Les collections de la Société d’histoire et d’archéologie du Sedanais : des trésors du passé au défi de l’avenir
Résumé
La Société d’histoire et d’archéologie du Sedanais est l’héritière d’un cercle d’historiens formé au xixe siècle. Elle constitue dès sa création en 1928 des collections uniques dans notre département. Grâce aux dons et aux acquisitions, l’association dispose aujourd’hui de centaines d’objets de la petite et de la grande histoire, mais aussi de milliers de livres, des dizaines de milliers de journaux, et un nombre incalculable de documents manuscrits, de photographies ou encore de gravures. Cet ensemble constitue une collection extraordinaire qui permet à tout un chacun de s’immerger dans l’histoire du Sedanais et des Ardennes.
Texte intégral
1La société d’histoire et d’archéologie du Sedanais fêtera bientôt son centenaire. Héritière d’une tradition de patriotisme local et d’amour de l’histoire et du patrimoine, l’association est aujourd’hui une exception sur notre territoire. Dès sa création, elle a regroupé des érudits, des passionnés et des historiens qui s’affairèrent à partager leurs recherches et leurs savoirs. Ils vont aussi constituer des fonds documentaires et recueillir tous types d’objets liés à l’histoire du Sedanais. Fort de cette ambition originelle, comment l’association a-t-elle traversé le xxe siècle et quels sont les défis qu’il lui faudra relever pour poursuivre son œuvre dans un monde bouleversé par l’évolution des usages et les nouvelles technologies ? Afin d’aborder ces problématiques, nous étudierons la constitution des fonds de l’association, puis la diversité de ceux-ci, enfin les défis de l’évolution de la société et des usages technologiques.
De la création de l’association à la constitution des fonds
2L’histoire ne dit pas pourquoi les Ardennes n’ont pas compté de société savante dédiée à l’histoire avant la fin du xixe siècle. C’est alors que quelques jeunes érudits créent le cercle « La Bruyère » à Sedan, et se consacrent à l’histoire de l’Ardenne et de l’Argonne en s’affranchissant totalement des frontières administratives et nationales. Ils organisent des excursions à pied ou en autobus, et la revue qu’ils vont publier pendant une trentaine d’années jusqu’au lendemain de la Grande Guerre reste une référence encore de nos jours. Aujourd’hui, La Revue d’Ardenne et d’Argonne peut être consultée sur Gallica1 (fig. 1).
3Ces précurseurs dispersés par la guerre, c’est dans le même esprit qu’un autre groupe de jeunes Sedanais, sous l’aile protectrice de quelques « anciens », crée les Amis du vieux Sedan en 1928. Elle devient Société d’histoire et d’archéologie du Sedanais (SHAS) en 19632, et ce afin de marquer l’attachement de l’association à valoriser l’histoire du territoire tout entier et non simplement la ville de Sedan.
4L’association naît sous la haute bienveillance d’Auguste Philippoteaux, fils du grand maire de Sedan qui fit sortir la ville de son carcan de murailles après 18703. Comme son père, homme politique et avocat (docteur en droit), il fut surtout un immense défricheur de l’histoire de Sedan à laquelle il participa tout au long de sa vie, en particulier en 1870 et pendant la Première Guerre mondiale. Sa nombreuse documentation accumulée au fil de ses recherches constitue la base des collections de notre association4.
5D’autres grandes figures jalonnent l’histoire de notre association, participant à son rayonnement et à l’enrichissement de ses collections : le général Mathy, Georges Lepage, Pierre Congar et Jacques Rousseau…, il faut ajouter que nos organes décisionnaires ont toujours compté, depuis la création, la participation de femmes érudites, actives et investies dans la vie de la société, telles Mlle Husson, Mesdames Lombard et Taquet ou encore Mme Salmon qui en est présidente de 1989 à 1992.
