Préambule de la troisième partie
p. 157-162
Texte intégral
1La construction de la réputation par la valorisation de la dévotion de l’individu et de son lignage, par l’exaltation de leurs actions dans la défense de la foi, par le rappel de leurs liens généalogiques à des figures religieuses saintes ou sacrées, constitue un principe de continuité de la légitimation de l’autorité et donc du statut socio-politique. Cette réalité, particulièrement patente pour les puissants, aristocraties et noblesses, notables et familles élitaires, anime plus largement les sociétés occidentales médiévales et modernes1. L’enquête d’Anne-Valérie Solignat présentée dans ce volume l’illustre très clairement. Cette réalité trouve aussi d’évidents prolongements dans les espaces coloniaux américains, comme le montre l’étude d’Elfie Guyau ci-dessous. Et des prolongements existent également dans les sociétés orientales, au sein du christianisme comme en islam, jusqu’au xixe et peut-être même au-delà : les contributions de Sabine Mohasseb Saliba et d’Ismail Warscheid donnent sur ce plan un précieux éclairage.
2L’édification de la réputation religieuse repose fréquemment sur l’exaltation de ce qui a été fait en ce monde au service de Dieu, qu’il s’agisse des exploits dans les combats contre les ennemis de la foi, des œuvres pieuses et charitables, dons et fondations, mortifications et actions de sanctification, etc. Elle s’appuie aussi sur le rattachement à des ancêtres tenant une place de choix dans l’élaboration identitaire, narrative, mythique et historique, des confessions. Comme d’autres aspects de l’investissement des laïcs dans le sacré, mais de manière tout à fait archétypale, elle met en évidence la dialectique unissant les actions présentes aux attentes et dividendes escomptés de cet investissement : elle suppose en effet le lien entre le présent et l’absent, entre l’ici-bas — les actes pieux effectués — et l’au-delà — le salut espéré pour prix de ce qui a été accompli par l’aspirant à la grâce de son vivant et par ses ancêtres. De même, la réputation du bon chrétien — et dans certains cas du bon musulman (mais pas pour tous les acteurs envisagés, comme on peut le constater ci-dessous) — fonde, sur la base de ces actes qui regardent vers l’au-delà, tout ce qui peut être crédité en ce monde au profit du laïc et de sa famille : la perpétuation et l’élargissement de sa prédominance sociale, l’affirmation d’une identité — ainsi l’identité nobiliaire considérée dans l’Occident chrétien comme une forme d’excellence humaine —, l’exercice du pouvoir, notamment local, sur les sujets de sa domination, la sécurité patrimoniale et familiale associée à la fondation pieuse et aux biens qu’elle met de côté, les privilèges reconnus par les États et couronnes, etc. Cette tension vers le salut est en outre inclusive et jamais individuelle : le bénéfice, bien au-delà de l’auteur de ces actes, est appelé à retomber sur sa parenté, sa lignée, voire son lignage, mais aussi, le cas échéant, sur sa clientèle et/ou son réseau, sa communauté, ses sujets, sa patrie, son État s’il s’agit d’un prince2.
3L’institution de la réputation associée à la dévotion, engagements et actes pieux suppose, quel que soit l’échelon considéré, la reconnaissance de ces investissements et la fixation de cette reconnaissance, certes dans le présent mais pour la perpétuité. Cette inscription dans l’intemporel mettra la lignée à l’abri, ce qui est déjà gage de salut face au risque d’extinction familiale et d’oubli3. Dans le cas des caciques et principales de la vice-royauté du Pérou, ici étudiés par Elfie Guyau du xvie au xviiie siècle, et qui se distinguent comme des membres éminents de la noblesse indigène, largement hispanisés, la reconnaissance est ainsi assurée formellement via la rédaction d’un « dossier d’information d’office et après audition des parties », dossier assis sur la présentation de témoins et de témoignages et destiné aux autorités coloniales. Cette démarche juridique est d’autant plus essentielle que la reconnaissance des mérites de bon chrétien leur permettra d’accéder parfois à des privilèges (ce qui ne s’avère en réalité pas si fréquent) et, surtout, contribuera à la fois à réaffirmer leur pouvoir de seigneurs, en particulier sur leurs Indiens, et à favoriser leur promotion sociale, alors qu’ils ont dû s’intégrer à la société coloniale et à un ré-ordonnancement socio-politique sous l’égide de l’autorité royale ibérique. Le récit de leurs mérites chrétiens constitue une preuve écrite de leur réputation religieuse authentifiée par la justice royale et contribue à la fixer dans le temps.
