Les appareils du laboratoire de Benjamin Bourdon : premier laboratoire universitaire français de psychologie expérimentale (1896-…)
Résumé
Il y a plus de 120 ans, en 1896, Benjamin Bourdon fondait, à Rennes, le premier laboratoire universitaire français de psychologie expérimentale. Pour étudier scientifiquement le fonctionnement psychologique, il acquit différents appareils et dispositifs. Malgré plusieurs déménagements et des contraintes de place, de nombreux appareils ont été préservés et la collection initiale s’est enrichie. Depuis le centenaire du laboratoire, une démarche de préservation et de valorisation de ce patrimoine est engagée, et différents appareils et dispositifs sont présentés dans deux espaces d’exposition dédiés au sein de l’université. Nous présenterons l’histoire de ce laboratoire et un aperçu des différents instruments historiques utilisés en psychologie et psychométrie.
Texte intégral
1Le patrimoine scientifique qui nous intéresse ici est lié à la création d’un laboratoire singulier, puisqu’il s’agit du premier laboratoire universitaire de psychologie et linguistique expérimentale, fondé en 1896 à l’Université de Rennes, par Benjamin Bourdon. Nous allons dérouler l’histoire de ce laboratoire en repérant les éléments clés de son émergence et en évoquant les personnes qui ont contribué à son existence et à la préservation d’un patrimoine scientifique rare.
Naissance de la psychologie expérimentale
2La psychologie expérimentale, comme discipline nouvelle, prend forme dans l’ouvrage que Wilhelm Wundt publie en 18621. En 1879, Wundt crée le tout premier laboratoire de psychologie expérimentale à Leipzig. Cette création institutionnalise cette discipline nouvelle qui a pour objectif d’étudier la vie mentale en appliquant la méthode expérimentale, telle qu’elle est déjà utilisée en physiologie2. À la suite de cette création, de nombreux chercheurs viennent se former à cette discipline nouvelle auprès de Wundt et la psychologie de laboratoire se développe dans le monde3. En France, Théodule Ribot est l’un des premiers à promouvoir la psychologie expérimentale, dès 1870 dans l’introduction de son ouvrage La psychologie anglaise contemporaine, et évidemment dans son livre La psychologie allemande contemporaine : (école expérimentale) publié en 18794. C’est en 1889 qu’est fondé le premier laboratoire de psychologie en France. Bien que situé dans les bâtiments de la Sorbonne, il dépend de l’École des Hautes Études5. Par contre, le premier laboratoire universitaire est celui créé par Benjamin Bourdon en 1896 à l’université de Rennes.
Benjamin Bourdon et la création du premier laboratoire universitaire de psychologie et linguistique expérimentale
3Benjamin Bourdon nait à Montmartin-sur-Mer en 1860. Il débute ses études par une année de droit pour ensuite s’orienter vers la philosophie. Étudiant brillant, il obtient la première place à l’agrégation de philosophie et bénéficie, en 1886, d’une bourse d’études6. Bourdon, qui avait suivi les cours de Théodule Ribot, s’intéresse déjà à l’étude expérimentale du fonctionnement psychologique et il profite de cette bourse d’études pour aller en Allemagne, notamment dans le laboratoire de Wundt. Il suit les cours de Wundt et observe le fonctionnement du laboratoire et les différents dispositifs utilisés dans les études expérimentales. De retour en France, Bourdon est nommé professeur de philosophie au lycée de Rennes en 1888. En 1890, il assure des cours complémentaires à l’université, ce qu’on appellerait aujourd’hui des enseignements optionnels. Au sein de ces cours, il traite de psychologie expérimentale.
4En 1895, Benjamin Bourdon est nommé professeur à l’Université de Rennes et crée, l’année suivante, en 1896, le laboratoire de psychologie et linguistique expérimentale. Ce laboratoire est le tout premier dans une université française, et de plus, une université de province7. Pour Bourdon, l’étude du fonctionnement psychologique, l’étude de la perception, l’étude de l’attention et de ses variations doivent être menées avec une méthode objective, scientifique : la méthode expérimentale. Benjamin Bourdon écrit, en 1896 :
« La psychologie expérimentale telle qu’on la comprend aujourd’hui, se distingue avant tout par sa méthode et relègue à l’arrière-plan les doctrines. Elle n’est donc ni matérialiste, ni spiritualiste, ni empiriste, ni rationaliste ; elle est simplement scientifique, c’est-à-dire qu’elle s’attache à l’observation exacte des phénomènes psychologiques, expérimente quand elle le peut et s’aide soit pour observer, soit pour expérimenter, d’instruments analogues à ceux dont se servent la physique et la physiologie8. »
5À l’époque, de nombreux laboratoires de psychologie expérimentale existent dans le monde, et le relatif retard de la France sur ce point peut s’expliquer par deux raisons principales soulignées par Bourdon lui-même. D’une part, une politique de l’enseignement supérieur très centralisée, et d’autre part, le manque de connaissances scientifiques des étudiants en philosophie qui s’intéressent à la psychologie9. Soulignons que l’activité du laboratoire n’est pas directement liée aux enseignements. Benjamin Bourdon prépare les étudiants à l’agrégation de philosophie et ses enseignements de psychologie expérimentale restent périphériques. La licence de psychologie ne sera créée qu’en 1947.
