Bassin Antilles-Caraïbes (Cuba, Porto Rico)
p. 305-353
Texte intégral
A
Aguilar y Amat, Juan, intendant de La Havane
- Né le 25 mai 1754 à Jódar. Décédé à Madrid le 18 novembre 1825.
- Il est le fils de Gaspar Antonio Aguilar Amat y García, né à Gador, regidor perpetuo d’Almería, licencié en droit, avocat, et de Josefa Páramo y Fuentes, née à Jaén ; ils se marient à Grenade le 26 octobre 1746.
- Grands-parents paternels : Juan Alejandro Aguilar et Beatriz García, nés à Gador. Grands-parents maternels : Juan de Páramo, né à Jaén, et María Fuentes, née à Grenade. Arrière-grands-parents paternels paternels : Bartolomé Aguilar et Victoria Molina.
- Juan Aguilar y Amat a cinq frères et deux sœurs :
- Antonio Aguilar y Amat, militaire, chevalier de l’ordre de Calatrava ;
- José Aguilar y Amat, né le 22 février 1756, maestrante de la Real Ronda, chevalier de Charles III en 1794 ;
- Miguel Aguilar y Amat, militaire, qui épouse Antonia Domezón, née à Almería ;
- Francisco de Paula Aguilar y Amat, né le 30 octobre 1764 à Gador, décédé à Naples le 6 février 1855. Militaire de 1786 à 1804 (dix ans dans les gardes du corps, huit ans comme lieutenant au sein du régiment de dragons de Sagonte) puis consul à Naples de 1804 à 1814, chevalier de Calatrava en 1802, décoré de l’ordre royal d’Espagne le 12 octobre 1810. Il épouse en 1804 à Madrid Manuela Gómez de Ayala y Castro ;
- Gaspar Aguilar y Amat, racionero de la cathédrale de Jaén ;
- Francisca Aguilar y Amat, qui épouse Felipe Torres Campo ; leur fils Salvador Torres Campo Aguilar, né le 12 janvier 1844, décédé le 8 avril 1926, est le IIIe marquis de Loreto ;
- Raimunda Aguilar y Amat.
- Juan Aguilar y Amat épouse le 4 octobre 1795 à Zamora Catalina Manrique de Lara y Mayoral San Pedro, née le 25 novembre 1771 à Zamora et décédée le 12 juin 1842. Ils ont dix enfants :
- Enrique Aguilar Amat Manrique de Lara, né à Zamora en 1797 ;
- Manuel María Aguilar Amat Manrique de Lara, né le 2 janvier 1798 à Zamora, chevalier de Calatrava en 1829, employé au sein de la secrétairerie de la légation de Saxe, canciller et archiviste du tribunal secret des Ordres militaires en 1844, gentilhombre de cámara, oficial de l’ordre royal de Léopold de Belgique. Il épouse Juana María Berriozabal Vallejo ;
- Joaquín Aguilar Amat Manrique de Lara, né en 1803 à Zamora ;
- Fernando Aguilar Amat Manrique de Lara né le 26 mai 1816 à Zamora, chevalier de Calatrava en 1846 ;
- Andrés Aguilar Amat Manrique de Lara, né en 1806 à Zamora, décédé le 20 avril 1826 à Madrid ;
- Juan Aguilar Amat Manrique de Lara, qui épouse Enriqueta Valls y Beltrán de Lys ; leur fils Juan Aguilar Amat Valls, né en 1850 à Porto Rico, décédé le 4 mai 1912 à Murcie, est un militaire, alcalde de Murcie en 1897 ;
- María del Carmen Aguilar Amat Manrique de Lara ;
- Josefa Aguilar Amat Manrique de Lara ;
- Catalina Aguilar Amat Manrique de Lara, née en 1808, décédée le 12 juin 1852 à Madrid ;
- Rosa Aguilar Amat Manrique de Lara, qui épouse Miguel Nájera y González Batres ; leur fils José Nájera Aguilar est le Ier marquis de Nájera.
- Beau-père : Jerónimo Manrique de Lara Guzmán y Sandoval, né à Morales de Toro, décédé à Zamora le 22 septembre 1799, seigneur de Loranque el Grande, regidor perpetuo de Zamora. Belle-mère : Catalina Mayoral San Pedro y Castro, née à Coreses, décédée à Zamora le 11 mars 1808, qui fait un testament à Zamora le 18 octobre 1799 devant Simón de Fonseca. Son beau-frère Jerónimo Manrique de Lara y Mayoral San Pedro est le Ier comte d’Armíldez de Toledo.
- Andrés Mayoral San Pedro y Castro, regidor perpetuo de Zamora, Ier marquis de Villagodio, est le parrain de Manuel María Aguilar Amat Manrique de Lara, le fils de l’intendant.
- Juan Aguilar y Amat est un militaire de carrière. Il est tesorero de ejército et commissaire ordonnateur. En 1790, il a le grade de capitaine du bataillon des voluntarios blancos de Mérida de Yucatán, régiment dans lequel il sert depuis 1773. Nommé intendant de La Havane le 10 janvier 1807, il arrive à Cuba en juillet 1808 (licence d’embarquement délivrée le 30 janvier 1808). À sa sortie de l’intendance, il entre au Conseil des Finances.
- Juan Aguilar y Amat est maestrante de la Real Ronda et chevalier de l’ordre de Calatrava en 1788.
- Références :
- AGS, DGT, Inv. 2, leg. 91, fo 1.
- AGI, Juzgado de Arribadas de Cádiz, leg. 440, no 404.
- AHN, Universidades, leg. 661, exp. 11, 13. AHN, Consejo de Órdenes, OM-Caballeros Calatrava, exp. 126, 180.
- Pezuela, Ensayo histórico de la isla de Cuba, p. 413 ; Vilar y Pascual, Diccionario histórico, pp. 56-65.
- Fernández García, 1995, pp. 387, 450 ; Ozanam, 1998, p. 147 ; Gómez de Olea y Bustinza, Moreno Meyerhoff, 2007, pp. 227-228.
- https://gw.geneanet.org/sanchiz?lang=en&n=aguilar+amat+paramo&oc=0&p=juan.
Altarriba e Isarre, Miguel Pedro, intendant de La Havane, de Valladolid (Espagne), de la Castille
- Baptisé le 31 octobre 1711 à Saragosse. Décédé le 23 septembre 1775 à Zamora.
- Il est le fils de Miguel Eugenio Altarriba y Lagunas, né à Cariñena, secrétaire du tribunal de l’Inquisition de la Catalogne, et de Rosa Isarre, née à Arascués.
- Grands-parents paternels : José Nicolás Pedro Altarriba et María Lagunas.
- Miguel Pedro Altarriba e Isarre a un demi-frère : Alberto Altarriba y Méndez, qui est son parrain, fils du premier mariage de Miguel Eugenio Altarriba y Lagunas.
- Miguel Pedro Altarriba e Isarre épouse par procuration le 7 juin 1745 à Barcelone Juana Gualberta Montero y Alós, née le 1er juillet 1726 à Salamanque, décédée le 12 juillet 1786 à Barcelone.
- Beau-père : Baltasar Montero y González de Soria, décédé le 20 juillet 1744 à Barcelone, secrétaire du Ier marquis de Castelar et contador principal de l’armée et de la principauté de Catalogne. Belle-mère : María Ana Alós y Rius, née le 19 juin 1689 à Barcelone, décédée le 27 mai 1752 à Cervera ; leur mariage est célébré le 18 janvier 1713 à Saragosse.
- Les oncles maternels de sa femme occupent des charges importantes : Antonio Alós y Rius, né le 16 mars 1693 à Moià et décédé le 4 août 1780 à Barcelone, est lieutenant général, capitaine général de Majorque ; José Francisco Alós y Rius, Ier marquis de Puerto Nuevo avec le vicomté de Bellver, est regidor perpetuo de Barcelone, alcalde mayor et oidor de l’audience de la Catalogne, et assesseur de l’intendance du principat.
- Miguel Pedro Altarriba e Isarre entre au service du roi d’Espagne en 1728 en qualité d’oficial de la contaduría de l’armée du Piémont. Le 27 février 1745, il est nommé commissaire de guerre et occupe en parallèle la charge de contador de l’armée espagnole de Savoie (1743-1748). En 1749, il rentre en Espagne et passe quelques années en Galice et Estrémadure. Le 7 janvier 1753, il est promu contador principal de l’armée et du royaume de Castille. À la mort de l’intendant en titre Julián Amorín de Velasco, il assume d’octobre 1757 à février 1758, l’intérim de l’intendance d’armée et du royaume de Castille. Nommé commissaire ordonnateur le 6 octobre 1763, il apprend le 31 octobre 1764 sa nomination à la tête de la toute nouvelle intendance de Cuba. Il arrive sur l’île début mars 1765 et entre en charge le 8. Après avoir passé huit ans à La Havane, il retourne en Espagne et est nommé à Valladolid en qualité d’intendant mais il n’y reste que quatre mois, du 1er juin au 28 septembre 1774. Il rejoint alors l’intendance d’armée et du royaume de Castille (sans le corregimiento de Zamora) où il demeure jusqu’à sa mort.
- Références :
- AGI, Casa de Contratación, leg. 5507, no 1, r. 25.
- AGS, DGT, Inv. 2, leg. 48, fos 266, 267, 268, 269.
- Purroy y Turrillas, 1998 ; Abbad, Ozanam, 1992, pp. 47-48 ; Felices de la Fuente, inédite, p. 388.
- http://dbe.rah.es/biografias/49696/miguel-pedro-de-altarriba-e-isarre.
Arambarri y Garmendia, Francisco Javier, intendant de Porto Rico, de La Havane
- Né le 12 mars 1771 à Azcoitia.
- Il est le fils de José Ignacio Arambarri Echaniz, baptisé le 21 décembre 1742 à Azcoitia, regidor en 1780 et 1783, teniente síndico en 1794 et 1797, guardamonte en 1797 et procurador en 1809, et de Josefa Teresa Garmendia, baptisée le 29 octobre 1736 à Azcoitia, décédée à Azcoitia le 2 avril 1795 ; leur mariage est célébré à Azcoitia le 19 novembre 1765.
- Grands-parents paternels : Manuel Arambarri y Garate, baptisé le 22 février 1710 à Azcoitia, décédé le 14 février 1772 à Azcoitia, et Micalea Echaniz y Traina, baptisée le 30 septembre 1711 à Azcoitia, décédée le 31 décembre 1784 à Azcoitia ; leur mariage est célébré à Azcoitia le 12 septembre 1734. Grands-parents maternels : Miguel Garmendia, né à Amezqueta, et María Teresa Ibaseta (ou Ybaseta), née le 27 mai 1700 à Azcoitia. Arrière-grands-parents paternels paternels : Ignacio Arambarri e Iriondo, baptisé le 16 avril 1679 à Azcoitia, décédé le 2 avril 1772 à Azcoitia, regidor de Azcoitia, et Francisca Garate y Cendoya, baptisée le 7 mars 1683 à Azcoitia, décédée le 11 avril 1750 à Azcoitia. Arrière-grands-parents paternels maternels : José Echaniz y Mendizabal, né le 12 août 1667 à Azcoitia, et Clara María Traina y Goinatibia, née le 17 mars 1670 à Azcoitia. Arrière-grands-parents maternels paternels : Juan Martínez de Garmendia y Zulbelzu et María Celaya.
- Francisco Javier Arambarri y Garmendia a sept frères et une sœur tous nés à Azcoitia :
- Miguel Felipe Arambarri y Garmendia, baptisé le 22 août 1766 ;
- Pablo Fausto Arambarri y Garmendia, baptisé le 15 janvier 1769, qui part en Amérique en 1790. Il se marie avec Rafaela de Mancebo Troconiz et ils ont une fille, María del Rosario de Arambarri y Mancebo, baptisée le 6 janvier 1815 à San Thomás, décédée à Paris le 15 octobre 1883 ;
- José Joaquín Arambarri y Garmendia, baptisé le 28 mai 1774 ;
- Manuel Ignacio Arambarri y Garmendia, baptisé le 15 juin 1775 ;
- Juan Ramón Arambarri y Garmendia, baptisé le 19 novembre 1779 ;
- Juan Francisco Arambarri y Garmendia, né le 2 décembre 1781 ;
- Juan Arambarri y Garmendia ;
- Úrsula Arambarri y Garmendia, née le 20 octobre 1776, qui épouse Inocencio Ruiz de Ogarrio y de la Peña, né à Santander ; leur fils Tadeo Ruiz de Ogarrio Arambarri, né à Azcoitia, est alcalde de Saint-Sébastien de 1854 à 1857 et en 1865, député de la province de Guipuscoa et chevalier grand-croix de Charles III en 1846.
- Par un décret royal du 3 mai 1788, Francisco Javier Arambarri y Garmendia est nommé oficial ministerio de la contaduria general de tabacos de Buenos Aires. Le 3 juin 1790 il est nommé oficial administrador general de tabacos de Potosí. Le 29 décembre 1794 on lui confie la charge de contador interventor interino de la administración general de las reales rentas de Charcas et le 13 mai 1797, il rejoint le tribunal mayor de cuentas de Lima. Le 5 août 1802, il est promu oficial de la dirección general de alcabalas de Buenos Aires et le 9 mars 1808, il est nommé administrador de tributos de Mexico. Du 4 janvier 1813 au 25 novembre 1816, il occupe la charge de ministro de la Real Hacienda del Ejército de la Nouvelle-Galice. Du 26 novembre 1816 (décret royal) au 22 mai 1817, il est intendant de la province de Porto Rico et du 23 mai 1817 au 25 mai 1821, il est intendant d’armée et surintendant de Caracas. Francisco Javier occupe enfin la charge d’intendant d’armée et des finances de La Havane du 16 septembre 1822 au 30 septembre 1824.
- Références :
- AGI, Estado, leg. 69, no 41.
- AGS, DGT, Inv. 2, leg. 97, fo 207 ; leg. 98, fo 75 ; leg. 100, fo 176.
- AHN, Ministerio de Hacienda, leg. 1235, exp. 1 ; leg. 3000, exp. 7. AHN, Secretaría de las Órdenes Civiles, Estado-Carlos III, exp. 2533.
- Córdova, Memorias geográficas, históricas, p. 314.
- https://heraldicajavieralonso.jimdo.com/arambarri/.
Arce y Rebollar, Francisco Manuel, intendant de La Havane, de Mexico
- Né en 1762 à Selaya.
- Il est le fils de Francisco Arce y Rebollar, né à Selaya le 2 avril 1714, alcalde, juez ordinario et justicia mayor, et de María Francisca Uribarri y Arce, née le 4 octobre 1719 à Selaya.
- Grands-parents paternels : Mateo Arce y Rebollar, né à Selaya en février 1685, et Aguada Martínez de Ojeda, née à Selaya le 29 septembre 1680. Grands-parents maternels : Francisco Uribarri y Arce, né le 22 octobre 1687, et Manuela María Fernández de Liencres, née le 14 octobre 1692. Arrière-grands-parents paternels paternels : Julián Arce y Rebollar, né à Selaya, et Ana Pérez del Camino, née à Villacarriedo. Arrière-grands-parents paternels maternels : Alonso Martínez de Ojeda et Juliana Rebollar. Arrière-grands-parents maternels paternels : Bartolomé Uribarri y Arce et Angela Arce. Arrière-grands-parents maternels maternels : Juan Fernández de Liencres et Lucrecia Mazorra, née à Tezanos.
- Francisco Manuel Arce y Rebollar a deux frères et six sœurs tous nés à Selaya :
- Ramón José Arce y Rebollar, né le 25 octobre 1755, décédé à Paris le 16 février 1844, chevalier de Charles III (1790), archevêque de Burgos, archevêque de Saragosse, inquisiteur général et patriarche des Indes occidentales ;
- Vicente Arce y Rebollar, né en 1758, chevalier de Charles III (1790), subdélégué de San Francisco, directeur de la Loterie de la Nouvelle-Espagne en 1795, intendant du Venezuela de 1803 à 1809 (nomination le 23 mars 1802) ;
- Manuela Arce y Rebollar, née le 22 novembre 1741 à Selaya, qui épouse Manuel Sáenz Pardo, né le 18 septembre 1747 à Selaya ; leur fils Pedro Atanasio Sáenz Pardo Arce, né le 29 avril 1774 à Selaya est chevalier de Charles III (1804) ;
- María Antonia Arce y Rebollar ;
- Clara Arce y Rebollar, qui épouse Juan Sáinz de Arce ;
- Josefa Arce y Rebollar, qui se marie avec Francisco García de Arce ;
- Francisca Arce y Rebollar, qui épouse Francisco Ginés de la Torre ;
- María Rosa Jerónima Arce y Rebollar, qui se marie avec Francisco Antonio Pérez del Camino, administrador de correos à Miranda de Ebro. Ils ont un fils, Ramón Pérez del Camino Arce.
- Francisco Manuel Arce y Rebollar épouse María Antonia Ramírez de España, une Créole originaire de la vice-royauté de la Nouvelle-Espagne. Sont issus de cette union et tous nés dans la vice-royauté :
- José Ramón Arce y Rebollar Ramírez, alguacil du tribunal du Saint-Office à la cour en 1808, membre du conseil privé de Ferdinand VII en 1825 ;
- José María Arce y Rebollar Ramírez, page de sa majesté en 1806, capitaine de Soria en 1807 ;
- Francisco Arce y Rebollar Ramírez, cadet du régiment d’artillerie de Ségovie en 1806, qui intègre le régiment des dragons du roi en 1807 ;
- Rosa Arce y Rebollar Ramírez.
- Il est apparenté à Juan José Samano Uribarri de Rebollar y Mazorra, né le 30 août 1753 à Selaya, chevalier d’Alcantara (1818), maréchal de camp, vice-roi et capitaine général de la Nouvelle-Grenade, président de l’audience de Santa Fe de Bogotá (titre daté du 21 septembre 1817). Son cousin Vicente Mantecón y Arce Sáenz Pardo, né le 10 janvier 1745 à Selaya, est administrator de las rentas provinciales à Ségovie.
