La citerne Basilique et l’approvisionnement en eau de Constantinople (actuelle Istanbul, Turquie) à l’époque tardo-antique : des ruptures économiques et constructives avec l’époque romaine
Résumé
Cet article est l’occasion de nous pencher sur l’approvisionnement en eau de Constantinople (actuelle Istanbul, Turquie) entre l’époque antique et tardo-antique et de nous intéresser principalement aux éléments portants de la citerne Basilique (Yerebatan Sarnıcı). L’étude de l’approvisionnement en eau de Constantinople s’est particulièrement développée ces dernières années et a mis en exergue trois ruptures entre les époques romaine et tardo-antique. L’une d’entre elles est l’utilisation de colonnes et de chapiteaux en marbre dans les citernes de l’ancienne capitale impériale. Ces supports ont été identifiés à des spolia, remplois de structures plus anciennes. Nous proposons une autre interprétation dans le cadre de la citerne Basilique, suivant en cela l’intuition de W. Müller-Wiener : les colonnes seraient des rebuts issus des carrières de Proconnèse (île de Marmara, Turquie). Cet aspect révèle la mise en place d’une économie de rebut dans la Constantinople tardo-antique.
Entrées d’index
Mots-clés : Antiquité tardive, carrières de Proconnèse, architecture, citerne Basilique
Index géographique : Turquie, Constantinople
Texte intégral
1L’étude de l’approvisionnement en eau de Constantinople a connu ces dernières années un développement sans précédent, notamment grâce au programme de recherche « Engineering the Byzantine water supply : procurement, construction and operation » mené par le professeur J. Crow de l’université d’Edimbourg. Son équipe a pu mettre en exergue plusieurs ruptures entre les époques romaine et tardo-antique dans les stratégies d’approvisionnement et de conservation de l’eau à Constantinople1.
2Outre ces quelques points, nous souhaitons également nous arrêter sur la citerne Basilique ou Yerebatan Sarnıcı. Elle est actuellement l’une des attractions touristiques de la ville d’Istanbul. Depuis les premiers témoignages de voyageurs au xvie siècle, elle a toujours étonné par sa structure et son esthétique2. Une de ses particularités est l’emploi de chapiteaux et de colonnes pour l’édifier3. L’origine de ces éléments architecturaux n’a pas semblé poser question, la plupart des chercheurs les voyant comme des remplois ou des produits semi-finis provenant directement des carrières de Proconnèse (île de Marmara, Turquie). Le but principal de cet article est de questionner ces hypothèses à la lumière d’observations de terrain et de mettre en lumière la possible existence d’une économie basée sur les rebuts de carrières et de chantiers, mise en place à Constantinople durant la période des ve et vie siècles, très active d’un point de vue de la construction et de la restauration de monuments publics et privés4.
Le système de conservation des eaux à Constantinople
3Dans une récente étude, K. Ward, J. Crow et M. Crapper rappellent les enjeux de l’approvisionnement en eau de Constantinople5. La ville, déjà importante à l’époque romaine, se développe véritablement lorsque Constantin décide d’en faire la capitale de son nouvel Empire. À l’image d’une nouvelle Rome, Constantinople s’étend symboliquement sur sept collines. Lieu stratégique, à mi-chemin entre les frontières occidentales et orientales de l’Empire, Constantinople possède un système de défenses naturelles, puisque trois de ses côtés donnent sur la mer.
4Toutefois, un problème majeur semble se poser à la ville dès l’époque romaine, son manque d’eau douce6. Pour le résoudre, plusieurs réseaux d’adduction d’eau prenant la forme de conduites souterraines et d’aqueducs sont progressivement construits, principalement durant le règne de Valens7. Aucune trace du réseau construit par Hadrien n’a été retrouvée pour le moment, contrairement à celui de Valens, dont plusieurs canalisations ont pu être authentifiées8.
