Préface
p. XIII-XVIII
Texte intégral
1Je me réjouis profondément d’avoir été invité à présenter un ouvrage dont je suis persuadé qu’il constituera une étape majeure dans l’étude des relations entre juifs et chrétiens au Moyen Âge, dans la péninsule Ibérique et l’Occident en général. Le travail de Claire Soussen qui, au terme d’une soutenance à l’université, lui conféra l’Habilitation à diriger des recherches, est exceptionnel par l’originalité du sujet, la rigueur d’une argumentation étayée par une documentation dont la richesse et la diversité mettent à l’abri de toute interprétation hasardeuse comme de toute dérive polémique, et surtout par la perspective elle-même dans laquelle s’inscrit le thème retenu. Nous sommes en effet habitués à voir traiter l’histoire des juifs au Moyen Âge comme celle d’une communauté perçue de l’intérieur, définie par une conscience propre souvent qualifiée de « nationale » (le terme relevant d’ailleurs d’une réelle polysémie), par son implantation géographique et ses activités professionnelles, ou bien comme celle d’une « minorité », caractérisée par une altérité qui nourrit fantasmes et discriminations, même si elle est théoriquement protégée par l’autorité souveraine, par un pouvoir royal qui, dans le contexte retenu, voit en elle, au prix d’une hasardeuse conjonction, « vassaux et trésor ».
2La perspective de Claire Soussen est tout autre. Le choix du sujet, le titre de l’ouvrage, la séquence retenue excluent toute approche déterministe comme tout conformisme heuristique. Son originalité consiste à ne pas prendre comme point de départ la situation des juifs dans la société chrétienne. Claire Soussen fait le choix d’étudier un terme, une préoccupation, une quête qui nourrit les spiritualités juive et chrétienne, un mot qui représente pour les deux religions une exigence primordiale dans la pratique de la foi et s’inscrit dans un discours exégétique mais aussi historique, celui de la relation de Dieu avec son peuple : l’idéal de pureté est au cœur de la conscience religieuse des deux communautés ; il en constitue peut-être le fondement. « La pureté constitue bien une exigence dans les systèmes de croyance juif et chrétien depuis l’origine. Participant de la définition de Dieu et des personnes divines, mais aussi appliquée aux hommes dans leurs relations au divin, elle détermine des pratiques individuelles et collectives. Ciment pour le groupe, la pureté est aussi une condition pour l’intégrer » (p. 161). Mais ce que l’on pourrait appeler la mise en œuvre ou la socialisation de cet idéal, de cette exigence fondamentale dans la relation du fidèle à Dieu, impose des itinéraires différents dans les deux religions et s’incarne dans des pratiques et exigences propres : « L’exigence de pureté est en effet également partagée par les juifs et par les chrétiens, moyen d’accéder au divin chez les juifs ou désignant le divin chez les chrétiens. Chez les juifs, il faut être pur pour accéder à Dieu, mais cet état est temporaire et doit être constamment renouvelé. L’exigence de pureté est déclinée à travers de nombreux gestes et moments de la vie quotidienne qui agissent comme autant de témoignages de l’adhésion à la foi. Chez les chrétiens, le divin est pur, mais l’exigence de pureté semble moins importante pour les hommes, au moins dans la doctrine, puisque le baptême administré une fois pour toutes est l’instrument de leur purification sur lequel on ne peut revenir. Les écrits théologiques comme les commentaires exégétiques glosent à l’envi sur le thème de la pureté avec deux effets symétriquement opposés : l’exclusion ou l’inclusion de l’autre, chez les uns comme chez les autres » (p. 65).
3Cette préoccupation commune, mais radicalement différente dans son expression, nourrit des échanges, sans doute polémiques, voire des hostilités ou des accusations stigmatisant les pratiques de l’autre. Mais elle reste une préoccupation partagée et même primordiale dans l’expression de la foi ; on pourrait même dire que la pureté représente un enjeu majeur dans les relations entre juifs et chrétiens et que le mot incarne un idéal fondateur de la communauté religieuse et de ses pratiques rituelles ou cultuelles : « … la lecture des diverses sources — documents de la pratique ou traités théoriques — hébraïques, latines ou vernaculaires relatives à l’histoire des relations entre juifs et chrétiens au Moyen Âge conduit de manière récurrente à la question de la pureté. […] la question de la pureté est centrale comme référence ou idéal pour l’organisation sociale. L’exigence de pureté peut être explicitement formulée ou bien seulement suggérée, mais l’analyse de la documentation montre qu’elle sous-tend les questionnements médiévaux sur la validité et la licéité des relations entre juifs et chrétiens » (p. 8). Au-delà des discussions et des analyses exégétiques, la question de la pureté est au cœur de la société et de sa mise en ordre dans son approche spirituelle et eschatologique aussi bien qu’anthropologique. Ses fondements exégétiques autorisent même à dire que sa pratique fonde la communauté, qu’elle soit exclusive dans le cas des juifs ou inclusive, comme celle à laquelle aspirent les chrétiens à travers le sacrement du baptême.
