Animateur et fonctionnaire : deux statuts compatibles ?
p. 225-235
Texte intégral
1Je souhaite débuter cette communication sur le rapport entre « animation et politique » par une citation de monsieur le maire au moment de mon entretien d’embauche dans une collectivité : « Sachez, Monsieur, que les services d’animation que vous allez diriger représentent pour notre équipe un enjeu politique primordial. Nous n’avons pas le droit à l’erreur (…) Les activités proposées pour les enfants et les jeunes sont la vitrine de notre village ». Je précise que jusqu’alors mon parcours professionnel s’était fait dans le milieu associatif. De nombreuses interrogations ont alors traversé mon esprit.
2En résumé, un animateur fonctionnaire est-il condamné à devenir un simple instrument au service d’une politique locale ? Est-il réduit à un rôle d’exécutant, un spécialiste du loisir et uniquement du loisir, où la notion de garderie supplante celle de l’éveil éducatif de l’enfant et du jeune ?
3Ou bien à l’inverse, les animateurs territoriaux, travaillant dans la proximité du pouvoir local, ont-ils la possibilité de jouer un rôle important, influent et stratégique auprès des décideurs politiques ? Cette vision de leur fonction renforcerait le sens de la création de la filière animation de la Fonction Publique Territoriale, même si celle-ci reste encore peu finalisée du fait de sa courte existence de seulement dix ans205. Dans un secteur qui se professionnalise mais qui reste encore flou, comme le soulignent Jean-Pierre Augustin et Jean-Claude Gillet en conclusion de leur ouvrage « L’animation professionnelle : histoire, acteurs, enjeux », quel positionnement stratégique l’animateur, chef de service, peut-il développer ?
4Peut-on alors postuler que la création, l’imagination, l’éveil au sens critique, le développement et l’épanouissement de l’individu acteur de ses loisirs, ainsi qu’une pratique de transformation sociale, restent des possibles pour l’animateur territorial ?
5Mon hypothèse est que les deux entités qui constituent l’identité professionnelle dans le champ de l’animation, à savoir ici l’héritière d’une culture et le statut de fonctionnaire territorial, peuvent être compatibles. Il existerait en conséquence une marge de manœuvre dans le processus de prise de décision pour l’action, de la part de l’animateur territorial. Reste à déterminer l’ampleur de cette marge de manœuvre et dans quelles conditions celle-ci s’exerce.
6Afin de répondre à ces interrogations, cette recherche, à partir de ma situation professionnelle dans un contexte territorial en pleine évolution, tentera de mettre en évidence une partie des enjeux, contraintes et ressources, avec lesquels les animateurs sont en prise au travers de l’exemple d’une pratique de terrain questionnée par des outils théoriques.
A propos de territoire
7Le géographe Guy Di Méo affirme que « toutes les problématiques qui préoccupent les différents acteurs – dont les animateurs font partie – sont toutes territorialisées »206. Il expose l’hypothèse que les constructions territoriales peuvent être un moyen de recréer du lien social dans le sens où elles offrent un nouvel espace de négociation, de débat, d’échange que l’on peut considérer comme une ressource. Un autre géographe, Jean-Pierre Augustin, rejoint cette analyse et affirme que « le territoire permet de cerner une problématique théorique de l’intervention sociale et culturelle : il peut être un outil opératoire pour l’action »207. Dès lors, le territoire quel qu’il soit peut être un nouveau lieu de recréation d’un espace démocratique, espace au sein duquel l’animateur a un rôle à jouer dans la conception, la mise en œuvre et l’évaluation de ses différentes pratiques auprès d’un public varié.
8Cependant, une lecture plus contrastée du territoire est nécessaire. Guy Di Méo précise également qu’il engendre la création de pouvoir, créant une hiérarchisation dans les sociétés, provoquant une dissymétrie sociale, accentuant un renforcement des pouvoirs et des moyens de contrôle et donc moins de liberté pour d’autres acteurs.
