en la parte oeste, próxima a la ciudad de Cartagena.
19Por su parte, el distrito minero de Mazarrón se encuentra al oeste de dicha población, que a su vez está situada a 30 km al oeste de la ciudad de Cartagena. El valle de Mazarrón es una depresión tectónica, delimitado por fuertes relieves, como son la Sierra de La Almenara al oeste, la Sierra de las Moreras al suroeste, y la Sierra del Algarrobo por el este. Dicho valle se abre por el norte al gran valle del Guadalentín y por el sur-sureste al mar Mediterráneo (mapa 3). En el área de Mazarrón existen numerosos enclaves mineros pero los principales son los tres siguientes: Cabezos de San Cristóbal y Los Perules, Las Pedreras Viejas, y el Coto Fortuna. El primero de estos sectores se encuentra inmediatamente al oeste de la ciudad de Mazarrón, mientras que los de Pedreras Viejas y Coto Fortuna se encuentran a 3 y 7 km respectivamente, al oeste de dicha localidad. Como en el caso de Cartagena, es de destacar la proximidad al mar de los yacimientos minerales, lo que sin duda contribuyó al importante desarrollo minero desde épocas antiguas.
20La zona de Mazarrón presenta un relieve juvenil de fuertes contrastes donde se diferencian abruptas elevaciones formadas por los materiales béticos, con predominio de rocas carbonatadas, y depresiones y llanuras formadas por los depósitos neógenos, con predominio de materiales areno-arcillosos. El litoral es predominantemente acantilado, con frecuentes desgarres tectónicos a favor de los cuales se han abierto numerosas calas y ensenadas. El clima, de carácter semiárido, así como la ausencia de ríos, no debió favorecer el desarrollo agrícola de estas zonas litorales en la Antigüedad, más allá de lo que pueden ser unos cultivos de secano de subsistencia. Por tanto, el desarrollo socioeconómico de estas comarcas a lo largo del tiempo ha sido en gran medida paralelo a su historia minera. También aquí la actividad minera ha producido un importante impacto medioambiental y una profunda transformación del paisaje.
Contexto geológico y minero de la Sierra de Cartagena – La Unión
a) Características geológicas generales
21La Sierra de Cartagena forma parte de la cordillera Bética que se desarrolló, junto con la cordillera del Rif, debido al proceso de convergencia entre las placas africana e ibérica (Mesozoico superior y Cinozoico); más concretamente pertenece a las llamadas zonas internas de dicha cordillera, caracterizadas por la presencia de complejos metamórficos pertenecientes a diferentes mantos de cabalgamiento.
22En la Sierra de Cartagena se diferencian cuatro formaciones geológicas principales superpuestas que, de muro a techo, son las siguientes:
- El Complejo Nevado-Filábride (CNF), compuesto por rocas metamórficas, en el que se diferencia una serie inferior (NFI) compuesta por esquistos grafitosos y cuarcitas de edad Paleozoico, posiblemente Carbonífero, y una serie superior (NFS) formada por una litología más variada, micaesquistos, cuarcitas, mármoles, metadiabasas, etc., de edad Permo-Triásico.
- El Complejo Alpujárride (CA) está formado por rocas ligeramente metamórficas, constituido por dos mantos de cabalgamiento. El Inferior (CAI) denominado Unidad de San Ginés y el Superior (CAS) o Unidad de Portmán13. Ambas unidades presentan un tramo basal detrítico (filitas y cuarcitas) de edad Permo-Triásico y un tramo superior carbonatado (calizas y dolomías) de edad Trias Medio-Superior (Ladiniense y Carniense). En la unidad de San Ginés aparecen además abundantes cuerpos intrusivos de diabasas. Posteriormente estas últimas unidades han sido redefinidas y redenominadas como de Cabo Tiñoso y de San Jullián respectivamente14.
- El Complejo Maláguide (CM) es otra unidad alóctona que aparece sólo en un pequeño sector de la sierra conocido como Los Simones. Se trata de un klip, o relicto de dicha unidad Bética, que descansa sobre el CAS. Está constituido por un tramo basal detrítico y un tramo superior carbonatado15. Esta unidad carece de importancia desde el punto de vista metalogenético y minero.
- Las unidades geológicas anteriores están recubiertas discordantemente por una serie neógena transgresiva. Los sedimentos marinos se depositaron principalmente en el Serravalliense y Tortoniense, llegando hasta el Messiniense16. En esta serie predominan las rocas pelíticas, argilitas y margas, que alternan con intercalaciones de areniscas y conglomerados, y de turbiditas. Esta formación Miocena, está atravesada por formaciones volcánicas y subvolcánicas, en forma de diques y domos de andesitas, riodacitas y dacitas, con una edad entre 7 y 11 millones de años17 correspondientes a la fase calco alcalina potásica del campo volcánico Neógeno del sureste de España18.
El posterior levantamiento de la cuenca y su compartimentación en bloques, provocó la erosión de gran parte de estos depósitos miocenos, que sólo quedan bien preservados en las depresiones tectónicas.
b) Yacimientos minerales: morfología y mineralogía
23Los yacimientos minerales de la Sierra de Cartagena constituyen la mayor acumulación Pb-Zn de las Béticas y una de las principales de la península ibérica. Como prueba de su importancia se puede señalar que entre 1940 y 1990 se explotaron 88,5 millones de toneladas (M.t.) de mineral bruto, con un contenido de 1 223 M.t. de plomo, 1 645 M.t. de cinc y 1 500 toneladas de plata. El contenido potencial original de plomo metal, anterior a la minería, se ha estimado en una cifra del orden de los 3,2 M.t.19.
24El comienzo de la actividad minero-metalúrgica en la zona se remonta probablemente al periodo calcolítico. Un reciente estudio geoquímico y geocronológico de los sedimentos de la antigua laguna litoral de El Almarjal, junto a la ciudad de Cartagena, sitúa la primera aparición de una contaminación de cobre, plomo y otros metales hace 4 500 años. Esta contaminación, en principio leve y discontinua, se hace más intensa y sostenida a partir de 3 550 años antes del presente20, indicando la existencia de una actividad minera relevante a partir de esa edad.
25La importancia de estos yacimientos ha sido clave para el desarrollo de la región en las diversas épocas históricas. Como índice de tal importancia, cabe señalar que en época moderna llegaron a estar demarcadas más de 1 200 minas sobre una superficie de algo más de 13 000 ha de terreno21.
26Los depósitos minerales existentes presentan una gran variedad morfológica y mineralógica y se diferencian los siguientes tipos: mantos, diseminaciones, filones y stockworks. En el mapa 4 se representa la ubicación de los diferentes tipos de cuerpos mineralizados que aparecen en la zona central de la sierra, con indicación de las estructuras geológicas relevantes y de algunas de las minas más significativas.
27Los mantos son cuerpos estratoides polimetálicos (Fe, Pb, Zn, Ag, Cu, Sn, Mn) de grandes dimensiones, que han constituido el principal recurso mineral de la sierra y que han permitido el desarrollo en época moderna de grandes explotaciones a cielo abierto. Los mantos aparecen en dos niveles estratigráficos diferentes: el más superficial o «primer manto», corresponde al reemplazamiento de calizas triásicas del Complejo Alpujárride Inferior o Unidad de San Ginés, y el más profundo o «segundo manto», corresponde al reemplazamiento de mármoles triásicos del Complejo Nevado Filábride Superior22.
28El primer manto está especialmente desarrollado en la zona central de la sierra, al sureste de La Unión (Cerro del Sancti-Spíritus, Cabezo de D. Juan, Barranco del Francés), sobre un área de unos 10 km2, donde alcanzaba espesores entre 40 y 80 m. Sobre este sector se desarrollaron, en la segunda mitad del siglo xx, las principales explotaciones mineras a cielo abierto. Por su parte, el segundo manto aparece sobre un área más extensa, de unos 40 km2, pero con un espesor medio inferior, normalmente entre 10 y 20 m.
29En ambos mantos se encuentran dos tipos de paragénesis:
- La paragénesis 1 o manto piritoso es una asociación clorita-sulfuros-carbonatos-sílice. Los sulfuros son principalmente pirita, esfalerita, galena, marcasita, localmente pirrotina y accesoriamente calcopirita, arsenopirita, tetraedrita y estannita.
- La paragénesis 2 o manto de silicatos es una asociación greenalita-magnetita-sulfuros-carbonatos-sílice. La greenalita es un raro silicato de hierro, de color verdoso, a cuya presencia se debe el apelativo de «manto de silicatos» o «manto de los azules». Los sulfuros presentes son los mismos que en la paragénesis 1, pero con proporción mucho menor de pirita y predominio de galena sobre esfalerita23.
30Las diseminaciones de sulfuros afectan sobre todo a algunas litologías del Mioceno (limolitas, areniscas, conglomerados), especialmente en las zonas de Sierra de Ponce y Barranco de Mendoza, al sureste de la población de Llano del Beal. Existe una concentración preferencial del mineral en granulometrías gruesas y a favor de la fracturación, dando lugar a cuerpos mineralizados alargados según la dirección de fracturación principal N130ºE. Su paragénesis es pirita-marcasita-esfalerita-galena, acompañados de clorita y cuarzo, y como minerales accesorios pirrotina y calcopirita. Como sulfuros accesorios pirrotina y calcopirita.
31Respecto a las mineralizaciones filonianas existe un importante campo filoniano particularmente desarrollado en la parte central de la sierra. Los filones siguen la dirección principal de fracturación, como se puede apreciar en el mapa 4. La mineralización se localiza principalmente en la intersección de las fracturas con las formaciones carbonatadas (calizas alpujárrides y mármoles nevado-filábrides), como ocurre en los sectores de El Gorguel, Peña del Águila y San Ginés de la Jara. En otros casos la mineralización se desarrolla en los esquistos y cuarcitas del Paleozoico, como ocurre en los sectores de Cala Reona – Cabo de Palos, Barranco de Mendoza, y otros. También existen filones en materiales del Mioceno, como en las mencionadas zonas de Barranco de Mendoza y Coto Ponce. Su mineralización está compuesta principalmente de galena, esfalerita y pirita. En algunas zonas abundan, además, la baritina y los óxidos complejos de hierro y manganeso.
32Especial mención merecen los filones desarrollados sobre volcanitas neógenas. En estos casos las mineralizaciones van acompañadas de una intensa alteración hidrotermal (silicificación, cloritización, alunitización, caolinización). Están situados especialmente en las zonas de La Parreta, Cabezo Rajao, Cuesta de Las Lajas y La Crisoleja. Entre las estructuras filonianas de este grupo destaca el filón de galena argentífera de La Raja con más de 600 m de longitud y una potencia media de unos 4 m. En este contexto se sitúan también mineralizaciones tipo stockwork, afectando tanto a las vulcanitas como a las rocas encajantes. Un ejemplo destacable es el stockwork desarrollado en el sector de La Crisoleja – Las Lajas, en relación con el domo subvolcánico allí existente, y que presenta una paragénesis particular con mineralizaciones de hierro, plomo, plata y estaño (casiterita xiloide).
33Los gossan, o «monteras», son cuerpos mineralizados superficiales que presentan una paragénesis formada principalmente por óxidos, hidróxidos y sulfatos, resultantes de la oxidación de la mineralización primaria de sulfuros. Los minerales principales son la goethita, hematites, sílice y, en menor proporción, minerales del grupo de la jarosita, junto con carbonatos y minerales de arcilla. Como accesorios aparecen smithsonita, anglesita, cerusita, querargirita y óxidos complejos de manganeso conteniendo Fe, K, Ba, Pb, Zn, como coronadita, calcofanita etc. Procesos de concentración residual han producido localmente zonas enriquecidas en distintos metales (Pb, Ag, Sn), como en el caso del gossan de La Crisoleja.
34Además de los tipos de depósitos minerales descritos, existe en la Sierra de Cartagena otro tipo de mineralizaciones, de carácter mono metálico y de un orden de magnitud mucho menor. Se trata de mineralizaciones estratoligadas de galena muy poco o nada argentífera, encajantes en dolomías triásicas del Complejo Alpujárride. Este tipo de mineralizaciones se localiza en el extremo occidental de la sierra, especialmente, en los sectores del Cabezo de San Julián y Monte del Calvario, cercanos a la ciudad de Cartagena. La situación y morfología de esas mineralizaciones indican un control estratigráfico de las mismas y un origen sedimentario vinculado a cuencas de tipo lagoon, con una edad probable entre Ladiniense y Carniense (230 millones de años). Este tipo de yacimientos singenéticos es cuantitativamente muy poco importante dentro del contexto de la Sierra de Cartagena. Su potencial metalífero original se podría estimar en unos 0,03 Mt Pb, insignificante frente a los 3,2 Mt Pb de los depósitos hidrotermales de edad Neógeno24.
35No hay constancia de que haya habido explotación minera de estos depósitos en época romana, aunque su pobreza en plata permite suponer que si esta existió no debió de ser importante. En época moderna, a principios del siglo xx, diversas minas explotaron las galenas de este sector, siendo la más importante de ellas la mina Sisí25.
c) Principales yacimientos plumbíferos de la Sierra de Cartagena trabajados por los romanos
◆ Sector de Coto Azul (Cabezo de Don Juan y Cerro del Sancti-Spíritus)
36Este sector se encuentra en la parte central de la Sierra de Cartagena, al sureste de la población de La Unión, y en él se hallaba la mayor acumulación de mineral de este distrito minero ya que se encontraban superpuestos el primer y el segundo manto. El nombre de Coto Azul hace referencia a que se trata del sector donde mayor importancia ha tenido el llamado manto de Los Azules. En este sector se explotaron en época moderna, desde 1850 hasta 1950, numerosas minas subterráneas por el método tradicional de cámaras y pilares (fig. 3). Entre éstas estaban las siguientes: Emilia, Josefita, Juanita, Felisa, Nación Española, Segunda Emilia, Tomasa, Isabela, Resucitada, San Marcelino, Hércules, Santa Florentina, San Juan Bautista, San Valentín, Usurpada, Usurpación, Ligera, La Lucera, Belleza, Fortuna, y otras muchas. Posteriormente la multinacional Peñarroya realizó la agrupación de las pequeñas concesiones mineras en un gran coto minero, y sustituyó la pequeña minería subterránea por grandes explotaciones a cielo abierto.
37Concretamente en este sector se desarrollaron tres grandes cortas mineras, casi adyacentes entre sí, de las que se extrajeron más de 38 M.t. de mineral: cantera Emilia (fig. 4) con 11,3 M.t, cantera San Valentín con 18 M.t. y cantera Tomasa con 9 M.t.26. El porcentaje medio de huecos encontrados durante la explotación de las canteras se estimó en un 30 %, lo que significa que en las etapas previas de explotación subterránea del sector se debieron explotar adicionalmente otros 16 M.t., sin que sepamos qué proporción de esa cifra corresponde a la minería moderna (siglos xix y xx) y cuál a la minería romana o antigua. Sumando esa cifra a lo anterior se llega a un total de 54 M.t. como cantidad mínima de mineral explotado solamente en este sector de la sierra. En el mapa 4 se puede ver la relación entre esas tres acumulaciones minerales (E, SV y T), separadas por el horst de Coto Azul.
38La ley media en plomo obtenida de estas explotaciones a cielo abierto por la empresa Peñarroya era del 1,5 %27. Sin embargo, en la etapa anterior de explotación subterránea, mucho más selectiva, se obtenían normalmente leyes entre el 2 % y el 4 %28. El contenido de plata estaba entorno a 1 200 g/Ton de plomo. Hay que suponer que en época romana los trabajos serían aún más selectivos, y que sólo explotarían las zonas más ricas en plomo dentro de las masas del manto mineral. En efecto, los romanos no explotaban el manto mineral en masa, sino que seleccionaban las vetas y bolsadas de galena que se diferenciaban dentro del mismo.
39La escasa profundidad a la que se encontraba en este sector el primer manto favoreció los procesos de oxidación de los sulfuros. Se formó así una gran gossan o montera de óxidos, que contenían localmente abundantes nódulos residuales de sulfuro de plomo y bolsadas de carbonato y sulfato de plomo, así como carbonatos de zinc de alta ley. Localmente se encontraban además zonas ricas en cobre y plata. Esta montera de hierro ocupaba una gran parte del sector del Sancti-Spíritus, y especialmente la superficie de las minas Mariana, Enrique VIII, San Juan Bautista, Belleza, Agradecida, Paulina, Fortuna, Júpiter, Ligera, Usurpada, Usurpación y Venus, incluidas posteriormente dentro de la cantera San Valentín. La riqueza en hierro de estas masas de óxidos, con leyes medias entre el 40-50 %, propició su aprovechamiento como mena de hierro, a finales del siglo xix y principios del xx29. Este gossan debió tener un gran interés minero desde épocas muy antiguas por su accesibilidad, facilidad de explotación y por su contenido en menas secundarias de plomo y otros metales, especialmente plata y cobre, características de estos depósitos de oxidación y enriquecimiento supergénico. En la figura 5 se puede ver el aspecto actual de este gossan sobre el talud oeste de la cantera San Valentín.
40En todo este sector hay constancia de que hubo una importante actividad minera en época romana, siendo abundantes las referencias en los informes de los ingenieros de minas de los siglos xix y xx a los hallazgos de numerosas excavaciones subterráneas a veces de enormes dimensiones, que describieron como «anchurones»30, así como de estructuras y utensilios utilizados por los mineros romanos. Según González Lasala, uno de estos anchurones tenía unas dimensiones de 36 x 25 x 30 m, es decir unos 27 000 m3. En la cantera San Valentín, en la parte inferior de la zona de oxidación, aparecieron galerías antiguas rellenas características de época romana. A su vez, durante la excavación de la cantera Emilia, aparecieron labores antiguas con ánforas, así como una bomba hidráulica de plomo y un rodillo de piedra caliza correspondiente a una instalación de molienda de mineral31.
41En cuanto a la producción metalúrgica romana de plomo, una evidencia de su importancia viene dada por los tonelajes de escorias antiguas de fundición con leyes de plomo superiores al 10 %, documentados por los ingenieros del siglo xix, que superaban la cifra de 1,1 M.t. y que eran sin duda muy inferiores a las cifras reales, dado el más que probable aprovechamiento de esas escorias desde el siglo xvi32.
◆ Sector del Cabezo Rajao
42El grupo minero del Cabezo Rajao33 destaca del resto del distrito de Cartagena – La Unión por su morfología, características geológicas y por la extraordinaria riqueza e importancia histórica. Las principales minas fueron Iberia, Montserrat, Santa Catalina y María de Los Ángeles, entorno a las cuales se fueron añadiendo otras muchas. Este grupo minero se sitúa sobre un domo subvolcánico complejo, formado por tres cerros adyacentes, Cabezo Rajao, Cabezo Agudo y Cabezo Don Carlos, situado 1 km al oeste de la población de La Unión, que se halla separado geológicamente del resto del distrito minero de la Sierra de Cartagena por una falla regional de dirección N70ºE (falla de Cartagena – La Unión). Este domo está compuesto por andesitas, riodacitas y dacitas neógenas y del mismo salen algunos lacolitos y diques, no visibles en superficie, que se intruyen entre las rocas encajantes34 (fig. 6). Este sector presenta gran similitud con los sectores mineros de Mazarrón.
43Las mineralizaciones más importantes de este sector consisten en un sistema de filones noroeste-sureste en el que destaca ampliamente el filón de la Raja, cuya explotación en la Antigüedad creó la gran grieta o raja, a la que este cerro debe su nombre (fig. 7). Este filón tiene más de 600 m de longitud, 350 de profundidad y una potencia entre 2 y 14 m35. En la cresta del cabezo la anchura de la caja del filón oscila entre 20 y 30 m (fig. 8). Según Basilio y Trías36, el filón presentaba una estructura fajeada, con alternancia de fajas metalizadas (galena, esfalerita, pirita) y bandas de roca volcánica alterada (caolinización y alunitización). Según dicho autor, había dos fajas metalizadas principales: una con predominio de galena junto al hastial de muro y otra con predominio de esfalerita por encima de aquella, y la riqueza y separación de ambas bandas era tal que permitía obtener directamente concentrados de alta ley sin necesidad de lavado del mineral. El contenido de plata en la galena era alto, de unos 2 kg por tonelada de plomo. En los 40 m superiores las menas metálicas se encontraban en forma oxidada, abundando la cerusita, y accesoriamente carbonatos de cinc y de cobre; en cuanto a la plata aparecía asociada a óxidos de hierro y a arcillas.
44Otros filones paralelos, algunos con buzamientos opuestos y de menor importancia, son Guardillón, El Abuelo, Chiscarras, San Francisco, Román, San Raimundo y San Federico, con longitudes comprendidas entre 150 y 350 m, y potencias de 0,5 a 3 m37. Además de las mineralizaciones filonianas existen mineralizaciones masivas y estratiformes tipo manto en las rocas carbonatadas encajantes, tanto en las calizas del complejo AI, como en mármoles del Complejo NFS, siendo en este caso de una mayor riqueza, especialmente en esfalerita, por lo que se le denominaba «manto de las blendas»38 (fig. 9).
45La explotación minera de este sector en época antigua y su gran importancia, fue documentada por los ingenieros que en el siglo xix reconocieron estas minas. Entre ellos cabe destacar a Adolfo Basilio y Trías que en 1883 publicó su Memoria acerca de las minas de plomo argentífero y de zinc […] situadas en el Cabezo de La Raja, Sierra de Cartagena, donde se describen los hallazgos de objetos, herramientas y estructuras mineras de época romana. De particular interés es la descripción del sistema de desagüe mediante pocillos escalonados, depósitos y canales de madera, lo que permitía elevar el agua en cubas de esparto, con la ayuda de tornos, desde la boca de un pozo a la caldera del pozo inmediato superior. También es de gran interés la descripción de los trabajos de fortificación de las galerías y de las cajas filonianas. Entre las estructuras encontradas descritas figura una batería de cubetas de plomo conectadas entre sí, utilizadas presumiblemente para la concentración del mineral, encontrada en 1866 en la mina Iberia.
46Por otra parte, diversos informes hacen referencia a la abundancia de antiguas escombreras y escoriales lo que da una idea de la importancia de los trabajos de explotación en época romana39. Basilio y Trías señala que, en el Cabezo Rajo, entre 1840 y 1877 se trabajaba fundamentalmente en las rebuscas de las escombreras antiguas para su reaprovechamiento y que fue a partir de 1877 cuando ya se desarrollan de manera sistemática nuevos trabajos de explotación subterránea.
◆ Sector del barranco de El Avenque – El Gorguel
47Este sector está situado al oeste de Portmán, delimitado por la rambla de El Avenque por el este y por la falla de Escombreras por el sur. La rambla de El Avenque, que está condicionada por varias fracturas NO-SE, marca el límite entre las mineralizaciones tipo manto, que se desarrollan al este de la misma, y las mineralizaciones filonianas al oeste (fig. 10).
48Existen hasta 18 filones reconocidos y explotados en la zona40. La paragénesis mineral es galena, esfalerita, pirita, cuarzo y calcita. Su longitud suele oscilar entre 500 y 1 000 m. La mayoría de ellos son filones ciegos, donde la mineralización por lo general está limitada a la intersección de las fracturas con los mármoles nevado-filábrides, no aflorando en la superficie; por tanto, su desarrollo en profundidad está condicionado por el espesor de dichos mármoles que no suele pasar de 30 m. En la proximidad de esos filones suelen aparecer además bolsadas o pequeñas masas de mineral. Según Guardiola, los filones más importantes de este grupo son los siguientes: filón Juanito-Inocente, de 1 500 m de longitud, Carolina la doncella, de 1 200 m, Rothschild, de 700 m, y Santa Antonieta, éste último explotado excepcionalmente sobre 70 m de altura; los demás se explotaron sobre una altura entre 20 y 30 m. Su potencia era frecuentemente del orden de 1 m, con algunas excepciones como el filón Rothschild y el filón Juanito-Inocente con 8 y 12 m respectivamente41. La potencia reducida en galena de los otros filones de esta zona variaba normalmente entre los 5 cm y los 20 cm, y su contenido medio de plomo en origen se puede estimar entorno a unas 20 000 toneladas.
49Como ya se ha indicado, salvo algunas excepciones en que la mineralización afectaba además de a los mármoles, a las calizas y dolomías del complejo Alpujárride, en general la mineralización de los filones no se manifestaba en superficie, por lo que es poco probable que fueran objeto de laboreo en época romana. Entre las excepciones estarían, además del ya citado filón de Santa Antonieta, el filón Juanito-Inocente, el filón Laberinto, el filón Consuelo y algún otro, donde sí están citadas labores romanas42.
◆ Sector de Cabo de Palos
50Cerca de la localidad de Cabo de Palos, al este de la zona minera principal, y especialmente en el sector del Cabezo de la Escucha y del Cerro del Atalayón, existen numerosos filones minerales que aparecen atravesando los esquistos grafitosos y cuarcitas del Paleozoico del complejo NFI que afloran en este sector de la sierra (mapa 5). Se trata de filones de rumbo aproximado norte-sur, que en su parte superficial presentan principalmente óxidos de hierro (hematites y goethita) con algunos nódulos de galena, que podían ir acompañados de cloruros terrosos de Ag y Pb43. Esos óxidos de hierro eran ricos en manganeso, por lo que en diversas minas se explotaron como mena de este metal. Tal fue el caso de las minas 2º Vulcano y La Ferruginosa donde contenían hasta un 28 % de Mn. En profundidad la mineralización contenía pirita, siderita espática y galena muy rica en plata, además de algunos minerales de cobre (calcopirita). El contenido en plata era excepcionalmente alto (de 6 a 8 kg de plata por tonelada de galena) comparativamente con las otras zonas de la sierra minera. Ello explicaría que estos filones fueran explotados en la Antigüedad. Ingenieros de la época, como González Lasala, hacen referencia a los hallazgos de vestigios de explotaciones romanas en la zona, así como a la existencia de antiguos escoriales en la vecina Cala Reona44. En época más reciente, Domergue realizó prospecciones en la zona y documentó abundantes restos de ánforas del siglo iv a. de C. recogidos en las escombreras del filón Poderoso, confirmando la importancia que debieron tener estas minas en la Antigüedad, a pesar de los problemas del sector, principalmente la abundancia de agua subterránea45.
51La explotación de estas minas en época moderna comenzó en 1840. A partir de ese año se excavaron numerosos pozos y se instalaron algunos lavaderos para concentrar el mineral a cargo de diversas empresas. Hacia 1900 se reactivó la actividad minera de la zona con la creación de la Compañía Minera de Minas de Cabo de Palos. Los pozos disponían de los correspondientes castilletes y algunos de ellos estaban equipados con máquinas de vapor para intentar desaguar las minas, uno de los principales problemas que limitó fuertemente el desarrollo minero de estos yacimientos.
52Las principales minas de este sector en la época moderna eran La Ferruginosa, Primitiva, Cándida, La Salvadora, 2º San Francisco Javier y 2º Vulcano, y los principales filones eran Diana, Poderoso y El Terrible. El filón Diana, perteneciente a la mina La Ferruginosa, tenía una potencia entre 3 y 4 m, pero sólo se explotó hasta los 30 m de profundidad, ya que a mayor profundidad la abundancia de agua subterránea y la presencia de bolsadas de anhídrido carbónico impidieron su explotación46. Por su parte, el filón Poderoso, perteneciente a la mina Primitiva, sí se explotó en profundidad, llegándose a trabajar bajo el nivel del mar. Este filón tenía una potencia entre 1,5 y 5 m, con una potencia reducida en galena, entre 5 y 10 cm y una riqueza en plata de 9 kg por tonelada de plomo47 (fig. 11).
53Diversos autores han resaltado la gran similitud entre estos yacimientos y los de la Sierra Almagrera en la vecina provincia de Almería. La morfología y paragénesis, la presencia de siderita espática, la naturaleza de las rocas encajantes, la gran riqueza en plata, la presencia de alteraciones hidrotermales, así como el contexto metalogenético son características que comparten ambos sectores mineros. Otros autores, como Ovejero también los consideran similares a las mineralizaciones de Lomo de Bas, tanto por su contexto geológico como por su paragénesis48.
d) Aspectos metalogenéticos y geoquímica isotópica del distrito de Cartagena
54Desde el punto de vista metalogenético existen dos tipos de yacimientos en la Sierra de Cartagena, si bien cuantitativamente uno de ellos predomina de manera rotunda.
