Les écoles primaires supérieures dans l’Orne (1880-1940) : la fabrique d’une future élite ?
Résumé
Le xixe siècle voit le développement important de l’enseignement primaire en France. Les écoles fleurissent, notamment après les lois de Guizot en 1833 concernant les garçons, et celle de Duruy en 1868 relative aux filles. Les lois de Jules Ferry de 1881 et 1882 donnent à l’école primaire sa triple dimension : laïque, gratuite et obligatoire. Elles assurent aussi l’essor des écoles primaires supérieures (EPS), déjà présentes depuis les années 1830. L’Orne n’échappe pas à la règle, et quelques EPS sont alors créées ou pour le moins agrandies, uniquement dans les villes et souvent adossées aux collèges. La plus ancienne est celle d’Alençon pour les garçons vers 1835, puis suivront celle pour les filles en 1898, celles de la Ferté-Macé (garçons-1880, filles-1908), et celle de Flers (garçons-1883). D’autres comme à Argentan et à Sées ont pu exister très épisodiquement. On y recherche l’excellence, et une sélection est effectuée pour rejoindre ces établissements qui ouvrent les portes à un meilleur avenir social. Le régime de Vichy met fin à ces écoles primaires supérieures remplacées par les collèges d’enseignement général ou collège technique.
Texte intégral
1L’Orne, département rural, connaît de nos jours une certaine désertification scolaire due en grande partie à une démographie déclinante (moins de 300 000 habitants en 2018). De ce fait, plus de la moitié des communes n’ont plus d’école directement sur leur sol.
2La situation était tout autre au début du siècle dernier. De 549 écoles primaires (publiques et privées) en 1833, l’Orne était passée à 843 en 1910. Le nombre des écoliers avait aussi considérablement augmenté, passant de 21 000 en 1833 à 50 000 en 1872 avant de chuter à 39 000 en 19101. Moins connues et beaucoup moins nombreuses étaient les écoles primaires supérieures (EPS). Cet ordre d’enseignement a existé en France à partir de 1833 jusqu’en 1941, mais il ne prend sa pleine mesure qu’à partir de 1886.
3L’histoire des écoles primaires supérieures a pu émerger dans le cadre d’une recherche effectuée à la demande de la FSHAN2 dans le cadre d’une future publication régionale normande. Les sources exploitées sont situées essentiellement aux Archives départementales de l’Orne (Bulletin de l’instruction primaire de l’Orne 1880-19463, les séries O, T, E dépôt), mais aussi dans le dépôt d’archives communales de La Ferté-Macé avec la série 4 m3. Pour Flers, une très utile bibliographie du lycée a aussi été consultée4.
Les écoles primaires supérieures au xixe siècle, du contexte national au contexte local
4Au cours du xixe siècle, l’Orne se couvre de nombreux établissements, cependant beaucoup plus nombreux dans le premier degré (843 écoles primaires dont deux écoles normales de garçons et de filles à Alençon) que dans le secondaire (collèges et lycées) disséminés sur le département (fig. 1).
5La loi Guizot de 1833 dans son article 1, détermine pour la première fois la mission des écoles primaires supérieures au regard de celle des écoles primaires :
« L’instruction primaire élémentaire comprend nécessairement l’instruction morale et religieuse, la lecture, l’écriture, les éléments de la langue française et du calcul, le système légal des poids et mesures. L’instruction primaire supérieure comprend nécessairement, en outre, les éléments de la géométrie et ses applications usuelles, spécialement le dessin linéaire et l’arpentage, des notions des sciences physiques et de l’histoire naturelle applicables aux usages de la vie, le chant, les éléments de l’histoire et de la géographie, et surtout de l’histoire et de la géographie de la France. »
6La dimension plus technique de cet enseignement transparaît, mais, au moins dans l’Orne, sa définition et sa mise en œuvre restent floues jusque dans les années 1880. D’ailleurs, seulement quatre établissements sont attestés avant cette date, à Domfront dans le collège (années 1830), à Alençon dans le collège municipal (1835), à Argentan (1850) mais sans doute de façon éphémère, et à Flers au sein d’une section industrielle textile dont l’existence est liée à l’essor industriel remarquable de cette ville au xixe siècle (1871). Celle-ci sera intégrée au collège (en fait lycée) à sa création en 1883 et l’EPS, à proprement parler, sera instituée seulement en 1903.
