Henri de La Tour, prince souverain de Sedan et duc de Bouillon, et la transmission des savoirs (1555-1623)
Résumé
La transmission des savoirs a été une des principales préoccupations d’Henri de La Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne, prince souverain de Sedan et duc de Bouillon (1555-1623), notamment dans les années 1600 et 1610, lorsqu’il transforme le collège de Sedan en Académie et fonde l’Académie des Exercices. C’est alors qu’il rédige ses Mémoires, adressés à son fils, dans lesquels il développe une réflexion sur l’éducation et par lesquels il transmet un certain nombre de conceptions à son héritier. La réflexion portera sur les relations entre ce document et les fondations d’Henri de La Tour ainsi que sur les moyens mis en œuvre pour la transmission des savoirs par les établissements sedanais et les contenus enseignés.
Texte intégral
1Henri de La Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne, duc de Bouillon et maréchal de France, est un acteur majeur de l’histoire de France entre l’année 1572, au cours de laquelle il s’affirme dans l’entourage de François d’Alençon, et sa mort en 1623. Deux éléments nuisent à l’appréciation du rôle de ce personnage : il est peu connu du grand public et les travaux des universitaires insistent depuis longtemps sur ses aspects négatifs – une ingratitude envers le pouvoir royal, un profil d’éternel trublion, une propension à la manœuvre, au secret, voire à la manipulation. Ce sont ces deux lacunes que j’ai tentées de combler au cours de ma thèse, en dégageant les grandes étapes de sa vie : de 1555 à 1572, le jeune vicomte de Turenne apprend à être un courtisan, formé en cela par son grand-père Anne de Montmorency et par ses précepteurs successifs. La Saint Barthélemy et le premier siège de La Rochelle le conduisent, en 1572-1573 à prendre position dans les affaires de France en basculant dans le malcontentement, en se convertissant au calvinisme et en ralliant le roi de Navarre. Après avoir survécu aux affres des guerres civiles, il est désigné pour épouser l’héritière de la principauté de Sedan, alors en fort mauvaise posture. Commence ainsi pour lui une période de tiraillements entre ses devoirs de sujet du roi de France, de prince souverain étranger et de chef de file du parti protestant, jusqu’à sa mort en 16231.
2C’est précisément lorsqu’il devient prince de Sedan que la question de la transmission des savoirs se pose désormais à lui, car son statut change radicalement : après avoir été longtemps célibataire, il se marie et devient père de famille, et son statut de prince souverain l’amène à développer les institutions de la principauté de Sedan afin d’en assurer le rayonnement. C’est ainsi que, dans la décennie 1602-1613, il transforme le collège de Sedan en une académie protestante, il rédige ses Mémoires adressés à son fils aîné, il fonde une académie des Exercices.
Mémoires d’Henri de La Tour et transmission des savoirs
3Les mémoires d’Henri de La Tour n’étaient initialement pas destinés à la publication mais à son fils aîné, et ils n’ont été publiés que bien après sa mort. Ils sont rédigés en 1609-1610 dans un contexte de réaffirmation du duc de Bouillon à la cour de France, à laquelle il a été réintégré en avril 1606 – après avoir pendant un long moment tenu tête à Henri IV dans le cadre de la conjuration du maréchal Biron – et d’intenses travaux de transformations de Sedan.
4Dans la mesure où le destinataire de cet ouvrage est son fils aîné, on peut considérer que le but de cet ouvrage est de transmettre un certain nombre de savoirs au jeune Frédéric-Maurice de La Tour, né quatre ans plus tôt, afin de le former à ses futures fonctions de grand du royaume et de prince de Sedan.
