La Société d’histoire de la pharmacie d’un siècle à l’autre
p. 62-70
Résumé
Fondée à Paris en février 1913 à l’initiative d’un médecin bibliothécaire (Paul Dorveaux), d’un jeune chartiste (Eugène-Humbert Guitard) et d’un pharmacien industriel (Charles Buchet), la Société d’histoire de la pharmacie fut la première société consacrée à l’histoire de cette profession et de cet art. Elle édite depuis plus de cent ans la Revue d’histoire de la pharmacie (anciennement Bulletin de la Société d’histoire de la pharmacie).
L’article évoque les principaux réseaux qui la constituèrent à l’origine et l’enrichissement mutuel qui en résulta. Aujourd’hui, la Société d’histoire de la pharmacie demeure toujours très active, malgré le désengagement de l’industrie qui l’avait portée sur les fonts baptismaux.
Texte intégral
1En septembre 2013, la Société d’histoire de la pharmacie a fêté son centenaire en conviant les historiens de la pharmacie du monde entier à un grand congrès international, qui s’est tenu à Paris au campus des Cordeliers. Plus de 200 participants ont répondu à son appel et le programme scientifique a donné lieu à pas moins de 5 conférences plénières, 79 présentations orales et 46 posters en français, anglais et allemand.
2En créant cette société en février 1913, ses fondateurs pouvaient-ils imaginer un tel succès et, surtout, une telle longévité ? C’est peu probable. Pourtant, comme nous allons le constater, ils mirent tous les atouts de leurs côtés en s’efforçant d’entrecroiser leurs réseaux respectifs.
Fondation de la société
3Sans Charles Buchet (1848-1932), pharmacien « industriel » et directeur gérant de la Pharmacie centrale de France, la Société d’histoire de la pharmacie n’aurait probablement pas vu le jour sous la forme qui fut et demeure la sienne1 (fig. 1). L’homme n’était pourtant pas un érudit, au sens où l’entendaient généralement à l’époque les sociétés savantes. La Pharmacie centrale était une coopérative d’achat et de production très prisée par les titulaires d’officine2 ; et à l’évidence, l’essentiel de l’activité de Buchet avait un caractère strictement commercial.
4Heureusement, comme il n’était pas rare à l’époque, ce chef d’entreprise veillait à soigner l’image de marque de sa société. Et assurément, la longévité de cette dernière constituait, à ses yeux, un gage de sérieux qu’il veillait à rappeler périodiquement. En 1913, à l’occasion du 60e anniversaire des débuts de l’activité commerciale de la Pharmacie centrale, parut donc, « sous ses auspices », un ouvrage de prestige intitulé Deux siècles de presse au service de la pharmacie et Cinquante ans de « L’Union pharmaceutique » (L’Union pharmaceutique était le journal commercial de la coopérative).
5L’auteur de cette belle monographie, Eugène Guitard (1884-1976), était un jeune archiviste-paléographe sorti quelques années plus tôt diplômé de l’École des chartes3 (fig. 2). Fils du responsable de la succursale toulousaine de la Pharmacie centrale de France, il fut recommandé à Charles Buchet et s’acquitta brillamment de sa tâche : son livre reste un modèle du genre, fourmillant de précieuses informations historiques.
6Pour mener à bien son travail, le jeune homme dut fréquenter assidûment la bibliothèque de l’École supérieure de pharmacie de Paris, située avenue de l’Observatoire. Son directeur, le Dr Paul Dorveaux (1851-1938), était en quelque sorte le gardien bienveillant de ce temple de la documentation et des archives pharmaceutiques4 (fig. 3) : il avait succédé en 1884 à Gabriel Le Mercier et, après une trentaine d’années d’exercice – il restera encore à son poste une dizaine d’années –, connaissait jusqu’aux plus infimes recoins de la bibliothèque dont il avait la charge. Il gratifia donc Guitard de son précieux concours et, visiblement, une grande estime lia dès lors les deux érudits.
