Conclusion
p. 301-307
Texte intégral
1Les travaux réunis dans ce volume, s’ils n’embrassent pas tous les soulèvements enregistrés dans les vastes possessions des Habsbourg d’Espagne, permettent de formuler plusieurs observations nées de l’examen des révoltes évoquées ici et de leurs productions culturelles, objet premier de l’étude, de dégager l’existence de caractéristiques partagées par nombre de ces mouvements, de confirmer des hypothèses et de susciter des questions et de nouvelles pistes de recherche.
2En premier lieu, on y trouvera la confirmation du caractère évolutif des mouvements de révolte, reflété par les productions culturelles qui les accompagnent. La plupart connaissent en effet plusieurs phases et, au cours des processus de contestation, des évolutions significatives ont été mises en évidence dans le lexique et dans les références employées par les révoltés. Dans les premiers temps d’un soulèvement, non seulement il est rare de voir les révoltés se désigner eux-mêmes comme tels, mais on constate que la résistance — en général à une autorité déléguée, celle d’agents du souverain, de ministres de rang plus ou moins élevé, ou encore d’un vice-roi (pourtant censé être l’alter ego du roi)1 — est toujours menée au nom du droit, du bien commun, et même de la loyauté au roi. Dans bien des cas, la dénonciation d’abus perpétrés par ces autorités secondaires ou inférieures s’accompagne d’un appel à la justice, incarnée par le monarque, et de déclarations de fidélité. Ainsi, lors du conflit qui éclate à Naples en 1547, causé par des rumeurs d’introduction imminente d’une inquisition « à l’espagnole », dans un contexte de lutte sourde et d’hostilité de la noblesse envers le vice-roi, la révolte dirigée contre ce dernier en appelle à l’empereur qui se trouve placé dans un rôle d’arbitre et qui, bien que petit-fils du roi d’Aragon et pourvu du titre de roi de Naples en raison de cette ascendance, est soigneusement distingué des « Espagnols » que certains aimeraient bouter hors de Naples.
3On pourra considérer que c’est là une situation bien particulière, propre au règne de Charles Quint en raison de la pluralité de ses origines et de sa stature d’empereur. Pourtant, dans bien d’autres épisodes de révolte survenus lors du règne de monarques plus « espagnols », on observe la même dissociation initiale entre rejet des autorités locales, perçues comme abusives et tyranniques, et respect prétendu de l’autorité du roi. Il en est ainsi en Catalogne, à la fin du xviie siècle, lorsque les Barretines se tournent vers le roi en se présentant comme de loyaux sujets désireux de préserver le droit. Les mots d’ordre de « Viva el rey, muera el buen gobierno », proférés à cette occasion, renvoient à la tradition de mise en cause des autorités locales que l’on retrouve à maintes reprises, même à des milliers de kilomètres de la Péninsule et à des dizaines d’années d’écart. Lors des guerres civiles du Pérou, un siècle plus tôt, les rebelles n’ont-ils pas fait appel à un roi justicier pour remédier aux exactions, en affectant de distinguer les « leyes nuevas » que l’on prétendait leur imposer de la volonté du monarque ?
4Cette inscription de la révolte dans le respect de la légalité et de la souveraineté monarchique se métamorphose à mesure que les soulèvements se prolongent, se radicalisent et s’efforcent de rechercher de nouvelles références normatives. Le durcissement des insurrections face aux autorités, locales ou souveraines, s’accompagne en effet d’une quête de nouvelles sources de légitimation ; c’est ainsi que les révoltes parviennent à s’enraciner dans une fidélité à la « patrie », aux « antiques » constitutions ou aux libertés locales (qu’on les appelle fors ou fueros)2. Enfin, les mouvements de contestation débouchent parfois sur de véritables révolutions qui conduisent les révoltés à proclamer la déchéance du monarque, le pouvoir royal se voyant considéré comme tyrannique en raison de ses manquements envers les libertés locales et très fréquemment à cause de son usage de la force armée contre ceux qu’il estime être rebelles. Un tel processus qui conduit à la rupture consommée entre le prince et ses sujets se produit dans des délais plus ou moins rapides à la suite des premières manifestations de révolte, allant de quelques mois en Catalogne ou à Naples à plusieurs années dans le cas de la révolte des Pays-Bas, ce qui contribue à expliquer la longueur de la guerre de 80 ans. On en trouve trace également au Pérou, où la fiction de fidélité au roi laisse place à l’expression d’une fidélité à la terre (et aux intérêts particuliers), qui mène à un rejet de l’autorité du monarque, à laquelle entend se substituer une autre autorité, d’abord au nom des droits issus de la Reconquista, puis par un appel au jugement du pape en tant que dominus totius orbis.
