Résumés
p. 289-295
Texte intégral
1Jacques Beyrie
le roman et l’histoire au XIXe siècle
[Novela e Historia en el siglo XIX]
L’Histoire joue un rôle important dans l’écriture romanesque espagnole du XIXe siècle. Tout d’abord, roman et Histoire se rejoignent dans le roman historique, qui contribue à la renaissance du genre romanesque au moment précis où s’élargit le public des lecteurs. Mais ils partagent un autre point commun : en effet, le roman se présente comme une histoire, c’est-à-dire comme une narration de faits disposés selon un ordre adéquat. Bien que l’école réaliste, récemment apparue, proscrive l’élément historique et oppose le roman naturaliste au roman historique, l’écriture romanesque espagnole respecte les structures narratives de l’Histoire. Bien éloigné du déterminisme des romans de Zola, le climat krauso-positiviste des années 1880 favorise la foi en la liberté et en la capacité de l’individu. La seconde manière de Benito Pérez Galdós prend ses distances, grâce à l’humour, par rapport au déterminisme physiologique et demeure fidèle au contexte historique. Au-delà du dernier Clarín – qui, au début des années 1890, ajoute à l’indétermination chronologique une dimension de recherche existentielle –, identité individuelle et identité collective demeurent liées, dans le roman espagnol, avec la problématique de l’Histoire.
2Jean-François Botrel
Le roman, genre éditorial (Espagne, 1830-1930)
[La novela, género editorial (España, 1830-1930)]
L’hypothèse de ce travail est qu’en marge du roman comme genre littéraire, il existe une praxis du roman qui permet son identification à partir d’éléments formels de type éditorial et qui arrivent à constituer le roman en un genre éditorial identifiable par le lecteur, sous des formes qui évoluent tout au long de la période considérée. À partir de l’examen physique de romans-livres de toute sorte, des informations bibliographiques disponibles entre 1830 et 1930, de l’observation rétrospective des usages (avérés ou suggérés), l’objectif est donc de faire une sorte d’inventaire de traits génériques – que le roman, tout en les partageant pour partie avec d’autres genres, combine de façon originale –, pour observer ensuite les usages et les discours associés et, enfin, caractériser le genre éditorial «roman», avec ses variantes, à quatre moments de l’histoire de l’Espagne (circa 1830, 1860, 1890 et 1920).
3Yvan Lissorgues
Vers une esthétique ou roman réaliste (1860-1897)
[Hacia una estética de la novela realista (1860-1897)]
La spécificité la plus authentique de l’esthétique réaliste de la seconde moitié du XIXe siècle est son caractère perfectible, c’est-à-dire le fait qu’elle constitue une esthétique en évolution perpétuelle. D’une analyse du discours sur te roman – résultat d’un vaste débat, auquel participent très activement aussi bien les romanciers qu’une grande partie des intellectuels de l’époque – et de l’étude des œuvres, il ressort que le réalisme espagnol est une conquête progressive dont la plénitude se manifeste par une vaste production créatrice et par quelques chefs-d’œuvre. Pour tous ceux qui y participent – quelle que soit leur position idéologique et leur conception esthétique –, le roman est te genre qui correspond à l’évolution des temps et le débat, relancé par les discussions autour du naturalisme, s’attache principalement aux problèmes relatifs au langage, au style, à la peinture du milieu, à l’objectivité, à l’illusion de réalité, à la matière romanesque, etc. Si le but visé avec le plus de détermination et de dynamisme est l’élaboration d’une esthétique du roman qui soit en rapport avec une éthique, le débat (implicite dans les oeuvres et manifeste dans le discours sur le genre romanesque) aborde aussi les problèmes les plus profonds (philosophiques et métaphysiques) posés par les questions de l’art et de la réalité. À tel point que l’on peut souligner les apports décisifs du grand réalisme espagnol du XIXe siècle à l’art de la mimesis et encore plus les efforts des romanciers (Valera, Alarcón, Pérez Galdós, Pereda, Clarín, Palacio Valdés, Emilia Pardo Bazán, Picón, etc.) pour faire de la mimesis une poiesis de la réalité.