5C’est à partir de cette seconde période que la stratégie d’approvisionnement en eau semble évoluer et forme la principale et première rupture avec l’époque romaine : en effet, l’apport en eau répondait au besoin des citoyens, on augmentait le volume si nécessaire. Le ive siècle marque un tournant, dans la mesure où prime progressivement le stockage de l’eau dans des citernes et des réservoirs au gabarit varié9. Cette nouvelle politique expliquerait le développement significatif de ce type d’infrastructures à Constantinople durant la période tardo-antique10. On dénombre actuellement 211 citernes et réservoirs à Istanbul, construits entre le ive et le xve siècle, chiffre remarquable pour une ville méditerranéenne11 ; 33,8 % d’entre eux ont pu être datés entre le ive et le viie siècle12. La contenance de certaines citernes – la citerne Basilique et la citerne Binbirdirek – les distingue des plus grandes citernes du monde méditerranéen13. Elles pourraient illustrer cette politique impériale de conserver les eaux affluant vers la capitale. La raison de ce changement de stratégie à l’époque tardo-antique n’est pas établie avec certitude et pourrait résulter de plusieurs facteurs14 : la présence de karsts rendant le flot des eaux discontinu, ou encore, en se basant principalement sur des témoignages textuels, la rigueur de l’été et la menace d’une interruption de l’approvisionnement en eau lors de sièges ou d’une conquête ont été avancées15.
6La deuxième rupture réside dans la forme même que prennent les citernes constantinopolitaines16. Ainsi, on rencontre une variété de modes de couvrements (voûtes, coupoles) contrastant avec la traditionnelle voûte en berceau dans la plupart des citernes romaines et tardo-antiques du monde méditerranéen17. Si l’on s’attarde sur la citerne Basilique, celle-ci est couverte de voûtes d’arêtes18. Ce mode de couvrement, associé à des tirants en bois placé entre chaque colonne, pourrait avoir un rôle parasismique19. De même, l’emploi de la brique prime sur la pierre dans la plupart des citernes de la ville ; cela serait également dû au risque de tremblement de terre20.
7La troisième particularité est l’utilisation de colonnes en marbre ou en granit et de chapiteaux en marbre comme structures portantes21. Dans le cadre des citernes édifiées après le milieu du vie siècle, il semble que la plupart de ces éléments architectoniques soient des remplois de l’époque tardo-antique22. Pour les chercheurs, les types de chapiteaux mis en œuvre dans ces infrastructures sont des indices pour déterminer leur terminus post quem23. Le réemploi de matériaux issus de bâtiments plus anciens durant les périodes médiévale et moderne à Constantinople n’est plus à démontrer24. Dans le cas des citernes construites à l’époque tardo-antique, l’identification de ces éléments porteurs pose davantage question. C’est sur ce dernier point que nous souhaiterions à présent nous attarder en nous intéressant plus particulièrement à la citerne Basilique, Yerebatan Sarnıcı.
La citerne Basilique ou Yerebatan Sarnıcı
8La citerne Basilique se situe entre la première et la deuxième colline d’Istanbul, non loin de l’église Sainte-Sophie et du palais impérial, et alimentait les jardins de palais ottomans25. Elle s’étend sous l’actuelle Yerebatan Caddesi (fig. 1a). Elle a été construite ou agrandie par Justinien (527-565) sous la cour d’un ancien bâtiment public, la Basilique comme en témoigne Procope, historien contemporain de Justinien, qui relate sa construction dans son ouvrage Les Édifices26. La date exacte du chantier n’est pas connue, mais J. Crow propose de le placer entre 527 et 561, date où le préfet de la ville Longinus aurait pavé à nouveau la cour de la Basilique et construit une colonnade27.
9La citerne Basilique mesure 138 × 64,6 mètres et est divisée en 12 travées formées de 28 supports chacune ; elle compte donc 336 colonnes (fig. 1b)28. Sa capacité a été estimée 80 230 mètres cubes29. Elle a subi plusieurs remaniements et restaurations aux époques moderne et contemporaine. Une partie au sud-ouest de la structure a été détruite, semble-t-il à l’époque du sultan Adbülhamid II (1876-1909)30. Identifiée de manière certaine, la citerne Basilique a fait l’objet de nombreuses publications31.
