La dalle gravée de Teyssieu (Lot), support d’une communication sans écriture
p. 181-188
Résumés
À Teyssieu (Lot), une dalle, approximativement circulaire, gravée sur une de ses faces d’un tablier de jeu de trictrac, comportant des cupules, aurait été réemployée pour indiquer, par le dépôt d’un caillou dans telle ou telle cupule, le lieu où le pâtre menait les animaux qu’il prenait en charge. Si la dernière fonction de cette pierre s’est transmise localement par voie orale, les sites auxquels correspondaient les cupules creusées dans la pierre ne sont plus connus. Bien que constituant une sorte de document cartographique, celui-ci n’est pas réaliste du fait de la première utilisation de la gravure. On ne sait qui, parmi la population, connaissait l’exacte signification de cette forme de communication. On ignore aussi le lieu où était exposée cette dalle et l’époque où elle fut utilisée, sans doute avant la généralisation de l’alphabétisation. Elle constitue, quoi qu’il en soit, une forme de communication sans écriture et des plus originales.
A sub-circular stone slab found in Teyssieu (Lot) has an engraving of a backgammon board with small cavities on one of its sides. This board was reused by shepherds as the cavities filled with stones indicated the place where the animals were kept. Even though the last known use of this stone has been passed on orally, the knowledge of the actual places represented by each cavity has been lost. A sort of map, it is not very realistic due to the stone’s first use as a game. It is also not known who in the community understood the significance of this form of communication or where and when the stone slab was displayed, though probably before widespread literacy. It represents an original form of communication without writing. (traduction Rebecca Peake)
Entrées d’index
Mots-clés : dalle circulaire, cupule, jeu de trictrac, pâtre, lieu de pâture
Texte intégral
1Il est généralement admis que la communication est le moyen de transmettre de l’information à l’aide d’une écriture, de sons, de signes, de gestes et, de nos jours, le plus souvent d’images, comme c’est le cas avec la télévision et le cinéma. Par le passé, néanmoins, d’autres moyens de communication ont aussi existé, des moyens parfois plus ou moins cryptés, qui, par la position d’un objet, par exemple, renseignaient des interlocuteurs prévenus d’un état de fait ou d’une situation. C’est l’usage qui, en dernier lieu, aurait été assigné à une pierre gravée dans un village du Quercy.
Situation et description de la pierre de Teyssieu
2La pierre dont il va être question est située dans le bourg de Teyssieu (Lot, arrondissement de Figeac, canton de Bretenoux). Elle est intégrée dans le mur d’une propriété. Ce mur sert de soutènement à une rampe permettant l’accès au portail occidental de l’église du lieu, dédiée à sainte Marie-Madeleine. Cette pierre, de forme circulaire, taillée dans une roche granitique riche en quartz est de couleur blanchâtre (couleur L 92 du Code des couleurs de sols de A. Cailleux). Elle mesure de 1,02 à 1,06 m de diamètre. On observe un léger chanfrein sur certaines parties de la périphérie. Peut-être s’agit-il d’une ancienne meule dormante.
3Quoi qu’il en soit, sa face visible est ornée d’une figure gravée rectangulaire de 0,73 m de longueur et de 0,49 m de largeur, divisée en deux compartiments par deux lignes transversales gravées (fig. 1 et 2). Dans chacune des deux cases ainsi créées, perpendiculairement aux bordures longitudinales, s’étendent des sortes de barreaux d’une longueur de 0,13 à 0,14 m, s’achevant chacun par une cupule (fig. 1-2). Cette curieuse gravure, avec ces sortes d’échelles latérales a fait qualifier celles-ci de « scalariformes » dans une publication locale (Aquioupou 2000, fig. 2).
4Ce type de gravure, s’il peut surprendre, est néanmoins connu. Il a déjà été relevé en Angleterre, au château d’Acre Castle, Norfolk, du xiie siècle, et identifié comme un tablier de jeu de trictrac (Coad & Streeten 1982) (fig. 3).