4Francisco Caudet
La tromperie mimétique dans les Novelas Contemporáneas de Galdós
[La falacia mimérica en las Novelas Contemporáneas de Galdós]
Par le terme «tromperie mimétique», on prétend remettre en question le concept, largement accepté, de réalisme du XIXe siècle. Cet article pose, d’un côté, que la réalité se refuse, dans le roman du XIXe siècle, à être transposée selon les codes littéraires bourgeois – ceux qu’a exposés Galdós dans Observaciones sobre la novela contemporánea en España – et, d’un autre, qu’à travers ce processus où il se confrontait avec la résistance de la réalité à se laisser traduire dans des codes réducteurs, le romancier bourgeois – en l’occurrence Galdós – a abandonné peu à peu l’écriture réaliste. Il y a donc une « réalité réelle », située au-dessus – ou au-delà – de la réalité littéraire, laquelle se désintéresse de la première lorsqu’elle s’oppose aux diktats du schéma mental du supposé observateur-transcripteur impartial. C’est pourquoi, à partir d’Ángel Guerra, le réalisme de Galdós évoluera vers l’utopie – spiritualiste ou pédagogico-sociale. Par conséquent, l’idéologie est un filtre qui irrévocablement déstabilise aussi l’écriture réaliste. Parler de réalisme, en tant que copie fidèle de la réalité réelle, est, nous entendons le montrer ici, une tromperie. Cette thèse peut s’appliquer – c’est du moins l’intention de cet article-à d’autres écrivains naturalistes. Zola, le maître d’école naturaliste, en est un exemple paradigmatique – il suffit de se rappeler ce qui sépare Germinal de Travail.
5Roberta Johnson
1902 : Les débuts du roman intellectuel
[1902: Inicios de la novela intelectual]
Les origines du roman intellectuel espagnol, qui apparaît vers 1902, remontent à l’histoire des idées en Espagne au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle. Miguel de Unamuno, Ρíο Baroja et José Martínez Ruiz (Azorín) se sont formés dans la période où l’Espagne entrait tardivement dans le monde moderne de la philosophie avec le krausisme, le positivisme, la pensée socialiste et, un peu plus tard, Schopenhauer et Nietzsche. Ces orientations représentent des conflits philosophiques que des écrivains-clés de la « génération de 98 » exploraient et critiquaient dans des romans comme Amory pedagogía, Camino de perfección et La voluntad (tous parus en 1902). Le roman permettant de présenter des perspectives multiples, ce genre fournit un moyen de développer des philosophies dont les positions sont très diverses. C’est ainsi que dans Amory pedagogia, Fulgencio Entrambosmares représente l’idéalisme allemand alors que Avito Carrascat plaide pour la science et le positivisme. Dans Camino de perfection, Fernando Ossorio essaye une série de positions philosophiques à travers divers genres littéraires, depuis le décadentisme déterministe jusqu’au réalisme dialectique. Dans La voluntad, les affrontements idéologiques se révèlent dans des personnages et des situations qui se présentent de façon paradigmatique, sans liens logiques. Des romanciers postérieurs, tels que Ramón Pérez de Ayala et Benjamín Jarnes, ont hérité de la tradition du roman intellectuel, mais leurs fictions visent à parodier le roman intellectuel sérieux d’Unamuno, Baroja et Azorín.
6Maria-Dolores Albiac Blanco
Persée et le miroir. Autobiographie et littérature dans l’Europe d’avant-guerre
[Perseo y el espejo. Autobiografía y literatura en la preguerra europea]
Persée a affronté une réalité menaçante sans la regarder en face, la contemplant reflétée dans son bouclier, et, à travers la réverbération oblique, il a triomphé de la gorgone Méduse. De même, Pérez de Ayala traduit dans ses écrits ses préoccupations biographiques (éthiques et intellectuelles) sans adopter la forme littéraire autobiographique et frontale du recours au je confessionnel. Le jeu spéculaire, c’est d’offrir au lecteur la réalité que l’auteur voit, mais sans que celui-ci apparaisse dans le récit, qui gagne ainsi en distanciation et objectivité. L’ouvrage s’avère plus crédible et scelle avec efficacité un pacte de conviction avec l’auteur. L’article analyse la présence, dans l’œuvre de Pérez de Ayala, d’éléments biographiques peu connus, car ils appartiennent à sa biographie intellectuelle. Il s’agit de textes et de situations d’œuvres d’autres écrivains, qui sont clairement traduits, paraphrasés ou glosés dans quelques-unes de celles de Ferez de Ayala. Cadalso, Clarín et Unamuno sont les auteurs qui font l’objet de cette confrontation.
7José Enrique Serrano Asenjo
Quelques idées sur le roman dans les années vingt : métromanes et autres textes doctrinaux
[Ideas sobre la novela en los años veinte: metanovelas y otros textos doctrinales]
Cet article propose la lecture de trois romans qui portent sur le roman lui-même, publiés dans les années vingt : El novelista (1923) de Ramón Gomez de la Serna, El profesor inútil (1926) de Benjamín Jarnés et Cómo se hace una novela (1927) de Miguel de Unamuno. Cette étude en propose une analyse qui tient compte des textes majeurs du débat théorique sur le roman dans l’Espagne de l’époque, ceux notamment de Ρίο Baroja et José Ortega y Gasset. Elle cherche à situer les réflexions des récits cités dans le cadre de la crise du roman apparue en Occident depuis la fin du naturalisme. Cette analyse met finalement en évidence l’ancienne perméabilité de ce type d’œuvres, notamment aujourd’hui à l’égard de la lyrique et de l’essai, et – ce qui est plus important encore – leur caractère profondément épistémologique.