- Francisco Manuel Arce y Rebollar est tesorero du régiment d’infanterie de la Nouvelle-Santander, puis subdélégué d’Ario (Valladolid de Michoacán) du 9 mai 1793 au 1er novembre 1794, contador de Chihuahua et de San Luis Potosí, avant de devenir director de tabaco au Guatemala en 1799. Il reçoit le titre de contador principal de ejército y de hacienda de Cuba et de La Havane le 21 juin 1801 (décret royal daté du 27 mai 1801). Il remplace l’année suivante l’intendant en titre, Luis Viguri (voir Viguri y la Fuente, Luis, intendant de La Havane), avant d’être nommé intendant de Mexico le 30 août 1803 (titre du 3 octobre 1804, entrée en fonction en avril 1805). Mais Francisco Manuel de Arce y Rebollar reçoit l’ordre de rentrer en Espagne en 1809 à la suite de la décision prise le 12 avril par la Junta Suprema de rappeler tous les intendants des capitales des vice-royautés. Prétextant un état de santé délicat, il demande à rester en Amérique. Le roi lui accorde sa retraite le 1er juillet 1810 avec la moitié de sa solde. En 1816, Francisco Manuel Arce y Rebollar cherche à reprendre du service, mais en vain. Il aurait été nommé par intérim intendant de Guadalajara en 1818 par le vice-roi mais sans pouvoir prendre possession de cette charge, l’intendance n’étant pas vacante. En 1823, il réside à La Havane.
- Francisco Manuel Arce y Rebollar est chevalier de Charles III (1799). Il est membre d’honneur de l’Académie royale de San Carlos à Mexico (1820).
- Francisco Manuel Arce y Rebollar bénéficie de la position de son frère Ramón et de sa proximité avec Manuel Godoy, le favori de Charles IV. Il connaît aussi suffisamment bien le conseiller d’État Francisco Saavedra pour le remercier en 1799 pour sa nomination en tant que director general de la renta del tabaco du Guatemala. Il compte également dans ses relations Isidoro Saínz de Alfaro, fait chevalier de Charles III en 1803 et inquisiteur de Mexico, qui n’est autre que le cousin du vice-roi Francisco Javier Lizana.
- Par son mariage, Francisco Manuel Arce y Rebollar est devenu le maître d’une hacienda (ou d’un ranch) et il aurait possédé aussi une maison à Mexico. Mais cette richesse n’est qu’apparente puisqu’en 1810, ses dettes s’élèvent à 16 000 pesos, soit plus de deux années de traitement.
- Références :
- AGS, DGT, Inv. 2, leg. 98, fo 151 ; leg. 85, fo 86.
- AHN, Secretaría de las Órdenes Civiles, Estado-Carlos III, exp. 213, 449, 826, 1241. AHN, Consejo de Órdenes, OM-Caballeros Alcántara, exp. 100.
- AGI, Audiencia de Guadalajara, leg. 302. AGI, Estado, leg. 49, no 68.
- Augeron, inédite, pp. 202, 264, 456-457, 475-476 ; Calvo Fernández, 2008 ; Navarro García, 2009, pp. 76-78 ; Dufour, 1987 ; Lacoste, 2014.
- http://dbe.rah.es/biografias/19697/ramon-jose-de-arce-uribarri.
Aróstegui Herrera, Gonzalo, intendant de Porto Rico
- Né le 26 février 1771 à La Havane. Décédé le 10 août 1828 à Guanabacoa.
- Il est le fils du colonel de cavalerie des milices havanaises et alcalde ordinario Martín de Aróstegui y Basabe, baptisé à La Havane le 28 août 1745, décédé en novembre 1821, et d’Antonia María de Herrera Chacón, baptisée le 4 juin 1745 à Santa María del Rosario (Cuba), décédée le 14 février 1805 ; leur mariage a lieu à La Havane le 22 décembre 1765.
- Grands-parents paternels : Martín Aróstegui, né à Aranaz, chevalier de Saint-Jacques (cédule royale du 23 janvier 1750), président de la Compagnie royale de La Havane, et Tomasa Basave, née à La Havane. Grands-parents maternels : Gonzalo Luis Herrera, né à Carthagène des Indes, chevalier de Charles III, IVe marquis de Villa Alta, et María Catalina Chacón y Torres, née à La Havane. Arrière-grands-parents paternels paternels : Esteban Aróstegui et Josefa de Larrea, nés à Aranaz. Arrière-grands-parents paternels maternels : Francisco Basave, né à Oyarzun, et Feliciana de Espellosa, née à La Havane. Arrière-grands-parents maternels paternels : Martín Francisco Herrera, IIIe marquis de Villa Alta, et María Ana de Berrio, nés à Carthagène des Indes. Arrière-grands-parents maternels maternels : Félix Chacón y Castellón et Tomasa María de Torres y Bayona, nés à La Havane.
- Gonzalo Aróstegui Herrera a deux frères et une sœur :
- José Aróstegui Herrera, né à La Havane le 14 janvier 1769, lieutenant-colonel et aide-major du régiment royal des gardes d’infanterie espagnole, chevalier de Calatrava (cédule royale du 19 septembre 1793) ;
- Martín José Aróstegui Herrera, né le 11 octobre 1766 à La Havane, chevalier Charles III (décret du 16 juillet 1793), décédé à La Havane le 30 mars 1846 ;
- Catalina Aróstegui Herrera, baptisée à La Havane le 2 novembre 1767, décédée le 26 novembre 1806 dans cette ville, qui épouse le 29 décembre 1790 José Vicente Corsino Valdés Pedroso, né le 5 février 1758 à La Havane ; leur fils Agustín Martín Valdés Aróstegui, né le 13 octobre 1793 à La Havane, est le IIe comte de San Esteban de Cañongo.
- Gonzalo Aróstegui Herrera épouse María del Carmen Valcárcel y O’Conry (licence du 16 mars 1809).
- Beau-père : Adrian Valcárcel, né à Cadix le 5 octobre 1735, maréchal de camp, chevalier de Saint-Jacques (1764), IIIe marquis de Medina. Belle-mère : María Manuela O’Conry (ou O’Conrry).
- Son arrière-arrière-grand-père (branche maternelle), Laureano Torres y Ayala, né à Séville, est chevalier de Saint-Jacques en 1690, Ier marquis de Casa Torres, gouverneur de la Floride de 1693 à 1699 et de Cuba de 1708 à 1711. Un de ses oncles maternels, Miguel Antonio Herrera, est chevalier de Saint-Jacques (cédule royale du 2 avril 1778), VIe marquis de Villa Alta, un autre, José Herrera, est chevalier de Charles III.
- Gonzalo Aróstegui Herrera entre au Séminaire royal des nobles de Madrid en 1784. Il est un militaire de carrière (cadet le 26 février 1787, alférez de fusiliers le 4 juin 1793, alférez de chasseurs le 4 juillet 1793, second lieutenant le 1er mai 1794, lieutenant-colonel le 4 septembre 1795, lieutenant-colonel de chasseurs le 4 janvier 1798, premier lieutenant le 21 juin 1798, capitaine le 18 février 1809, brigadier le 28 février 1810). Il participe notamment à la guerre contre la France de 1793 à 1795. En 1810, il est envoyé à Cuba pour harmoniser la formation des troupes avec celles de la Péninsule. Il y reste sept mois puis retourne en Europe. En 1811, il est nommé comandante general y jefe político del Campo de Gibraltar, mais il est dépossédé de sa charge suite aux accusations du gouverneur de Ceuta. En 1813, il est nommé en tant que représentant de La Havane député aux Cortes, mais cette nomination reste vaine en raison de l’annulation des élections. En 1815, il obtient le gouvernement politique et militaire de Malaga mais il est de nouveau dépossédé de sa charge. Le roi, pour réparer ces disgrâces, le nomme le 27 avril 1820 capitaine général et jefe superior de Porto Rico, charge qu’il occupe du 20 août 1820 au 11 février 1822. Il exerce en même temps la charge d’intendant. En 1822, il est une nouvelle fois élu député pour La Havane pour les Cortes. Après cette date, il occupe les postes de vice patrono regio et de subdelegado de la Superintendencia General de Correos.
- Gonzalo Aróstegui Herrera est chevalier de Calatrava (1794). Il est déclaré benemérito de la patria par les Cortes générales et extraordinaires. Il reçoit la grand-croix de l’ordre de Saint-Herménégilde.
- Références :
- AHN, Secretaría de las Órdenes Civiles, Estado-Carlos III, exp. 862. AHN, Consejo de Órdenes, OM-Caballeros Santiago, exp. 643, 644. AHN, Consejo de Órdenes, OM-Expedientillos, no 12453. AHN, Universidades, leg. 661, exp. 81.
- AGI, Juzgado de Arribadas de Cádiz, leg. 441, no 46. AGI, Estado, leg. 19, no 79. AGI, Indiferente, leg. 136, no 118.
- AGMS, leg. A-2426 (0).
- Lohmann Villena, 1993, t. II, pp. 6-7 ; Cadenas y Vicent, 1986-1987, t. IV, pp. 61-62 ; Id., 1979-1980, t. V, p. 31 ; Negroni, 1992, p. 93 ; Goncalvès, 2007, pp. 103-104, 233, 432.
- http://gw.geneanet.org/sanchiz?lang=es&iz=20759&p=catalina&n=arostegui+herrera.
B
Bourman y Román, Félix, intendant de Santiago de Cuba
- Né à Vélez-Málaga.
- Il est le fils de Pedro Bourman y Pérez Zambrana, né en 1723 à Cadix, regidor perpetuo de Malaga, et de Josefa Román y Páez, née en 1725 à Vélez-Málaga.
- Grands-parents paternels : Hugo Teodoro Bourman y Blanco et Juana María Pérez de Zambrana. Grands-parents maternels : José Román y Cisneros, alférez, et Isabel Páez de Vargas. Arrière-grands-parents paternels paternels : Félix Antonio Bourman y Mercader, regidor perpetuo de Malaga, décédé le 6 décembre 1721 à Vélez-Málaga, et Juana Blanco y Tamayo.
- Félix Bourman y Román a cinq frères et une sœur :
- Rafael Vicente Bourman y Román, né en 1764 à Vélez-Málaga, lieutenant-colonel du régiment d’infanterie de Carthagène des Indes, décédé le 8 mars 1816 ;
- Hugo Bourman y Román, né à Vélez-Málaga, décédé à Vélez-Málaga le 14 janvier 1803, regidor, qui épouse le 10 septembre 1759 à Vélez-Málaga Antonia Morco y Chaves, née à Vélez-Málaga, décédée le 27 août 1804 ; ils ont un fils :
- Pedro Bourman y Marco, né le 25 novembre 1765 à Vélez-Málaga, regidor perpetuo de Malaga ;
- Andrés Bourman y Román, regidor ;
- Joaquín Bourman y Román, alférez de frégate en 1788 ;
- José Bourman y Román, prêtre à Vélez-Málaga ;
- María de las Mercedes Bourman y Román, née à Vélez-Málaga, décédée à Malaga le 19 mars 1842, qui deviendra sa belle-mère. Elle épouse le 7 février 1779 Miguel Monsegur y Vivero, né le 11 septembre 1726 à Huesca, coronel graduado et commandant de l’escadron du régiment de cavalerie de la côte du royaume de Grenade, et ils ont cinq enfants :
- Manuel Monsegur y Bourman,
- Francisco Monsegur y Bourman,
- María Dolores Monsegur y Bourman, née le 25 février 1780,
- Josefa María Monsegur y Bourman, née à Vélez-Málaga,
- Juana Monsegur y Bourman.
- Félix Bourman y Román épouse le 25 septembre 1803 sa nièce Josefa María Monsegur y Bourman. Ils ont deux fils :
- Fidencio Bourman y Monsegur, né le 16 novembre 1812 à Valladolid de Michoacán, encargado de negocios de l’Espagne à Quito ;
- Manuel Bourman y Monsegur, né à Vélez-Málaga, qui se marie avec Francisca Monsegur y Olaguer.
- Beau-père : Miguel Monsegur y Vivero. Belle-mère : María de las Mercedes Bourman y Román, qui est aussi sa sœur.
- Le beau-père de son fils Manuel, Antonio Olaguer Feliú, est gouverneur de Montevideo, vice-roi du Río de la Plata, secrétaire d’État et de la Guerre.
- Félix Bourman y Román étudie les mathématiques à l’académie militaire de Barcelone. Pendant dix ans, il sert comme cadet dans le régiment d’infanterie de Cordoue. Il participe à la campagne militaire en Amérique méridionale sous le commandement du général Pablo Ceballos. Il est nommé administrador general de pólvora y naipes au Guatemala mais il n’occupe pas cet emploi qui est supprimé avant son entrée en charge. En 1804, il est nommé contador de la Real Hacienda de Pachuca au Mexique puis en 1809 contador de la reales cajas de Valladolid de Michoacán. En 1810 il sert quelques mois comme tesorero dans l’armée de réserve sous le commandement du brigadier José de la Cruz. Il est nommé intendant de Santiago de Cuba le 14 mai 1820. En 1822, il est jefe político de Santiago de Cuba.
- Références :
- AGS, DGT, Inv. 2, leg. 87, fo 173 ; leg. 100, fo 29. AGS, SGU, leg. 7074, exp. 12 ; leg. 7077, exp. 25.
- AGI, Audiencia de México, leg. 1633. AGI, Juzgado de Arribadas de Cádiz, leg. 439B, no 236. AGI, Ultramar, leg. 339, no 40.
- AHN, Consejo de Órdenes, OM-Caballeros Calatrava, exp. 261. AHN, Consejo de Órdenes, OM-Caballeros Santiago, exp. 418.
- Fernández García, 2004, p. 178 ; Id., 1995, p. 465 ; Juárez Nieto, inédite, p. 210.
- http://gw.geneanet.org/flofer28?lang=en&pz=fernando&nz=alarcon+porras&ocz=0&p=miguel&n=monsegur+y+vivero.
C
Castro y Gutiérrez, Ramón, intendant de Porto Rico
- Né le 23 mai 1752 à Burgos. Décédé en juin 1812 à Cadix.
- Il est le fils de Francisco Antonio Castro y Cárdenas, IIe marquis de Lorca, seigneur de San Pedro, seigneur de Piedra Abundante, capitaine de grenadiers du régiment d’infanterie de Grenade, gentilhombre de cámara du roi, qui fait un testament en 1755, décédé en février 1763, et de Josefa Gutiérrez y Salamanca, décédée en 1754.
- Grands-parents paternels : Pedro Castro y Cárdenas, né à Cefalù, brigadier, gouverneur d’Alburquerque, seigneur de San Pedro, de Piedra Abundante et du territoire de Lorchi et Tierra de Labor, Ier marquis de Lorca (titre obtenu le 14 mars 1712), et Gabriela de Torre, originaire des Flandres. Grands-parents maternels : Ramón Gutiérrez Bocanegra, seigneur de Báscones del Agua, capitaine de carabiniers du régiment de cavalerie d’Estrémadure, page de Charles II et de Philippe V, et Francisca de Salamanca. Arrière-grand-père paternel paternel : Manuel de Castro, militaire. Arrière-grand-père maternel paternel : Pedro Gutiérrez y Girón, gentilhombre de boca, alcalde mayor perpetuo de Burgos.
- Ramón Castro y Gutiérrez a cinq frères et deux sœurs tous nés à Burgos :
- Manuel Esteban Castro y Gutiérrez, né le 24 décembre 1739, décédé le 7 octobre 1760 ;
- Gaspar Castro y Gutiérrez, né en 1744, tuteur de ses frères et sœurs à la mort de leur père en 1763, IIIe marquis de Lorca. Il épouse Manuela de Salamanca en mai 1762 ; leur fils Joaquín Francisco Castro de Salamanca épouse une des filles d’Antonio Horcasitas, intendant général de la province de Burgos ;
- Francisco Paula Castro y Gutiérrez, né le 31 mars 1748, décédé le 29 octobre 1769, capitaine du régiment La Princesse ;
- Antonio Castro y Gutiérrez, né le 30 janvier 1751, décédé en 1773, lieutenant du régiment La Princesse ;
- Pedro Castro y Gutiérrez, né le 1er juillet 1753, militaire ;
- María Lucía Castro y Gutiérrez, née le 13 décembre 1740, qui fait un testament le 30 avril 1772 à Villafranca del Bierzo. Elle épouse en 1763 Juan Manuel de la Vega et ils ont un fils, Joaquín Santiago Vega y Castro ;
- María Vicenta Castro y Gutiérrez, née en 1743.
- Ramón Castro y Gutiérrez épouse María Teresa Tobía y Fernández de Bazán. Ils ont deux filles :
- María Guadalupe Castro Tobía, née en 1792 à Mexico et décédée le 8 décembre 1804 à Porto Rico ;
- María del Carmen Castro Tobía, décédée à Porto Rico en 1804.
- Le frère de sa grand-mère paternelle, Gaspar de la Torre y Ayala, est brigadier, gentilhombre de cámara, gouverneur et capitaine général des Philippines, président de l’audience. Sa femme est la cousine du ministre de la Marine Antonio Valdés.
- Ramón Castro y Gutiérrez est un militaire. Il commence sa carrière au sein des milices de la ville de Burgos (capitaine des milices le 7 novembre 1769) et intègre ensuite le régiment Príncipe (capitaine agregado le 24 avril 1781, lieutenant-colonel le 1er janvier 1784, sargento mayor le 18 mai 1788). Il participe en tant qu’aide de camp à l’expédition militaire envoyée à Mobile en 1780. Il prend part à la prise de Pensacola avec Bernardo de Gálvez en 1781. Le 30 mai 1789, il est nommé lieutenant du roi, commandant du bataillon de vétérans et inspecteur adjoint des troupes de Saint-Domingue. En octobre 1789, il passe colonel. En juillet 1790, il est nommé commandant général des Provinces internes orientales et il entre en charge le 14 avril 1791. Le 23 juillet 1793, il est promu brigadier. Du 21 mars 1795 au 12 novembre 1804, il occupe la charge de gouverneur et de capitaine général de Porto Rico et est donc intendant. En 1797, il accède au grade de maréchal de camp. Le 25 septembre 1809, il est nommé capitaine général de l’armée et du royaume de Valence mais il n’entre pas en charge. En novembre de la même année, il est nommé capitaine général de la Galice et devient lieutenant général.
- En 1781, Ramón Castro y Gutiérrez est caballero pensionista de la encomienda de Pozo Rubio au sein de l’ordre de Saint-Jacques. Il est le IVe marquis de Lorca, seigneur de San Pedro, seigneur de Piedra Abundante, Ontoria et Río Franco.
- La famille de Ramón Castro y Gutiérrez possède quatre majorats (Gutiérrez, Bocanegra, Curiel, Polanco).
- Références :
- AGS, SGU, leg. 6969, exp. 16 ; leg. 7041, exp.7 ; leg. 7146, exp. 1, 11 ; leg. 7149, exp. 27, 18, 37, 43 ; leg. 7154, exp. 13, 23.