6À la création du laboratoire, des instruments de présentation et de mesure sont nécessaires. Le directeur de l’enseignement supérieur accorde une subvention de 500 francs au titre de cet équipement. Benjamin Bourdon sollicite la municipalité de Rennes et souligne dans sa demande qu’il s’agit d’une science nouvelle, développée notamment en Allemagne et aux États-Unis, qu’elle n’est enseignée en France qu’à Paris, à l’école des Hautes Études et que :
« Ça serait certainement un grand honneur pour la ville de Rennes d’introduire la première cette science nouvelle…10 »
7Vincent Morcel, maire de Rennes, fait voter une subvention de 1 000 francs, Benjamin Bourdon peut alors commander ses premiers appareils.
Les premiers appareils du laboratoire
8En s’inspirant largement de ce qu’il a vu chez Wundt, Benjamin Bourdon acquiert des ensembles de dispositifs cohérents11 dont la liste peut se résumer ainsi :
- ensemble d’appareils pour l’inscription de la parole : cylindre avec chariots, plusieurs tambours de Marey, diapasons électriques, signal de Déprez, microphone de Rousselot, pneumographe de Verdin, des appareils de Rousselot pour mesurer les vibrations buccales, nasales, mouvements des lèvres, du larynx, un appareil de Rosapelly pour mesurer les vibrations du larynx ;
- une horloge qui sonne les minutes et les cinq minutes ;
- un disque vertical entraîné par un mouvement d’horlogerie pour étudier la perception visuelle, la reconnaissance des couleurs ;
- un dynamomètre, un ergomètre ;
- un appareil à rotation (fig. 1) ;
- divers instruments : métronome, montre à cinquième de secondes, sonnerie électrique, stéréoscope (fig. 2), esthésiomètre double gradué en demi-millimètre, algomètre, appareil pour la démonstration des images consécutives, verres pour étudier l’astigmatisme, échelles d’acuité et de sensibilité lumineuse, collection de papiers colorés, périmètre, tube binauriculaire, etc.
9Plus tard, et pour étudier l’audition, il acquerra plusieurs diapasons, des résonateurs et un appareil à flamme manométrique. Un chronoscope de Hipp (fig. 3) viendra compléter les dispositifs des cylindres avec signal de Deprez, pour les mesures de temps de réaction. Enfin, il équipera le laboratoire d’un microscope pour la lecture fine des tracés enregistrés sur les cylindres12.
10Bien que certains appareils aient été perdus ou détruits lors des différents déménagements, et notamment ceux provoqués par les deux guerres mondiales ; une centaine d’appareils datant de cette époque ont été conservés, constituant une belle collection13. Benjamin Bourdon quitte le laboratoire en 1930, mais poursuit son activité jusqu’en 1940 et accompagne la reprise du laboratoire par son successeur, Albert Burloud.
La collection du laboratoire s’accroît
11Albert Burloud, philosophe, va mener des travaux dans la continuité de Bourdon. En 1949, il crée le centre d’études psycho-techniques (CEPT) qui s’équipe de nombreux tests et dispositifs de mesure psychotechnique afin de former des psychotechniciens qui travailleront, notamment, dans l’orientation scolaire et professionnelle, mais aussi dans le champ clinique. De nombreux tests et outils psychométriques ont été conservés et constituent une autre partie du patrimoine scientifique du laboratoire.
12Nous retrouvons parmi ces appareils : le stéréomètre de Michotte, le gravimètre de Piéron, les stéréo-esthésimètres tactiles dynamique et statique de Boulitte, les aiguilles tactiles (fig. 4), le test Oméga (fig. 5), le dextérimètre à anneaux de Moede, le test de coordination des mains, les rondelles de Piorkowski (fig. 6), le test des mouvements alternés, l’adaptomètre de Piéron et bien d’autres.