55El tipo principal corresponde a mineralizaciones epigenéticas polimetálicas de diversas morfologías, encajantes tanto en diversas litologías de los complejos Nevado-Filábride y Alpujárride, como en sedimentos y rocas volcánicas del Mioceno, y de edad post Tortoniense. Los cuerpos mineralizados presentan un doble control, litológico y estructural. La fracturación, y particularmente las fracturas de desgarre N130ºE, ha controlado el flujo hidrotermal y la morfología y concentración metal de los mismos. Los más característicos son los mantos, resultado del reemplazamiento de litologías reactivas (calizas y mármoles) por la acción de fluidos hidrotermales mineralizantes. Diversas estructuras presentes en los mantos, como fantasmas de estratificación, núcleos residuales y otras, confirman su origen por reemplazamiento. La mineralización de los mantos se ha formado en varias etapas sucesivas, diferenciándose claramente dos generaciones de sulfuros. El cálculo geotermométrico basado en la partición del cadmio entre la galena y la esfalerita señala para la primera generación una temperatura de 383 ºC, y de 330 ºC para la segunda49.
56Si bien parece claro el mecanismo hidrotermal en relación al transporte y precipitación de las menas metálicas, queda el interrogante de la procedencia del azufre y de los metales, y si estos son de origen magmático o bien proceden de la lixiviación del stock metal existente en las rocas encajantes, principalmente en la potente formación de esquistos grafitosos paleozoicos del NFI. A este respecto, Arnold ha estudiado la composición isotópica del azufre en los sulfuros y sulfatos del yacimiento, ya que la relación 34S /32S permite deducir el origen del azufre50. En base a la determinación del factor de enriquecimiento del isótopo 34S, (δ 34S) en más de 100 muestras, con valores obtenidos entre el 20 ‰ y 23 ‰, junto con otras consideraciones basadas en la paragénesis mineral, como el necesario carácter hiperreductor de los fluidos mineralizantes, este autor excluye la hipótesis de un origen magmático para el azufre y los metales, y propone la lixiviación hidrotermal del basamento NFI como principal origen de los mismos, sin excluir que una parte del S pueda ser de origen marino.
57Por su parte, el otro tipo genético de mineralizaciones, desarrollado especialmente en el sector occidental de la sierra (Monte de San Julián) ya descrito, se corresponde con los denominados, en la literatura metalogenética, «depósitos estratiformes F-Pb-Zn-(Ba) en niveles carbonatados triásicos»51, desarrollado de forma muy importante en otros lugares de las Béticas, como en Sierra de Gádor, Sierra Alhamilla, Sierra de Lújar, Sierra de Baza, etc.52, cuya génesis se considera derivada de la lixiviación del basamento metamórfico Paleozoico seguida del transporte de los fluidos y la precipitación de metales en cuencas restringidas de carbonatos durante el Triásico para formar depósitos singenéticos53.
58La geoquímica de los isótopos del plomo puede aportar criterios adicionales para establecer el origen y edad de los yacimientos minerales. La signatura isotópica de las muestras, o ratios entre los diversos isótopos radiogénicos (206, 207, 208) y el isótopo estable (284), nos puede permitir verificar o excluir la afinidad de una muestra con un determinado grupo de yacimientos si se dispone de las oportunas bases de datos isotópicos. En el caso de los yacimientos de la Sierra de Cartagena se disponía, hasta fechas recientes, solamente de las desarrolladas por el Laboratory for Isotope Mass Spectrometry (LIMS)54 y por Arribas y Tosdal55, correspondientes a una serie de muestras de diferentes minas y tipos de mineralización, repartidas por diversos sectores de la sierra, que analizaremos a continuación. En el cuadro 1 se muestra el análisis comparativo de las signaturas isotópicas del plomo en 11 muestras de minerales plumbíferos de diferentes minas y tipos de yacimientos, según las bases de datos citadas. No se han incluido las muestras de carácter metalúrgico, como lingotes, litargirios, escorias, etc.
Cuadro 1. — Ratios isotópicos de Pb en mineral de los yacimientos de Cartagena.
Muestra | Yacimiento | Fuente de los datos | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb |
03/07 | San Julián (Cartagena) | LIMS, Trincherini et alii. | 18,321 | 15,649 | 38,472 |
95/30 | Cartagena (Sant. Spíritu) | 18,707 | 15,664 | 38,971 | |
97/75 | Cartagena manto | 18,250 | 15,634 | 38,417 | |
00/29 | Cartagena (Mercurio) | 18,723 | 15,674 | 38,927 | |
00/32 | Cartagena (Descuido) | 18,752 | 15,684 | 39,033 | |
98/05 | Cabezo Rajao. Cartag. | 18,739 | 15,694 | 39,052 | |
00/97 | Zona Cabezo Rajao-2 | 18,680 | 15,624 | 38,810 | |
00/98 | Zona Cabezo Rajao-3 | 18,681 | 15,624 | 38,825 | |
Spn10 | Emilia 1o m. Cartagena | Arribas, Tosdal, 1994. | 18,731 | 15,691 | 39,053 |
Spn12 | Emilia 2o m. Cartagena | 18,701 | 15,670 | 38,967 | |
Spn14 | Cartagena (Navidad) | 18,722 | 15,681 | 39,011 |
59Del conjunto de muestras del cuadro 1 dos de ellas presentan valores discrepantes, con ratios notablemente menos radiogénicos que el resto del grupo. Se trata de la muestra 03/07 correspondiente al monte de San Julián y de la 97/75 de procedencia indeterminada. Esos valores parecen coherentes con el diferente origen y mayor antigüedad atribuidos a las mineralizaciones de San Julián, ya descritas anteriormente. Consideramos por tanto que ambas muestras no son representativas de los principales yacimientos de la sierra y no se deben utilizar para establecer su signatura isotópica característica.
60Es reseñable que esas muestras discrepantes tipo Monte San Julián presentan en cambio una gran afinidad isotópica con los yacimientos Béticos de carácter singenético antes citados, como los de Sierra de Gádor y Sierra Alhamilla, lo que parece confirmar su pertenencia a la misma etapa metalogénica, en este caso de edad triásica. En el cuadro 2 se muestra esa comparación, a partir de las bases de datos isotópicos disponibles en la bibliografía.
Cuadro 2. — Comparación de ratios isotópicos de Pb de San Julián con otros yacimientos singenéticos de las Béticas.
Muestra | Yacimiento | Fuente de los datos | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | *208Pb/204Pb |
03/07 | San Julián (Cartagena) | LIMS, Trincherini et alii. | 18,321 | 15,649 | *38,472 |
BM.40788 | Gádor | Scaife, 1997. | 18,322 | 15,662 | 38,515 |
BM.1927,103 | Gádor (Los Belgas) | 18,339 | 15,674 | 38,532 | |
Min. | Gádor (Minersa) | Arribas, Tosdal, 1994. | 18,349 | 15,685 | 38,578 |
Tolv. | Gádor (Tolva) | 18,339 | 15,672 | 38,567 | |
Clai-1 | S. Alhamilla (C. Laísquez) | 18,323 | 15,659 | 38,488 | |
Clai-2 | S. Alhamilla (C. Laísquez) | 18,321 | 15,657 | 38,484 | |
* Erratum: En esta versión electrónica se han corregido estos dos datos, que en la edición impresa figuran por error como 207Pb y 15,649. |
61Una vez excluidas las dos muestras discrepantes ya señaladas, los rangos y valores isotópicos medios que consideramos más representativos de los yacimientos de Cartagena se muestran en el cuadro 3.
Cuadro 3. — Rangos y valores isotópicos medios de las muestras más representativas de Cartagena.
Variabilidad de los datos (eliminadas muestras discrepantes) | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb |
Valor máximo | 18,752 | 15,694 | 39,053 |
Valor mínimo | 18,680 | 15,624 | 38,810 |
Rango | 0,072 | 0,070 | 0,243 |
Valor medio | 18,715 | 15,667 | 38,961 |
62Recientemente se ha publicado una serie de numerosos datos isotópicos56 pero correspondientes todos ellos a un pequeño sector muy localizado de la sierra, en el paraje del Cabezo del Pino, al suroeste de la corta San José, objeto de un reciente estudio arqueológico y arqueométrico, y que por su carácter local presentamos separadamente de las anteriores bases de datos. Dicho estudio corresponde a dos grupos de muestras mineralógicas. El primero de ellos situado sobre la antigua mina de Presentación Legal, en la ladera este del Cabezo del Pino, consta de 23 muestras de antiguos residuos de lavado de mineral repartidas en cuatro cubetas encontradas en la excavación arqueológica del sitio. El segundo se sitúa sobre la denominada mina Rambla del Avenque, en la ladera oeste del cerro, a unos 500 m del primer sitio, y consta de 5 muestras del filón de galena existente en dicha mina.
63En el cuadro 4 se muestran los ratios isotópicos de ambos grupos de muestras. Respecto a las muestras de residuos de lavado, dada la gran homogeneidad de valores en las cuatro cubetas existentes y para facilitar la lectura e interpretación de este cuadro, sólo hemos representado los datos de una de ellas, la cubeta 4, por ser la de mayor número de muestras y considerarla la más representativa.
Cuadro 4. — Ratios isotópicos del sector del Cabezo del Pino (mina Presentación Legal y filón de la mina Rambla del Avenque).
Muestra | Yacimiento | Fuente de los datos | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb |
C4 US 2115f | P. Legal. Cubeta 4 | Baron, Rico, Antolinos Marín, 2017. | 18,7309 | 15,6919 | 39,044 |
C4 US 2113mA | 18,7231 | 15,6823 | 39,015 | ||
C4 US 2113mB | 18,7227 | 15,6818 | 39,014 | ||
C4 US 2115 m | 18,7357 | 15,6917 | 39,025 | ||
C4 US 2113 mC | 18,7198 | 15,6780 | 38,999 | ||
C4 US 2113 fB | 18,7318 | 15,6923 | 39,040 | ||
C4 US 2113 fA | 18,7292 | 15,6869 | 39,021 | ||
C4 US 2113 fC | 18,7184 | 15,6764 | 38,993 | ||
Valor medio | 18,726 | 15,685 | 39,047 | ||
Filón 1-B | Filón R. del Avenque | Baron, Rico, Antolinos Marín, 2017. | 17,847 | 15,593 | 37,899 |
Filón 1-A | 17,963 | 15,603 | 38,043 | ||
Filón 2-A | 18,317 | 15,645 | 38,622 | ||
Filón 2-B | 18,375 | 15,626 | 38,351 | ||
Filón 2-C | 17,857 | 15,593 | 37,901 | ||
Valor medio | 18,072 | 15,617 | 38,163 |
64Aunque el contexto geológico de ambas minas es aparentemente idéntico, bolsadas y filones de sulfuros en mármoles NF, y la distancia entre ambas es relativamente reducida, sus signaturas isotópicas medias son muy diferentes, lo que parece indicar su pertenencia a distintas etapas de mineralización. La signatura media de las muestras de Presentación Legal coincide perfectamente con la media de los minerales representativos de Cartagena del cuadro 3, indicando por tanto su pertenecía a la misma etapa metalogénica; sin embargo, la signatura del filón de Rambla del Avenque es fuertemente discrepante, correspondiente a un plomo mucho menos radiogénico, con algunas muestras que presentan ratios inferiores incluso que el mineral tipo San Julián y que, por tanto, corresponderían a un origen más antiguo, en relación tal vez con posibles aportes de mineral paleozoico. No obstante, dado el contexto geológico del citado filón, consideramos esta hipótesis bastante improbable, por lo que sospechamos la posibilidad de algún error analítico o de identificación de las muestras que haya producido esos resultados tan anómalos.
65Con la información actualmente disponible, se podría decir que los yacimientos principales y más representativos de la Sierra de Cartagena presentan una signatura isotópica de plomo característica que se muestra en el cuadro 3 y que coincide muy bien con los valores del sitio de Presentación Legal, aunque en algunos sectores concretos como el monte San Julián, de importancia minera muy secundaria, aparecen signaturas diferentes, menos radiogénicas. Esto nos lleva a considerar un escenario metalogénico complejo, con sucesión de diferentes etapas hidrotermales y con probables mezclas de diversas generaciones de metales en los yacimientos. En relación con esa posible mezcla de generaciones de plomo, en un reciente estudio sobre geoquímica isotópica de estos depósitos57, se citan en muestras de tipo manto, intervalos de valores diferentes de δ 34S, coherentes con dos generaciones diferentes de sulfuros: sulfuros vinculados a la actividad magmática-hidrotermal neógena y sulfuros triásicos preexistentes removilizados igualmente e incorporados a esas mineralizaciones neógenas.
66Por tanto, respecto a la utilización por parte de los arqueólogos y arqueómetras de las signaturas isotópicas de lingotes y objetos manufacturados de plomo para establecer su procedencia, se puede decir que en el caso de la Sierra de Cartagena la mayor parte de los yacimientos del distrito están bien representados por una signatura isotópica propia y característica; aunque en algunos sectores, fuera del área minera principal, existen mineralizaciones de importancia secundaria, con signaturas isotópicas menos radiogénicas, correspondientes a etapas metalogénicas más antiguas.
Contexto geológico y minero de Mazarrón
a) Características geológicas generales
67El distrito minero de Mazarrón, al igual que la Sierra de Cartagena, forma parte del sector interno de las cordilleras Béticas, representado principalmente por los complejos metamórficos Nevado-Filábride y Alpujárride, y en una pequeña proporción por el Complejo Maláguide. Tras el apilamiento tectónico de estos complejos se depositaron discordantemente sobre ellas las formaciones sedimentarias Neógenas post-orogénicas, y todo ello fue atravesado por las estructuras volcánicas post-Tortonienses.
68Al igual que en Cartagena, en el Complejo Nevado-Filábride (CNF) se diferencia una unidad inferior (NFI) formada básicamente por esquistos grafitosos paleozoicos, que aflora únicamente en un pequeño sector de la Sierra de las Moreras, y una unidad superior (NFS) con una litología más variada (esquistos, mármoles, metabasitas, gneises, etc.), que aflora ampliamente en las diversas sierras del distrito58.
69El Complejo Alpujárride (CA), a diferencia de lo que ocurre en el sector de Cartagena, presenta poco desarrollo por haber sufrido un fuerte proceso de erosión previa a la transgresión miocena. En Mazarrón, el CA aparece como un único manto de corrimiento escindido en varias escamas tectónicas que cabalgan sobre los materiales NF. En él se diferencia un tramo inferior formado por esquistos negros y filitas violeta y un tramo superior carbonatado formado por dolomías y calizas del Trías.
70El Complejo Maláguide (CM), también alóctono, aparece sólo localmente en el paraje de Ermita del Ramonete y carece de importancia desde los puntos de vista minero y metalogenético.
71Descansando sobre las unidades béticas citadas se encuentra una serie miocena formada por sedimentos marinos, areniscas, argilitas y margas, de edades Tortoniense-Messiniense, que aparecen intruidas por importantes cuerpos volcánicos, en forma de diques y domos, que forman parte de la cadena volcánica calco alcalino potásica Almería-Cartagena, con una edad que varía según los sectores entre 12 y 6 M.A.59. En el sector de Mazarrón este volcanismo está datado, en 8,9 ± 0,6 M.A. En cuanto a la edad de la alteración hidrotermal, acompañante de la mineralización, ha sido datada en 9,7 ± 1,2 M.A.60.
b) Yacimientos minerales: morfología y mineralogía
72Los yacimientos minerales de Mazarrón presentan un contexto metalogénico bien definido que se repite en los tres principales sectores del distrito: Cabezo de San Cristóbal y Los Perules, Pedreras Viejas y Coto Fortuna (mapa 6). Las mineralizaciones polimetálicas (Pb, Zn, Fe, Ag, Cu) están asociadas a domos subvolcánicos, principalmente de riodacitas y dacitas61 de finales del Mioceno, afectados por una fuerte alteración hidrotermal (alunita-jarosita).
73Las mineralizaciones son fundamentalmente filonianas y de tipo stockwork, encajadas en las volcanitas, y posteriores por tanto a la intrusión magmática. También aparecen en algunas zonas filones en las rocas metamórficas encajantes, y masas y bolsadas por reemplazamiento de mármoles Nevado-Filábrides en contacto con las vulcanitas. Es muy significativa la presencia de una fuerte alteración de tipo argílico, con caolinita, sílice, alunita y jarosita. Los filones están bien individualizados en profundidad, pero hacia la superficie se ramifican para, finalmente, constituir una densa trama de vetas entrecruzadas o stockwork. El Cabezo San Cristóbal es un ejemplo extraordinario de esa morfología mineral, con un denso stockwork superficial que en profundidad entronca con los filones principales.
74La paragénesis mineral consta, como minerales principales, de galena, esfalerita, pirita y marcasita y como minerales accesorios, magnetita, calcopirita, arsenopirita, tetraedrita-tenantita, estibina y berthierita62. La ganga que acompaña a las menas metálicas en los filones está compuesta por barita, calcita, dolomita, siderita, cuarzo-calcedonia y yeso. A destacar que la galena es argentífera con contenidos en plata de 1,2-2,4 kg por tonelada de galena63, citándose incluso proporciones mucho más altas (hasta 6 kg por tonelada de plomo) en el sector de Coto Fortuna64. Parte de esa riqueza en plata se debería a las inclusiones de tetraedrita y tennantita presentes en la galena.
75Las estructuras filonianas presentan una clara zonalidad mineralógica vertical pudiéndose diferenciar hasta 5 zonas:
- De 0 a 40 m: zona de oxidación con óxidos de hierro y manganeso, baritina, yeso, alunita-jarosita, jaspe-calcedonia.
- De 40 a 150 m: zona con predominio de esfalerita sobre otros sulfuros.
- De 150 a 400 m: zona con predominio de galena sobre otros sulfuros.
- De 400 a 450 m: zona con predominio de pirita sobre otros sulfuros.
- Por debajo de los 450 m: presencia sólo de pirita65.
76La dirección de los filones varía para los diferentes sectores. En el sector San Cristóbal – Los Perules es NE-SO, con valores que varían entre N20ºE y N60ºE. Excepcionalmente el filón San José es aproximadamente N-S. En el sector de Pedreras Viejas la dirección es N‑S; y en el de Coto Fortuna es NO-SE con valores entre N120ºE y N.160ºE66.
77En el caso de mineralizaciones formadas por reemplazamiento de rocas carbonatadas en contacto con volcanitas, puede aparecer la paragénesis greenalita-magnetita-sulfuros, como en los yacimientos tipo manto de la Sierra de Cartagena67. La presencia de esta rara paragénesis en ambos distritos es un importante argumento en favor de un proceso metalogenético común.
c) Principales yacimientos plumbíferos trabajados por los romanos
◆ Sector de San Cristóbal y Los Perules
78De los tres sectores mineros de Mazarrón el de mayor importancia ha sido el de San Cristóbal – Los Perules (fig. 12a). Se trata de un gran domo subvolcánico dacítico-riodacítico de morfología compleja y fuerte relieve, con un diámetro del orden de 1,2 km, que destaca fuertemente de su entorno por las llamativas coloraciones ligadas a las alteraciones minerales. En él se pueden diferenciar dos zonas: el cabezo bicúspide de San Cristóbal (fig. 12b), situado inmediatamente al oeste del casco urbano de Mazarrón, y el cabezo de Los Perules, situado más al oeste y separado del primero por una vaguada noreste-suroeste.
79Las mineralizaciones se localizan en filones bien individualizados en profundidad, que en superficie se ramifican profusamente. En este sector se encuentran reconocidos 22 filones individualizados, entre ellos los más importantes del distrito. Según un plano de este grupo de minas elaborado por la empresa MINOFER en 1922, estos filones, tienen dirección NE-SO, y constituyen un sistema paralelo distribuido a lo largo de una franja NO-SE de 1 100 m de longitud por unos 330 m de anchura. La longitud individual de estos filones varía normalmente entre los 150 y los 300 m, con la excepción de los dos filones principales, San José y Prodigio, de mayor desarrollo (fig. 13). El filón San José, el más importante del distrito, tenía una longitud del orden de los 450 m y una potencia media de 5 m, con ensanchamientos locales de hasta 20 m y con una riqueza en plata de 2 kg por tonelada de plomo; y el filón Prodigio, tenía unos 500 m de longitud y una potencia media del orden de 1,5 m.
80Unos cálculos orientativos nos indican que, para una continuidad de mineral en la dirección del buzamiento de 350 m, el potencial contenido original de plomo de estos dos filones principales podría estar próximo a 1 millón de toneladas.
Cuadro 5. — Ensayo de cuantificación del potencial original de plomo metal de los dos principales filones del Cabezo de San Cristóbal, Mazarrón.
Filones principales sector S. Cristóbal | Longitud | Profundidad útil | Potencia media | Densidad media | Ley plomo | Plomo metal |
Filón San José | 450 m | 350 m | 5 m | 4,5 g/cm3 | 20 % | 708-750 tm |
Filón Prodigio | 500 m | 350 m | 1,5 m | 4,5 g/cm3 | 20 % | 236-250 tm |
81Los restantes 20 filones conocidos y explotados, con una longitud media de unos 230 m, una profundidad útil de 150 m y una potencia media de unos 0,5 m, supondrían como mínimo un potencial original de unas 300 000 toneladas de plomo metal; con lo que el total contenido de este sector sería del orden de 1,2 M.t Pb, sin incluir la mineralización de tipo stockwork.
82Al igual que en el distrito de Cartagena la explotación minera en época romana fue muy importante. Los testimonios de los ingenieros de minas de finales del siglo xix y principios del xx, señalan que muchos de estos filones ya habían sido explotados parcialmente en época romana. Es el caso del ya citado filón San José, que fue explotado hasta una profundidad de 320 m68. Otros filones de la misma zona que presentaban trabajos romanos fueron el San Juan, hasta los 167 m de profundidad, y el Romano (denominado así por ese motivo), hasta los 300 m; todos ellos en el sector del Cabezo de San Cristóbal. Algunos fueron explotados inicialmente a cielo abierto, como parece ser el caso del filón Rompe y Rasga, explotado en el paraje conocido como Charco de las Pedreras o Charco de La Aguja, en el extremo sur del Cabezo (fig. 14). De manera análoga, en el sector del Cabezo de Los Perules también fueron explotados varios filones en época romana, como el filón San Jorge, hasta los 110 m, y el filón El Carretón, hasta los 150 m69 (fig. 15).
83En época moderna, a partir de 1840, hubo un fuerte desarrollo de la actividad minera en la región debido a la gran demanda de metales impulsada por el desarrollo industrial. En Mazarrón, al igual que ocurrió en Cartagena, los trabajos modernos se localizaron inicialmente en torno a las labores romanas. Las antiguas terreras fueron recicladas para el aprovechamiento del plomo y al tiempo se desarrollaron trabajos de reconocimiento, lo que daría lugar al descubrimiento de nuevos filones. A finales del siglo xix la llegada de capital y tecnología extranjera permite un fuerte impulso de la actividad. Entre los nuevos descubrimientos el más importante fue el filón Prodigio, ya citado anteriormente, descubierto en 188370. La introducción de potentes máquinas de vapor facilitó la profundización de los pozos de extracción para alcanzar las partes profundas de los filones. El pozo más profundo en la zona es el de la mina Santa Ana, que llegó a los 660 m.
84Un exponente de la importancia minera de este sector es que la empresa Compañía de Águilas, entre la década de los 1920 y 1930, obtenía unas producciones anuales del orden de las 60 000 toneladas de concentrados de plomo, al 65 % Pb y 1 000 g/t de Ag, a partir de mineral bruto con leyes del orden del 10 % de plomo. En épocas algo más recientes (1950-1960) las empresas Minofer y Minas de Cartes explotaron zonas menos profundas, de tipo stockwork (fig. 16), obteniendo leyes del orden del 5 % Pb y 9 % de Zn71.
◆ Sector de Pedreras Viejas
85En el sector de Pedreras Viejas (fig. 17), situado unos 3 km al oeste de la población de Mazarrón y dentro de la faja volcánica que delimita la cuenca neógena, se individualiza otro domo riodacítico fuertemente alterado, que engloba enormes enclaves de rocas metamórficas Nevado-Filábrides72. La mineralización se presenta en filones dentro de las volcanitas y también en masas de reemplazamiento en las rocas encajantes carbonatadas (mármoles Nevado-Filábrides), masas que a pequeña escala serían equivalentes a las mineralizaciones de tipo manto del distrito Cartagena – La Unión. Estos mármoles mineralizados fueron explotados en las minas Santa Isabel y San Francisco73.
86Los filones individuales tienen como dirección predominante la NNE-SSO, con valores entorno a N30ºE. Los más importantes de la zona fueron los denominados Salvadora, Blendas y Santa Celestina, que fueron explotados a finales del siglo xix hasta profundidades de unos 300 m. Previamente, en época romana, estos filones ya habían sido explotados a cielo abierto hasta profundidades de 50 a 70 m74.
◆ Sector de Coto Fortuna
87En el sector de Coto Fortuna, situado unos 5 km al oeste de Mazarrón, las rocas encajantes son igualmente riodacitas con enclaves de esquistos nevado-filábrides. En él los filones conocidos presentan diferentes direcciones (E-O, NO-SE y NE-SO). Este sector es el que ha tenido menos importancia minera en época contemporánea. Los trabajos modernos comenzaron en 1872 y se centraron sobre tres filones: La Raja, Don Juan y Del Hoyo. Sin embargo, su potencia era normalmente muy pequeña, del orden de los 0,1 m, lo que junto a la abundancia de aguas subterráneas llevó al rápido abandono de la explotación, en la primera década del siglo xx75. Aparte de las mineralizaciones de Pb-Zn-Ag, en análisis de algunos testigos de sondeos se han encontrado indicios de estaño, hasta 400 ppm, y trazas de oro, tanto en la zona de oxidación como en la zona de sulfuros76.
88Paradójicamente, a pesar de la escasa explotación minera de este sector en época moderna, es donde se han encontrado más vestigios de la minería romana. Informes de finales del siglo xix estiman en 1 140 000 las toneladas de terreras antiguas que existían en dicha zona77. La mayor riqueza en plata de esta zona justificaría el interés por su explotación en época romana; 2,5 kg Ag/t Pb78, llegando hasta los 6 kg/t Pb79. El testimonio más importante hallado de la actividad minera romana fue una larga galería de desagüe de unos 1 800 m de longitud y situada a unos 180 m de profundidad, excavada en dirección este-oeste casi perpendicular a los principales filones de la zona. También fue de gran interés el hallazgo de una batería de cubetas correspondientes a un lavadero de mineral80 y los restos de un horno de fundición con galería de condensación de humos.
d) Aspectos metalogenéticos y geoquímica isotópica del distrito de Mazarrón
89Las mineralizaciones polimetálicas del distrito de Mazarrón están claramente asociadas a las vulcanitas neógenas y a la alteración hidrotermal argílica presente en ellas. Son el resultado de procesos de relleno de fracturas, tanto en las propias vulcanitas como en las rocas encajantes de éstas, y, en menor medida, de procesos de reemplazamiento de rocas carbonatadas en contacto con las volcánicas. Si bien es indiscutible la importancia de los procesos hidrotermales en la génesis de estos yacimientos, como en el caso del distrito de Cartagena, cabe plantearse cuál fue el origen de los metales y si su procedencia es de origen magmático o procede de la lixiviación hidrotermal de las formaciones metamórficas encajantes. La comparación de los valores isotópicos de plomo de los yacimientos de Mazarrón con los del substrato Paleozoico muestra una buena correspondencia, lo que sugiere que la mayor parte del plomo fue extraído de dichas rocas, mientras que sólo una parte menor fue extraída de las volcanitas neógenas81. En relación con estos procesos, y en base al análisis isotópico del S de los sulfuros de Mazarrón, Esteban Arispe et alii consideran que la mayor parte del azufre no es de origen magmático, sino que procedería de la lixiviación de niveles de evaporitas triásicas y subsecuente reducción termoquímica de los sulfatos en presencia de materia orgánica, y proponen unos procesos de interacción entre los fluidos magmáticos y los acuíferos de la cuenca, e incluso con las aguas marinas en las zonas más superficiales del sistema convectivo82.