9C’est à partir de ce contexte ambivalent, créateur d’espace démocratique d’un côté et facilitateur d’exclusion de l’autre, que les animateurs, par leur connaissance du territoire au sein duquel ils évoluent, peuvent dépasser cette contradiction et favoriser la réactivation du lien social dans leurs pratiques quotidiennes et dans le rôle de conseiller qu’ils peuvent jouer auprès des élus locaux. Il existe donc des interactions entre les individus et les territoires politiques. « Les individus ont besoin d’un territoire car il offre un cadre structurel et inversement ce dernier a besoin des individus afin qu’ils puissent y insuffler du sens, les uns et les autres se renforçant mutuellement »208.
10Il n’y a donc pas de territoire sans acteurs qui le construisent et le reconstruisent en permanence. Ces concepts théoriques mis en écho avec le développement de la commune de Mouguerre conduisent à se questionner sur le rôle des acteurs qui composent le territoire, ainsi que sur leur marge de manœuvre. Il conviendra pour cela de s’appuyer sur les besoins exprimés par les familles. En effet, la forte attente des familles en matière de services en lien avec l’enfance et la jeunesse accentue le développement des politiques locales des élus qui administrent le territoire.
Des besoins et attentes des publics
11Le nouveau cadre de vie, pour ces familles avec enfants qui s’installent, s’accompagne de besoins nouveaux au sein du territoire. Qualifiés de « rurbains » en référence à leur passé en ville, ces habitants dont (majoritairement) les deux parents travaillent, ont des besoins et des attentes spécifiques vis-à-vis de la commune qui les accueille. La notion de « vie à la campagne » sous-tend aujourd’hui un besoin de services, écoles, activités péri et extrascolaires, activités culturelles et de loisirs. Cet ensemble représente pour les familles néo-arrivantes un attrait et souvent une condition à l’implantation sur un territoire choisi aussi en fonction de ces atouts. Ces phénomènes posent de véritables enjeux structurant les réponses et les projets de développement du territoire instaurés par les élus locaux, et parmi lesquels la politique publique Enfance et Jeunesse tient une place prépondérante. François De Singly expose à ce sujet une stratégie de la famille contemporaine dans le choix de son implantation sur un territoire en relation avec les opportunités de loisirs extrascolaires qu’il propose : « Les parents peuvent agir en créant le meilleur environnement extrascolaire pour leurs enfants et en s’orientant au mieux dans le système scolaire »209. Ici, les actions d’une politique éducative en faveur de l’Enfance et de la Jeunesse sont reprises comme des vecteurs d’ascension sociale qui permettent une élévation du capital culturel pouvant conditionner une intégration dans une classe sociale supérieure dans le futur de l’enfant car comme le démontre Pierre Bourdieu, « le diplôme n’est ni une condition nécessaire, ni une condition suffisante de l’accès à toutes les classes dominantes »210.
12D’autre part, il faut rappeler que l’arrivée massive de nouvelles familles sur le sol communal s’accompagne de programmes immobiliers d’envergure. Jusqu’à présent composée de maisons individuelles, la typologie des foyers en construction s’oriente en partie vers des habitats collectifs. La volonté municipale de respecter la loi Borloo sur le pourcentage de logements sociaux est en cours de réalisation211. L’animateur, au travers des actions et des conseils en matière de politique éducative Enfance, Jeunesse, axera sa réflexion en fonction de cette transformation du territoire. Qui plus est, tous les néo-arrivants ne possèdent pas le même profil. La mise en œuvre de projets immobiliers à vocation sociale sur le territoire annonce également une diversité des catégories socioprofessionnelles qui le composent. Cette dimension sociale est amenée à prendre de plus en plus d’ampleur dans les années à venir compte tenu des projets d’habitats futurs.
13Il conviendra dans un souci de mixité sociale, d’accès égalitaire aux loisirs, de considérer cet afflux de population. La mise en œuvre d’une politique éducative Enfance, Jeunesse et Sports ne peut se résumer à un simple système de « garde » lié à une augmentation démographique. L’accessibilité aux loisirs et à la culture pour tous est un des enjeux forts, permettant de mener un véritable travail d’animation doté de sens. Grâce à une politique éducative en direction de l’enfance et de la jeunesse, et un souci constant de la prise en compte de l’individu au sein du collectif, les projets d’animation ayant une visée de transformation des représentations sociales sont soumis à cette dynamique visant à recréer ou à maintenir du lien social.