10Les éléments architectoniques qui la composent ont également fait couler beaucoup d’encre, plusieurs ayant été assimilés à des spolia32 : les plus remarquables sont les deux têtes de Méduse utilisées comme bases ; leur datation est discutée, elles pourraient être datées de l’époque de Septime Sévère (193-211) ou appartenir à un des monuments construits par Constantin (310-337)33 (fig. 2).
11Une architrave inscrite, à proximité du mur de l’époque ottomane, proviendrait du forum de Constantin34.
12Les chapiteaux sont les artefacts les plus étudiés. Un seul a été identifié de manière certaine à l’époque sévérienne35 ; deux autres pourraient avoir été sculptés, selon les auteurs, soit autour de 200 après J.-C., soit à l’époque de Constantin36. L’origine d’un lot homogène de 98 chapiteaux corinthiens complètement achevés est également discutée. C. Mango propose d’y voir l’utilisation d’un vieux stock du ve siècle conservé à Constantinople37. A contrario, W. E. Betsch, suivi par la majorité des chercheurs, propose de les placer au vie siècle, à l’époque du chantier de la citerne38. Enfin, la grande majorité des chapiteaux et impostes sont des produits semi-finis ou en cours d’épannelage ; ils dateraient donc du vie siècle et proviendraient directement des carrières de marbre de Proconnèse39.
13L’unique colonne ayant attiré l’attention des chercheurs est située quasiment au centre de la citerne, elle est ornée d’un motif reprenant la forme d’ocelles de paon. Elle a été datée du ive siècle, car ses motifs correspondent à ceux des colonnes de l’arc de Théodose40 (fig. 3).
Colonnes et chapiteaux : des rebuts
14Si nous résumons les hypothèses précédemment évoquées, les chapiteaux de la citerne Basilique seraient donc en grande majorité des produits semi-finis provenant des carrières, d’autres des remplois de bâtiments des époques romaine ou tardo-antique, et enfin un groupe homogène de produits finis, datables du vie siècle, provenant directement des carrières.
15Seul W. Müller-Wiener, dans une légende d’illustration, identifie ces éléments architectoniques à des rebuts de carrières. Il justifie cette hypothèse en mentionnant le grand nombre de pièces défectueuses observables dans la citerne et le fait qu’elles ont pu être préfabriquées dans les carrières de Proconnèse41. Cette proposition nous paraît très intéressante et demande à être approfondie, dans la mesure où elle permet de mieux cerner l’origine des colonnes, élément architectonique complètement délaissé par les recherches sur la citerne.
16Si nous poussons plus loin le raisonnement W. Müller-Wiener, ces éléments, abîmés lors de leur façonnement, seraient tout de même acheminés avec le reste des pièces intactes à Constantinople. Il est certain que l’époque justinienne a été propice à l’importation de ce type d’artefacts, pour la plupart issus des carrières de Proconnèse, situées sur l’île de Marmara, très actives entre le ve et le vie siècle42. N. Asgari développe le modus operandi des carrières : une fois le bloc extrait, il était équarri directement dans la zone d’extraction. Il pouvait ensuite être envoyé soit directement par bateau vers sa destination finale, soit acheminé dans le port de Saraylar (principal port au nord-est de l’île de Marmara), où plusieurs ateliers étaient installés43. Elle précise également que seule la phase de polissage était réalisée lors de la réception de ce produit préfabriqué, à pied d’œuvre44. Elle remarque toutefois un changement à l’époque tardo-antique, qui serait dû au vaste programme de constructions à Constantinople : certains éléments luxueux pouvaient être achevés dans les ateliers du port, mais d’une part, il ne s’agit pas de la majorité de la production des carrières de Proconnèse et d’autre part, N. Asgari semble encline à dater cette pratique de l’époque théodosienne45. Dans son article sur le port de Saraylar, elle recense 50 colonnes abandonnées qui pourraient être datées entre le iie et le vie siècle, ce qui paraît peu par rapport au nombre de colonnes exportées vers Constantinople46. Bien que les carrières soient encore exploitées, ce constat pourrait être un indice pour étayer la proposition de W. Müller-Wiener. Ainsi une économie autour des rebuts, au même titre que des produits bien exécutés et conformes aux commandes, existerait. Elle concernerait Constantinople, où semblaient être acheminés l’ensemble des produits semi-finis ou finis à l’époque tardo-antique47. Cette hypothèse incite à penser également qu’un lieu de dépôt équivalent à la Marmorata romaine devait exister nécessairement à Constantinople48.