90El contexto metalogenético de Mazarrón es muy semejante al de Cartagena, incluida su cronología, paragénesis mineral, alteraciones hidrotermales, etc. El diferente carácter mineralógico y morfológico de los cuerpos mineralizados, con predominio de los mantos en el caso de Cartagena y de las estructuras filonianas en el de Mazarrón, es consecuencia sin duda del distinto desarrollo de los cuerpos ígneos y de las formaciones carbonatas encajantes en ambos sectores, determinantes de la dinámica hidrotermal en cada caso.
91En relación con la geoquímica isotópica del plomo, existen varias bases de datos referidas al distrito de Mazarrón83 correspondientes a diferentes sectores del distrito y tanto a muestras minerales como a productos metalúrgicos y objetos de plomo manufacturados (escorias, lingotes, monedas, etc.). En el cuadro 6 se indican los valores isotópicos correspondientes únicamente a las muestras minerales y en el 7 sus rangos de variación y valores medios.
Cuadro 6. — Ratios isotópicos de Pb de los minerales del distrito de Mazarrón.
Muestra | Yacimiento | Fuente de los datos | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb |
00/99 | San Cristóbal | LIMS, Trincherini et alii. | 18,696 | 15,625 | 38,850 |
R16A | Arribas, Tosdal, 1994. | 18,765 | 15,708 | 39,110 | |
Spn11 | San Federico | 18,753 | 15,693 | 39,064 | |
SP58A | Mina 202 Piedra Amarilla | Scaife, 1997. | 18,725 | 15,669 | 38,949 |
SP58B | 18,724 | 15,649 | 38,898 | ||
SP60A | Mina 217 Pozo de La Aguja | 18,729 | 15,659 | 38,947 | |
SP60B | 18,713 | 15,655 | 38,923 | ||
SP61A | 18,730 | 15,676 | 38,984 | ||
SP61B | 18,722 | 15,663 | 38,940 | ||
SP61C | 18,732 | 15,669 | 38,940 |
Cuadro 7. — Rangos de valores isotópicos y valores medios de las muestras de mineral de Pb de Mazarrón.
206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |
Valor máximo | 18,765 | 15,708 | 39,110 |
Valor mínimo | 18,696 | 15,625 | 38,850 |
Rango | 0,069 | 0,083 | 0,260 |
Valor medio | 18,729 | 15,666 | 38,960 |
92Como se aprecia en el cuadro 7, los rangos de variación de los ratios de las muestras de Mazarrón son muy estrechos, ya que la mayoría de esas muestras proceden del mismo sector (Pozo o Charco de La Aguja), en el extremo sur del Cabezo de San Cristóbal y son muy similares entre sí. En el caso de que se disponga de datos de diferentes sectores aumentaría probablemente la amplitud de esos rangos.
93El cuadro 8 permite comparar las signaturas isotópicas medias de plomo de Mazarrón con las de Cartagena – La Unión, anteriormente indicadas. Los valores medios de los ratios son muy similares en ambos distritos, así como sus rangos de variación. Esta gran similitud refuerza los argumentos geológicos previos a favor de una etapa metalogenética común y unos procesos de mineralización similares en ambos distritos, en relación con el magmatismo neógeno y la actividad hidrotermal consecuente.
Cuadro 8. — Comparación de las signaturas isotópicas de los minerales de Pb de Mazarrón y Cartagena.
206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |
Mazarrón (San Cristóbal – Los Perules) | |||
Valor medio | 18,729 | 15,666 | 38,960 |
Rango | 0,069 | 0,083 | 0,260 |
Cartagena (mineralización principal) | |||
Valor medio | 18,715 | 15,667 | 38,961 |
Rango | 0,072 | 0,070 | 0,243 |
94En relación con la Arqueometría, esa gran similitud isotópica indica que no es posible diferenciar la procedencia de minerales u objetos de plomo entre ambos distritos basándose sólo en su signatura isotópica. A esta misma conclusión se llega en varios trabajos recientes84.
Síntesis comparativa de los dos distritos
95Los distritos mineros de Cartagena – La Unión y de Mazarrón forman parte de la provincia metalogénica del Sureste de España, que contiene numerosos grupos de depósitos polimetálicos de origen hidrotermal vinculados al cinturón volcánico calco-alcalino potásico y ultrapotásico que se extiende desde el Cabo de Gata en Almería hasta el Cabo de Palos en Murcia. Estos dos distritos destacan por su importancia minera de los demás de esa provincia, y han supuesto la mayor acumulación de Pb, Zn y Ag de las cordilleras Béticas. El potencial original de plomo metal del distrito de Cartagena – La Unión se ha estimado en 3,2 M.t., mientras que el de Mazarrón pudo ser cercano a 1,5 M.t.
96Aunque el contexto geológico y metalogénico de ambos distritos es equivalente, hay diferencias respecto al desarrollo local de las distintas formaciones geológicas en cada sector, y de las estructuras tectónicas, lo que ha determinado importantes diferencias entre los depósitos minerales de ambos. En Mazarrón, con un gran desarrollo de las rocas ígneas aflorantes, las mineralizaciones son predominantemente de tipo filoniano y encajan dentro de dichas rocas, y sólo con carácter local se formaron depósitos de reemplazamiento en los contactos con las rocas carbonatadas. En cambio, en Cartagena –La Unión, con algunas excepciones como en el sector del Cabezo Rajao donde las formaciones ígneas afloran, éstas se encuentran ocultas en profundidad, y las mineralizaciones son predominantemente depósitos de tipo manto, formados por reemplazamiento de rocas carbonatadas.
97Respecto a la composición isotópica del plomo, en el distrito de Cartagena – La Unión, se puede identificar una signatura isotópica predominante que corresponde a los yacimientos más representativos de la sierra, y en especial a los del sector central de la misma. Localmente se identifican también algunas signaturas claramente discrepantes correspondientes a mineralizaciones de sectores periféricos y de menor importancia minera, como es el caso del Monte San Julián, que presenta valores claramente menos radiogénicos, lo que indica su pertenencia a etapas de mineralización más antiguas, de edad Triásica, o incluso anteriores (en el caso de verificarse los cuestionados valores isotópicos de la mina Lola en la Rambla de El Avenque). Es destacable que la signatura isotópica de las mineralizaciones de San Julián presenta una gran similitud con la del grupo de yacimientos F-Pb-Zn-(Ba) en rocas carbonatas de diversos sectores de las Béticas como los de Sierra de Gádor, Sierra Alhamilla, Sierra de Lújar, etc., lo que refuerza los criterios de su pertenencia a este último tipo de yacimientos.
98Respecto al distrito de Mazarrón, los datos isotópicos de minerales de que disponemos corresponden todos al sector de San Cristóbal – Los Perules, y además la mitad de las muestras se concentran en una pequeña zona de ese sector; motivo, probablemente, por el cual el rango de variación de valores de las muestras es muy estrecho.
99Con los datos actualmente disponibles se puede concluir que las signaturas isotópicas medias de Mazarrón y de Cartagena – La Unión son extraordinariamente similares, tanto en sus valores medios como en sus rangos de variación. Esta gran similitud es coherente con los criterios geológicos y geoquímicos que atribuyen un origen común a los yacimientos de ambos distritos. Debido a ello, a efectos de los estudios de arqueometría, la signatura isotópica del plomo no será criterio suficiente para discriminar si un determinado objeto de plomo procede del distrito de Cartagena o bien del de Mazarrón.
100La actividad minero-metalúrgica en época romana fue muy importante en ambos distritos, a juzgar por los numerosos restos arqueológicos encontrados y la abundancia de residuos, terreras y escoriales, de esa época. Dichos residuos, con importante contenido en plomo como ha quedado documentado, fueron aprovechados y reciclados durante muchos años en la etapa minera moderna, a partir de 1840. Probablemente en época antigua se debieron de explotar preferentemente los depósitos filonianos que tienen normalmente leyes de plomo mucho más altas que los mantos y una paragénesis mineral más sencilla que facilitaba la obtención de concentrados de plomo. Interés preferencial debieron tener los filones encajantes en las rocas volcánicas, por su alta proporción de plata en la galena. Ese sería el caso del filón de La Raja y otros en Cartagena y de los numerosos filones de Mazarrón, como los del Cabezo de San Cristóbal y de Los Perules, y especialmente los de Coto Fortuna.
101Los mantos no se explotaron de manera integral sino sólo las zonas diferenciadas más ricas en plomo (bolsadas y filones intra manto) frecuentes sobre todo en el manto de silicatos. El denominado manto piritoso (o paragénesis 1), con predominio de pirita y esfalerita y texturas minerales muy complejas que hacían muy difícil la separación y concentración de la galena, prácticamente no fue tocado. Una buena parte del plomo producido en época antigua debió de extraerse de las monteras de óxidos o gossans, que eran fácilmente accesibles y contenían importantes concentraciones de carbonato (cerusita) y sulfato (anglesita) de plomo, así como enriquecimientos locales de plata (argento-jarosita, querargirita y otros). Esa producción debió ser importante en zonas como el gossan de La Crisoleja, y especialmente en el gossan de San Valentín.
102Una importante limitación para la explotación antigua debió de estar ligada a la abundancia de aguas subterráneas en ciertos sectores, como en el caso de Mazarrón. Aun así, en algunos filones del Cabezo de San Cristóbal, como el Romano y el San José, está documentada la presencia de trabajos romanos hasta los 300 m de profundidad.
II. — Caracteres geológicos de los yacimientos de plomo de la provincia de Almería
José Ignacio Manteca y Fernando J. Palero Fernández
103Los yacimientos de plomo del sureste de la península ibérica se extienden por las provincias de Murcia, Almería y Granada, y tras los importantes distritos murcianos de Cartagena y Mazarrón comentados en el apartado anterior, los siguientes en importancia fueron los de la provincia de Almería. En ella hubo otros dos centros de producción de minerales de plomo de cierta entidad, situados en las elevaciones montañosas que bordean la costa mediterránea. Estos fueron los de la Sierra de Gádor y los de la Sierra Almagrera (mapa 7). En ambos distritos hubo un considerable número de explotaciones mineras trabajadas desde la Antigüedad85 que, aunque hubo minas de indudable relevancia, nunca alcanzaron la importancia que tuvieron las de Cartagena y Mazarrón.
104En tiempos modernos la explotación de estos yacimientos tuvo lugar desde mediados del siglo xviii hasta la década de los 80 del siglo xx. Hubo un cierto relevo en la producción del plomo que procedía en un principio de las minas de Sierra de Gádor, y que, a mediados del siglo xix, dio paso a las de Sierra Almagrera86. La explotación en la Sierra de Gádor tuvo gran importancia en su momento, con su mayor apogeo en la década de los años 20 del siglo xix. En esos momentos era la mayor productora de plomo de España y la segunda de Europa. En Sierra Almagrera la principal época de producción fue la de los años 40 y 50 del siglo xix, que vino a coincidir con el desarrollo de las minas murcianas que pronto superaron en producciones a las almerienses. El laboreo minero se prolongó a menor escala hasta el cierre definitivo, aprovechando durante el siglo xx otras menas que acompañaban a los minerales de plomo, como el Zn y la fluorita, especialmente en la Sierra de Gádor. En esta ocasión se produjo un relevo contrario, ya que primero cerraron las minas de Sierra Almagrera en 1957 y su lavadero paró a finales de 195887, el cual fue desmantelado y trasladado a Berja en 1959, para tratar los minerales despreciados en las grandes escombreras que había repartidas por la Sierra de Gádor. Este lavadero entró en funcionamiento en 1961 y estuvo operativo hasta 1985, tratando, además de las escombreras, nuevos minerales ricos en fluorita procedentes de la reapertura de algunas minas.
105Junto con estos dos distritos hubo otro de menor entidad en Sierra Alhamilla, la cual se halla al este de la Sierra de Gádor y queda separada de ella por el valle del río Andarax. Hubo allí varias minas de galena de cierta importancia, que se explotaron prácticamente a la vez que las de la vecina Sierra de Gádor. Desde el punto de vista geológico también tienen caracteres comunes, por lo que serán incluidas en la descripción de este distrito minero.
106Además de los clásicos distritos plumbíferos ha habido otro renombrado distrito almeriense que fue el del Cabo de Gata. Este distrito se caracteriza por las menas polimetálicas de Cu-Pb-Zn-Ag-Au, habiendo alcanzado cierta fama por la explotación del metal noble en Rodalquilar durante el siglo xx. En alguna de las minas de este distrito también se extrajo galena, pero fueron en general menas complejas de difícil aprovechamiento en la Antigüedad, por lo que los primitivos mineros se centraron principalmente en los minerales secundarios de Cu.
107Al oeste de la Sierra de Gádor, ya en la provincia de Granada, hay otros grupos de minas de características semejantes en la Sierra de Lújar, que actualmente están siendo explotadas principalmente para el beneficio de la fluorita. En la Antigüedad tuvieron menos importancia que las de la Sierra de Gádor, pero a mediados del siglo xx y hoy en día tienen mayor relevancia. Sus caracteres geológicos y metalogénicos son muy semejantes a los de la Sierra de Gádor, por lo que la descripción que se hace es extrapolable a esos otros yacimientos.
El distrito minero de Sierra de Gádor y Sierra Alhamilla
a) Caracteres geológicos y metalogénicos
108La Sierra de Gádor forma un imponente relieve que destaca junto a la costa meridional de la península ibérica. La sierra alcanza los 2 236 m de altitud y se descuelga directamente hasta el mar por su extremo suroccidental en una distancia de menos de 20 km. Tiene forma alargada en dirección E-O extendiéndose unos 45 km desde el río Adra por el oeste hasta el río Andarax por el este. Presenta una anchura considerable de unos 20 km, quedando limitada por el norte por el valle del Andarax y por el sur mediante la llanura del Campo de Dalías que la separa de la costa. Los yacimientos de galena se localizan principalmente en la mitad occidental, por los términos municipales de Berja, Dalías y Laujar de Andarax. En la parte oriental hubo también abundantes minas, aunque allí las principales explotaciones fueron de azufre y hierro, con algunas menores de plomo y cobre.
b) Morfología y mineralogía de los cuerpos mineralizados
109Las mineralizaciones de galena aparecen encajadas en rocas carbonatadas del Complejo Alpujárride Inferior (Unidad de Gádor o Unidad de Lújar) de edad Triásico Medio, que son las que esencialmente forman la sierra. Los cuerpos mineralizados más comunes presentan morfología estratiforme, formando bolsadas de forma lenticular o irregular, con buzamientos tendidos, normalmente asociados a zonas de dolomitización que aparecen de forma concordante con los estratos de caliza. Son los denominados por los mineros como mantos, diferenciándolos de los filones que suelen tener fuertes inclinaciones y cortar a los estratos en los que encajan. Las dimensiones de estos cuerpos son muy variables, oscilando desde unas decenas de metros a varios centenares, con espesores máximos de 2 m. Además de estos cuerpos estratiformes hay también cuerpos estratoligados, discordantes, formando bolsadas irregulares que se interpretan como rellenos de cavidades kársticas en las rocas carbonatadas88. En menor medida se encuentran también algunas vetas de fuerte buzamiento, que tienen mayor importancia en el vecino conjunto minero de Sierra Alhamilla.
110Los minerales principales que integran estos depósitos son dolomita, calcita, fluorita, galena, barita y esfalerita. Suelen ser cristalinos y de grano grueso, lo que facilitaría la separación manual de la galena en tiempos pasados. Esta paragénesis se presenta comúnmente en secuencias rítmicas de bandas de anchura centimétricas formadas por roca carbonatada oscuras o fluorita grisácea, y por dolomita blanca y fluorita clara. Son muy características de estos yacimientos y reciben el nombre de «Roca Franciscana» por parte de los mineros. La galena se presenta entre las bandas claras, rellenando espacios abiertos centrales en forma de granos gruesos, o incluso también formando bandas. Estas texturas son las más frecuentes en los mantos, mientras que en las bolsadas y filones lo más común son las brechas integradas por fragmentos angulosos de las rocas carbonatas encajantes, rellenadas por dolomita, fluorita y galena.
c) Minería
111Se explotaron dos mantos que afloraban en las laderas y parte alta de la sierra. Llevaban un rumbo general NE-SO y buzamientos tendidos hacia el norte y noroeste89, aunque eran frecuentes los cambios de rumbo y las discontinuidades. Las rocas encajantes son en general muy consistentes, lo que facilitaba la estabilidad de los huecos de explotación. Su situación en zonas altas de la sierra permitía el desagüe por gravedad de las minas, o incluso por un drenaje natural a favor de las cavidades kársticas. Igualmente, las frecuentes simas y cavernas proporcionaban una buena ventilación natural. Los inconvenientes provenían de la gran altitud de las minas, situadas a niveles superiores a los 1 500 m sobre el nivel del mar, que obligaba a su paralización cuando llegaban los rigores invernales.
112Una llamativa característica de estos minerales de plomo era sus bajísimos contenidos en plata. Tanto era así que en los procesos metalúrgicos de época moderna las fundiciones que trataban estos minerales no se hacia la desplatización. Solamente las fundiciones que trataban minerales de otros yacimientos argentíferos, como los de Sierra Almagrera, tenían incluido este proceso90. Esta característica era también aprovechada en fundiciones de otros distritos, que utilizaban este plomo de gran pureza como aditivo en la copelación de las plantas que trataban minerales argentíferos.
d) Caracterización isotópica de las galenas
113En la literatura científica hay publicados algunos resultados analíticos de isótopos de Pb en galenas procedentes de Sierra de Gádor y Sierra Alhamilla que se presentan en el cuadro 9. Se han localizado cuatro resultados en el trabajo de Arribas y Tosdal y dos más en la recopilación de Scaife. Como se puede apreciar los seis resultados quedan dentro de un margen estrecho. Además de estos datos se ha realizado una determinación en una galena de la mina de Los Hermanos en el LIMS, dando un resultado muy diferente a los anteriores.
Cuadro 9. — Resultados de los ratios de los diferentes isótopos de plomo de las galenas de diversos yacimientos de la Sierra de Gádor y Sierra Alhamilla.
Muestra | Yacimiento | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb |
Arribas, Tosdal, 1994. | ||||
Min. | Sierra de Gádor (Minersa) | 18,349 | 15,685 | 38,578 |
Tolv. | Sierra de Gádor (Tolva) | 18,339 | 15,672 | 38,567 |
Clai-1 | Sierra Alhamilla | 18,323 | 15,659 | 38,488 |
Clai-2 | Sierra Alhamilla (C. Laísquez) | 18,321 | 15,657 | 38,484 |
Scaife, 1997. | ||||
BM.40788 | Sierra de Gádor | 18,322 | 15,662 | 38,515 |
BM.1927,103 | Sierra de Gádor (Los Belgas) | 18,339 | 15,674 | 38,532 |
LIMS, Trincherini et alii. | ||||
00/35 | Mina Los Hermanos | 18,762 | 15,675 | 39,009 |
114La diferencia de rangos en los resultados de Arribas y Tosdal son muy estrechos, algo mayor en el ratio 208Pb/204Pb, que es de 0,094, que en las otras dos relaciones isotópicas que es de solo 0,028 (cuadro 10). Los rangos presentados por Scaife son aún más estrechos y quedan dentro de los rangos de valores de Arribas y Tosdal. Hay que tener en cuenta que en este último caso solo son dos muestras, pero lo interesante es comprobar la uniformidad de resultados en ambas fuentes de información.
Cuadro 10. — Comparación de los datos de isótopos de plomo de las galenas de diversos yacimientos de Sierra de Gádor y Sierra Alhamilla.
206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |
Arribas, Tosdal, 1994. | |||
Valor máximo | 18,349 | 15,685 | 38,578 |
Valor mínimo | 18,321 | 15,657 | 38,484 |
Rango | 0,028 | 0,028 | 0,094 |
Valor medio | 18,333 | 15,668 | 38,529 |
Scaife, 1997. | |||
Valor máximo | 18,339 | 15,674 | 38,532 |
Valor mínimo | 18,322 | 15,662 | 38,515 |
Rango | 0,017 | 0,012 | 0,017 |
Valor medio | 18,331 | 15,668 | 38,524 |
115Contrariamente a esta homogeneidad de datos está el resultado de la muestra del LIMS, con unos valores de 2 de las 3 relaciones entre los isótopos de Pb muy diferentes. Los valores de las relaciones de 206Pb/204Pb y 208Pb/204Pb son muy superiores a los resultados de otros autores, mientras que el valor de la relación 207Pb/204Pb se encuentra dentro del rango de las otras 6 muestras. Por lo tanto, este es un resultado impropio comparado con los que parecen ser la signatura isotópica de Pb propia de estos yacimientos. Dado que no son muchos los datos disponibles no es posible garantizar que la muestra de la Mina Los Hermanos sea verdaderamente una anomalía aislada, pero viendo la tendencia de la que por ahora es la mayoría de muestras, este resultado debe ser considerado con precaución.
El distrito minero de Sierra Almagrera
a) Caracteres geológicos y metalogénicos
116La Sierra Almagrera es una alineación montañosa que se extiende unos 12 km en sentido NNE-SSO, pegada a la costa norte de la provincia de Almería. Alcanza una altitud máxima de 368 m sobre el nivel del mar en el cerro Tenerife, situándose su crestería entorno a los 340 m sobre el nivel del mar. Toda su vertiente oriental desciende bruscamente hasta el mar en menos de 1,5 km, dando lugar a una recortada costa, con pequeños salientes, calas y abundantes islotes. La sierra es estrecha, con unos 4 km de anchura, estando limitada en su mitad noroccidental por una accidentada depresión por donde discurre la rambla del Pozo del Esparto, mientras que en la otra mitad lo está por la amplia rambla de Canalejas. Ambos cursos fluviales giran para desembocar al mar, actuando de límite de la sierra por el norte y por el sur respectivamente. En el extremo meridional hay una amplia vaguada que se forma por la unión de la rambla de Canalejas con la del río Almanzora, dando lugar a una extensa y protegida zona llana. En ese extremo se sitúa la localidad de Villaricos, que era donde se embarcaban los minerales y había fundiciones de metal.
117Geológicamente Sierra Almagrera se sitúa en el sector de las cordilleras denominado Bético Interno o Dominio de Alborán, constituido principalmente por rocas metamórficas paleozoicas y mesozoicas, sobre las que se ha depositado una formación sedimentaria neógena, todo ello afectado por un volcanismo tardi-Mioceno. En ella se diferencian, de abajo a arriba, las siguientes unidades: Complejo Nevado-Filábride, Complejo Alpujárride, y Neógeno91.
118El Complejo Nevado-Filábride, que forma el núcleo principal de la sierra, está constituido mayoritariamente por esquistos grafitosos y cuarcitas, con potencias superiores a los 800 m92, con algunas metavulcanitas y mármoles negros en la parte superior de la serie. Sobre este complejo descansa el Complejo Alpujárride, con potencias muy inferiores, y constituidos por filitas y esquistos grafitosos. A su vez, descansando discordantemente sobre ambos complejos, se encuentra la formación neógena-cuaternaria de la cuenca de Pulpí-Palomares.
119Estas rocas aparecen fuertemente deformadas por plegamiento y cizallamiento con una esquistosidad muy marcada que es la que define la estructura principal de las rocas, la cual lleva un rumbo general NO-SE y buzamientos variables hacia el noreste, aunque predominan los tendidos.
120Los afloramientos de formaciones volcánicas fini-miocenas aparecen en diversos sectores de la sierra, como en Cala Panizo y Pozo del Esparto93, condicionadas por los sistemas de fracturación post orogénicas.
b) Morfología y mineralogía de los cuerpos mineralizados
121Los cuerpos mineralizados consisten en sistemas filonianos de dirección dominante N-S y NO-SE, que se agrupan en tres zonas: Barranco del Jaroso, Barranco de El Francés y El Chaparral94.
122Los filones eran en general delgados, con espesores muy variables desde unos centímetros a poco más de 1 m, presentando ensanchamientos y estrechamientos a modo arrosariado. Entre ellos destacó ampliamente el gran filón Jaroso con una potencia media de 3 a 7 m, y que llegó a alcanzar valores de hasta 12 m95. Se descubrieron y explotaron hasta un total de 50 filones, la mayoría de ellos «ciegos», no visibles en afloramiento; sólo en algunos casos se identificaban en superficie por la presencia de crestones de óxidos.
123La estructura de los filones era generalmente brechoide, siendo también frecuente la estructura bandeada, con diferenciación de diversas fajas minerales paralelas a los hastiales: óxidos de hierro, baritina, galena argentífera, siderita y galena poco argentífera. La parte axial de los filones solía presentar huecos o «soplados»96. Esas oquedades o soplados eran cavidades bastante grandes por donde circulaban abundantes aguas97, aguas que eran termales y salinas.
124Los buzamientos que tenían eran fuertes, desde subverticales hasta unos 70º al oeste. Los grandes filones que dieron fama al distrito pertenecían al primer sistema98. La extensión longitudinal de estos cuerpos mineralizados era muy variable, desde unos pocos metros hasta varios centenares. El filón del Jaroso concretamente tenía una longitud de 600 m y su explotación minera alcanzó los 160 m bajo el nivel del mar, lo que representa una columna metalizada de unos 350 m desde los afloramientos en superficie (curiosamente las dimensiones de este gran filón coinciden sensiblemente con las del famoso filón de La Raja en el distrito de Cartagena – La Unión).
125Los filones presentan una mineralización formada por galena, siderita, barita, con menores cantidades de pirita, esfalerita y sulfosales complejas de Pb, Ag y Cu99. Estas últimas son las que aportan un notable carácter argentífero a estas menas. La mineralización se presenta como rellenos de espacios abiertos en las fracturas con texturas brechoides y emborrascadas (fig. 18a). Ocasionalmente hay también rellenos de cuarzo, pero estos son claramente anteriores a la mineralización plumbo-argentífera. Realmente son vetas de cuarzo lechoso, cuyos contactos han sido reabiertos, habiéndose introducido allí la mineralización de galena-siderita (fig. 18b). Estas vetas muestran una estructura bandeada. La mineralización es cristalina, con grano grueso, presentándose la galena en forma de parches y granos gruesos entre los otros minerales.
126Hacia la parte superficial los filones presentaban óxidos de Fe y Mn, con barita y yeso100. En profundidad disminuía la proporción de galena y aumentaba la de siderita y barita101. Por debajo de los 100 m bajo el nivel del mar el relleno filoniano se reducía a siderita y calcopirita, con muy poca galena.
c) Minería
127Estos filones ya fueron explotados en época romana, habiéndose hallado numerosos vestigios de ello102, lo que dejó un gran tonelaje de escombreras de escorias que fueron aprovechadas y refundidas en el siglo xix. También se reutilizaron algunos pozos romanos de más de 130 m de profundidad103. El primer filón explotado en época moderna fue El Jaroso, descubierto en 1838, a lo largo del cual se demarcaron diversas minas, que de norte a sur eran las siguientes: Las Ánimas, Esperanza, Carmen, Observación, La Rescatada y La Estrella104. La más importante, la mina Carmen, en sólo 4 años produjo 50 000 toneladas de galena argentífera105. Otras minas importantes fueron Medio Mundo, Manchega, Herminia, Convenio, Ramo de flores, Venus Amante, San Agustín y Guzmana106.
128En el siglo xix se realizaron centenares de pozos mineros, comúnmente entre los 200 y 300 m de profundidad. Según algunas estimaciones, en el conjunto de la zona se obtuvieron en época moderna unas 200 000 toneladas de Pb y unas 1 300 toneladas de Ag107, lo que supondría un contenido de 6,5 kg de plata por tonelada de plomo.
129El principal problema para la explotación de la zona fue la presencia de abundante agua subterránea, que alcanza temperaturas de hasta 60 ºC, con alto contenido en sales. Inicialmente el agua se encontraba a la cota 30 m sobre el nivel del mar, y mediante los trabajos de desagüe se llegó a los 135 m bajo el nivel del mar.