4Diverses stratégies familiales permettent la reconnaissance et la fixation commémorative des actes pieux et hauts faits au service de Dieu, dont certaines tiennent à des actions d’écriture — ainsi la rédaction de généalogies, de mémoires familiales, de panégyriques — d’autres aux rites, en particulier funéraires, et aux fondations, comme l’instauration et la stabilisation de lieux de culte, de couvents, de monastères et d’établissements religieux variés, l’institution de chapellenies qui célébreront la parenté et sa piété, entre autres. Il convient d’ajouter à cela différents modes d’appropriation de l’espace ecclésial ou religieux. Les vivants veilleront encore à la conservation et à la transmission des marques de l’ancêtre célébré comme un héros de la foi, sa devise par exemple, ainsi qu’à la dévolution d’objets de dévotion ou de reliques familiales.
5La place de la filiation avec les ancêtres est toujours déterminante. Si la réputation en tant que fondement du pouvoir séculier peut aller jusqu’à reposer sur « une revendication de sacralité », pour reprendre l’expression employée par Ismail Warscheid, elle peut s’appuyer pour ce faire davantage sur un discours mythique que sur des actes. Dans le cas des lignages chérifiens du Grand Touat, la légitimité de cette élite séculière de propriétaires terriens et de marchands se fonde sur la revendication identitaire, par les membres de ce groupe, selon laquelle ils sont les descendants du Prophète. Mais cette origine bénie ne leur permet pas d’assumer dans les faits une expertise et une distinction particulières en matière de savoir et de piété. Celles-ci sont le fait, en revanche, des oulémas, et sont la source pour ces derniers d’une autre forme de supériorité sociale, associée cette fois à l’excellence spirituelle et à la prééminence intellectuelle. Ainsi « l’ascendance prophétique y est plutôt l’insigne d’une notabilité séculière qui entretient une alliance conflictuelle avec les maîtres des zaouïas locales [les oulémas], afin d’exercer un contrôle politique sur les communautés oasiennes », explique Ismail Warscheid. Et ces chérifs ne s’illustrent pas par leurs actions pieuses et leur probité religieuse, pas plus qu’ils n'interviennent comme des médiateurs dans la pacification des conflits communautaires. « L’incarnation du principe généalogique » — la descendance du Prophète dans ce cas — est néanmoins essentielle à l’enracinement de leur pouvoir profane. Les histoires familiales analysées par Anne-Valérie Solignat dans cet ouvrage montrent également la place éminente des ancêtres pour deux maisons nobles auvergnates du xviie siècle, celles de Polignac et de Montboissier-Beaufort-Canillac. La construction généalogique, ici encore en partie mythique, est essentielle à l’édification de l’identité lignagère de ces deux maisons, notamment celle de défenseurs de la chrétienté. Elle vient légitimer, de deux manières distinctes cependant, le pouvoir seigneurial et territorial de ces puissants dans une commune référence à Dieu, au travers des ancêtres prestigieux, porteurs de sacralité pour leur parenté, avec, d’un côté, une figure divine, Apollon, privilégié par les Polignac, de l’autre, des saints, des saintes, des papes et des fondateurs illustres, qui soutiennent la grandeur des Montboissier-Beaufort-Canillac.
