Comportements écologiques responsables et participation citoyenne dans les écoquartiers : entre discours et réalité
p. 185-195
Texte intégral
1L'enjeu de la protection de l'environnement est de taille car, au delà des catastrophes naturelles liées au dérèglement climatique, se profile pour les années à venir l'impossibilité de maintenir les ressources naturelles communes suffisantes1. D'où l'urgence de la mise en place d'un développement durable c'est à dire « un développement susceptible de satisfaire les besoins de la génération actuelle sans compromettre les possibilités pour les générations futures de satisfaire les leurs » (Rapport Brundtland 1987). Cette urgence se retrouve, en particulier, dans le domaine de l'urbanisme. Ce qui n'est en rien étonnant quand on sait que 75 % de l'énergie mondiale est consommée dans les villes.
2L’éco-quartier de la Courrouze dans la banlieue de Rennes incarne parfaitement ces nouveaux modèles urbanistiques exemplaires. En effet, la plaquette de présentation2 mise en ligne sur le site de la mairie de Rennes nous semble très évocatrice de cette nouvelle utopie urbaine. La Courrouze y est décrit comme « un projet exemplaire de développement durable » qui « se différencie (des autres quartiers) par la présence d’un « état d’esprit », d'une identité forte qui incite chacun à se sentir chez soi ». Tout dans ce projet est prévu pour « placer l'humain au cœur de l'urbanisme ». Jusqu'à envisager un mélange harmonieux dans lequel les différents habitats « co-existent avec les autres sans frontière, mais, au contraire, en favorisant toutes les rencontres ». L'espace se met, alors, à « respirer », cet anthropomorphisme descriptif laissant la place à une possible confusion entre ce qui relève du bâti et ce qui relève de l'humain. Mais cette osmose entre potentialité technique et habitants ne peut-être possible que si les dispositifs techniques sont accompagnés de dispositifs organisationnels pour garantir les transformations promises. L’histoire de la technique a déjà bien montré le hiatus qui s’est toujours créé entre les promesses offertes et la réalité des transformations. Les objets ne suffiront pas s’ils ne sont pas accompagnés par un nouveau mode d’organisation qui permettrait d’exploiter toutes les nouvelles potentialités (Toussaint et Vareilles 2009).
3Ce nouveau mode organisationnel, imaginé dans les nouveaux projets urbanistiques consiste à placer l'habitant au cœur du processus de construction de son environnement. La majorité de ces nouveaux projets urbanistiques insiste sur la nécessité de donner aux citoyens les outils leur permettant de participer, d'alimenter et d'enrichir leur environnement quotidien, afin qu'ils puissent, tous ensemble, construire un environnement durable. La Courrouze n'échappe pas à cette préconisation qui constitue, de fait, une forte invitation à une nouvelle forme de gouvernance participative. Il est, en effet, clairement indiqué sur la plaquette de présentation que la Courrouze « est un lieu où habitants et usagers deviennent des acteurs participants à la vie de leur quartier. Initiatives spontanées, projets associatifs, rencontres régulières... Une citoyenneté de proximité y est favorisée ». Autrement dit, l'éco-quartier serait le quartier idéal (ou idéalisé) dans lequel les habitants, « porté » par un même sentiment d'appartenance, mettraient en œuvre un « ensemble d'activités humaines dont l'intentionnalité est de contribuer à la protection des ressources naturelles ou du moins à la réduction de la détérioration de l'environnement » (Aragonès (1985) cité par Weiss et Girandola 2010).
4Ainsi imaginé, l'éco-quartier fonctionnerait comme un « site comportemental » au sens de Wicker (1979 in Moser et Weiss 2003) à savoir : « un système ordonné, auto-régulé et avec des frontières définies, composé d'éléments humains et non humains remplaçables qui interagissent de façon synchronisée pour mener à bien une séquence ordonnée d'évènements appelée le programme comportemental ».
Les éco-quartiers : un lieu de vie fortement normé ?
5Rappelons tout d'abord la définition d'une norme. Une norme sociale est un modèle culturel d'action et d'évaluation auquel les individus sont censés se conformer. Il y a, donc, dans cette définition, une forte dimension prescriptive, notamment en termes de comportements à adopter (Dubois 2002). La norme ne définit pas seulement un idéal, un but à atteindre, elle définit des façons d’être et d’agir. Par ailleurs, une norme sociale possède une forte dimension de désirabilité sociale. Adhérer à la norme et agir en conformité avec ce qui est attendu sont fortement liés à la recherche de l’approbation des autres, et ce malgré l'absence de sanctions formelles en cas de non-respect de cette norme.