- AGI, Casa de contratación, leg. 5534, no 1, r. 17.
- Ramos, Aparato para la corrección, p. 279.
- Sanz de la Higuera, 2008 ; Espinosa Fernández, 2015, p. 49.
- http://dbe.rah.es/biografias/39235/ramon-de-castro.
- http://ancienhistories.blogspot.fr/2016/11/provincias-internas-42-ramon-de-castro.html.
Corres, Bernabé, intendant de Porto Rico
- Il épouse María del Rosario Rivas et ils ont une fille, Teresa Corres Rivas.
- Le 7 janvier 1780, Bernabé Corres intègre la Contaduría General de Ejército de la Real Fábrica de tabacos. Il est nommé secrétaire de l’intendance de La Havane en décembre 1792, puis intendant de Porto Rico par un décret royal du 3 mars 1814 (titre du 20 mars 1814) mais il n’entre pas en charge.
- Références :
- AGS, DGT, Inv. 2, leg. 95, fo 12.
- AGI, Juzgado de Arribadas de Cádiz, leg. 441, no 276 ; leg. 516, no 193. AGI, Ultramar, leg. 175, no 194.
- Córdova, Memoria sobre todos los ramos de la administración, p. 143.
Creagh, Juan Francisco, intendant de Porto Rico
- Né à Santiago de Cuba (d’origine irlandaise). Décédé à Porto Rico le 27 décembre 1797 alors qu’il est emprisonné.
- Il épouse María Candelaría Rubalcaba.
- Juan Francisco Creagh est un avocat de formation. Il est alcalde ordinario de Santiago de Cuba en 1782. Il arrive le 1er août 1792 à Porto Rico où il vient d’être nommé auditor de guerra. Il est intendant par intérim de Porto Rico du 21 mai 1792 au 21 mars 1795.
- Références :
- AGS, SGU, leg. 7137, exp. 3 ; leg. 7139, exp. 30.
- AGI, Estado, leg. 17, no 48. AGI, Juzgado de Arribadas de Cádiz, leg. 516, no 189.
- Espinosa Fernández, 2015.
D
Dabán y Busterino, Juan Andrés, intendant de Porto Rico
- Né le 10 octobre 1724 à Armunia. Décédé le 24 avril 1793 en Espagne. Il fait un testament à Barcelone le 8 avril 1793 devant Joaquín Pou.
- Il est le fils de Juan Dabán Duga, né à Saint-Sébastien le 24 février 1677, capitaine, qui fait un testament dans sa ville natale devant Manuel de Alsúa le 1er septembre 1746, et de Rosalia Busterino Consuges, née à Saint-Sébastien le 4 septembre 1701 ; ils se marient le 10 mars 1718 à Saint-Sébastien.
- Grands-parents paternels : Juan Dabán, né à Saint-Sébastien en 1638, regidor et jurado mayor en 1674, 1680 et 1685, qui fait un testament dans cette ville le 4 janvier 1689 devant Juan de Garralda, et Juana Duga, née à Saint-Sébastien en 1642 ; leur mariage a lieu à Saint-Sébastien le 30 avril 1658. Grands-parents maternels : Gaspar Busterino, né à Saint-Sébastien en 1670, décédé dans sa ville natale le 1er mars 1720, et Juana Consuges, née à Saint-Sébastien en 1680, décédée dans cette ville le 18 février 1709 ; leur mariage est célébré à Saint-Sébastien le 30 juillet 1695.
- Juan Andrés Dabán y Busterino a deux frères et trois sœurs :
- Gaspar Dabán y Busterino ;
- Francisco Dabán y Busterino ;
- Rosalia Dabán y Busterino ;
- Antonia Dabán y Busterino ;
- Josefa Dabán y Busterino.
- Juan Andrés Dabán y Busterino épouse le 17 octobre 1766 à La Havane María Catalina Urrutia y Montoya, née le 16 juillet 1749 dans cette ville. De cette union, sont issus dix enfants :
- Juan Bernardo Dabán y Urrutia, sous-lieutenant graduado au sein du régiment d’infanterie de Naples, qui étudie les mathématiques au sein de l’académie militaire de Barcelone ;
- Juan Manuel Dabán y Urrutia, né en 1771 à La Havane, sous-lieutenant du régiment d’infanterie de Naples, qui étudie les mathématiques au sein de l’académie militaire de Barcelone. Il se marie avec María Teresa Tudó-Ametller, née en 1783 à Madrid, et ils ont sept fils :
- Manuel Dabán-Tudó,
- José Dabán-Tudó,
- Ramón Dabán-Tudó,
- Jacinto Dabán-Tudó,
- Antonio Dabán-Tudó, né en 1805 à Madrid, colonel. Il épouse à La Havane Carlota Ramírez de Arellano, née à Cadix, qui lui donne deux fils :
- Luis Dabán Ramírez de Arellano, né en 1842 à Pampelune, gouverneur de Porto Rico de 1884 à 1887, décédé à Madrid le 22 janvier 1892,
- Antonio Dabán Ramírez de Arellano, né en 1844 à Briones, général d’armée, décédé le 25 mars 1902,
- Miguel Dabán-Tudó,
- Juan Dabán-Tudó ;
- Antonio Dabán y Urrutia, né le 13 juin 1776 à La Havane, oficial tercero de la secretaría de Estado y Despacho de Guerra, ministre du Conseil royal, chevalier des ordres de Saint-Ferdinand, de Saint-Herménégilde, de Saint-Christ du Portugal, de Charles III (décret du 18 décembre 1829), décédé le 11 mai 1855 à Madrid ;
- Juan Dabán y Urrutia, né en 1787, décédé en France ;
- Francisco Dabán y Urrutia, né en 1789 ;
- Josefa María Dabán y Urrutia, née le 26 novembre 1770 à Santiago de Cuba. Elle épouse le 19 octobre 1786 à Porto Rico Manuel Jacinto Acevedo Galán (voir Acevedo Galán, Manuel Jacinto, intendant de San Luis Potosí) ;
- María Catalina Dabán y Urrutia, née en 1779 à La Havane ;
- Rosalia Dabán y Urrutia, née en 1781 à La Havane ;
- Felipa María Dabán y Urrutia, née en 1785 ;
- María Catalina Dabán y Urrutia, née le 20 juin 1786 à San Juan de Porto Rico.
- Beau-père : Bernardo Urrutia y Matos, né en août 1705 à La Havane, alcalde ordinario en 1749, oidor honorario de Saint-Domingue, conseiller, juez del Juzgado de Bienes de Difuntos, qui fait un testament le 17 juin 1752 à La Havane devant Francisco García Brito, décédé le 21 juin 1752 à La Havane. Belle-mère : Felipa Montoya Hernández, née à La Havane en 1707 ; leur mariage a lieu le 28 décembre 1725 à La Havane. Ses beaux-frères Carlos Luis, Francisco, Bernardo et Ignacio Urrutia y Montoya occupent des charges importantes (voir le détail de ces charges dans la fiche de Carlos Luis : Urrutia y Montoya, Carlos Luis, intendant de Veracruz).
- Juan Andrés Dabán y Busterino est un militaire de carrière. Il intègre le régiment de volontaires grenadiers le 1er février 1743. Il est promu successivement sous-lieutenant le 1er mai 1744, aide-major le 11 juillet 1752, capitaine le 27 septembre 1757, sargento mayor avec le grade de lieutenant-colonel le 28 mars 1764, lieutenant-colonel vivo le 28 janvier 1767, colonel le 4 août 1770, lieutenant du roi à La Havane le 19 août 1779. Il arrive dans la vice-royauté en 1761. Il est nommé le 23 mai 1784 gouverneur, capitaine général et intendant de Porto Rico. Il reste à ce poste jusqu’au 27 mai 1789. Il retourne en Espagne où il devient gouverneur de Badajoz, puis gouverneur de la citadelle de Barcelone en 1793.
- Références :
- AGI, Audiencia de Santo Domingo, leg. 2412.
- AGS, SGU, leg. 7135, exp. 21, 41 ; leg. 7146, exp. 3.
- AHN, Secretaría de las Órdenes Civiles, Estado-Carlos III, exp. 2055.
- AGMS, leg. D-9.
- Ginorio Viscal (compil.), 2009, pp. 5, 9 ; Lohmann Villena, 1993, t. II, p. 315.
- https://gw.geneanet.org/fginorio?lang=fr&pz=francisco+jose&nz=ginorio+viscal+castanera+garriga&p=juan+andres&n=daban+busterino.
F
Fernández Roldán, Julián, intendant de La Havane
- Né en Espagne.
- Julián Fernández Roldán est successivement contador des douanes en 1801 à La Havane, intendant par intérim de La Havane en 1815, commissaire ordonnateur des armées royales en 1816. Il obtient les honneurs d’intendant le 8 décembre 1817. Il est nommé le 8 avril 1821 intendant d’armée et des finances de La Havane.
- Références :
- AGS, DGT, Inv. 2, leg. 98, fo 145 ; leg. 100, fo 116.
- AGI, Ultramar, leg. 155, no 27.
- AGMS, leg. F-898.
- Calendario manual y guía de Forasteros en Madrid para el año de 1822, p. 159.
Fuertes, José, intendant de La Havane
- Né à Madrid le 16 juillet 1747. Décédé à La Havane en 1817.
- José Fuertes est intendant par intérim en 1815.
- Au moment de sa mort, il a des dettes évaluées à 125 816 pesos.
- Références :
- AGI, Ultramar, leg. 177.
- Memorias de la Sociedad Patriótica de La Habana, p. 291.
- Roldán de Montaud, 2008, p. 113.
G
Gómez Roubaud, Rafael, intendant de La Havane
- Né le 23 juillet 1757 à Sanlúcar de Barrameda. Décédé à Cadix en 1819.
- Il est le fils de José Gómez de la Vega, né le 3 décembre 1718 à Isla de León, commissaire de la marine et gouverneur de la fonderie royale de Jimena de Frontera, décédé le 24 septembre 1778, et de Francisca Luisa Catalina Roubaud, née le 29 janvier 1728 à Sanlúcar de Barrameda.
- Grands-parents paternels : Juan José Gómez, né le 9 juillet 1668 à Séville, alférez de navire, et Claudia María Ignacia de la Vega, née le 5 août 1686 à Isla de León ; leur mariage a lieu à Isla de León le 5 mai 1701. Grands-parents maternels : Juan Bautista Roubaud, né le 26 février 1692 à Barjac, vice-consul de France à Sanlúcar de Barrameda, et Catalina Teresa Arizón, née le 10 mars 1690 à Sanlúcar de Barrameda ; leur mariage est célébré le 18 juillet 1724 à Sanlúcar de Barrameda. Arrière-grands-parents paternels paternels : Juan Gómez, né à Séville, et Isabel María Campos, née à Séville ; leur mariage a lieu à Séville le 26 juin 1677. Arrière-grands-parents paternels maternels : Andrés de la Vega, né à Grenade, et Ana Olivera, née à Isla de León ; leur mariage a lieu le 12 mai 1683. Arrière-grands-parents maternels paternels : Carlos Roubaud et Catalina Blanchard, nés à Barjac ; leur mariage a lieu le 7 juin 1671 à Bagnols. Arrière-grands-parents maternels maternels : Félix Arizón et Luisa Herrera Osuna y Morales ; leur mariage est célébré à Sanlúcar de Barrameda le 26 septembre 1662.
- Rafael Gómez Roubaud a un frère et quatre sœurs :
- Luis Gómez Roubaud, né à Sanlúcar de Barrameda, garde de la marine en 1775 ;
- Josefa Juana Gómez Roubaud, qui épouse Andrés de la Piedra, originaire de Cadix ;
- María Feliciana Gómez Roubaud ;
- Magdalena Gómez Roubaud ;
- Rosa Gómez Roubaud.
- Rafael Gómez Roubaud épouse María Micaela Pizarro y Mateos alors qu’il est lieutenant de navire (licence royale délivrée le 10 janvier 1787). Il reçoit en dot 40 000 pesos reales de vellón.
- Beau-père : Pedro Pizarro de Mora, né à Alcalá de Guadaíra en 1705. Belle-mère : Micaela Ana Mateos, née à Alcalá de Guadaíra en 1709. Son beau-frère, José Pizarro, né en 1742 à Alcalá de Guadaíra, est comandante del resguardo de rentas reales du Venezuela.
- Le frère de son arrière-arrière-grand-père maternel maternel, Cristóbal Arizón, est le IIIe marquis de la Casa Arizón et maestre du navire El Nuevo Loreto. Ses oncles paternels Andrés et Luis Gómez de la Vega sont respectivement chevalier de l’ordre de Calatrava (1749), commandeur de Almodovar de Campo, alférez, conseiller au sein du Conseil suprême de la guerre, président de l’Académie royale de San Carlos de Valence pour le premier, et commissaire de guerre dans la marine pour le second. Son cousin Francisco Lefer y Roubaud, fils de Damasa Margarita Roubaud et de Francisco Guillermo Lefer, est consul d’Espagne à Gibraltar et chevalier de Charles III (1826).
- Le 14 janvier 1772, Rafael Gómez Roubaud intègre la marine comme garde de la marine. Il passe alférez de frégate en 1775 puis lieutenant de navire en 1783. Il participe à de nombreuses expéditions, dont celle d’Alger sous les ordres du général Pedro Castejón. À son retour, il est envoyé à Carthagène des Indes où il demeure quelques années. Il revient en Europe et prend part au blocus de Gibraltar. En 1787, il embarque comme comisario de revistas dans l’escadre de José Solano y Bote, le Ier marquis de Socorro, puis est promu contador principal. Sa carrière se poursuit au sein de la marine et il devient en 1791 commissaire de guerre puis contador principal du département du Ferrol et ministre des provinces maritimes de La Corogne, La Cavada, Avilés et Gijón. En 1798, Rafael Gómez Roubaud est promu commissaire ordonnateur de la marine et se voit confier la charge de ministro principal de hacienda au sein de l’escadre de l’océan basée à Brest. De nombreux conflits l’opposant aux officiers du corps général, il décide de quitter la marine et se rend à Madrid pour obtenir une charge dans un autre corps. Son amitié avec Manuel Godoy lui vaut d’être nommé le 16 décembre 1803 intendant de La Havane par intérim, charge dont il prend possession le 11 juin 1804. Il est relevé de sa fonction le 18 juillet 1808. En 1804, il est aussi superintendente director general de la fabrique de tabac de Cuba. Il se retire de la vie publique en 1814. Il est également regidor de Sanlúcar de Barrameda.
- Rafael Gómez Roubaud est chevalier de Saint-Jacques (1786). Il est membre de mérite de la Société économique des Amis du Pays de Sanlúcar de Barrameda.
- C’est un proche de Manuel Godoy.
- Œuvres :
- Antigüedad del cuerpo del Ministerio de Marina, sus servicios, personas ilustres que ha dado a la Nación (Paris, 1802) ;
- Tabacos (Cadix, 1811).
- Références :
- AHN, Estado, leg. 3119, exp. 2 ; leg. 606, exp. 29. AHN, Cancillería, Registro del Sello de Corte, leg. 9825, exp. 3. AHN, Consejos, leg. 12002, exp. 133. AHN, Consejo de Órdenes, OM-Caballleros Santiago, exp. 3474. AHN, Secretaría de las Órdenes Civiles, Estado-Carlos III, exp. 1925.
- AGMS, leg. G-2651.
- Aguilar Piñal, 1986, p. 249 ; Vázquez Cienfuegos, 2011, p. 229 ; Lohmann Villena, 1993, t. II, p. 400.
- http://dbe.rah.es/biografias/60541/rafael-gomez-roubaud.
- http://www.todoavante.es/index.php?title=Gomez_y_Roubaud,_Rafael_Biografia.
Grimarest Mendoza, Enrique, intendant de Arispe (Sonora), de Porto Rico
1Voir sa fiche dans la section « Nouvelle-Espagne ».
H
Hernani y Arandia, Domingo, intendant de La Havane
- Né le 23 décembre 1731 à Galdácano. Décédé en 1801 au Ferrol.
- Il est le fils de Pedro Hernani, né le 5 mai 1695 à Zarátamo, et de María Antonia Arandia, née aussi à Zarátamo le 11 décembre 1703 ; leur mariage a lieu le 20 avril 1722 à Zarátamo. Pedro Hernani épouse en secondes noces Rosa Echevarría.
- Grands-parents paternels : Domingo Hernani, né le 17 avril 1638 à Zarátamo, mayordomo de fábrica à Zarátamo en 1702 et 1721, síndico en 1699 et 1709, décédé le 23 septembre 1729 à Zarátamo, et Catalina Moja, née à Basauri, décédée le 18 août 1729 à Zarátamo ; leur mariage est célébré à Arrigorriaga le 30 janvier 1682. Grands-parents maternels : Juan Arandia y Urundio, né le 4 mai 1663 à Zarátamo, regidor de Zarátamo en 1702, décédé à Zarátamo le 29 juin 1752, et Magdalena Aperribai, née le 10 janvier 1669 à San Esteban de Echévarri, décédée le 10 août 1748 ; leur mariage a lieu à Zarátamo le 12 décembre 1696. Arrière-grands-parents paternels paternels : Juan Hernani, né le 12 mai 1631 à Zarátamo, et María Ramos Moja, née le 26 mars 1630 à Zarátamo. Arrière-grands-parents paternels maternels : Francisco Moja, né le 4 octobre 1640 à Basauri, et María Luzar, née le 14 juin 1638 à Basauri. Arrière-grands-parents maternels paternels : Juan Arandia, né le 28 décembre 1620 à Zarátamo, et Catalina Urundio, née le 13 juin 1638 à Zarátamo ; leur mariage a lieu à Zarátamo le 29 juillet 1660. Arrière-grands-parents maternels maternels : Domingo Aperribai, né le 18 juillet 1614, et Sebastiana Elorriaga, née le 28 avril 1638 à Basauri.
- Domingo Hernani y Arandia a deux frères et trois sœurs :
- Pedro Hernani y Arandia ;
- Martín Antonio Hernani y Arandia ;
- Magdalena Hernani y Arandia ;
- María Rosa Hernani y Arandia, qui épouse Pedro Recalde y Jauregui ; leur fils Juan Recalde y Hernani, né le 18 décembre 1771 à Galdácano, est chevalier de Charles III en 1802, secrétaire de l’intendance de la marine du Ferrol, ministre honoraire du Conseil des Finances ;
- Rosa Hernani y Arandia.
- Domingo Hernani y Arandia a aussi un demi-frère, Santiago Hernani Echevarria, et une demi-sœur, Juana Hernani Echevarria.
