Dire et vivre la rupture sous la Révolution française
Comment les archives nous renseignent-elles sur les grandes ruptures politiques, militaires, démographiques, sanitaires, économiques, religieuses ? Comment le temps court frappant de stupeur les populations, et le temps plus long de la reconstruction, y apparaissent-ils ? Depuis la note marginale des registres paroissiaux, l’augmentation brutale des actes de décès, les témoignages du for privé (lettres, livres de raison, diaires), jusqu’aux publications de circonstance (mémoires, journaux, pamph...
Note de l’éditeur
Les articles de cet ouvrage ont été validés par le comité de lecture des Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques dans le cadre de la publication des actes du 147e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques tenu à Toulouse en 2023.
Éditeur : Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 11 décembre 2024
ISBN numérique : 978-2-7355-0985-0
DOI : 10.4000/12w6q
Collection : Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques
Année d’édition : 2024
Guillaume Debat
Rire de Guillotin et de la guillotine : humour et politique de(s) rupture(s) (1789-1790)Henri Vignolles
La Grande Peur de 1789 comme peur de l’effondrementSamuel Guicheteau
Des patriotes provinciaux confrontés à une grande rupture politique dans la Révolution française : les Nantais face à la fuite à Varennes (juin-juillet 1791)Christine Dousset-Seiden et Nicolas Marqué
Les parlementaires toulousains face à la Révolution : un effondrement ?Nicolas Soulas
« L’anarchie fut si forte que je n’ay pas le courage de l’écrire dans le moment » : dire et vivre la rupture révolutionnaireComment les archives nous renseignent-elles sur les grandes ruptures politiques, militaires, démographiques, sanitaires, économiques, religieuses ? Comment le temps court frappant de stupeur les populations, et le temps plus long de la reconstruction, y apparaissent-ils ? Depuis la note marginale des registres paroissiaux, l’augmentation brutale des actes de décès, les témoignages du for privé (lettres, livres de raison, diaires), jusqu’aux publications de circonstance (mémoires, journaux, pamphlets, traités), les supports témoignant de l’incompréhension, des peurs, ou tendant à rationaliser le choc ressenti ne manquent pas. Ils nous en apprennent tant sur un contexte culturel et mental que sur l’inscription des faits dans l’histoire ou dans les croyances. Ils nous disent aussi que les calamités, les changements de régime ou de paradigmes ne sont pas uniment vécus, et selon la même chronologie, par les contemporains. La Révolution française, partout en France, offre de multiples exemples des espoirs et des incertitudes, des déclassements et des promotions qui nourrissent une écriture immédiate de l’histoire.
Le Congrès national des sociétés historiques et scientifiques rassemble chaque année universitaires, membres de sociétés savantes et jeunes chercheurs. Ce recueil est issu de travaux présentés lors du 147e Congrès sur le thème « Effondrements et ruptures ».
Professeur d’histoire moderne, université Clermont Auvergne, Centre d’histoire « Espaces et Cultures », membre de l’Institut universitaire de France
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Signes et communication dans les civilisations de la parole
Olivier Buchsenschutz, Christian Jeunesse, Claude Mordant et al. (dir.)
2016