5Dans leur radicalisation, les soulèvements évoluent vers ces rejets de souveraineté en usant de variantes, en fonction des desseins des révoltés et de la présence ou non d’un monarque de substitution. C’est le cas notamment au Portugal, dont le soulèvement est perçu comme une « restauration », mais aussi dans les Flandres, et même dans la Catalogne rebelle à l’autorité de Philippe IV, qui offre une couronne à un prince étranger. Il est plus rare que l’on envisage, surtout dans les territoires péninsulaires, de changer de forme de gouvernement au profit d’une république ; tout au moins cette intention, si elle fut souvent caressée par une partie des rebelles (y compris à Naples lors de la révolte de 1547, ou encore pendant les derniers soubresauts de la guerre de Succession d’Espagne après la dislocation de la « gran alianza » qui s’était constituée autour de l’archiduc Charles de Habsbourg, devenu empereur), n’a-t-elle pas toujours été suivie d’une tentative de réalisation.
6La contestation d’un pouvoir puis la rupture collective avec la norme politique s’accompagnent d’un travail de légitimation, condition indispensable à toute action contre l’autorité contestée. Ce travail revêt des formes plus ou moins élaborées ; il utilise et réutilise parfois des matériaux issus du passé, des lois anciennes et des analyses renouvelées au fil des événements, grâce à des supports et des moyens de communication de nature variable, selon les lieux et les époques.
7De fait, l’un des apports significatifs de ce volume est de montrer abondamment l’importance décisive de la communication : d’abord avant la révolte, avec la dénonciation des contraventions réelles ou ressenties par les populations, et de possibles manifestations préfigurant le soulèvement ; importance décisive, aussi, pendant le déroulement de la révolte, tant dans le but de la propager que de la légitimer — y compris hors du territoire concerné dans certains cas — ; importance décisive, encore, après le succès ou l’échec de la révolte, afin d’essayer d’en contrôler les effets car cette entreprise donne souvent naissance à des messages contradictoires, dont certains finissent par être oubliés.
8Plusieurs des contributions ont permis d’amorcer une réflexion sur les traces durables et la mise en mémoire des révoltes. Ainsi, l’impact d’un épisode particulier de la révolte catalane de 1640, le bombardement de Perpignan en juin 1640, a été analysé de façon à bien mettre en lumière toute la richesse et la diversité des usages qui en furent faits. À une exploitation immédiate et déjà variée, à travers deux lectures concurrentes faites par les révoltés et par les autorités royales, s’ajoute a posteriori une récupération par les propagandistes catalans qui adossent la mise en scène de l’événement à une argumentation fondée sur des principes juridiques et politiques, empruntés notamment à la pensée de Francisco Suárez, propres à en enrichir la portée.
9Inversement, dans le cas des « altérations » de Saragosse (1591), la mise en mémoire de la révolte va dans le sens d’une atténuation, voire d’une occultation totale, et ce sont les institutions aragonaises elles-mêmes qui incitent leurs historiographes officiels à témoigner de la loyauté du royaume envers son monarque légitime, pour lutter contre le souvenir gênant d’un moment de désobéissance. Parfois, la volonté réparatrice émane aussi des révoltés d’hier. Ces disparités ne peuvent qu’inciter à approfondir l’étude des jeux et enjeux de la mémoire collective, ce qui constitue un des prolongements de ce travail.
10Parmi les vecteurs de la communication liée aux révoltes, une attention soutenue a été accordée aux manifestations dans l’espace public, et particulièrement dans l’espace urbain. Il peut s’agir d’inscriptions durables dans cet espace, par le biais d’éléments architecturaux — ainsi, à Madrid, les exilés catalans, chassés de la principauté en raison de leur loyauté à Philippe IV en 1640-1652, consignent dans la pierre leur présence dans la capitale des Espagnes à travers un véritable programme architectural qui, tout en proclamant la loyauté des grandes familles catalanes, peut se lire comme la reconnaissance de la place accordée à la Catalogne au cœur de la monarchie. Cependant, ces manifestations publiques, spectacles et autres aspects cérémoniels occupent plus souvent l’espace de la ville de façon éphémère.