8Fulgencio Castañar
Panorama du roman engagé sous la Seconde République
[Panorámica sobre el compromiso en la Segunda República]
Le but de cette communication est de donner une vision générale du roman engagé en Espagne sous la Seconde République. Plutôt que de recourir à la dénomination traditionnelle de « roman social », l’auteur préfère, à cause de la forte composante politique qui sous-tend toutes ces œuvres, insister sur l’idée de l’engagement, qu’il ne considère pas comme étant le propre d’un groupe ou d’une génération, mais comme une tendance générale de l’art. C’est le poids des événements socio-politiques qui a favorisé, à partir de 1926, l’apparition de propositions esthétiques qui, sous l’influence de tendances extérieures (roman réaliste russe et nord-américain de critique sociale, roman pacifiste allemand), s’orientaient dans une direction contraire à celle de l’avant-gardisme triomphant dans notre pays. L’unité qui s’est faite chez les écrivains de gauche contre la dictature de Primo de Rivera disparaît après la proclamation de la Seconde République. Apparaissent même d’autres orientations agissant dans des milieux aussi bien réformistes que radicalement contre-révolutionnaires. Les problèmes de l’Espagne réelle – celle de lamine, de la campagne ou des ouvriers de l’industrie – sont des noyaux autour desquels se tissent les anecdotes de ces romans qui, contrairement à ce que l’on croit souvent, ne correspondent pas toujours au profil réaliste, puisque certains ont un caractère allégorique tandis que d’autres font prédominer la déformation satirique. Un bref aperçu des romans les plus significatifs de la période permet d’obtenir un panorama général d’un type de roman auquel la Guerre civile de 1936 devait mettre fin d’une manière sanglante.
9José-Carlos Mainer
Conversions. Sur l’image du fascisme dans le roman espagnol de l’immédiat après-guerre
[Conversiones: sobre la imagen del fascismo en la novela española de la primera postguerra]
Le fascisme est lié à l’existence des masses, phénomène postérieur à 1918, et son esthétique habite n’importe quel lieu de l’histoire littéraire : l’avant-gardisme, le kitsch, le néo-classicisme ou le néo-romantisme. Cet article recherche l’idéologie du fascisme espagnol dans trois textes qui se rejoignent autour de la notion de « conversion ». El vidente (1939), d’Ernesto Giménez Caballero, raconte comment cet auteur et Antonio Tovar ont découvert le philosophe Donoso Cortés qui, cent ans plus tôt, s’était identifié avec le romantisme réactionnaire. Javier Marino. Historia de una conversion (1943), de Gonzalo Torrente Ballester, est le portrait d’un « rebelle » qui, dans le Paris cosmopolite de 1936, retourne à la foi. Rosa Krüger (1989), de Rafael Sanchez Mazas, se veut une parabole du destin de l’homme, de la recherche de la femme idéale et du triomphe du devoir sur la passion, mais ce qui est en apparence une harmonie « européaniste » trahit la présence de ces Ideen ohne Wörter dont parlait Spengler en 1919.
10Ignacio Soldevila Durante
Le roman de l’exil
[La novela del exilio]
Le titre délibérément ambigu de la communication offre de nombreuses possibilités d’interprétation qui sont successivement examinées. On propose ensuite un état de la question, du point de vue historiographique, et on rend compte des réflexions qu’a suscitées – et que continuera à susciter en Espagne et à l’étranger – le roman de l’exil, concept qui s’élargit avec la prise en compte des notions de roman exilé et d’exil intérieur. De même, on pose et on examine le problème des rapports existant entre le roman de l’exil et le roman de l’intérieur, celui des effets de cette division sous le franquisme, ainsi que celui de l’examen critique auquel ils se sont mutuellement soumis. On conclut en soutenant qu’il faut en finir, à court terme, dans l’historiographie, avec le maintien des divisions quand on étudie ce vaste ensemble qu’est le roman espagnol de 1936 à 1975.
11Geneviève Champeau
Réception du roman réaliste de l’après-guerre
[Recepción de la novela realista de postguerra]
Le terme «réalisme» renvoie à un projet esthétique commun qui donne lieu à des solutions formelles différentes suivant les époques et les contextes où il est mis en oeuvre. Le relativisme de cette notion se renforce si on la considère du point de vue de la réception. Dans la littérature espagnole de l’après-guerre, le débat sur le réalisme établit une relation étroite entre esthétique et idéologie : une œuvre n’est considérée comme réaliste que s’il existe une convergence entre la vision du monde qu’elle propose et celle du lecteur. Voilà pourquoi c’est autour des notions de tremendismo, d’objectivisme et de réalisme social que se cristallisent les affrontements idéologiques entre essentialisme et empirisme ainsi que des divergences profondes, au-delà d’une thématique de critique sociale, entre positions dogmatiques et antidogmatiques, globalisatrices et relativistes. Les diverses modalités du réalisme de l’après-guerre dessinent la carte des tensions idéologiques de cette époque.