14Enjeu d’attractivité pour un territoire en expansion comme celui-ci, l’inscription dans une politique éducative et son développement constituent également un enjeu politique de taille. La non-prise en charge de ce type d’activités, à la vue de la situation périphérique de la commune, risquerait de créer une fuite de ces résidents vers l’agglomération lors du temps de loisirs. C’est dans ce cas que la notion de village-dortoir peut prendre toute sa dimension et entraîner la dérive classique : toute la vie sociale, professionnelle et liée aux loisirs des habitants du village se construit à l’extérieur de celui-ci. Par l’aide et l’engagement des élus locaux au soutien du tissu associatif local, et par la mise en œuvre d’une politique d’animation concertée et réfléchie en fonction des attentes et des besoins locaux, l’enjeu politique d’aménagement territorial revêt ici une importance de taille.
Pour une mobilisation des acteurs et des publics via des dispositifs institutionnels
15Les Contrats Educatifs Locaux (CEL) du Ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que les Contrats Enfance, Jeunesse (CEJ) de la CNAF ont le mérite de promouvoir un rapprochement de nombreux partenaires dans le but de mettre en place des politiques d’animation en direction de la jeunesse sur des temps spécifiques. C’est la notion des comités de pilotage – dits partagés – de mise en œuvre qui me semble la plus pertinente dans ce type de dispositifs, outre bien sûr l’aspect financier qu’ils représentent.
16En effet, l’attrait principal de ce type de mesures successives réside dans les interactions qui se créent dans ces instances. Cette relation avec différents partenaires institutionnels, associatifs, scolaires, les représentants des familles et les jeunes eux-mêmes qui composent le comité de pilotage des dispositifs, permet une réflexion élargie pour une mise en œuvre cohérente sur la commune. Tous deviennent alors des acteurs investis dans le développement d’une politique locale en direction de la jeunesse. Ce lieu d’échanges, de propositions, de débats en vue de la création d’actions locales, représente pour les élus une redéfinition des relations de pouvoir qui, à mon avis, entraîne ou peut entraîner une démarche positive globale. Une politique jeunesse représente un enjeu politique. Par conséquent, « partager un diagnostic équivaut à redistribuer le pouvoir du savoir. Il n’échappe à personne que les rapports au sein d’un même système d’acteurs – dont chacune des composantes aura dès lors à se découvrir partenaire des autres – entre politiques, intervenants sociaux et populations, vont s’en trouver profondément modifiés. (…) Au fond la notion de diagnostic partagé introduit la perspective d’un projet social à construire moyennant la contribution et la participation de toutes sortes d’acteurs, à la différence des projets préfabriqués issus de la connaissance et de la décision non partagée d’un seul »212. Ce point de vue, exposé par J.-F. Bernoux, me semble tout à fait en adéquation avec les valeurs de l’éducation populaire et de l’animation qui tendent à favoriser la prise d’initiative et le positionnement citoyen de l’individu acteur d’une société qu’il participe à construire.
17Le rôle d’opérateur de médiations entre les différents publics lors de ces réunions incombe à l’animateur ; charge à lui de susciter le débat et l’émergence de projets construits collectivement en direction de la jeunesse. Je vous renvoie ici aux travaux de modélisation théorique de Jean-Claude Gillet
18L’animation et l’animateur sont inscrits dans un champ politique, jamais complètement asservis, du moins je l’espère, ni jamais complètement libérés des contraintes politiques qui pèsent sur eux. Le développement de cette vision partagée de l’animation au sein de ces comités de pilotage reste un « défi » permanent à relever pour l’animateur territorial en charge de la coordination de ce type de contrats au sein des collectivités213. L’animateur professionnel en raison de son approche éducative des situations d’animation n’est-il pas en mesure aussi d’être un levier permettant aux individus de se positionner comme des acteurs de leur temps libre dans une démarche citoyenne ? Comment, face à la relation hiérarchique qui est la sienne dans les collectivités, l’animateur peut-il mettre en œuvre ce type d’interactions ? Pour cela, il est nécessaire de s’appuyer sur les relations de pouvoir en jeu au sein de la collectivité.