Un jeu bien attesté à l’époque médiévale
5L’objet de cette communication ne portant pas sur ce jeu, on nous pardonnera de ne pas entrer dans des détails trop étendus sur la manière dont il était pratiqué et sur l’évolution des tables ou tabliers sur lesquel (le)s opéraient les joueurs. Rappelons seulement que l’on s’accorde à voir dans le trictrac un avatar du jeu antique dit des douze lignes (duodecim scripta) (Alleu et Matignon 1964, p. 512-514 ; Bourgeois 2012, p. 33). Il est lui-même devenu l’ancêtre des jeux actuels de jacquet et de backgammon. Ces jeux, à l’instar du trictrac, comportent deux compartiments contenant chacun deux séries de six flèches (triangles ou simples lignes) sur lesquelles se déplacent des pions progressant selon le nombre de points obtenus par des lancers de dés à l’aide d’un cornet.
6Plusieurs tabliers portatifs de trictrac, fabriqués en os, ont été retrouvés lors de fouilles récentes de sites d’habitats aristocratiques ou de centres de pouvoir médiévaux. Deux exemplaires datés des xe-xiie siècles, découverts lors de la fouille du château de Mayenne (Mayenne) (Goret 2012, p. 57-62 et p. 71 ; Grandet 2012b), entre 1996 et 2000, avec d’autres pièces de jeu (Goret et Grandet 2012, p. 14-21), ont suscité, en 2012, une exposition sur le thème « Échecs et trictrac, les jeux de table au Moyen Âge » (Grandet et Goret 2012), dans le nouveau musée ouvert dans ce château en 2008.
7On peut encore mentionner des éléments de deux autres tabliers de trictrac, du xiie siècle, exhumés dans les fouilles urbaines de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) (Meyer et Wyss 1991, p. 103-113), neuf flèches d’un tablier de trictrac, des xe-xiie siècles, exhumées au cours de la fouille de la motte castrale de Boves (Somme), (Chandeveau 2002, p. 25-71 ; Racinet 2008), une flèche de tablier, du xiiie siècle, mise au jour lors de la fouille du donjon et de la haute-cour du château de Fréteval (Loir-et-Cher, (Leymarios 2001), trois fragments de tablier (deux éléments de bordure et un de flèche), des xie-xiie siècles, sortis de terre lors des fouilles au vieux château de Château-Thierry (Aisne), (Goret 1995, p. 143, 145, 146 ; fig. 75, 77), quatre flèches, du xie siècle, découvertes au cours de la fouille du château de Schlössel, à Klingenmünster (Allemagne, Rhénanie-Palatinat), (Barz 2008, p. 189-196) et un tablier, du xie siècle, à Gloucester (Angleterre), (Stewart et Watkints 1984, p. 185-190).
8À tous ces vestiges de tabliers de jeu de trictrac, il convient d’ajouter les nombreux pions en corne de cervidés, en os ou en pierre, circulaires, polylobés ou ajourés, utilisés dans la pratique de ce jeu et dans celle du jeu de mérelle. On en connaît provenant du château de Mayenne (Mayenne) (Grandet et Goret 2012, p. 57-78), du castrum d’Andonne, à Villejoubert (Charente) (Bardiès-Fronty 2012, p. 66 ; Grandet 2012b, p. 106), de la cour du château de Blois (Loir-et-Cher) (Aubourg et Josset 2003 a, p. 169-216 ; 2003 b, p. 22-30), de la motte castrale de Boves (Somme) (Chandeveau 2002, p. 25-71 ; Racinet 2008), d’une fosse de la rue Sainte-Thérèse à Chartres (Eure-et-Loir) (Poplin 1977, p. 77-94 ; Jolly, Tuffier et Styczynski 2000), du donjon de Gouzon, à Chauvigny (Vienne) (Bourgeois 2003, p. 373-400 ; Eneau 1989, p. 39-49), de Curzon (Vendée) (Gendron 1979, p. 49-60), de Douai (Nord) (Demolon 1999 et 2010), de Fréteval (Loir-et-Cher) (Leymarios 2001), de Loisy (Saône-et-Loire) (Barthélémy et Hurou 1987, p. 168-173 ; Boidard 2002 ; Goret et Poplin 2011, p. 109-121 ; Hurou 1973, p. 27-37 ; Hurou 1974, p. 409-410), de la fouille de la place Baudoyer à Paris (Grandet et Goret 2012, p. 134-135), du site de La Mothe à Pineuilh (Gironde) (Grandet et Goret 2012, p. 136 et 139), de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) (Grandet et Goret 2012, p. 142-144 ; Meyer et Wyss 1991, p. 103-113) et du château de Tours (Indre-et-Loire) (Grandet et Goret 2012, p. 150-152).