6Ces deux dimensions (prescription et désirabilité) sont massivement présentes dans le discours pro-environnemental (Felonneau et Becker 2008). Face à l'urgence climatique, le discours écologique ressemble, de plus en plus, à une forte préconisation (quasi-injonction) à changer de mode de vie. Il faut, pêle-mêle : trier ses déchets, économiser l'eau et l'énergie, acheter des produits locaux et de saison, prendre les transports en commun, faire du vélo3... Quant à la désirabilité, elle est tout aussi évidente. Comment en effet, l'individu peut-il imaginer penser ou dire autrement que le discours ambiant et dominant ?
7Les éco-quartiers n'échappent pas à cette forte dimension normative. Faire le choix de vivre dans un éco-quartier, c'est, pour l'habitant, adhérer à cette image de ville durable « désirable » souhaitée et idéalisée par les principaux acteurs de la ville et conforme au discours normatif ambiant pro-écologique. Avec, qui plus est, en filigrane, une participation active des habitants à la vie du quartier, levier incontournable dans l'engagement et la fabrique de cette ville durable (Tozzi 2014). Participation d'autant plus prégnante que le contexte urbanistique français est caractérisé par l’introduction progressive d’une injonction participative dans la loi (loi sur l’administration territoriale de 1992, loi d’orientation sur la ville de 1991, loi Barnier de 1995, loi Solidarité Renouvellement Urbain de 2000 pour ne citer qu'elles).
Les habitants des éco-quartiers aux prises avec cette norme pro-environnementale : entre adhésion (acceptation) et clairvoyance normatives
8Quelques précisions définitoires, tout d'abord. L'adhésion normative se caractérise par le fait, pour un individu, de conformer ses comportements à la norme dominante, à savoir la norme pro-environnementale dans le cas qui nous occupe. Quant au concept de clairvoyance normative introduit par Py et Somat (1991), il se définit comme la connaissance (ou la non-connaissance) de la nature socialement valorisée d’un comportement ou d’un jugement particulier. La clairvoyance normative relèverait donc, plus, de ce que la psychologie sociale appelle les attitudes. Une personne clairvoyante est consciente de la nature normative versus contre-normative d’une attribution ou d’un comportement (Somat et Vazel 1999). La clairvoyance normative « participe plus largement d’une activité assez générale orientée vers la connaissance du fonctionnement social et plus spécifiquement vers la compréhension des déterminants des conduites sociales » (Py et Ginet 1999, p. 13).
9Quelques résultats méritent d'être précisés : cette connaissance ou non-connaissance est indépendante de l’adhésion individuelle à la norme sociale à laquelle elle se réfère ; La clairvoyance normative et l’adhésion normative peuvent, donc, être disjointes (Py et Ginet 1999 ; Py et Somat 1991). D'autre part, les individus capables de garder une certaine distance par rapport aux objets sociaux, développent une clairvoyance normative plus large que les autres (Dubois 1988 ; Dubois et Le Poultier 1993 ; Channouf et al. 1995). Cette capacitéì leur permet « de développer des stratégies adaptatives pour essayer de répondre aux attentes des autres » (Somat et Vazel 1999, p. 693).
10Les travaux précédemment cités, la mise en avant, dans le discours social dominant, d’une nouvelle vision de la ville, incitent à penser que les habitants des éco-quartiers témoignent, de par leur choix résidentiel, d’une plus grande adhésion à la norme pro-environnementale. Pour les mêmes raisons, auxquelles s’ajoute l’importante promotion de la norme pro-environnementale au sein des éco-quartiers, les habitants des écoquartiers auraient une meilleure connaissance de cette norme, et développeraient ainsi une plus grande clairvoyance normative que le reste de la population.
11Cependant, comme nous l’avons signalé plus haut, de nombreuses études (Py et Somat 1991 ; Py et Ginet 1999 ; Somat et Vazel 1999) ont montré que la clairvoyance normative était indépendante du degré d’adhésion individuelle à la norme de référence, ici l’adhésion à la norme pro-environnementale. La question centrale devient, alors : les réponses des habitants des éco-quartiers aux questionnaires sur les comportements écologiques responsables sont-elles le résultat d’une véritable adhésion à la norme pro-environnementale ou alors, plutôt celui d’une grande clairvoyance, c’est-à-dire de la grande compréhension de cette norme et de ses prescriptions. Autrement dit, les éco-habitants pourraient répondre dans le sens de cette norme afin simplement de se conformer à ce que socialement nous attendons d’eux et non par réelle adhésion à la norme environnementale.