5Même si le récit s’arrête brutalement en 1586, aussi bien dans les diverses publications du texte que dans les manuscrits conservés, la dimension de transmission des savoirs et l’interrogation sur les pratiques éducatives est une des constantes du texte. Henri de La Tour ancre son récit dans le réel : 286 toponymes désignent des lieux où il se rend parfois à plusieurs reprises (villes, villages, lieux-dits, cours d’eau), et 719 noms permettent d’identifier des individus qu’il rencontre. Il livre également à son fils des récits de batailles dans lesquels il campe avec précision le décor, la position des troupes, les étapes du combat, notamment lors d’un assaut sur la rivière Tare. À travers cette mémoire des lieux, des personnes et des faits, le duc de Bouillon cherche à transmettre à son fils une mémoire de la famille, même si cette dernière n’est pas toujours glorieuse – ce dont il convient par exemple lors du siège de La Rochelle où il admet avoir mis en danger par son imprudence François d’Alençon ce qui lui valut un avertissement d’Henri de Valois, chef des armées royales. Il entre ainsi pleinement dans la logique de la construction d’une maison, avec sa mémoire fondée sur des hauts faits, attachée à des lieux dont le nom résonne, et qui est transmise de génération en génération, les plus jeunes en devenant les dépositaires et étant appelés à surpasser les actes de leurs aïeux en cultivant les vertus – le courage, l’audace, la fidélité, le goût de l’exploit – que ces derniers leur enseignent.
6Dans l’incipit des Mémoires, Henri de La Tour invite son fils à se fixer comme lui trois grands objectifs :
« En premier lieu, de vous faire soigneusement instruire en la vraye religion […] ; ensuitte de mettre l’estat de vos biens au meilleur et plus assuré terme que la vicissitude des choses humaines le peut désirer ; pour le dernier, c’est de vous rendre capable, si Dieu vous continue en ce monde un bon âge, que vous puissiez estre instruit aux vertus morales et politiques2. »
7Apparaissent ici successivement l’attachement à la foi calviniste, la contribution à la grandeur de la maison La Tour d’Auvergne et enfin la formation intellectuelle. Cet ordre est révélateur des préoccupations du duc de Bouillon qui, depuis sa conversion en 1575-1576, avait voué sa vie au service du parti protestant. Il était particulièrement hostile aux conversions de calvinistes vers le catholicisme à la cour entre 1606 et 1610, et soutenait la sœur du roi, objet de pression en vue de sa propre conversion. Il souhaitait que son fils fût d’abord fidèle à sa foi avant même de poursuivre l’œuvre paternelle d’affirmation sociale et politique de la maison La Tour d’Auvergne, voire de cultiver les vertus intellectuelles.
Henri de La Tour et sa propre formation intellectuelle
8La question de la transmission des savoirs dans les Mémoires d’Henri de La Tour ne se limite pas à un récit de hauts faits : le duc de Bouillon s’interroge sur la formation qu’il a reçue, comme ses contemporains De Thou et Agrippa d’Aubigné au même moment. Dans la mesure où, à l’âge de deux ans, il était orphelin de père et de mère, ce sont ses grands-parents Anne de Montorency et Madeleine de Savoie qui ont pris en charge son éducation. Ce sont leurs choix qu’il interroge, et qu’il critique. Cette réflexion permet de retracer son parcours : il est confié à l’âge de six ans au précepteur Villemontée, lequel malgré son caractère colérique « commença à m’enseigner la langue latine et les premiers rudimens de la sphère et des cartes, à quoy je profitois beaucoup en l’un et en l’autre, et avec plaisir3 ». L’expérience est rapidement interrompue en raison des violentes colères du précepteur4, malgré les progrès du jeune Turenne et son intérêt pour les matières enseignées. Madeleine de Savoie craint alors qu’une formation trop intellectuelle ne conduise son jeune petit-fils à une conversion au calvinisme :
« Madame la connestable, une des superstitieuses de son temps, prit fantaisie que les sciences me feroient estre de la religion en laquelle Dieu m’a appellé en son temps, qui fut cause, à mon grand mal, de me faire oster mon précepteur, et par là le moyen d’apprendre les langues et la philosophie, qui m’a esté un grand deffaut pour les charges que j’ay eues, ainsi que le pourrés apprendre par la continuation de mon discours5. »
9On ignore si cette préoccupation compta vraiment, mais elle révèle les liens étroits que les contemporains établissaient entre modalités et contenus de la transmission des savoirs d’un côté, et conversion au calvinisme de l’autre. Les évolutions intellectuelles et éducatives introduites par le mouvement humaniste étaient considérées par certains comme un facteur de conversion.
