Chapitre VIII
Autres mobiliers
p. 85-96
Texte intégral
1Le reste du mobilier recueilli est constitué par des objets métalliques, un important matériel lithique et des fragments de verre. Dans la mesure où les habitants abandonnèrent les lieux en emportant sans doute avec eux nombre d’objets, l’ensemble présenté ici ne constitue qu’un reflet du mobilier utilisé sur le site au cours des xe et xie siècles, ce qui explique probablement la pauvreté relative des éléments métalliques, en particulier dans le domaine de l’outillage agricole.
Le mobilier métallique
2Au sein de ce mobilier, on accordera d’abord une place particulière à plusieurs éléments de parure et d’habillement ainsi qu’à quelques bijoux. Plusieurs d’entre eux furent découverts dans le secteur I, dont deux bagues, l’une étant accompagnée d’une pierre en pâte de verre de couleur verte (pl. XXV, nos 8 et 9). On retiendra également dans ce secteur la présence d’une agrafe et d’un élément faisant office de poignée (pl. XXV, nos 12 et 13)1. La pièce métallique la plus remarquable demeurant une pince à épiler en cuivre de 49 mm de longueur, mise au jour aux abords de la mosquée (pl. XXV, no 4).
3Le reste du mobilier cuivreux provient du secteur II. Au sein de cet ensemble figurent une agrafe à deux extrémités circulaires perforées de 65 mm de longueur (pl. XXV, no 11), deux boucles de ceinture de forme ovoïde (pl. XXV, nos 6 et 7) et deux petites appliques couvertes d’une dorure servant vraisemblablement à recouvrir un coffret. D’autres bijoux, un anneau et un bracelet en cuivre, se trouvaient dans le sol d’occupation de l’UA 82 (pl. XXV, nos 8 et 10) et, dans cette même maison K, furent découvertes deux petites barres de bronze ornées de décorations (pl. XXV, nos 1 et 2), semblables à un autre objet mis au jour dans le secteur I (pl. XXV, no 3). Il s’agissait probablement d’instruments destinés à un usage chirurgical comme l’attestent plusieurs exemples contemporains2.
4Une grande partie du mobilier métallique est encore constituée par des objets en fer, en particulier par une soixantaine de clous et de pointes (pl. XXVI, no 4). Les exemplaires de clous conservés provenaient de toitures et c’est souvent à proximité de solives effondrées sur le sol d’occupation qu’ils furent découverts, comme dans les UA 10, 40 et 78. Une trentaine seulement a fait l’objet d’une restauration et leur diversité interdit toute typologie. On soulignera cependant que prédominent dans cet ensemble des petites pointes à tête plate de 30 à 40 mm de diamètre et d’une longueur conservée allant de 30 à 80 mm. Un deuxième groupe, toujours à tête plate, se compose de pointes plus épaisses, à section carrée d’environ 4 mm de côté, plus longues, certaines pouvant même dépasser les 12 cm. Une autre série, tout aussi fréquente, est formée par des tiges de fer dépourvues de tête, de 8 à 10 mm de diamètre, plusieurs atteignant jusqu’à 20 cm de longueur. Les clous à tête ronde sont beaucoup moins nombreux (une demi-douzaine au total). Parmi ceux-ci figure une grosse pointe de 35 mm de diamètre trouvée près de la mosquée.
5À l’exception d’un élément de fourreau (bouterolle) découvert dans l’îlot J (pl. XXVI, no 3), l’absence d’armes et de matériel militaire mérite d’être soulignée et les seuls vestiges d’objets contendants retrouvés sur le site sont liés à des activités culinaires. Parmi ceux-ci figurent un couteau de 19 cm de longueur provenant du comblement d’un canal creusé dans l’UA 61 (pl. XXVI, no 1), une lame de couteau de 76 mm de longueur (pl. XXVI, no 2) et un manche métallique long de 107 mm trouvé dans secteur I présentant deux petites excroissances centrales pour maintenir la pièce de bois ou d’os qui le recouvrait3. Les éléments d’outillage liés aux travaux des champs sont également assez rares et un seul fragment de fer à cheval (ou plus sûrement de mulet) a été observé dans l’UA 7. Il convient encore de souligner la présence dans les UA 17 et 81 de deux griffes de templet utilisées pour le tissage (pl. XXVII, nos 3 et 4)4.