7Eugène Guitard acheva son ouvrage en octobre 1912 (comme en témoigne la date apposée à la fin de son texte introductif). C’est à ce moment que s’esquissa l’idée de créer une société vouée à l’étude de l’histoire de la pharmacie. Comme devait le préciser Charles Buchet à l’occasion de la séance de fondation de la Société d’histoire de la pharmacie :
« Son ouvrage terminé, M. Guitard se préoccupa de lui donner une suite naturelle et sa pensée se porta, il y a seulement un mois, vers la création d’une société qui réunirait dans un effort commun tous nos historiens modernes de la pharmacie. »5
8Eugène Guitard situa pour sa part les prémisses de cette réflexion en novembre 1912, alors même que le manuscrit de son livre venait d’être confié à l’imprimeur. Dès cette date, un trio de fondateurs prit les choses résolument en main :
« J’ai encore la vision précise de la scène qui se déroula ici même, un certain jour de novembre 1912, dans le cabinet du bibliothécaire chef attenant au grand escalier, sur le palier du premier étage. Trois conspirateurs s’y trouvaient, assis très simplement sur des chaises, l’un près de l’autre. Tout de suite une entente parfaite : on se partagea les portefeuilles. Charles Buchet, directeur de la Pharmacie centrale de France, prit les Finances ; le docteur Dorveaux, bibliothécaire d’université, l’Instruction publique, et je proposai moi-même de diriger les Travaux publics, c’est-à-dire que j’allais, comme étant le plus jeune, faire le ménage et les courses. »6
9Une première remarque s’impose : si l’objet originel de la société est bien « l’étude de tout ce qui intéresse le passé des sciences, de l’art et de la profession pharmaceutiques, ainsi que la conservation des monuments et objets qui s’y rattachent », sa création fut le fruit d’une démarche que nous pourrions qualifier aujourd’hui d’« interdisciplinaire », associant les énergies et compétences respectives d’un pharmacien mécène, d’un médecin bibliothécaire et d’un jeune chartiste. Cette « mixité » professionnelle distinguait la Société d’histoire de la pharmacie du modèle qui semble l’avoir inspirée : la Société française d’histoire de la médecine, incontestablement plus corporative puisque fondée en 1902 à l’initiative exclusive de médecins, en particulier les Dr Albert Prieur et Pr Raphaël Blanchard.
10Cependant, le blanc-seing du corps professoral de l’École supérieure de pharmacie de Paris s’avérait indispensable pour asseoir la réputation de la nouvelle société. Paul Dorveaux contacta à cette fin les Prs Léon Guignard (1852-1928) et Henri Gautier (1862-1928), respectivement ancien doyen et doyen en exercice de l’établissement : ils ouvrirent grandes les portes des prestigieux bâtiments.
Des fondateurs en réseaux
11Le 1er février 1913, la séance de fondation de la Société d’histoire de la pharmacie se tint dans la splendide Salle des Actes, qui demeure, aujourd’hui encore, le lieu privilégié de ses réunions centralisées. La compagnie rassemblait déjà soixante-dix bonnes volontés élevées au rang honorifique de « fondateurs ». Vingt-quatre étaient présents à Paris ce jour-là ; la plupart des autres avaient fait parvenir des messages de sympathie lus en cours de séance. Ces soixante-dix noms figurent dans le premier numéro du Bulletin de la Société d’histoire de la pharmacie paru quelques semaines plus tard7.
12En étudiant attentivement cette liste, il est possible d’y repérer cinq réseaux qui ne tardèrent pas à s’entre-pénétrer et s’enrichir mutuellement :
les industriels de la pharmacie ;
les membres de la Société française d’histoire de la médecine ;
les universitaires ;
les archivistes et lettrés extérieurs au monde médico-pharmaceutique ;
les historiens de la pharmacie à proprement parler.