6On peut noter qu’il est assez original que les fondateurs de notre société lancent un appel aux « jeunes gens », afin :
« Que le passé de Sedan, si riche de légendes, d’aventures et de gloires, ne soit pas seulement un souvenir mais une réalité […] en un mot faire connaître et faire revivre l’histoire locale5. »
7Cette constitution, quelques années après la naissance du syndicat d’initiative, se veut totalement tournée vers l’étude du passé, afin d’éviter tout esprit de concurrence avec cet autre acteur local6. À l’aune du recul que nous avons désormais sur cette situation, on peut considérer que ce fut une erreur, tant il fallut de décennies pour retrouver une coordination entre les actions du syndicat d’initiative, devenu office du tourisme, et les nôtres. La volonté d’étudier le passé et d’en sauvegarder les vestiges est fièrement affichée, le premier but restant de populariser l’histoire.
8Il est entendu que les vestiges du passé sont, dès la création, entrevus dans les sites et monuments (fig. 2), mais aussi les documents, et ces derniers sont nommés comme les « plus précieux »7. On envisage dès lors la conservation des « écrits, travaux, chefs-d’œuvre »8, tant écrits que dessinés qui se rapportent à l’histoire de Sedan.
Des fonds extrêmement diversifiés
9Cet état d’esprit à la fondation de la société ne s’est jamais démenti depuis. Les collections n’ont eu de cesse de grandir, en plusieurs phases, d’abord rapidement avant et après la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle les fonds en cours de constitution sont sauvegardés grâce à leur évacuation vers Vendôme sous l’égide du général Mathy.
10Ces fonds se constituent d’abord autour de dons volumineux : famille Philippoteaux, Ernest Henry, Marc Husson (sous l’égide de sa nièce Mlle Husson), Paul Collinet, Mrs Bonhomme et Henri Bourguignat, qui étaient les principaux érudits locaux au tournant des xixe et xxe siècles. De nombreux dons individuels s’accumulent aussi, auxquels s’ajoutent de multiples acquisitions réalisées pour des expositions, ou lors de ventes de gré à gré. Les dons se sont aujourd’hui taris, principalement à cause de la monétisation des objets historiques et des archives dans les successions, parfois dispersés dans des ventes publiques. Néanmoins, des achats permettent aussi d’enrichir les collections, mais nos moyens financiers sont loin d’être inépuisables.
11Les premiers fonds ainsi rassemblés sont constitués de livres, de périodiques et d’archives. Ainsi, aujourd’hui, on compte environ 3 000 ouvrages dans notre bibliothèque, très majoritairement liés à l’histoire du Sedanais et des Ardennes. Plus de 300 sont antérieurs à la Révolution française. On recense également dans la bibliothèque des centaines de revues historiques en partie issues des échanges que nous continuons à perpétuer. Enfin, plus de 12 000 journaux sont référencés dont quelques-uns extrêmement rares comme le Journal de Sedan9 (fig. 3).
12Côté archives, les documents d’historiens et d’érudits des xixe et xxe siècles, l’une des grandes richesses de nos fonds, occupent plus de 150 mètres linéaires d’étagères dans notre local. On y trouve d’ailleurs des centaines de documents originaux glanés par ces érudits : actes notariés, dossiers judiciaires, correspondances, autographes, etc. Les travaux de recherche qu’ils mènent à leur époque nous permettent aussi aujourd’hui de disposer de copies d’archives dont les originaux ont depuis disparu10, en particulier à cause des trois grands conflits contemporains qui ont frappé notre territoire. À cela s’ajoutent des plans, photographies et gravures qui se comptent en milliers (fig. 4).
13Si un inventaire à la Prévert n’a ni sa place ici ni vraiment de sens, on peut citer quelques exemples qui permettent d’effleurer la variété de cette documentation. Ainsi on découvre dans nos fonds quelques centaines de documents datant des xvie et xviie siècles, en particulier sur la période d’indépendance de la principauté de Sedan, un livre de raison du xviiie siècle11, les archives de l’entreprise textile Gochard comprenant des milliers d’échantillons qui couvrent la période 1848-1970, mais aussi des écrits du général Poline qui relate la retraite d’août 1914, ou encore ceux du général Bourguignon, quasiment inédits sur la défense antichar du secteur de Sedan en mai 194012, etc.
