Réflexions sur l’usage des auges dans le contexte des uillae en Afrique romaine
Les cas de Demna Wadi Arremel et de Sidi Ghrib
p. 121-129
Texte intégral
1Les « monuments à auges » alimentent des débats passionnés sur leur usage depuis plus d’un siècle. S’agissant de leur rôle utilitaire, les diverses interprétations (écuries, lieux de perception ou d’échanges de denrées agricoles) butent sur l’absence de données archéologiques fiables autorisant des certitudes. Soulever de nouveau cette question « discutée » du contexte archéologique des auges logées dans des monuments s’avère de grande importance pour la connaissance des rouages de l’économie romano-africaine dans l’espace rural ou bien dans les zones périphériques des cités vouées aux activités industrielles ou artisanales1.
2Notre connaissance des auges est aussi nourrie par la prospection archéologique qui a livré un nombre important d’auges déplacées et réutilisées ou bien faisant partie de structures bâties. Ces données, qui n’ont pas encore été suffisamment évaluées quantitativement en Tunisie, témoignent d’ores et déjà de l’omniprésence des auges dans les sites antiques qu’ils soient urbains ou ruraux2. À l’évidence les auges appartenant à des contextes archéologiques sont souvent alignées et abritées dans des espaces spécifiques. Quant aux auges individuelles non maçonnées, elles sont souvent associées à des structures réaménagées. Elles auraient connu une mobilité similaire à celle des broyeurs d’olives à trapetum particulièrement courante dans les périodes d’insécurité3.
3Des informations sur l’usage des auges peuvent être fournies par le monde rural, régi en Afrique romaine par la prédominance de la grande propriété4. La démarche à suivre est de vérifier si ce type de matériel est susceptible d’être associé à des contextes de production, de stockage et d’échanges ou bien de fabrication artisanale. Notre terrain d’investigations est celui de deux sites tunisiens qui ont fait l’objet de récentes fouilles archéologiques à des dates rapprochées. Il s’agit de centres de grands domaines latifundiaires qui furent identifiés à Demna Wadi Arremel (Bouachir) et à Sidi Ghrib (Borj El Amri). La taille imposante des deux établissements et la longévité de leurs activités socio‑économiques5 sont autant d’indices de la présence de deux modèles économiques liés au régime de la grande propriété, fonctionnant comme un substitut rural à la cité6. Les indices d’une production essentiellement oléicole et céréalière, recueillis par la fouille, témoignent d’une production agricole diversifiée grâce à la fertilité des terres et à l’abondance des ressources hydrauliques. La région vallonnée de ces deux sites offrait des opportunités pour divers types de cultures dont les indices sont attestés par les résultats des prospections archéologiques7.
La villa de Demna Wadi Arremel et ses « salles à auges »
4Des fouilles d’urgence datant de juillet 1999 à octobre 2001 ont été exécutées au lieu‑dit Demnet el Khobza8, dans l’emprise d’un site antique vierge de la basse vallée de l’Oued Arremel de la région du Zaghouanais, situé à peu de distance de la cité de Segermes9. Les travaux étalés sur deux années ont pu se faire dans l’emprise du lac d’un barrage de retenue qui était en cours de construction. Ils ont abouti à l’identification d’un centre de grand domaine rural matérialisé par la présence de plusieurs bâtisses imposantes ayant appartenu à un même ensemble. L’établissement, de grande taille10, était alimenté en eau par une batterie de citernes jumelées, implantée au sud de la bâtisse rurale. Des thermes dépendant de la villa ont été identifiés non loin de l’écoulement de l’oued, dont l’éloignement est dû à des raisons pratiques11. La fouille de ce grand ensemble12 n’a pas pu être totalement achevée à cause des contraintes de temps imposées par le calendrier des travaux d’aménagement du barrage et de sa mise en exploitation.
5Le plan de la villa témoigne d’une répartition cohérente des espaces selon des modèles types de villae connus par les sources et selon un plan de gestion sans doute inspiré de celui des domaines impériaux attesté par l’épigraphie. Il reflète une organisation cohérente des espaces autour d’une cour centrale (fig. 1). Les installations de production, de stockage, d’écoulement et la partie résidentielle appartiennent à trois composantes typiques d’une villa romaine13. Les fouilles ont révélé trois phases d’occupation grâce à l’analyse du matériel céramique recueilli dans les couches archéologiques scellées14. La date de fondation placée vers la fin du ive ou le début du ve siècle correspond au noyau central de la villa qui comporte notamment un pressoir à huile et des aires de commercialisation et de stockage. L’extension, qu’on pourrait placer dans le courant de la deuxième moitié du ve siècle apr. J.‑C., correspond à l’accroissement de la production oléicole avec l’installation d’un second pressoir. Une aile a été accolée au mur de façade méridionale de la villa, comportant un chai dont l’identification trouve appui dans la présence d’un matériel amphorique à entonnoir servant à la conservation du vin15. Une partie du cru, dont le transport était assuré par des petites amphores globulaires16, aurait été commercialisée à l’échelle locale.