10La crainte de faire du jeune Turenne un huguenot conduit son grand-père à prendre en charge son éducation par la pratique d’exercices physiques, l’équitation, la danse, le maniement des armes, et par la formation au rôle de courtisan selon une méthode fondée sur l’observation et l’imitation :
« Je demeuray audit Chantilly jusqu’à dix ans, où, pour bonheur, j’eus la bonne grâce de mon grand-père. Mon esprit assez prompt, mais soigneux d’ouir et retenir les choses bien dites, me fit, dès mon jeune âge, admirer la vertu et sagesse, de mondit sieur le connestable, et avoir réservé tout le temps de ma vie des propos et façon que je remarquois en luy, qui m’ont esté d’une incroyable utilité6. »
11Henri de La Tour est ainsi préparé, en travaillant la maîtrise de son corps et de ses attitudes, à entrer à la cour où il est introduit à l’âge de dix ans. Dans ses Mémoires, il compare donc deux méthodes éducatives successives : le recours au précepteur, puis l’imitation de son glorieux grand-père. Il prétend avoir été lésé par les choix de ses grands-parents, en particulier pour sa formation intellectuelle, mais l’analyse de son itinéraire à la cour des Valois puis à celle du roi de Navarre à Nérac n’indique aucune difficulté. Il s’y comporte en véritable courtisan et comble ses lacunes intellectuelles par la conversation et la lecture, notamment à la cour de Nérac où il fréquente assidûment Marguerite de Valois et Catherine de Navarre, réputées pour leur culture, ainsi que les autres acteurs de ce foyer culturel, tels Agrippa d’Aubigné, Duplessis-Mornay et Montaigne. Il évoque dans ses Mémoires ses longs échanges avec la sœur du roi de Navarre :
« Madame et moy parlions souvent ensemble, de façon qu’elle commença de prendre de la confiance en moy, qui l’honorois fort, ayant cette princesse de fort belles qualités, estant jeune et agréable, chantant des mieux, jouant fort joliment du luth, faisant quelques rimes, de sorte que, luy rendant l’honneur que je luy devois, elle me disoit familièrement ses conceptions, et moy les miennes. Je ne luy parlois jamais que dans sa chambre et devant tout le monde ; de sorte que, n’y ayant là personne qui me précédast, il sembloit qu’elle suivist plustost la coustume d’entretenir les plus grands, que par un choix elle m’entretînt. Cela a duré longtemps, bien l’espace de quatre ou cinq ans […]7 »
12Il est néanmoins vrai qu’il chercha à parfaire sa formation pendant sa captivité à Hesdin entre 1581 et 1584, comme l’attestent les commandes de livres et d’un astrolabe. Si Henri de La Tour ne devint un prince humaniste que dans le courant des années 1580, c’est-à-dire vers la trentaine, cela ne signifie pas que son éducation ait été bâclée et que la transmission des savoirs de la part de ses grands-parents ait été défaillante, d’autant qu’il manifeste une admiration évidente pour Anne de Montmorency. On peut également souligner qu’il est âgé de cinquante-quatre ans lorsqu’il écrit ses Mémoires et qu’il est entre-temps devenu prince souverain de Sedan et fondateur d’une académie protestante : le regard porté sur sa propre éducation est probablement influencé par les pratiques de transmission qu’il encourage alors au sein de l’Académie protestante de Sedan, dont les enseignements ont un contenu précis et sont dispensés selon un horaire fixe dans le cadre d’un établissement au règlement rigoureux.
Deux institutions au service de la transmission des savoirs : l’Académie protestante et l’Académie des exercices
13C’est parce qu’il était un calviniste fidèle qu’Henri de La Tour avait été désigné par Henri de Navarre pour épouser Charlotte de La Marck, héritière de la principauté de Sedan. Dès lors il devait en assurer la protection, car cette terre protestante était entourée de territoires catholiques hostiles (duché de Rethel, duché de Lorraine, principauté-évêché de Liège). C’est dans cette logique qu’il contribua à l’avènement et au rayonnement de l’académie protestante de Sedan. En 1576, Françoise de Bourbon avait en effet fondé un collège à Sedan qu’Henri de La Tour transforme en 1602 en académie protestante et qui devient en quelques années un lieu de formation très prisé pour les étudiants protestants.