13Albert Burloud décède subitement en 1954. Jean Anglès d’Auriac, professeur de philosophie lui succède, mais décédera deux mois plus tard14. C’est alors Jean Beuchet (1914-2019), assistant d’Albert Burloud et seul « expérimentaliste », qui assure, plus ou moins officiellement, selon les moments, l’intérim de la direction du laboratoire. Jean Beuchet s’intéresse à la perception visuelle des objets et des formes, et aux illusions perceptives. À l’époque, un atelier existe au sein du laboratoire et Joseph Danjou en est le technicien. Ce dernier construit, sur les instructions de Jean Beuchet, différents dispositifs : une chambre d’Ames, la chaise réductrice et deux appareils permettant de montrer des illusions de mouvement : le cercle carré et la femme cube. Jean Beuchet s’empare aussi du cinéma comme moyen de communication scientifique et plusieurs de ses recherches sont éditées par le service du film de recherche scientifique, dont la célèbre chaise réductrice. Le laboratoire réalisera un grand déménagement pour intégrer les locaux de la toute nouvelle université de Haute-Bretagne, devenue Université Rennes 2, en 1969. Le laboratoire s’installe alors dans des salles adaptées à la recherche expérimentale : une salle sur deux niveaux permettant d’y installer de grands dispositifs, une salle aveugle pour travailler la perception visuelle, une salle sourde pour l’étude de la perception auditive. Un atelier jouxte ces différentes salles ainsi que les bureaux des enseignants-chercheurs dont le nombre s’accroît. Jean Beuchet prend sa retraite en 1979 et le laboratoire conserve toujours ses appareils.
14En 1982, Alain Lieury, spécialiste de l’étude de la mémoire, est nommé professeur de psychologie générale et prend la direction du laboratoire. Avant d’arriver à Rennes, il a mené ses études à l’université Paris Descartes et était membre du premier laboratoire français de psychologie expérimentale. Alain Lieury connaît le caractère historique du laboratoire rennais et est sensible à cette dimension. C’est d’ailleurs l’un de ces éléments qui le conduit à candidater à l’université Rennes 215.
15C’est à cette époque que l’atelier va disparaître, avec le départ à la retraite de Joseph Danjou. Les expériences du laboratoire vont utiliser la vidéo (Umatic, magnétoscope, caméra, mais aussi projecteur de diapositives) pour étudier, notamment, la mémoire des images. Le laboratoire va aussi acquérir des dispositifs électromécaniques (par exemple un tachistocope couplé à un projecteur de diapositives). Et puis, les recherches en psychologie vont s’informatiser. On va remplacer le chronoscope par l’ordinateur pour mesurer les temps de réaction. Après les premiers ordinateurs Bull à caractères verts luminescents, le laboratoire s’équipera d’ATARI 1040ST. Bon marché, robustes et dotés d’une interface graphique, ils permettront de programmer aisément les expériences de laboratoire et seront utilisés jusqu’au milieu des années 1990. Le laboratoire a conservé certains de ces appareils.
Préservation et valorisation de ce patrimoine scientifique
16Dès son arrivée, Alain Lieury prend la mesure de la singularité du patrimoine scientifique du laboratoire. Les appareils inutilisés étaient stockés dans la pièce aveugle, et peu de personnes en avaient la clé. Dans les années 1990, les doctorants du laboratoire avaient réussi, nous ne savons pas par quel stratagème, à pénétrer dans cette pièce. Ils découvrirent les vieux appareils, avec surprise et émotion, et les installèrent sous la forme d’une exposition secrète, dont ils étaient très fiers, et qui préfigurait la valorisation publique.
17En 1996, avons fêté le centenaire du laboratoire de psychologie expérimentale pour donner une visibilité à sa dimension historique et montrer son patrimoine scientifique. La journée scientifique était organisée autour de quatre conférences : 1896, fin de siècle, ère nouvelle par Jean-Marie Allaire, historien ; Benjamin Bourdon, le fondateur du laboratoire par Serge Nicolas, professeur de psychologie expérimentale et spécialiste de l’histoire de la psychologie ; les instruments d’expériences à l’aube de la psychologie expérimentale par Françoise Parot, professeur de psychologie et enfin, l’histoire du laboratoire de Bourdon par Jean Beuchet, ancien membre et ancien directeur du laboratoire. Elles seront éditées dans un petit fascicule, par l’imprimerie de l’université Rennes 216. Une exposition des appareils est mise en place dans les locaux du laboratoire et certains dispositifs sont remis en fonctionnement, grâce aux souvenirs précis et avec les conseils avisés de Jean Beuchet. Plusieurs démonstrations permettent alors de présenter au public la mesure de temps de réaction verbale avec la clé vocale et le chronoscope de Hipp, ou encore l’enregistrement de temps de réponse avec un signal de Deprez à aiguille sur un cylindre enregistreur entouré d’un papier noirci au noir de fumée.