- Domingo Hernani y Arandia commence sa carrière dans la marine en 1746. En 1763, il est interventor et en 1767, il a en charge l’escadre de garde-côtes de Carthagène des Indes. Il accède ensuite au grade de commissaire ordonnateur de la marine et est désigné à deux reprises comme intendant de La Havane par intérim (1788, 1790-1792). Alors qu’il est fiscal de l’audience de Mexico, il est nommé le 12 novembre 1791 pour organiser les finances de Porto Rico. En 1799, il est intendant de la marine du port du Ferrol.
- Domingo Hernani y Arandia est chevalier de Charles III (décret du 31 décembre 1782).
- Références :
- AHN, Secretaría de las Órdenes Civiles, Estado-Carlos III, exp. 151, 1165.
- AGS, SGU, leg. 6844, exp. 20 ; leg. 6871, exp. 4.
- AGI, Ultramar, leg. 175.
- Estado general de la Armada, año de 1799, p. 61.
- Diego García, inédite, p. 15.
- http://www.todoavante.es/index.php?title=Hernani,_Domingo_de_Biografia.
Hoz, Juan José de la, intendant de La Havane, de Mérida de Yucatán
- Né en 1754. Décédé en 1818 au Yucatán.
- Juan José de la Hoz a un frère, Lorenzo de la Hoz, lieutenant du roi, brigadier.
- Juan José de la Hoz épouse Gertrudis Pérez Serrano qui lui donne une fille, María Rafaela de la Hoz Pérez. Cette dernière épouse à Mexico le 29 avril 1811 l’intendant du Chiapas, Manuel Junquito y Vaquerizo (voir Junquito y Baquerizo, Manuel, intendant de Ciudad Real [Chiapas], du Venezuela).
- Son cousin Manuel Merino est intendant de Mexico en 1809-1810 et de Valladolid de Michoacán du 14 octobre 1811 jusqu’à 1821 (voir Merino y Moreno, Manuel, intendant de Mexico, de Valladolid de Michoacán).
- En 1777, Juan José de la Hoz occupe la charge d’oficial primero de la secretaría de la Comandancia General de Sonora et de la Nouvelle-Biscaye. Cinq ans plus tard, en 1782, il est nommé contador de la factoría de tabacos de El Rosario ; il y reste presque sept ans. En 1790, il devient administrador de las rentas del tabaco, pólvora y naipes de Guadalajara. En 1803, il est contador principal de La Havane. En 1804-1805, il est chargé de l’intendance de La Havane par intérim. À la suite de la nomination du nouvel intendant, Rafael Gómez Roubaud (voir Gómez Roubaud, Rafael, intendant de La Havane), il demande la charge de surintendant de la Maison de la monnaie de Mexico ou, à défaut, l’intendance de Mexico ou de San Luis de Potosí. Alors que son nom avait été retenu pour l’intendance de San Luis de Potosí, il n’y est pas nommé en raison de sa participation à des affaires de malversation. Il est finalement nommé intendant du Yucatán par un décret du 24 mars 1813, mais il n’entre réellement en charge qu’au début de l’année 1818 soit quelques mois avant sa mort.
- Juan José de la Hoz reçoit les honneurs d’intendant d’armée le 1er septembre 1817.
- Références :
- AGI, Casa de Contratación, leg. 5523, no 2, r. 23. AGI, Juzgado de Arribadas de Cádiz, leg. 439A, no 18. AGI, Indiferente, leg. 182. AGI, Ultramar, leg. 151.
- AGS, DGT, Inv. 2, leg. 87, fo 45 ; leg. 94, fo 20.
- Augeron, inédite, pp. 96-97, 282, 533, 739-751 ; Juárez Nieto, inédite, pp. 35, 51 ; Ferrer Muñoz, 2002, pp. 124-126 ; Pérez-Mallaína Bueno, 1978, p. 236 ; Ferrer Muñoz, 2004, pp. 351-353.
M
Meléndez y Bruna, Salvador, intendant de Porto Rico
- Né en 1764 à Séville.
- Il est le fils d’Antonio Meléndez Valdés, né en 1705 à Isla de León, oidor de l’audience de Séville, alcalde de la Mesta, décédé en 1772, et de Teresa de Bruna Ahumada y Villalón, née à Palma de Majorque.
- Grands-parents paternels : José Andrés Meléndez Valdés Leiva, né en 1669 à Cordoue, regidor perpetuo de Cadix en 1707, et Nicolasa Maltés Negrón de la Vega, née en 1676 à Cadix. Grands-parents maternels : Andrés López de Bruna, né à Lucena, président de l’audience de Majorque, et María Luisa Ahumada y Villalón, née à Ronda. Arrière grands-parents paternels paternels : Luis Meléndez Valdés, oficial de l’Inquisition, et María Cárdenas Valdés. Arrière grands-parents paternels maternels : José Maltés Negrón, capitaine d’infanterie en 1704, qui possède un majorat à Cadix, et Josefa Gabriela Vega. Arrière grands-parents maternels paternels : Francisco López de Bruna et María Fabiana Recio de Nieva. Arrière grands-parents maternels maternels : Bartolomé Félix Ahumada Mendoza, né le 17 octobre 1661 à Ronda, décédé le 31 mars 1733, et Luisa Gertrudis Villalón Narváez, née en 1661 ; leur mariage a lieu à Ronda le 6 septembre 1688.
- Salvador Meléndez y Bruna a deux frères :
- Luis Meléndez y Bruna, chevalier d’Alcantara (1801), Ier marquis de Negrón, conseiller du roi, décédé en 1819. Il épouse Tomasa Rodríguez de Morzo ;
- José Meléndez y Bruna, né en 1763 à Séville, garde de la marine en 1777, IIe marquis de Negrón, chevalier de Calatrava en 1799, maréchal de camp, décédé en 1824. Il épouse Manuela Porres Ponce de León.
- Salvador Meléndez y Bruna épouse María Lorenzana Beyens Beyens, née le 12 août 1771 à Cadix, décédée à Medina Sidonia en 1835. Ils ont un fils et deux filles :
- José Meléndez Beyens, décédé à Cadix ;
- Salvadora Meléndez Beyens, née en 1809 en Espagne. Elle épouse le 12 janvier 1829 à Tortosa Salvador Hidalgo Sarria (1801-1838), et ils ont cinq enfants dont Salvador Hidalgo Meléndez, né le 9 décembre 1829 à Medina Sidonia, décédé le 30 juin 1894 à Medina Sidonia, IVe marquis de Negrón ;
- María Dolores Meléndez Beyens, qui épouse Joaquín Hermosilla, VIIe comte de Riomolinos en 1839, regidor perpetuo de Cadix, maestrante de la Real Ronda, ils ont trois enfants.
- Beau-père : Lorenzo Beyens y Huwin, né à Cadix le 13 août 1729, Ier comte de Villamar, chevalier de Charles III. Belle-mère : María Belén Beyens y Geraldino, née le 4 novembre 1744.
- Il est le petit-neveu d’Agustín Ahumada Villalón, IIe marquis de las Amarillas, chevalier de Saint-Jacques, vice-roi de la Nouvelle-Espagne de 1755 à 1760. Son oncle maternel Francisco de Bruna Ahumada, né le 31 juillet 1719 à Grenade et décédé à Séville le 27 avril 1807, est oidor decano de l’audience de Séville, teniente de alcalde de l’alcazar de Séville, membre de l’Académie royale des bonnes-lettres de Séville, membre du Conseil des Finances et de celui de Castille, chevalier de Calatrava, chambellan de Castille.
- En 1779, Salvador Meléndez y Bruna intègre le corps des gardes de la marine de Cadix. En 1780, il a le grade d’alférez de frégate. Il participe à diverses campagnes militaires comme celles de Gibraltar en 1781, d’Alger en 1783 et d’Oran en 1791. En 1793, il est choisi par le vice-roi de la Nouvelle-Espagne pour effectuer une reconnaissance des côtes entre Acapulco et Sonsonate. En 1796, il obtient le grade de capitaine de navire. En 1805, il participe à la bataille navale de Trafalgar. Il est nommé capitaine général et gouverneur de Porto Rico en février 1809. Il embarque le 24 mars et arrive à destination le 30 juin suivant. Il est aussi intendant de Porto Rico du 30 juin 1809 au 12 février 1813 et en 1819-1820 à la mort de l’intendant en titre, Juan Ventura Morales (voir Morales, Juan Ventura, intendant de Porto Rico, de la Louisiane). En 1810, il obtient le grade de brigadier et en 1815 celui de maréchal de camp. Il quitte sa charge de gouverneur de Porto Rico le 24 mars 1820 et retourne en Espagne. Il arrive à Cadix le 13 août. De 1825 à 1830, il est gouverneur militaire de Tortosa. Il est promu lieutenant général en 1830.
- Salvador Meléndez y Bruna est chevalier de Calatrava en 1799. Il reçoit la grand-croix d’Isabelle la Catholique et celle de Saint-Herménégilde en 1821. Il est le IIIe marquis de Negrón.
- Œuvres :
- Diario del viaje al puerto del Realejo para reconocer y levantar planos del troso de costa comprehendo entre el puerto de Acapulco y el surgido de Sonsonate (1794) ;
- Representación del gobernador y Capitán general de la isla de Puerto Rico (1811).
- Références :
- AGI, Ultramar, leg. 136, no 37.
- AHN, Consejo de Órdenes, OM-Caballeros Calatrava, exp. 1584.
- Ramos Pérez, 1991, p. 413 ; Barea López, 2017, pp. 135-136 ; Salazar Mir, 1996, p. 227.
- http://gw.geneanet.org/sanchiz?lang=es&p=salvador&n=melendez+bruna.
- http://dbe.rah.es/biografias/12500/salvador-melendez-bruna.
- http://ancienhistories.blogspot.fr/2015/03/.
Montes Caloca, Toribio, intendant de Porto Rico
- Baptisé le 7 mai 1749 à San Mamés de Polaciones. Décédé le 1er janvier 1829 à Murcie (ou le 31 décembre 1828).
- Il est le fils de Pedro Montes Caloca, né en 1717 à San Mamés de Polaciones, teniente regidor et procurador síndico de la vallée de Polaciones, capitaine de frégate, commissaire de la guerre et de la marine, et d’Angela Pérez Alonso, née en 1722 à Valdeprado. Pedro Montes Caloca épouse en secondes noces Susana Gutiérrez.
- Grands-parents paternels : Felipe Montes Calzado, né en 1673 à San Mamés de Polaciones, et María Caloca de Madrid, née en 1680 à Valdeprado ; leur mariage a lieu à Valdeprado en 1705. Grands-parents maternels : Jacinto Pérez Guevara, né en 1686 à Uznayo, et Pascuala Alonso Lombraña, née en 1680 à Valdeprado ; leur mariage est célébré à Valdeprado en 1710. Arrière-grands-parents paternels paternels : Francisco Montes Fernández, né en 1642 à San Mamés de Polaciones, et Toribia Calzado Pérez, née en 1642 à San Mamés de Polaciones. Arrière-grands-parents paternels maternels : Francisco Madrid, né en 1657 à Valdeprado, et Toribia González de la Villa. Arrière-grands-parents maternels paternels : Francisco Pérez Montes, né en 1642 à San Mamés de Polaciones, et Isabel Guevara, née en 1743 à Uznayo ; leur mariage a lieu à Uznayo en 1674. Arrière-grands-parents maternels maternels : Francisco Alonso et María Lombraña.
- Toribio Montes Caloca a deux frères et une sœur :
- Francisco Montes Caloca, né en 1753 à San Mamés de Polaciones, regidor en 1779, capitaine de navire et commandant de la frégate Santa Elena, chevalier de Saint-Jacques en 1789 ;
- Antonio Montes Caloca ;
- María Montes Caloca, née en 1745.
- Il a un demi-frère et une demi-sœur, nés tous les deux à San Mamés de Polaciones :
- José Montes Caloca y Gutiérrez ;
- María José Montes Caloca y Gutiérrez.
- Toribio Montes Caloca épouse en secondes noces Vicenta Blanco, née à Madrid le 5 avril 1797, et ils ont une fille, Francisca Montes Blanco. Il a une fille de son premier mariage, Claudina Montes, décédée à Quito.
- Beau-père : Antonio Blanco, né à Cora. Belle-mère : Juana Becalera, née à Infantes.
- Son oncle paternel Bartolomé Montes Caloca, né en 1713 à San Mamés de Polaciones, a en charge les arsenaux à La Havane et assure la défense de la forteresse du Morro en 1762, il est aussi gouverneur de Chocó (Nouvelle-Grenade) et chevalier de Charles III.
- Toribio Montes Caloca est un militaire de carrière. Il intègre en tant que cadet le régiment d’infanterie du Prince en 1764. Il participe à de nombreuses campagnes militaires telles que l’expédition contre Alger en 1775, le blocus de Gibraltar en 1779, la reconquête de Minorque en 1781 ou encore la guerre contre les Français en 1793, et il gravit tous les échelons (capitaine d’infanterie le 14 mars 1766, lieutenant-colonel le 1er mars 1782, sargento mayor le 20 novembre 1786, colonel le 28 mars 1791, brigadier le 20 janvier 1794, maréchal de camp le 5 octobre 1802, lieutenant général le 30 janvier 1812). Le 26 avril 1804, il est nommé gouverneur, capitaine général et intendant de Porto Rico, charge qu’il occupe du 12 novembre 1804 au 30 juin 1809. Le 18 février 1809, il est nommé sous-inspecteur général des troupes de vétérans et des milices d’infanterie et de cavalerie du Pérou et gouverneur de Callao. Le 1er novembre 1811, on lui confie la charge de commandant général de Quito et de président de l’audience. Il quitte Quito le 26 juillet 1817 et arrive à Cadix le 29 avril 1819. Il est alors nommé le 30 août 1819 vocal de la Suprême Assemblée des ordres d’Isabelle la Catholique et le 2 janvier 1820 de celle de Saint-Ferdinand. Le 17 juin 1820, il est désigné vocal de la Junta Militar de Indias établie à Madrid. En septembre 1821, le roi lui accorde l’autorisation de se rendre à Murcie et le 2 juillet 1823, il lui confie le commandement militaire de la province de Murcie, charge qu’il occupe jusqu’au 20 septembre 1827. Le 13 avril 1828, Toribio Montes Caloca demande au roi de quitter Murcie pour rejoindre Madrid en raison du climat mais sa santé s’aggrave rapidement et il meurt à Murcie peu de temps après.
- Toribio Montes Caloca est chevalier de Saint-Jacques en 1789. Il reçoit la grand-croix de l’ordre d’Isabelle la Catholique le 14 octobre 1815 et les décorations militaires de Saint-Herménégilde le 26 février 1817 et de Saint-Ferdinand le 16 décembre 1817.
- Références :
- AHN, Ultramar, leg. 2010, exp. 4.
- AGI, Juzgado de Arribadas de Cádiz, leg. 439B, no 449.
- AGMS, leg. M-3939 (0).
- Muñoz Larrea, 2010.
- http://dbe.rah.es/biografias/55011/toribio-montes-y-perez.
- https://gw.geneanet.org/fracarbo?lang=en&n=montes+caloca+y+perez&nz=carbone+montes&ocz=0&p=toribio&pz=francisco+javier+manuel.
- http://www.euskalnet.net/laviana/gen_hispanas/montes.htm.
Morales, Juan Ventura, intendant de Porto Rico, de la Louisiane
2Voir sa fiche dans la section « Louisiane ».
N
Navarrete, Manuel, intendant de Santiago de Cuba
- Baptisé le 17 avril 1751 à Rasilio de Cameros. Décédé le 14 juillet 1819 à Santiago de Cuba.
- Il est le fils de Juan Navarrete y Sáenz de la Rubia, né le 8 avril 1705 à Ortigosa, et de María Sáenz de la Riva y Rosillo ; leur mariage est célébré le 13 juin 1729 à Los Cameros.
- Grands-parents paternels : Martín Navarrete y de Andrés, né le 13 mars 1683 à Rasilio de Cameros, et María Sáenz de la Rubia ; leur mariage a lieu à Rasilio de Cameros. Grands-parents maternels : Juan Sáenz et María Riva. Arrière-grands-parents paternels paternels : Juan Navarrete y de la Hera et María Andrés. Arrière-grands-parents paternels maternels : Domingo Sáenz et María Rubia.
- Manuel Navarrete épouse à Cumaná le 22 mai 1795 María del Rosario Sucre y García de Urbaneja, née à Cumaná le 20 avril 1767 et décédée à Santiago de Cuba. De leur union, naissent neuf enfants nés à Cumaná :
- Manuel Gerónimo Navarrete y Sucre, né le 30 septembre 1798, officier des caisses royales de Santiago de Cuba, décédé le 28 janvier 1836 à Santiago de Cuba. Il épouse le 5 février 1824 à Santiago de Cuba Ana María Muñoz y del Monte ;
- Juan Bautista Navarrete y Sucre, né le 19 janvier 1800 ;
- Casimiro Celestino Navarrete y Sucre, né le 6 avril 1801 ;
- José Manuel Navarrete y Sucre, né le 16 décembre 1803, oficial de la administración de las rentas reales. Il épouse le 18 août 1841 à Santiago de Cuba Isabel Limonta y Salazar ;
- Martín Bonifacio Navarrete y Sucre, né le 5 juin 1805 ;
- Andrés Antonio Navarrete y Sucre né le 30 novembre 1806 ;
- María del Rosario Navarrete y Sucre ;
- Manuela María Navarrete y Sucre, née le 15 février 1797, décédée le 13 octobre 1856 à Santiago de Cuba. Elle se marie deux fois : en premières noces avec José Edraigio Maldonado, secrétaire du roi, et en secondes noces le 30 septembre 1841 à Santiago de Cuba avec l’avocat Domingo Cresencío Betancourt y del Castillo ;
- Valbanera Navarrete y Sucre.
- Beau-père : Antonio Sucre y Trelles, né le 28 octobre 1723 à Santiago de Cuba, colonel d’infanterie, commandant du régiment de Cumaná. Belle-mère : Josefa Margarita García de Urbaneja y Sánchez.
- Le neveu de sa femme, Antonio José Sucre, né à Cumaná le 3 février 1795, est un proche de Simon Bolivar. Il est président de la Colombie de 1826 à 1828.