11L’utilisation par l’autorité souveraine de rites collectifs et singulièrement des spectacles communautaires vise tout à la fois à annihiler la mémoire de la révolte et à mieux en démontrer l’illégitimité. Ainsi, deux exemples paradoxaux ont retenu l’attention : lors de la « Restauration » portugaise à Lisbonne, le nouveau pouvoir souverain fait usage de cérémonies pour sanctionner le succès d’une révolte dont la nature même est niée ; au contraire, dans le cas de la « Restauration » napolitaine, l’ancien pouvoir souverain contesté s’impose face à la révolte dite de Masaniello par la multiplication de rituels. De fait, cette dernière révolte s’étant caractérisée par une forte emprise sur l’espace public, le vice-roi vainqueur de l’insurrection s’empare à son tour de cet instrument politique, récupérant les traditions spectaculaires pour mieux les marquer de son sceau et y insérer des modifications significatives.
12La place de l’image parmi les formes de la communication et au sein des productions culturelles qui circulent en temps de révolte a également été particulièrement mise en valeur dans ce volume. Que ce soit à Naples, en Catalogne ou au Portugal, les représentations iconographiques peuvent prendre diverses formes — gravures, peintures, médailles, emblèmes, monnaies, etc. — ; mais qu’elles soient produites par un artiste de renom ou de second rang, qu’elles soient originales ou recyclées, elles occupent souvent une place de premier plan. Accompagnant l’écrit, elles en renforcent le pouvoir et élargissent les formes de circulation de la culture politique. Diffusées seules, elles recèlent une force de conviction intrinsèque, peuvent comporter un pouvoir performatif, voire disposer d’une autonomie qui les rapproche de l’image acheiropoïète : combien de fois la possession d’images au combat n’a-t-elle pas protégé, écarté les dangers, et même octroyé la victoire face à l’ennemi ?
13Comme le discours de légitimation de la révolte, construit sur des bases juridiques anciennes remodelées à l’aune de la révolte, les images sont fréquemment élaborées dans un dialogue avec une production iconographique conçue pour légitimer le pouvoir royal. Ainsi, les portraits destinés à exalter les révoltés font usage de codes royaux — le duc de Bragance est représenté de façon à soutenir ses prétentions à un trône — et même ceux d’un humble pêcheur, ou prétendu tel, comme Masaniello, reprennent certains codes picturaux qui en font un chef et une incarnation de l’autorité.
14Dans les productions culturelles qui ont fait l’objet de notre étude, la présence d’un socle commun composé de notions juridiques réélaborées a été relevée, mais elle n’empêche pas l’existence de variations ; ainsi, l’emploi de la diffamation et d’attaques ad hominem visant ce que l’on désignerait aujourd’hui comme la « vie privée », dirigées fréquemment contre une autorité déléguée et plus rarement contre le roi, n’apparaît pas comme une constante des révoltes évoquées ici. De telles attaques ont été particulièrement abondantes et violentes dans les Flandres, d’abord contre les représentants du roi (le duc d’Albe notamment), puis contre Philippe II lui-même. Si on en trouve trace dans d’autres cas de révoltes, dans la couronne d’Aragon par exemple, c’est de façon plus ténue. Seuls quelques-uns des pamphlets produits lors des « altérations » de Saragosse en 1591 osent s’en prendre à la personne du roi Prudent, en le comparant à Hérode et en l’accusant d’être responsable de crimes abominables. Cette relative modération porte à s’interroger sur une possible relation entre la virulence et la nature des attaques contre l’autorité monarchique et la situation géographique des révoltés, interrogation qui, généralisée cette fois à toutes les révoltes survenues au sein de la monarchie espagnole, porterait à rouvrir le débat sur la question des relations centre/périphéries, non pas en opposant de façon manichéenne des périphéries agitées à un centre castillan caractérisé, après la répression des Comunidades, par la stabilité ou plutôt par des formes d’expression moins violentes de la tension politique, mais en analysant de façon plus fine les nuances sensibles dans la nature et la portée des invectives d’un mouvement de révolte à l’autre afin d’en élucider la signification et de déterminer si ces nuances sont fortuites ou s’inscrivent dans un schéma rationnel.