6L’abandon progressif de la villa débute au viie siècle avancé ; il est reconnaissable à une redistribution spatiale qui serait en relation avec l’installation d’une activité artisanale relative à la fabrication du verre, dont les traces ont été identifiées dans la cour principale de la villa. L’abandon définitif non encore précisé par les données archéologiques serait en rapport avec la conquête arabe. C’est à cette époque qu’il faudrait rattacher les tombes à jarres installées dans les ruines d’une des chambres de la pars urbana de la villa17.
7La pars fructuaria du premier état de la villa, vouée à la production de l’huile d’olive et aux échanges des produits agricoles, fut dotée de « salles à auges » à toiture en charpente, accessibles par la cour intérieure à portiques de la villa18 (fig. 2). La salle principale surélevée est accessible par une entrée latérale dotée d’un escalier à quatre marches. Elle conservait un alignement d’auges jumelées, séparées par des hastes en pierre. Les auges aux dimensions similaires (22 cm sur 35 cm avec une profondeur de 18 cm) étaient posées à même le sol (fig. 3). Une deuxième salle qui faisait face à la cour abritait un autre alignement d’auges jumelées et séparées par des hastes posées de chant. Celles-ci étaient surélevées par rapport au sol (fig. 4). Une troisième « salle à auges » longée de couloirs à proximité a été installée près du chai à vin datant du deuxième état de la villa. Elle semble avoir eu une vocation commerciale, étant donné son emplacement et ses proportions19 (fig. 1).
8Ce sont autant d’éléments de réflexion sur le caractère probablement commercial de cet ensemble de salles abritant des auges calibrées, dont la disposition centrale facilitait la circulation des visiteurs. Elles devaient sans doute contenir des denrées sèches. En effet, les produits liquides telle l’huile d’olive nécessitent la présence d’un orifice d’écoulement, fréquemment attesté dans les tables de mesure se trouvant dans les marchés des cités romaines comme à Choba, en Maurétanie césarienne20 (fig. 5).
Les auges de la villa de Sidi Ghrib
9Au lieu-dit Sidi Ghrib, à peu de distance du site de Sicilibba (el Alaouine)21, des vestiges furent mis à nu fortuitement au début des années 197022. La fouille, dont la direction avait été confiée à notre collègue Abdelmajid Ennabli, a permis de mettre au jour un luxueux complexe balnéaire privé, pavé de somptueuses mosaïques de pavement figurées et géométriques23. La décoration principale est régie par le thème classicisant du thiase marin24. Les thermes se singularisent par leur décor architectural taillé dans un grès local et décoré de motifs floraux stylisés25. Cet ensemble thermal a été attribué au ve siècle en s’appuyant sur une analyse critique du matériel céramologique recueilli dans les couches « scellées » des différents sondages opérés sous un contrôle scientifique26. Le programme de sauvegarde et de valorisation du site a démarré avec le déplacement de l’habitat de l’ancien hameau et l’affectation du site à l’INP27.
10Une extension de la fouille réalisée entre 1985 et 1992 a permis de mettre au jour un nouveau noyau de vestiges, accolé aux thermes28 (fig. 6). L’ensemble a été identifié comme étant la pars urbana d’une villa d’époque tardive, du fait de sa proximité avec les thermes. L’analyse du matériel céramologique a conduit à envisager une fondation d’un seul jet au sein d’une grande propriété agricole au courant du ve siècle L’abandon de cet établissement rural en tant que lieu de résidence du maître du domaine29 date de la fin de l’époque vandale. Il aurait été causé par un incendie d’origine accidentelle qui aurait entraîné une destruction des toitures en charpente de l’édifice30.