- Manuel Navarrete est employé en qualité de meritorio au sein des secrétaireries de la Marine et des Indes à partir du 18 avril 1769 (7 ans, 2 mois, 26 jours). Le 14 juillet 1776, il est nommé tesorero de Cumaná (1 an, 5 mois, 18 jours). Le 1er janvier 1778, il est désigné pour occuper la charge de tesorero general de ejército y de Real Hacienda et administrateur général des rentes. Il reste à ce poste huit ans. À partir de janvier 1786 jusqu’en mars 1812, il est tesorero ministro principal mancomunado à Cumaná. Il est nommé intendant de Santiago de Cuba le 13 mars 1812, charge qu’il occupe jusqu’à sa mort en 1819.
- Références :
- AGS, DGT, Inv. 2, leg. 93, fo 293. AGS, DGT, Inv. 24, leg. 185, fo 474. AGS, SGU, leg. 7178, exp. 57 ; leg. 7175, exp. 27.
- AGI, Ultramar, leg. 177 ; leg. 128, no 30.
- Santa Cruz y Mallén, 1944, pp. 182-191.
- http://www.sologenealogia.com/gen/getperson.php?personID=I6309&tree=001.
- https://gw.geneanet.org/gbodu?lang=en&pz=gilberto+jose+de+san+luis+gonzaga&nz=bodu+ayala&ocz=0&p=manuel+de&n=navarrete+y+saenz.
P
Pichardo y Cereceda, Lucas, intendant de Puerto Príncipe
- Baptisé le 4 novembre 1756 à Santiago de los Caballeros (Santo Domingo).
- Il est le fils de José Antonio Pichardo y Pichardo, né en 1720 à La Havane, capitaine de milices à Santiago de los Caballeros, décédé à La Havane, et de Rosa Cereceda y Cruzado, née à Santo Domingo, décédée à Santo Domingo en 1788.
- Grands-parents paternels : Juan Pichardo y Luna, né à Santiago, licencié en droit, oidor de Santo Domingo, et Mauricia Pichardo y Alcántara. Grands-parents maternels : Diego Cereceda y Fonseca, lieutenant de milices, et Josefa Cruzado y Cara. Arrière-grands-parents paternels paternels : Antonio Pichardo y Padilla, né à Santiago de los Caballeros, capitaine de milices, alcalde mayor de Santiago de los Caballeros, et María de Luna y Alcántara Solórzano. Arrière-grands-parents paternels maternels : Leonardo Pichardo y Vinuesa et María de Alcántara y Rivadeneira. Arrière-grand-père maternel paternel : Sebastián Cereceda y Fonseca, oidor.
- Lucas Pichardo y Cereceda a quatre frères et trois sœurs :
- José Cayetano Pichardo y Cereceda, regidor, alférez et alguacil mayor de Santiago de los Caballeros. Il épouse le 17 décembre 1781 à Santiago de los Caballeros Manuela del Monte y Medrano. Il se remarie avec Ana de Texada y del Monte, née en 1757 à Santo Domingo. De son premier mariage naissent :
- Domingo Pichardo del Monte, né à Santiago de los Caballeros, lieutenant-colonel,
- Lucia Pichardo del Monte.
- Du second naissent :
- Santiago Pichardo y Texada,alcalde ordinario de Villaclara à Cuba. Il épouse María de Regla Fabelo et ils ont trois enfants :
- Cayetano Pichardo y Fabelo,
- Santiago Pichardo y Fabelo,
- Ana Pichardo y Fabelo,
- Miguel Pichardo y Texada, qui épouse Josefa Reigadas y Lindo, née à La Havane. Ils ont quatre enfants :
- José Gabriel Pichardo y Reigadas, baptisé le 3 avril 1819 à La Havane,
- Miguel Joaquín Pichardo y Reigadas,
- Ana María Pichardo y Reigadas, baptisée le 27 juin 1817 à La Havane,
- María de la Asunción Pichardo y Reigadas,
- Sebastián Pichardo y Texada, né à Santiago de los Caballeros, licencié en droit. Il épouse Josefa María Caballero y Guerra-Montejo, née à Puerto Príncipe, et ils ont deux enfants :
- Sebastián Pichardo y Caballero, né le 13 mai 1819 à La Havane,
- Ana Pichardo y Caballero, baptisée le 9 avril 1818 à La Havane,
- José Cayetano Pichardo y Texada, né à Santiago de los Caballeros. Il épouse à La Havane le 19 février 1808 María de los Dolores Contreras y Mestre et ils ont cinq enfants :
- Sebastián Pichardo y Contreras, né en 1828 à Santiago de Cuba, décédé le 14 février 1899 à Santiago,
- Clemente Pichardo y Contreras,
- Cayetano Pichardo y Contreras,
- Clotilde Pichardo y Contreras,
- Margarita Pichardo y Contreras,
- Rafael Pichardo y Texada. Il se marie avec Gregoria Piedra et ils ont huit enfants :
- José Tomás Pichardo y Piedra,
- Pablo Pichardo y Piedra,
- Rafael Pichardo y Piedra,
- Ana Pichardo y Piedra,
- Isabel Pichardo y Piedra,
- Inés Pichardo y Piedra,
- María del Rosario Pichardo y Piedra,
- María Ramona Pichardo y Piedra,
- Isabel Pichardo y Texada
- María de los Dolores Pichardo y Texada,
- María de la Altagracia Pichardo y Texada. Elle épouse Andrés Muñoz, licencié en droit et assesseur de l’intendance de Cuba ;
- Santiago Pichardo y Texada,alcalde ordinario de Villaclara à Cuba. Il épouse María de Regla Fabelo et ils ont trois enfants :
- Juan Antonio Pichardo y Cereceda, prêtre, archidiacre à Santo Domingo ;
- José Antonio Pichardo y Cereceda, né en 1762 à La Havane, regidor, alférez, fiel ejecutor, alcalde ordinario de Santiago de los Caballeros, décédé en 1840 à Cuba. Il se marie le 17 décembre 1781 à Santiago avec Mariana Contreras y Medrano et ils ont neuf enfants :
- Antonio Pichardo y Contreras, né en 1790 à La Havane, décédé en 1856,
- Juan Antonio Pichardo y Contreras, né en 1795 à La Havane, décédé en 1865,
- Isidro Pichardo y Contreras, né en 1797 à La Havane, décédé en 1866,
- Tomás Pichardo y Contreras, né en 1799 à La Havane, décédé en 1870,
- Carlos Pichardo y Contreras, baptisé le 14 janvier 1783 à Santiago,
- Manuela Pichardo y Contreras, née en 1788 à La Havane, décédée en 1866,
- Rosa Pichardo y Contreras, baptisée le 11 juin 1790 à Santiago de los Caballeros, décédée en 1865,
- María de la Concepción Pichardo y Contreras,
- Margarita Pichardo y Contreras ;
- Leonardo Pichardo y Cereceda, né à Santiago de los Caballeros, regidor de cette ville. En 1828 il est magistrat du tribunal civil. Il épouse Ana Josefa Saviñón y Tapia, née en 1762, puis en secondes noces en 1813, Mariana Espinosa de Ascona. De son premier mariage, il a :
- Ramón Pichardo y Saviñón, né le 2 septembre 1780,
- Carlota Pichardo y Saviñón, qui épouse son cousin Isidro Pichardo y Contreras le 22 novembre 1820,
- Josefa Pichardo y Saviñón.
- De son second mariage, naissent :
- Ramón Pichardo y Espinosa,
- Josefa Pichardo y Espinosa,
- Rosa Pichardo y Espinosa,
- Bárbara Pichardo y Espinosa,
- Águeda Pichardo y Espinosa ;
- María Pichardo y Cereceda. Elle se marie avec Luis Pérez Guerra y Trespalacios né en Cantabrie, lieutenant-colonel de milices, et ils ont un fils :
- Domingo Pérez Guerra Pichardo ;
- Francisca Pichardo y Cereceda, baptisée le 4 octobre 1756 à Santiago de los Caballeros, décédée en 1838. Elle épouse dans sa ville natale le 3 octobre 1771 Francisco de Arredondo y Castro, né le 3 octobre 1749 à Santiago de los Caballeros, décédé le 19 août 1803 à Aranjuez, regidor de Santiago de los Caballeros, et ils ont huit enfants :
- Santiago Arredondo Pichardo, né à Santiago de los Caballeros,
- Antonio Arredondo Pichardo, né à Santo Domingo,
- Gaspar Arredondo Pichardo, né le 6 janvier 1773 à Santiago de los Caballeros, décédé le 3 décembre 1859 à Cuba,
- Juan Nepomuceno Arredondo Pichardo, né le 31 mai 1775 à Santiago de los Caballeros,
- Tomás Arredondo Pichardo, baptisé le 8 novembre 1797 à Santiago de los Caballeros, décédé le 26 janvier 1866 à Puerto Príncipe,
- María de la Altagracia Arredondo Pichardo, née à Santo Domingo, décédée en 1821,
- Ana Antonia Arredondo Pichardo, née à Santo Domingo,
- Juana Arredondo Pichardo, née à Santo Domingo ;
- Antonia Catalina Pichardo y Cereceda, née en 1756 à Santiago de los Caballeros, décédée en 1830 à Porto Rico. Elle épouse Francisco de Arroyo y Quevedo, né en 1755 à Santo Domingo, décédé le 25 novembre 1818 à Santa Clara à Cuba, regidor de Santiago de los Caballeros, et ils ont huit enfants :
- Francisco de Arroyo y Pichardo, né en 1768 à Santo Domingo,
- Pablo de Arroyo y Pichardo,
- Rafael de Arroyo y Pichardo,
- José Antonio de Arroyo y Pichardo, né le 14 février 1787 à Santiago de los Caballeros,
- José María de Arroyo y Pichardo,
- María Altagracia de Arroyo y Pichardo, née à Santiago de los Caballeros,
- Bruna de Arroyo y Pichardo, née à Santiago de los Caballeros,
- Feliciana de Arroyo y Pichardo, née en 1771 à Santo Domingo.
- José Cayetano Pichardo y Cereceda, regidor, alférez et alguacil mayor de Santiago de los Caballeros. Il épouse le 17 décembre 1781 à Santiago de los Caballeros Manuela del Monte y Medrano. Il se remarie avec Ana de Texada y del Monte, née en 1757 à Santo Domingo. De son premier mariage naissent :
- Lucas Pichardo y Cereceda épouse le 23 novembre 1772 à Santiago de los Caballeros Rosa de Tapia y Saviñón. De ce mariage sont issus quatorze enfants :
- Esteban Pichardo y Tapia, né le 26 décembre 1799 à Santiago de los Caballeros, licencié en droit en 1821, avocat, géographe, philologue, écrivain, secrétaire de la division territoriale en 1851, auditor honorario de la marine, asesor consultor de la municipalité de Puerto Príncipe, secretario de la comisión del censo, membre de mérite de la Société économique, membre de mérite de l’Académie des sciences de La Havane en 1874, décédé le 26 juillet 1879. Il se marie successivement avec Rosalía Granados y Oliva, née à La Havane, décédée en 1826 ; avec María Gálvez y Escobar (mariage en date du 16 septembre 1831 à Matanzas) ; et avec Teresa Ximénez y Montoro (mariage célébré le 9 mars 1839 à Matanzas). De son troisième mariage naissent :
- Esteban Pichardo y Ximénez, né à Matanzas,
- Gaspar Pichardo y Ximénez,
- Baldomero Pichardo y Ximénez, né à Matanzas,
- María de la Concepción Pichardo y Ximénez,
- Rosa Pichardo y Ximénez,
- Serafina Sofía Pichardo y Ximénez ;
- Francisco Pichardo y Tapia, né à Santiago de los Caballeros, licencié en droit, ministro fiscal de l’audience de Puerto Príncipe, secrétaire honoraire du roi. Il épouse le 10 décembre 1824 à Puerto Príncipe Francisca Márquez y Loisel et ils ont sept enfants :
- Lucas Pichardo y Márquez,
- Francisco Pichardo y Márquez,
- José Antonio Pichardo y Márquez, baptisé le 1er février 1840 à Puerto Príncipe,
- María de la Trinidad Pichardo y Márquez,
- María de los Dolores Pichardo y Márquez,
- Rosa Pichardo y Márquez,
- Carolina Pichardo y Márquez ;
- Leonardo Pichardo y Tapia, prêtre à Santo Domingo ;
- Pedro Pichardo y Tapia, né le 1er mai 1774 à Santiago de los Caballeros, lieutenant-colonel du régiment d’infanterie de Cantabrie qu’il a intégré en tant que cadet le 13 janvier 1796 ;
- Gabriel Pichardo y Tapia, interventor de tabacos à Bayamo. Il épouse María de Jesús de Salas et ils ont deux enfants :
- Francisco Pichardo y Salas,
- Gabriel Pichardo y Salas, né à Bayamo à Cuba. Il épouse le 24 mai 1848 à Puerto Príncipe sa tante Carmen Pichardo y Pichardo, baptisée le 4 novembre 1756 à Santiago de los Caballeros ;
- José Antonio Pichardo y Tapia ;
- María de Jesús Pichardo y Tapia. Elle épouse le 11 novembre 1805 à Puerto Príncipe son cousin germain Carlos Pichardo y Contreras (fils d’Antonio Pichardo y Cereceda), né en novembre 1783 à Santiago de los Caballeros ;
- Lorenza Pichardo y Tapia, qui épouse le 30 novembre 1806 à Puerto Príncipe José Manuel Consuegra y Serrano ;
- Manuela Pichardo y Tapia, qui épouse le 15 novembre 1810 à Puerto Príncipe Feliciano Carnesoltas y Pastor, lieutenant-colonel ;
- María Regina Pichardo y Tapia, née à Santiago de los Caballeros. Elle épouse le 11 juin 1821 à Puerto Príncipe Salvador Chacón y Bonet, né à Gérone, capitaine ;
- María de los Dolores Pichardo y Tapia ;
- María Josefa Pichardo y Tapia ;
- Petronila Pichardo y Tapia ;
- María Betelen Pichardo y Tapia.
- Esteban Pichardo y Tapia, né le 26 décembre 1799 à Santiago de los Caballeros, licencié en droit en 1821, avocat, géographe, philologue, écrivain, secrétaire de la division territoriale en 1851, auditor honorario de la marine, asesor consultor de la municipalité de Puerto Príncipe, secretario de la comisión del censo, membre de mérite de la Société économique, membre de mérite de l’Académie des sciences de La Havane en 1874, décédé le 26 juillet 1879. Il se marie successivement avec Rosalía Granados y Oliva, née à La Havane, décédée en 1826 ; avec María Gálvez y Escobar (mariage en date du 16 septembre 1831 à Matanzas) ; et avec Teresa Ximénez y Montoro (mariage célébré le 9 mars 1839 à Matanzas). De son troisième mariage naissent :
- Lucas Pichardo y Cereceda se remarie le 31 juillet 1819 à Puerto Príncipe avec Victoria Pichardo y Texada. Naissent de ce second mariage :
- Pedro Pichardo y Pichardo ;
- Cayetano Pichardo y Pichardo, baptisé le 14 août 1821 à Puerto Príncipe, licencié. Il se marie le 23 février 1850 à Puerto Príncipe avec Margarita Duque de Estrada y Agüero et ils ont deux enfants :
- Filiberto Pichardo y Duque,
- Cayetano Pichardo y Duque (1852-1887) ;
- María Rosa Pichardo y Pichardo ;
- Juana Pichardo y Pichardo ;
- Carmen Pichardo y Pichardo, qui épouse son neveu Gabriel Pichardo y Salas.
- Beau-père : Gonzalo de Tapia y Castro, né à Santo Domingo. Belle-mère : Juana Saviñón y Angulo, née à Santiago de Cuba. Beau-père (second mariage) : Tomás Pichardo y Contreras. Belle-mère (second mariage) : Luisa de Texada y Tapia.
- Son arrière-arrière-grand-père, Antonio Pichardo y Vinuesa, né à Ségovie, s’est installé plus tard à Santiago de los Caballeros. Il est lieutenant général, gobernador de las armas, juez visitador, capitaine des troupes du Nord de Santo Domingo, intendente general de los contrabandos de Santo Domingo.
- Lucas Pichardo y Cereceda est successivement padre general de Menores, procurador síndico general, regidor, alcalde ordinario, alcalde de la Santa Hermandad, oficial real, tesorero de las reales cajas et contador judicial de Santiago de los Caballeros. Il part à Cuba au début des années 1800. Sa feuille de service indique qu’il a intégré l’armée en qualité de cadet le 21 novembre 1770 et l’est pendant 5 ans, 1 mois et 10 jours ; le 1er janvier 1776, il est nommé receptor de bulas y papel (6 ans) ; le 1er janvier 1782, il est nommé contador judicial et reste à ce poste 21 ans, 6 mois et 15 jours ; le 15 juillet 1803, il devient tesorero administrador de Puerto Príncipe et le reste jusqu’au 1er janvier 1813, date à laquelle il occupe la charge de ministro principal tesorero. Il demeure dans cette charge pendant 7 ans, 6 mois et 11 jours. Il est alors nommé intendant par intérim de Puerto Príncipe le 12 juillet 1820, charge qu’il occupe jusqu’au 31 décembre 1820. En 1824, Lucas Pichardo y Cereceda est tesorero de Santiago de Cuba. Il obtient sa retraite en 1826 après cinquante-six ans au service du roi.
- Références :
- AGI, Ultramar, leg. 180.
- Isamat, Herrera, 1974, pp. 15, 21-53.
- https://gw.geneanet.org/mhhernandezbrea?lang=fr&p=lucas&n=pichardo+cereceda.
- https://www.academia.edu/37247529/Los_Descendientes_de_Don_Juan_de_Almonte_Pichardo.
R
Ramírez, Alejandro, intendant de Porto Rico, de La Havane
- Né le 25 février 1777 à Alaejos. Décédé le 20 mai 1821 à La Havane.
- Il est le fils de Tomás Ramírez et d’Elena Blanco, dont le mariage a lieu le 12 juin 1772 à Alaejos.
- Alejandro Ramírez se marie une première fois le 5 mai 1805 à Ciudad de Guatemala avec María Josefa Ferrándiz y Escobar, née en 1785 au Guatemala, décédée à Campeche en 1813 ; Alejandro et María Josefa ont eu cinq enfants. Il épouse en secondes noces le 12 décembre 1816 à Barcelone (mariage par procuration) Mercedes de Villaurrutia y de la Puente et ils ont un fils :
- Jacobo Ramírez de Villaurrutia, regidor de La Havane, qui se marie avec María Asunción de Villaurrutia y Montalvo, fille de Wenceslao Villaurrutia y de la Puente, intendant honoraire de la province de La Havane. De leur union naît :
- Wenceslao Ramírez y Villaurrutia, sénateur, ambassadeur d’Espagne à Vienne, Londres, Rome et Paris, ministre d’État et membre de l’Académie d’histoire de l’Espagne, Ier marquis de Villaurrutia.