14Ce succès s’explique en partie par sa situation puisque l’académie de Sedan est avec celle de Saumur la seule située au nord de la Loire. Le prestige d’Henri de La Tour, les embellissements et le renforcement des défenses de Sedan font de cette académie un lieu de formation intellectuelle particulièrement sûr, comme à Saumur avec laquelle les points communs sont nombreux : Philippe Duplessis-Mornay est gouverneur de cette place de sûreté à la même période que celle où Henri de La Tour est prince souverain de Sedan. Les deux hommes échangent une correspondance régulière, et mettent en œuvre des mesures très proches. Ils dirigent chacun une cité et des terres qui vivent dans une logique de survie protestante en territoire catholique hostile. L’académie de Sedan répond donc à un besoin de formation des pasteurs et de transmission des savoirs au sein des communautés protestantes installées dans le nord du royaume de France, mais aussi aux Pays-Bas et dans les territoires germaniques convertis au calvinisme comme le Palatinat.
15Cependant, à Sedan, la sécurité et le prestige d’Henri de La Tour, notamment auprès des princes protestants étrangers, tels l’Électeur Jean Sigismond qui confie son fils Joachim à l’académie8, ne sont pas seuls en cause. Le conseil des modérateurs de l’académie et Henri de La Tour lui-même sont très soucieux de la qualité des moyens de transmission des savoirs. Il en est ainsi du recrutement des professeurs, particulièrement soigné, et enseignant dans des domaines variés et dont les mieux connus sont Tilenus, Cappel, Drelincourt, Du Moulin. Cela permet de couvrir des domaines très variés du savoir, de la théologie aux mathématiques en passant par les langues anciennes. Il en va de même pour la constitution de la bibliothèque, régulièrement approvisionnée par Jean Jannon et le secrétaire du prince, Justel, et qui permet aux étudiants d’accéder à des ouvrages de qualité, comme le recommandent les synodes nationaux de Gap en 1603 et de La Rochelle en 1607. Tous les ouvrages de la bibliothèque sont reliés aux armes du prince, et elle était réputée pour la qualité et le nombre des ouvrages qu’elle contenait, mais elle fut dispersée lors du rattachement à la France, comme les bibliothèques de la plupart des académies le furent après la Révocation9. Enfin, pour rendre accessible la formation dispensée, un système de bourses est mis en place et doté d’environ 530 livres par an, permettant ainsi aux écoliers même les plus pauvres de bénéficier d’une véritable transmission des savoirs, à condition qu’ils ne quittent pas la principauté pendant leurs études10. Un tel effort de transmission des savoirs implique pour s’inscrire dans la durée une certaine pérennité des financements, ce qui explique peut-être leur diversité : rente annuelle versée par la ville, taxes diverses, dons et legs, dons du prince, subventions des synodes nationaux, et même, sous la Régence, dotation par Marie de Médicis. Bien que ces revenus fussent irréguliers, dépendant en partie d’autorités extérieures à la principauté comme les synodes ou la reine mère, ils furent le support indispensable des missions de l’académie protestante.
16Dès 1607, Henri de La Tour décida d’étendre les enseignements par la fondation d’une académie militaire des Exercices, en 1607, pour former ceux qui veulent faire carrière dans les armes. Elle accueillait 80 étudiants formés à l’équitation, à l’usage des armes à feu et des armes blanches, mais aussi, par souci de leur donner une formation complète, aux mathématiques et à la philosophie. Cette fondation s’inscrit dans l’engouement des années 1590-1620 pour la transmission des savoirs équestres, ce que traduisent les nombreuses fondations d’académies équestres en divers endroits du royaume de France11. Comme l’académie protestante, elle rayonnait en dehors de la principauté vers l’Europe protestante.