9À cette énumération, il convient d’ajouter bon nombre d’autres pions médiévaux conservés dans les musées français. Plusieurs d’entre eux, conservés à Paris (Musée de Cluny-Musée national du Moyen Âge, Bibliothèque nationale de France, Département d’histoire de l’art et d’archéologie de la Ville de Paris, Musée du Louvre) et à Niort (Musée du Donjon) ont été présentés en 2012 et 2013 lors de l’exposition « L’art du jeu, jeu dans l’art », au Musée de Cluny, à Paris (Bardiès-Fronty et Dunn-Vaturi 2012, p. 70, 71 et 139). Passé le Moyen Âge classique, la pratique du jeu de trictrac semble s’être maintenue puisque l’on conserve au Musée Rolin, à Autun (Saône-et-Loire), un fort beau tablier en marbre blanc incrusté de flèches de pierre alternativement noires et rouges. Cet objet, daté des environs de 1500, est attribué à un atelier d’Italie du Nord (Schädler 2012, p. 149). Aux temps modernes, xviie-xiiie siècles, gravures et peintures mettent fréquemment en scène des joueurs de trictrac ou de jacquet.
Utilisation du tablier de trictrac gravé sur pierre de Teyssieu
10La plupart des tabliers de trictrac médiévaux mesurent, dans leurs dimensions restituées, de 50 à 60 cm de longueur et de 35 à 40 cm de largeur, ce qui en fait des jeux aisément transportables, pouvant être déposés sur une table. Il n’en va, évidemment, pas de même de la dalle circulaire de Teyssieu. Sa matière, le granite, et ses dimensions, de 1,02 à 1,06 m de diamètre, en font un support de jeu d’extérieur, même si le trictrac est habituellement qualifié de jeu de table. On pourrait imaginer qu’elle ait été disposée sur la place principale du bourg où les passants désœuvrés auraient pu l’utiliser à leur convenance. Si cette hypothèse n’est pas à exclure, il convient néanmoins d’observer que la plupart des jeux de trictrac médiévaux attestés en France le sont, on l’a vu précédemment, sur des sites aristocratiques ou des lieux de pouvoir, le plus souvent des châteaux. Si la plupart des tabliers de jeu connus sont en matériaux nobles ou précieux, on ne peut exclure que, même sur des sites castraux, il ait pu en exister des exemplaires réalisés en des matériaux moins coûteux, en bois par exemple, ou gravés dans la pierre pour occuper la garnison.
11Or, à Teyssieu, existait un château fort tenu par la famille seigneuriale des Bonafos, vassaux des vicomtes de Turenne. De ce château fort subsiste un donjon de plan quadrangulaire, datant du xiiie siècle, communément nommé « la tour », qui vient d’ailleurs de bénéficier d’une utile et judicieuse restauration (d’Alauzier 1958, p. 38-43 ; Pressouyre 1989, p. 71-74). On peut donc imaginer que la dalle circulaire gravée du tablier de trictrac ait été installée dans la cour du château. Cette éventualité induit un constat : cette pierre n’aurait alors été déplacée que d’une faible distance. La propriété, dans le mur de laquelle elle est intégrée, n’est qu’à quelques dizaines de mètres du site sur lequel s’élevait l’ancien château.