6Les dispositifs destinés à asseoir une réputation de piété prennent place dans ce que l’on pourrait généralement désigner comme des sociétés de l’honneur, honneur qui suppose de se conformer à un modèle de conduite et dont l’affirmation prend nécessairement la forme d’une manifestation publique. Pour la société française du xvie siècle, les recherches d’Arlette Jouanna, en particulier à propos de la noblesse, ont montré que l’honneur se décline en quatre significations elles-mêmes associées : dans un premier sens, l’honneur s’identifie à la « vertu », soit une « qualité » propre à chaque état de la société. Il renvoie précisément dans ce sens à un modèle idéal de comportement convenant à chacun des états sociaux et à la conduite effective qui doit suivre ce modèle. Dans un second sens, l’honneur signifie « réputation » et « estime sociale », ce qui s’acquiert par des actes jugés conformes au code de conduite imposé. Dans un troisième sens, l’honneur se met au pluriel : les « honneurs » sont les signes extérieurs qui témoignent de la considération d’autrui et qui traduisent, à la vue collective, l’estime portée et la réputation. Enfin, l’honneur devient « distance sociale », dans un quatrième sens, plaçant la personne honorée au-dessus des autres hommes. L’honneur est alors synonyme de rang, de grandeur et se situe au cœur de la hiérarchie sociale. Si l’honneur est attaché à l’individu et à ses actes, il est aussi un « capital » qui appartient à la lignée. Il dispose donc d’un caractère héréditaire et familial. Dans toutes ces significations, l’honneur se rapporte à la personne, mais il s’articule essentiellement à la reconnaissance publique4. Ce schéma, valable en particulier pour la noblesse française de la Renaissance, nous semble applicable de manière plus générale, ainsi pour les élites, tant le modèle nobiliaire extrêmement valorisé appelle à l’imitation les autres catégories sociales dans les espaces européens ou même dans l’Amérique coloniale. Et les pratiques de notables chrétiens en Orient entre le xviie et le xixe siècle décrites par Sabine Mohasseb Saliba soulignent aussi l’importance de l’honneur. L’édification de l’honneur familial et sa démonstration par plusieurs biais à l’échelle régionale tiennent ainsi une place déterminante, explique Sabine Saliba, dans les stratégies en matière d’action religieuse des notables maronites qui contribuent à l’expansion et à la défense de la foi catholique au sein du Kesrouan, dans la montagne libanaise, sous administration ottomane, comme les Khazen, fondateurs de nombreux monastères familiaux et d'églises, gouverneurs de cette région. La légitimation religieuse intervient comme un élément clef de la fabrique de l’honneur, pour ces grands notables maronites par exemple. Cette édification se réalise au travers de récits généalogiques célébrant leurs actions passées pour la protection de la foi contre les musulmans, mais, principalement, par le biais de fondations monastiques et ecclésiastiques familiales, dont la gestion est fréquemment assurée par la famille, sur des générations, et qui sont encore le support de donations, de messes, de rites, d’inscriptions funéraires, réactualisant la renommée dans ce processus de construction de l’honneur.
7On ne saurait, certes, limiter la quête de l’honneur et ses contraintes à la seule perspective religieuse, celle de la réputation de piété ou de la défense de « l’honneur de Dieu ». Toutefois, il est certain que la religion y détient un poids considérable, du moins dans les sociétés chrétiennes de l’époque moderne et probablement du xixe encore. Si l’honneur renvoie à la conformité à un modèle de comportement propre à chacun des états sociaux5, la piété, le zèle religieux, voire la défense et la propagation de la foi, gagnent une place éminente, quel que soit le positionnement dans la hiérarchie sociale, à la charnière du xvie et du xviie siècle, en particulier en Europe, par l’expansion et la circulation de la littérature morale centrée sur la réalisation des devoirs d’état. Comme l’indique ainsi François de Sales dans ce véritable best-seller que fut, au xviie, l’Introduction à la vie dévote, chaque laïc chrétien peut accomplir ce qu’il doit en conscience au regard de la religion, plus particulièrement en matière d’œuvres pieuses et charitables, cela, selon sa place dans l’ordre divin (en admettant les variables liées au travail, au genre notamment le mariage, le veuvage, à la possession de biens, à la position sociale occupée)6. Cet agencement qui ménage une dynamique d’action religieuse dans le monde à chaque individu laïque selon son statut dessine, à partir du xviie siècle, « une véritable sociodicée sous des oripeaux dévots », comme l’a expliqué Olivier Christin7. L’accomplissement de ses devoirs de bon chrétien, de ses obligations vis-à-vis de la religion, et même la surenchère en matière de dévotion, de fondations et de contributions à l’évangélisation, deviennent dès lors des éléments clefs de la mesure de l’honneur, plus particulièrement pour les élites, notamment les nobles, auxquels la littérature morale et dévote reconnaît une responsabilité toute particulière, du fait d’une position prééminente, à l’égard du reste du corps social.