14Nous comptons aussi une accumulation d’objets qui fait de nos fonds un cas rare. On estime à ce jour à environ un millier le nombre de ces objets, du plus petit, un bouton de la Garde nationale daté de 1791 mesurant à peine 1 cm de diamètre, à une stèle gallo-romaine du iiie siècle de près d’un mètre quarante de haut, trouvée à Thin-le-Moutier au xixe siècle, achetée par notre association en 1968 (fig. 5), ou encore une devanture complète13 de magasin du début du xxe siècle et sa vitre marquée pendant la Seconde Guerre mondiale « Office de placement allemand ».
15Cet ensemble d’objets est extrêmement hétéroclite, passant de dizaines d’objets de fouilles trouvés dans les années 1950 à 1970 à une quarantaine de taques de cheminées achetées aux Domaines après la destruction d’une partie du centre-ville de Sedan en 194014, des tableaux, bustes, maquettes, vestiges des batailles bien sûr, mais aussi machines textiles, statuettes, et quelques pièces irremplaçables : une peinture sur bois des armoiries des La Marck, seigneurs de Sedan, la bannière de la Société de secours mutuels de Sedan, une enseigne de commerce du xviiie siècle, une dentelle en point de Sedan, un portefeuille d’échantillons de la manufacture Ternaux15 (fig. 6), le service à café de campagne du général Margueritte, une soupière oubliée par la suite de Napoléon III au château de Bellevue, des morceaux des cloches du secteur qui furent brisées par l’occupant pendant la Grande Guerre16, etc.
16Et enfin, un objet extraordinaire (fig. 7), non pas venu du passé mais construit par nos très proches prédécesseurs à la fin du xxe siècle, une maquette au 1/300e (7 x 4 m) de la ville de Sedan en 1830. Sur le modèle des plans-reliefs, elle représente un labeur de 17 années pour aboutir à l’exacte reproduction des plans dressés par les ingénieurs du Génie. Elle est aujourd’hui exposée au château fort, permettant d’embrasser d’une autre manière les espaces de Sedan, alors encore enserrée dans ses fortifications.
17Ces collections sont constituées autour d’axes forts, reflets de l’histoire de notre territoire. Ainsi les nombreux documents originaux qui retracent la place de Sedan dans le conflit religieux qui déchire la France et l’Europe aux xvie et xviie siècles. Un savant mélange d’objets et de documents raconte l’histoire des prestigieuses manufactures de draps qui deviendront, pour certaines, des fleurons de l’industrie en pleine expansion au xixe siècle, et qui s’exporteront au-delà de nos contrées17. L’histoire sociale n’est pas oubliée dans ce siècle au combien ambivalent, et les idées paternalistes transparaissent tant dans la documentation et les objets liés aux sociétés de secours mutuels, qu’à la création des jardins ouvriers, dont la paternité semble pouvoir être attribuée à une sedanaise, Félicie Hervieu18.
18Enfin et surtout, c’est l’histoire dramatique de ces « 75 ans de guerres franco-allemandes19 » qui transparaît dans les objets et documents conservés par la SHAS. Territoire marqué au fer rouge par ces trois conflits qui changèrent l’histoire de l’Europe et du monde. « Sedan. Terre d’épreuve », tel que l’écrit le général Ruby à propos de la campagne de mai 1940, nous laisse gardien de témoignages matériels irremplaçables.
19Comment ne pas ressentir d’émotion en approchant ces drapeaux et cuirasses retrouvées sur le champ de bataille de 1870, qui témoignent de la violence des combats. Comment ne pas être transis de froid et de faim à la lecture de ces témoignages de la Grande Guerre, où les privations en territoire occupé rythment les lignes couchées sur le papier par les témoins20. Enfin, comment ne pas imaginer le brasier qui ravage la ville de Sedan du 13 au 15 mai 1940 au travers des centaines de photographies qui retracent la destruction de près de 7 ha de la cité de Turenne21.