13Le premier groupe, dit des « industriels », était évidemment lié à l’unique mécène de la Société d’histoire de la pharmacie en ses premières années. C’est ainsi que la quasi-totalité des membres du conseil de surveillance de la Pharmacie centrale de France y figuraient, tout comme Georges Soënen, directeur de la succursale lyonnaise, Lucien-Alexandre Viron, rédacteur en chef de L’Union pharmaceutique, et Albert Crinon, avocat d’affaires intimement lié aux intérêts économiques de la coopérative. Le conseil de surveillance avait pour tâche de guider et contrôler les actes de Charles Buchet : son rôle était donc déterminant et le resta pendant une quinzaine d’années, jusqu’en 1928, date à laquelle l’entreprise se désengagea brutalement. De nombreux laboratoires pharmaceutiques, qualifiés de « bienfaiteurs » ou « donateurs », prirent ensuite le relais.
14Le deuxième groupe de fondateurs était issu des rangs de la Société française d’histoire de la médecine (SFHM). Le Dr Paul Dorveaux en était cette année-là le président et assurait, de ce fait, une interface efficace entre les deux compagnies. Le Pr Raphaël Blanchard, qui avait été le cofondateur de la SFHM en 1902 et son premier président, était également impliqué, tout comme les deux secrétaires généraux successifs, les Drs Albert Prieur et Ernest Wickersheimer. On pouvait relever, de surcroît, les noms d’une dizaine de membres (médecins ou pharmaciens) de cette société que l’on peut considérer comme la « marraine » de la Société d’histoire de la pharmacie.
15Le troisième groupe, celui des universitaires, s’était constitué autour du Pr Léon Guignard, dont il faut rappeler qu’il était membre de l’Académie de médecine. Y figuraient quelques-uns de ses collègues les plus prestigieux de l’École supérieure de pharmacie de Paris : Émile Bourquelot, Henri Gautier et Charles Moureu, ainsi que leur homologue toulousain Louis Braemer. D’autres universitaires illustres s’étaient joints à eux : Louis Landouzy, Albin Haller et Edmond Perrier en particulier.
16Le quatrième groupe, celui des archivistes et lettrés, s’était cristallisé autour de Paul Dorveaux et Eugène Guitard. On y trouvait par exemple Camille Bloch, futur fondateur de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, Marius Barroux, archiviste en chef du département de la Seine, l’héraldiste Félix Cadet de Gassicourt, le linguiste Ferdinand Brunot, etc., ainsi que deux collègues de promotion de Guitard, les jeunes chartistes Émile Isnard et Raymond Houdoyer.
17Le cinquième et dernier groupe, de loin le plus important, était constitué d’une vingtaine d’historiens et collectionneurs français de la pharmacie, ainsi que de trois personnalités étrangères réputées : le Danois John William Schibbye Johnsson et les Allemands Hermann Schelenz et Karl Sudhoff.
18La réunion de ces chercheurs, pour la plupart non parisiens, était évidemment l’ambition première de la jeune société : il s’agissait de mobiliser toutes ces énergies et compétences éparses, de les fédérer sous un même « étendard » et de les solliciter de manière à alimenter les pages du Bulletin de la Société d’histoire de la pharmacie, dont Eugène Guitard avait probablement mûri le projet en concevant son ouvrage sur les Deux siècles de presse au service de la pharmacie […].
19Jusqu’alors, rien ou trop peu de chose unissait, par exemple, Émile Cheylud (1869-1955), pharmacien d’officine exerçant à La Roche-Chalais en Dordogne et auteur d’une Histoire de la corporation des apothicaires de Bordeaux, de l’enseignement et de l’exercice de la pharmacie dans cette ville (1355-1802), d’après des documents inédits (Bordeaux, A. Mollat, 1897), et Georges Lesage (1868-1952), titulaire d’une pharmacie à Douvres-la-Délivrande dans le Calvados et auteur de Recherches historiques et biographiques sur la pharmacie dans le Calvados (Caen, L. Jouan, 1908). Le réseau de ces nombreux érudits, implantés le plus souvent localement (à Dijon, Nice, Étrépagny, Tours, Commentry, Avignon, etc.) était, jusqu’au moment de la création de la Société d’histoire de la pharmacie, totalement informel. Son principal et parfois unique dénominateur commun était le Dr Paul Dorveaux, l’affable directeur de la bibliothèque de l’École supérieure de pharmacie de Paris, toujours de bon conseil, fournisseur attitré de documents et références inédits, « tête de réseau » oserions-nous dire.