L’élu décide, l’animateur cadre exécute : réalité ou raccourci ? Quelle répartition des rôles de chacun dans cet environnement complexe ?
19E. Friedberg définit le pouvoir comme la « capacité qu’a une personne d’obtenir d’une autre personne de faire ce qu’elle lui demande »214. Il explique que le pouvoir représente un rapport de force, mais également un espace de négociation au sein duquel « l’un peut retirer davantage que l’autre, mais où, également, l’un n’est jamais totalement démuni face à l’autre »215. Cette analyse sociologique est issue du courant « de l’analyse stratégique » qui représente un autre courant de pensée. Affirmant que « si l’on admet que l’homme n’est pas seulement une main (mouvement pour l’organisation scientifique du travail) ou un cœur (mouvement des relations humaines) mais également une tête, c'est-à-dire une liberté, un projet, alors il faut accepter l’idée que la conduite humaine est stratégique, c'est-à-dire qu’elle est orientée en vue d’atteindre un objectif personnel, compte tenu des contraintes de la situation ».
20Les animateurs territoriaux, responsables de services, embauchés au sein des collectivités, dépendent du pouvoir hiérarchique des élus, des décideurs politiques. Le code des procédures des collectivités territoriales définit le fonctionnaire territorial comme un agent ayant pour mission d’exécuter des tâches pour le service de la collectivité en fonction des axes déterminés par l’autorité élue, par rapport aux compétences décentralisées qui sont les siennes. Il y a donc à partir de là une relation de pouvoir qui s’instaure entre le décideur et le technicien.
21Cependant, la complexité, la spécificité des dossiers de politiques publiques en lien avec les accueils collectifs de mineurs en général et l’animation en particulier, placent l’animateur, cadre de la collectivité, comme un maillon essentiel avec un rôle clef dans la chaine de prise de décisions des élus. Dans le cadre des politiques publiques en lien avec l’Enfance, la Jeunesse et les Sports, le professionnel de terrain se situe au carrefour d’un grand nombre d’acteurs, de publics, de réseaux, de partenaires avec lesquels il coopère pour la conception et la mise en œuvre des actions, ainsi que d’autres projets d’animation ou de développement. Bien que l’on ne puisse pas citer ici l’ensemble des partenaires avec lesquels l’animateur territorial construit le projet d’une collectivité, on pourrait résumer ce contexte complexe en affirmant que l’animateur est en relation avec les sphères institutionnelles et financières dans le cadre des contractualisations de dispositifs de politiques publiques, associatives, scolaires et familiales. Au travers de ces nombreux partenariats et de la proximité qui est la nôtre avec les publics, se dessine un contexte flou qu’il appartient à l’animateur de maitriser afin d’atteindre ses objectifs au service d’une politique jeunesse. En effet, seul l’animateur, en raison de sa compétence et de sa légitimité face à un environnement sans cesse mouvant et complexe, peut être l’interface privilégiée pour le décideur politique élu216.
22Cette relation entre le cadre et l’élu peut engendrer au sein de la collectivité un détournement des circuits hiérarchiques classiques, ce qu’Henry Minzberg dénommait « la coalition interne »217 dans son ouvrage « safari en pays stratégie ».
23L’animateur chef de service, tel un expert, dispose d’un poste stratégique, car du fait de son rôle de conseiller de l’exécutif, il peut exercer une certaine influence sur la définition des orientations politiques de la collectivité.
24Cet environnement complexe de la collectivité, dans les relations partenariales nécessaires à la mise en œuvre d’un projet d’animation territoriale, participe à renforcer la légitimité du professionnel. Cela a pour effet de créer ce qu’E. Friedberg qualifie de « zone d’incertitude » au sein de l’organisation218. Ce dernier affirme en effet que « plus la zone d’incertitude contrôlée par un individu ou un groupe sera cruciale pour la permanence de l’organisation (…), plus celui-ci disposera de pouvoir »219. Il s’agit là d’une position dite de « marginal sécant » où l’animateur qui évolue au sein de son organisation possède un pied dans cette dernière et un autre dans des sphères extérieures qui lui permettent de jouer un rôle déterminant, augmentant ainsi son pouvoir, sa marge de manœuvre et donc sa liberté d’action.