17Le thème de la transmission des savoirs est particulièrement éclairant en ce qui concerne Henri de La Tour : la documentation disponible permet d’appréhender plusieurs facettes du personnage. La plus connue et la plus évidente est celle de fondateur de deux académies, ce qui fait de lui un acteur indirect de la transmission des savoirs par les choix qu’il opère et par le soutien constant qu’il apporte à ces institutions, lesquelles permettent tout au long du xviie siècle de former des élites protestantes, en particulier des pasteurs et des théologiens. Ses Mémoires, sa correspondance et celle de son épouse laissent transparaître deux autres facettes. D’abord celle du père qui adresse à son tout jeune fils ses mémoires dans un souci évident de formation et de transmission de la mémoire familiale. Mais aussi celle de l’homme âgé qui prend du recul sur sa propre formation et s’interroge sur les modalités de la transmission des savoirs à l’aune de celles qui sont mises en œuvre à l’académie protestante, ce qui révèle chez Henri de La Tour une véritable réflexion éducative portant à la fois sur les méthodes et sur les contenus à transmettre qu’il s’agisse des exercices physiques, de l’apprentissage du rôle de courtisan, des connaissances théoriques, et même de la formation spirituelle, comme le suggère la devise de l’Académie des Exercices, tirée des Psaumes :
« On a beau sa maison bastir si le Seigneur n’y met la main cela n’est que bastir en vain. Remets en Dieu & toy et ton affaire en luy te fie & il accomplira ce que tu veux accomplir & parfair. »
Bibliographie
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Anquez Louis, Henri IV et l’Allemagne d’après les Mémoires et la correspondance de Jacques Bongars, Paris, Hachette, 1887.
Behr Aurélien, « Règlement pour les pauvres écoliers de Sedan, Henri de La Tour, 8 novembre 1606 », Le Pays Sedanais, T. XXX, 2012, p. 13-30.
De La Tour Henri, Mémoires du duc de Bouillon, Édition Michaud et Poujoulat, Paris, 1838, p. 1.
Doucet Corinne, « Les académies équestres et l’éducation de la noblesse (xvie-xviiie siècle) », Revue historique, 2003, p. 817-836.
10.3917/rhis.034.0817 :Jolly Claude (dir.), Histoire des bibliothèques françaises, t. 2 : les bibliothèques sous l’Ancien Régime, 1530-1789, Paris, Éditions du Cercle de la Librairie, 2008.
10.3917/elec.verne.2008.02 :Marchand Romain, « Henri de La Tour, 1555-1623 », thèse préparée sous la direction de M. Jean Duma et soutenue le 27 novembre 2014.
Notes de bas de page
1 R. Marchand, « Henri de La Tour, 1555-1623 ».
2 H. de La Tour, Mémoires du duc de Bouillon, p. 1.
3 Ibid., p. 1.
4 J. Marsollier, Histoire de Henry de La Tour d’Auvergne duc de Bouillon, p. 3.
5 H. de La Tour, Mémoires du duc de Bouillon, p. 1-2.
6 Ibid., p. 2. Les mots en gras sont ceux désignant les facultés cognitives et sensitives utilisées.
7 Ibid., p. 34.
8 Arch. mun. Sedan, fonds Gourjault, carton 66, liasse H : « Historique de l’académie ». Dans une lettre adressée à Villeroy le 25 mars 1606, Bongars reconnaît l’excellence de la formation reçue par le jeune homme (L. Anquez, Henri IV et l’Allemagne d’après les Mémoires et la correspondance de Jacques Bongars, p. 112-113, note 1).
9 C. Joly (dir.), Histoire des bibliothèques françaises, t. 2 : les bibliothèques sous l’Ancien Régime, 1530-1789, p. 248-253.
10 A. Behr, « Règlement pour les pauvres écoliers de Sedan, Henri de La Tour, 8 novembre 1606 ».
11 C. Doucet, « Les académies équestres et l’éducation de la noblesse (xvie-xviiie siècle) ».
Auteur
Professeur agrégé d’histoire, docteur en histoire moderne, CPGE Lycée La Bruyère, Versailles, adhérent de la Société d’Histoire et d’Archéologie du Sedanais
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Signes et communication dans les civilisations de la parole
Olivier Buchsenschutz, Christian Jeunesse, Claude Mordant et al. (dir.)
2016