- Jacobo Ramírez de Villaurrutia, regidor de La Havane, qui se marie avec María Asunción de Villaurrutia y Montalvo, fille de Wenceslao Villaurrutia y de la Puente, intendant honoraire de la province de La Havane. De leur union naît :
- Beau-père (premier mariage) : Antonio Ferrándiz, né dans le royaume de Valence, lieutenant-colonel, déjà décédé au moment du mariage, gouverneur de San Fernando de Omoa au Guatemala. Belle-mère (premier mariage) : Josefa Antonia Escobar. Beau-père (second mariage) : Jacobo Villaurrutia y López Osorio. Belle-mère (second mariage) : Ramona de la Puente y Calera.
- À l’âge de 13 ans, Alejandro Ramírez quitte sa province natale pour Madrid et trouve un emploi de copiste dans la librairie d’un dénommé Antonio Arribas. C’est là qu’il rencontre celui qui jouera un rôle décisif dans sa vie et qui deviendra plus tard son beau-père, Jacobo Villaurrutia, qui n’est autre que le fils du premier intendant de Guadalajara (Nouvelle-Espagne) et ministre honoraire du Conseil des Indes. Entre 1792 et 1796, Alejandro Ramírez occupe un poste d’agregado supernumerario à la contaduría de rentas decimales d’Alcalá de Henares. En mai 1796, il débarque au Guatemala et rejoint Jacobo Villaurrutia, nommé en 1792 oidor de l’audience de Guadalajara. Après avoir passé quelques mois au sein de la contaduría de consolidación et de la Maison royale de la monnaie, il est nommé le 24 février 1798 secrétaire du consulat royal de commerce du Guatemala. Le 5 août 1802, le capitaine général du Guatemala, Antonio González Saravia Mollinedo, le fait nommer secrétaire de la présidence et de la capitainerie générale du Guatemala et lui confie de nombreuses commissions comme la préparation du Reglamento de la Vacuna (1805) et l’Instrucción sobre libertad de tráfico interior de ganados y su fomento (1807). En parallèle, Alejandro collabore comme rédacteur au sein de la Gaceta de Guatemala et il gagne de cette manière la confiance des familles créoles les plus illustres, son mentor Jacobo Villaurrutia étant alors président de la Société économique des Amis du Pays de Guatemala. Alejandro Ramírez s’attire les sympathies de tous malgré sa fidélité inébranlable à la cause de la monarchie. Il refuse ainsi d’être élu comme député aux Cortes par les municipalités de Comayagua, Sansonate et Granada. En raison d’une santé déclinante et compte tenu des conditions climatiques difficiles dans la capitainerie, le Conseil de Régence lui confie l’intendance de Porto Rico le 14 janvier 1812, mais il ne rentre en charge qu’en décembre. Il est donc le premier intendant de l’île, l’intendance étant jusque-là réunie au gouvernement. Après trois années passées à Porto Rico, il est nommé intendant à La Havane en 1816 et il entre en charge le 3 juillet 1816. Le 8 avril 1821, il est nommé surintendant général des provinces de la Nouvelle-Espagne mais il meurt subitement le 20 mai 1821 à La Havane et n’aura pas eu le temps d’exercer cette charge. Alejandro Ramírez a étudié le français et l’anglais.
- Alejandro Ramírez est membre assistant de la Société patriotique du Guatemala. Il est élu membre correspondant de l’Académie philosophique de Philadelphie le 16 janvier 1801. Il est aussi directeur de la Société économique royale des Amis du Pays de La Havane.
- Jacobo Villaurrutia est son protecteur. Alejandro Ramírez bénéficie aussi de l’appui du capitaine général du Guatemala, Antonio González Mollinedo y Saravia, de l’archevêque Francisco Antonio Lorenzana (évêque de Plasencia, archevêque de Mexico et de Tolède) et de Francisco Arango y Parreño, propriétaire de la plus grande plantation sucrière de Cuba et grand réformiste économique.
- Œuvres :
- Alejandro Ramírez publie à l’âge de 14 ans Respuestas de Sanchico Panza a dos cartas ;
- il publie probablement vers 1797/1798 Memoria de Ordenanzas ;
- en 1799, il publie Memoria sobre el origen del instituto consular y progreso de este reino ;
- on lui doit aussi Memoria sobre la navegación del Río Montagua en el Reyno de Guatemala, sans compter tous les articles écrits pour la Gaceta de Guatemala et ceux parus dans le Diario Económico de Porto Rico.
- Références :
- AGS, DGT, Inv. 2, leg. 93, fo 255 ; leg. 96, fo 189 ; leg. 100, fo 115.
- AGI, Ultramar, leg. 459. AGI, Indiferente, leg. 2141, no 234. AGI, Audiencia de Santo Domingo, leg. 2412.
- AGMS, leg. R-91.
- Samayoa Guevara, 1960, p. 30 ; González Vales, 1972 ; Poupeney Hart, 2009.
- http://dbe.rah.es/biografias/14368/alejandro-ramirez-y-blanco.
- https://www.afehc-historia-centroamericana.org/index_php/ (rubrique Diccionario puis entrée Ramírez Blanco, Alejandro).
- https://cubangenclub.org/cpage.php?pt=32 (article du 21 septembre 1947).
- http://www.encaribe.org/es/article/alejandro-ramirez-blanco/535.
Ramírez de Arellano, José, intendant de Porto Rico
- Né à La Havane.
- Il est le fils de Manuel Ramírez de Arellano, contador de la factoría de tabacos à La Havane.
- José Ramírez de Arellano a six frères.
- Il appartiendrait à une famille de l’élite industrielle salinière de Cabo Rojo.
- José Ramírez de Arellano fait des études juridiques à l’université d’Alcalá de Henares (bachiller en droit en 1803, bachiller en droit canon en 1805). Il est nommé assesseur de l’intendance de Porto Rico en 1811. Il succède à Alejandro Ramírez (voir Ramírez, Alejandro, intendant de Porto Rico, de La Havane) en qualité d’interino dans la charge d’intendant de Porto Rico en 1816. Il reste à ce poste deux ans.
- Références :
- AHN, Universidades, leg. 412, fos 88, 103 ; leg. 493, exp. 123 ; leg. 592, fo 31.
- AGI, Ultramar, leg. 152, no 7 ; leg. 153 ; leg. 453.
- Navarro Zayas, 2014, p. 122 ; Ramírez Padilla, 2011, p. 18.
- http://www.rootsweb.ancestry.com/~prhgs/off/FPR19.htm.
Rapún y de Banzo, Nicolás José, intendant de La Havane
- Baptisé le 6 décembre 1715 à Banastás. Décédé le 5 mars 1776 à La Havane.
- Il est le fils de Lucas Pedro Rapún, né le 18 octobre 1679 à Banastás, alcalde de Banastás en 1715 et 1718, décédé le 23 avril 1723 à Banastás, et de María Banzo, née le 13 septembre 1677 à Banastás, décédée le 30 avril 1748, qui fait un testament ; leur mariage a lieu le 3 juillet 1701 à Banastás.
- Grands-parents paternels : Joseph Agustín Rapún, né le 6 mars 1644 à Aquilué, regidor en 1674, alcalde en 1677, qui fait un testament le 9 juin 1680 à Banastás, décédé le 4 juillet 1680, et María Luis, née le 3 février 1644 à Chimillas, décédée le 27 août 1708 ; leur mariage a lieu le 24 juin 1673 à Cegueda. Grands-parents maternels : Francisco Bartolomé Banzo y Marcuello, né le 23 août 1650 à Banastás, jurado mayor en 1672, alcalde en 1678, qui fait un testament le 19 décembre 1686 à Banastás, décédé le 3 janvier 1687 à Banastás, et María Beatriz Villanua, née le 9 décembre 1659 à Igriés, décédée le 7 août 1720 ; leur mariage a lieu en 1676. Arrière-grands-parents paternels paternels : Agustín Rapún y Latras, né à Aquilué, qui fait un testament le 22 septembre 1676 à Aquilué, décédé le 26 septembre 1673 à Aquilué, et Agustina Petris de Cruzat, née à Aquilué, décédée le 2 mars 1647 à Aquilué ; leur mariage a lieu le 19 mars 1638 à Aquilué. Arrière-grands-parents paternels maternels : Pedro Luis, né à Chimillas, alcalde en 1639, regidor en 1660, décédé le 22 août 1665 à Chimillas, et Bárbara Jiménez Compinges, née à Chimillas, décédée le 21 novembre 1661 à Chimillas ; leur mariage a lieu à Chimillas le 12 février 1630. Arrière-grands-parents maternels paternels : Francisco Banzo, né à Banastás, alcalde en 1650, regidor en 1655, qui signe un pouvoir pour tester le 2 février 1662 à Banastás, décédé le 6 juillet 1662 à Banastás, et Beatriz Marcuello, née à Banastás, décédée le 8 mars 1688 à Banastás ; leur mariage a lieu le 28 juin 1646 à Igriés. Arrière-grands-parents maternels maternels : Cosme Villanua, né à Igriés, alcalde en 1659, décédé le 11 août 1671 à Igriés, et Polonia Bolea, née à Igriés, décédée le 6 mars 1696 à Igriés ; leur mariage a lieu à Igriés en 1659.
- Nicolás José Rapún y de Banzo a trois frères et une sœur :
- Antonio Rapún y de Banzo hérite du patrimoine familial à Banastás. Il se marie avec Ana Engracia Coscujuela, qui lui donne quatre enfants :
- Antonio Rapún y Coscujuela,
- Lucas Rapún y Coscujuela,
- Orencia Rapún y Coscujuela,
- Narcisa Rapún y Coscujuela ;
- Agustín Rapún y de Banzo ;
- Lucas Rapún y de Banzo, canónigo de la cathédrale de Huesca en 1804 ;
- Jacinta Rapún y de Banzo.
- Antonio Rapún y de Banzo hérite du patrimoine familial à Banastás. Il se marie avec Ana Engracia Coscujuela, qui lui donne quatre enfants :
- Nicolás José Rapún y de Banzo se marie avec Antonia Hernández, née à La Havane. Ils ont deux enfants :
- Bernabé-Antoine Rapún Hernández, né le 11 juin 1766 à La Havane, commissaire de guerre, domicilié en France en 1836 avec le statut de rentier ;
- María del Pilar Rapún Hernández, née à La Havane. Elle épouse le 24 décembre 1765 à La Havane Pedro Arduvi de Algovin y Jiménez, né à La Havane. Leur fille María Josefa Arduvi de Algovin y Rapún épouse Santiago González Arango et ils ont un fils, Santiago González Arango y Arduvi, né à La Havane le 14 mai 1799, auditor de la marine, qui est chevalier de Charles III en 1839.
- Selon certaines sources, Nicolás Rapún aurait vécu maritalement avec deux femmes natives de La Havane et aurait eu cinq enfants naturels dont Bernabé, qu’il reconnut. Pourtant sur l’arbre généalogique du dossier de son petit-fils Santiago González Arango y Arduvi (AHN, Secretaría de las Órdenes Civiles, Estado-Carlos III, exp. 2376) figurent les époux Nicolas Rapún et Antonia Hernández.
- Nicolás José Rapún y de Banzo commence sa carrière au sein du corps civil de la marine (employé de maestre de viveres, depositerio general de pertrechos, contador de navío). Pendant la guerre de Oreja (1739-1748), Nicolás est tesorero de l’escadre d’Andrés Reggio. Puis il occupe la charge d’oficial segundo de la contaduría principal de Cadix avant d’être transféré à Cuba pour occuper le même emploi. En 1761, tout en continuant cette charge, il est nommé interventor general de la factoría de tabacos. En 1763, le comte de Ricla le nomme interventor general des ouvrages de fortification. Le 8 janvier 1773, Nicolas Rapún est nommé intendant de La Havane, charge qu’il exerce jusqu’à sa mort.
- Il est chevalier de Saint-Jacques en 1752 (décret royal daté du 24 août).
- Nicolás Rapún sert sous les ordres des secrétaires d’État José Patiño et José Campillo.
- Œuvres :
- Nicolás Rapún rédige en 1764 une Instrucción general del cultivo de tabacos ;
- il publie en 1776 Reglamento para el gobierno interior, político y económico de los hospitales reales erigidos en la isla de Cuba, con destino a la curación de las tropas, forzados, y negros esclavos de S. M., según las circunstancias, temperamento, y costumbres del país.
- Références :
- AGS, DGT, Inv. 2, leg. 57, fo 5. AGS, SGU, leg. 6846, exp. 81.
- AHN, Secretaría de las Órdenes Civiles, Estado-Carlos III, exp. 2376. AHN, Consejo de Órdenes, OM-Caballeros Santiago, exp. 6865.
- AGI, Ultramar, leg. 341, no 1 ; leg. 150, no 33. AGI, Juzgado de Arribadas de Cádiz, leg. 515, no 74. AGI, Casa de Contratación, leg. 5495, no 2, r. 38.
- Pezuela, Ensayo histórico de la isla de Cuba, p. 254.
- Alzate Echeverri, 2016 ; Amores Carrenado, 1997.
- http://www.todoavante.es/index.php?title=Rapun_y_Banzo,_Nicolas_Jose_Biografia.
Ruiz de Ortega, Pedro, intendant de Puerto Príncipe
- Né à Cadix.
- Contador mayor honorario en 1820, Pedro Ruiz de Ortega est alors nommé intendant de Puerto Príncipe à Cuba le 24 avril 1821. Il ne serait entré en charge qu’en 1822.
- Références :
- AGS, DGT, Inv. 2, leg. 100, fo 119.
- AGI, Ultramar, leg. 453.
- Córdova, Memoria sobre todos los ramos de la administración, p. 79 ; Gaceta de Madrid, 86, 19 juillet 1827, p. 344.
S
Santiago García del Viso, Luis, intendant de Porto Rico
- Né en 1788 à Cadix.
- Il est le fils de José Francisco Santiago y Rotalde, né à Lima en 1751, et de María García de Viso, née à Vega del Segura.
- Grands-parents paternels : Luis José Santiago González, né à Séville le 19 août 1730, qui signe un pouvoir pour tester le 3 décembre 1793 à Lima, et María Nicolasa Rotalde de la Maza, née le 2 janvier 1734 à Lima. Arrière-grands-parents paternels paternels : José Antonio Santiago de Guerra, né le 18 juin 1707 à Séville, et Susana González Alcade, née le 21 avril 1710 à Séville, qui fait un testament à Séville le 26 février 1762 ; leur mariage a lieu le 2 mars 1728 à Séville. Arrière-grands-parents paternels maternels : Miguel Baltasar Rotalde Durán de Argüelles, né le 26 janvier 1704 à Panama, qui fait un testament à Lima le 14 mai 1739, et Juana Maza Rico Bustamante Delgado, née à Lima ; leur mariage a lieu le 5 avril 1728 à Lima.
- Luis Santiago García del Viso a deux frères et une sœur :
- Nicolás Santiago García del Viso, né à Cadix, cargador ;
- Joaquín Santiago García del Viso, qui intègre le collège militaire de Ségovie en 1800 et est alférez en 1802 ;
- Magdalena Santiago García del Viso, décédée le 24 janvier 1824, qui épouse Patricio Mac Mahon y Zumelzu, né à Bilbao.
- Luis Santiago García del Viso se marie avec Rosa Hoppe, née en 1792 à Malaga. Ils ont quatre enfants :
- José Federico Santiago Hoppe, né à Cadix en 1812, militaire ;
- Javier Santiago Hoppe, brigadier ;
- Luisa Santiago Hoppe, née à Puerto Príncipe, qui épouse Fernando de Hermosa y Río del Campoo, né à Coín ;
- María Tomasa Santiago Hoppe.
- Beau-père : Federico Hoppe y Pérez Solano, né à Malaga, vice-consul du Danemark à Malaga en 1805. Belle-mère : María Luisa Brígida Plunkett.
- Son oncle Manuel Santiago y Rotalde, né le 3 juin 1765 à Lima, est lieutenant de la 5e compagnie des dragons de la province de Lima, chevalier de Saint-Jacques en 1801. Son autre oncle paternel, Luis Eduardo Santiago y Rotalde, est racionero de la cathédrale de Lima en 1811.
- Luis Santiago García del Viso intègre le collège militaire de Ségovie en 1801. Il est contador de las cajas reales de Puerto Príncipe en 1813 puis contador de ejército de Costa Firme en 1815. Il arrive en 1817 à Porto Rico. Il est alors nommé intendant par intérim de Porto Rico le 30 novembre 1819. En 1824, il fait une demande pour obtenir une charge au sein de l’administration des douanes à La Havane.
- C’est l’intendant Alejandro Ramírez (voir Ramírez, Alejandro, intendant de Porto Rico, de La Havane) qui le recommande pour le poste d’intendant de Porto Rico.
- Références :
- AGI, Ultramar, leg. 328, no 20. AGI, Juzgado de Arribadas de Cádiz, leg. 439A, no 196. AGI, Audiencia de Lima, leg. 741, no 72. AGI, Casa de Contratación, leg. 5512, no 1, r. 42.
- AHN, Consejo de Órdenes, OM-Caballeros Santiago, exp. 25.
- AGMS, leg. S-1705.
- Diego García, inédite, p. 50.
- https://www.geni.com/people/Lu%C3%ADs-de-Santiago-Rotalde-Y-Garcia-del-Viso/6000000066562709124.
Sedano y López, Diego José, intendant de La Havane
- Né à Grenade le 24 avril 1761.
- Il est le fils de Francisco Sedano y Fernández, né à Grenade, laboureur et commerçant, qui fait un testament le 15 mai 1802 à Grenade, et de Feliciana López y Sánchez, née à Órgiva. Leur mariage a lieu à Grenade le 1er mars 1755.
- Grands-parents paternels : Juan Sedano, né à Berja, et Isabel Fernández, née à Grenade. Grands-parents maternels : Baltasar López et Margarita Sánchez, nés à Órgiva.
- Diego José Sedano y López a deux frères et une sœur :
- Antonio Sedano y López ;
- Francisco Sedano y López ;
- María Joaquina Sedano y López, née le 18 octobre 1772 à Grenade, qui épouse à Grenade un capitaine de régiment, Salvador Guerrero, né à Grenade le 21 novembre 1751.