6Enfin, deux clés furent découvertes. La première, mise au jour dans la cour de la mosquée, se présente sous la forme d’une pièce de fer de section circulaire et de 51 mm de longueur, probablement utilisée pour un coffret (pl. XXVII, no 2). La seconde, également en fer mais d’une typologie très différente, était destinée à l’ouverture d’une porte : elle présentait deux dents qui s’encastraient dans une barre de fermeture (pl. XXVII, no 1)5.
Le mobilier lithique
7Le mobilier lithique mis au jour comprend plusieurs séries d’objets parmi lesquels des meules, des pierres à aiguiser, des polissoirs, des broyeurs ainsi que des pesons de tisserands et des fusaïoles (pl. XXVIII). Avant d’évoquer ces objets, il convient de mentionner la découverte dans la cour de la mosquée d’une pièce de jeu d’échecs taillée dans la pierre, de 49 mm de hauteur (pl. XXVIII, no 1), ainsi que d’un jeton destiné à un jeu (pl. XXVIII, no 2). On ajoutera à ces objets ludiques un dé en os découvert dans le même espace (pl. XXVIII, no 3).
8Ce mobilier lithique est principalement constitué par des meules circulaires en majorité découvertes dans les îlots du versant nord. Les 94 unités architecturales fouillées ont permis de dénombrer 18 fragments de meules, sans que celles-ci aient été observées en position d’utilisation. La plupart se présentent sous la forme de fragments souvent inférieurs au quart de l’objet et taillés dans trois roches différentes : d’abord des grès fins de couleur gris-clair avec un ciment siliceux, puis des grès plus grossiers de couleur gris-clair à beige avec de nombreuses inclusions de quartz, et enfin des poudingues à ciment gréseux, englobant des galets arrondis de couleur rose violacée.
9Aucune de ces meules n’a été mise au jour dans le secteur I, même si on a pu discerner près de la cour de la mosquée la présence d’activités liées à la mouture de céréales (ou le broyage d’olives) sous la forme d’une large cavité circulaire de 1,70 m de diamètre, taillée dans la roche qui couvrait en partie une seconde structure circulaire (0,75 m de diamètre), les deux étant associées à trois silos.
10En revanche, 18 meules furent découvertes dans le secteur II. Les plus petites, souvent en conglomérat, ont un diamètre inférieur à 0,45 m et étaient réemployées, soit comme pierre de seuil (UA 43), soit en regard de canalisation (UA 51), le plus souvent dans les parois des constructions. D’autres, en grès fin, dépassent 0,50 m de diamètre, et une seule, mise au jour en deux fragments dans l’UA 84, atteint 0,67 m de diamètre (pl. XXIX, no 2)6.
11Les parties dormantes de ces meules sont en auge, avec un diamètre légèrement inférieur aux éléments supérieurs mobiles, et leur usure est bien perceptible sur la zone distale où s’exerce le maximum de frottement. Les faces actives sont relativement planes, proches de l’horizontale avec des inclinaisons inférieures à cinq degrés. On soulignera que les perforations distales observées dans quelques cas (pl. XXIX, no 2 et pl. XXX, no 2 et 6) se rapportent à des dispositifs d’entraînements manuels à l’aide d’une perche, lesquels permettaient à une personne, compte tenu du diamètre moyen d’une meule de 50 cm, de donner aisément un tour complet7.
12La présence de meules manuelles de grandes dimensions mérite une attention particulière. Tous les fragments étudiés suggèrent une activité spécialisée utilisant des technologies plus complexes que de simples meules à bras et il paraît justifié de les mettre en relation avec les silos creusés lors de la fondation du site, dont le nombre et le volume estimé sont disproportionnés avec des besoins de simple subsistance. À la lecture des travaux de Vincent Lagardère, on rappellera l’importance du rôle des courtiers (mayyār ou ǧallāb) qui venaient acheter dans les campagnes, pour le besoin de ravitaillement des centres urbains, des stocks de céréales en grains ou en farine8. La récurrence des sols d’occupation venant sceller les couvertures dallées de plusieurs silos convergerait vers l’idée que l’usage de ces structures fut limité dans le temps, comme si on avait assisté à un déclin des activités de meunerie et d’ensilage dans le courant du xie siècle.
13Le reste du mobilier lithique est constitué par plusieurs broyeurs provenant du secteur II, mais leur nombre exact reste difficile à fixer dans la mesure où certains galets découverts dans les sols d’occupation furent peut-être aussi utilisés à cet effet. La plupart de ces pièces, de 8 à 10 cm de diamètre, présentaient une base plane et lisse tandis que leur partie supérieure, convexe, était taillée plus sommairement, pour en faciliter probablement la préhension. On soulignera encore la présence d’un mortier présentant une cavité interne creusée dans un galet et sans doute destiné au concassage de graines (pl. XXVIII, no 9).