18À l’occasion du centenaire du laboratoire, une convention est établie entre l’université et le musée de Bretagne. Elle conduit à la réalisation de l’inventaire d’une centaine d’appareils, principalement les plus anciens, et à un déménagement de ces appareils dans les réserves du musée, garantissant une préservation de ce patrimoine dans des conditions optimales. Parallèlement, nous mettons en place un musée virtuel sur le site internet du laboratoire, pour montrer les appareils et les dispositifs. Ces démarches préfiguraient, dès 1996, les missions du projet PATSTEC (mission nationale de sauvegarde du PATtrimoine Scientifique et TEchnique Contemporain créée en 2003) ou encore la démarche de l’ARIMEP (Association pour la Recherche et l’Intervention Muséale en Psychologie créée en 2015 par Roger Lecuyer).
19En 2011, un nouveau bâtiment dédié aux sciences humaines est construit sur le campus Villejean de l’université Rennes 2. Il regroupe dans un même lieu les secrétariats liés à la pédagogie et ceux liés à la recherche, les laboratoires avec les bureaux des enseignants-chercheurs, un amphithéâtre et des salles de cours. Grâce au soutien des directeurs successifs de l’unité de formation et de recherche (UFR) en sciences humaines et à l’engagement d’Alain Lieury, chargé de mission sur ce projet immobilier de grande ampleur, ce nouveau bâtiment accueille quatre espaces dédiés aux appareils du laboratoire historique : une grande vitrine d’exposition dans le hall du bâtiment appelée « Musée Benjamin Bourdon » (fig. 7), une vitrine située à l’étage du laboratoire et deux espaces « réserve », l’un situé près du hall et l’autre au sous-sol du bâtiment pour entreposer une partie des objets. Les espaces d’exposition ainsi que le site internet (fig. 8) donnent une bonne visibilité, notamment nationale et régionale du musée et nous a permis de recueillir des dons d’appareils, de tests et de documents en lien avec l’histoire de notre discipline.
20Au fur et à mesure des restructurations des laboratoires de recherche, le laboratoire historique de Bourdon a d’abord été intégré, vers les années 1990, dans une fédération de laboratoires au sein de l’université Rennes 2. Il fallait atteindre une masse critique et satisfaire aux exigences de simplifications budgétaires de l’administration17. Depuis quelques années, les membres du laboratoire de psychologie expérimentale sont regroupés avec des collègues issus du laboratoire de psychologie du développement, du laboratoire de psychologie sociale et d’autres laboratoires d’universités bretonnes dans une structure encore plus large et multi-site, appelée laboratoire de psychologie : cognition, comportement, communication (LP3C) qui est structurée en axes thématiques.
21Aujourd’hui, avec le soutien de l’unité de formation et de recherche en sciences humaines, le laboratoire a engagé une démarche d’inventaire de l’ensemble des appareils qui n’avaient pas été intégrés dans la convention avec le musée de Bretagne. Cet inventaire concerne aussi tous les appareils et documents qui ont été donnés au Musée Benjamin Bourdon. La refonte de la structure de recherche a aussi conduit à actualiser le musée virtuel et à l’enrichir. Par ailleurs, nous participons aux journées de la Fête de la science en présentant d’anciens dispositifs sous forme de démonstrations interactives. Enfin, des prêts d’appareils, des conférences ainsi que des visites permettent aussi de valoriser ce patrimoine rare.
22Les appareils du musée Benjamin Bourdon couvrent de nombreux domaines d’études de la psychologie scientifique et une large période, qui s’étend de son émergence à la période contemporaine. Ces appareils, et leur histoire suscitent toujours la curiosité et l’intérêt des étudiants, des collègues universitaires, français et étrangers mais aussi du grand public.
Bibliographie
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10.3917/bupsy.563.0323 :Notes de bas de page
1 Nicolas 2001, 2018.
2 Nicolas 2001.
3 Nicolas 1998a, 1998b ; Carroy et Schmidgen 2006.
4 Ribot 1870 ; Ribot 1879; Fraisse 1994 ; Nicolas 2001.
5 Nicolas 1998a, 1998b.
6 Beuchet 1961 ; Nicolas 1998a, 1998b.
7 Bourdon 1896 ; Nicolas 1998a, 1998b.
8 Bourdon 1896, p. 227-228.
9 Nicolas 1998a.
10 Compte rendu du conseil municipal de la ville de Rennes du 28 octobre 1895.
11 Bourdon 1896, p. 230.
12 Bourdon 1897.
13 Beuchet, 1961.
14 Beuchet 1996.
15 Quaireau et al. 2019.
16 Lieury et al. 1996.
17 Lieury, 1998.
Auteur
Maître de conférences de psychologie expérimentale, LP3C, université Rennes 2
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Signes et communication dans les civilisations de la parole
Olivier Buchsenschutz, Christian Jeunesse, Claude Mordant et al. (dir.)
2016