12Manuel L. Abellán
Déterminismes sociaux du réalisme du milieu du siècle
[Determinismos sociales del realismo del medio siglo]
En dépit de leurs détracteurs ou de leurs épigones, les tendances supposées du réalisme social du milieu du siècle – roman, poésie et théâtre – ont peu de rapport avec l’engagement politico-esthétique de leurs auteurs, bien que celui-ci puisse y apparaître sous-jacent. Le roman social ou roman critico-social a été l’espace émergent des conditions créées par les deux groupes de soutien au franquisme : le groupe d’origine confessionnelle et le groupe d’origine laïque, avec des référents idéologiques et politiques divers. À partir du moment où le combat dialectique entre ces deux groupes a cessé d’occuper le devant de la scène, le réalisme social a lui aussi cessé d’exister.
13Jean Tena
Le roman des années soixante : Tiempo de silencio et la libération de l’écriture
[La novela de los sesenta: Tiempo de silencio y la liberación de la escritura]
Les nouvelles conditions socio-économiques et culturelles des années soixante mettent un terme au cycle du roman social, le genre dominant de la décennie précédente, Dans Tiempo de silencio (1962), Luis Martin Santos applique aux ingrédients sociologiques de ce roman un traitement esthétique nouveau, révélateur des contradictions de la réalité. Véritable summa, Tiempo de silencio définit le nouveau rôle du romancier : provoquer, inquiéter, faire naître le doute et non pas expliquer le monde par des simplifications fausses. Encouragée à partir de 1966 par des romanciers de plusieurs générations, cette « révolution copernicienne », jointe à d’autres trajectoires narratives (Benet, les premiers germes de l’expérimentalisme…), fait des années soixante une décennie de transition pour un genre romanesque en crise mais toujours florissant.
14Jean Tena
De l’expérimentalisme à la «rεναrrativisation» : le roman des années soixante-dix
[Del experimentalismo a la «renarrativización»: la novela de los años setenta]
L’explosion et la diversité du roman des années soixante-dix rendent difficile toute tentative d’analyse ou de classement Pourtant, face à l’expérimentalisme ou à la «déréalisation» (La saga/fuga de J. B. de Gonzalo Torrente Ballester [1972]), on peut trouver de nouvelles variantes de la relation au référent : parabole, écriture de la mémoire, roman policier, etc. Parallèlement à ces axes narratifs et à quelques trajectoires particulières (Benet, Tomeo.on assiste aussi à l’apparition de quelques postulats de la postmodernité dominante des décennies suivantes : engagement avec ta littérature, liberté créative, mélange des styles, « renarrativisation » (déconstruction, réécriture, parodie), métacréativité… Les romans de Mendoza, Merino ou Luis Govtisolo, parmi beaucoup d’autres, établissent avec le lecteur un pacte fondamental : le plaisir du texte.
15Georges Tyras
Le roman noir espagnol après 1975 : renouveau d’un genre ?
[La novela negra española después de 1975: ¿renovación de un género ?]
La critique spécialisée tend depuis peu à élaborer une préhistoire du roman noir espagnol alors que, hormis des exceptions rares et discutables, la fiction policière en langue castillane apparaît dans sa variante noire au moment où le régime franquiste agonise. Les raisons de cette naissance configurent une problématique qui est examinée en trois étapes. 1°. – Le roman policier apparaît dans l’histoire littéraire générale à la fin du XIXe siècle, dans un moment de normalisation de la société bourgeoise, comme solution alternative au réalisme remis en question par la crise de l’épistèmè positiviste. 2°. –Il apparaît de façon analogue dans l’histoire littéraire espagnole, avec l’épuisement du réalisme traditionnel et l’impuissance de l’expérimentalisme à proposer des solutions adaptées au nouveau contexte. 3°.–Aussi bien dans l’histoire littéraire en général que dans celle de la littérature espagnole en particulier, les rapports complexes de référence et d’échange entretenus par les domaines de la littérature légitime et de la littérature de genre permettent la création, dans un espace intermédiaire, d’un univers qui est, simplement, celui de la littérature actuelle. Le corpus examiné dans l’ensemble de l’étude est celui de ce qu’il est convenu d’appeler le « roman noir espagnol », auquel s’ajoutent quelques textes d’une grande ambition littéraire (La verdad sobre el caso Savolta, Ronda del Guinardó, Galíndez, Papel mojado, Land Rover), capables de renouveler les caractéristiques du genre.
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