8Au travers de leurs actions pieuses, les laïcs vont aussi gagner des « honneurs » (selon le troisième sens évoqué plus haut) qui, dans le monde chrétien plus particulièrement, leur sont concédés par des clercs et des religieux par « gratitude », en reconnaissance de leurs fondations, legs, participations aux œuvres charitables8. Il suffit de songer aux sièges et aux chapelles réservées à des donateurs laïques dans des églises, aux armes de fondateurs apposées sur des édifices religieux, aux droits d’entrée dans tel couvent ou à la concession d’y avoir une chambre pour certains bienfaiteurs, sans parler des prières et des messes, des cérémonies, funérailles et sépultures, etc9. Les prières et les messes, rituels funéraires et cérémonies sont inscrites au sein de l’économie du salut, dans le prolongement de la pastorale de la mort, qui avait connu une forte impulsion grâce aux ordres mendiants à partir du xive siècle10. Mais ces honneurs et avantages variés constituent également des dividendes plus immédiats et des marques de supériorité sociale. Les fondations, à partir du xvie siècle, en faveur des ordres nouveaux ou contre-réformés (jésuites, capucins, récollets, carmélites, entre tant d’autres) cohabitent avec des formes plus traditionnelles du legs pieux, telles que les chapellenies. Ces dernières permettent de rémunérer un ou plusieurs chapelains occupés à chanter les heures et à célébrer des messes quotidiennes pour le salut du donateur et de sa parenté. Le coût de ces fondations et des legs pieux retombe néanmoins lourdement sur les familles et constitue un poids sur le terrain financier et patrimonial, ce qui apparaît dans les sources avec une relative constance historique11. De façon plus générale, ces donations, chapellenies, cérémonies funéraires, fondations, contribuent à renforcer la solidarité entre les générations, en liant les vivants avec les morts et ancêtres familiaux. La dimension mémorielle de ces créations est donc absolument essentielle. Les célébrations généalogiques se situent aussi dans cette construction de la mémoire lignagère et contribuent à fonder la prééminence sociale, comme nous avons pu déjà le constater.
9Éléments clefs d’une « comptabilité de l’au-delà »12, ces pratiques reposent sur une intrication consubstantielle des logiques spirituelles et mondaines. Elles disposent également d’une fonction sociale, patrimoniale mais aussi politique, lesquelles sont totalement intégrées aux mécanismes de reproduction des familles et d’affirmation de leur domination et de leur supériorité.
Notes de bas de page
1 Boltanski, Mercier, 2011 ; Atienza López, 2008 ; Mazel, 2010.
2 Boltanski, Maldavsky, 2017, p. 206 ; Boltanski, 2011, pp. 259-261, 263-264.
3 Ead., 2020 ; Solignat, 2012a, pp. 134-135 ; Klapish-Zuber, 2000 ; Butaud, Piétri, 2006 ; Boltanski, Maldavsky, 2017, p. 206.
4 Jouanna, 1968, pp. 604, 607-609 et 619 ; ead., 1976, vol. 2, pp. 625 sqq.
5 Pour les nobles dans la France de la Renaissance, par exemple, la vertu qui fait agir et qu’il faut rechercher est celle du courage ou de la vaillance au combat. Mais cette vertu, selon divers traités nobiliaires des dernières décennies du xvie, ne sera jamais mieux incarnée que dans la lutte armée pour la « vraie » religion (la religion catholique pour les pourfendeurs du protestantisme) contre ses adversaires : Jouanna, 1968 ; ead., 1976 ; Boltanski, 2016, pp. 112-113.
6 Sales, Introduction à la vie dévote, en particulier chap. iii, p. 12.
7 Christin, 2009. Et voir aussi, Gutton, 2004, pp. 137-138 ; Tallon, 1990, notamment p. 21 ; Châtellier, 1987, notamment p. 34.
8 Hufton, 1999, pp. 127-128 ; Boltanski, Maldavsky, 2017, p. 204, plus particulièrement à propos de l’attitude de la Compagnie de Jésus vis-à-vis de ses bienfaiteurs.
9 Hufton, 1999 ; Boltanski, Maldavsky, 2017 ; Mazel, 2010 ; Solignat, 2012a, pp. 155-157 ; ead., 2012b.
10 Mazel, 2010 ; Chiffoleau, 1988 ; Lauwers, 1996 ; Chaunu, 1978.
11 A.-V. Solignat en trouve de multiples témoignages pour le cas auvergnat au xvie siècle ; Sabine Mohasseb Saliba dresse un constat comparable pour les donateurs maronites du xviie au xixe : Solignat, 2012a, pp. 135-137 et 150 et la contribution de S. Saliba dans ce volume.
12 Chiffoleau, 1980 ; Delumeau, 1983 ; Eire, 1995 ; et, sur les origines de cette économie du salut chez les premiers chrétiens, Brown, 2016, en particulier pp. 50 sqq.
Auteur
Université Rennes 2 – Tempora
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