7Après un positionnement finalement peu évident entre écoles primaires et établissements secondaires, le statut des écoles primaires supérieures, auquel sont adjoints les cours complémentaires, est définitivement et clairement fixé par la loi du 30 octobre 1886 sur l’organisation de l’enseignement primaire.
8Ainsi, à l’article 1er, il est précisé que l’enseignement primaire est donné :
- dans les écoles maternelles et les classes enfantines ;
- dans les écoles primaires élémentaires ;
- dans les écoles primaires supérieures et dans les classes d’enseignement supérieur, annexé aux écoles élémentaires et dites « cours complémentaires » ;
- dans les écoles manuelles d’apprentissage.
9L’article 30 précise que la durée des études dans les cours complémentaires est de deux ans au maximum et d’au moins deux dans les EPS, qui sont de plein exercice avec trois années ou plus d’enseignement.
10L’enseignement primaire supérieur prépare ainsi au certificat d’études primaires supérieur BEPS, (pour les élèves les plus assidus) qui comprenait les trois ans du brevet élémentaire, préparé à au moins 11 ans mais avec le certificat d’études en poche, et les deux ans du brevet supérieur, soit cinq années. Il préparait aussi à des concours (École normale ou fonction publique). Le positionnement de ces EPS est ainsi beaucoup mieux établi entre les différents ordres d’enseignement, même si les années de présence dans tel ou tel établissement évoluent au gré des circonstances locales.
11Le contenu d’enseignement des EPS est développé dans l’article 35 de la loi de 1886 de « l’arithmétique appliquée aux travaux à l’aiguille », dans un contenu disciplinaire plutôt tourné vers le monde professionnel.
Des établissements : Les écoles primaires supérieures au xixe siècle, dans l’Orne
12La mise en place des écoles primaires supérieures dans l’Orne se fait progressivement au cours du xixe siècle, étonnamment plus dans l’ouest du département (fig. 2).
13Pour le xixe siècle et la première moitié du xxe siècle, il semble que seules les écoles primaires supérieures de garçons et de filles d’Alençon, de La Ferté-Macé, et celle de garçons de Flers aient existé sur le long terme. Domfront n’est mentionnée que dans un seul document vers 1830. Pour celles d’Argentan et de Sées, l’unique mention de ces établissements en 1850 dans l’Annuaire de l’Orne, révèle sans doute un fonctionnement éphémère. Pour confirmer cet état de fait, en 1904, dans un tableau synthétique relatif aux salaires des professeurs, seules les écoles primaires supérieures d’Alençon, de La Ferté-Macé et de Flers présentent des professeurs5.
14Les premières mentions concernant l’enseignement primaire supérieur dans le département datent du milieu des années 1830. La commune d’Alençon est très réactive par rapport à la loi Guizot du 28 juin 1833 relative à l’enseignement primaire supérieur. La création de l’école primaire supérieure dans les locaux du collège communal date de 1835. Si l’Annuaire de l’Orne de 1843 cite quatre collèges communaux de l’Orne (Alençon, Argentan sont de plein exercice, c’est-à-dire avec préparation au baccalauréat es-lettres, Domfront et Sées, sont du second ordre), seule la ville d’Alençon semble posséder une école primaire supérieure. En 1850, ce même ouvrage précise qu’une école primaire supérieure est adossée au lycée d’Alençon et que l’école primaire supérieure d’Argentan incluse dans le collège a comme directeur M. Ledoin aîné et comme adjoints, MM. Loiseau et Ledoin jeune, avec probablement seulement quelques individus parmi les 252 recensés globalement dans cet établissement secondaire. Le collège de Sées compte alors une section école primaire supérieure dont le directeur est M. Beauval. Quelques-unes de ces écoles sont donc actives dans la seconde moitié du xixe siècle et dans la première moitié du xxe siècle. Les écoles primaires supérieures ne laissent pas de traces après la Seconde Guerre mondiale, disparaissant en 1941, suite à leur abrogation par le régime de Vichy.