20L’objectif essentiel de la Société d’histoire de la pharmacie était donc de donner une consistance à ce « collège invisible » qui s’était patiemment ébauché depuis la fin du xixe siècle. À la suite de l’historien des sciences Derek Price8, nous entendons par « collège invisible », une structure scientifique informelle pratiquant de manière souterraine la circulation et l’échange d’informations scientifiques spécialisées. La Société et son Bulletin allaient lui donner corps, offrant une tribune inespérée aux travaux des érudits et favorisant entre eux l’entraide et la collaboration, comme en témoigna assez vite l’intitulé d’une rubrique depuis lors pérennisée : le « Parloir aux curieux ».
La Société d’histoire de la pharmacie aujourd’hui
21En 2015, plus de cent deux ans après sa réunion de fondation, la Société d’histoire de la pharmacie se porte plutôt bien, si on la compare en tout cas à bon nombre de sociétés savantes en situation délicate. Solide financièrement, ne dépendant que de la générosité et de l’attachement de ses membres, elle a organisé en un siècle des centaines de réunions à Paris, en banlieue, en province, voire à l’étranger. Elle a édité en juin dernier le 386e numéro de sa revue trimestrielle, qui continue à tirer, malgré un contexte pour le moins défavorable, à près de 350 exemplaires.
22Au total, des dizaines de milliers de pages ont ainsi été publiées depuis février 1913 et l’essentiel de cette production est désormais librement accessible sur le web, grâce au programme de publication électronique Persée9. Sachons gré à Jean-Marie Feurtet, ancien conservateur de la Bibliothèque de pharmacie de l’université Paris Descartes, d’avoir impulsé cette numérisation indispensable du Bulletin (devenu Revue en février 1930).
23Entre-temps, les cinq réseaux dessinés dans le cadre de cette communication ont continué à interagir avec plus ou moins d’efficacité. Si le réseau des universitaires s’est renforcé au cours des dernières décennies, celui des industriels a en revanche considérablement fléchi, au fil des restructurations de laboratoires pharmaceutiques et de la montée en puissance du marketing aux dépens des relations publiques. « Autres temps, autres mœurs », pourrait-on écrire.
24Ce phénomène est-il irréversible ? L’avenir seul nous le dira. Il nous semble cependant qu’en ce premier quart de xxie siècle, la Société d’histoire de la pharmacie et l’ensemble des sociétés savantes œuvrant dans ce pays, témoignent, à leur modeste échelle, de la survivance d’une conception désintéressée de l’humanisme. Pour cette simple raison, nous restons résolument optimistes.
Bibliographie
Des DOI sont automatiquement ajoutés aux références bibliographiques par Bilbo, l’outil d’annotation bibliographique d’OpenEdition. Ces références bibliographiques peuvent être téléchargées dans les formats APA, Chicago et MLA.
Format
- APA
- Chicago
- MLA
Chaline Jean-Pierre, Sociabilité et érudition. Les sociétés savantes en France, Paris, Éditions du CTHS (« Format 31 »), 1998, 479 p.
Flahaut Jean, « Charles Buchet (1848-1933), père de la Société d’histoire de la pharmacie », Revue d’histoire de la pharmacie, n° 340, 4e trimestre 2003, p. 591-602.
Fontan Moreaux Patricia, Sous la plume et sur les traces d’Eugène-Humbert Guitard. Thèse Doctorat Pharmacie, Université Toulouse 3-Paul Sabatier, 2003, 124 p.
Guitard Eugène, Deux siècles de presse au service de la pharmacie et Cinquante ans de « L’Union pharmaceutique », Paris, Pharmacie centrale de France, 1913, 316 p.
Guitard Eugène-Humbert, « Paul Dorveaux (1851-1938) », Revue d’histoire de la pharmacie, n° 101, mars 1938, p. 229-239.
10.3406/pharm.1938.10235 :Guitard Eugène-Humbert, « Pour l’histoire du premier demi-siècle : les hommes », Revue d’histoire de la pharmacie, n° 177, avril-août 1963, p. 67-74.