- Diego José Sedano y López étudie pendant trois ans la philosophie au collège majeur de Saint-Thomas à Séville puis le droit civil pendant quatre ans à l’université et collège majeur d’Osuna. C’est à Osuna qu’il reçoit le grade de bachiller. Le 27 juillet 1782, il intègre à Madrid l’Académie royale de jurisprudence pratique. Il y reste jusqu’au 28 novembre 1784 et y exerce divers emplois : juez eclesiástico, maestro de ceremonias, fiscal eclesiástico. En parallèle, pendant un an, il étudie le droit naturel et le droit des gens. Le 2 novembre 1784, il est reçu avocat. Le 2 février 1785, il est désigné avocat de tous les tribunaux des Indes. Arrivé à Mexico, il intègre le 12 janvier 1786 l’audience de Mexico et le 27 avril 1787, le Collège des avocats de la ville. Il ouvre un cabinet d’avocats dans la capitale mexicaine et intervient comme conseiller au sein de l’asesoría general de la vice-royauté. Le 20 mars 1787, il reçoit l’ordre de partir à La Havane et de servir sous les ordres de José Pablo Valiente (voir Valiente y Bravo, José Pablo, intendant de La Havane), qui le nomme, une fois arrivé à Cuba, promotor fiscal de la pesquisa, charge qu’il occupe pendant dix ans. En même temps, le roi le nomme le 16 mai 1787, assesseur général par intérim de l’intendance de La Havane. Le 15 décembre 1791, Diego José Sedano y López est confirmé dans cette charge en qualité de titulaire. Il est en même temps, assesseur de la Superintendencia de Tabacos, juge au sein du tribunal d’appel de la province de la Louisiane et juge au tribunal de competencias du Consulado. En récompense de ses services, le roi lui concède le 24 juin 1798 les honneurs d’alcalde de la quadra de l’audience de Séville et l’année suivante, les honneurs d’oidor de l’audience de Séville. En juin 1804, il est intendant intérimaire de La Havane. Nommé fiscal de lo civil au Guatemala le 16 mai 1807, il n’entre pas en charge et reste à La Havane. En 1813, il est nommé fiscal des caisses royales à La Havane et est aussi director general de la Lotería Nacional de La Havane. Le 2 novembre 1816, il est nommé intendant du Venezuela mais en raison d’un état de santé délicat, il décline le poste. Madrid lui accorde sa retraite l’année suivante avec les honneurs d’intendant d’armée du Venezuela.
- Diego José Sedano y López est membre de l’Académie royale de jurisprudence pratique de Madrid
- Références :
- AGS, DGT, Inv. 2, leg. 91, fo 60 ; leg. 98, fo 146 ; leg. 99, fo 174. AGS, DGT, Inv. 24, leg. 187, fo 84.
- AGI, Ultramar, leg. 121, fo 11 ; leg. 16, fo 5. AGI, Indiferente, leg. 248, no 153.
- Cadenas y Vicent, 1976, p. 195 ; Burkholder, Chandler, 1982, pp. 320-321.
T
Torralbo, Francisco, intendant de Porto Rico
- Né en 1740 en Catalogne. Décédé le 15 mai 1795 à San Juan de Porto Rico.
- Il est le fils d’Alfonso Torralbo, capitaine du régiment d’infanterie de Murcie, et d’Apolonia Robles.
- Francisco Torralbo épouse à La Havane le 21 janvier 1764 Teresa Valenciano y Pimentel. Ils ont quatre enfants :
- Francisco Torralbo y Valenciano, né le 9 mars 1781, garde de la marine, alférez de frégate en 1800 ;
- León Torralbo y Valenciano, né le 28 juin 1786, militaire ;
- José Torralbo y Valenciano, prêtre ;
- Juana Josefa Torralbo y Valenciano, née le 19 mars 1774 à Santiago de Cuba, décédée à Aguadilla en 1824. Elle épouse Rafael Conti Frus, né à Cadix en 1746, teniente a guerra en 1790, subdelegado de Hacienda de Aguadilla, descendant du comte Juan Bautista Conti (maison des Bourbons), décédé en 1822 à Mayagüez, et ils ont six enfants :
- Rafael Conti y Torralbo, baptisé à Aguadilla le 15 août 1798. Il épouse Manuela Loperana y Hernández del Río, née à Aguadilla le 1er février 1810, et ils ont deux enfants :
- Nicasio Conti y Loperana, né le 15 novembre 1829,
- Agapita María Encarnación Conti y Loperana, née à Aguadilla le 22 mars 1828,
- José León Conti y Torralbo, né à Aguadilla le 26 juin 1793,
- María Ignacia Conti y Torralbo, née à Santo Domingo le 3 juillet 1789, qui se marie avec José de Echevarría y Heredia, sous-lieutenant du régiment d’infanterie de Santo Domigno, décédé le 22 juin 1841 à Aguadilla,
- Rosalia Conti y Torralbo, qui épouse à Mayagüez Francisco Ramírez de Arellano,
- María Toribia Conti y Torralbo, née à Aguadilla le 27 avril 1794,
- María Cándida Conti y Torralbo, née le 5 septembre 1795.
- Rafael Conti y Torralbo, baptisé à Aguadilla le 15 août 1798. Il épouse Manuela Loperana y Hernández del Río, née à Aguadilla le 1er février 1810, et ils ont deux enfants :
- Francisco Torralbo est un militaire de carrière : il est colonel en octobre 1788, brigadier en 1794 et au moment de sa mort, il occupe la charge de lieutenant du roi de Porto Rico. Il est gouverneur de Porto Rico par intérim du 27 mai au 8 juillet 1789 et du 21 mai 1792 au 21 mars 1795 et il est chargé également pendant ces deux périodes de l’intendance.
- Références :
- AGS, SGU, leg. 7136, epx. 45 ; leg. 7137, exp. 1, 29, 34, 39, 96 ; leg. 7143, exp. 2 ; leg. 7229, exp. 100.
- http://www.preb.com/geneal/contiech.htm.
U
Urriza, Juan Ignacio, intendant de La Havane
- Né à Santitesbán en Navarre vers 1730. Décédé le 14 décembre 1792 à Madrid.
- Il est le fils de Juan Tomás Urriza, chevalier de Charles III en 1772.
- Juan Ignacio Urriza a deux frères :
- José Norberto Urriza, qui épouse Ana María Olaso ;
- Florentino Urriza.
- Attaché au service de l’ambassadeur Francisco Pignatelli en qualité de page à Paris en 1749, Juan Ignacio Urriza reste au service de son successeur Jaime Masones comme oficial (1752). Le 3 mai 1756, il est nommé consul à Bordeaux et il entre en charge le 9 octobre. En 1767, il est désigné pour occuper la fonction de ministro de Guerra y Hacienda en Louisiane avec le grade de commissaire ordonnateur de la marine (15 octobre 1767). De retour en Espagne après les troubles de la Louisiane (1768-1769), il est nommé à titre intérimaire pour accompagner à Parme José Agustín de Llano, qui est choisi pour servir de ministre à l’infant-duc (2 septembre 1771). Juan Ignacio Urriza est ensuite nommé administrador de correos puis le 28 avril 1773 administrador general de las rentas à Cuba. Le 16 avril 1776, il succède à l’intendant en titre, Nicolás Rapún, décédé quelques semaines auparavant (voir Rapún y de Banzo, Nicolás José, intendant de La Havane). Il reçoit son titre d’intendant le 15 mai 1776. Il reste à ce poste jusqu’en 1787, année de sa démission. Au début des années 1780, Juan Ignacio Urriza se fait remarquer pour ses qualités d’organisation dans les expéditions militaires menées contre Mobile et Pensacola, ce qui lui vaut les honneurs du Conseil des Indes le 13 septembre 1781. Rentré en Espagne, il est promu le 18 décembre 1791 conseiller surnuméraire de cape et d’épée au Conseil des Indes tout en conservant son traitement d’intendant. Entré en charge le 2 janvier 1792, il ne reste en poste que peu de temps, sa mort survenant en décembre.
- Juan Ignacio Urriza est chevalier de Charles III en 1772 comme son père.
- Juan Ignacio Urriza est le protégé de José Agustín de Llano, chevalier de Saint-Jacques en 1741, secrétaire de l’ambassade espagnole en France en 1752, oficial segundo de la secretaría del Despacho de Estado en 1755, secretario du Conseil d’État et de Guerre en 1762, alcalde de la Mesta en 1764, conseiller d’État en 1771.
- Références :
- AGS, DGT, Inv. 2, leg. 52, fos 140-141 ; leg. 65, fo 57. AGS, DGT, Inv. 13, leg. 8, fo 56. AGS, DGT, Inv. 24, leg. 186, fo 254.
- Coutts, inédite, p. 196 ; Amores Carrenado, 1997, p. 23 ; Id., 2007, pp. 195-214 ; Burkholder, 1986, p. 126 ; Ozanam, 1998, p. 455 ; Pradells Nadal, 1991, pp. 223, 229, 231.
- http://aunamendi.eusko-ikaskuntza.eus/eu/urriza-juan-ignacio-de/ar-135455/.
- https://www.heraldicadeapellidos.com/index.php/origen-y-significado-de-los-apellidos/39-origen-de-apellidos-letra-u/18830-urriza.
Ustáriz, Miguel Antonio, intendant de Porto Rico
- Décédé en 1792 pendant la traversée qui le ramène en Espagne.
- Miguel Antonio Ustáriz épouse María Antonia Arauz Martínez de Arizala et ils ont une fille :
- María Mercedes Ustáriz Arauz, née le 28 janvier 1792 à San Juan de Porto Rico, qui épouse à Madrid le 30 avril 1815 Antonio Suelves de Montserrat Riu, alors lieutenant-colonel et VIIe marquis de Tamarit ; ils ont six enfants :
- Antonio Suelves Ustáriz, né le 24 mai 1816 à Madrid, décédé le 14 mai 1886 à Tortosa,
- Juan Suelves Ustáriz,
- Manuel Suelves Ustáriz, né en 1837,
- Dolores Suelves Ustáriz, née en 1823 à Alagó, décédée le 8 février 1907 à Tarragone,
- Josefa Suelves Ustáriz, née en 1829,
- Cinta Suelves Ustáriz.
- María Mercedes Ustáriz Arauz, née le 28 janvier 1792 à San Juan de Porto Rico, qui épouse à Madrid le 30 avril 1815 Antonio Suelves de Montserrat Riu, alors lieutenant-colonel et VIIe marquis de Tamarit ; ils ont six enfants :
- Miguel Antonio Ustáriz est un militaire de carrière. Gouverneur et capitaine général de Porto Rico du 8 juillet 1789 au 19 mai 1792, il exerce pendant cette période la fonction d’intendant.
- Références :
- Córdova, Memorias geográficas, históricas, p. 59-62.
- Rovira i Gómez, 1998-1999, pp. 271-272.
- https://gw.geneanet.org/sanchiz?lang=en&iz=20759&p=mercedes&n=ustariz+araus.
V
Valiente y Bravo, José Pablo, intendant de La Havane
- Né à Cumbres Mayores en 1740. Décédé le 28 octobre 1817 à Santa Cruz de Mudela. Éloge funèbre prononcé le 10 mars 1818 à la cathédrale de La Havane.
- Il est le fils de José Manuel Valiente, né à Cáceres, et d’Angela María Bravo, née à Encinasola.
- José Pablo Valiente y Bravo a deux frères et deux sœurs :
- Benito José Valiente y Bravo ;
- Miguel Valiente y Bravo ;
- Enrica Valiente y Bravo ;
- Cipriana Valiente y Bravo.
- José Pablo Valiente y Bravo épouse Tomasa Josefa del Hierro et en secondes noces Mariana León. Il a une fille, María de los Reyes Valiente y Hierro.
- Beau-père (second mariage) : Antonio Manuel León. Belle-mère (second mariage) : María Teresa Berjano.
- José Pablo Valiente y Bravo fait ses études à l’université de Séville. Il est bachiller en arts, licencié et docteur en droit civil. De 1772 à 1778, il est professeur de droit civil à l’université de Séville. En 1773, il rejoint le Collège des avocats de Séville. En 1779, il intègre le Collège des avocats de la cour à Madrid. Le 14 juillet 1782, le roi le nomme oidor de l’audience du Guatemala et le 10 novembre 1784, fiscal del crimen de l’audience de Mexico (entrée en charge le 5 septembre 1785). José Pablo Valiente y Bravo reste peu de temps dans cette fonction, puisqu’il est envoyé à La Havane où il occupe la charge d’intendant intérimaire du 6 mai 1787 au 6 juin 1788. Le 3 novembre 1791, il est nommé une deuxième fois intendant de La Havane, charge qu’il assume à partir du 6 février 1792. Le 21 janvier 1792, il reçoit les honneurs du Conseil des Indes. Il reste à Cuba jusqu’à sa nomination de ministro togado surnuméraire le 8 mars 1799. Il quitte l’île peu de temps après, débarque à Cadix en 1800 et à partir de 1804, occupe son poste de ministro togado. Il est nommé enfin membre du Conseil suprême le 25 juin 1809.
- José Pablo Valiente y Bravo est chevalier de l’ordre d’Isabelle la Catholique en 1814.
- Parmi ses amis, on compte Francisco Arrango y Pareño, avec qui il possède le plus grand ingenio de Cuba, et Luis de las Casas, gouverneur et capitaine général de Cuba de 1790 à 1796. Il gravite dans l’entourage des Gálvez au début de sa carrière.
- Œuvres :
- El Directorio Eclesiástico y Político de Sevilla, allocution prononcée à Madrid pour le roi le 13 juillet 1814.
- Références :
- AGS, SGU, leg. 6871, exp. 4. AGS, DGT, Inv. 2, leg. 66, fo 63 ; leg. 68, fo 203. AGS, DGT, Inv. 13, leg. 8, fo 51 ; leg. 9, fo 219. AGS, DGT, Inv. 24, leg. 188, fo 439.
- Burkholder, Chandler, 1982, pp. 342-343 ; Vidal Prades, 2006 ; Ead., 2007 ; Goncalvès, 2007, pp. 184, 222-224 ; Bernard, 1972, p. 73.
- http://dbe.rah.es/biografias/15400/jose-pablo-valiente-y-bravo.
Vasco y Pascual Vargas, Juan, intendant de Porto Rico
- Né le 23 novembre 1763 à Moguer.
- Il est le fils de Pedro Vasco y Vargas, né le 11 mars 1723 à Ronda, capitaine d’infanterie, sargento mayor des milices provinciales, qui fait un testament à Madrid le 22 avril 1778 devant José Cabrero Bermúdez, et de Mariana Pascual Canicia, née à Alicante le 12 décembre 1724 ; leur mariage a lieu à Alicante le 12 mai 1755.
- Grands-parents paternels : Francisco José Vasco (ou Basco) Valderrama, né à Ronda le 3 novembre 1796, regidor de Ronda en 1763, maestrante de Ronda, décédé en 1772, et Josefa Vargas y Rivera, née à Séville le 16 mars 1697 ; leur mariage a lieu à Séville le 23 octobre 1715. Grands-parents maternels : Vicente Pascual, né le 7 avril 1708 à Alicante, et Margarita Canicia, née le 23 février 1708 à Alicante, qui dépose un testament le 4 septembre 1762 à Alicante devant Agustín Naba ; leur mariage a lieu à Alicante le 3 février 1723. Arrière-grands-parents paternels paternels : Francisco Manuel Vasco, né à Ronda le 25 juin 1675, caballerizo de sa majesté, regidor de Ronda en 1710, maestrante de Ronda, et Catalina Valderrama, née le 27 novembre 1670 à Osuna ; leur mariage a lieu le 5 janvier 1696 à Osuna. Arrière-grands-parents paternels maternels : Alonso Francisco Pérez de Vargas y Sotomayor, né le 16 décembre 1674 à Séville, colonel d’infanterie, IIe marquis de Castellón, qui fait un testament à Séville le 10 septembre 1732, et Teresa de Rivera, née le 12 septembre 1683 à Séville ; leur mariage a lieu dans leur ville natale en 1696 (capitulaciones matrimoniales datées du 25 avril 1696). Arrière-grands-parents maternels paternels : Vicente Pascual de Povil, qui fait un testament à Séville le 16 janvier 1726 devant Pascual Bueno, et Mariana Bonarza Rebolledo ; leur mariage a lieu à Alicante le 20 octobre 1699. Arrière-grands-parents maternels maternels : Antonio Rosla y Canicia Caballer, qui fait un testament à Alicante devant Adrián Cazorla le 13 février 1741, et Juana Doria y Para, veuve de Felipe Fernández de Mesa ; leur mariage a lieu le 19 mai 1697.
- Juan Vasco y Pascual Vargas a deux frères et une sœur :
- José Vasco y Pascual, baptisé à Gibraleón le 6 avril 1761, chevalier d’Alcantara en 1787, capitaine de frégate, contador principal de tabacos de la province de Grenade, décédé en 1838. Il se marie avec Magdalena Sarría Desportes le 21 décembre 1797 à Cadix, et ils ont six enfants :
- Juan Manuel Vasco y Sarria, né le 25 juillet 1800 à Cadix, décédé le 28 avril 1871 à Madrid, lieutenant-colonel d’état-major, chevalier d’Alcantara en 1845,
- Santiago Vasco y Sarria, né le 25 juillet 1810 à Grenade, décédé le 28 août 1866 à Grenade,
- María Josefa Vasco y Sarria, née le 10 février 1802 à Cadix, décédée le 10 décembre 1841. Elle épouse en premières noces Blas Lezo Garo, né le 22 février 1786 à Madrid, décédé le 9 juin 1837 à Madrid, IIIe marquis d’Ovieco, colonel d’infanterie, premier lieutenant des gardes espagnoles, chevalier de Charles III, chevalier de l’ordre d’Isabelle la Catholique, maestrante de Grenade. Elle se remarie avec Juan Domínguez Sangrán, né à Veracruz (Mexique) le 27 mars 1807, décédé le 21 avril 1886, baron de Gracia Real,
- María de los Dolores Vasco y Sarria,
- María Magdalena Vasco y Sarria, née en 1803 à Cadix, décédée le 2 janvier 1891 à Grenade. Elle épouse en 1828 Francisco Vasco Vasco, né le 5 janvier 1800 à Ronda, IVe comte de la Conquista des îles Batanes,
- Joaquina Vasco Sarria, née le 4 février 1813 à Cadix ;
- Pedro Vasco Pascual, chevalier d’Alcantara en 1787 ;
- María Francisca Vasco Pascual.