15Les bâtiments sont souvent imposants, voire majestueux. Ils s’adossent parfois à des lycées (Alençon et Flers) mais peuvent aussi avoir été conçus pour la circonstance. Les deux écoles de garçons et de filles de La Ferté-Macé présentent une certaine monumentalité (dimensions, traitement des façades, soit avec léger avant-corps, soit avec porche et fronton, élévations imposantes, etc.). Souvent, l’EPS comprend un internat (Les deux EPS de La Ferté-Macé, l’EPS de filles à Alençon) (fig. 3, 4, 5 et 6).
Des élèves, des contenus d’enseignement et des résultats
16Les effectifs ne semblent concerner tout au plus que plusieurs centaines d’élèves sur le département, le bataillon le plus important se situant en première année. À l’école supérieure primaire de filles d’Alençon, les effectifs montrent une érosion dès cette première année. Ainsi, en 1924, 67 étaient en première année, dont 19 redoublantes et 8 élèves en sortaient à la fin de l’année. L’année suivante, elles étaient 15 à arrêter à ce terme (ce qui justifie la création d’un cours complémentaire, comme cela a été indiqué plus haut). Ceci signifie, soit qu’elles avaient trouvé une activité, soit qu’elles étaient retournées dans le giron familial.
17Quelques effectifs des écoles primaires supérieures au début des années 1900 nous sont connus, ils montrent des situations différentes (cf. tabl. 1) :
Tabl. 1. – Effectifs des écoles primaires supérieures au début des années 1900.
Établissements | Années | Effectifs |
EPS de jeunes filles d’Alençon | 1902 | 111 |
EPS de garçons de La Ferté-Macé | 1903 | 64 |
EPS de Flers | 1904 | 18 |
Arch. dép. Orne, T 545, 1926, « Statistiques de l’inspection académique de l’Orne ».
18Si on ajoute une estimation de 30 en 1910 pour l’école primaire supérieure de jeunes filles de La Ferté-Macé (créée en 1908), nous sommes aux environs de 220 élèves pour l’Orne, soit un faible pourcentage des élèves scolarisés.
19Dans les statistiques de l’inspection académique de l’Orne, les variations suivantes sont fournies pour 1925, mais sans que l’on connaisse le total d’élèves concernés : augmentation légère pour deux écoles primaires supérieures, 5 de plus à celle de garçons et 2 de plus à celle de filles de La Ferté-Macé, mais l’effectif de l’école primaire supérieure de garçons d’Alençon a diminué de 15 unités et celle de Flers de 8 unités6.
20Le chiffre de 307 élèves pour les EPS de l’Orne en 1937 est cité dans un rapport du préfet du département7. À Alençon, l’essentiel de cet effectif se situe dans l’EPS de filles (environ 250 élèves) ; elles sont donc plus nombreuses à bénéficier de cette formation et à passer les examens et concours. La volonté d’exigence des institutions locales dans l’optique d’une excellence de formation pour les jeunes élèves de l’Orne transparaît dans plusieurs documents. On souhaite trouver les meilleurs élèves pour des filières de qualité.