20Ces objets restituent ainsi un matériel original à qui veut s’imprégner du particularisme de l’histoire sedanaise et des circonstances qui donnent à ce territoire tant d’importance dans l’histoire de France et de l’Europe.
Des collections au défi du présent
21Après la Seconde Guerre mondiale, pendant une vingtaine d’années les collections en cours de constitution sont présentées dans une sorte de musée dans le local alors situé dans le bâtiment dit du Gros Chien, ancienne manufacture. Sans qu’aujourd’hui on puisse vraiment comprendre pourquoi, notre association ne réussit pas à obtenir les soutiens publics et privés nécessaires à la pérennisation de cet espace. De fait, l’association s’installe dans un nouveau local au début des années 1980, mais qui est désormais uniquement accessible aux adhérents, chercheurs, et dont nous finançons toujours la location. Ce sont environ 160 m² dédiés à l’histoire, occupés par les collections, qui, littéralement, du sol au plafond, sur tous les murs en occupent tous les recoins. Dès lors, il faut aujourd’hui perpétuer l’action entreprise par les fondateurs et les acteurs des premières décennies, et cela nous conduit en permanence à relever plusieurs défis.
22D’abord préserver. Si pendant près de 80 ans nos prédécesseurs ont investi temps, argent et relations dans la constitution des fonds présentés, cela fut moins vrai quant à leur conservation dans des conditions optimales. Il faut toutefois reconnaître que, malgré tout, ces conditions de conservation n’ont parfois rien à envier à des fonds publics qui souffrent eux aussi… Le principal problème sur ce point reste le coût très élevé de l’acquisition du matériel adapté au regard de la très grande diversité des collections.
23Dès lors, nous procédons depuis une quinzaine d’années à l’achat du matériel nécessaire : papier neutre, boîtes spécialisées (cartes postales, photographies, plaques de verre, journaux, bannières, plans), etc., mais le chemin est encore long !
24À cela s’ajoutent régulièrement des travaux de restauration d’objets ou documents, pour ne citer que les plus emblématiques et récents, la restauration de scramasaxes (fig. 8) et la mise à plat d’une charte du xive siècle, copie d’un original du xiiie siècle22.
25Totalement ancrés dans notre temps, nous réalisons également des campagnes de numérisation de certains documents ou fonds, au gré des disponibilités et compétences de nos bénévoles et des volontaires en service civique que nous recrutons si possible chaque année.
26Le deuxième défi est l’inventaire, car aujourd’hui encore nos fonds sont tellement volumineux et riches que leur inventaire précis n’est pas terminé (fig. 9). Envisager des masses est indispensable pour la préservation, mais identifier précisément chaque objet et document est indispensable pour prioriser les travaux de protection et de restauration urgents, et ce finalement avant de s’atteler au troisième défi, celui de la valorisation.
27En effet, si depuis des décennies des relations plus ou moins efficientes ont été maintenues avec le Musée de Sedan – elles sont actuellement excellentes –, celui-ci est encore dans l’attente d’un véritable écrin depuis la disparition du bâtiment d’origine lors de la reconstruction de la ville après 1945. Par conséquent, seuls quelques rares objets de nos collections sont présentés au château fort de Sedan, dont la grande maquette évoquée précédemment.
28Dans les premières décennies de notre existence, de grandes expositions étaient organisées fréquemment, elles ont permis de présenter une partie de nos fonds au plus grand nombre et d’obtenir de nouveaux dons.
29Ce type de manifestation n’est plus à l’ordre du jour, par manque de moyens surtout, nous avons entrepris depuis une dizaine d’années une réelle politique de prêt de nos collections pour qu’elles intègrent les circuits de visite de musées locaux. Il en est ainsi de deux objets archéologiques au musée de l’Ardenne à Charleville-Mézières, et pas moins de 17 objets qui sont présentés au musée Guerre et Paix en Ardennes depuis 2018. Par ailleurs, nous prêtons des objets et des documents pour des expositions temporaires, mais aussi pour des documentaires comme celui consacré à la guerre de 1870 diffusé sur Arte23.
Quel avenir ?