14La fouille a également permis la découverte de plusieurs pierres à aiguiser, polissoirs, hachettes et herminettes en pierre polie, préhistoriques pour la plupart. Il s’agit d’objets de petites dimensions, présentant des formes allongées et des sections ovales, caractérisées par la progressive réduction de leur largeur ou de leur épaisseur par rapport à la longueur, ce qui facilitait la tenue de l’outil (pl. XXVIII, nos 4 à 8). Certaines pièces présentent des rainures provenant d’un usage répété et, de manière très remarquable, l’une de ces pierres polies fut retrouvée au fond d’une cavité dans laquelle venait s’enfoncer le montant d’une porte.
15On signalera encore la présence de plusieurs pesons de tisserands taillés dans des galets qui répondent à deux types distincts : la plupart présentent une seule cavité tandis qu’un exemplaire, découvert dans l’UA 5, se caractérise par la présence de deux orifices creusés perpendiculairement l’un à l’autre. La découverte de ces objets, associés à plusieurs fusaïoles taillées dans des jarres et à deux griffes de templet, montre que les habitants du lieu pratiquaient des activités de tissage qu’il conviendrait peut-être de mettre en relation avec certaines cavités creusées dans le sol rocheux du quartier artisanal, vestiges possibles de métiers à tisser, en particulier dans le cas de l’UA 3.
Les objets de verre
16L’étude des fragments de verre recueillis lors des fouilles a été contrariée par la disparition d’une partie notable du matériel provenant du secteur I (pl. XXXII)9. De la sorte, les remarques qui suivent concernent exclusivement une série de petits fragments confiés à Sophie Makariou et à Claire Déléry pour en mener l’étude. Bien que peu nombreux, ces objets constituent cependant une source d’intérêt notable dans la mesure où les productions de ce temps, à l’exception de grands sites comme Madīnat al-Zahrā’ ou Pechina, sont encore mal connues. Les fragments retrouvés appartenaient à quatre formes distinctes : des gobelets à parois verticales et fond convexe10, des coupelles, des bouteilles à col cylindrique et bouche trilobée, et des petites jarres ou pichets à panse globulaire et col largement évasé, tronconique inversé.
17Les couleurs des parois sont de nature diverse, incolore transparent, bleu-vert transparent, vert transparent et bleu outremer transparent. Lorsque l’on en discerne la trace, les filets rapportés sont de couleur bleu outremer, incolore et mauve. La plupart des fragments découverts semblent correspondre à des pièces monochromes, mais quelques fragments à décor de filet rapporté sur la lèvre témoignent cependant de l’existence de pièces bicolores (filet bleu outremer ou mauve sur paroi incolore transparente)11. Au regard de l’état très fragmentaire des lots de verre conservés, il est impossible d’évaluer la part des pièces sans décor ainsi que la fréquence d’apparition des différents décors.
18Deux types méritent cependant une attention particulière : les décors de filets rapportés et les décors moulés. Les filets rapportés sont appliqués sur la lèvre de plusieurs pièces ouvertes (coupes ?) et sur le corps d’une pièce fermée (petite jarre, petit pichet ou flacon) [pl. XXXII, no 5]. Un fragment de coupe (pl. XXXII, no 6) présente à la fois un décor de filet bleu rapporté sur la lèvre et un décor moulé (motifs de fines bandes horizontales) sur les parois. Les fragments à décors moulés présentent le plus souvent des motifs en « nids d’abeille » (pl. XXXII, no 3), mais on remarque aussi l’existence d’autres motifs moulés, en particulier un motif formant un damier (pl. XXXII, no 2), un autre décor de fines bandes horizontales et, sur le fond de deux pièces, un dernier motif probablement composé de cercles concentriques.
19En résumé, bien que réduit et très fragmenté, ce lot de verres témoigne de la diffusion en dehors des sites urbains des nouvelles productions de verre directement liées à l’implantation de diverses techniques orientales en al-Andalus. La provenance de ces objets demeure inconnue, mais il s’agit sans doute d’une production urbaine contemporaine de celle attestée à Pechina, Madīnat al-Zahrā’ et Alcalá la Vieja. Au-delà de ces quelques données, on soulignera que la répartition des fragments révèle que l’usage d’objets en verre était tout aussi fréquent dans le secteur I que dans les constructions du secteur II et qu’il serait maladroit d’y voir, en milieu rural, une production de luxe réservée à une élite.