130En 1948 la empresa estatal Minas de Almagrera S.A. (MASA) estimó las reservas de Pb de la zona, hasta los 400 m de profundidad, en 360 000 tm de concentrado con el 68 % de Pb (245 000 tm de Pb metal). Por tanto, a nivel de macrocifras, se puede estimar que el potencial metalífero original de plomo de la Sierra de Almagrera (metal extraído en las diversas épocas más las reservas) podría ser del orden de las 500 000 tm de Pb metal. No parece ésta una cifra exagerada si se tiene en cuenta que sólo el filón El Jaroso, con su longitud de 600 m, una profundidad útil de 300, y con una potencia reducida posible de galena, supuesta, de sólo 20 cm, ya representaría unas 232 000 tm de Pb.
131Los contactos de los filones con los esquistos y cuarcitas encajantes son netos y casi ortogonales a la esquistosidad. Esto les confiere una gran estabilidad a los vaciados producidos por la explotación minera. Por ello, estas estructuras fueron fácilmente explotables por los antiguos mineros, cuyo principal inconveniente debía ser la estrechez de algunas vetas, aunque hubo algunas muy grandes como el mencionado filón Jaroso.
132El agua no debió representar un problema para los primeros explotadores, lo que no ocurrió en la explotación moderna ya que, cuando los trabajos traspasaron una cota de unos 30 m sobre el nivel mar, a finales del siglo xix, se convirtió en el principal inconveniente al requerir evacuar grandes volúmenes de agua mediante un costoso bombeo108.
d) Caracterización isotópica de las galenas
133De los yacimientos de Sierra Almagrera se dispone de los resultados analíticos de isótopos de Pb de 6 muestras, 4 procedentes de la recopilación de Scaife (1997) y 2 de los análisis realizados por el LIMS). Todos los datos muestran valores similares y los resultados del LIMS quedan comprendidos dentro del rango de valores de Scaife (cuadro 11).
Cuadro 11. — Resultados de los ratios de los diferentes isótopos de plomo de las galenas de diversos yacimientos de Sierra Almagrera.
Muestra | Yacimiento | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb |
Scaife, 1997. | ||||
ALM1/294 | Mina Guzmana | 18,722 | 15,653 | 38,883 |
ALM1/60 | 18,698 | 15,629 | 38,818 | |
ALM6/SP53 | Mina 516: minas del francés | 18,766 | 15,692 | 39,055 |
BM.1921,480 | Sierra Almagrera | 18,758 | 15,687 | 39,024 |
LIMS, Trincherini et alii. | ||||
00/33 | Filón Jaroso (AL 2) | 18,746 | 15,667 | 38,968 |
00/38 | Sierra Almagrera (AL 2) | 18,731 | 15,649 | 38,916 |
134Los rangos de las proporciones 206Pb/204Pb y 207Pb/204Pb son estrechos y muy similares, mientras que los de la 208Pb/204Pb es algo más amplio. Los valores medios quedan bastantes centrados en el rango, indicando que se trata una distribución de datos muy uniforme (cuadro 12).
Cuadro 12. — Valores estadísticos del conjunto de datos disponibles de las relaciones isotópicas de Pb de los yacimientos de Sierra Almagrera.
206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |
Valor máximo | 18,766 | 15,692 | 39,055 |
Valor mínimo | 18,698 | 15,629 | 38,818 |
Rango | 0,068 | 0,063 | 0,237 |
Valor medio | 18,737 | 15,663 | 38,944 |
135Por lo tanto, la signatura isotópica del plomo en estos yacimientos queda bien definida, pese a la escasez de datos. Es muy diferente a los datos generales de Sierra de Gádor, pero la muestra anómala que allí había, la de la mina Los Hermanos, presenta unos valores compatibles con los encontrados en Sierra Almagrera.
III. — Caracteres geológicos de los principales yacimientos de plomo de Sierra Morena
A la memoria de Gobain Ovejero Zappino,
geólogo ejemplar y maestro de mineros de Sierra Morena.
136La región de Sierra Morena ha sido un importante centro productor de minerales en la península ibérica a lo largo de la historia. Aunque algunas de sus estribaciones llegan a penetrar en Portugal, la gran mayoría de la región pertenece a España, siendo una zona de paso y comunicación entre la meseta castellana del centro peninsular y el valle del Guadalquivir, el corazón de Andalucía. Nos encontramos en una amplia región en la mitad meridional de España que se extiende con sentido Este-Oeste desde las sierras de Alcaraz y Segura a Levante, que la separa de la Cuenca Mediterránea, hasta las llanuras del Alentejo portugués por Poniente. Estos relieves terminan por el Norte y por el Sur en dos de los principales cursos fluviales peninsulares, que son respectivamente el río Guadiana y el río Guadalquivir.
137Administrativamente el territorio comprende el extremo meridional de Castilla – La Mancha y de Extremadura en su vertiente norte, y el tercio septentrional de Andalucía en la vertiente sur. A nivel provincial se distribuye por las provincias de Ciudad Real, Badajoz, Jaén, Córdoba, Sevilla y Huelva. Las estribaciones portuguesas están en el Baixo Alentejo. En total supone una superficie del orden de 40 000 km2.
138Sierra Morena ha tenido una larga historia relacionada con la minería, que abarca desde tiempos remotos hasta nuestros días, siendo aquí donde a día de hoy se mantiene una cierta actividad minera de importancia y donde aún se realizan exploraciones buscando nuevos yacimientos. Sin duda alguna pocas regiones del planeta han tenido una actividad minera tan longeva y donde se han explotado tantos yacimientos importantes y con tanta variedad de sustancias. Constituye una verdadera provincia metalogénica en el sentido de Routhier109 y ha sido objeto de estudio por numerosos investigadores. Dentro de Sierra Morena ha habido yacimientos de clase mundial como Almadén (Hg), Linares (Pb), El Centenillo (Pb), Río Tinto (Cu-piritas), Tharsis (Cu-piritas), Neves-Corvo (Cu-Zn-Pb-Sn), y además un gran número de minas de cierta entidad de plomo, cinc, plata, cobre, bismuto, wolframio, hierro, níquel, uranio y carbón, sin dejar de lado algunos depósitos de minerales industriales como la fluorita y la barita. Las ocurrencias mineras se cuentan por miles, incluyendo otras sustancias con yacimientos no tan importantes pero significativos de oro, estaño, antimonio, manganeso, feldespatos, wollastonita y caolín. Dentro de esta gran variedad de sustancias, los yacimientos más ampliamente extendidos han sido los de plomo, los cuales han contenido pequeñas cantidades de plata. En algún caso la cantidad del metal noble ha sido importante, hablándose entonces de plomos o galenas argentíferas.
139Dentro de la larga historia minera de la región ha habido diferentes periodos en cuanto a la intensidad de la actividad, destacando la época romana y los siglos xix y xx. Durante estos dos últimos siglos de nuestra época ha sido cuando se han obtenido las principales producciones, con progresivos incrementos que fueron de la mano de los avances tecnológicos. Pero no hay que olvidar que gran parte de los yacimientos explotados habían sido trabajados ya por los romanos.
140En este apartado se pretende dar una visión general de los yacimientos de plomo de Sierra Morena, especialmente de aquellos que han sido importantes centros de producción del metal y de los que se tiene constancia de que habían sido trabajados por aquellos primeros grandes mineros.
El contexto fisiográfico
141Sierra Morena es una extensa región de la mitad meridional de la península ibérica que sirve de límite por el sur a la meseta castellana y da paso al valle del río Guadalquivir. Se trata de una zona de quebrado relieve, que si bien no presenta grandes alturas (1 332 m sobre el nivel del mar en la Sierra de Navalmanzano, Ciudad Real) supone una notable dificultad orográfica para las comunicaciones entre el centro y el sur de España. Por ello, desde antiguo ha sido una región poco poblada que ha servido tradicionalmente de paso a favor de accidentes naturales formados por los ríos y puertos de montaña. Esto ha hecho que los accesos a los diferentes rincones de la región hayan sido complicados y que los núcleos de población hayan estado tradicionalmente situados en o cerca de estas zonas de tránsito. Fuera de estas rutas los asentamientos han sido aislados y han estado dependientes de los recursos del lugar, como la minería. Por ello, muchas de las actuales localidades deben su origen o su desarrollo a esta actividad humana. La abundante riqueza minera fue en gran medida lo que animó a los pobladores a adentrarse en estos difíciles parajes, cubiertos de espesa vegetación y con condiciones climáticas extremas entre frescos y húmedos inviernos, y secos y calurosos veranos.
142La orientación general de la región es ENE-OSO, que contrasta con la alineación NO-SE que es la habitual de las crestas de las sierras que la integran. Esto se debe a que el relieve de la región es realmente reciente, producido por una reactivación erosiva a consecuencia de la formación de una gran depresión al sur durante el Terciario, desde hace unos 25 millones de años, que ha dado lugar al fértil valle del Guadalquivir. Este río discurre con cotas que van desde prácticamente el nivel del mar en las cercanías de Sevilla y los 300 m sobre el nivel del mar a la altura de Baeza (extremo este). Por el contrario, el río Guadiana lo hace, en el tramo equivalente por el Norte, entre los 400 m sobre el nivel del mar de la Tierra de Barros (extremo oeste) y los 800 m sobre el nivel del mar de Almuradiel (extremo este). Esta importante diferencia de alturas ha supuesto un encajamiento de la red fluvial que discurre por Sierra Morena hacia el río Guadalquivir, incidiendo sobre un relieve antiguo peniplanizado en el Pérmico (hace unos 260 millones de años). En aquella peniplanización solo quedaron destacando ciertas crestas de cuarcitas con la orientación NO-SE del Escudo Hercínico Ibérico en esta parte de la Península, dirección que se ha mantenido en el rejuvenecimiento terciario. El encajamiento ha producido la captura de varios ríos que pertenecían anteriormente a la cuenca del Guadiana, siendo en buena parte los que han dado lugar a los principales pasos naturales como Despeñaperros-Guarrizas, Jándula, Yeguas, Guadiato-Cerro Muriano, Bembézar, Viar, Ribera de Huelva y Chanza, citándolos de levante a poniente (mapa 8).
143Este relieve rejuvenecido desde el Terciario ha dado lugar a que la parte meridional sea mucho más agreste que la septentrional, aunque las mayores alturas topográficas se hallan en esa vertiente. En la parte norte el relieve conserva en buena parte la heredada penillanura, apareciendo anchos y suaves valles separados por sierras cuarcíticas que conectan con las amplias llanuras de La Mancha y de Extremadura. En la parte sur el encajamiento de los ríos ha desmantelado la antigua llanura y ha dado lugar a valles más cerrados y estrechos, con orientación general NO-SE y N-S, la primera siguiendo la estructuración geológica y la segunda atravesándola por procesos de sobreimposición.
144Además de esta notable diferencia entre el norte y el sur de la región, también se reconocen algunas peculiaridades fisiográficas en sentido este-oeste, las cuales están condicionadas principalmente por la geología y tienen también su reflejo en los yacimientos minerales (mapa 8). En términos generales, desde el punto de vista geológico, minero y administrativo se habla de las zonas o dominios de Sierra Morena Oriental, Central y Occidental.
a) La Sierra Morena Oriental
145Abarca desde las alturas de las sierras de Alcaraz, Cazorla y Segura en el extremo este, hasta la lineación que forman los ríos Guadalmez y Yeguas en el oeste. Viene a coincidir con la parte de Sierra Morena que pertenece a las provincias de Ciudad Real y Jaén. El relieve se caracteriza por la presencia de largas alineaciones de sierras orientadas de ONO-ESE en el extremo oriental, rotando progresivamente a NO-SE en el occidental. Estas sierras delimitan amplios valles abiertos. Hacia el río Guadalquivir presenta un escarpado relieve que forma la Sierra de La Carolina. Desde el punto de vista minero, se caracteriza por la profusión de filones de plomo, muchos de ellos de grandes dimensiones. También se incluiría aquí el yacimiento gigante de mercurio de Almadén.
b) La Sierra Morena Central
146Comprendería desde la lineación de los ríos Guadalmez-Yeguas al este hasta la denominada «Ruta de la Plata» en el oeste. Esta es una antigua vía de comunicación que es conocida desde la época de los romanos, que sirve para comunicar Mérida (Emerita Augusta) con Sevilla (Hispalis). Aprovecha una franja de suave relieve que en sentido N‑S va desde la Tierra de Barros en Badajoz a la capital andaluza. Administrativamente este sector corresponde a las provincias de Córdoba, Sevilla y la parte oriental de Badajoz. En cuanto al paisaje se caracteriza por un terreno quebrado con colinas de no mucha altura, y con valles alargados y estrechos. El relieve se suaviza progresivamente hacia el NO. En cuanto a la minería, hay multitud de mineralizaciones con variada tipología de yacimientos, habiéndose explotado una rica variedad de sustancias.
c) La Sierra Morena Occidental
147Se extiende desde la «Ruta de la Plata» en el este hasta perderse en los llanos del Alentejo portugués en el oeste. Corresponde a las provincias de Huelva, parte occidental de Badajoz y penetra en Portugal. Presenta un relieve quebrado con colinas no muy altas alineadas de E-O a NO-SE. En cuanto a la minería se caracteriza por la gran abundancia de mineralizaciones de sulfuros masivos polimetálicos (Cu-Zn-Pb-piritas).
148Centrándonos en los principales yacimientos de plomo de la región, se describirán algunos distritos y grupos de minas situados en la parte oriental y central de Sierra Morena, ya que en la parte occidental los principales yacimientos han producido otros metales, siendo escasas y limitadas las producciones de plomo.
Contexto geológico
a) Aspectos generales
149Como se ha comentado anteriormente, la directriz geológica general de Sierra Morena es NO-SE, que contrasta con la orientación ENE-OSO en la que se extiende la región, la cual viene condicionada por la depresión del valle del río Guadalquivir. La orientación NO-SE viene marcada por la estructuración del Escudo Hercínico Ibérico en esta parte de la Península, que se subdivide en varias zonas a modo de amplias bandas estructurales que presentan características geológicas propias y estilos de deformación diferentes. Siguiendo la zonación establecida por Julivert et alii110, la región abarca una parte de la denominada Zona Centroibérica, gran parte de la Zona de Ossa-Morena, y buena parte de la Zona Surportuguesa (mapa 9). Esta zonación geológica viene a coincidir con la zonación fisiográfica comentada en párrafos precedentes, lo que refleja la incidencia que tiene la estructura geológica en el paisaje de Sierra Morena.
150Los distintos procesos geológicos han dado lugar a la formación de distintos yacimientos minerales, que en la región se han prodigado y le han dado renombre en los distintos episodios de ocupación del territorio que ha habido a lo largo de su historia. A continuación, se describen los caracteres geológicos de estas zonas y sus implicaciones metalogénicas para formar los importantes yacimientos que ha habido.
b) Zona Centroibérica
151La Zona Centroibérica es la que comprende la parte este de la región y viene a coincidir con la Sierra Morena Oriental. Desde el punto de vista geológico se caracteriza por una sucesión de grandes anticlinales y sinclinales orientados desde ONO-ESE en el extremo de levante a NO-SE del extremo de poniente. Estas grandes estructuras están formadas por rocas sedimentarias del Precámbrico terminal al Carbonífero Inferior. Dentro de la secuencia sedimentaria destaca un intervalo de cuarcitas del Ordovícico Inferior (unos 470 millones de años) denominado Cuarcita Armoricana, que por su resistencia a los procesos erosivos da lugar a los resaltes topográficos y forma las características sierras de la zona. Esta unidad litológica tiene mucha continuidad en la región y marca los flancos de los pliegues que se prolongan por kilómetros. Entre estos destaca el Anticlinal de Alcudia, que es una estructura reconocible incluso desde el espacio y que se extiende por toda la parte meridional de Ciudad Real (mapa 9). Al sur de este gran pliegue hay una estructura más compleja formada por sinclinales y anticlinales que discurren por el norte de Jaén y sur de Ciudad Real, donde la Cuarcita Armoricana da lugar a las cumbres más altas de Sierra Morena y forma las sierras de La Carolina, Madrona, Quintana, Navalmanzano y La Garganta.
152En cuanto a los yacimientos, en esta zona predominan los grandes filones de galena, con cantidades subordinadas de esfalerita e irregulares cantidades de plata. Se encuentran yacimientos emblemáticos como los de Linares, Santa Elena, sierra de La Carolina (incluido aquí El Centenillo), San Quintín, Diógenes, El Horcajo, etc. También se encuentra aquí el yacimiento gigante de cinabrio de Almadén y otros en su entorno. Otros yacimientos importantes en la zona han sido los de carbón de la cuenca de Puertollano. De menor importancia lo fueron los de antimonio, pero entre otros está aquí el de Almuradiel, que fue la principal mina de esta sustancia en la región.
c) Zona de Ossa-Morena
153Comprende una buena parte de la región y viene a coincidir con lo que sería la Sierra Morena Central.
154Desde el punto de vista geológico se trata de una zona compleja donde afloran rocas sedimentarias y metamórficas de edades entre Precámbrico y Carbonífero Medio, con intercalaciones de vulcanitas e importantes cuerpos intrusivos graníticos. Todos ellos forman bandas de rumbo general NO-SE limitadas por grandes fracturas de desgarre (cizallas). La zona se subdivide en una serie de dominios que comprenden una o varias bandas donde aparecen rocas de diferente naturaleza y grado metamórfico111. Destaca al norte de Córdoba un importante cuerpo granítico conocido como batolito de Los Pedroches (mapa 9), que forma una importante alineación magmática que se extiende hacia el noroeste hasta el batolito de Alburquerque-Nisa, ya en Badajoz y Portugal.
155El límite entre las zonas Centroibérica y Ossa-Morena es motivo de discusión. Tradicionalmente se ha considerado como tal a la citada alineación magmática de Pedroches-Alburquerque-Nisa112. No obstante, un importante grupo de autores consideran como límite entre ambas zonas al importarte accidente que representa la gran banda de cizalla Badajoz-Córdoba113. Ajenos a esta discusión, que escapa del ámbito de este trabajo, en base a la variedad de yacimientos minerales que hay asociados a dichos cuerpos graníticos, que es acorde a lo que ocurre en el resto de la Sierra Morena Central, se mantiene aquí el de la alineación magmática.
156En Ossa-Morena hay una gran variedad de yacimientos repartidos por toda la zona, destacando los de Pb-Zn-Ag por su número, pero además de estos han sido también importantes los criaderos de hierro, bismuto, wolframio, uranio, cobre, níquel, fluorita, barita y feldespato. Los yacimientos de plomo forman comúnmente amplios grupos mineros, que en algún caso merecen la consideración de distritos, como han sido los de Azuaga, Castuera, Villanueva del Duque-Alcaracejos, Fuenteobejuna, Posadas, etc.
d) Zona Surportuguesa
157La Zona Surportuguesa queda dentro de la Sierra Morena Occidental. Presenta una geología compleja caracterizada por rocas intrusivas y metamórficas en el norte y rocas sedimentarias y un importante nivel volcanosedimentario en el sur y en el oeste. Las rocas de la parte norte son metamórficas, de edad Paleozoico Inferior y están intruídas por rocas ígneas tanto básicas (gabros) como ácidas (granitoides). Se disponen siguiendo una estructura general con un rumbo cercano a E-O y presentan una intensa deformación por cizallamiento parecida a la de Ossa-Morena. Por el contrario, las rocas de la parte sur son sedimentarias y volcánicas, de edades del Devónico y del Carbonífero Inferior y su estructuración es principalmente de mantos de cabalgamiento con marcada vergencia hacia el sur y suroeste.
158En cuanto al aspecto minero, esta zona se caracteriza por las masas de sulfuros «masivos» polimetálicos, que contienen principalmente pirita con menores e irregulares cantidades de Cu, Zn y Pb. Contienen también algo de Au y Ag que, en los antiguos afloramientos, el proceso natural de oxidación dio lugar a unas monteras de óxidos de hierro (gossans) que concentraron los metales nobles y que han sido objeto de explotación desde tiempos remotos. Se encuentran aquí los yacimientos gigantes de Río Tinto, Tharsis, Perrunal-La Zarza, Aguas Teñidas, Neves-Corvo, Sao Domingos, Aljustrel, etc. Aunque con mucha menor importancia, también han sido numerosos los yacimientos de manganeso, destacando las minas de Soloviejo en Almonaster la Real.
Principales yacimientos plumbíferos de Sierra Morena trabajados por los romanos
a) Aspectos metalogénicos generales
159En el presente apartado se hace especial hincapié en los yacimientos de plomo que fueron trabajados con intensidad por los romanos, que se hallan repartidos por Sierra Morena Oriental y Central, como demuestran los abundantes restos encontrados y catalogados por Domergue114. En la Sierra Morena occidental el trabajo de aquellos mineros se centró en el cobre y en los metales nobles y si se extrajo algo de plomo en Huelva y en el Alentejo, debió ser de forma muy puntual y en pequeñas cantidades.
160La explotación de los yacimientos de plomo de Sierra Morena y la importancia que alcanzó el laboreo por parte de los romanos estuvo condicionada por los factores geológicos y geomorfológicos de los criaderos. Se pueden destacar como más relevantes los siguientes:
- Los cuerpos mineralizados están bien definidos, tienen geometría tabular, con los minerales localizados dentro de estructuras generalmente estrechas y concretas, con límites netos (los filones). Esto facilitaría la planificación de la explotación y limitaría el costoso arranque a un cuerpo concreto. Además, sería fácil el sostenimiento de los huecos abiertos.
- La estructura interna de los filones es brechoide o bandeada, en general más blanda que las rocas en las que encajan. Esto permitiría un arranque por medios manuales más fácil del cuerpo mineralizado que las rocas que lo albergan.
- Los minerales aparecen bien cristalizados, generalmente en granos gruesos y fáciles de separar por un simple machaqueo con martillos y mazas. Esta cualidad permitía conseguir concentrados de alta ley, sencillos de procesar en las fundiciones.
- Los afloramientos filonianos eran fácilmente reconocibles. Las condiciones principalmente erosivas del paisaje permitirían reconocer con facilidad los afloramientos de los cuerpos mineralizados, apareciendo desprovistos de coberteras de suelos que los pudieran enmascarar.
- Las condiciones del paisaje, frecuentemente con importantes diferencias de cota entre cerros y fondos de valle, facilitaría el desagüe natural de las labores mineras mediante socavones situados en las partes bajas de los valles. Esto permitiría tener importantes columnas mineralizadas desprovistas de agua para proceder al laboreo.
161Fue precisamente este último factor el que condicionó en muchos casos la profundidad de los trabajos romanos, ya que la mineralización solía continuar hacia abajo. La entrada de una cantidad de agua que fuera incapaz de ser evacuada por los medios disponibles, haría imposible el progreso a mayor profundidad de los trabajos mineros. No sería hasta mediados del siglo xix cuando los avances tecnológicos en esta materia permitieran la explotación por debajo del nivel freático y se diera lugar al gran impulso de la minería en la región. Es esta la razón por la que durante mucho tiempo entre los exploradores se ha dicho que «un yacimiento virgen en Sierra Morena es aquel que se encuentra por debajo de las labores mineras romanas».
162Se procede a continuación a la descripción de los principales distritos y grupos mineros de plomo de Sierra Morena, ordenados por la zonación geológica hercínica donde se encuentran, relacionándolos así con los caracteres propios de cada una de esas zonas. Se incluye la caracterización mineralógica conocida, así como la información geoquímica isotópica disponible que permita caracterizar su signatura.
b) Yacimientos de plomo en la Zona Centroibérica
◆ Distrito de Linares (Jaén)
163El distrito minero de Linares ha constituido un caso excepcional de yacimientos filonianos de plomo a nivel mundial. En pocos lugares del planeta se ha dado una red de vetas de tan grandes dimensiones y fuertes metalizaciones de galena como la de Linares. Este gran campo filoniano se extiende en unos 130 km2, existiendo más de 100 vetas de entidad reconocidas y explotadas.
164En época moderna las minas de Linares fueron un importante centro productor de minerales de plomo durante más de 100 años. Tanto fue así que desde mediados del siglo xix y hasta el primer cuarto del siglo xx, junto al vecino distrito de la Sierra de La Carolina, esta zona fue el principal centro mundial de producción de mineral de este metal, obteniéndose repetidas veces cantidades anuales de más de 100 000 Tm de concentrados de galena de alta ley (entre el 70 % y 80 % de Pb) con un máximo de 143 941 Tm en el año 1913115. Para comparar lo que representan esas cifras, baste decir que dichas cantidades supondrían del orden del 2,5 % de la producción mundial de plomo en nuestros días.
◇ Geología del distrito minero
165Desde el punto de vista geológico los filones de Linares se sitúan en el extremo meridional de la Zona Centroibérica, encajados en un plutón de granodioritas (un tipo de granitoide) y en su aureola de metamorfismo de contacto, que está formada por pizarras y grauwacas del Carbonífero Inferior, rocas de edades entre los 360 y 325 millones de años. Estas rocas ígneas y metamórficas del escudo hercínico (en esta zona formado hace unos 315 millones de años), aparecen semicubiertas por capas de areniscas rojizas del Triásico (unos 245 millones de años). El cuerpo intrusivo de Linares aparece como la extensión hacia el SE del gran batolito granítico de Los Pedroches, pero aparece separado de aquel al existir entre ellos una pequeña depresión limitada por 2 fallas de rumbo NE-SO. Esta pequeña depresión forma una cuenca que está rellena por rocas terciarias y mesozoicas que se la conoce como Cuenca de Bailén y que se formó hace unos 20 millones de años. En cualquier caso, ambos cuerpos graníticos no parecen estar conectados antes de la formación de la cuenca sedimentaria, ya que el plutón de Linares aparece totalmente rodeado por las pizarras Carboníferas y, además, la composición petrológica de ambos es diferente. La presencia de esta pequeña cuenca sedimentaria hace que desde el punto de vista geológico este distrito aparezca desconectado del vecino de la Sierra de La Carolina.
166La geología del distrito de Linares se estructura en bandas orientadas NE-SO, limitadas por grandes fallas que definen una serie de bloques (mapa 10). Así, al oeste y noroeste de Linares aparece una banda ocupada por los sedimentos terciarios de la Cuenca de Bailén, limitada por las fallas conocidas como de Baños – La Carolina al oeste, y la de Guarromán al este. Esta cuenca sedimentaria es la que separa los afloramientos hercínicos de Linares del resto de Macizo Hercínico Ibérico, aunque continúan los materiales del zócalo ígneo y metamórfico a una profundidad de unos 250 m. Al este de Linares, mediante otra gran fractura (falla de Linares) se hunde el zócalo de nuevo, volviendo a quedar cubierto por los sedimentos triásicos y terciarios. Otra nueva falla (la de Fuente-Álamo) situada más al este, vuelve a hundir aún más al zócalo hercínico, de forma que éste se encuentra a unos 600 m de profundidad en la zona de la estación de Linares-Baeza, a unos 10 km a levante de la población116. De esta manera los afloramientos hercínicos quedan formando un horst tectónico (bloque elevado), limitados por la denominada falla de Guarromán al oeste y por la falla de Linares al este (mapa 10).
167El horst de Linares aparece fracturado y subdividido a su vez en dos bloques que quedan separados por una importante fractura de rumbo general también NE-SO, conocida como Falla Rosso. Las direcciones filonianas a un lado y otro de esta falla son diferentes, de modo que en el bloque que queda al sur tienen una dirección cercana a N-S, mientras que en el bloque septentrional lo tienen NE-SO, paralela a esa falla117.
168Como máximos exponentes de los filones del bloque meridional se pueden destacar los denominados San Andrés (Coto La Luz), El Mimbre-San Miguel, Arrayanes, La Tortilla, La Cruz – Pozo Ancho y Los Quinientos. En el bloque septentrional destacan los conocidos como El Cobre, Matacabras, San Juan, Siles y Alamillos – La Columna.
◇ Los cuerpos mineralizados
169Los filones de este distrito minero se pueden definir como cuerpos estrechos, en posición subvertical, y con gran continuidad lateral. Este hecho, unido a la existencia de amplias zonas con importantes acumulaciones de galena, fueron los que dieron la merecida fama mundial al distrito de Linares. Ciertamente es un hecho excepcional el que se dé tal profusión de vetas mineralizadas de continuidades kilométricas y con amplias zonas con fuertes metalizaciones de plomo, habiendo sido frecuentes los frentes en los que se alcanzaban espesores de galena masiva de 1 m y más.