30Préserver et valoriser ces fonds exceptionnels est une chance et un honneur, cependant il faut bien avoir conscience que depuis près de 100 ans, c’est principalement l’engagement et les cotisations des adhérents qui ont permis d’en arriver là où nous sommes. Les soutiens des mécènes, souvent grâce aux différents réseaux de nos anciens dirigeants et par amitié, et des pouvoirs publics ont toujours été en dents de scie. Aujourd’hui encore si l’avenir semble se dégager, la perspective de rejoindre les futures collections du musée de Sedan reste encore éloignée dans le temps. La pérennisation des ressources nécessaires à la sauvegarde de cet ensemble reste un défi de tous les instants.
31Malgré tout, nous ne manquons pas de projets afin de valoriser nos fonds. D’abord au travers d’un nouveau site internet en construction pour lequel nous préparons des mises à jour plus régulières pour partager du contenu historique, présenter des objets de nos fonds, etc. L’inscription d’une partie de nos collections archivistiques dans le système universitaire de documentation (SUDOC) doit aussi participer à une augmentation de leur visibilité.
32Enfin, nous avons entrepris en 2021 la mise en œuvre d’une application gratuite24 pour smartphone (fig. 10). Destinée au grand public, tant touristique que local, elle a pour ambition de donner des clés pour comprendre l’histoire de notre territoire au travers de visites interactives qui contiendront de nombreux visuels. Outre la présentation de l’histoire, nous allons ainsi mettre en valeur nos fonds iconographiques et photographiques pour plonger le visiteur dans le Sedan d’hier pour les premiers circuits de visite, puis nous comptons développer des circuits sur un territoire plus étendu.
33Comme nous l’avons exposé, les collections de la Société d’histoire et d’archéologie du Sedanais se sont constituées à une période charnière et particulièrement bouleversée de l’histoire de notre territoire. Aujourd’hui, c’est forte de ses exceptionnelles collections, et consciente de ses faiblesses que notre association regarde sereinement l’avenir. Elle peut compter sur le soutien de ses adhérents dont le nombre ne cesse de croître depuis 10 ans, retrouvant ainsi un niveau perdu de vue depuis des décennies. Les bénévoles qui animent les activités mettent leur temps et leurs talents à la disposition de tous, et nombre d’entre eux acquièrent des savoir-faire au fil des actions mises en œuvre. Ainsi ancrées dans un monde en constante évolution, les collections de la SHAS nous permettent encore aujourd’hui de poursuivre le but que se sont donnés nos fondateurs :
« […] la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine historique et archéologique du Pays sedanais […]25 »
Bibliographie
Behr Aurélien et Haguette Sébastien, « “La ville est dans un état lamentable”, Sedan après les opérations militaires de mai 1940 », Annales de l’Est, 70e année, tome 2021-2, 2021, p. 127-146.
Congar Pierre, « Le Livre de raison de Jean Tobie 1725-1778 – Un document psychologique », Le Pays sedanais, tome IV, 1977, p. 12-20.
Congar Pierre, « Cinquante ans au service de l’Histoire et du Pays sedanais (1928-1978) », Le Pays sedanais, tome V, 1978, p. 3-16.
Feyel Gilles, « Les débuts de la presse. Le Journal de Sedan, feuille patriote éphémère, 1790 », dans Béatrice Delestre, Isabelle Homer, André Markiewicz (dir.), Trésors des bibliothèques et archives de Champagne-Ardenne, Strasbourg, La Nuée Bleue, 2019, p. 255.
Gilbin Marthe, « Journal de Marthe Gilbin Février-décembre 1915 », Le Pays sedanais, tome 32, 2014, p. 127-152.
Guillaume Jean-Luc, « Sedan, terre natale des jardins ouvriers. L’œuvre de Félicie Hervieu », Le Pays sedanais, tome 32, 2014, p. 77-108.
Haguette Sébastien, « La réquisition des cloches », dans Musée de Sedan, 1914-1918 Sedan ville occupée. L’occupation de la Première Guerre mondiale dans les collections patrimoniales sedanaises, Sedan, Éd. Noires Terres, 2017, p. 60-61.