12Quoi qu’il en soit, dans l’état actuel, la date d’utilisation de ce tablier de trictrac est difficile à déterminer. Toutefois, on a vu plus haut qu’un autre tablier gravé sur pierre est connu dans un château anglais du xiie siècle. L’analogie de matière et de situation autorisent peut-être à envisager l’hypothèse d’une origine médiévale pour le tablier de trictrac de Teyssieu. D’autant qu’à l’occasion de la restauration récente de la tour de Teyssieu, une peinture murale représentant un tournoi dans lequel s’affrontent deux chevaliers, a été mise au jour. Cette découverte établit de manière forte que l’esprit d’activités élitistes, auquel semble se rattacher le jeu de trictrac, avait bien cours dans ce château fort au Moyen Âge.
Le remploi de la dalle gravée de Teyssieu
13À une époque difficile à situer, peut-être le xviiie ou le xixe siècle, mais qui a laissé des souvenirs qui se sont transmis jusqu’à l’époque contemporaine, la dalle de Teyssieu a connu un remploi particulièrement original. Une érudite locale, se fondant sur le témoignage qu’elle a recueilli auprès d’une ancienne habitante aujourd’hui décédée, explique comment le tablier de trictrac de Teyssieu, avec ses petites cupules à l’extrémité des flèches, a été remployé :
« Lorsqu’un berger amenait paître son troupeau dans les pâturages (probablement des communs), il devait déposer un petit caillou dans [une] cupulette, ce faisant le pâtre indiquait la position du pacage occupé par ses bêtes. » (Aquioupou 2000, p. 100-101 et fig. 2, pl. XXVII)
14On peut se demander quel était l’intérêt de savoir où se trouvait tel ou tel troupeau. Sur ce point encore l’érudite consœur déjà citée apporte une réponse :
« Ce système de repérage, à la fois simple et astucieux, avait un double but : permettre une bonne répartition du bétail dans les pâturages et empêcher le mélange des troupeaux. » (ibid., p. 101)
15Ce mélange des bêtes de différents propriétaires était un des problèmes posés par l’usage collectif de certains pâturages ou de certains points d’eau où les animaux pouvaient s’abreuver. C’est peut-être pourquoi, à Teyssieu, près des lieux-dits Las Places (espace public) et Touron (la source) existait un champ dit Triadou, permettant, si besoin était, de trier les troupeaux (Pressouyre 1989, p. 317).
16On perçoit donc dans cet exemple de communication sans écriture, ni mots, ni sons, l’ingéniosité d’une population paysanne qui a su procéder à l’utile remploi d’une pierre probablement vouée auparavant (car si la provenance du château est présumée, elle n’est pas prouvée) à un loisir vraisemblablement étranger à la culture rurale autochtone. Ce support, réapproprié pour la communication, présentait en outre plusieurs avantages. D’abord, il était codé, sa connaissance pouvait n’être éventuellement réservée qu’aux seuls propriétaires et pâtres des troupeaux ou à la seule population de la localité, excluant ainsi les étrangers. Par ailleurs, cette communication n’utilisant pas l’écriture présentait un énorme avantage en des époques où la lecture et l’écriture n’étaient pas encore généralisées.
17Ce tablier de trictrac remployé se présentait donc comme un support de communication à double vocation. Sa première attribution n’était ni plus ni moins que de faire office de carte géographique, puisque chaque flèche du jeu originel équivalait à la désignation d’un lieu précis et particulier. Sa seconde utilisation, découlant de la première, était une géolocalisation, comme l’on dit de nos jours, des troupeaux. Peut-être peut-on envisager, en poussant le concept à son maximum, que le caillou identifiant chaque troupeau ou chaque pâtre ait été différencié des autres. Le procédé avait toutefois ses limites puisqu’il ne pouvait désigner que vingt-quatre sites de pacage. Il convenait aussi qu’il fût géré avec rigueur et tenu à jour quotidiennement. Mais, faisons confiance au bon sens paysan, il n’est pas douteux qu’il l’ait été. Admirons aussi ce même bon sens qui, d’une pierre devenue sans objet, sut faire un ingénieux mode de transmissions de données.
Bibliographie
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Illustrations
Auteur
Président de la Société des fouilles archéologiques et des monuments historiques de l’Yonne
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Signes et communication dans les civilisations de la parole
Olivier Buchsenschutz, Christian Jeunesse, Claude Mordant et al. (dir.)
2016