21Un dépliant de présentation provenant de l’école primaire supérieure de garçons de La Ferté-Macé, datant des années 1890-1900, expose les éléments suivants relativement à l’éducation des jeunes :
« L’Éducation est l’objet des plus grands soins. Développer dans le cœur des Enfants l’amour du Travail, de sentiments d’Honneur et de Vertu, former les élèves au savoir-vivre, à la bonne tenue, veiller au bon Langage, en un mot rendre à la Famille et à la Société des Hommes instruits et sincèrement attachés à leur Devoirs, telle est la tâche que la Direction s’appliquera à remplir par une Surveillance exacte, une Discipline bienveillante mais toujours ferme8. »
22En 1928, la directrice de l’école primaire supérieure de filles de La Ferté-Macé apporte son soutien à un projet de création d’un cours préparatoire à l’école primaire supérieure de filles. Elle y expose les propos suivants :
« Ce cours est nécessaire. Il fournit à l’EPS des élèves mieux préparés – il permettrait de faire un « tri » parmi les candidats de l’enseignement 1er supérieur : la classe de 1ère année est actuellement encombrée d’élèves qui ne semblent pas à leur place […]9 »
23Ce même genre d’arguments est repris par l’inspecteur d’académie de l’Orne lorsqu’il sollicite le préfet de l’Orne en 1930 pour l’obtention de crédits en vue de l’ouverture d’un cours préparatoire à l’école primaire supérieure d’Alençon. Il argumente du fait qu’il n’existe aucun :
« Cours supérieur spécial dans les écoles primaires du département, obligeant les élèves qui souhaitent rejoindre les EPS à refaire une deuxième année du cours du certificat d’études10. De plus, cette création rendrait les plus grands services, à la fois, aux élèves qui veulent poursuivre leurs études primaires supérieures, à celles qui sans viser plus haut, désirent recevoir un complément d’information reçue à l’école primaire élémentaire, à celles enfin que la modesticité des ressources familiales incite à rechercher la bourse grâce à laquelle elles pourront bénéficier des études primaires supérieures. »
24Cette dimension sociale est sous-jacente à la possibilité de suivre les différents cursus des EPS, ce qui convient à toute une frange de la population de catégorie moyenne ou plus modeste pour ses enfants les plus méritants, en premier lieu les filles. Cela constitue certainement un indéniable tremplin social pour beaucoup. La liste des concours préparés par les élèves de l’Orne en 1886 le prouve, du brevet de capacité à l’École normale supérieure de Saint-Cloud.
25Les contenus d’enseignement dispensés dans les écoles primaires supérieures sont à la hauteur de ces exigences. Ils s’inscrivent bien évidemment dans les directives nationales. Un livret de présentation pour l’école primaire supérieure de garçons de La Ferté-Macé nous en précise le contenu, de la morale aux travaux manuels, de la littérature à l’agriculture et aux contenus plus pratiques11.
26Le Bulletin de l’instruction primaire de 1887, précise quant à lui, les sujets en dictée pour les brevets élémentaires et en géométrie, sciences physiques et composition française notamment pour l’année écoulée12. Par voie de fait, les résultats aux examens montrent une certaine sélection. Ainsi à l’école primaire supérieure de filles d’Alençon en 1926, sur 27 élèves présentées, seules 12 ont été admises en filière générale et seulement 3 sur 11 en filière commerciale13.
27Quelques dossiers personnels concernant les élèves de l’Orne pour les années 1883-1925 ont été conservés14. Ainsi, parmi les trois aspirants passant l’examen à Alençon en 1883, seul « le jeune Morin15 » a obtenu un total supérieur à 20 points, 26 points exactement, qui se répartissent ainsi : 7 en composition française, 6 en histoire et géographie, 6 en sciences, 7 en dessin. Cela l’autorise à se présenter aux épreuves orales soutenues dans la foulée et y obtenir un brillant score de 60 points et demi (5 en morale, 6 en langue française, 6 ½ en histoire, 6 en géographie, 8 en mathématiques, 3 en comptabilité, 5 en physique, 2 en chimie, 3 en histoire naturelle, 7 en gymnastique, et 9 en travaux manuels. L’aspirant Morin est alors reconnu admis au certificat d’études primaires supérieures.