4Cet idéal commun, mais non partagé, cette exaltation de la pureté donne lieu à des différences radicales et suscite des appréciations négatives fondées sur l’analyse exégétique. La pureté revendiquée par l’autre est dénoncée comme obsolète, fallacieuse ou hérétique ; elle fait l’objet de condamnations mutuelles ; les pratiques juives sont réprouvées par les chrétiens comme anachroniques depuis la destruction du Temple et le Talmud n’est à leurs yeux qu’un manuel de pratiques idolâtres, alors qu’un polémiste juif du xiie siècle assimile l’eucharistie à une forme d’anthropophagie attestant la bestialité des chrétiens. Mais l’idéal de pureté permet des échanges, des regards sur l’autre. D’où l’importance des prédications destinées à la conversion, qui se multiplient dès la fin du xive siècle. Le dominicain Vincent Ferrier, qui parcourt la péninsule dans les années 1410, n’hésite pas à se rendre dans les synagogues à la rencontre des juifs qu’il incite à la conversion ; il organise en 1413-1414 la dispute de Tortosa, où il démontre que toutes les pratiques juives sont devenues obsolètes depuis que le Christ s’est immolé pour le salut de l’humanité.
5L’objet de l’ouvrage de Claire Soussen est de suivre, dans un cadre et un contexte précis, la péninsule Ibérique entre la fin du xive et la fin du xve siècle, l’évolution de cet idéal et des échanges qu’il anime, de montrer comment, source de confrontations, il prit une dimension sociale, et fut instrumentalisé, voire accaparé ou confisqué par l’un des protagonistes, sinon par les deux. Cette évolution est en relation directe avec le contexte de la première moitié du xve siècle, inscrit dans le prolongement de l’événement qui marqua la fin du xive siècle : le massacre de la communauté juive de Barcelone en 1391, qui entraîna un important mouvement de conversions. Celles-ci, forcées dans un premier temps, contraintes ensuite, encouragées par la prédication, dont celle de Vincent Ferrier, semblent favorables à la mise en œuvre de l’idéal de pureté appelé à devenir le fondement d’une communauté nouvelle, à la réalisation de la Societas Christiana. Or, loin d’aboutir à cette inclusion, cette situation entraîne un véritable dévoiement de l’idéal de pureté, une radicale perversion dans l’usage qu’en font les chrétiens ; elle a pour résultat d’exclure, de rejeter définitivement ceux qui ont choisi, sous la contrainte ou en toute liberté, d’adhérer à la pureté par la conversion, donc par le baptême. Ce dévoiement s’opère en plusieurs étapes ; leur enchaînement répond à une logique humaine dont l’histoire fournit d’autres manifestations.
6Dans un premier temps, il se réduit à un affrontement verbal et idéologique. Chaque communauté tient à incarner la pureté à travers ses propres rites et interdits, et stigmatise la pureté revendiquée par l’autre. Claire Soussen montre clairement que, derrière l’idéal affirmé de pureté, existe un antagonisme, une opposition radicale, qu’il s’agisse des rites de passage ou des pratiques quotidiennes, et que cette opposition entraîne une dépréciation de l’autre, un rejet interdisant tout rapprochement, tout véritable échange. L’affrontement prend une dimension exégétique et même théologique ou historique ; les chrétiens reprochent aux juifs leur attachement à des pratiques devenues anachroniques depuis la destruction du Temple, et les juifs accusent les chrétiens de lier leur exigence à une hérésie, le culte rendu au Christ, élevé au rang de messie dont le sacrifice aurait lavé l’humanité de la faute originelle. Juifs et chrétiens s’accusent mutuellement d’une forme de déshumanisation dans leurs pratiques religieuses.
7Dans un deuxième temps, la pureté est appliquée. Elle a des implications sociales et elle s’inscrit dans l’espace. Nous assistons à l’instrumentalisation d’un concept au service d’une radicale distinction, de l’évitement et de la ségrégation. Ce basculement du spirituel au social peut être nourri de préoccupations économiques ou professionnelles, car certaines professions (commerçants, médecins) mettent en relation, voire en concurrence, juifs et chrétiens et beaucoup de convertis appartiennent à un rang social élevé. On passe d’une définition théorique de l’idée de pureté à son incarnation dans des comportements discriminatoires rendant incompatibles les pratiques des uns et des autres, fondant une idéologie sectaire, phénomène lui-même assez banal lorsque le contexte s’y prête. Cette instrumentalisation de l’idéal de pureté s’exprime notamment dans les relations liées aux exigences de la cacherut (commerce et consommation de viande et de vin, relations sexuelles). Elle aboutit à doter l’autre d’une identité ou d’une personnalité qui le rend temporairement infréquentable, dont le contact engendre une souillure ; on en arrive au concept d’intouchable, d’ailleurs commun aux deux religions.