Notes de bas de page
1 Izquierdo Benito, 1999, pp. 133 et 135.
2 Ces objets étaient couramment utilisés en al-Andalus, comme en témoignent les découvertes sur différents sites d’époque islamique (Zozaya Stabel-Hansen, 1984 ; Izquierdo Benito, 1999, pp. 149 et 159-160). Plusieurs découvertes sont à signaler dans la Marche Supérieure comme à Zafranales (Montón Broto, 1997), à Barbastro, où les deux sondes mises au jour provenaient de niveaux datés des xe-xie siècles (Royo Guillén, Justes Floría, 2006-2008, pp. 81-82), ou encore à Balaguer (Catàleg de la col·lecció de materials andalusins, pp. 79-80). Il ne faut pas écarter une possible utilisation de ces objets pour des opérations plus quotidiennes d’hygiène ou d’application de cosmétiques.
3 Cette typologie est fréquente sur d’autres sites islamiques contemporains (Izquierdo Benito, 1999, pp. 140-141 ; Navarro Palazón, Robles Fernández, 1996, pp. 89-90).
4 Il est difficile de préciser l’utilité d’un tel objet dans la mesure où celui-ci n’est qu’incomplètement conservé. Leur forme peut néanmoins être rapprochée d’autres griffes découvertes à Vascos et à Liétor (Izquierdo Benito, 1999, pp. 75 et 126 ; Navarro Palazón, Robles Fernández, 1996, pp. 72-73) et interprété, avec ceux de Coimbra, comme un témoignage des premières utilisations de métier à tisser horizontal en Europe (Retuerce Velasco, 1987).
5 Des mécanismes de serrurerie similaires ont été observés sur le site de Vascos (Izquierdo Benito, 1999, p. 130 ; Navarro Palazón, Robles Fernández, 1996, pp. 87-88).
6 Cet exemplaire de dormante illustre un cas bien particulier : la pièce se décrit en première lecture comme la partie inférieure d’une meule en auge de grand diamètre (0,67 m) avec une usure périphérique très prononcée entraînant une diminution d’épaisseur du rebord jusqu’à sa disparition. Cette déformation est probablement due à un réglage défaillant de la position de la table tournante sur sa base dormante, qui a déporté et accentué le frottement sur un côté. La présence anormale, pour une dormante, d’un trou perforant à 10 cm du bord soulève ici la question du réemploi de la partie supérieure de cette meule. Cet aménagement caractéristique des trous de perche servant à l’entrainement de la partie mobile traduirait volontiers un second usage de l’objet.
7 Dans son principe de fonctionnement, l’utilisateur, debout, met en mouvement la meule tournante par le moyen d’une grande perche prenant appui dans le trou d’emmanchement aménagé non loin du flanc. Cette perche peut être retenue en hauteur par différents moyens (trou dans une poutre, anneau en fer fixé au plafond…) grâce auxquels elle peut tourner librement. L’usure prononcée sur la face supérieure de ces trous, comme le révèle l’exemplaire HUM 2015/84/667 (pl. XXIX, no 2), ne saurait avoir été provoquée par une poignée fixe et s’explique par le frottement exercé lors de la rotation de la perche. Les mesures de ces perforations permettent de restituer de solides perches d’un diamètre de 4 à 5 cm.
8 Lagardère, 1993, p. 295.
9 L’ensemble des fragments réunis lors de la fouille du secteur I avait été confié en 1994 à une étudiante de l’université de Lyon II en vue d’une maîtrise d’histoire et d’archéologie, mais ce matériel n’a jamais pu être récupéré. Il s’agissait d’une cinquantaine de fragments appartenant principalement à des bols et à des petites bouteilles à col cylindrique.
10 Les fonds de ce type sont attestés, entre autres, parmi les fragments découverts sur le site de Pechina : Castillo Galdeano, Martínez Madrid, 2000, p. 95, fig. 4, 5 et 6.
11 Sur l’utilisation du verre de couleur mauve en al-Andalus et les fragments de verre attribués à l’époque califale : Zozaya Stabel-Hansen, 2000, ainsi que les articles relatifs à Pechina et à Madīnat al-Zahrā’ publiés dans le même ouvrage. Quelques éléments nouveaux sont aussi à remarquer dans le catalogue de l’exposition qui s’est tenue en 2006 à la Real Fábrica de Cristales de la Granja (Segovia) : Vidrio islámico en al-Andalus.
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