170Hay que indicar que muchas de las más de 100 vetas metalizadas de cierta entidad en Linares han tenido longitudes superiores a 1 km. Las mineralizaciones alcanzaron los 600 m de profundidad, produciéndose una notable disminución del contenido en Pb por debajo de esos niveles. En cuanto a la metalización ha habido muchos casos en que la galena ha estado presente de forma continua en más de 1 km, con casos extraordinarios como el filón Arrayanes, explotado de forma continua en más de 4 km.
171Dadas las buenas características geológicas de las rocas encajantes de los filones, los contactos eran normalmente netos y consistentes (fig. 19), lo que facilitaba el laboreo minero. Sin embargo, debido a la verticalidad que tenían y al encontrase Linares en una zona ya relativamente llana, los explotadores antiguos pronto encontraron problemas con el desagüe, lo que llevó a la paralización de la explotación a niveles relativamente someros. Esto propició que quedaran aun enormes recursos de minerales que se explotarían con intensidad en los siglos xix y xx.
◇ La mineralización
172La mineralización de los filones de Linares es en general muy simple con galena embebida en una ganga de carbonatos y barita (fig. 19). Estos minerales se presentan con aspecto cristalino en forma de granos gruesos o muy gruesos, lo que ha permitido una fácil clasificación y la obtención de concentrados de alta ley en plomo. Además de estos minerales mayoritarios se han definido un total de 47 especies, aunque la mayor parte de ellas sólo han sido encontradas a escala microcoscópica. La galena en general ha presentado bajo contenido en plata, con unos 250 gr del metal noble por tonelada de plomo metal118.
173La paragénesis global ha sido formada en tres pulsos mineralizadores, que serían uno primero plumbífero, uno segundo cobrizo y uno tercero de barita119. La principal etapa de mineralización ha sido la primera, que ha formado la mayor parte del relleno de las grietas filonianas con galena y ankerita como minerales fundamentales. La segunda etapa está caracterizada por la presencia de calcopirita con ganga de cuarzo cristalino. Junto con la calcopirita también se encuentran pirita y, muy raramente, esfalerita y niquelina. La etapa cobriza aparece principalmente en las partes más someras y se empobrece progresivamente en profundidad. Prácticamente desaparece, o queda reducida a lo anecdótico, por debajo de unos 100 m. Esto ha hecho que buena parte de los filones de Linares fueran en principio explotaciones de cobre o de cobre-plomo, para pasar después a ser exclusivamente plomizas. Por último, la tercera etapa se caracteriza por la presencia de barita que se acompaña de calcita, pirita y marcasita.
174Las mineralizaciones supergénicas tienen cierta presencia en los filones de Linares. Aunque volumétricamente no han representado cantidades importantes, en principio debió tener importancia al explotarse los óxidos y carbonatos de cobre. A niveles superficiales aparecían monteras de oxidación con llamativos afloramientos coloreados por las tinciones de los minerales de Cu procedentes de la meteorización de la paragénesis cobriza. La mineralización plumbífera pasaba a formar carbonatos y sulfatos de plomo, muy refractarios, por lo que en principio solo se aprovecharían las menas cobrizas. En profundidad la mineralización supergénica se ha mantenido hasta niveles considerables, aunque solo de forma anecdótica, cuya formación se ha visto favorecida por la facilidad de circulación de las aguas subterráneas al tener los filones una mayor permeabilidad que las rocas encajantes.
◇ Caracterización isotópica de las galenas
175Se dispone de un cierto número de análisis de isótopos de Pb en galenas de varios yacimientos de este distrito minero, que se presentan en el cuadro 13.
Cuadro 13. — Resultados de los ratios de los diferentes isótopos de plomo de las galenas de diversos yacimientos del distrito de Linares.
Muestra | Yacimiento | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |||
García de Madinabeitia, tesis inédita (2002). | |||||||
LIN-1 | Mina Matacabras | 18,224 | 0,016 | 15,603 | 0,016 | 38,312 | 0,016 |
LIN-2 | Mina San Juan | 18,302 | 0,029 | 15,649 | 0,041 | 38,474 | 0,054 |
LIN-3 | Lavadero de Los Esclavos | 18,211 | 0,014 | 15,619 | 0,002 | 38,357 | 0,022 |
LIN-4 bis | Mina Don Antonio | 18,211 | 0,023 | 15,618 | 0,023 | 38,356 | 0,024 |
LIN-5 | Mina La Esperanza | 18,273 | 0,054 | 15,645 | 0,080 | 38,440 | 0,104 |
LIN-6 | Mina Los Quinientos | 18,283 | 0,018 | 15,613 | 0,021 | 38,369 | 0,024 |
LIN-7ª | Grupo Los Quinientos (Don Manuel) | 18,231 | 0,017 | 15,605 | 0,020 | 38,319 | 0,022 |
LIN-7B | 18,239 | 0,016 | 15,619 | 0,018 | 38,365 | 0,021 | |
LIN-8 | Grupo Los Quinientos (Magdalena) | 18,293 | 0,014 | 15,627 | 0,015 | 38,412 | 0,015 |
LIN-9 | Mina Pozo Ancho | 18,205 | 0,018 | 15,609 | 0,019 | 38,324 | 0,020 |
LIN-10 | Mina La Cruz (Pozo la Unión) | 18,263 | 0,028 | 15,616 | 0,038 | 38,364 | 0,048 |
LIN-11 | Mina Arrayanes (Pozo Restauración) | 18,198 | 0,015 | 15,602 | 0,014 | 38,300 | 0,014 |
LIN-12 | Mina El Mimbre | 18,192 | 0,019 | 15,597 | 0,018 | 38,284 | 0,017 |
LIN-13 | Coto La Luz (Pozo San Andrés) | 18,291 | 0,011 | 15,625 | 0,011 | 38,376 | 0,010 |
LIN-14 | Mina Los Ángeles | 18,190 | 0,020 | 15,596 | 0,017 | 38,284 | 0,014 |
LIMS, Trincherini et alii. | |||||||
00/30 | Minas de Linares (sin precisión) | 18,201 | — | 15,638 | — | 38,400 | — |
00/31 | 18,264 | — | 15,650 | — | 38,501 | — | |
00/63 | Mina San Juan (Pozo Esmeralda) | 18,280 | — | 15,657 | — | 38,499 | — |
00/82 | Mina Pozo Ancho | 18,206 | — | 15,565 | — | 38,222 | — |
00/83 | Fundición San Luis | 18,207 | — | 15,599 | — | 38,321 | — |
00/102 | Filón El Cobre (nivel 9) | 18,325 | — | 15,740 | — | 38,684 | — |
00/103 | Filón El Cobre (nivel 9) | 18,335 | — | 15,643 | — | 38,470 | — |
00/104 | Filón Pozo Ancho | 18,245 | — | 15,615 | — | 38,354 | — |
00/105 | Filón Pozo Ancho | 18,234 | — | 15,610 | — | 38,336 | — |
02/22 | Los Palazuelos (J 14) (filón del embalse) | 18,260 | — | 15,647 | — | 38,468 | — |
02/23 | Los Palazuelos (J 14) (filón del embalse) | 18,263 | — | 15,650 | — | 38,480 | — |
176Como se puede apreciar todos los resultados quedan dentro de un margen estrecho. Es reseñable que de algunos yacimientos se dispone de muestra de dos diferentes fuentes, obteniéndose valores muy parecidos, lo que otorga una gran fiabilidad a los resultados (cuadro 14).
Cuadro 14. — Comparación de los resultados obtenidos en las dos poblaciones de datos de isótopos de plomo de las galenas de diversos yacimientos del distrito de Linares.
206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |
García de Madinabeitia, tesis inédita (2002). | |||
Valor máximo | 18,302 | 15,649 | 38,474 |
Valor mínimo | 18,190 | 15,596 | 38,284 |
Rango | 0,112 | 0,053 | 0,190 |
Valor medio | 18,240 | 15,616 | 38,356 |
LIMS, Trincherini et alii. | |||
Valor máximo | 18,335 | 15,740 | 38,684 |
Valor mínimo | 18,201 | 15,565 | 38,222 |
Rango | 0,134 | 0,175 | 0,462 |
Valor medio | 18,256 | 15,638 | 38,430 |
177En los datos de García de Madinabeitia120, para el ratio 206Pb/204Pb el rango de valores varía entre 18,302 y 18,190, mientras que en la base de datos del LIMS lo hacen entre 18,335 y 18,201. Esto indica una gran homogeneidad de resultados en una y otra campaña, con una variabilidad de datos ligeramente superior en la segunda tanda. Otro tanto ocurre con la relación 207Pb/204Pb, con una variabilidad algo mayor en el LIMS de 0,175 sobre los 0,053 de García de Madinabeitia. Los valores medios en ambas campañas son muy parecidos en estos dos ratios de isótopos de plomo, con una diferencia de 0,016 para el 206Pb y de 0,022 para el 207Pb, valores que están dentro del rango de error que muestra García de Madinabeitia121. En resumen, ambas tandas de resultados son comparables y pueden ser utilizadas de forma conjunta.
178En el caso del ratio 208Pb/204Pb la diferencia de rangos en una y otra campaña es grande, con un valor de 0,190 de García de Madinabeitia frente a los 0,462 del LIMS. Teniendo en cuenta que los valores mínimos son parecidos en ambas listas de resultados, la diferencia de rangos se debe a una muestra de valor comparativamente muy alto que hay en esta segunda tanda de resultados de 38,684. Los valores medios en una y otra campaña presentan un desfase de 0,074, que viene a ser tres veces el error determinado por García de Madinabeitia. Por ello, en este caso, los datos deben ser comparados de forma cuidadosa, teniendo precaución especialmente con los valores más altos presentados en la base del LIMS, en especial con la muestra 00/102 señalada en negrita en el cuadro 13.
◆ Grupo minero de El Centenillo (Baños de la Encina, Sierra de La Carolina, Jaén)
179El Centenillo constituyó un importante grupo de minas de galena y fue uno de los máximos exponentes del distrito de la Sierra de La Carolina. En los 98 años que estuvo en producción el grupo en la época moderna (de 1865 a 1963), se obtuvieron de él unas 900 000 Tm de plomo metal y unos 60 000 kg de plata122. Esta fue, sin duda, una de las grandes minas de plomo que explotaron los romanos en Sierra Morena, alcanzando profundidades considerables gracias a haber podido realizar un desagüe mediante socavones, al situarse el yacimiento en una parte elevada respecto al fondo del valle del río Grande, que discurre al oeste del yacimiento, con un desnivel de más de 400 m (mapa 11). Esto permitió que los antiguos mineros llegaran a profundidades de 300 m.
180La importancia de la explotación romana se pone de manifiesto en el complejo metalúrgico que desarrollaron en el Cerrillo del Plomo, en la ladera occidental del valle del río Grande, a los pies del yacimiento plumbífero. Hoy en día éste es un importante centro arqueológico, testimonio de aquella actividad por parte de los romanos.
◇ Geología del grupo minero
181Las minas de El Centenillo explotaron un conjunto de filones de galena que encajaban en una alternancia de estratos de areniscas, cuarcitas y pizarras negras del Ordovícico Medio al Silúrico Inferior (entre los 460 y 430 millones de años). Esta secuencia sedimentaria se encuentra buzando suavemente hacia el sur, representando el flanco meridional del gran anticlinal de Alcudia, al pie del escarpe que produce la Cuarcita Armoricana del Ordovícico Inferior.
182El Centenillo fue la explotación localizada más a poniente del distrito minero de La Carolina, formando parte del gran conjunto de minas que se extendían desde el este en el río Guarrizas, hasta el oeste en el río Grande. Las direcciones filonianas dominantes en este distrito eran longitudinales con respecto a la estructura geológica de la sierra, es decir ONO-ESE, con otras estructuras transversales NE-SO y N‑S subordinadas. Sin embargo, en El Centenillo los principales filones eran los de rumbo NE-SO, destacando entre ellos el gran filón Mirador. Además de esta estructura principal se explotaron otras cinco de cierta entidad y algunas pequeñas ramificaciones de ellas (mapa 11). Del mismo sistema de fracturas eran el Filón Sur y el Ranchero. De los filones de rumbo ONO-ESE los más importantes fueron el denominado Pelaguindas, al norte del grupo minero, y Perdiz, en el centro.
◇ Los cuerpos mineralizados
183Los filones de El Centenillo, siguiendo el estilo general de Sierra Morena, se pueden definir como cuerpos estrechos, con fuerte buzamiento, y buena continuidad lateral. El filón Mirador fue una gran estructura mineralizada con espesores que frecuentemente alcanzaban 2 y 3 m con grandes metalizaciones de galena. La continuidad de la mineralización ha sido amplia tanto en sentido longitudinal como vertical, perdiéndose importancia al atravesar el filón los tramos de predominio pizarroso en las rocas encajantes.
184La estructura interna era normalmente de aspecto brechoide, con fragmentos de cuarcitas y pizarras embebidos por la galena. Los contactos con las rocas encajantes eran netos, presentando una caja filoniana bien definida. La orientación de los filones principales resultaba casi ortogonal a la estratificación de las rocas encajantes, dando lugar a salbandas bastante netas y hastiales estables. Las intercalaciones de predominio pizarroso siempre han producido un peor desarrollo de los filones e incluso esterilizaciones, a diferencia de las rocas competentes como las cuarcitas donde las estructuras mineralizadas han tenido mejor desarrollo. Además, las pizarras se muestran como una roca más inestable y que debe requerir de sostenimiento en las labores mineras, razones por lo que en estas minas el laboreo minero se ha centrado en los tramos de predominio areniscoso o cuarcítico.
185Las condiciones del relieve facilitaron el desagüe a través de socavones. Incluso a día de hoy se sigue produciendo el desagüe por el denominado Socavón de San Francisco (o de desagüe), situado a una cota de 590 m sobre el nivel del mar, 250 m bajo el emboquille de los Pozos Nuevo y Mirador (mapa 11).
◇ La mineralización
186La mineralización de los filones de El Centenillo ha estado integrada principalmente por galena, acompañada de cuarzo, barita y carbonatos. Estos minerales se hallaban con aspecto cristalino formando gruesos granos, o incluso acumulaciones masivas de galena, lo que facilitó el beneficio de este mineral y la obtención de concentrados de alta ley. Junto con la galena aparecían en pequeñas cantidades otros sulfuros, como esfalerita, pirita, calcopirita, etc. Además de estos minerales mayoritarios se han definido sulfosales de plata, aunque a escala microcoscópica123. La galena en general ha presentado un moderado contenido en plata, mayor que en Linares, que para el mineral primario tenía unos 370 gr de Ag por tonelada de concentrado de galena (75 % de Pb). En los últimos años de producción de las minas, cuando se trataron tierras procedentes de los rellenos antiguos, en buena parte romanos, mostraron contenidos en Ag más altos, que llegaron a ser de más de 600 gr/Tm de concentrado de galena (65 % de Pb)124.
187Según Tamain125 la mineralización de galena se habría formado en tres pulsos, siendo la primera y tercera cristalinas (tipo «alcohol de hoja»), mientras que la segunda era de tipo microgranudo, con un aspecto acerado. Esta es la que contiene mayor cantidad de plata (argentífera), pero también la más difícil de recuperar mediante estriado o métodos clásicos por densidad, por lo que es probable que buena parte de ella quedara entre el material no aprovechable en los rellenos antiguos y las escombreras. Es muy posible que esta fuera la razón por la que en los últimos años de producción de las minas aumentara el contenido en plata, más que hubiera un enriquecimiento de este metal en las partes más superficiales. No obstante, no hay que olvidar que los procesos de oxidación y enriquecimiento supergénico en las zonas de afloramiento y más superficiales de estos filones supone un enriquecimiento de estos metales menores, pero es difícil de explicar que esto ocurra en escombreras procedentes del laboreo moderno y en rellenos a profundidades considerables como ocurrió en El Centenillo.
188La mineralización supergénica debió tener importancia cuando los primeros explotadores encontraron y trabajaron los afloramientos filonianos. Sin embargo, durante el laboreo moderno apenas ha tenido incidencia, más allá de las costras de cerusita y óxidos de hierro que se pueden ver en las cercanías de donde afloraban los filones. La escasez de minerales de cobre en la paragénesis de El Centenillo no habría dado lugar a las llamativas tinciones coloreadas de otros filones como ocurría en Linares.
◇ Caracterización isotópica de las galenas
189Se dispone de varios datos de análisis de isótopos de Pb en galenas de El Centenillo (cuadro 15). Una determinación procede del trabajo de García de Madinabeitia126, dos del trabajo publicado por Tornos y Chiaradia127 y cinco de la base de datos de LIMS, Trincherini et alii. Estos últimos proceden principalmente de fragmentos de galena encontrados en el sitio arqueológico del Cerrillo del Plomo.
Cuadro 15. — Resultados de los ratios de los diferentes isótopos de plomo de las galenas de diversas procedencias de las minas de El Centenillo.
Muestra | Yacimiento | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb |
García de Madinabeitia, tesis inédita (2002). | ||||
C-4 | El Centenillo | 18,204 | 15,602 | 38,303 |
LIMS, Trincherini et alii. | ||||
92/01 | El Centenillo (Cerro del Plomo) | 17,975 | 15,399 | 37,816 |
99/16 | 18,195 | 15,599 | 38,310 | |
99/19 | 18,203 | 15,602 | 38,299 | |
99/22 | 18,246 | 15,671 | 38,508 | |
00/37 | El Centenillo | 18,189 | 15,592 | 38,300 |
Tornos, Chiaradia, 2004. | ||||
CEN–1 | El Centenillo | 18,201 | 15,616 | 38,443 |
CEN–2 | 18,241 | 15,620 | 38,465 |
190Aunque no hay un número suficiente de datos en cada una de las procedencias para hacer una comparación estadística entre ellas, sí que es significativo que los resultados obtenidos tanto por García de Madinabeitia, como por Tornos y Chiaradia están dentro del rango más numeroso presentado en LIMS, Trincherini et alii. Dentro de este grupo de cinco muestras hay una que presenta valores muy inferiores al resto de resultados y esto ocurre en las tres relaciones isotópicas. Se trata de la muestra 92/01 (marcada en negrita en el cuadro 15), que tiene un valor de menos de 0,2 unidades en los ratios de 206Pb/204Pb y 207Pb/204Pb, y de 0,5 unidades en el ratio 208Pb/204Pb. Dado que esa muestra procede de las ruinas del centro metalúrgico del Cerrillo del Plomo, no hay una certidumbre absoluta de que esa galena proceda de las minas de El Centenillo, por lo que viendo la diferencia de resultado que tiene respecto a las otras siete muestras, se considera no adecuada para caracterizar esta mineralización. Sin embargo, los valores presentados por García de Madinabeitia y Tornos y Chiaradia quedan dentro del rango de valores de las otras cuatro muestras de LIMS, Trincherini et alii. Por lo tanto, sí que se consideran como representativas de la mineralización de El Centenillo al conjunto de estas siete muestras cuyo rango tiene una variación de 0,057 en el ratio 206Pb/204Pb; 0,079 en el 207Pb/204Pb; y 0,209 en el 208Pb/204Pb (cuadro 16).
Cuadro 16. — Variación de datos isotópicos de Pb de las galenas del yacimiento de El Centenillo.
206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |
LIMS, Trincherini et alii. | |||
Valor máximo | 18,246 | 15,671 | 38,508 |
Valor mínimo | 17,975 | 15,399 | 37,816 |
Rango | 0,271 | 0,272 | 0,692 |
Valor medio | 18,162 | 15,573 | 38,247 |
LIMS, Trincherini et alii sin la muestra 92/01. | |||
Valor máximo | 18,246 | 15,671 | 38,508 |
Valor mínimo | 18,189 | 15,592 | 38,299 |
Rango | 0,057 | 0,079 | 0,209 |
Valor medio | 18,208 | 15,616 | 38,354 |
◆ Las minas de San Quintín (Villamayor de Calatrava, Ciudad Real)
191Las minas de San Quintín fueron el principal centro de producción de minerales de plomo y cinc en la provincia de Ciudad Real. Desde el punto de vista minero, a esta parte de Sierra Morena Oriental se la conoce como distrito del Valle de Alcudia, con una gran profusión de mineralizaciones de galena, aunque en general de pequeñas dimensiones. Fuera de esta tónica común, San Quintín ha sido otro de los grandes yacimientos de plomo de Sierra Morena, con extraordinarios filones que, si bien no tenía mucha extensión longitudinal, sí que presentaban espesores grandes y alcanzaban una profundidad considerable.
192En época moderna estas minas formaron un grupo de concesiones mineras de 244 ha, con los trabajos mineros distribuidos en dos núcleos: uno al NE conocido como zona de San Matías, y otro al SO denominado zona de San Froilán (mapa 12).
193El yacimiento de San Quintín fue trabajado en tiempos remotos, habiéndose encontrado trabajos antiguos en los reconocimientos realizados en la segunda mitad del siglo xix hasta una profundidad de 100 m. Se desconoce hasta qué profundidad llegaron los romanos, que sin duda los trabajaron con intensidad128, pues sobre estas minas hay también referencias de los siglos xvi y xvii en el Archivo General de Simancas129. En 1876 la Sociedad Minera y Metalúrgica de Peñarroya se asentó en la zona y durante varios años efectuó investigaciones y fue preparando una cierta infraestructura. Se puede decir que el laboreo sistemático comenzó en 1887. La explotación de las minas se prolongaría sin interrupciones hasta 1934. En esos 47 años de actividad estas minas produjeron 550 000 Tm de concentrados de galena, 550 Tm de plata contenida y 5 000 Tm de concentrado de esfalerita130.
◇ Geología del grupo minero
194El yacimiento de San Quintín consistía en un conjunto de ocho filones mineralizados con galena y en menor medida con blenda (esfalerita), que tienen orientaciones preferentes ENE-OSO y E‑O, con buzamientos subverticales o muy fuertes al norte (mapa 12). Las rocas encajantes de estos filones eran las alternancias de pizarras negras y grauwacas de la unidad denominada «Alcudiense Inferior» y conglomerados, areniscas y pizarras de la conocida como «Alcudiense Superior» (entre los 650 y 570 millones de años). Estas rocas estratificadas se disponen en el entorno de la mina verticalizadas, pero con rumbos variables que en general definen un arco desde NE-SO en la parte suroccidental a E-O en la nororiental. Rodeando a las minas por el norte y el oeste hay unos suaves relieves que están formados por ortocuarcitas del Ordovícico Inferior (unos 490 millones de años). Una gran falla de desgarre de rumbo ONO-ESE, la falla de San Quintín, divide al yacimiento en dos partes, una al Norte con los principales filones de rumbo E‑O y encajados en rocas del «Alcudiense Superior» (zona de San Matías); y otra al Sur con los principales cuerpos mineralizados NE-SO armando en los materiales del «Alcudiense Inferior» (zona de San Froilán). Esta estructuración geológica hace que los filones sean más o menos concordantes con la estratificación, hablándose en ciertos informes de «filones capa»131.
195La situación del yacimiento en una zona relativamente llana y al pie de las suaves colinas que los rodean, hizo que seguramente el desagüe de las labores mineras se convirtiera en un problema creciente según se iban profundizando los trabajos. Fue seguramente esta razón la que impidió que se extendieran las explotaciones hacia abajo antes de que los avances tecnológicos de mediados del siglo xix y las mejoras posteriores permitieran que se profundizara la explotación hasta el agotamiento de los filones.
◇ Los cuerpos mineralizados
196Los cuerpos mineralizados de San Quintín tenían extensiones laterales hectométricas, se pueden considerar en general cortas, pero con espesores variables entre 1 m y hasta 17 m, siendo comunes los espesores de más de 3 m, lo cual les hizo excepcionales. Se presentan como brechas tectónicas de fragmentos de las rocas encajantes cementados todos ellos por la mineralización, mayoritariamente constituida por la galena. También se encontraban rellenos bandeados por sucesivas etapas de mineralización.
197Los ocho filones trabajados en San Quintín eran los denominados Filón Norte y Filón Sur, de dirección E-O en la zona de San Matías; mientras que en San Froilán se trabajaron el filón del mismo nombre, con dirección N75°E y el sistema formado por los filones A, B y C, que se explotaban como un único cuerpo mineralizado pero que en realidad eran dos filones ENE-OSO unidos por otro ONO-ESE. A caballo entre ambas zonas se encontraban los filones Consecuencia, de rumbo E-O, y el Cruzante de rumbo NE-SO (mapa 12). Los buzamientos en general eran al norte, del orden de 75° en las partes superficiales e intermedias, para tumbarse a unos a 65° en las zonas profundas.
198De todos estos cuerpos mineralizados el más importante fue el filón San Froilán, que presentó una corrida máxima de unos 500 m, llegando a alcanzar una profundidad de 700 m. La anchura de la mineralización llegó a tener la extraordinaria cifra de 17 m, pero se estima que la media fue de unos 6 m. En cualquier caso, fue una estructura excepcionalmente gruesa para lo habitual de Sierra Morena.
◇ La mineralización
199Las mineralizaciones de San Quintín están constituidas por galena argentífera y cantidades notables de esfalerita junto con otros sulfuros y ganga de cuarzo, carbonatos y barita. El mineral se presentaba bien cristalizado, con frecuentes hábitos idiomorfos, pero frecuentemente brechificado y emborrascado, que, junto con una rica variedad mineralógica, hacían que fuera un mineral más complejo que el que explotara en Linares o El Centenillo. Esto no impedía que por métodos relativamente sencillos de concentración se consiguieran minerales vendibles de alta calidad y, además, con un elevado contenido en plata. Efectivamente, los concentrados de plomo de San Quintín contenían normalmente más de 1 kg de plata132. La abundancia de esfalerita en ciertas partes del yacimiento hizo que también se aprovechara y posteriormente ha sido objeto de recuperación en el relavado de escombreras realizado a finales del siglo xx. Esta esfalerita es también rica en plata con 350 a 600 gr en concentrados del 50 % de Zn.
200La paragénesis de San Quintín presenta cinco etapas de cristalización133, siendo la segunda la que aporta la plata con presencia de abundantes sulfosales pero reconocibles solo a nivel microscópico. La galena se forma a continuación de las sulfosales, quedando estas normalmente englobadas en los granos cristalinos del sulfuro de plomo. La esfalerita se forma principalmente en la 4a etapa, sobre los cristales de galena y carbonatos.
201La mineralización supergénica en estas minas fue importante, aunque volumétricamente no tuvo mucha incidencia. Los procesos de meteorización alcanzaron niveles profundos en la mina, sirviendo como ejemplo un lentejón de yeso que apareció a 550 m de profundidad. El mineral más común fue la cerusita, acompañada de la goethita. Desgraciadamente no se conservan restos de los afloramientos filonianos, lo que impide conocer qué fue lo que encontraron los primitivos mineros. Es muy probable que existiera plata nativa procedente de la alteración de las sulfosales, mucho más inestables en condiciones ambientales que la galena. La galena al alterarse se recubre con rapidez de una costra de carbonato de plomo (cerusita) que la aísla y la vuelve refractaria. Sin embargo, las sulfosales se alteran a diferentes óxidos, carbonatos, sulfatos, o incluso arseniatos, de diversos cationes y liberando la plata. Igualmente, la esfalerita se altera a calaminas y óxidos de Fe, liberando la plata y otros metales que contiene. Es por ello que las mineralizaciones que contienen en su paragénesis primaria estos minerales, dan lugar a monteras de oxidación y zonas de enriquecimiento supergénico con plata nativa y otros metales en formas minerales de fácil procesamiento.
◇ Caracterización isotópica de las galenas
202De estas minas se dispone de solo dos muestras de galenas analizadas para las diferentes proporciones de isótopos estables de Pb (cuadro 17), procedentes del trabajo de García de Madinabeitia134.
Cuadro 17. — Resultados de los ratios de los diferentes isótopos de plomo encontrados en las galenas de la mina San Froilán del grupo de San Quintín.
Muestra | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |||
Valor | 2σ | Valor | 2σ | Valor | 2σ | |
809-24 | 18,246 | 0,038 | 15,616 | 0,036 | 38,418 | 0,038 |
809-24B | 18,126 | 0,036 | 15,596 | 0,040 | 38,214 | 0,046 |
Fuente: García de Madinabeitia, tesis inédita (2002).