11À l’époque byzantine, une partie de la pars urbana de la villa a été réoccupée. Le réaménagement a permis d’accueillir une petite installation rurale dotée de plusieurs salles de service. Attirent l’attention la présence d’un contrepoids de pressoir à huile et un pétrin qui sont conservés dans cette aire réaménagée de la villa31 (fig. 7). À ce second état se rattache l’installation d’un double alignement d’auges posées sur un appareillage de blocs de grès local soigneusement taillé, dont la hauteur est de 0,90 m. Ces deux files d’auges parfaitement parallèles semblent avoir été installées dans une salle qui aurait été implantée dans l’ancien péristyle de la pars urbana de la villa32. Les auges doubles sont ménagées dans des blocs de pierre calcaire taillée de 0,62 m sur 1,65 m (fig. 8). Leurs cavités aux bords arrondis, dont les profondeurs sont identiques (0,24 m), correspondent à des capacités assez similaires (fig. 9). Force est de constater que l’état actuel des vestiges ne permet pas d’identifier avec certitude le contexte archéologique de cette aire à auges qui serait en rapport avec la petite unité de production oléicole dont les indices sont évidents. Sans doute son aménagement s’inscrit dans le programme fonctionnel des espaces réaffectés de la villa. Il est évident que le rétrécissement du bâti est lié à un contexte économique marqué par l’émergence d’un nouveau mode d’exploitation de type autarcique, dominé par l’émergence des établissements ruraux à petite taille dans l’espace rural à partir de la fin de l’époque vandale et au début de l’époque byzantine33.
12L’abandon de cet établissement rural de Sidi Ghrib date du début de l’époque arabe comme cela est fréquemment attesté dans l’arrière-pays de Carthage34.
Les points acquis et les prémices de solutions
13Notre démarche s’appuie sur l’analyse du contexte socio-économique du monde rural de l’Antiquité tardive marqué par la présence de villae dont la gestion était autonome. En tant que microcosmes économiques, elles auraient échappé au contrôle des cités durant la période vandalo‑byzantine. Cette économie de marché relative de la production agricole était régulatrice des biens et des services35.
14Pour s’en convaincre, les aires à auges découvertes dans les deux sites semblent avoir eu un rôle hautement important. Se trouvant dans des espaces ouverts au public et voués aux échanges des produits agricoles, elles auraient eu une fonction commerciale36. Ce serait des lieux de collecte et de transaction des produits agricoles, implantés à proximité des aires de production ou de stockage (céréales, huile et vin). Les témoignages épigraphiques relatifs à cette activité viennent à l’appui de cette hypothèse37. Ils nous éclairent sur la tenue de marchés ruraux (nundinae) au sein des grands domaines privés, attestant que cette activité est devenue au fil du temps une institution sociale et économique servant d’outil de contrôle des communications, de la production et de la main d’œuvre38. Il semble que cette pratique relative au négoce a perduré dans les campagnes africaines jusqu’à la fin de l’Antiquité comme cela vient d’être attesté à Demna, au cap Bon, où un marché-entrepôt de transit a été en activité aux ve-vie siècles39, à peu de distance d’une église rurale découverte dans les années 1950, célèbre pour ses mosaïques funéraires et sa cuve baptismale40.
15Les tables de mesure de capacité, fréquemment installées dans les marchés des cités africaines41, nous fournissent un autre repère pour l’interprétation des auges. Ces outils, qui témoignent de la bonne organisation de l’économie régionale, servaient à la vérification des mesures dans les transactions commerciales, particulièrement dans la vente du blé, des vins et de l’huile42 (fig. 5a-c, p. 125). Leur usage est aussi envisagé pour la perception des prestations en nature dues par les contribuables43. Il n’est pas à exclure que ces tables à cavités calibrées aient pu inspirer les aménageurs des aires à alignements d’auges, dont l’architecture est parfaitement adaptée à des activités relatives aux ventes et aux échanges. Les cas de Demna Wadi Arremel et de Sidi Ghrib témoignent de cette filiation qui corrobore la présence d’une activité lucrative à proximité des lieux de production agricole.
16En guise de conclusion, notre réflexion s’appuie sur une voie de recherche qui privilégie une solution économique pour la question de l’usage des auges. Elle s’inscrit dans le cadre d’une approche d’une culture matérielle à laquelle se rattachent plusieurs problématiques à définir dans un futur programme de recherche relatif aux contextes socio-économiques des aires à auges. Une exploitation de l’ensemble des données et des indices archéologiques relatifs à cette thématique sera d’un grand apport pour une meilleure connaissance des mécanismes des échanges commerciaux dans le milieu rural romano-africain44.