- José Vasco y Pascual, baptisé à Gibraleón le 6 avril 1761, chevalier d’Alcantara en 1787, capitaine de frégate, contador principal de tabacos de la province de Grenade, décédé en 1838. Il se marie avec Magdalena Sarría Desportes le 21 décembre 1797 à Cadix, et ils ont six enfants :
- Ses oncles paternels ont tous occupé des postes importants :
- José Vasco y Vargas, né le 30 mai 1731 à Ronda, chevalier de Saint-Jacques en 1758, est gouverneur et capitaine général des Philippines de 1777 à 1787. Le roi lui concède le 21 janvier 1789 le titre de comte de la Conquista des îles Batanes ;
- Joaquín Vasco y Vargas, né le 8 septembre 1729 à Ronda, est un juriste de formation. En 1776 il est nommé oidor de l’audience de Santa Fe, poste qu’il occupe d’août 1777 à novembre 1783 avant d’être transféré à l’audience du Guatemala. Il obtient sa retraite en 1796 alors qu’il est decano de l’audience guatémaltèque ;
- Rafael Vasco y Vargas, né à Ronda, est capitaine général de Valence et capitaine général de la côte de Grenade.
- Juan Vasco y Pascual Vargas est un militaire de carrière : il intègre les gardes de la marine le 14 décembre 1776 ; il est alférez de frégate le 9 août 1778 puis alférez de navire le 21 décembre 1782 ; il devient lieutenant de frégate le 28 avril 1787 et lieutenant de navire le 1er mars 1791 ; enfin, le 19 mars 1807, il obtient le grade de capitaine de frégate. Le 24 mai 1811, il est nommé gouverneur militaire et politique de la province de Guayaquil. Quelques jours plus tard, le 3 juin, il accède au grade de colonel d’infanterie et le 27 mai 1815, il obtient celui de brigadier. En 1816, il est gobernador y comandante general interino de Panama et agregado al estado mayor de La Havane. Du 24 mars au mois de mai 1820, il est à la fois gouverneur, capitaine général et intendant de Porto Rico. De mai à juillet 1820, il n’est plus que gouverneur et capitaine général.
- Juan Vasco y Pascual Vargas est chevalier de l’ordre d’Alcantara en 1787.
- Œuvres :
- Breve manifestación que hace el brigadier Don Juan Vasco y Pascual capitán general que ha sido de Puerto Rico (fait à Madrid le 24 août 1820).
- Références :
- AGI, Casa de Contratación, leg. 5523, no 2, r. 7, 10, 19. AGI, Juzgado de Arribadas de Cádiz, leg. 441, no 28.
- AGMS, leg. B-1055.
- Córdova, Memorias geográficas, históricas, p. 419.
- Cadenas y Vicent, 1979-1980, t. IV, p. 263 ; Id., 1991, pp. 91-94 ; Soto Artuñedo, 2004, p. 418.
- https://gw.geneanet.org/sanchiz?lang=en&n=vasco+vargas&p=pedro.
Viana, Ramón, intendant de Porto Rico
- Né en Espagne en 1778 (sa feuille d’états de service indique qu’il a 46 ans en 1824).
- Ramón Viana est veuf en 1824 et il a perdu un fils de 18 ans.
- Ramón Viana est nommé successivement oficial de la renta de correos le 15 août 1793 et oficial de la contaduría general de proprios y arbitrios le 1er janvier 1800. En décembre 1808, il se trouve à Madrid lors de l’entrée de l’armée française ; il abandonne sa maison et sa fortune et refuse de reconnaître le nouveau gouvernement. Il se rend à Séville où on lui confie le 20 février 1809 le poste d’oficial auxiliar à la Dirección General de Reales Provisiones. Il reste en charge jusqu’au 12 juin 1812, date de son embarquement pour Porto Rico. À son arrivée, il travaille au sein de la secretaría de l’intendance pendant vingt-trois mois avant d’être nommé le 15 janvier 1815 contador interventor des douanes de Porto Rico. Onze mois plus tard, il retourne à Madrid où le roi lui concède le 10 septembre 1817 la charge de contador ministro principal des caisses royales de Porto Rico. Il prend possession de cette nouvelle fonction le 18 février 1818. Il est intendant par intérim de Porto Rico du 3 au 7 septembre 1819 et le sera une seconde fois du 23 mai au 4 juin 1822. En octobre 1824 (date de sa feuille d’états de service), il occupe toujours la charge de contador ministro principal des caisses royales de Porto Rico.
- Ramón Viana reçoit la croix distinguant les défenseurs de Madrid en décembre 1808.
- Références :
- AGMS, leg. B-2251, leg. B-2252.
- Córdova, Memorias geográficas, históricas, pp. 333, 431.
Viguri y la Fuente, Luis, intendant de La Havane
- Né le 25 août 1748 à Orduña. Assassiné à La Havane en 1808 (au motif qu’il était partisan de Manuel Godoy).
- Il est le fils de Domingo Viguri, né le 22 octobre 1712 à Lecámaña, mayordomo en 1746, et de María de la Cruz de la Fuente, née le 4 avril 1717 à Orduña, qui fait un testament à Orduña le 8 février 1779 devant Francisco Antonio de Murga ; leur mariage a lieu à Orduña le 17 octobre 1743.
- Grands-parents paternels : Juan Viguri, né le 16 juin 1675 à Lecámaña, mayordomo de fábrica à Orduña en 1740, et Casilda Gaviña, née le 14 novembre 1674 à Amurrio, qui fait un testament à Lecámaña devant Jerónimo de Arana le 6 mai 1751 ; leur mariage est célébré à Lecámaña le 7 septembre 1706. Grands-parents maternels : José Antonio de la Fuente, né 12 juin 1687 à Orduña, qui fait un testament à Orduña devant Matías de Padura le 20 juillet 1727, et Josefa Irabien, née le 22 novembre 1689 à Lecámaña ; leur mariage a lieu le 8 mai 1715 à Lecámaña. Arrière-grands-parents paternels paternels : Juan Viguri, né à Lecámaña, mayordomo de fábrica en 1694 à Orduña, et Isabel Aquejolo, née à Lecámaña ; leur mariage a lieu à Orduña le 4 mai 1671. Arrière-grands-parents paternels maternels : Francisco Gaviña, né à Amurrio, mancomún à Echagoian le 25 janvier 1721 devant Francisco Antonio Bañueta, et María Sáenz de Latatu, née à Amurrio ; leur mariage a lieu le 8 mai 1673 à Amurrio. Arrière-grands-parents maternels paternels : Melchor de la Fuente, né à Délica, alcalde de la Santa Hermandad en 1707, qui fait un testament à Délica devant Juan Bautista de la Fuente le 17 décembre 1719, et Catalina Salazar ; leur mariage a lieu à Amurrio le 7 juin 1686. Arrière-grands-parents maternels maternels : Pedro Irabien, né à Orduña, regidor à Lecámaña en 1695, qui fait un testament à Lecámaña le 7 octobre 1724 devant Manuel de Jocano, et Catalina Orzales, née à Belandia ; leur mariage a lieu le 30 avril 1689 à Lecámaña.
- Luis Viguri y la Fuente a un frère, Manuel Viguri y la Fuente, et une sœur, Josefa Viguri y la Fuente.
- Luis Viguri y la Fuente est nommé commissaire de guerre le 6 juin 1782 et reçoit les honneurs de commissaire ordonnateur le 25 août 1785. Il est regidor en 1787 et alcalde à Lecámaña en 1788. Il est intendant de La Havane du 13 août 1799 au 28 décembre 1807. En 1805, il reçoit les honneurs de conseiller du Conseil de Guerre.
- Luis Viguri y la Fuente est chevalier de Charles III (décret du 13 juin 1790).
- Références :
- AGS, DGT, Inv. 2, leg. 83, fo 71. AGS, SGU, leg. 6878.
- AGI, Ultramar, leg. 122, nos 3, 10, 12 ; leg. 151, no 4.
- AHN, Secretaría de las Órdenes Civiles, Estado-Carlos III, exp. 470.
- Cadenas y Vicent, 1979-1988, t. XIII, pp. 139-140 ; Aranburuzabala Ortiz Zárate, 2008 ; Moreno Fraginals et alii, 2000, p. 14.
Vildosola y Gardoqui, José, intendant de Puerto Príncipe
- Né le 22 septembre 1764 à Bilbao.
- Il est le fils de Fausto José Vildosola, né en 1734 à Bilbao, alcalde en 1778, commerçant, et de María Francisca Gardoqui Arriquibar, née à Bilbao en 1732 ; leur mariage a lieu à Bilbao le 28 novembre 1762.
- Grands-parents paternels : Agustín Vildosola, né en 1703 à Bilbao, qui fonde en 1763 une compagnie de commerce d’un capital de 466 800 reales (importation de produits coloniaux), alcalde et juez ordinario en 1771, et María Josefa de Yzarza, née en 1710 à Bilbao. Grands-parents maternels : José Gardoqui y Meceta, né à Guernica en 1695, regidor de 1778 à 1780, qui fonde en 1756 avec son fils José Joaquín une compagnie de commerce d’un capital de 1 429 000 reales et 20 maravedís de vellón, et María Simona de Arriquibar, née en 1709 à Bilbao, détentrice d’une fortune de 1 930 953 reales ; leur mariage a lieu à Bilbao en 1727. Arrière-grands-parents paternels paternels : Francisco Vildosola, né à Bilbao, síndico provisor general en 1741, et María Arteaga, née à Bilbao. Arrière-grands-parents paternels maternels : Francisco Izarza et María Padura. Arrière-grands-parents maternels paternels : Tomás de Gardoqui Alayo, baptisé le 15 juin 1672 à Larrabetzu, mayordomo de la paroisse de Luno, et Teresa Mezeta Arribalzaga, née à Luno en 1663. Arrière-grands-parents maternels maternels : José de Arriquibar Terreros et Francisca Nicolasa de Mezcorta.
- José Vildosola y Gardoqui a deux frères et une sœur :
- Nicolás Vicente Vildosola y Gardoqui, né le 19 juillet 1768 à Bilbao ;
- Juan José Vildosola y Gardoqui, né le 2 juillet 1772 à Bilbao ;
- María Fausta Vildosola y Gardoqui, née le 14 octobre 1765 à Bilbao.
- José Vildosola y Gardoqui épouse Josefa Jáuregui.
- Ses oncles maternels occupent des charges importantes dans l’administration :
- Diego María Gardoqui est consul général à Londres, ministre de Charles IV, secretario del Despacho Universal de Hacienda, ambassadeur en Hollande. Il a reçu la grand-croix de l’ordre de Charles III ;
- Francisco Antonio Gardoqui est ministre de l’Inquisition en 1785, cardinal auditeur de la Rote, conseiller de Castille. Il a reçu la grand-croix de Charles III ;
- Juan Ignacio Gardoqui est membre du Conseil des Indes, chevalier de Charles III.
- José Vildosola y Gardoqui est en 1791 comisario de la negociación de negros à Porto Rico. En 1794, il est nommé contador de hacienda à Antequera de Oaxaca et le 23 mai 1799, tesorero de hacienda à Mexico. Le 7 avril 1812, il est désigné pour occuper la charge d’intendant à Puerto Príncipe. Il entre en charge le 23 mars 1813 et exerce cette fonction jusqu’en 1819.
- Références :
- AGS, DGT, Inv. 2, leg. 83, fo 110 ; leg. 93, fo 294. AGS, DGT, Inv. 24, leg. 188, fos 254, 570.
- AGI, Ultramar, leg. 180.
- Memorias de la Socieda Patriótica de La Habana, p. 291.
- Basurto, 2003, pp. 346-347, 353.
- http://www.euskalnet.net/laviana/gen_bascas/gardoki.htm.
- https://gw.geneanet.org/sanchiz?lang=es&iz=20759&p=jose+fausto&n=vildosola+isarsa.
Z
Zamora y Coronado, José María, intendant de Puerto Príncipe
- Né le 18 juillet 1785 à Cartago au Costa Rica. Décédé à Madrid le 6 avril 1852.
- Il est le fils de José Romualdo Zamora y Flores, écrivain public, et de Juana Rita Coronado y Soto.
- Grands-parents paternels : Francisco Zamora, né à Tibás, et Manuela Antonia Flores Escalante. Grands-parents maternels : Sebastián Coronado et María José Soto. Arrière-grands-parents paternels paternels : Antonio Aurelio Zamora, un labrador, et Francisca Saborida, baptisée le 24 décembre 1679. Arrière-grands-parents paternels maternels : Francisco Flores, capitaine, et Rosa Escalante Paniagua.
- José María Zamora y Coronado a un frère et deux sœurs :
- José Manuel Zamora y Coronado, président de la première assemblée constituante du Nicaragua ;
- Joaquina Zamora y Coronado, qui épouse Ramón Jiménez y Robredo. Leur fils Jesús Jiménez Zamora, né le 18 juin 1823 à Cartago, médecin de formation, est aussi président de la république du Costa Rica à deux reprises (1863-1866 et 1868-1870), il est benemérito de la patria en 1886 ;
- Irene Zamora y Coronado. Elle épouse le 13 novembre 1804 à Cartago Carlos Volio Ridolphi avec qui elle a un fils, José María Volio Zamora, né en 1805.
- José María Zamora y Coronado épouse le 18 décembre 1812 à Puerto Príncipe María de los Ángeles Quesada y Guerra, une Cubaine. Ils ont neuf enfants :
- José Romualdo Zamora y Quesada, né à Puerto Príncipe. Il épouse à Puebla de los Ángeles Carlota Duque de Heredia Cristo et ils ont quatre enfants :
- Romualdo Zamora y Duque,
- Juan de Dios Zamora y Duque,
- Concepción Zamora y Duque,
- Úrsula Zamora y Duque ;
- Rafael Zamora y Quesada. Il épouse à Cuba María de la Concepción Pérez de Urría y de la Cuesta, IIe marquise de Valero de Urría et descendante des premiers conquitadors de l’île, et ils ont deux enfants :
- Rafael Zamora Pérez de Urría,
- María Zamora Pérez de Urría, qui épouse son cousin Enrique Peñalver Zamora ;
- José María Zamora y Quesada, oficial de la Real Hacienda de Cuba ;
- Juan Manuel Zamora y Quesada, un militaire ;
- Mateo Zamora y Quesada, licencié en droit, avocat ;
- María de los Dolores Zamora y Quesada. Elle se marie avec José Narciso de Peñalver y Peñalver, IIe comte de Peñalver, chevalier de Montesa, grand-croix de l’ordre d’Isabelle la Catholique, et ils ont quatre enfants :
- Nicolás Peñalver Zamora,
- Enrique Peñalver Zamora,
- Ignacio Peñalver Zamora,
- María del Socorro Peñalver Zamora ;
- Leocadia Zamora y Quesada, carmélite, qui a fondé le couvent des Carmélites à Oviedo, ville où elle décède ;
- Joaquina Zamora y Quesada. Elle épouse Charles Robert Beauclerk, descendant direct de la maison ducale de Saint-Albans ;
- Isabel Zamora y Quesada.
- José Romualdo Zamora y Quesada, né à Puerto Príncipe. Il épouse à Puebla de los Ángeles Carlota Duque de Heredia Cristo et ils ont quatre enfants :
- Beau-père : Esteban de Quesada y Borrero. Belle-mère : Eusebia Guerra y Varona.
- José María Zamora y Coronado quitte sa ville natale en février 1798 pour se rendre à León au Nicaragua. Il suit au séminaire conciliaire les cours de philosophie, de mathématiques, de rhétorique, de jurisprudence canonique, civile et royale. En 1804, il s’inscrit à l’université de San Carlos à Ciudad de Guatemala, il obtient le grade de bachiller en droit canon et civil et en philosophie (janvier 1806). Pendant deux ans, il est second rapporteur de l’audience du Guatemala. Il est reçu avocat en janvier 1809. En septembre 1809, alors qu’il effectuait la traversée pour se rendre à Madrid, son bateau est attaqué entre le Honduras et Cuba par un corsaire français et il doit débarquer à Cuba. Il est alors nommé le 10 novembre 1810 par l’audience rapporteur par intérim, charge qu’il occupe ensuite en qualité de titulaire jusqu’en janvier 1817. Le 14 mars 1814, il est élu pour la province du Costa Rica député aux Cortes mais il continue de servir sa charge de rapporteur. Le roi lui concède le 14 avril 1815 les honneurs d’auditor de guerra et en 1816 ceux de togado de l’audience de Caracas. Le 29 mai 1816, José María Zamora y Coronado est nommé assesseur de l’intendance de Puerto Príncipe et il entre en charge le 7 janvier 1817. En l’absence de l’intendant en titre parti en Espagne régler des affaires familiales, il occupe la charge d’intendant à partir du 1er février 1819. Il sera une deuxième fois intendant par intérim en 1824. Au total, il est intendant par intérim pendant près de cinq ans. En 1826, il est nommé assesseur de la Superintendencia de La Havane, poste dans lequel il reste dix ans. En 1830, le roi lui concède les honneurs de conseiller du Tribunal suprême des finances. On lui confie ensuite la charge de contador mayor de cuentas de La Havane et en 1845 il accède à la régence de l’audience de La Havane. En 1846, José María Zamora y Coronado reçoit les honneurs de ministre du Tribunal suprême de la Guerre et de la Marine. En 1849, il est nommé vocal de la Junta Suprema de Disciplina y Arreglo de Tribunales établie à Madrid, mais cette assemblée est supprimée dans le courant de l’année. José María Zamora obtient alors les honneurs de regente jubilado.
- José María Zamora y Coronado est membre de la Société royale des Amis du Pays de La Havane.
- Dans sa jeunesse, José María Zamora y Coronado fait partie des proches de l’évêque du Nicaragua José Antonio de la Huerta. C’est un ami de Pinillos (Claudio Martínez de Pinillos y Ceballos), le Ier comte de Villanueva.
- Œuvres :
- Biblioteca de Legislación Ultramarina en forma de diccionario alfabético (Madrid, 1844-1846, 6 vol.)
- Références :
- AGI, Ultramar, leg. 331, no 30 ; leg. 137, no 58 ; leg. 180, no 13.
- Molina Bedoya, Bosquejo de la república de Costa Rica, pp. 77-82.
- Fernández Piza, 1979, pp. 484-485 ; Jiménez, 2011, t. II, pp. 107-108, 289-290.
- https://gw.geneanet.org/sanchiz?lang=en&n=zamora+coronado&p=jose+maria.
- https://micostaricadeantano.com/2017/07/18/jesus-jimenez-zamora-expresidente-y-benemerito-de-la-patria/.
- http://es.rodovid.org/wk/Persona:625311.
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