17Si nous nous intéressons maintenant aux colonnes mises en œuvre dans la citerne, deux catégories principales apparaissent : les produits semi-finis et les colonnes complètement achevées. Dans les deux cas toutefois, on observe des imperfections qui pourraient justifier la qualité de rebuts de ces colonnes.
18Pour les produits semi-finis :
- forme oblongue, voire quasiment carrée, alors que la phase d’épannelage est très avancée (fig. 4a) ;
- imperfections dans la pierre ayant entraîné une épaufrure durant la phase d’épannelage (fig. 4b) ;
- imperfections dans la pierre ayant compromis la phase de finition (fig. 4c).
19D’autres causes pourraient avoir engendré le rebut de la colonne, comme un problème de dimensions. Cette dernière hypothèse ne peut pas être observée directement dans la citerne, mais les éléments porteurs comme les colonnes faisaient partie de commandes précises : leur aspect et surtout leurs proportions dépendaient des spécificités des ouvrages concernés. Un problème de ce type devait entraîner nécessairement leur mise au rebut49. Une autre hypothèse pourrait être un refus lors du débarquement à Constantinople. Le transport de colonnes par bateau est bien attesté, et il est évident que des dommages pouvaient être causés durant la traversée50. Les contrats entre la carrière et le commanditaire pouvaient prendre en compte ce genre d’accident51. Bien que les carrières de Proconnèse fussent impériales et donc ne devaient pas posséder ce genre de contrats restrictifs, les colonnes endommagées auraient pu être mises de côté, dans cette Marmorata constantinopolitaine, puis récupérées afin de bâtir des ouvrages comme les citernes. N. Asgari rappelle que la plupart des colonnes étaient envoyées sous l’aspect de produits semi-finis52. Il est donc possible que certaines d’entre celles qui ont été mises en œuvre dans la citerne aient été écartées à l’arrivée de la livraison (fig. 5a). Cela pourrait être le cas de la colonne décorée d’ocelles, dont les extrémités sont brisées, N. Asgari ayant bien montré que ce décor avait été réalisé en carrière53 (fig. 5b). Ces éclats pourraient également venir de la destruction du monument théodosien, mais l’absence d’autres colonnes avec ce décor dans la citerne ou dans tout autre monument de ce type à Istanbul incite à penser que la colonne était déjà au rebut et n’a jamais été mise en œuvre ailleurs.
20Pour certaines colonnes finies, on observe à leur extrémité la présence d’épaufrures (fig. 6a). Cette dernière catégorie serait alors des rebuts de chantiers. Cette idée correspond à la chaîne opératoire proposée par N. Asgari. L’hypothèse semble confirmée par la présence, au bas d’une colonne achevée, d’une marque en grec de tâcheron ou de pose « ΘΕ » qui prouve que la pièce n’était pas abîmée en carrière, mais qu’elle a bien été achevée sur le chantier et abandonnée par la suite (fig. 6b). Les raisons de l’abandon de ces colonnes pourraient être multiples : accident durant la phase de finition, dommage lié aux convois arrivant sur le chantier, etc54.
21Cette dernière hypothèse pourrait apporter une explication cohérente au groupe homogène de chapiteaux. Ne pourraient-ils pas être, eux aussi, des rebuts de chantiers qui par leurs dimensions ne correspondaient pas à la commande, et donc après la taille auraient été refusés par le maître d’œuvre ? En effet, N. Asgari tend à penser que les chapiteaux corinthiens de la période tardo-antique, à l’instar des colonnes, étaient tous réalisés à Constantinople et donc importés sous la forme de produits semi-finis de l’île de Proconnèse55.