Présentation de la procédure d'enquête et principaux résultats de l'enquête4
12Nous avons décidé de procéder à une recherche comparative entre deux populations (de 200 personnes chaque) aux caractéristiques sociodémographiques identiques. La seule différence se situait dans le lieu d'habitation (éco-quartier de la Courrouze vs quartier traditionnel mais de conception architecturale et urbanistique proche de la Courrouze). Pour mesurer l'adhésion normative des participants à la recherche, nous avons utilisé l'inventaire d’attitudes et de comportements environnementaux élaboré et validé par Milfont et Duckitt (2010). Cet inventaire permet de mesurer les trois dimensions principales des comportements environnementaux à savoir : les comportements proprement dits, l'activisme (participation à la vie de quartier mais aussi engagement dans des projets associatifs plus globaux) et l'acceptation des politiques publiques en faveur de la protection de l'environnement. Pour mesurer la clairvoyance normative nous avons utilisé l'autoprésentation de Jellison et Green (1981).
13Les principaux résultats sont les suivants :
- On observe bien une différence significative entre les scores de clairvoyance normative selon que l’on habite un éco-quartier ou pas, (éco-quartier = 62.13, groupe contrôle = 50.73 ; p<0.01). Ainsi les habitants éco-quartier sont plus clairvoyants que les habitants du groupe contrôle. Cela traduit une meilleure connaissance du fonctionnement social et plus spécifiquement une meilleure compréhension des déterminants des conduites sociales induits par la norme pro-environnementale. Ces résultats sont confirmés quelle que soit la dimension étudiée (comportements proprement dits, activisme, acceptation des politiques publiques)
- Concernant l'adhésion normative, les habitants des éco-quartiers témoignent d’une plus grande adhésion à la norme environnementale (Il est important de rappeler que l'infrastructure favorisant la mise en place de comportements écologiques responsables était similaire dans les deux quartiers). Cela signifie que l’adoption d’une conduite écologique responsable ne dépend pas tant des ressources mises à disposition que de la volonté de la mettre en œuvre. Mais ces résultats deviennent plus complexes lorsqu'on étudie les scores pour chacune des dimensions étudiées. En effet, la plus forte adhésion normative des habitants des éco-quartiers ne se retrouve que sur deux des trois dimensions (comportements et acceptation des politiques publiques). En revanche, le score global d’activisme de ces habitants est significativement plus faible que celui obtenu par les habitants du « quartier classique » (25,3 vs 31,6, p<0.01). Ce résultat, inattendu, signifierait, en première lecture, que les habitants des éco-quartiers sont moins participatifs, moins engagés que les autres.
Discussion et questionnement
14Nos hypothèses de départ sont validées. Les habitants des éco-quartiers manifestent une plus grande clairvoyance normative. Ils ont une meilleure perception du caractère normatif du pro-environnementalisme, c’est-à-dire de la valorisation sociale du pro-environnementalisme, de sa désirabilité sociale et de ses prescriptions. Par ailleurs, et malgré certaines spécificités selon les dimensions étudiées (comportements, activisme, acceptation des politiques publiques) les habitants des éco-quartiers témoignent, globalement, d’une plus grande adhésion normative.
15La question qui se pose alors, est de savoir si la supériorité des scores d'adhésion normative dans l'éco-quartier correspond véritablement à l'adoption de comportements écologiques responsables plus nombreux ou si elle est, seulement, le « fruit » d'une plus grande clairvoyance normative. Il est, hélas, impossible de répondre à cette question puisque notre méthodologie nous empêche d'avoir un accès direct au comportement des personnes interrogées. Pourtant, certains des résultats observés semblent aller dans le sens de notre deuxième interprétation. En tout état de cause, ils nous invitent à la plus grande prudence. Quels sont ces résultats ?
16En premier lieu on constate que, dans la population éco-quartier, les scores d'adhésion normative sont plus élevés que les scores de clairvoyance dans la dimension « bien se faire voir », sur les deux sous-échelles : comportements et acceptations des politiques publiques. Cela signifie que ces habitants déclarent qu'il sont, d'un point de vue comportemental, encore plus vertueux que ce qu'ils pensent que la norme sociale valorise a maxima... Cela signifie également qu'ils se pensent encore plus sensibles au discours écologique porté par les pouvoirs publics que n'importe quel citoyen déjà très impliqué... Faut-il y voir, plus qu'une véritable adhésion, une parfaite connaissance et un rapport étroit avec le discours ambiant ? Difficile de ne pas traduire ces résultats comme un besoin de consonance d'une population dont les propos doivent être conformes à leur nouveau choix résidentiel.