Guitard Eugène-Humbert, « Sur les moyens de favoriser l’étude du passé pharmaceutique », Revue d’histoire de la pharmacie, n° 185, juin 1965, p. 305-310.
10.3406/pharm.1965.8256 :Guitard Eugène-Humbert, « L’histoire de la pharmacie a elle-même un passé dont on doit établir l’histoire : Souvenirs et suggestions d’un de ses ouvriers », Revue d’histoire de la pharmacie, n° 226, septembre 1975, p. 459-464.
10.3406/pharm.1975.7453 :Julien Pierre, « Eugène-Humbert Guitard (1884-1976), initiateur de la Société d’histoire de la pharmacie et fondateur de son bulletin », Revue d’histoire de la pharmacie, n° 340, 4e trimestre 2003, p. 561-568.
Lefebvre Thierry, « Une revue nommée Guitard », Revue d’histoire de la pharmacie, n° 378-379, 2e-3e trimestre 2013, p. 153-178.
10.3406/pharm.2013.22631 :Price Derek John de Solla, Science since Babylon, New Haven, Yale University Press, 1961, 149 p.
« Procès-verbal de la séance de fondation de la Société d’histoire de la pharmacie », Bulletin de la Société d’histoire de la pharmacie, n° 1, 28 février 1913, p. 1-11.
Sueur Nicolas, La Pharmacie centrale de France, une coopérative au service d’un groupe professionnel (1852-1879). Thèse Doctorat d’Histoire, Université Lyon 3, 2012.
Viel Claude, Warolin Christian, « Paul Dorveaux (21 juillet 1851- 7 janvier 1938), bibliothécaire de l’École supérieur de pharmacie de Paris et cofondateur de la Société d’histoire de la pharmacie », Revue d’histoire de la pharmacie, n° 340, 4e trimestre 2003, p. 569-590.
Annexe
Illustrations
Notes de bas de page
1 J. Flahaut, « Charles Buchet (1848-1933), père de la Société d’histoire de la pharmacie », Revue d’histoire de la pharmacie, n° 340, 4e trimestre 2003, p. 591-602.
2 N. Sueur, La Pharmacie centrale de France, une coopérative au service d’un groupe professionnel (1852-1879). Thèse Doctorat d’Histoire, Université Lyon 3, 2012.
3 Eugène Guitard adoptera en 1913 le prénom double d’Eugène-Humbert, pour des raisons qui demeurent mystérieuses. P. Julien, « Eugène-Humbert Guitard (1884-1976), initiateur de la Société d’histoire de la pharmacie et fondateur de son bulletin », Revue d’histoire de la pharmacie, n° 340, 4e trimestre 2003, p. 561-568. T. Lefebvre, « Une revue nommée Guitard », Revue d’histoire de la pharmacie, n° 378-379, 2e-3e trimestre 2013, p. 153-178.
4 C. Viel, C. Warolin, « Paul Dorveaux (21 juillet 1851-7 janvier 1938), bibliothécaire de l’École supérieur de pharmacie de Paris et cofondateur de la Société d’histoire de la pharmacie », Revue d’histoire de la pharmacie, n° 340, 4e trimestre 2003, p. 569-590.
5 « Procès-verbal de la séance de fondation de la Société d’histoire de la pharmacie », Bulletin de la Société d’histoire de la pharmacie, n° 1, 28 février 1913, p. 3.
6 E.-H. Guitard, « Pour une histoire du premier demi-siècle : les hommes », Revue d’histoire de la pharmacie, n° 177, avril-août 1963, p. 68.
7 « Procès-verbal de la séance de fondation de la Société d’histoire de la pharmacie », Bulletin de la Société d’histoire de la pharmacie, n° 1, 28 février 1913, p. 2-11.
8 D. J. de Solla Price, Science since Babylon, New Haven, Yale University Press, 1961.
9 Les 11 858 premiers articles (période 1913-2005) furent mis en ligne en février 1911.
Auteur
Maître de conférences
Université Paris Diderot
Sorbonne Paris Cité
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Signes et communication dans les civilisations de la parole
Olivier Buchsenschutz, Christian Jeunesse, Claude Mordant et al. (dir.)
2016