15De même que l’emploi de la diffamation, celui de la dérision, témoignant d’une mise à distance nécessaire au combat politique dans certaines des productions culturelles analysées ici, appelle un approfondissement. D’autres variations concernent le registre de langage, voire la langue elle-même, et amènent à s’interroger sur la diversité des cultures politiques dans les sociétés d’Ancien Régime. C’est là une question controversée, sur laquelle le présent volume, sans prétendre la régler définitivement, apporte quelques réponses, notamment sur les usages sociaux des niveaux de langage. En effet, même si le contenu précis des écrits propagés lors des révoltes diffère selon qu’il est destiné à un public averti ou à une diffusion large — c’est le cas dans les Flandres, par exemple, où le jeu du texte et de la caricature semble être réservé à certains supports élaborés pour des publics populaires, par la voie de chansons et de pasquinades —, la présence dans la plupart des productions des notions juridiques et d’échos des théories politiques pour justifier la révolte laisse entrevoir une culture commune aux diverses couches de population, ce qui récuserait la distinction schématique entre culture des élites et culture « populaire ». Ainsi, manifestes, pasquins, chansons et autres productions de la révolte des Barretines à la fin du xviie siècle doivent-ils être examinés ensemble car, bien que relevant de registres différents, ils dialoguent indéniablement entre eux.
16Il faut également tenir pour acquis que ces productions ne sauraient avoir été élaborées sans une prise en compte de la réception qui en était espérée, autrement dit des attentes d’un public dont on veut façonner les opinions, mais dont on respecte les goûts, comme cela a été démontré dans le cas des discours produits à Saragosse à la fin du xvie siècle.
17Enfin, le présent volume a contribué à la nécessaire réflexion sur la réalité et l’importance de la circulation des idées d’une révolte à une autre, dans l’espace de la monarchie espagnole et au-delà. Bien que certaines études mettent en valeur des particularismes locaux — l’attachement aux fueros, la fidélité à un passé idéalisé, voire l’entière recomposition de ce passé dans le cas de la Catalogne et de l’Aragon, ou encore le rappel d’un épisode fondateur tel que les Vêpres siciliennes —, les exemples évoqués confirment la tendance des révoltes à s’inscrire dans un patrimoine culturel commun et à légitimer la résistance par le recours aux traditions ancestrales.
18Quant aux similitudes qui apparaissent dans le contenu théorique et dans les notions juridiques qui, comme on l’a signalé plusieurs fois, imprègnent la production intellectuelle, surtout écrite, des révoltes, il a paru difficile d’affirmer qu’elles sont dues au seul phénomène de circulation des idées. Doivent-elles pour autant être entièrement imputées à la préexistence d’une culture commune, partagée entre autres par des juristes pourvus d’une formation similaire et puisant aux mêmes sources, qu’ils soient letrados dans la péninsule Ibérique, robins dans le monde bourguignon ou togati dans les possessions italiennes ? Ou doit-on les expliquer par de simples coïncidences ? Sans doute peut-on considérer que la monarchie espagnole présentait la particularité d’offrir des espaces théoriques à une pensée « républicaine » qui s’accommodait de la forme monarchique de gouvernement, même si ce modèle républicain pouvait toujours potentiellement resurgir, ce que tend à souligner l’historiographie actuelle3.
19Il faut toutefois distinguer quelques cas précis où une circulation existe bel et bien : ainsi, une référence constante au modèle des Provinces Unies est aisément décelable au cours de plusieurs révoltes du xviie siècle, par exemple lors des soulèvements de la Catalogne, de Naples et de Messine. Il ne faut pas non plus négliger toute la portée qu’eut, hors de la péninsule Ibérique, le modèle politique aragonais, utilisé comme argument opérationnel dans plusieurs discours « de combat » en temps de troubles, depuis les écrits des monarchomaques de la fin xvie jusqu’aux productions anglaises du xviie siècle, au moment où la révolution coûta son trône et la vie à Charles Ier, sans oublier son impact sur la Révolution française.
20Ces réflexions issues d’un premier travail collectif ouvrent le champ à un élargissement de l’analyse à l’ensemble des révoltes européennes d’Ancien Régime et non plus seulement à celles qui se produisirent dans l’empire des Habsbourg : quels furent les points communs et les spécificités de chacune de ces révoltes, tant dans leurs usages des moyens de communication que dans les productions culturelles, iconographiques, scénographiques, ou simplement visuelles, qu’elles développèrent ? Peut-on percevoir des stratégies divergentes de contrôle sur l’imprimé et sur les pratiques de l’écrit —depuis l’exposition d’affiches manuscrites et l’apposition de proclamations jusqu’à la mainmise sur les imprimeurs— en fonction des différentes pratiques ou formes de gouvernement en usage dans l’espace européen ?
21Ces questions constituent autant de chantiers de réflexion non seulement pour mieux comprendre les processus collectifs de contestation de la normalité politique et mieux connaître les outils et concepts avec lesquels les révoltes « pensent4 », mais aussi pour approfondir l’étude comparative des sociétés et des États d’Ancien régime.
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