203Poco más que decir de estos resultados salvo que están en la línea de los valores que han reflejado las muestras de galena de Linares y El Centenillo, lo que indica que desde el punto de vista metalogénico estas mineralizaciones tienen una común fuente del plomo.
◆ Grupo minero Diógenes (Solana del Pino, Ciudad Real)
204La Mina Diógenes ha sido otra de las grandes explotaciones de galena del distrito ciudadrealeño del Valle de Alcudia y la mayor entre las localizadas dentro de lo que propiamente es el valle. Se localizaba en el centro de un grupo minero que se le denominaba «Las Tiñosas», por el paraje donde se halla, compuesto por un conjunto de concesiones que comprendían unas 500 ha. Estas concesiones cubrían un filón principal, denominado filón Maestro, y otros satélites.
205Este yacimiento ha sido explotado desde hace mucho tiempo, con intensa actividad realizada por los romanos135. Paradójicamente ha sido también la explotación más moderna del distrito. Fue la última mina activa en el Valle de Alcudia, cesando su laboreo en 1979. La abundante plata que contienen los minerales de Diógenes ha sido el principal atractivo para los sucesivos mineros que han pasado por allí. Los trabajos romanos son aún reconocibles en superficie mediante rafados. La profundidad alcanzada por ellos fue considerable, situándose en torno a los 100 y 130 m y superiores. Hay posteriores referencias de trabajos en los siglos xvi, finales del siglo xviii y comienzos del xix. En 1892 la Sociedad Minera y Metalúrgica de Peñarroya adquirió las principales concesiones existentes en la zona, pero no sería hasta el año 1925 cuando comenzó a realizar las primeras investigaciones y en 1927 iniciara la producción que se detendría en 1932. A finales de 1939 comenzó un nuevo desagüe de la mina y en 1942 se reinicia la explotación que se prolongó hasta 1979, año en que fue cerrada definitivamente.
206El mineral total producido en este yacimiento es difícil de valorar por la importancia que tuvieron los trabajos realizados antes de 1892, aunque debió ser una cantidad grande. Considerando sólo los 37 años del último periodo de actividad, se produjeron 140 000 Tm de concentrados de galena argentífera. Teniendo en cuenta que los trabajos antiguos explotaron por lo menos un tercio del criadero, no resulta aventurado hablar de un volumen total de galena producida de más de 200 000 Tm.
◇ Geología del grupo minero
207En el laboreo minero moderno de Diógenes se trabajaron dos filones denominados Maestro y Sur, aunque los trabajos en este último fueron de escasa entidad. Además de estos dos hay otros cuerpos satélites de menor importancia y que solo tienen trabajos muy superficiales (mapa 13). Presentan un rumbo general ENE-OSO y NE-SO, con buzamientos fuertes hacia el norte. Otros filones secundarios tienen una dirección NO-SE. Estos filones encajan en las alternancias de estratos de pizarras negras y grauwacas de la unidad del Precámbrico terminal «Alcudiense Inferior» (entre 650 y 600 millones de años). Estos materiales se disponen verticalizados y con una orientación general que muestra una incurvación desde rumbos casi N-S en la parte noroccidental a ONO-ESE en la parte suroriental. El extremo SO del filón Maestro penetraba en un potente tramo de brechas intraformacionales de pizarras y grauwacas, ramificándose y terminando por desaparecer en ellas.
208Los filones se disponen de forma casi ortogonal a la estratificación de las rocas encajantes, presentando cambios locales de rumbo por efectos de refracción al atravesar unos tramos de predominio grauwáquico (más competente) con otros de predominio pizarroso (menos competente).
209La situación del yacimiento en una zona elevada respecto a su entorno, donde los arroyos se encajan con rapidez hacia el río Montoro, que discurre al este de Diógenes, ha facilitado el desagüe al menos hasta niveles de profundidad del orden de 100 m. Aun hoy día se encuentra un socavón en el extremo NE del filón Maestro por donde se produce la salida de agua, el cual se encuentra a unos 80 m por debajo del emboquille del pozo nº 1 que fue el principal de la mina.
◇ Los cuerpos mineralizados
210En el grupo Diógenes destacaba sobre los demás el filón Maestro, que presentaba una extensión longitudinal de 2 500 m, manifestándose en superficie por una casi continua alineación de rafados antiguos que continúan siendo reconocibles hoy día. Este gran filón llevaba una dirección media de N60°E, pero con frecuentes inflexiones a E-O y NNE-SSO. Tenía un fuerte buzamiento, con inclinaciones del orden de 60° a 65° al norte. Desgraciadamente no estaba metalizado en toda su corrida, presentándose el mineral con una distribución arrosariada en la que alternaban tramos estériles con otros productivos. Fue trabajado hasta una profundidad de 433 m, habiéndose encontrado algunos trabajos antiguos hasta el nivel 303 (unos 250 desde superficie).
211El otro filón trabajado en tiempos modernos en Diógenes fue el llamado filón Sur, localizado en el extremo oriental del Maestro. Tenía una dirección NE-SO con buzamiento fuerte al NO. Fue reconocido en una corrida de 800 m y hasta los 240 m de profundidad, presentando escasas metalizaciones. Además de estos dos filones principales, se reconocen en la zona otros ocho de escasa entidad y con trabajos superficiales (mapa 13).
212Los cuerpos mineralizados se presentan como brechas tectónicas de fragmentos de pizarras, grauwacas y cuarzo, cementados todos ellos por la mineralización. También se encontraban rellenos bandeados con la galena situada hacia los bordes. Era frecuente encontrar una banda central rellena parcialmente de pirita, producto de una reactivación del filón posterior a la formación de la galena (fig. 20). El mineral se presentaba bien cristalizado, aunque la galena se caracterizaba por presentar un grano fino, con el aspecto acerado característico de las galenas argentíferas.
213Los contactos con las rocas encajantes eran netos y se mostraban bastante estables en los huecos mineros. Tanto es así que algunas labores mineras antiguas permanecían intactas y sin rellenos cuando fueron encontradas en los trabajos del siglo xx.
◇ La mineralización
214La mineralización de Diógenes es bastante compleja, aunque la estructuración de los filones sea bastante simple. Hay una secuencia de cristalización muy clara y generalizada, con galena en los bordes o rodeando los fragmentos de la brecha tectónica, seguida de ankerita (carbonato) y pirita con calcita en el centro. Los minerales de plata, aunque en pequeñas cantidades, eran abundantes e incluso visibles en muestra de mano, siendo el más frecuente la bournonita. También son corrientes otros sulfoantimoniuros de plomo que contienen plata, como la boulangerita y la freibergita. Otra peculiaridad de esta paragénesis es la presencia de estibina (sulfuro de antimonio) que, a pesar de no estar repartida por todo el filón Maestro, sí que aparecía en ciertos sectores con abundancia, aunque no llegó a ser beneficiada. A nivel microscópico la variedad mineralógica es asombrosa, con diversos sulfuros de Fe, Sb, Cu, Pb, Ag, Ni y Co, junto con minerales de la ganga en forma de carbonatos, calcita y cuarzo. Se presentaban con claridad cuatro de las cinco etapas de cristalización establecidas por F. J. Palero Fernández, para los yacimientos de Pb del Valle de Alcudia136.
215La galena de Diógenes es de grano fino y aspecto acerado, tipo «ojo de perdiz», y es muy rica en plata y antimonio. Esto se debe a que contiene como inclusiones abundantes diminutos granos de sulfoantimoniuros que son los que contienen la plata. Los concentrados que se obtenían contenían entre el 70 % y 72 % de Pb y 1 600 gr de plata, una verdadera mena argentífera.
216La mineralización supergénica estuvo prácticamente ausente en la explotación moderna, pero debió ser llamativa en los afloramientos a juzgar por la continuidad de labores realizadas mediante los rafados. Actualmente se encuentran algunos restos de esta mineralización en ellos, siendo el mineral más común la cerusita que se presenta en masas grises o en pequeños cristales incoloros reemplazando a galena. La goethita y bindhemita (óxido de Sb) son menos frecuentes, pero también son visibles y aparecen en masas terrosas y pulverulentas. Es probable que los afloramientos en origen tuvieran un llamativo color amarillo por la presencia de los óxidos de antimonio, entre los cuales muy probablemente había plata nativa. Se desconoce la profundidad que alcanzaría esta mineralización supergénica, pero en cualquier caso la presencia de las sulfosales animarían a profundizar las labores en busca del codiciado metal.
◇ Caracterización isotópica de las galenas
217De las galenas de Diógenes se dispone de solo dos resultados de las diferentes proporciones de isótopos estables de Pb, procedentes del trabajo de García de Madinabeitia137 (cuadro 18).
Cuadro 18. — Resultados de los ratios de los diferentes isótopos de plomo de las galenas de Mina Diógenes.
Muestra | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |||
Valor | 2σ | Valor | 2σ | Valor | 2σ | |
836-010 | 18,217 | 0,026 | 15,619 | 0,024 | 38,290 | 0,026 |
836-012 | 18,195 | 0,024 | 15,606 | 0,024 | 38,262 | 0,024 |
Fuente: García de Madinabeitia, tesis inédita (2002).
218Los resultados vuelven a estar dentro de los rangos habituales encontrados en los yacimientos comentados anteriormente, lo que va apuntando una gran uniformidad en los procesos mineralizadores de los filones plumbíferos en cuanto a una fuente común del plomo que los forma, al menos en Sierra Morena Oriental.
◆ El distrito minero de Castuera (Badajoz)
219Al SE de la provincia de Badajoz hubo una amplia zona con minas de galena que recibe el nombre de distrito minero de Castuera haciendo mención a la principal población de la zona. Aunque es un amplio distrito, con unos 200 km2 de extensión, los yacimientos no se prodigan de forma generalizada, sino que forman tres grupos de minas con alguna pequeña ocurrencia localizadas entre ellos. Estos grupos son los de Castuera, el más importante de todos, el de Peñalobosa y el de Cabeza de Buey, con las minas de Miraflores, Lomo de Perro y Las Trescientas como las más importantes en cada uno de ellos. Formaban un distrito minero homogéneo en cuanto a las características geológicas y paragenéticas de las mineralizaciones, así como en cuanto a la uniformidad de los trabajos mineros, que se sitúa en la parte septentrional de la Sierra Morena Central, donde los relieves cuarcíticos dejan paso a la amplia llanura extremeña.
220Al norte y este de la población de Castuera se encuentra el principal y más numeroso grupo de minas, en las que se trabajaron una red de filones con galena orientados ENE-OSO, apreciables en superficie por rafados con cierta continuidad. Estas manifestaciones filonianas se extendían por una superficie de unos 28 km2.
221La mina más importante en la zona fue la llamada Miraflores, situada a unos 5 km al norte del pueblo y que destaca en el llano paisaje por la blanquecina balsa de estériles, resultado del relave de escombreras, y por la negra escombrera de escorias situada al lado, procedente de una fundición que hubo para el procesado de los minerales del distrito y de otras minas cercanas.
222Estos filones se conocen desde hace mucho tiempo, habiendo sido trabajados con intensa actividad por los romanos138. Los antiguos mineros explotaron los llamativos afloramientos que debía haber, dejando una serie de rafados que se distinguen todavía aun hoy día como se aprecia en la fig. 21. En esta ortoimagen reciente, se puede apreciar con claridad estos trabajos superficiales siguiendo las lineaciones filonianas entre las minas El Rayo y Alondra, dos de las que aparecen en el grupo de Castuera, a unos 2,5 km al sureste de la mina Miraflores.
223En la época moderna, en el último tercio del siglo xix, el laboreo se centró en el aprovechamiento de las escombreras antiguas, seguramente en gran parte romanas, que contenían gran cantidad de carbonatos de Pb (cerusita). Para la obtención del metal se instaló una fundición en 1864, intentando procesar estos minerales y otros de minas cercanas, aprovechando la ventaja estratégica de la llegada del ferrocarril. No se tiene constancia del mineral producido en el distrito, cuya producción comenzaría antes de 1883 y se paralizó de forma definitiva en 1909. Entre 1960 y 1962 hubo algunos infructuosos trabajos subterráneos de investigación. En las décadas de 1950 a 1970 se realizó el relavado de escombreras, siendo ésta la última actividad minera en la zona139.
◇ Geología del distrito minero
224Los filones del distrito de Castuera encajan en las alternancias de estratos de pizarras negras y grauwacas del Precámbrico terminal, llamada «Alcudiense Inferior» (entre 650 y 600 millones de años). Esta secuencia sedimentaria en la zona aparece en posición verticalizada y con rumbo NO‑SE. La dirección filoniana dominante es la ENE-OSO, con buzamientos fuertes hacia el norte. Hay otro sistema secundario, con pocos casos de filones, con rumbo NNO-SSE, aunque en el grupo de Cabeza del Buey éste fue el dominante. Se reconocen en total unas 40 estructuras mineralizadas en el distrito, de las cuales 25 están en el grupo de Castuera, donde solo hay 3 filones del sistema norteado (mapa 14).
225Los filones se hallan de forma casi ortogonal a la estratificación de las rocas encajantes. Los rafados muestran trazas continuas y rectilíneas, reflejando la persistencia y continuidad de las estructuras mineralizadas. Esto se debe a una gran uniformidad geológica de la alternancia en la que arman los filones.
226El distrito minero se halla en una zona relativamente llana, con un ligero encajamiento de la red de drenaje, lo que condiciona que el nivel freático se encuentre a poca profundidad. Esto debió ser un problema en el laboreo antiguo, ya que no había posibilidad de evacuar las aguas nada más que por medios mecánicos. Esto condicionó que los trabajos antiguos no alcanzaran en general gran profundidad, aunque en la reapertura de la mina Miraflores se encontraron labores antiguas hasta los 90 m y en la mina La Alondra hasta los 217 m140.
◇ Los cuerpos mineralizados
227Los filones de Castuera presentan una buena continuidad, sobre todo los de rumbo ENE-OSO y, en la mina Las Trescientas, uno de los de rumbo NNO-SSE. Varias de estas estructuras alcanzan el kilómetro de corrida. Los principales fueron los trabajados en las minas Miraflores, El Rayo, La Alondra y La Gamonita. Los trabajos más profundos se alcanzaron en la primera de ellas, que llegaron a los 400 m. Los espesores normales estaban entre 1 y 1,5 m, llegándose excepcionalmente a los 3 m.
228Los cuerpos mineralizados se presentan como brechas tectónicas de fragmentos de pizarras, grauwacas y cuarzo, cementados por la mineralización. No se han podido ver frentes metalizados para reconocer cómo era la estructura interna de estos cuerpos, pero, a juzgar por las muestras de mano y lo encontrado en algunos sondeos realizados en la mina El Rayo141, parece que la estructura brechoide estaba generalizada.
229Los contactos con las rocas encajantes eran netos y se mostraban bastante estables en los huecos mineros. Tanto es así que algunas labores mineras antiguas permanecían intactas y sin rellenos cuando fueron encontradas en el laboreo del siglo xx.
◇ La mineralización
230La mineralización de los filones del distrito de Castuera parece bastante uniforme, sin que se adviertan diferencias notables entre unas y otras minas. Los minerales mayoritarios son la galena con ganga de cuarzo, junto a menores cantidades de esfalerita, calcopirita y carbonatos. La galena es cristalina, en forma de granos gruesos o incluso en grandes fragmentos, lo que facilitaba su recuperación sin métodos sofisticados. Es la típica galena «alcohol de hoja» aunque se la califica como argentífera. En muestras procedentes de la mina Miraflores no se han encontrado minerales de plata y tan solo algunos granos microscópicos de bismutina y arsenopirita142. En la mina de Las Trescientas la galena es más granuda y está más entremezclada con el cuarzo, conteniendo más plata.
231La mineralización supergénica está formada principalmente por cerusita que se presenta en masas grises o en pequeños cristales incoloros reemplazando a galena. Aparece acompañada de óxidos de hierro y cuarzo, que queda como relíctico. En las escombreras de los rafados se encuentra con facilidad los fragmentos de cerusita, pero se desconoce el alcance que pudo tener esta mineralización supergénica en profundidad, aunque debió ser importante. De su persistencia en superficie queda evidente ante los largos rafados conservados hasta nuestros días.
◇ Caracterización isotópica de las galenas
232Se dispone de seis análisis de muestras de galenas para determinar las distintas proporciones isotópicas de Pb en los yacimientos del distrito (cuadro 19). Cinco de ellos proceden del trabajo de García de Madinabeitia143 y uno de la base de datos del LIMS.
Cuadro 19. — Resultados de los ratios de los diferentes isótopos de plomo de galenas procedentes de diversas minas del distrito de Castuera.
Muestra | Yacimiento | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |||
Valor | 2σ | Valor | 2σ | Valor | 2σ | ||
GAL-37 | Mina El Rayo | 18,168 | 0,005 | 15,601 | 0,005 | 38,303 | 0,013 |
GAL-38 | Mina Prodigio | 18,186 | 0,004 | 15,613 | 0,003 | 38,333 | 0,008 |
GAL-39 | La Herrumbrosa | 18,210 | 0,005 | 15,614 | 0,004 | 38,319 | 0,011 |
GAL-40 | Mina La Gamonita | 18,163 | 0,005 | 15,595 | 0,004 | 38,290 | 0,010 |
GAL-41 | Mina Miraflores | 18,236 | 0,005 | 15,619 | 0,005 | 38,349 | 0,015 |
97/63 | Lomo de Perro (BA 42) | 18,166 | s/d | 15,596 | s/d | 38,307 | s/d |
233Los resultados de García de Madinabeitia son del grupo de Castuera y presentan unos rangos de valores estrechos de 0,073 para el ratio 206Pb/204Pb, de 0,024 para el 207Pb/204Pb y de 0,059 para el 208Pb/204Pb (cuadro 20). Los valores medios quedan bastantes centrados dentro de los rangos. El resultado obtenido en la muestra de la base del LIMS está dentro del rango de las de García de Madinabeitia, por lo que se puede integrar en el conjunto global de resultados para el distrito. Este dato es de una muestra del grupo de Peñalobosa, cuyos resultados son totalmente comparables a los de Castuera.
Cuadro 20. — Dispersión de valores isotópicos de Pb procedentes de minas del distrito de Castuera.
206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |
Valor máximo | 18,236 | 15,619 | 38,349 |
Valor mínimo | 18,163 | 15,595 | 38,290 |
Rango | 0,073 | 0,024 | 0,059 |
Valor medio | 18,193 | 15,608 | 38,319 |
Fuente: García de Madinabeitia, tesis inédita (2002).
234Los resultados, en general, se mantienen dentro de los rangos encontrados en los otros yacimientos estudiados de Sierra Morena, por lo que parece que la idea de una fuente común de plomo para los yacimientos de Sierra Morena va tomando cuerpo, al menos para todos aquellos que aparecen en la Zona Centroibérica.
c) Yacimientos de plomo de la zona de Ossa-Morena
◆ Grupo minero de El Soldado – Las Morras (Córdoba)
235Al sur de las vecinas poblaciones de Villanueva del Duque y Alcaracejos hubo un importante grupo de minas de galena conocido por la que fue la mayor de ellas: la mina de El Soldado. Tras el cierre de esta mina en 1932, la actividad continuó en la cercana mina de Las Morras, activa hasta 1960, conociéndose por ello al grupo minero con el nombre de ambas. Junto con estas dos minas, hubo otras de importancia en la zona como fueron la del Rosalejo, en actividad hasta los años 70, además de Claudio y Terreras.
236Este grupo de minas fue el más importante de la comarca cordobesa del Valle de los Pedroches, en La Sierra Morena Central, amplia penillanura caracterizada por el afloramiento del extenso batolito granítico considerado como límite de las zonas Centroibérica y Ossa-Morena. Se extiende por una superficie de unas 2 700 ha y de la importancia del grupo da idea la producción obtenida en la mina de El Soldado, que en tan solo 28 años de explotación se extrajeron 661 948 toneladas de concentrados de galena de alta ley (>75 % de Pb) y 81 439 toneladas de mineral vendible de blenda (>40 % de Zn). Estas grandes producciones se obtuvieron por debajo de trabajos mineros antiguos, en buena parte romanos, que llegaron hasta los 200 m de profundidad144. Hay que señalar que los trabajos romanos se centraron principalmente en los filones de alto contenido en plata, dejando casi intactos los que tenían bajos valores del metal noble. Alguno de estos fueron luego los que dieron lugar a las grandes cantidades de mineral conseguidas en el grupo minero.
237La actividad minera moderna se inició en 1893 en la mina Terreras y se prolongó hasta 1975 en la mina Begoña, ultima explotación de la zona. A comienzo de los años 1980 se instaló un lavadero de escombreras que ha estado en producción hasta comienzos del siglo xxi.
◇ Geología del grupo minero
238Los filones del grupo El Soldado – Las Morras encajan en pizarras mosqueadas y metagrauwacas de la aureola de metamorfismo térmico del contacto meridional del batolito granítico de Los Pedroches. Estas pizarras corresponden a una alternancia de pizarras negras y grauwacas del Carbonífero Inferior (de hace unos 320 millones de años). El batolito granítico es más reciente, estando datado en unos 305 millones de años145. Aparecen además unas apófisis de tonalitas (otro tipo de granitoide) en la zona, ampliando la aureola de metamorfismo hacia el sur de una forma anómala (mapa 15). Estos materiales carboníferos, de predominio pizarroso, no son un buen encajante para los filones metalizados, pero la recristalización producida por el metamorfismo ha dado lugar a un material más consistente y favorable para formar estructuras bien definidas y albergar metalizaciones.
239Las alternancias pizarrosas se disponen en términos generales paralelas al contacto con el batolito granítico, es decir con rumbo NO-SE. Aunque están replegadas presentan en general un buzamiento fuerte hacia el sur. Intercalados entre las pizarras aparecen diques de pórfidos graníticos que llevan un rumbo también NO-SE y espesores métricos. Además de estas rocas hay un par de pequeños plutones de tonalitas, uno en la parte norte, cerca de la mina de El Soldado, de forma alargada; y otro en la parte sur en las Morras de Cuzna, con forma casi circular. Estos intrusivos deben ser más o menos contemporáneos con el batolito granítico, y producen un aumento de la recristalización metamórfica de las pizarras encajantes. El que aparece en la mina de El Soldado ocasiona que la banda de metamorfismo térmico del batolito se ensanche mucho y se extienda hacia el sur hasta unos 4 km desde el contacto, cuando lo normal es que no llegue más allá de 1 km. El de las Morras de Cuzna produce a su alrededor una aureola de algo menos del km de anchura y, como estas rocas son más resistentes a la erosión que las pizarras sin metamorfizar del entorno, da lugar a un relieve que destaca sobre la penillanura que son precisamente las así llamadas Morras de Cuzna.
240Los filones del grupo llevan un rumbo muy predominante NE-SO, por lo que encajan de forma casi ortogonal a la estratificación de las rocas encajantes. Esto favorece que haya contactos netos y que las cajas filonianas estén bien definidas. Los filones llegan a penetrar en las tonalitas, lo que en general no representa cambios importantes en la entidad de la estructura146, aunque sí produce alteraciones de la roca ígnea no apreciables en las pizarras metamorfizadas. En la zona de las Morras de Cuzna, los filones que armaban en las tonalitas se presentaban peor definidos, como una red de pequeñas fracturas mineralizadas y con la metalización más dispersa.
241El campo filoniano se sitúa en una zona relativamente llana donde resalta las Morras de Cuzna unos 80 m sobre la llanura. La red de drenaje está muy poco encajada y vierte hacia el río Cuzna que discurre por el sur. En este contexto, quitando los filones que había en las propias Morras, la profundización de los trabajos mineros necesitaría pronto de un drenaje artificial para poder evacuar el agua. Por lo que se sabe de la explotación en época moderna, las entradas de agua a las explotaciones han sido muy irregulares, con casos de moderada entrada, mientras que, en otros casos, como en la mina Begoña del grupo Rosalejo, las necesidades de bombeo eran grandes. Por lo tanto, aparte del condicionante del contenido en plata de los filones, otro factor que debió influir en el laboreo antiguo fue la cantidad de agua que entraba en los huecos mineros.
◇ Los cuerpos mineralizados
242Los filones del grupo El Soldado – Las Morras no han presentado largas extensiones longitudinales, que en general han sido de unos hectómetros. Esta limitación se ha visto compensada por tener cajas con espesores de 1 a 4 m, y por contener buenas y regulares metalizaciones a lo largo de ellas. El rumbo dominante ha sido casi exclusivo NE-SO, entre N40°E y N60°E, con buzamientos desde verticales a fuertes al SE. Ha habido algún caso puntual de estructuras de rumbo NNE-SSO y otros transversales NO-SE. Las profundidades máximas se alcanzaron en la mina de El Soldado donde se llegó al nivel 650. En otras minas de la zona se llegaron a los 400 m.
243Los cuerpos mineralizados se presentan como brechas tectónicas de fragmentos de pizarras, areniscas y rocas porfídicas (pórfidos graníticos y tonalitas), cementados todos ellos por la mineralización. También eran frecuentes los rellenos bandeados donde se apreciaba una zonación con galena a los bordes, carbonatos a continuación y esfalerita en el centro. El mineral de Zn era relativamente frecuente, aunque predominó ampliamente la galena sobre la blenda. Su presencia era irregular y había unos filones que contenían mucha más que otros. Por lo general se observaba un enriquecimiento en Zn en profundidad.
244Los contactos con las rocas encajantes eran en general netos, y en los informes mineros se señala la estabilidad de ellos, haciendo en muchos casos innecesario el uso de rellenos147. Cuando encajaban en pórfidos o tramos areniscosos, los hastiales se mostraban bastante estables, pero al aparecer las alteraciones argílicas en las rocas ígneas, podían requerir de sostenimiento.
◇ La mineralización
245La mineralización de estos filones estaba formada por galena y esfalerita como minerales de interés económico, en una ganga constituida mayoritariamente por carbonatos y en menor medida cuarzo y barita. Como sulfuros acompañantes se encontraban pirita y calcopirita como accesorios.
246El mineral se presentaba bien cristalizado, con grandes granos de galena ojosa fácil de separar y concentrar. Localmente aparecía galena acerada, como en el filón Argentífero (Mina El Soldado) o en el filón Demetrio (Mina El Rosalejo), aumentando entonces considerablemente el contenido en Ag. Los minerales mixtos de Pb-Zn eran fáciles de separar mediante una simple trituración, dado el grueso tamaño de las partículas de cada uno de ellos. Todo ello redundó en que tanto los modernos mineros como los antiguos consiguieran concentrados de buena calidad con cierta facilidad.
247El contenido en Ag de los filones fue muy variable, considerándose en general menas moderadamente argentíferas. Así, los minerales producidos por El Soldado contenían del orden de 350 gr/Tm de concentrado de galena (80 % de Pb), pero el filón argentífero, en la parte oeste del grupo, contenía hasta 7 kg de Ag/Tm de Pb en las zonas más superficiales, para ir disminuyendo en profundidad hasta los 570 gr/Tm de Pb en las más profundas. La vecina mina de Terreras produjo verdaderos minerales argentíferos, con 1 800 a 1 300 gr de plata en la tonelada de concentrado de galena, con contenidos en plomo entre el 81 y 55 %148. En la mina de Las Morras de Cuzna se trabajaron dos filones, de los cuales uno era argentífero y el otro no.
248La mineralización supergénica no debió ser importante, aunque apenas se encuentran restos de ella para poder valorarlos. En cualquier caso, no parece que alcanzara mucha profundidad, ya que en las escombreras no se encuentran muchas señales de minerales secundarios.
◇ Caracterización isotópica de las galenas
249Se dispone de seis resultados de las diferentes proporciones de isótopos estables de Pb en galenas procedentes de este grupo de minas (cuadro 21), tres procedentes del trabajo de García de Madinabeitia149 y otras tres de la base de datos del LIMS.
Cuadro 21. — Resultados de los ratios de los diferentes isótopos de plomo de las galenas del grupo minero El Soldado – Las Morras.