Haguette Sébastien, « Tout le savoir-faire d’une légende de l’industrie textile. Portefeuille d’échantillons de draps teints de la maison Ternaux, xviiie-xixe siècles », dans Béatrice Delestre, Isabelle Homer, André Markiewicz (dir.), Trésors des bibliothèques et archives de Champagne-Ardenne, Strasbourg, La Nuée Bleue, 2019, p. 259.
Harter Jean-Gabriel, « Parer à une offensive allemande sur Sedan : préparations et illusions de l’armée française entre 1937 et 1940 », Le Pays sedanais, tome 38, 2020, p. 79-100.
Jacquemin Daniel, « La saga des Philippoteaux », Douzy, Éd. Euromédia, 2007.
Rousseau Jacques, « Sedan ville nouvelle », Douzy, Éd. Pole position communication, 2001.
Simonet Florent, « La charte de Fagnon (1234) », Le Pays sedanais, tome 40, 2022, p. 7-34.
Notes de bas de page
1 Cf. https://0-gallica-bnf-fr.catalogue.libraries.london.ac.uk/ark:/12148/cb328567771/date.
2 P. Congar, « Cinquante ans au service de l’Histoire et du Pays Sedanais (1928-1978) », p. 10.
3 J. Rousseau, « Sedan ville nouvelle ».
4 D. Jacquemin, « La saga des Philippoteaux ».
5 Archives de la SHAS, allocution de Jean Lecaillon lors de la constitution de la Société des Amis du vieux Sedan, le 31 juillet 1928.
6 Ibid.
7 Ibid.
8 Ibid.
9 G. Feyel, « Les débuts de la presse. Le Journal de Sedan, feuille patriote éphémère, 1790 », p. 255.
10 Par exemple, les copies des baptêmes et mariages de la ville de Sedan pour la fin du xvie siècle (1572-1575 et 1585-1596) qui sont conservées dans les archives Philippoteaux (fonds non côté).
11 P. Congar, « Le Livre de raison de Jean Tobie 1725-1778 – Un document psychologique », p. 12.
12 J.-G. Harter, « Parer à une offensive allemande sur Sedan : préparations et illusions de l’armée française entre 1937 et 1940 », p. 79.
13 Environ 4 m. de large sur 2,5 de haut.
14 A. Behr, S. Haguette, « “La ville est dans un état lamentable”, Sedan après les opérations militaires de mai 1940 », p. 127.
15 S. Haguette, « Tout le savoir-faire d’une légende de l’industrie textile. Portefeuille d’échantillons de draps teints de la maison Ternaux, xviiie-xixe siècles », p. 259.
16 S. Haguette, « La réquisition des cloches », p. 61.
17 Par exemple « l’empire » Ternaux.
18 J.-L. Guillaume, « Sedan, terre natale des jardins ouvriers. L’œuvre de Félicie Hervieu », p. 77.
19 Expression régulièrement utilisée par Serge Barcellini, président général du Souvenir Français, dans le cadre de l’organisation des 150 ans de la guerre de 1870.
20 M. Gilbin, « Journal de Marthe Gilbin Février-décembre 1915 », p. 127.
21 A. Behr, S. Haguette, « “La ville est dans un état lamentable”, Sedan après les opérations militaires de mai 1940 », p. 127.
22 F. Simonet, « La charte de Fagnon (1234) », p. 7.
23 1870-1871 : la guerre franco-prussienne, documentaire d’Hermann Pölking-Eiken et Linn Sackarnd (All., 2020, 3 x 55 min).
24 Cf. http://histoire-sedan.com/index.php?r=4&s=131.
25 Article 4 des statuts de la Société d’histoire et d’archéologie du Sedanais, qui peuvent être consultés en ligne : http://histoire-sedan.com/index.php?r=1&s=68
Auteur
Président de la Société d’histoire et d’archéologie du Sedanais
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Signes et communication dans les civilisations de la parole
Olivier Buchsenschutz, Christian Jeunesse, Claude Mordant et al. (dir.)
2016