28Les documents relatifs aux résultats d’examens ou de concours sont très peu renseignés ou conservés. Le Bulletin de l’instruction primaire de 1886 donne les résultats pour l’Orne au niveau du brevet élémentaire (3 années d’études) et du brevet supérieur (5 années d’étude) (tabl. 2).
Tabl. 2 – Résultats du brevet élémentaire et du brevet supérieur pour l’Orne.
Brevet élémentaire | ||||
Aspirant(e)s | Admis(e)s à l’oral | Reçu(e)s | % de réussite | |
Filles | 91 | 55 | 46 | 50,5 |
Garçons | 48 | 36 | 29 | 60,4 |
Brevet supérieur | ||||
Aspirant(e)s | Admi(e)s à l’oral | Reçu(e)s | % de réussite | |
Filles | 9 | 9 | 8 | 88,8 |
Garçons | 20 | 11 | 6 | 30 |
Doc. P. Birée.
29Les données fournies par l’Inspection académique de l’Orne en 1926, ne séparent pas les filles des garçons, et présentent des volumes sensiblement équivalents. Mais elles montrent l’étendue des filières concernées par les aspirants : outre les examens BE et BS classiques, on note des brevets spécifiques du BEPS (section générale, section commerciale, section agricole – comme pour Flers, il existait une section industrielle), la préparation aux concours (école normale, PTT) et à d’autres types de diplômes (dactylographe, sténographe), filières sans doute plus féminines.
30Probablement, cette école a-t-elle manqué de lisibilité par rapport aux autres ordres, voire de considération même par rapport au collège ? On peut le penser en consultant le courrier que la directrice de l’école primaire supérieure de filles d’Alençon envoie à l’inspecteur d’académie de l’Orne le 23 octobre 1903. Elle s’exprime à propos du changement d’appellation de cette école en École Lamartine, ce qui, à ses yeux :
« Paraît plus conforme aux sentiments des familles de laisser subsister la distinction entre les deux établissements [collège et école primaire supérieure], tandis qu’il m’a semblé utile de donner à l’école supérieure une dénomination qui lui donnerait peut-être plus de prestige aux yeux de quelques parents16. »
31Les comités de patronage ont cependant pour vocation de donner une certaine assise aux écoles supérieures, comme on le note pour celle de jeunes filles d’Alençon en 1903 ou encore celle de Flers en 193417. Mais, outre l’enseignement de connaissances, on y a forgé des personnalités, des caractères, une morale, une éducation.
32Certains rapports en témoignent. En 1907, la directrice de l’école primaire supérieure de jeunes filles d’Alençon certifie que Melle Largerie, élève depuis le 1er octobre 1905 a toujours eu une conduite irréprochable18. Dans cet ordre d’idée, le relevé de notes de Melle Bouquerel, boursière de l’État, au terme de sa première année, précise que celle-ci :
« Est une très bonne élève qui a mérité, pour l’examen de passage, les félicitations de ses professeurs. »
33Le mérite républicain, certainement pas un vain mot pour tout le personnel encadrant des EPS. À l’image du fronton de l’école primaire supérieure de La Ferté-Macé, dans un projet conçu par M. Besnard-Bernadac, architecte à Alençon, on a voulu construire des personnalités droites, équilibrées, structurées19. Ce n’est pas le moindre mérite de cette école de qualité prodiguant des « études au caractère pratique et professionnel universellement apprécié aujourd’hui » tel qu’il est écrit vers 191020. Une certaine forme d’élite républicaine.
Bibliographie
Albertini Pierre et Borne Dominique, L’école en France du xixe siècle à nos jours de la maternelle à l’université, Paris, Hachette supérieur, 2014.
Amicales des Anciens du Lycée Jean Guéhenno de Flers, Le Lycée de Flers, Flers, s.d.
Albiges Luce-Marie et Vasseur Marine, Le développement des écoles primaires en France à la fin du xixe siècle, s.l., Réunion des musées nationaux, 2014.