17Quant à la participation, les résultats obtenus sur la dimension « activisme » confirment que le dévouement annoncé par les habitants des éco-quartiers à la cause environnementale est liée à une conscience accrue de ce que doivent être leurs propos. On peut imaginer que la très grande exposition à la norme écologique (dans laquelle l'injonction participative est, rappelons-le, extrêmement présente) est à l'origine de cette conformité du discours. En revanche, comme nous l'avons souligné, les actes ne semblent pas suivre les paroles. Les habitants des éco-quartiers se disent, en effet, moins actifs, moins militants que ceux du groupe contrôle. Comment expliquer ce résultat surprenant ? Une des pistes explicatives pourrait être dans le fait que ces habitants considèrent que l'achat (ou la location) d'un logement dont les caractéristiques respectent parfaitement les nouvelles normes environnementales, qui plus est dans un quartier vantant son caractère vertueux, suffit comme acte engageant. Il y a peut-être chez eux aussi un relatif désintérêt pour ce qui se passe ailleurs du fait d'un sentiment de protection lié lui-même au sentiment d'appartenance à leur nouveau quartier. Le choix de vivre dans un éco-quartier peut alors être, considéré plus comme un acte d'auto-protection que comme un acte motivé par l'intérêt général. A moins que les choses ne se passent en sens inverse, c'est à dire que le fait d'habiter dans un éco-quartier développe un sentiment de protection et de différenciation par rapport à l'extérieur et entraîne une forme de rempli sur le quartier, sur un entre-soi au sein du quartier.
18À ce propos, si l'on s'en tient à la rédaction des différents items de cette dimension, nous pouvons remarquer que seul l'item 3 (« Je participe activement à la vie de quartier au travers de dispositifs existants (conseil de quartiers, associations d’habitants, réunions publiques etc. ») obtient un score significativement supérieur à celui obtenu par les habitants du groupe contrôle (72.243 vs 22.521 ; p<0.01). Sur cet item, donc, les habitants des éco-quartiers montrent une adhésion normative supérieure à celle du groupe contrôle....
19La rédaction de cet item peut laisser penser qu'il mesure une dimension très particulière de la participation, à savoir une participation de proximité (les autres items se rapportant plus à une dimension globale de l'activisme : item 1 « Je participe régulièrement à un groupe, une organisation environnementale »). Cette différenciation des scores (entre l'item 3 et l'ensemble des autres items) confirme que la participation n'est pas une dimension univoque (on est participant ou on ne l'est pas) mais se manifeste de façon différenciée chez un même individu, selon le contexte considéré. Cette participation s'articulerait autour de strates allant du niveau local (familier, de proximité) à un niveau plus général. Il est important de rappeler que les éco-quartiers prônent, comme nous l'avons déjà dit, une nouvelle forme de gouvernance dans laquelle chaque habitant est un véritable acteur de la vie locale (avec une insistance moindre sur les questions d'ordre général). Avec le risque, tout de même, si l'on en croît la comparaison des scores entre l'item 3 et les autres items, que la centration sur une participation au niveau du quartier diminue d'autant la participation à un niveau plus général et qu'elle se limite, alors, à une « démocratie de proximité » cantonnée à une échelle micro-locale tant du coté des habitants que des politiques. Les prochaines recherches à ce sujet devront prendre la mesure de ce risque et proposer des outils permettant une opérationnalisation pertinente de la participation dans toutes ces formes.
Bibliographie
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Notes de bas de page
1 « En 2007, l'humanité a utilisé l'équivalent d'une planète et demie », Hervé Kempf, Le Monde, 14 octobre 2010.
2 Cette plaquette, écrite par la société "Territoires" basée à Rennes, est le résultat d'un travail collaboratif entre la mairie de Rennes, les architectes et urbanistes responsables de la réalisation technique de la Courrouze et une équipe de communicants. Elle est une fidèle retranscription du discours des principaux acteurs de ce quartier et constitue, ainsi, un document fiable et utilisable dans le cadre d'une étude scientifique
3 Cf. Quizz sur les gestes écologiques au quotidien sur le site du MEEDEM
4 Nous invitons le lecteur, s’il le souhaite, à se reporter à l'article de Laugaa et Le Campion (2015) paru dans la revue : Développement Durable et Territoires pour une présentation méthodologique plus rigoureuse de notre recherche
Auteurs
Maître de conférences en psychologie, chercheur du programme ANR PAGODE, Université/IUT Bordeaux Montaigne, UMR ADESS 5185 - PASSAGES 5319
Ingénieur d’études, Université Paris Descartes, chercheur du programme ANR PAGODE, UMR ADESS 5185
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