Muestra | Yacimiento | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |||
Valor | 2σ | Valor | 2σ | Valor | 2σ | ||
García de Madinabeitia, tesis inédita (2002). | |||||||
MOR | Morras de Cuzna (Pozo Guadalupe) | 18,231 | 0,004 | 15,609 | 0,004 | 38,324 | 0,011 |
MOR-2 | Mina Terreras | 18,255 | 0,004 | 15,616 | 0,004 | 38,345 | 0,010 |
SOL | El Soldado (Pozo Pepita Sur) | 18,240 | 0,009 | 15,611 | 0,008 | 38,324 | 0,020 |
LIMS, Trincherini et alii. | |||||||
99/04 | Almadenes: Anglo-Vasca (El Rosalejo) | 18,212 | s/d | 15,609 | s/d | 38,339 | s/d |
00/34 | Mina El Soldado (CO 109) | 18,231 | s/d | 15,607 | s/d | 38,345 | s/d |
00/65 | 18,327 | s/d | 15,647 | s/d | 38,503 | s/d |
250Con excepción de una muestra, la 00/65, todos los resultados están dentro de rangos muy estrechos en las tres proporciones isotópicas del Pb. La citada muestra 00/65, aunque tiene valores notablemente superiores a las otras cinco, está dentro del rango encontrado en los yacimientos de Sierra Morena hasta ahora descritos, con valores parecidos a algunas de las muestras de Linares.
◆ Distrito minero de Azuaga (Badajoz)
251Por los términos municipales pacenses de Azuaga y Berlanga, y en parte por el de Valverde de Llerena y Granja de Torrehermosa, se extiende un vasto campo filoniano de vetas de galena que ha tenido en época moderna más de 250 concesiones mineras y unas 92 minas en explotación. Este numeroso conjunto de manifestaciones plumbíferas aparecen dispersas en una superficie de unos 300 km2 y ha sido el de mayor extensión y profusión de indicios mineros en Sierra Morena Central. Desgraciadamente, a pesar del gran número de manifestaciones plumbíferas, muy pocas de estas minas tuvieron unas producciones notables, presentando los filones en general reducidas dimensiones y escasas metalizaciones. Se ha calculado que el 60 % de las minas del distrito produjeron menos de 2 000 Tm de galena y solo el 16 % superaron las 5 000 Tm150.
252La actividad minera en Azuaga en época moderna se inició a mediados de siglo xix, prolongándose con muchos altibajos hasta la paralización del año 1932. La actividad volvió a reanudarse en 1941, alcanzándose el máximo de producción en 1951 para parar definitivamente en 1955, realizándose desde entonces solamente algún relavado de escombreras.
253La mina más importante fue la llamada Triunfo, que tuvo una producción acumulada de unas 60 000 Tm de galena y alcanzó los 440 m de profundidad. La mayor parte de las minas modernas encontraron trabajos antiguos superficiales, que en general no habían alcanzado grandes profundidades.
◇ Geología del distrito filoniano
254Los filones del distrito de Azuaga encajan principalmente en una alternancia de pizarras negras y areniscas conocida con el nombre de Formación Azuaga de edad Precámbrico Terminal (de hace 540 a 600 millones de años). Estas rocas se disponen orientadas con rumbo NO-SE y buzamientos predominantemente subverticales, aunque están replegadas mostrando una vergencia general hacia el sur. Esta unidad litológica aparece limitada por el norte mediante una gran falla de desgarre regional que la separa de un conjunto de rocas metamórficas muy deformadas (mapa 16). Esta falla también se la conoce con el nombre de la población pacense, por pasar prácticamente por ella. La gran mayoría de los filones del distrito se hallan al sur de dicho accidente, aunque hay algunos contados y pequeños casos situados al norte.
255Los filones presentan fuertes buzamientos, con dos orientaciones preferentes que son NE-SO y ENE-OSO. Otro sistema mucho menos frecuente ha sido el ONO-ESE. Esta disposición de los filones principales, cercana a la ortogonal de la estratificación, favorece el desarrollo de estas fracturas. Sin embargo, a diferencia de otros filones de Sierra Morena, en este caso las cajas filonianas no suelen estar bien definidas, presentándose las estructuras muy ramificadas, lo que ocasiona que la mineralización se halle dispersa y sea difícil de seguir. Seguramente las condiciones geomecánicas de la Formación Azuaga son las que determinan la formación de bandas de fracturación mal definidas, con pequeñas grietas de tensión irregulares que son las que se rellenan de mineral.
256El relieve del distrito minero es en general suavemente alomado con partes bastante llanas. La red de drenaje discurre con poca pendiente que va encajándose progresivamente hacia los ríos Bembézar por el este y el Sotillo por el sur. Esto supone que la mayor parte de las explotaciones requirieron de métodos manuales de desagüe al profundizar las labores mineras. Aunque no parece que las cantidades de agua hayan sido importantes en estas minas, evidentemente supondrían un problema añadido a lo reducido de las vetas y a la irregularidad de la mineralización.
◇ Los cuerpos mineralizados
257Las corridas filonianas en el distrito de Azuaga han sido en general cortas, oscilando entre los 40 y 400 m. Las cajas filonianas en general han sido estrechas, normalmente inferiores a 1 m e incluso limitadas a simples guías centimétricas. Eran comunes las formas irregulares y los estrangulamientos con repentinos cambios de rumbo. Dentro de un mismo filón era normal pasar de zonas bien definidas a otras ramificadas con estructuras estrechas y dispersas entre las rocas encajantes. Las mineralizaciones eran discontinuas, con enriquecimientos locales, presentándose normalmente con forma arrosariada.
258La excepción fue el filón principal de la mina Triunfo, la más importante del distrito. En esta mina se trabajaron seis filones, de los cuales cinco eran ramificaciones del principal que se conocía con la denominación de «Filón A». Los trabajos de reconocimiento se extendieron en una longitud de 1 000 m y los trabajos de explotación alcanzaron los 440 m. Se indica que llegó a tener 11 m de potencia, lo cual ocurría en la zona de intersección con las ramificaciones151.
259Los contactos con las rocas encajantes eran en general netos y estables. Incluso en las zonas ramificadas y estrechas se solía dejar una de las salbandas del filón como hastial de la galería, por ser muy estable. Es por esta razón que frecuentemente no se utilizaban rellenos en las explotaciones.
◇ La mineralización
260Las paragénesis de los filones de Azuaga están constituidas por galena y esfalerita como minerales principales; además de pirita, calcopirita como accesorios. De forma ocasional aparece tetraedrita. La ganga es de cuarzo, carbonatos y, a veces, barita. La galena es el mineral más abundante de las paragénesis y generalmente era poco argentífera. La esfalerita es común en estos filones, pero su abundancia ha sido muy irregular.
261Como curiosidad en el distrito, también ha habido mineralizaciones de vanadio asociadas a la galena en algunos filones. Esto ha ocurrido principalmente en los pocos que hay encajados en las rocas metamórficas e ígneas al norte de la falla de Azuaga. En ellos se explotaron sólo vanadatos y carbonatos de plomo hasta profundidades de unas decenas de metros (máximo 90 m en la mina Gerty).
262Los cuerpos mineralizados se presentan como brechas tectónicas de fragmentos de pizarras y areniscas deformados, cementados por la mineralización. También había rellenos bandeados donde se apreciaba una zonación del borde al centro con cuarzo, galena, carbonatos, esfalerita y otro cuarzo más cristalino. El mineral de Zn era relativamente frecuente, aunque predominó ampliamente la galena sobre la blenda. El contenido en Ag de los filones habitualmente no ha sido muy alto.
263La mineralización supergénica ha tenido cierta importancia en los filones de Azuaga, con la formación de cerusita y óxidos de hierro y manganeso. Las mineralizaciones de vanadio han sido también supergénicas, formadas por vanadatos de plomo. En general no parece que alcanzara mucha profundidad, aunque ha habido casos en los que se han encontrado minerales supergénicos a profundidades de hasta 100 m.
◇ Caracterización isotópica de las galenas
264Se dispone de cuatro muestras de galena analizadas para la caracterización isotópica Pb de los yacimientos del distrito de Azuaga. Estas muestras aparecen analizadas en el trabajo de Tornos y Chiaradia152 y en la base de datos del LIMS.
Cuadro 22. — Resultados de los ratios de los diferentes isótopos de plomo en muestras de galena del distrito de Azuaga.
Muestra | Yacimiento | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |||
Valor | 2σ | Valor | 2σ | Valor | 2σ | ||
LIMS, Trincherini et alii. | |||||||
99/02 | Mina Triunfo (BA 3) | 18,143 | s/d | 15,576 | s/d | 38,268 | s/d |
99/03 | Fundición Arroyo Jituero (BA 4) | 18,175 | s/d | 15,623 | s/d | 38,458 | s/d |
Tornos, Chiaradia, 2004. | |||||||
215–4 | Arroyo Conejo | 18,200 | s/d | 15,596 | s/d | 38,430 | s/d |
215–4a | 18,209 | s/d | 15,606 | s/d | 38,459 | s/d |
265Como se puede apreciar los 4 datos son muy parecidos y están dentro del rango de valores encontrados en los otros yacimientos de galena de Sierra Morena descritos hasta ahora.
◆ Grupo Minero de Santa Bárbara – La Unión (Fuenteobejuna, Córdoba)
266En el amplio término municipal de Fuenteobejuna, al norte de la provincia de Córdoba, ha habido repartidas un gran número de ocurrencias minera de plomo. La mayor parte fueron de pequeñas dimensiones, pero se tiene constancia de que casi todas eran ya conocidas por los romanos153. Entre todas ellas destaca el conjunto de minas conocido como Grupo Santa Bárbara – La Unión, situado al NO de la población (mapa 17).
267Este grupo de minas se extiende de este a oeste y fue trabajado en tiempos modernos desde mediados del siglo xix. La actividad extractiva comenzó en la parte oriental, en la mina La Unión, reconociendo trabajos mineros antiguos que habían alcanzado los 110 m de profundidad. Desde 1875 se trabajó con intensidad esta mina y aunque tuvo algunas interrupciones, los trabajos se prolongaron hasta 1913.
268A 1 km al oeste de La Unión se encuentra la mina Santa Bárbara, que fue otro ejemplo de gran filón de galena en Sierra Morena. En tiempos recientes se trabajó a principios del siglo xx, entre los años 1901 y 1936, aportando una producción de concentrado de galena de alta ley (>75 % de Pb) de más de 150 000 Tm. Los trabajos alcanzaron sólo los 300 m de profundidad, lo cual se vio compensado con espesores muy grandes de la estructura mineralizada e importantes metalizaciones. No fueron menas muy argentíferas, aunque puntualmente presentaban enriquecimientos notables. Esta debió ser la razón por la que los trabajos antiguos, romanos en su mayor parte, llegaron a los 115 m, pero dejando sin arrancar grandes cantidades de galena que fueron después explotadas en la época moderna154.
◇ Geología del grupo minero
269Los cuerpos mineralizados del grupo La Unión – Santa Bárbara encajaban en una alternancia de areniscas, conglomerados y pizarras de edad Carbonífero Inferior (entre unos 325 y 350 millones de años). Estas rocas sedimentarias se encuentran a modo de grandes lentejones verticalizados entre rocas volcánicas básicas, características de este sector de la Zona de Ossa-Morena. Todo este conjunto rocoso aparece replegado, orientado NO-SE y con buzamientos en general fuertes hacia el NE.
270Los filones del grupo presentan fuerte buzamientos, mostrando una orientación prácticamente única E-O. Según se indica en informes antiguos, había un fuerte control litológico de las rocas encajantes sobre el desarrollo de estas estructuras, de forma que en los tramos de predominio areniscosos y en los conglomerados aparecía mejor formado y presentaba mayores espesores, para disminuir muy notablemente en los tramos pizarrosos. Esto otorgaba a los filones un carácter lentejonar muy acentuado y numerosas incurvaciones. No se indica en ningún caso que los filones armasen en las rocas volcánicas que afloran en su entorno más cercano. La disposición era casi vertical, buzando 75° al norte los filones de Santa Bárbara155 y de 80° al sur en el caso de La Unión156.
271El relieve del entorno del grupo minero está suavemente alomado, situándose el yacimiento en la parte baja de un amplio valle limitado al norte y al este por una cresta de cuarcitas orientada NO-SE. Esto supone que estas explotaciones necesitaran de un desagüe por métodos manuales casi desde el comienzo, lo cual parece que condicionó en buena parte que los trabajos antiguos llegaran a una profundidad de poco más de 100 m, aunque era evidente que la metalización continuaba en profundidad.
◇ Los cuerpos mineralizados
272La extensión longitudinal de los cuerpos metalizados de este grupo de minas de Fuenteobejuna ha sido corta, con un máximo de 300 m. En contraposición a este hecho las potencias filonianas han sido espectaculares, alcanzando en algunos lugares los 20 m de espesor. Las cajas filonianas normales han estado entre los 2 y 4 m, aunque en general han presentado una forma lentejonar muy acentuada. En la mina Santa Bárbara se trabajaron dos filones de 300 y 200 m de extensión lateral, alcanzando igualmente los 300 m de profundidad. No se han encontrado datos concretos de los filones de La Unión, pero no debieron superar en ningún caso a los de Santa Bárbara.
273Los contactos con las rocas encajantes estaban en general bien definidos, y en general eran estables. Incluso en las zonas más potentes no se requirieron grandes esfuerzos de sostenimiento, utilizándose los rellenos como apoyo a la explotación.
◇ La mineralización
274Las paragénesis de los filones de Azuaga están constituidas por galena como sulfuro dominante, con menores cantidades de esfalerita. También se reconoce en pequeña cantidad la pirita, y como accesorio la calcopirita. La ganga es de cuarzo, carbonatos y, a veces, barita. La galena aparecía generalmente cristalina con un moderado contenido en Ag. No obstante, había delgadas bandas de galena acerada rica en plata que, por lo que se deduce en los informes antiguos, tenía una irregular distribución en los filones. La esfalerita era común, aunque no muy abundante por lo que se ha beneficiado en pequeña cantidad. Parece ser que su presencia aumentaba en profundidad157.
275Los cuerpos mineralizados se presentaban como brechas tectónicas de fragmentos de pizarras, areniscas y cuarzo, cementados por la mineralización. Aunque no se han visto estructuras bandeadas, de las descripciones en informes de la explotación se deduce que estas debían existir, con la galena acerada hacia los bordes de la estructura.
276Se desconoce qué importancia pudiera haber tenido la mineralización supergénica, aunque algo seguro es que no parece que alcanzara grandes profundidades. Como minerales comunes se han reconocido la cerusita y óxidos de hierro.
◇ Caracterización isotópica de las galenas
277Se dispone de los resultados de relaciones isotópicas de Pb de dos muestras de galena procedentes de la mina Santa Bárbara (cuadro 23). Los resultados están en la base de datos del LIMS y siguen en la tónica normal del resto de filones plumbíferos de Sierra Morena.
Cuadro 23. — Resultados de los ratios de los diferentes isótopos de plomo en muestras de galena del grupo minero Santa Bárbara – La Unión.
Muestra | Yacimiento | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |||
Valor | 2σ | Valor | 2σ | Valor | 2σ | ||
99/09 | Mina Santa Bárbara (CO 56) | 18,165 | s/d | 15,580 | s/d | 38,271 | s/d |
00/66 | 18,206 | s/d | 15,620 | s/d | 38,349 | s/d |
Fuente: LIMS, Trincherini et alii.
278Como se comentó al comienzo de este apartado, hay un numeroso conjunto de filones plumbíferos repartidos por el término municipal de Fuenteobejuna, si bien ninguno de ellos alcanzó ni de lejos la importancia que tuvo el grupo de Santa Bárbara – La Unión. Sin embargo, en tiempo de los romanos muchos de esos yacimientos fueron trabajados con intensidad, alentados seguramente por tratarse de galenas argentíferas. Son varios los yacimientos que destacan a este respecto158, entre los que se pueden señalar el grupo Eneros (o La Pava) al este de la población; La Loba al noreste; Viñas Perdidas al norte; y Navalespino al noroeste del pueblo y a unos 2,5 km al norte de Santa Bárbara. De algunas de estas minas se dispone de resultados en la base de datos del LIMS, que se indican en el cuadro 24.
Cuadro 24. — Resultados de los ratios de los diferentes isótopos de plomo en muestras de galena de otros yacimientos del distrito de Fuenteobejuna.
Muestra | Yacimiento | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |||
Valor | 2σ | Valor | 2σ | Valor | 2σ | ||
99/07 | Los Eneros – La Pava (CO 52) | 18,113 | s/d | 15,565 | s/d | 38,232 | s/d |
00/64 | 18,181 | s/d | 15,575 | s/d | 38,225 | s/d | |
99/08 | Los Eneros (CO 52). Navaholguines. | 18,173 | s/d | 15,571 | s/d | 38,272 | s/d |
00/68 | La Loba (CO 55), poblado romano | 18,212 | s/d | 15,614 | s/d | 38,361 | s/d |
98/02 | 18,232 | s/d | 15,678 | s/d | 38,616 | s/d | |
99/26 | 18,153 | s/d | 15,585 | s/d | 38,260 | s/d | |
99/27 | 18,227 | s/d | 15,675 | s/d | 38,567 | s/d | |
99/10 | Navalespino (CO 57) | 18,194 | s/d | 15,608 | s/d | 38,370 | s/d |
Fuente: LIMS, Trincherini et alii.
279Como se puede comprobar, los valores de las galenas de Santa Bárbara están dentro del rango de valores encontrados en el resto de minas de Fuenteobejuna, por lo que parece existir una gran uniformidad en los yacimientos de este municipio cordobés. Los valores de la relación 206Pb/204Pb están dentro de un rango estrecho de 0,119 para todas las muestras analizadas, al igual que el ratio 207Pb/204Pb, con un rango de 0,113 (cuadro 23). En el caso de la relación 208Pb/204Pb en el global de las diez muestras hay un rango amplio de 0,391, debido a una muestra de valor muy alto, 38,616, comparada con el resto. Esta muestra ha sido resaltada en el cuadro 24 (la 98/02), junto con otra que tiene un valor semejante (la 99/10) algo inferior pero también muy alto (en negrita). Si no se consideran estas dos muestras, el rango es de nuevo estrecho, de 0,145, como ocurre en las otras dos relaciones isotópicas (cuadro 25).
Cuadro 25. — Valores extremos, rango y valor medio de las relaciones isotópicas de Pb en las galenas de los yacimientos plumbíferos del término de Fuenteobejuna.
207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | ||||
Valor | 2σ | Valor | 2σ | Sin datos extremos | |
Valor máximo | 15,678 | s/d | 38,616 | s/d | 38,370 |
Valor mínimo | 15,565 | s/d | 38,225 | s/d | 38,225 |
Rango | 0,113 | s/d | 0,391 | s/d | 0,145 |
Valor medio | 15,607 | s/d | 38,352 | s/d | 38,293 |
Fuente: LIMS, Trincherini et alii.
280Las dos muestras «anómalas» han sido tomadas en el poblado romano de La Loba, sin que se pueda establecer una relación directa con el yacimiento explotado, aunque lo lógico sea pensar que de allí procedan. A este respecto conviene recordar que en el cuadro 13, dedicado a las muestras de Linares, hay también una muestra aislada que desentona por su alto valor del resto en esta relación 208Pb/204Pb, en cantidades similares a las aquí mostradas.
◆ Grupo minero de Casiano del Prado (Posadas, Córdoba)
281El grupo minero de Casiano del Prado, situado a unos 10 km al NNO de Posadas, fue otra gran mina de galena en Sierra Morena Central. En este caso junto al mineral de Pb había también abundante esfalerita (blenda), por lo que produjo tanto concentrados de plomo como de cinc. Otra peculiaridad de este yacimiento fue su elevado contenido en plata, tanto en las blendas como en las galenas, siendo una verdadera mina argentífera. En informes antiguos se hacen comentarios de que en las plantas superiores el valor de la plata contenida superaba a la del plomo159. Esto tuvo que ser un gran aliciente para los primitivos mineros, por lo que no es de extrañar que se encontraran trabajos romanos hasta los 217 m de profundidad, pese a que no tuvieron posibilidad de realizar desagües a través de socavones160.
282El yacimiento fue investigado a finales del siglo xix tomando como referencia los importantes trabajos antiguos que existían en superficie. Su explotación duró 21 años, entre 1888 y 1910, alcanzando los 550 m de profundidad, si bien los trabajos de beneficio llegaron hasta el nivel 515. La producción fue de 73 000 Tm de concentrados blenda y 18 000 de galena, con unos contenidos en Ag de 700 a 1 200 gr/Tm en el mineral de Zn y de 4 a 6 kg/Tm en el de plomo. Como se puede apreciar son minerales muy argentíferos. Las grandes escombreras de la mina fueron relavadas en varios periodos a lo largo del siglo xx, especialmente por su elevado contenido en Zn.
◇ Geología del grupo minero
283Las mineralizaciones del grupo minero de Casiano del Prado encajan en una alternancia de materiales volcanosedimentarios y esquistos del Precámbrico terminal – Cámbrico Inferior conocida como Formación Malcocinado (entre unos 530 y 600 millones de años). Estas rocas aparecen metamorfizadas, fuertemente replegadas y con una marcada foliación (esquistosidad) que presenta un rumbo general ONO-ESE y buzamientos muy variables, siendo en el entorno de las minas fuerte hacia el SSO.
284Las minas trabajaron aparentemente una única estructura filoniana, de rumbo general ENE-OSO y con fuerte buzamiento hacia el sur. Los informes antiguos indican que la estructura presentaba numerosas ramificaciones y quiebros, aunque la mineralización era bastante continua. Realmente era un conjunto de vetas definiendo una amplia estructura vetiforme de varios metros de anchura161. Normalmente la explotación iba siguiendo la que parecía ser la veta más importante y aquellas que mostraban más galena. Las explotaciones antiguas se centraban en este mineral, dejando la esfalerita en los rellenos que después serían explotados.
285La estructura principal parece abrirse en dos en la parte oriental, con rumbos NE-SO y ONO-ESE. También los informes antiguos hablan de otras estructuras paralelas que no fueron reconocidas en la explotación moderna.
286El relieve de la zona donde se encuentran las minas es alomado, situándose el yacimiento en el fondo de un valle abierto hacia el oeste, por donde discurre el arroyo de las Vacas, a una cota de unos 240 m sobre el nivel del mar (mapa 18). El valle queda rodeado de colinas con alturas entre los 300 y 330 m sobre el nivel del mar. Esto supone que estas explotaciones necesitarían desde el comienzo de un desagüe por métodos manuales, lo cual pudo condicionar que los trabajos antiguos llegaran a una profundidad limitada. La riqueza en plata hizo que se alcanzaran la considerable profundidad de 200 m, habiéndose encontrado durante la explotación moderna restos de tornillos de Arquímedes y cazoletas de cobre utilizados por los antiguos mineros para la evacuación del agua.
◇ Los cuerpos mineralizados
287La explotación del filón de Casiano del Prado se limitó a una longitud de 500 m, aunque los reconocimientos se extendieron en unos 1 200 m. La caja filoniana era ancha, normalmente de 2 m, pero tenía muchas ramificaciones que hacían que se perdiera la definición de la estructura y difícil su reconocimiento. La mineralización, con irregularidad principalmente en el contenido en galena, tenía buena continuidad y se mantenía en el nivel más profundo de la mina a los 550 m de profundidad, pero parece ser que contenía principalmente esfalerita162.
288Los contactos con las rocas encajantes eran netos, lo que hacía que incluso las ramificaciones quedaran delimitadas por planos netos y estables. El problema en la explotación surgía en la prolongación en la vertical de las mineralizaciones, ya que la que parecía ser la veta principal en un nivel no tenía continuidad hacia arriba en el nivel superior, impidiendo el desarrollo de los realces con los que se hacían las explotaciones.
◇ La mineralización
289La paragénesis del yacimiento de Casiano del Prado está constituida por esfalerita como sulfuro dominante, acompañada de galena de forma irregular. También se encuentra en pequeña cantidad pirita, calcopirita, tetraedrita y bournonita, siendo estos últimos los que aportan la mayor parte de la plata a la mineralización. La ganga más abundante son carbonatos (dolomita), con cuarzo y barita, siendo esta última muy abundante en algunos sectores del yacimiento.
290La galena es cristalina, pero de grano fino, y contiene abundantes sulfosales. Es posible reconocer en muestras de mano, o asistidos de una simple lupa de bolsillo, las sulfosales de aspecto más acerado entre los granos cristalinos de galena. Esto fue un inconveniente a la hora de conseguir concentrados de alta ley en Pb, que normalmente estaban entre el 55 y 65 % de metal, lo cual se veía compensado por el elevado contenido de plata que llevaban. La esfalerita era también cristalina, de tono pardo y granuda, lo que permitía obtener concentrados de mejor calidad que estaban entorno al 40 % de Zn.
291Los cuerpos mineralizados se presentaban como brechas tectónicas de fragmentos de esquistos, volcanitas y cuarzo, cementados por la mineralización. La galena, junto con las sulfosales, aparecían rodeando a los fragmentos de las rocas encajantes. Sobre los sulfuros angentíferos se hallaban carbonatos y la esfalerita. Debían existir estructuras bandeadas con la galena hacia las salbandas del filón, siendo estas bandas las que explotaron los mineros antiguos buscando la plata y el plomo.
292La mineralización supergénica debió tener importancia, aunque se desconoce el alcance que tuvo en profundidad. Por lo que se ve la minería moderna solo encontró minerales primarios, siendo raros los ejemplares de minerales secundarios que se pueden encontrar en los restos de escombreras. La presencia de sulfosales facilita que se libere la plata cuando estos se oxidan y quede entremezclada en forma de Ag nativa entre los óxidos de antimonio, de arseniatos y óxidos y carbonatos de cobre. Igualmente, la esfalerita se altera con facilidad en condiciones ambientales, que, en el caso de ser argentífera como aquí ocurre, libera la Ag que queda entre los óxidos de hierro y las calaminas.
◇ Caracterización isotópica de las galenas
293Desgraciadamente en el momento actual no se dispone de datos acerca de la composición isotópica de las galenas de este grupo. No obstante, viendo los datos obtenidos en todos los yacimientos comentados, es de esperar que se mantengan los valores encontrados en los otros yacimientos de Sierra Morena, que parecen mostrar una gran uniformidad marcando una signatura característica de estos yacimientos.
d) Otros yacimientos de galena de Sierra Morena con otras signaturas isotópicas de plomo
294A lo largo de la descripción realizada de los grandes yacimientos de galena de Sierra Morena, se ha podido comprobar que todos ellos tienen una signatura isotópica del plomo muy uniforme que indica que se han formado a partir de una fuente geológica común del metal. Sin embargo, como se comentó en la introducción, en esta gran provincia metalogénica ha habido un gran número de yacimientos de diversas sustancias que son reflejo de diversos procesos de mineralización a lo largo de su historia geológica, que también han tenido su reflejo en la formación de distintos tipos de yacimientos de galena. Esto ha sido explicado en diversos trabajos, reconociéndose depósitos formados durante los procesos sedimentarios, durante los procesos deformativos orogénicos y durante los procesos post-deformacionales163. Como el principal evento orogénico que ha sufrido la región ha sido la orogénesis hercínica, estos procesos se referencian respecto a ella denominándoseles pre-, sin- y post- deformacionales. La utilización de los isótopos de plomo en las menas de estos yacimientos ha permitido corroborar muchas de las hipótesis y apuntar mejor sobre el origen de las metalizaciones164.
295Los yacimientos de plomo, como se ha indicado, están ampliamente extendidos por la región, también se han formado en distintos momentos y en relación a diferentes procesos geológicos. Hay que señalar que los más importantes se han formado en condiciones post-deformacionales en relación al Orógeno Hercínico. Todos los yacimientos descritos en este capítulo corresponden a ese modelo y de ahí su impronta tan característica y uniforme en cuanto a los isótopos de Pb en las galenas. Sin embargo, es conveniente indicar que hay otros yacimientos que los romanos probablemente también trabajaron, aunque en menor medida, y que tienen otras signaturas isotópicas al haber sido formados en otros procesos y en otros tiempos geológicos.
296García de Madinabeitia165 analizó galenas procedentes de vetas formadas durante la orogénesis hercínicas (sin-deformacionales), diferenciando dos tipos diferentes en base a los modelos propuestos por F. J. Palero Fernández166. Uno de los modelos hace referencia a vetas relacionadas con el plegamiento hercínico encajadas en materiales de edad Ordovícico (cuadro 26), mientras que el otro son vetas en bandas de deformación por cizallamiento que arman en rocas precámbricas (cuadro 27).