Conclusions
22L’étude des systèmes d’adduction d’eau à Constantinople a permis de mettre en exergue quatre ruptures entre la période romaine et la période tardo-antique et plus spécifiquement à partir du ive siècle, à partir duquel la conservation de l’eau dans des citernes et des réservoirs semble privilégiée. L’aspect que prennent les citernes à Constantinople dénote par rapport aux autres structures de ce genre conservées dans d’autres villes méditerranéennes. L’emploi de la brique ainsi que la variété des systèmes de voûtement pourraient s’expliquer par les risques importants de tremblements de terre. Enfin, la mise en œuvre d’éléments architecturaux comme des colonnes et des chapiteaux rend ces citernes remarquables par rapport au bassin Méditerranéen.
23Dans le cas de la citerne Basilique, nous avons montré que ces éléments ne sont pas uniquement des remplois ou des éléments semi-finis, mais pour une grande majorité des rebuts, hypothèse évoquée déjà par W. Müller-Wiener. Ceux-ci pourraient être directement issus des carrières de Proconnèse, refusés après destruction lors de leur transport, ou encore écartés après la phase de finition à pied d’œuvre. Ces hypothèses incitent à penser qu’un entrepôt équivalent à la Marmorata romaine devait exister à Constantinople. Enfin l’étude des ces éléments a permis de mettre en exergue l’existence d’une économie basée sur les rebuts mise en place à Constantinople pour la période tardo-antique, cette hypothèse constituant la quatrième rupture avec l’époque romaine.
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Notes de bas de page
1 J. Crow et al., The water supply of Byzantine Constantinople, et plus récemment « Water and the creation of a new capital » ; K. Ward et al., « Water-supply infrastructure of Byzantine Constantinople » reconstituent les réseaux hydrauliques de la ville de Constantinople. Voir également pour des études récentes des citernes et réservoirs les travaux de K. Altuğ : « Planlama İlkeleri ve Yapım Teknikleri Açısından Tarihi Yarımada’daki Bizans Dönemi Sarnıçları », « Istanbul’da Bizans Dönemi Sarnıçlarının Mimari ve Özellikleri ve Kentin Tarihsel Topografyasındaki Dağılım », « Tarihi yarımada’nın sütunlu mirası: sarnıçlar » et K. Ward et al., « The Byzantine cisterns of Constantinople ». La première étude systématique sur les infrastructures hydrauliques à Constantinople a été réalisée par P. Forchheimer et J. Strzygowski, Die Byzantinischen Wasserbehälter von Konstantinopel. Enfin, une thèse de doctorat sous la direction de Semavi Eyice en 1989 recense l’ensemble des structures connues à cette époque : Ö. Ertuğrul, « Istanbul’da Bizans Devri Su Mimarisi ».
2 W. Müller-Wiener et al., Bildlexikon zur Topographie Istanbuls: Byzantion, Konstantinupolis, Istanbul bis zum Beginn des 17. Jahrhunderts, p. 284.
3 J. Crow, « Water and the creation of a new capital », p. 124, propose d’y voir un « modèle constantinopolitain ».
4 L’idée de cet article m’a été suggérée par J.-C. Bessac lors d’une visite de la citerne. Je le remercie chaleureusement de l’aide qu’il m’a apportée durant ce travail. Mes remerciements vont également à Kerim Altuğ pour m’avoir transmis des documents non publiés ou difficile d’accès. Toutes les erreurs sont de l’auteur.
5 K. Ward et al., « Water-supply infrastructure of Byzantine Constantinople », p. 191.
6 C. Mango, « Water supply of Constantinople », p. 9 ; J. Crow et al., The water supply of Byzantine Constantinople, p. 9 ; K. Ward et al., « Water-supply infrastructure of Byzantine Constantinople », p. 191.