25Le « marginal sécant » ou « portier » est donc en capacité d’« être un acteur qui est partie prenante dans plusieurs systèmes d’action en relation les uns avec les autres et qui peut, de ce fait, jouer le rôle indispensable d’intermédiaire et d’interprète entre des logiques d’action différentes, voire contradictoires »220. A condition toutefois, que nous nous formions, communiquions et nous organisions dans une logique de construction identitaire qui nous permettra de relever les défis qui s’offrent à nous en matière de professionnalisation, sous le statut de fonctionnaire territorial en particulier et sous toutes les formes de statuts publics ou privés en général.
Bibliographie
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Notes de bas de page
205 Elle a été créée en 1997.
206 Notes issues de la conférence ISIAT de Guy Di Méo, professeur de géographie à l’université de Bordeaux III, du 26 avril 2008 : « le territoire et ses acteurs ».
207 Jean-Pierre Augustin, (1991) Les jeunes dans la ville : institution de socialisation et différenciation spatiale dans la Communauté urbaine de Bordeaux.
208 Guy Di Méo, op. cit.
209 De Singly François, (2004) Sociologie de la famille contemporaine, Paris : Amand Colin, coll. 128.
210 Pierre Bourdieu in De Singly François, (2004) Sociologie de la famille contemporaine, op. cit.
211 125 sont aujourd’hui livrés et le pourcentage de logement sociaux est fixé à 30 % pour tout nouveau programme immobilier afin de satisfaire les 20 % prévus dans le cadre de la loi Borloo d’ici à 20 ans.
212 Bernoux Jean-François, (2005) Mettre en œuvre le développement social territorial : méthodologie, outils, pratiques, 2ème édition, Paris : Dunod, p 78.
213 Comme l’exprime Jean-Claude Gillet dans son ouvrage, Animation et animateurs. Le sens de l’action, p. 268 : « S’il est indéniable que certains collectifs ou associations ont pu accéder à des dispositifs institutionnels et à des relations directes et constructives avec des municipalités, il reste notoire que l’insuffisance des dispositifs est révélée par un manque de volonté politique, de la part de beaucoup d’institutions administratives et d’élus, affirmée, confirmée et soutenue, d’impliquer les habitants dans la transformation de leur quartier et dans l’accès à la richesse et à la diversité de leur ville. Et pourtant si faire avec les habitants et non pour les habitants est un exercice difficile, il est essentiel si l’on veut donner corps à la responsabilité des citoyens, à la démocratie locale ».
214 Friedberg Erhard, (1988) L’analyse sociologique des organisations, Pour, n° 28, p. 32.
215 Ibid16.
216 Pour illustrer mon propos, je n’énumérerai entre autres que la dégressivité croissante des aides de l’Etat en matière de politique jeunesse, les remaniements successifs des dispositifs de financement de la CNAF, les recherches de financement auprès de missions interministérielles quasi anonymes (ex. de la MILDT) ou bien auprès de fonds européens dont la lourdeur des dossiers freine bon nombre de prétendants, les changements constants de règlementation au sujet des accueils collectifs de mineurs et des diplômes du Ministère de la Santé de la Jeunesse et des Sports, les dispositions récentes prises par le Ministre de l’Education Nationale à propos de la résorption de l’échec scolaire via des stages de soutien sur les temps péri et extrascolaires ainsi que la volonté hier, l’obligation aujourd’hui, d’établir un service minimum par les collectivités en cas de grève du corps enseignant dans le primaire, les dispositifs « tentaculaires » de la politique de la ville dans le cadre des Contrats Urbains de Cohésion Sociale (CUCS), etc.
217 Dans son ouvrage Safari en pays stratégie.
218 Il les a classifiées en quatre grands types : le savoir et le savoir faire, le rapport à l’environnement, les flux de communication et l’utilisation de la règle.
219 Friedberg Erhard, (1988) L’analyse sociologique des organisations, Pour n° 28, p. 36.
220 Olivier Douard, Dire son métier : les écrits des animateurs.
Auteur
Directeur service enfance jeunesse et sports de la ville de Mouguerre (64)
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