8Dans une troisième étape, on passe de la distinction au rejet. La première moitié du xve siècle, marquée, dans le prolongement du mouvement de conversions, par l’apparition d’une catégorie sociale nouvelle, les « nouveaux chrétiens », amène les autorités de l’Église, dans un souci de classification, à s’interroger sur la sincérité et la qualité de leur conversion. La transition est brutale ; un basculement se produit dans les années 1430-1440, au cours desquelles on assiste à un phénomène de conversions massives, spontanées ou semi-contraintes au terme d’une prédication. Le phénomène suscite méfiance et suspicion. Les responsables de l’Église s’autorisent à juger la sincérité et même la réalité d’une conversion, à apprécier la pureté dont elle se recommande. Les nouveaux chrétiens sont contestés ; ils constituent une catégorie à part et ne sauraient être de vrais chrétiens ; leur origine juive reste inaltérable. La pureté est désormais instrumentalisée en un concept essentialiste et presque biologique rendant impossible toute conversion. Le besoin de catégorisation aboutit à une définition de l’autre par des critères physiques immuables. On passe de la pureté de l’âme à celle du corps, dont le sang constitue l’élément essentiel et pérenne. La sentencia-estatuto de Tolède en 1449 est le premier texte à avoir parlé de la « pureté du sang ». L’impureté originelle du sang (le « mauvais sang ») rend toute conversion impossible. Cette appréciation entraîne une véritable dénonciation de l’autre, porteur d’une radicale et définitive altérité ; elle constitue une première forme de racisme (le terme raza apparaît) et les convertis sont, dans un traité de la fin du xve siècle, appelés alboraycos, espèce animale apparentée au cheval, mais inapte à toute définition. On passe de la confrontation spirituelle, certes adversative, et de la ségrégation sociale, fondées sur des arguments exégétiques et une mémoire, donc susceptibles de convaincre, à une différenciation radicale, à une altérité biologique, essentialiste. Les nouveaux chrétiens sont suspects non seulement parce que leur conversion peut être opportuniste et trompeuse ; mais surtout parce qu’ils sont appelés à maintenir des liens avec leur judaïté originelle, leur famille ou certaines pratiques rituelles, parce qu’ils sont restés juifs. Leur conversion n’est pas seulement suspecte ; elle est impossible ; le besoin de classification entraîne leur aliénation, leur rejet. Les nouveaux chrétiens ne sont que des juifs travestis.
9Cette pureté dévoyée, cette négation de ce qui constitue l’essence même de l’humanité constitue un immense gâchis ; cette volonté de caractériser l’autre au moyen de particularités physiques ou mentales de nature biologique est appelée à connaître des prolongements à l’époque moderne. En rejetant juifs et nouveaux chrétiens de sa vocation universaliste, en renonçant à sa conception d’une pureté inclusive, l’Église se ferme. L’autorité ou le pouvoir se substitue à la spontanéité de l’expression ou à la ségrégation sociale liée à l’intouchabilité ; le pouvoir intervient directement dans la régulation de la société. L’Église promeut un véritable retournement de la perception chrétienne : la pureté inclusive devient un privilège naturel, elle se fige en un monopole héréditaire.
10Si les juifs sont de par leur essence même d’une totale incapacité à se convertir, c’est qu’ils sont dotés d’un « mauvais sang » ; leur apparente conversion est une procédure d’intrusion dans la communauté chrétienne afin de la perturber. Il est dès lors facile de les accuser des crimes rituels d’enfants destinés à exprimer leur haine du christianisme, puisque leur objectif est précisément de le détruire.
11On en arrive naturellement à la décision prise à la demande du Saint-Office de l’Inquisition, fondée en 1478 et installée à Séville en 1480, puis dans la Couronne d’Aragon en 1483 : l’expulsion des juifs du royaume, que les souverains, qui sont leurs traditionnels protecteurs, décrètent le 31 mars 1492, peut-être à contrecœur, mais avec le sentiment qu’elle contribue à l’affirmation de l’État souverain et à l’unité de la nation en formation. Lorsque la spiritualité doit s’incarner, même indirectement, dans une structure temporelle de pouvoir, elle ne peut que se pervertir. Quant à la pureté du sang (limpieza de sangre), elle continuera, bien après l’expulsion des juifs, à représenter une préoccupation fondamentale et un enjeu discriminatoire dans la société ibérique.