Notes de bas de page
1 Voir l’analyse critique de l’ensemble des hypothèses dans Duval, 1985.
2 D’après les résultats du programme de la carte archéologique de Tunisie, Institut National du Patrimoine.
3 Ghalia, 2005, p. 67 ; une synthèse des travaux se trouve dans : Ghalia, Mazigh, 2014.
4 Pline, Naturalis historia, XVIII, 35 ; Brun, 2004, p. 199.
5 Pour le statut des villae dans l’Antiquité tardive : Kotula, 1988.
6 Shaw, 1981, pp. 72-73.
7 Carlsen, 2000 ; Poinssot, Lantier, 1923.
8 Wadi Arremel est un district (iqlīm) à l’époque arabo-islamique : Tijani, Rihla, p. 11.
9 Desanges et alii, 2010, p. 206.
10 Approximativement 3 000 m2 de surface bâtie.
11 Le risque d’incendie, assez courant dans les thermes, a probablement été déterminant dans le choix d’un emplacement éloigné de la villa.
12 Incluant un temple prostyle rural datant de l’époque sévérienne. Le sanctuaire aurait été dédié à une divinité protectrice des campagnes, probablement Jupiter dont le culte était populaire dans la région de Segermes, dont fait partie la localité de Wadi Arremel. Le monument a été démonté et remonté dans le nouveau site se trouvant en amont du lac du barrage : Ghalia, 2005, pp. 53‑62, fig. 3‑11. À compléter par Ghalia, Mazigh, 2014, p. 93.
13 Leveau, SilliÈres, Vallat, 1993, pp. 53-55.
14 Bonifay, 2005.
15 Ibid., p. 80, fig. 36.
16 Ibid., fig. 36.
17 Ghalia, 2005, p. 72, fig. 31.
18 Le portique nord comportait un silo souterrain servant au stockage des denrées sèches. Des outils de fabrication de pain de grande taille pour les besoins de la population du domaine ont été révélés par la fouille, en particulier la meta, une meule à grains et un pétrin.
19 Les auges ont été démontées avant la remontée des eaux du barrage. Elles sont conservées dans le nouveau site.
20 Salama, 1993 ; Rezkallah-Boussaid, 2014, pp. 65-66.
21 Desanges et alii, 2010, pp. 209-210.
22 Un indice ayant conduit à cette découverte est l’emplacement au sein des vestiges de la tombe du saint éponyme du lieu.
23 Ennabli, 1986.
24 L’ensemble du pavement est conservé au musée national de Carthage.
25 Dont les éléments, conservés in situ, ont été signalés par l’inventeur : Ennabli, 1986, p. 18 et fig. pp. 19-20.
26 Ennabli, 1986, pp. 55-56. À compléter par l’analyse critique de Thébert, 2003, p. 149.
27 Un projet de reprise des travaux de réhabilitation du site est programmé par l’INP pour la période 2018-2020.
28 Ennabli, Neuru, 1994.
29 Le dominus est représenté dans une scène de départ à la chasse sur la mosaïque d’un vestiaire des thermes : Ennabli, 1986, pp. 44-45, pl. XIV-XVI.
30 Ennabli, Neuru, 1994, p. 217.
31 Ibid., pp. 215-216, fig. 3. Les auteurs ne mentionnent pas la présence de cet indice d’une activité oléicole, dont la découverte est récente. La reprise des travaux à Sidi Ghrib sera utile pour déterminer les limites territoriales de la villa et définir, par la même occasion, la chronologie des différents états d’occupation et leur fonctionnement.
32 Ibid., p. 213, fig. 2.
33 Poinssot, Lantier, 1923, p. LXXIV.
34 Ghalia, 2018, p. 291.
35 Pour les grands domaines africains : Vera, 1992. Les représentations de villae romano-africaines sur la mosaïque en témoignent : Merlin, 1921.
36 Cette hypothèse a déjà été émise pour les « monuments à auges » tardifs : Duval, 1985, p. 168.
37 Petites capitales, 2002, pp. 375-377.
38 Shaw, 1981, pp. 73-83. Les sources mentionnent les nundinae : Tertullien, Apologeticum, 42, 2. Voir aussi dans ce volume la contribution de C. Vismara pp. 17-24.
39 Voir une brève description dans Ghalia, 2010, p. 10, fig. 6. L’étude a pu se faire dans le cadre d’un mémoire d’HDR que j’ai soutenu en 2013 à l’Université Aix-Marseille (publication en préparation).
40 Cintas, Duval, 1958, pp. 170-176 et 181-242, pl. XIII-XL ; Courtois, 1955.
41 Salama, Laporte, 2011.
42 Rezkallah‑Boussaid, 2014, pp. 57-78.
43 Ibid., p. 78.
44 À l’instar des travaux sur la production oléicole antique qui ont pu se développer depuis les années 1980 à partir des données archéologiques fournies par les prospections et les fouilles pratiquées en Tunisie. Un exemple parmi d’autres : Sehili, 2009.
Auteur
Institut national du Patrimoine, Tunis
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