7 Grégoire de Nazianze témoigne de ces réseaux à la fois souterrains et à ciel ouvert : C. Mango, Le développement urbain de Constantinople (ive-viie siècle), p. 41 ; J. Bardill et D. Krausmüller, « Translation of major texts and inscriptions relating to water supply, storage, and use in Byzantine Constantinople », p. 226 ont réalisé la compilation des sources médiévales et modernes mentionnant les infrastructures hydrauliques à Constantinople.
8 La construction d’un premier réseau, attribué à Hadrien, est actuellement discutée. Il se pourrait que le réseau d’Hadrien n’ait jamais existé ; voir C. Mango, « Water supply of Constantinople », p. 20 ; L. Striker et D. Kuban, Kalenderhane in Istanbul…, vol. 1, p. 30-31 contra J. Crow et al., The water supply of Byzantine Constantinople, p. 13-14 en dernier lieu.
9 J. Crow, « Water and the creation of a new capital », p. 123.
10 J. Crow et al., The water supply of Byzantine Constantinople, p. 214 ; K. Ward et al., « Water-supply infrastructure of Byzantine Constantinople », p. 191 ; K. Ward et al., « The Byzantine cisterns of Constantinople », p. 1501.
11 J. Bardill, « A bibliographical concordance of cisterns in Istanbul » a recencé 161 citernes et K. Altuğ, « Istanbul’da Bizans Dönemi Sarnıçlarının Mimari ve Özellikleri ve Kentin Tarihsel Topografyasındaki Dağılımı » en a recensé 158 ; K. Ward et al., « Water-supply infrastructure of Byzantine Constantinople », p. 191.
12 K. Ward et al., « The Byzantine cisterns of Constantinople », p. 1504-1505.
13 J. Crow, « Water and the creation of a new capital », p. 123.
14 C. Mango, Le développement urbain de Constantinople (ive-viie siècle), p. 42 ; « Water supply of Constantinople », p. 14-15 ; J. Crow et al., The water supply of Byzantine Constantinople, p. 214.
15 C. Mango, « Water supply of Constantinople », p. 14-15 ; J. Crow et al., The water supply of Byzantine Constantinople, p. 214 ; J. Crow, « Water and the creation of a new capital », p. 122.
16 Sur les techniques de construction et les éléments architectoniques des citernes constantinopolitaines : K. Altuğ, « Planlama İlkeleri ve Yapım Teknikleri Açısından Tarihi Yarımada’daki Bizans Dönemi Sarnıçları », p. 8-15 ; « Istanbul’da Bizans Dönemi Sarnıçlarının Mimari ve Özellikleri ve Kentin Tarihsel Topografyasındaki Dağılım », p. 55-78.
17 Sur la structure des citernes romaines et tardo-antiques, voir B. Mays et al., « History of water cisterns: legacies and lessons » ; K. Altuğ, « Planlama İlkeleri… », p. 13-14 ; « Istanbul’da Bizans Dönemi Sarnıçlarının Mimari… », p. 75-78, sur la variété des modes de couvertures dans les citernes constantinopolitaines.
18 K. Altuğ, « Istanbul’da Bizans Dönemi Sarnıçlarının Mimari… », p. 77.
19 J. Crow et al., The water supply of Byzantine Constantinople, p. 137 ; R. Ousterhout, Eastern medieval architecture, p. 92.
20 J. Crow et al., The water supply of Byzantine Constantinople, p. 137, 217-218.
21 Ibid., p. 137-138 ; K. Altuğ, « Istanbul’da Bizans Dönemi Sarnıçlarının Mimari… », p. 59. La citerne à l’ouest de la mosquée de Zeyrek n’est pas dotée de ce type d’aménagement.
22 J. Crow et al., The water supply of Byzantine Constantinople, p. 137-139 ; C. Barsanti, « Le cisterne bizantine di Istanbul… », p. 1487 ; K. Altuğ, « Reconsidering the use of spolia in Byzantine Constantinople ».
23 W. E. Betsch, The history, production and distribution of the late antique capital in Constantinople, p. 270-277 ; J. Crow et al., The water supply of Byzantine Constantinople, p. 138.
