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Médiation

p. 183-203


Extrait

1À ce jour, la connaissance musicosociologique est insatisfaisante. Elle se scinde d’une part en industrie scientifique souvent improductive, et d’autre part, dans une mesure non négligeable, en formules non prouvées. Là où elle accède à une prise de conscience, elle confine à la simple analogie. Un reste de dogmatisme subsiste en elle, y compris lorsqu’elle puise ses motifs dans une théorie conséquente de la société. Mais peu féconds sont la plupart des propos musicosociologiques qui, pour se tenir en terrain ferme, se limitent à des habitudes de consommateurs ou, du moins, n’admettent la musique comme objet sociologique que là où elle trouve quelque chose comme une base de masse pour sa diffusion. Il est vrai que des méthodes d’investigation plus raffinées peuvent parfois être récompensées par des résultats qui ne se laissent pas prévoir à l’avance et ne rendent pas la recherche superflue, à l’instar des lapalissades style research : par exemple, que le jazz est écouté plus v

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