Chollet Dominique, L’enseignement primaire dans l’Orne au xixe siècle, Thèse de doctorat, Caen, 1984.
Notes de bas de page
1 J. Cholley, Instruction, alphabétisation et société enseignante dans l’Orne au xixe siècle.
2 Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Normandie.
3 Arch. dép. Orne, Per 147/26-45, 1878/1946.
4 Mes remerciements à Robert Chevallier, Thérèse Gaillard, Yves Roth, Christian Thomas, membres du CA de la SHAO, Jean-Pascal Foucher, directeur des Archives départementales de l’Orne, Delphine Barrière et Jean-Claude Martin, des Archives départementales de l’Orne, Jean-Pierre Asselin pour les archives de La Ferté-Macé. Une bibliographie concernant l’école primaire supérieure de Flers a été fournie par Jean-Claude Ruppé.
5 Arch. dép. Orne, T 734, « Tableau concernant le personnel des écoles primaires du département de l’Orne, Inspection Académique de l’Orne, 24 décembre 1904 ».
6 Arch. dép. Orne, T 171, « Statistiques de fréquentation des établissements supérieurs de l’Orne », inspection académique de l’Orne, novembre 1926.
7 Rapport du préfet de l’Orne pour la session au conseil général de l’Orne, année 1938, L’enseignement dans l’Orne, Service éducatif, Arch. dép. Orne, 1980, p. 163-164.
8 Livret de présentation de l’école primaire supérieure de garçons de La Ferté-Macé, contenus d’enseignement vers 1900/1905. Les majuscules sont telles que présentées dans le document.
9 Arch. dép. Orne, T 610, « Lettre de Mme Boulay, directrice de l’ESP de filles de La Ferté-Macé, repris dans un courrier de l’inspecteur d’académie de l’Orne appuyant le projet de création du cours préparatoire », 16 mars 1928.
10 Arch. dép. Orne, T 1046, « Lettre de l’inspecteur d’académie de l’Orne au Préfet de l’Orne », 18 mars 1930.
11 Arch. dép. Orne, T 734, « Livret de présentation de l’école primaire supérieure de garçons de La Ferté-Macé, contenu d’enseignement », vers 1900-1905.
12 Arch. dép. Orne, PER 147/46, « Bulletin de l’instruction primaire », 1886.
13 Arch. dép. Orne, T 171, « Statistiques des résultats aux examens des établissements supérieurs de l’Orne, inspection académique de l’Orne », 6 novembre 1926.
14 Arch. dép. Orne T 657, « Certificats et brevets de l’école primaire supérieure », années 1883-1925.
15 Expression utilisée dans le document.
16 Arch. dép. Orne, T 734, « Courrier de Mme Arnaud, directrice de l’école primaire supérieure de jeunes filles à Alençon à M. l’inspecteur d’académie », 23 octobre 1903.
17 Arch. dép. Orne, T 734, « Courrier de l’inspecteur d’académie de l’Orne au préfet de l’Orne », 9 janvier 1903.
18 Arch. dép. Orne, T 79, « Attestation de Mme Arnaud, directrice de l’école supérieure de jeunes filles d’Alençon, concernant l’obtention de bourses de Melle Largerie », 17 mars 1907.
19 Arch. mun. La Ferté-Macé, 4 M3/13, « Dessin de l’élévation de la façade de l’école primaire supérieure de garçons de La Ferté-Macé, M. Besnard-Bernadac, architecte », 1924.
20 Arch. dép. Orne, T 734, « Livret de présentation du livret de l’école primaire supérieure de La Ferté-Macé », vers 1910.
Auteur
Docteur en histoire moderne et contemporaine, secrétaire de la Société historique et archéologique de l’Orne
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Signes et communication dans les civilisations de la parole
Olivier Buchsenschutz, Christian Jeunesse, Claude Mordant et al. (dir.)
2016