24 Pour un état des lieux de la recherche sur les spolia : P. Pensabene, « Architectural spolia between late Antiquity and the Middle Ages ».
25 K. Ward et al., « Water-supply infrastructure of Byzantine Constantinople », p. 183.
26 C. Mango, « Water supply of Constantinople », p. 16 ; J. Bardill et D. Krausmüller, « Translation of major texts… », p. 232. Les patriographes attribuent sa construction à Constantin : E. Mamboury, Constantinople : guide touristique, p. 42 et 195 ; R. Janin, Constantinople byzantine : développement urbain et répertoire topographique, p. 202, note 2 ; J. Bardill et D. Krausmüller, « Translation of major texts… », p. 223. Cette incertitude quant à l’origine de son commanditaire est reprise par C. Barsanti, « Le cisterne bizantine di Istanbul… », p. 1485. A. M. Schneider et W. Karnapp, Byzanz: Vorarbeiten zur Topographie und Archäologie der Stadt, p. 24-25, considèrent que la citerne aurait été creusée non pas sous, mais à côté de la basilique.
27 C. Mango, The Brazen House: a study of the vestibule of the imperial palace of Constantinople, p. 49-50 ; J. Crow et al., The water supply of Byzantine Constantinople, p. 17. Cette proposition s’appuie sur les témoignages de l’historien Malalas, 18.91 ; J. Bardill et D. Krausmüller, « Translation of major texts… », p. 233.
28 W. Müller-Wiener et al., Bildlexikon zur Topographie Istanbuls…, p. 285.
29 K. Ward et al., « The Byzantine cisterns of Constantinople », p. 192.
30 W. Müller-Wiener et al., Bildlexikon zur Topographie Istanbuls…, p. 284 ; B. Avnamak et al., Yerebatan Sarnıcı: rölöve Restitüsyon, Restorasyon projesi, p. 20.
31 Nous sommes partis de J. Bardill, « A bibliographical concordance of cisterns in Istanbul », p. 154-155.
32 Nous entendons par le terme spolia la définition que donne D. Kinney, « The concept of spolia… », p. 233.
33 C. Mango, Le développement urbain de Constantinople (ive-viie siècle), p. 69, les date de l’époque de Constantin. C. Barsanti, « Note archeologiche su bisanzio romana », p. 36-39 et J. Crow et al., The water supply of Byzantine Constantinople, p. 138, les placent à l’époque de Septime Sévère.
34 C. Mango, Le développement urbain de Constantinople (ive-viie siècle), p. 69. Un fragment de statue de l’époque sévérienne, plusieurs piédestaux et une grande architrave inscrite sont évoqués. Toutefois, ils ne sont pas relevés dans l’étude technique de B. Avnamak et al., Yerebatan Sarnıcı: rölöve Restitüsyon, Restorasyon projesi.
35 W. E. Betsch, The history, production and distribution…, p. 251 ; J. Crow et al., The water supply of Byzantine Constantinople, p. 138 ; B. Avnamak et al., Yerebatan Sarnıcı…, p. 25.
36 W. E. Betsch, The history, production and distribution…, p. 183-184 ; B. Avnamak et al., Yerebatan Sarnıcı…, p. 25, contra J. Crow et al., The water supply of Byzantine Constantinople, p. 138 ; J. Crow, « Water and the creation of a new capital », p. 124.