Cuadro 26. — Resultados de los ratios de los diferentes isótopos de plomo en muestras de galena de filones sin-deformacionales hercínicos encajados en rocas ordovícicas de la zona Centroibérica.
Muestra | Yacimiento | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |||
Valor | 2σ | Valor | 2σ | Valor | 2σ | ||
809-004 | Mina de Navalcuerno | 17,986 | 0,044 | 15,638 | 0,044 | 38,227 | 0,046 |
860-021 | Mina La Prometida | 17,986 | 0,036 | 15,631 | 0,038 | 38,140 | 0,042 |
860-021 | 17,987 | 0,028 | 15,629 | 0,028 | 38,144 | 0,028 | |
860-001 | Mina San Bartolomé | 18,020 | 0,005 | 15,642 | 0,004 | 38,234 | 0,009 |
861-005 | Mina San Justo | 18,073 | 0,054 | 15,672 | 0,078 | 38,310 | 0,098 |
861-005 | 18,071 | 0,020 | 15,670 | 0,020 | 38,303 | 0,020 | |
861-007D | Mina Los Diegos (filón principal) | 18,059 | 0,024 | 15,665 | 0,024 | 38,283 | 0,026 |
861-007I | Mina Los Diegos | 18,074 | 0,022 | 15,673 | 0,022 | 38,313 | 0,022 |
861-012 | Mina Santa Isabel (filón Norte) | 18,064 | 0,022 | 15,665 | 0,022 | 38,290 | 0,024 |
861-012 | Mina Santa Isabel (filón Sur) | 18,036 | 0,006 | 15,651 | 0,005 | 38,241 | 0,013 |
861-013 | Mina San Benito | 18,072 | 0,024 | 15,673 | 0,028 | 38,312 | 0,032 |
861-030 | Mina Eufrasia | 18,014 | 0,028 | 15,632 | 0,030 | 38,214 | 0,030 |
861-038 | Mina Las Llaves | 18,029 | 0,026 | 15,644 | 0,028 | 38,209 | 0,028 |
861-043 | Mina Atilana | 18,069 | 0,034 | 15,669 | 0,034 | 38,317 | 0,032 |
861-048 | Mina del Pozo Rico | 18,052 | 0,024 | 15,657 | 0,026 | 38,265 | 0,026 |
Fuente: García de Madinabeitia, tesis inédita (2002).
Cuadro 27. — Resultados de los ratios de los diferentes isótopos de plomo en muestras de galena de filones sin-deformacionales hercínicos encajados en rocas precámbricas de la zona Centroibérica.
Muestra | Yacimiento | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |||
Valor | 2σ | Valor | 2σ | Valor | 2σ | ||
García de Madinabeitia, tesis inédita (2002). | |||||||
809-020 | Mina Abundancia | 17,787 | 0,032 | 15,580 | 0,030 | 37,757 | 0,010 |
835-054 | Mina Pepita | 17,777 | 0,014 | 15,584 | 0,022 | 37,792 | 0,018 |
835-070 | Mina Precaución | 17,790 | 0,024 | 15,577 | 0,024 | 37,777 | 0,024 |
835-101 | Mina Tres Ventas | 17,752 | 0,036 | 15,574 | 0,038 | 37,733 | 0,042 |
835-101 | 17,773 | 0,006 | 15,594 | 0,006 | 37,804 | 0,014 | |
835-101 | 17,755 | 0,007 | 15,575 | 0,007 | 37,737 | 0,020 | |
835-101 | 17,759 | 0,030 | 15,579 | 0,032 | 37,752 | 0,017 | |
836-033 | Mina San Luis | 17,762 | 0,024 | 15,572 | 0,024 | 37,729 | 0,024 |
836-103 | Arroyo de la Higueruela | 17,760 | 0,022 | 15,577 | 0,022 | 37,749 | 0,022 |
860-033 | Mina Navalcaballejo | 17,735 | 0,032 | 15,558 | 0,038 | 37,669 | 0,042 |
861-060 | Arroyo del Nacedero | 17,751 | 0,024 | 15,569 | 0,024 | 37,703 | 0,024 |
LIMS, Trincherini et alii. | |||||||
00/36 | Mina La Luce | 17,801 | s/d | 15,586 | s/d | 37,763 | s/d |
00/27 | Mina San Roque | 17,879 | s/d | 15,654 | s/d | 37,974 | s/d |
297Como se puede apreciar, el rango de valores de las tres relaciones isotópicas del plomo es bastante estrecho, dando lugar a dos poblaciones de datos muy concretas y bien diferenciadas (cuadro 28 y cuadro 29). En el caso de los filones en rocas precámbricas hay dos casos analizados en la base de datos del LIMS, correspondientes a las muestras 00/36 y 00/27. La primera de ellas encaja perfectamente en el conjunto de muestras analizado por García de Madinabeitia, mientras que la segunda presenta valores desproporcionadamente altos de las relaciones 207Pb/204Pb y 208Pb/204Pb.
Cuadro 28. — Dispersión de resultados de los ratios de los diferentes isótopos de plomo en muestras de galena de los filones sin-deformacionales en rocas ordovícicas de la Zona Centroibérica.
206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |
Valor máximo | 18,074 | 15,673 | 38,317 |
Valor mínimo | 17,986 | 15,629 | 38,140 |
Rango | 0,088 | 0,044 | 0,177 |
Valor medio | 18,039 | 15,654 | 38,253 |
Fuente: García de Madinabeitia, tesis inédita (2002).
Cuadro 29. — Variabilidad de resultados de los ratios de los diferentes isótopos de plomo en muestras de galena de los filones sin-deformacionales en rocas precámbricas de la Zona Centroibérica.
206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |
García de Madinabeitia, tesis inédita (2002) y LIMS, Trincherini et alii. | |||
Valor máximo | 17,879 | 15,654 | 37,974 |
Valor mínimo | 17,735 | 15,558 | 37,669 |
Rango | 0,144 | 0,096 | 0,305 |
Valor medio | 17,775 | 15,583 | 37,765 |
García de Madinabeitia, tesis inédita (2002). | |||
Valor máximo | 17,790 | 15,594 | 37,804 |
Valor mínimo | 17,735 | 15,558 | 37,669 |
Rango | 0,055 | 0,036 | 0,135 |
Valor medio | 17,764 | 15,576 | 37,746 |
298Si se comparan estos parámetros sobre la variabilidad de datos con los que presentan las galenas de los grandes filones de Sierra Morena, se puede apreciar que hay una clara diferencia, con valores más bajos sobre todo en las relaciones 206Pb/204Pb y 208Pb/204Pb. La relación 207Pb/204Pb es más baja en los filones en rocas precámbricas, mientras que en los que encajan en rocas ordovícicas es semejante a los filones clásicos post-deformacionales de Sierra Morena. Por lo tanto, es posible diferenciar unas y otras galenas con la signatura deducida de los isótopos de plomo.
299Estas mineralizaciones sin-deformacionales seguramente eran también conocidas por los romanos, ya que sus afloramientos resultan muy evidentes al formar crestones de cuarzo que resaltan sobre el terreno. En el caso de los filones en rocas ordovícicas llevan además minerales de cobre que dan lugar a los vivos colores característicos de los carbonatos de este metal en los afloramientos. Los trabajos romanos en estos cuerpos son evidentes y hay casos en los que aún se conservan, pero seguramente iban más destinados al beneficio del rojo metal que al del plomo. En general se trata de menas complejas con mucha pirita y blenda, con irregulares cantidades de galena y calcopirita. Todo ello muy entremezclado con duro y resistente cuarzo, con texturas emborrascadas y bandeados miloníticos producto de la deformación tectónica que han sufrido (fig. 22). Los bajos contenidos en Ag de estas menas tampoco animaron a un esfuerzo añadido para su beneficio, más aún cuando en las cercanías había los clásicos y ricos filones de galena como los descritos.
300Aparte de estos filones ha habido otros que han dado signaturas de plomo diferentes, siendo claramente post-deformacionales. Estos filones tienen galena cristalina en grandes bloques y aparentemente se parecen a los filones clásicos de Sierra Morena. Estas mineralizaciones presentan algunas diferencias sutiles que los diferencian de las otras, como es el predominio del cuarzo sobre los carbonatos en la ganga y la presencia de fluorita. El principal de estos filones es el denominado Zumajo, en pleno Valle de Los Pedroches y que discurre con un rumbo NO-SE y una continuidad de varios kilómetros por los términos municipales de Villanueva de Córdoba y Cardeña. Esta gran estructura encaja en la zona central del batolito granítico de Los Pedroches. Además de este gran filón, se han reconocido otros más pequeños que presentan características semejantes, casi siempre encajados en las rocas graníticas. García de Madinabeitia167 puso en evidencia la diferencia isotópica en el plomo, otorgando un origen diferente a estas mineralizaciones del resto de filones de Sierra Morena y seguramente formados en tiempos más recientes168. En el cuadro 30 se incluyen los datos disponibles de isótopos de plomo de estas mineralizaciones y en ellas se puede apreciar que estas galenas presentan los valores de las relaciones 206Pb/204Pb y 208Pb/204Pb muy por encima de la de los filones clásicos de Sierra Morena.
Cuadro 30. — Resultados de los ratios de los diferentes isótopos de plomo en muestras de galena de varias minas situadas sobre el filón Zumajo.
Muestra | Yacimiento | 206Pb/204Pb | 207Pb/204Pb | 208Pb/204Pb | |||
Valor | 2σ | Valor | 2σ | Valor | 2σ | ||
García de Madinabeitia, tesis inédita (2002). | |||||||
GAL-31 | Mina San Rafael | 18,469 | 0,006 | 15,636 | 0,005 | 38,618 | 0,012 |
GAL-32 | Mina San Cayetano | 18,463 | 0,005 | 15,642 | 0,004 | 38,645 | 0,009 |
GAL-33 | Mina Membrillejos | 18,442 | 0,006 | 15,630 | 0,006 | 38,576 | 0,015 |
GAL-34 | Mina El Águila | 18,452 | 0,005 | 15,636 | 0,004 | 38,605 | 0,011 |
LIMS, Trincherini et alii. | |||||||
99/06 | Filón Zumajo (CO 32) | 18,461 | s/d | 15,644 | s/d | 38,657 | s/d |
301Este gran filón era también conocido por los romanos169 pero su bajo contenido en plata no debió animar a realizar grandes trabajos. No obstante, hay que tener en consideración que muy probablemente se beneficiaron galenas de él que tuvieron que ser tratadas en alguna de las fundiciones que hubo en la zona, como demuestran los escoriales que hay en sus inmediaciones.
Conclusiones
302Sierra Morena ha sido una extensa región minera en el sur de la península ibérica, con una gran variedad de yacimientos minerales, siendo los de plomo los más extendidos, especialmente en las partes oriental y central. Estos yacimientos son filonianos, presentándose como cuerpos estrechos de fuerte inclinación que han tenido dimensiones muy variables. Ha habido casos excepcionales que han formado grandes distritos o grupos de minas que han producido vastas cantidades de metal en los siglos xix y xx (Linares, La Carolina, Villanueva del Duque, etc.). Junto con el mineral de plomo siempre ha estado presente la plata, que con contenidos muy variables ha dado lugar a que algunos de los yacimientos sean realmente argentíferos (Diógenes, Casiano del Prado).
303Estos filones se emplazan en fracturas desarrolladas en diversas litologías tanto ígneas, metamórficas como sedimentarias, que tienen edades desde el Precámbrico terminal al Carbonífero. Son claramente estructural post-deformacionales respecto a la orogénesis hercínica, responsable de la configuración geológica de la región.
304Los romanos conocieron la mayor parte de estos yacimientos, realizando importantes trabajos en aquellos que tenían un contenido elevado en plata y donde el desagüe no les supuso una barrera infranqueable. En general las buenas condiciones de los hastiales de los filones facilitaron el laboreo y la no excesiva competencia de las cajas filonianas hicieron que las operaciones de arranque de los minerales no fuera un trabajo excesivamente penoso.
305Los análisis de isótopos de Pb en las galenas de los grandes yacimientos de la región dan resultados muy uniformes y dentro de estrechos rangos de valores para las tres relaciones isotópicas de los isótopos de origen radiogénico respecto al plomo primigenio. Esto da idea de que, pese a la gran extensión de la región y la gran profusión de manifestaciones de mineral de plomo, estas tienen un origen similar y una común fuente de plomo. Esta uniformidad de resultados permite establecer una signatura del Pb propia de estos yacimientos para su caracterización y comparación con otros.
306Aparte de los grandes yacimientos plumbíferos que se pueden considerar como los clásicos de Sierra Morena, hay otros en la región que presentan otros orígenes y, consecuentemente, tienen signaturas de Pb diferentes. Estos son yacimientos sin‑deformacionales y algunos post-deformacionales, en este caso más modernos que los grandes filones. En general estos yacimientos son pequeños y mucho menos numerosos que los clásicos. Además, tienen bajo contenido en plata y los minerales son complejos y duros para ser arrancados, sobre todo en los yacimientos sin-deformacionales. Por ello, es de suponer que estos filones resultaran poco atractivos para el beneficio del plomo en tiempos de los romanos y que, en el caso de haber producido algún mineral, hayan representado cantidades pequeñas que, mezclados con otros minerales de la zona, no hayan representado una modificación sustancial de la signatura característica del plomo de Sierra Morena.
307La uniformidad isotópica de los principales yacimientos de Pb trabajados por los romanos en Sierra Morena supone una dificultad a la hora de establecer relaciones arqueométricas entre restos arqueológicos de las manufacturas de plomo (lingotes, monedas, restos de escorias, litargirios, etc.) con algún determinado distrito minero. Esto supondrá la necesidad de llevar a cabo cuidadosos análisis estadísticos que permitan establecer grados de probabilidad sobre posibles orígenes, aspecto que será tratado en posteriores capítulos.
Notes de bas de page
1 Ci-après, chap. III, § 16.
2 Il n’empêche que l’emploi des formules manque parfois de rigueur ; par exemple, dans Gutiérrez Guzmán, 2007, pp. 213, 216, 233, 411 et 412, on trouvera les expressions suivantes utilisées sans précision : distrito de Linares – La Carolina, distrito de Linares, distrito de La Carolina.
3 Pline l’Ancien, Histoire naturelle, XXXIII, 95 ; Domergue, 2008, pp. 66-68.
4 Pline l’Ancien, Histoire naturelle, XXXIII, 96, où les gisements filoniens classiques sont évoqués par le Naturaliste : « ubicumque una inuenta uena est, non procul inuenitur alia, Hoc quidem et in omni fere materia. »
5 Hirt, 2010, pp. 48-82. Cet auteur souligne d’autre part la diversité des formules administratives que met en évidence cet état de fait (ibid., pp. 81-82), à l’inverse de leur uniformité parfois mise en exergue. Par ailleurs, la formule procurator metallorum peut être un simple titre administratif, où le pluriel désigne le domaine de compétence de ce fonctionnaire : procurateur spécialisé dans la gestion des mines.
6 CIL II 2598. Pline l’Ancien, Histoire naturelle, XXXIII, 80, signale quant à lui un metallum Albucrarense, également dans le nord-ouest de l’Espagne : peut-être s’agit-il du même metallum.
7 « …metalli quoque Macedonici, quod ingens uectigal erat, locationes praediorumque rusticorum tolli placebat » (Tite-Live, Histoire romaine, XLV, 18, 3).
8 Pline l’Ancien, Histoire naturelle, XXXIV, 4 ; Tacite, Annales, VI, 19.
9 CIL II 1179.
10 Orejas, Rico, 2015, pp. 529-531.
11 Domergue, 1990, p. 235, n. 40. Il est difficile de considérer de la même façon les montes S(ocietatis) S(isaponensis) [Ventura Villanueva, 1993, pp. 50-51], car il s’agit d’un territoire appartenant à une société d’exploitation, et non d’un district administratif. Par ailleurs, l’inscription où la formule est attestée est du ier siècle av. J.-C.
12 Vilar, Egea Bruno, Fernández Gutiérrez, 1991.
13 Ovejero Zappino, Jacquin, Servajean, 1976.
14 García Tortosa, López Garrido, Sanz de Galdeano, 2000b.
15 Ibid.
16 Montenat, Ott d’Estevou, Coppier, 1990.
17 Bellon, Bordet, Montenat, 1983.
18 López-Ruiz, Rodríguez Badiola, 1980.
19 Manteca Martínez, Ovejero Zappino, 1992.
20 Manteca et alii, 2017.
21 Calvo Rebollar, 2003.
22 Oen, Fernández, Manteca, 1975; Manteca Martínez, Ovejero Zappino, 1992.
23 Oen, Fernández, Manteca, 1975; Manteca Martínez, Ovejero Zappino, 1992.
24 Ibid.
25 Guardiola, 1927.
26 SMMPE, 1985.
27 Manteca Martínez, Ovejero Zappino, 1992.
28 Guardiola, 1927.
29 Bravo Villasante, 1914.
30 González Lasala, 1852.
31 Domergue, 1987a.
32 Ibid.
33 También Cabezo Rajado.
34 Crespo García, informe inédito (1977).
35 Rolandi, memoria inédita (1952).
36 Basilio y Trías, 1883.
37 Rolandi, memoria inédita (1952).
38 Crespo García, informe inédito (1977).
39 Monasterio y Correa, 1846; Tirado, 1862; Basilio y Trías, 1883.
40 Guardiola, 1927, lám. XIII.
41 Ibid.
42 Bravo Villasante, 1912.
43 Guardiola, 1927.
44 González Lasala, 1852.
45 Domergue, 1987a.
46 Rolandi, memoria inédita (1952).
47 Guardiola, 1927; Rolandi, memoria inédita (1952).
48 Ovejero Zappino, informe inédito (1974).
49 Kager, 1980.
50 Arnold, informe inédito (1986).
51 Arribas, Tosdal, 1994.
52 Ovejero Zappino, Jacquin, Servajean, 1976; Fenoll Hach-Ali et alii, 1987; Arribas, Tosdal, 1994.
53 Ibid.
54 Análisis realizados para este estudio por P. R. Trincherini y su equipo, citados en adelante LIMS, Trincherini et alii.
55 Arribas, Tosdal, 1994.
56 Baron, Rico, Antolinos Marín, 2017.
57 Andreazini-Sabaté et alii, 2015.
58 Arana Castillo, 2013.
59 López-Ruíz, Rodríguez Badiola, 1980; López-Ruíz, Cebriá, Doblas, 2002.
60 Esteban Arispe et alii, 2015.
61 Arribas, Arribas, 1995.
62 Arribas, Arribas, 1995.
63 Arana Castillo, 2013.
64 Rolandi, 1925.
65 Rolandi, memoria inédita (1952); Pavillon, tesis inédita (1972).
66 Ovejero Zappino, informe inédito (1974).
67 López-García et alii, 2017.
68 Bravo Villasante, 1914; Arrojo, 1927.
69 Belmar-González, 2013.
70 Arrojo, 1927.
71 Rodríguez, 1992.
72 Arribas, Espinosa, Moro, 1983.
73 Ovejero Zappino, informe inédito (1974).
74 Ramallo Asensio, Arana, 1985.
75 Belmar-González, 2013.
76 Ovejero Zappino, informe inédito (1974).
77 Boeck, 1889.
78 Ramallo Asensio, Arana Castillo, 1985.
79 Rolandi, 1925.
80 Domergue, 1990.
81 Arribas, Tosdal, 1994.
82 Esteban Arispe et alii, 2015.
83 Arribas, Tosdal, 1994; LIMS, Trincherini et alii; Scaife, 1997 [disponible en línea].
84 Domergue et alii, 2016a y b.
85 Domergue, 1987a; Arboledas Martínez, 2010.
86 Pérez de Perceval, 1989.
87 González Jódar, Sanchis, 2012.
88 Fenoll Hach-Ali, 1992.
89 Espí, tesis inédita (1977).
90 Pérez de Perceval, 1989.
91 Navarro, 2018.
92 Ibid.
93 Ibid.
94 Calvo Rebollar, 2003.
95 Navarro, 2018.
96 Ezquerra del Bayo, 1884.
97 Gómez Iribarne, 1908.
98 Martínez Frías et alii, 1989.
99 Morales Ruano, Both, Fenoll Hach-Ali, 1994.
100 Ezquerra del Bayo, 1841.
101 Monasterio y Correa, 1850.
102 Falces Yesares, 1883; Siret, 1985.
103 Ezquerra del Bayo, 1841.
104 Calvo Rebollar, 2003.
105 Romero Ortiz de Villacian, 1928.
106 González Llana, 1949.
107 Arana Castillo, 1973.
108 González Jódar, Sanchis, 2012.
109 Routhier, 1963. Esta gran obra de P. Routhier establece los principios básicos de la geología moderna aplicada a la investigación de los depósitos minerales, introduciendo conceptos como el de «provincia metalogénica» para dar a entender regiones que presentan unos caracteres geológicos y metalogénicos comunes e interrelacionados.
110 La zonación del Macizo Hercínico Ibérico realizada por Julivert et alii, 1974, está basada en criterios geotectónicos comprendiendo la zonación inicialmente propuesta por F. Lozte en 1945 que se apoyaba en criterios paleogeográficos. Supuso un gran esfuerzo de síntesis para comprender la evolución del Orogeno Hercínico en la península ibérica y prácticamente no ha sido modificada desde entonces.
111 La zona de Ossa-Morena es de gran complejidad geológica y sobre la distribución de dominios hay gran discusión. Se toma como la más aceptada la presentada por Apalategui, Eguiluz, Quesada, 1990, a modo de síntesis de numerosos trabajos realizados en los años 70 y 80 del siglo pasado, y que fue publicada dentro de la importante obra de Dallmeyer, Martínez García (eds.), Pre-Mesozoic Geology of Iberia.
112 Julivert et alii, 1974.
113 Robardet, 1976, propuso este diferente límite de zonas apoyándose en criterios esencialmente paleo-geográficos, pero dándole también un sentido geotectónico.
114 Domergue, 1987a, presenta decenas de referencias a depósitos minerales de plomo que tienen señales de laboreo minero romano, repartidas por el territorio de Sierra Morena.
115 Moreda, Dueñas, 1991, p. 88.
116 Azcárate, 1971, estableció la estructura geológica del distrito minero de Linares de una forma concreta, apoyándose en los trabajos que la Empresa Nacional Adaro había realizado desde mediados del siglo xx.
117 Azcárate, 1971.
118 Vázquez Guzmán, 1983, p. 30.
119 Azcárate, Vergara, Argüelles, 1971, establecen la secuencia paragenética de los filones de Linares basada en multitud de observaciones en distintas minas y complementada con estudios petrográficos.
120 García de Madinabeitia, tesis inédita (2002), tabla V.5, p. 90.
121 No hay datos de rango de error en la base del LIMS, Trincherini et alii.
122 Gutiérrez Guzmán, 2007, p. 450.
123 Tamain, tesis inédita (1972), vol. 3, pp. 745-746.
124 Gutiérrez Guzmán, 2007, p. 450.
125 Tamain, tesis inédita (1972), vol. 3, p. 741.
126 García de Madinabeitia, tesis inédita (2002), tabla V.5, p. 90.
127 Tornos, Chiarada, 2004, p. 976.
128 Domergue, 1987a, vol. 1, p. 84.
129 Quirós Linares, 1969. Este trabajo fue reeditado en 1992 en la colección Facsímil de la Biblioteca de Autores y Temas Manchegos, de la Diputación Provincial de Ciudad Real, de donde se ha tomado la cita.
130 González Llana, 1949, p. 85.
131 Ibid., p. 86.
132 Ibid., p. 85.
133 Palero et alii, 2003, p. 589.
134 García de Madinabeitia, tesis inédita (2002), tabla V.4, p. 82.
135 Domergue, 1967, hace una detallada descripción de múltiples restos arqueológicos encontrados en la mina Diógenes, así como en su inmediato entorno, que atestiguan que ésta fue una importante explotación para los romanos.
136 Palero Fernández et alii, 2003, p. 590.
137 García de Madinabeitia, tesis inédita (2002), tabla V.4, p. 83.
138 Domergue, 1987a, vol. 1, pp. 27-34.
139 Boixereu, Asensio, 2005, p. 404.
140 Ibid., p. 398.
141 El Instituto Geológico y Minero de España (IGME) realizó en las décadas de 1970 y 1980 diversos trabajos de investigación en varias minas de Extremadura, cuyos informes pueden ser consultados en su fondo documental a través de su página web [disponible en línea]. En el informe de 1981 [disponible en línea] se explican los resultados obtenidos concretamente en varias minas de Castuera.
142 Palero Fernández, Gumiel, Fernández Carrasco, 1985, p. 36.
143 García de Madinabeitia, tesis inédita (2002), tabla V.6, p. 94.
144 González Llana, 1949, p. 106.
145 Donaire Romero, Pascual Martínez, 1992, diferenciaron las dos facies graníticas que integran el gran batolito de Los Pedroches: granodioritas y monzogranitos, así como las relaciones temporales entre ambas litologías y las pizarras encajantes; Donaire Romero et alii, 1999, complementan el estudio precedente y aportan un modelo evolutivo del batolito granítico basado en datos geoquímicos y petrológicos; véase también García de Madinabeitia, tesis inédita (2002), p. 187.
146 Carbonell Trillo-Figueroa, 1947, p. 22.
147 Ibid., pp. 20-32.
148 González Llana, 1949, p. 102.
149 García de Madinabeitia, tesis inédita (2002), tabla V.7, p. 99.
150 IGME, 1974, p. 4.
151 González Llana, 1949, p. 110.
152 Tornos, Chiaradia, 2004, p. 976.
153 Domergue, 1987a, vol. 1, pp. 137-138, se refiere concretamente a la mina Santa Bárbara, pero en las pp. 130 a 144 describe las del municipio de Fuenteobejuna, las cuales presentan una importante actividad en tiempo de los romanos.
154 González Llana, 1949, p. 101.
155 Becerril, De la Concha, 1949, pp. 5-6.
156 González Llana, 1949, pp. 101-102.
157 Carbonell Trillo-Figueroa, 1946, p. 203.
158 Domergue, 1987a, vol. 1, pp. 130-144.
159 González Llana, 1949, p. 97.
160 Carbonell Trillo-Figueroa, 1946, p. 125.
161 Ibid., pp. 128-132.
162 Ibid., p. 136.
163 Tornos, Chiaradia, 2004, presentan una amplia muestra de isótopos de plomo de una variada representación de depósitos minerales de plomo de la zona de Ossa‑Morena, comprendiendo diversos ambientes geológicos. Los resultados de los isótopos reflejan distintos orígenes y procesos de formación de las mineralizaciones. Palero Fernández, tesis inédita (1991), establece distintos tipos de yacimientos de Pb-Zn-Ag que aparecen en el sector meridional de la zona Centroibérica, los cuales son consecuencia de distintos procesos de mineralización ocurridos en diversos momentos de la evolución geotectónica de la región. Esta clasificación, soportada por numerosos datos geoquímicos, isotópicos y de inclusiones fluidas, es la que luego aparece publicada en Palero Fernández et alii, 2003.
164 García de Madinabeitia, tesis inédita (2002), analiza diversas galenas de los yacimientos de la Zona Centroibérica siguiendo la clasificación de Palero Fernández, tesis inédita (1991), obteniendo signaturas isotópicas de Pb muy bien definidas para cada grupo, mostrando diversos orígenes y momentos de formación para cada uno de ellos. Véase también Tornos, Chiaradia, 2004.
165 García de Madinabeitia, tesis inédita (2002), tabla V.1, p. 71 y tabla V.2, p. 75.
166 Primero en su tesis leída en 1991 y publicados posteriormente en Palero Fernández et alii, 2003.
167 García de Madinabeitia, tesis inédita (2002), tabla V.7, p. 99.
168 García de Madinabeitia et alii, 2002, presenta los datos obtenidos en su tesis y destaca la diferencia existente entre la signatura isotópica de las galenas de los yacimientos del centro del batolito de Los Pedroches y las de Linares y La Carolina.
169 Domergue, 1987a, vol. 1, p. 112.
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