12Le lecteur est frappé, outre la richesse du contenu de l’ouvrage, par la rigueur de la méthode. Le travail de Claire Soussen présente une unité et une cohésion exceptionnelles ; d’une grande clarté d’écriture, il ne s’autorise pas la moindre déviance. Le terme de « pureté », dans sa polysémie évolutive et partagée, rythme l’exposé, cependant que des citations étoffées illustrent le moindre propos et justifient toute affirmation. Son usage récurrent dans le cadre d’une problématique très diversifiée suffit presque à nourrir une analyse exhaustive des relations entre juifs et chrétiens.
13L’ouvrage est divisé en quatre parties fondées sur le souci d’une rigoureuse progression intellectuelle et thématique. Dans un premier temps correspondant aux chapitres i à iii, Claire Soussen recense les sources destinées à étayer son analyse ; elles sont riches et variées, et les deux points de vue sont illustrés. Les textes utilisés sont de nature exégétique, polémique, juridique ou même narrative ; certains sont d’une violence rare, aussi bien ceux qui nourrissent la polémique juive que ceux qui fondent la condamnation chrétienne. Cette richesse et cette précision de l’information fondent une représentation qui donne le sentiment d’un échange permanent entre chrétiens et juifs : les deux communautés se parlent, pour s’opposer ou se dénoncer, souvent avec violence ou ironie, pour se contester l’une l’autre. L’honnêteté intellectuelle de Claire Soussen la conduit à éviter toute terminologie anachronique ou déterministe ; elle hésite à employer le terme de « racisme » pour caractériser la mutation intervenue après 1440, puisque qu’elle n’a rencontré qu’une seule fois le terme raza, mais elle n’hésite pas à parler de la conscience raciale des juifs et même d’un racisme juif. La richesse et l’importance des textes juifs, souvent méconnus ou peu accessibles, constituent un apport remarquable, en particulier ceux de Maïmonide, qui restent d’une permanente actualité, mais aussi ceux de Hasdaï Crescas, dont la dénonciation de l’eucharistie fait appel à des arguments de nature rationnelle et scientifique.
14Quant aux textes chrétiens, beaucoup sont encore peu connus et leur datation permet de constater que certains sont fondateurs et constituent même une forme d’anticipation de l’argumentation ultérieure. Ils présentent une grande diversité ; certains sont d’une extrême violence, mais d’autres séduisent par leur tolérance ; ainsi, Alonso de Cartagena, évêque de Burgos, lui-même converti, se montre un fervent défenseur des nouveaux chrétiens. Les citations sont toujours claires, calibrées, bien conduites. Le concret nourrit en permanence la réflexion. Réflexion spirituelle et comportements sociaux sont en dialogue permanent.
15S’ensuit une bibliographie considérable consacrée aux thèmes successifs qui vont structurer le travail. Claire Soussen n’hésite pas à y faire figurer des analyses parfois jugées aujourd’hui très contestables, comme celle d’Américo Castro.
16Mais, si Claire Soussen cite toujours ses sources avec précision à l’appui de son propos, cette seule rigueur ne saurait suffire à mettre suffisamment en valeur l’originalité de son travail. En effet, dans ce qui constitue le second temps de sa recherche et correspond aux parties II à IV de l’ouvrage, alors que la bibliographie à laquelle elle se réfère porte sur des situations concrètes ou ponctuelles, analysées de manière exhaustive comme autant de phénomènes de société par des spécialistes de l’exégèse ou des anthropologues, son travail se mue en une histoire, un récit chronologique de cette évolution, de ce dévoiement dont les motifs sont proprement humains.
17L’ouvrage se lit comme un récit à la fois clair et dense dont on attend l’issue tout en la redoutant. La pureté devient à travers sa lecture autre chose qu’un idéal à conquérir ou à assumer ; son usage restrictif en fait un mythe qui contribue à la construction d’une société différenciée et hiérarchisée ; sans doute aussi le rejet de ceux qui ne sont pas dans une conformité requise a-t‑il pu favoriser la construction de l’État espagnol.
18Nous ne pouvons qu’inviter à lire un ouvrage dont l’originalité ne réside pas seulement dans le choix du thème et la manière de le traiter ; au-delà de l’analyse sémantique d’un terme, de son évolution conceptuelle et de son implication sociale, l’histoire confrontée de la pureté constitue un paradigme de ce que peuvent devenir les relations sociales lorsque des individus ou des groupes souhaitent s’approprier des comportements et les perpétuent dans des formes d’essentialité ou d’identité figée.
Auteur
Professeur émérite d’histoire médiévale à l’université de Versailles – Saint-Quentin en Yvelines
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