37 C. Mango, Byzantine architecture, p. 123 ; B. Avnamak et al., Yerebatan Sarnıcı…, p. 27.
38 W. E. Betsch, The history, production and distribution…, p. 134 ; B. Avnamak et al., Yerebatan Sarnıcı…, p. 25.
39 P. Forchheimer et J. Strzygowski, Die Byzantinischen Wasserbehälter von Konstantinopel, p. 55, identifie une imposte mise en œuvre en cours d’épannelage ; repris dans K. Wulzinger, « Byzantinische Substruktionsbauten Kontaninopels », p. 383 ; W. E. Betsch, The history, production and distribution…, p. 123. C. Barsanti, « Le cisterne bizantine di Istanbul… », p. 1485 ; J. Crow, « Water and the creation of a new capital », p. 12 (suggestion d’Annie Pralong). La préfabrication des colonnes et chapiteaux au sein des carrières de marbre a été bien démontrée par N. Asgari, « Roman and early Byzantine marble quarries of Proconnessus », p. 479. Une revue des publications de N. Asgari jusqu’en 1997 a été proposée par A. Pralong, « Recherches sur les chapiteaux corinthiens tardifs en marbre de Proconnèse », p. 284.
40 E. Mamboury et T. Wiegand, Die Kaiserpaläste von Konstantinopel zwischen Hippodrom und Marmara-meer, p. 57 ; K. Altuğ, « Istanbul’da Bizans Dönemi Sarnıçlarının Mimari ve Özellikleri ve Kentin Tarihsel Topografyasındaki Dağılım », p. 61. Une colonne similaire, abandonnée dans les carrières de Proconnèse à cause d’une imperfection, a également été recensée par N. Asgari, « Objets de marbre finis, semi-finis et inachevés du Proconnèse », p. 123 ; voir aussi A. Pralong, « Recherches sur les chapiteaux corinthiens… », p. 287-288, 292.
41 W. Müller-Wiener et al., Bildlexikon zur Topographie Istanbuls…, p. 284, Abb. 322 : « Die in der Zisterne verwendeten Bauglieder sind wohl weitgehend verworfene Stücke aus der fabrikmässig organisierten Produktion der Prokonnesos-Brüche, wie die zahlreichen fehlerhaften Stücke beweisen ».
42 W. E. Betsch, The history, production and distribution…, p. 164-166 ; N. Asgari, « The Proconnesian production… », p. 267 ; C. Mango, « The development of Constantinople as an urban center », p. 124-127.
43 N. Asgari, « The Proconnesian production of architectural elements in late Antiquity… », p. 267.
44 N. Asgari, « Roman and Early Byzantine Marble Quarries of Proconnesus », p. 475.
45 N. Asgari, « Zwei Werkstücke für Konstantinopel aus dem prokonnesischen Steinbrüchen », p. 50-53 ; « The Proconnesian production… », p. 267. L’ensemble des données a également été observé par W. E. Bestch pour les chapiteaux : The history, production and distribution…, p. 161-162.
46 N. Asgari, « The Proconnesian production… », p. 266.
47 N. Asgari, « Objets de marbre… », p. 121.
48 Ce lieu n’a toujours pas été retrouvé néanmoins. W. E. Betsch, The history, production and distribution…, p. 160-162. Sur la Marmorata romaine, P. Pensabene, Le vie del marmo.
49 N. Asgari, « Objets de marbre… », p. 117.
50 J. C. Fant, « Contracts and cost for shipping marble in the Roman Empire » pour la bibliographie ; B. Russell, « Shipwrecks and stone cargoes: some observations » pour la remise en question des naves lapidariae.
51 Des contrats d’époque grecque classique mentionnent l’obligation de livrer par chargement des pierres « saines et sans épaufrure » : M.-C. Hellmann, L’architecture grecque. Les principes de la construction, p. 24-25.
52 N. Asgari, « Objets de marbre… », p. 124.
53 Ibid., p. 123.
54 M.-C. Hellmann, L’architecture grecque : les principes de la construction, p. 72.
55 N. Asgari, « Objets de marbre… », p. 121.
Auteurs
Chercheuse postdoctorante, domaine d’intérêt majeur « Matériaux anciens et patrimoniaux » ; laboratoire Orient et Méditerranée (UMR 8167 du CNRS), équipe Mondes sémitiques ; membre associée à l’Institut français d’études anatoliennes (Istanbul, Turquie)
Ass. Prof. Dr., Istanbul University
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Signes et communication dans les civilisations de la parole
Olivier Buchsenschutz, Christian Jeunesse, Claude Mordant et al. (dir.)
2016